12 ème conférence des présidents des parlements africains : Vital Kamerhe prêche la culture de l’unité

Depuis son avènement à la tête de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe ne cesse d’intensifier la diplomatie parlementaire axée essentiellement sur la sensibilisation de la

Communauté Internationale et des Pays Frères d’Afrique sur le drame que vit la Populations du Nord-Kivu et de l’Ituri à cause de l’agression Rwandaise et Ougandaise.

 

Ce jeudi 19 Septembre, du haut de la tribune de la 12 ème Conférence des Présidents des Parlements Africains, le président de l’Assemblée nationale congolaise, Vital Kamerhe a interpellé ses Paires Africains sur le danger que court l’Afrique en laissant porte ouverte aux conflits armés entre états comme c’est le cas avec la guerre d’agression dont est victime la République Démocratique dans sa partie Est. Il a fait savoir que, par sa position stratégique, la RDC n’a pas la vocation de faire la guerre à ses voisins mais elle a plutôt une ambition, celle de booster le développement de l’Afrique.

 

«Les efforts que nous sommes en train de vouloir impulser à partir de nos reflexions ,les efforts de développement qui doivent concrétiser notre rêve de voir l’Afrique se lever et marcher risquent d’être annulés si nous n’arrivons pas à ramener la paix sur l’ensemble de l’Afrique.La République Démocratique du Congo aujourd’hui, connait une agression pas de la part des Pays venants d’un autre continent mais des Pays des africains qui sont ses voisins. Il est inadmissible que les conflits qui nous déchirent aujourd’hui soient le fait des africains eux-mêmes”, a précisé le Professeur Vital Kamerhe

 

À lui d’ajouter: «L’Afrique que nous voulons est celle qui tournera définitivement la page des guerres et conflits entre africains et qui se mobilisera ensemble pour une vision partagée pour le bonheur de nos peuples.»

 

D’autres part, il a épinglé la position stratégique de la République Démocratique du Congo qui lui confère le statut de Pays solution aux grands problèmes d’Afrique et du monde. Un accent a été mis sur les ressources minières, l’énergie avec le projet grand inga et l’hydrographie.

 

«Dans le domaine de l’énergie,dans le cadre du plan du développement de l’Afrique, Inga devrait industrialiser l’ensemble de l’Afrique et une partie de l’Asie du sud-est et la partie de l’Europe du Sud. Dans le domaine de l’eau, les réserves de la République Démocratique du Congo sont estimés à 53% de toutes les eaux douces d’Afrique,13% de toutes les eaux du monde. Si aujourd’hui nous sommes agressé à cause de nos minerais , certainement demain ça sera à cause de l’eau si nous nous mettons pas ensemble pour réfléchir comment renflouer le lac Tchad asséché et ceci pourrait constituer une solution à plus de cinq Pays», a-t-il dit

 

Notez aussi que dans son discours, le Speaker de la chambre basse du parlement, le Professeur Vital Kamerhe a brossé les efforts déjà entrepris par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo notamment sur la gratuité de l’enseignement de base qui a permis de réduire à plus de 80% le taux d’analphabétisme en RDC. Il est revenu aussi sur la couverture santé Universelle avec la cristallisation sur la gratuité de la maternité et sur l’ambitieux programme du développement des 145 territoires.

 

 

Mboshi




Kongo Central : impayés depuis 5 mois, les députés provinciaux reçoivent des assurances auprès de Judith Suminwa 

Consciente de la situation socio-économique des députés provinciaux de la province du Kongo Central, la première ministre Judith Suminwa n’a pas manqué de mettre à profit ses séjours pour leur assurer de sa détermination de trouver des solutions aux problèmes de tous les congolais en général.

“Une solution sera trouvée dans un bref délai”, rassure la Première ministre.

 

En séjour au Kongo Central, Judith Suminwa a échangé avec les élus de cette province, toutes tendances confondues autour de plusieurs questions, notamment les conditions de leur travail et leur salaire.

 

La première ministre leur a affirmé la détermination de son gouvernement à garantir des conditions de travail dignes pour les représentants du peuple.

 

“Nous devons agir rapidement pour ne pas compromettre la confiance entre le gouvernement et les élus”, a-t-elle plaidé. Elle les a exhorté à ne pas déstabiliser la province avec des initiatives malicieuses.

 

Le caucus de députés nationaux de cette province a été aussi reçu par la cheffe du gouvernement.

 

“Elle a démontré une compréhension profonde des défis que nous rencontrons”, explique le député Pierre Nsumbu.

 

Les acteurs locaux dont les transporteurs et les chefs coutumiers ont aussi été reçus, exprimant leurs préoccupations concernant entre autres les tracasseries administratives.

 

“Nous sommes ici pour construire un avenir meilleur ensemble”, révèle-t-elle, tout en promettant des solutions adaptées pour améliorer la situation.

 

La première ministre qui séjourne dans la province du Kongo Central a lancé mercredi, les travaux de la 8 ème édition de l’Expo Béton à Matadi. C’est pour la deuxième fois depuis sa nomination qu’elle se rende au Kongo Central, sa province d’origine.

 

 

 

 

Mboshi




Judo, Reconnue coupable des incidents survenus le 16 septembre lors des 1/16 de finale : La Lijukin suspend l’ASJ Mikaji pour 2 ans avec obligation de réparer tous les dégâts et une amende de 100 $

Reconnue coupable des incidents et troubles qui ont émaillé la rencontre ASJ Mikaji vs ASJ Mushetu, pour compte des 16èmes de finale du championnat de la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’, le Lundi 16 septembre 2024, l’ASJ Mikaji vient de subir la rigueur de la loi.

En effet, la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’ a pris la décision de suspendre l’ASJ Mikaji reconnue fautive pour 2 ans calendrier. Cette dernière est obligée de réparer tous les dégâts causés plus le payement d’une amende de 100 $.

Ci-dessous la lettre de suspension de la Lijukin adressée ce 18 septembre 2024 au Président de l’ASJ Mikaji et signée par les deux corrrespondants officiels Eugène Aliwu Tshiam et Adolphe Pangu Malemba, respectivement président et secrétaire Provincial :

Objet : Suspension de votre ASJ

Monsieur le Président,

Le rapport de la Direction de compétition en notre possession fait état de mauvais comportement anti sportif à outrance affiché par votre Association, lors du championnat de la Ligue provinciale de judo de Kinshasa entre votre ASJ Mikaji contre l’ASJ Mushetu en date du 16 septembre 2024, où une bagarre générale a éclaté, avait provoqué l’arrêt pendant plus de 30 minutes pour la poursuite de reste des combats du jour par de désordre irritant, destruction méchante, injure publique, coup et blessure volontaire, menace physique des officiels arbitres.

Comme fait rapport de nos différentes commissions (Direction de competition, Commission d’arbitrage, commission discipline et juridique) à notre possession, nous avons le regret de vous signifier de la présente de votre suspension. En violation flagrante des prescrits des articles 32.2.1.

Pour ce faire, votre Association est de ce fait suspendue de 2 ans calendrier avec interdiction formelle de faire un transfert des judokas et votre association a l’obligation de réparer tous les dégâts causes plus payement d’une amende de 100 $. Fin de citation.

En ¼ de finale Lijukin disputé mercredi 18/9/2024

1. Inawaka vs Budokwaï : 3-2

2. Ngiri-Ngiri vs Fair Play : 2-3

3. Océan vs Vita : 0-5

4. Mushetu vs Essende : 3-2

Combinaisons de ½ finale

1. Inawaka vs V. Club :

2. Mushetu vs Fair Play :

N.B: La date reste à fixer par les organisateurs.

Antoine Bolia




Natation : La 6ème édition de la Coupe du Congo a vécu ce jeudi 

La 6ème édition de la Coupe du Congo de natation a effectivement eu lieu ce jeudi 19 septembre 2024 à la Maison de France de Kinshasa/Gombe.

Tout a démarré par le defile des délégations. Ont defile les athlètes des ligues suivantes : Corps & métiers, Maindombe, Estudiantine, Kwilu, Haut-Katanga, Lualaba, Kinshasa, Nord-Kivu et Sud-Kivu. Il s’en est suivi le mot de circonstance de M. Alain Badiashile, SG du Comité Olympique Congolais qui a remercié la Fénaderec pour les efforts qu’elle a fourni autour de son president et toute l’équipe. Et d’ajouer qu’il avait 2 mots à adresser au président de la Fénaderec : féliciter et encourager d’autant plus qu’on traverse une période difficile financièrement pour les structures sportives nationales. Et a de ce fait prié le président de la Fénaderec de recevoir cette marque de reconnaissance du COC pour les efforts fournis pour faire avancer les choses. Et surtout pour ne pas faire baisser les bras après les J.O Paris 2024 où la natation était représentée. Les échéances de J.O Los Angeles se préparent déjà dès maintenant. Avant de déclarer ouverte la 6è édition de la Coupe du Congo de natation, il a repété ce qu’il a dit, ne pas baisser les bras.

Dans son mot de circonstance, le Général Dieudonné Oleko, president de la Fénaderec a déclaré que c’est avec grande joie que son entité reçoit pour démarrer cette compétition le SG du COC qui est present au nom du movement sportif congolais pour encourager la Fénaderec. ‘’J’ai retenu deux mots dans l’adresse du SG du COC féliciter et encourager. La Fénaderec existe en RDC. Et ce n’est pas à cause des J.O Paris 2024 qu’elle est là. ‘’Nous avons les différentes ligues, les membres du comité à tous les niveaux. Je vous félicite parce que sans vous, la Fénaderec n’existerait pas’’. Et il a clos son mot en encourageant tous les athlètes à faire mieux, c’est-à-dire avoir un chrono respectacle qui pourra pousser à avoir accès à la sélection nationale. Il a également évoqué la formation qui sera assurée par l’expert à Aqua Splash. Cette formation permettra à tous ceux qui vont y participer d’élever leur niveau sur le plan international. Le Général Oleko a prié aux invites d’excuser les défaillances constatées parce que c’est grâce aux efforts personnels de la Fénaderec s’il y avait l’apport extérieur, elle allait faire quelque chose de mieux élaboré.

Après le mot du président de la Fénaderec, on laissa la place à la compétition. Il y a eu 2 séries 200 m Brasse Homme dont la 1ère remportée par Kaleb Muntu de Kin et l’autre par Yves Muntu de Kin, suivi de Peguy Ngoy du Katanga et Jean Paul Lukuesa du Katanga. Il y a eu série de 50 m Brasse Dames et 5 séries chez les messieurs. Plusieurs series 100 m Brasse messieurs, plusieurs series 100 m Nage Libre, une série 50 m Do Homme, 2 séries 50 m Papillon etc. Après les series, on passa au ½ finale et finales de différentes épreuves. Nous y reviendrons avec le bilan.

Antoine Bolia




Chine: La 8è exposition internationale de la route de la soie s’ouvre ce vendredi à Xi’an 

La 8è exposition internationale de la Route de la Soie va s’ouvrir ce vendredi 20 septembre à Xi’an, capitale de la province de Shaanxi située dans le Nord-Ouest de la Chine.

Il s’agit d’un rendez-vous qui vise à approfondir la coopération dans le cadre de l’ambitieux projet Chinois, “la Ceinture et la Route”.

Cet événement de haut niveau proposera aussi des réunions et des forums sur des sujets tels que la coopération économique et commerciale régionale dans le cadre du Partenariat économique régional global, la fabrication intelligente et le développement vert.

Bien avant, le gouverneur de Shaanxi, Zhao Gang, a, le jeudi 19 septembre, organisé un banquet en l’honneur des invités venus participer à cette 8è exposition internationale de la Route de la Soie.

Signalons que l’initiative “la Ceinture et la Route”, proposée par la Chine en 2013, vise à construire des réseaux commerciaux et d’infrastructures reliant l’Asie à l’Europe et au-delà, le long des anciennes routes commerciales de la Route de la soie, pour un développement et une prospérité communs.

Selon le ministère du Commerce de la Chine, entre 2013 et 2021, le volume total des échanges de marchandises entre la Chine et les pays de “la Ceinture et la Route” s’est élevé à près de 11.000 milliards de dollars, tandis que les investissements bilatéraux ont dépassé 230 milliards de dollars.

Derick Katola depuis Xi’an, capitale de Shaanxi en Chine




Après le Congrès mondial contre le fascisme : RETOUR À KINSHASA DE LA PRÉSIDENTE DE LA LIFUDS

La Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS, LIFUDS, la Camarade Charlotte Buimpe Diombelayi, a regagné Kinshasa, ce mercredi 18 septembre 2024 matin.

En provenance de Caracas (Venezuela) où elle a brillamment représenté l’Union des Démocrates Socialistes,UDS, notre Parti Politique, au Premier Congrès Mondial contre le fascisme et le néofascisme organisé par le Gouvernement vénézuélien à l’initiative du Président Nicolas Maduro Moros.

À l’issue dudit Congrès, il a été créé l’Internationale Antifasciste dont l’UDS est Membre Co-Fondateur.

Désormais, notre Parti Politique a la lourde charge patriotique de mener la lutte contre l’impérialisme, le néocolonialisme et le capitalisme dans notre pays.

Ce combat requiert l’adhésion de notre Peuple pour qu’il brise les chaînes de l’esclavage et de la domination étrangère.




L’UDS s’oppose à la tenue du dialogue politique

L’actualité politique nationale est dominée depuis quelques semaines par le projet d’un dialogue politique, lequel projet est défendu par une poignée de politiciens nationaux au nom de la cohésion nationale. Beaucoup de réactions ont déjà été enregistrées ici et là. La plupart de politiciens plaident pour la tenue d’un nouveau dialogue. Il y a même d’acteurs politiques de l’Union Sacrée de la Nation qui soutiennent cette idée. Dans le camp des anti-dialogues, c’est pratiquement le silence radio.

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, du Président National Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi rompt le silence dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction signé par son Secrétaire Général, monsieur Cyrille Mwauka Masimango. Ce parti anti-impérialiste s’oppose catégoriquement à la convocation et à la tenue d’un nouveau dialogue politique qu’elle considère comme une nouvelle occasion de se partager le pouvoir sur le tapis vert et en dehors des élections. Ci-dessous le texte intégral de sa communication.

Communiqué de presse

1. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, qualifie, des pensées sournoises, les démarches sans fondement de certains politiciens véreux et antipatriotiques qui sollicitent encore un nouveau dialogue politique sous des prétextes fallacieux de rechercher la cohésion nationale tout en feignant ignorer que, dans notre pays atypique, les dialogues qui se succèdent valent ce que valent leurs initiateurs. Autrement dit, ces dialogues n’ont jamais atteint leurs objectifs ni apporté une paix durable à notre Peuple, à part le partage du gâteau.

2. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, s’insurge contre cette idée saugrenue d’un nouveau dialogue d’inspiration impérialiste que quelques politiciens crasseux en perte de vitesse réclament à cor et à cri depuis un certain temps pour faire un retour remarqué dans les institutions en vue de servir les intérêts de leurs maîtres actuellement aux abois.

3. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, fait remarquer que les différents conciliabules politiques convoqués dans le passé, de la Table Ronde de Bruxelles au Dialogue de la CENCO en passant par les rencontres de Lovanium, de Coquilhatville, de Tananarive, la Conférence Nationale Souveraine, le Dialogue Inter-Congolais de Sun City, les Concertations Nationales de l’ancien Président Joseph Kabila Kabange et le Dialogue de la Cité de l’Union Africaine du Togolais Edem Kodjo, n’ont jamais contribué à cimenter la cohésion nationale.

Au contraire, ces rencontres inutiles pour notre Peuple clochardisé ont uniquement servi à assouvir, à moindres frais, les appétits gloutons des prédateurs politiques congolais et à bloquer le développement de notre pays, le but recherché étant leur positionnement politique personnel et la protection des intérêts de leurs maîtres étrangers.

4. L’UDS s’interroge sur le sort du Peuple congolais par rapport aux nombreux dialogues sans lendemains enchanteurs quand on sait que les cyniques « dialogueurs » qui ouvrent et ferment les portes à qui ils veulent, n’ont jamais trouvé des solutions aux problèmes de notre Peuple devenu la risée du monde entier à cause de la médiocrité de sa classe politique.

5. L’UDS récuse totalement toute idée fumeuse et satanique de dialogue soutenu par des mafieux politiques au service du capitalisme qui n’ont qu’une seule mission de perpétuer la domination du Peuple congolais par des puissances impérialistes. Ainsi, ils travaillent, nuit et jour, pour développer de nouvelles méthodes de pillage de nos ressources naturelles au profit de leurs commanditaires étrangers.

6. Au nom de la souveraineté nationale, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, demande au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, de ne pas céder aux trompeuses sirènes impérialistes d’un dialogue-piège qui a l’air d’un complot ourdi contre son propre régime.

7. L’UDS encourage enfin le Président de la République, élu en 2018 et réélu dernièrement en 2023 sur la base de son programme « Le Peuple d’abord » à poursuivre son travail de redressement du pays et à ne pas se laisser distraire par ces loups à peau d’agneau qui fourmillent à l’intérieur et à l’extérieur de la fantomatique Union Sacrée de la Nation.

Fait à Kinshasa, le 19 Septembre 2024.

LE SECRETAIRE GENERAL DE L’UDS, PORTE-PAROLE,

Cyrille MWAUKA MASIMANGO




La Chine quitte la Banque mondiale et crée sa propre banque d’investissement international

Puissance économique incontestable, la Chine de Mao Tsé Tung sort des chantiers battus pour un pays super puissance mondiale.

Faisant face aux institutions de Breton Wood qui n’apportent aucun développement structurel, la Chine quitte la Banque mondiale et crée sa propre banque d’investissement international qui devrait avoir un portefeuille estimé de près de 90 à 100 milliards de dollars.

Ce portefeuille position la Chine parmi les grandes banques multilatérales au monde.

Il faut rappeler que cette croissance rapide contraste avec le rythme relativement plus lent de la Banque mondiale et d’autres institutions comme la banque asiatique de développement qui porte des projet, l’un à la Banque chinoise d’investissement international devrait investir 103 milliards de dollars par an dans des projets d’infrastructures.

Cette capacité d’investissement robuste lui permet de concurrencer efficacement la Banque mondiale qui a été critiquée pour ses délais de préparation de projets plus longs et ses processus d’approbation étendue.

L’essor de la Banque Chinoise d’investissement international signifie le déplacement de l’influence économique mondiale des puissances mondiales et occidentales en particulier des États Unis d’Amérique vers la Chine.

Ce changement est évident car les membres de la Banque d’investissement ont réduit leurs interactions avec la Banque mondiale préférant l’approche plus efficace et moins intrusive de la Banque Chinoise d’investissement international.

Cette tendance souligne le leadership croissant de la Chine dans les finances internationales et son objectif stratégique de créer un nouvel ordre économique mondial qui remet en question la domination des institutions occidentales existantes.

La Rdc qui fait partie des pays pauvres très endettés de ces institutions de Breton Wood doit saisir cette opportunité au regard de ses potentialités en ressources du sol et sous sol d’être membre de cette banque qui ouvre les opportunités d’investissement international. La République Démocratique du Congo qui peine à se développer trouve en la Banque Chinoise d’investissement international une opportunité.

Pius Romain Rolland




Dialogue et engagements : Judith Suminwa face aux défis sociopolitiques du Kongo Central   

Lors de son séjour au Kongo Central où elle a lancé la 2e session de la 8e édition de l’Expo Béton, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a saisi l’occasion pour entamer un dialogue constructif avec plusieurs acteurs sociopolitiques de la province, soulignant ainsi son engagement à résoudre les problèmes pressants de la région.

Échanges avec le caucus des députés nationaux

Judith Suminwa a d’abord reçu le caucus des députés nationaux élus du Kongo Central, conduit par Pierre Nsumbu. Les députés ont exposé une série de préoccupations qui affectent la province, notamment l’insécurité croissante, la spoliation et l’occupation anarchique des terres jouxtant Kinshasa et l’état dégradé des infrastructures portuaires.

« La Première Ministre a démontré une compréhension approfondie des défis que nous rencontrons », a déclaré le président du caucus, Pierre Nsumbu. Il a également souligné que la Cheffe du Gouvernement a rassuré qu’elle envisage des solutions dans le cadre d’une approche globale, impliquant les gouvernements provinciaux pour des résultats durables.

Engagement envers les députés provinciaux

La Première Ministre a ensuite rencontré les députés provinciaux du Kongo central, représentant à la fois la majorité et l’opposition, avec à leur tête Papy Mantezolo, président de l’Assemblée provinciale. Les élus ont soulevé un problème critique : le non-paiement de leurs émoluments depuis cinq mois. En réponse, Judith Suminwa a promis de trouver une solution dans un bref délai pour tous les députés provinciaux du pays, affirmant sa détermination à garantir des conditions de travail dignes pour les représentants du peuple.

« Nous devons agir rapidement pour ne pas compromettre la confiance entre le Gouvernement et les élus », a-t-elle ajouté, tout en appelant ces derniers à ne pas déstabiliser la province avec des initiatives malicieuses.

Écoute des acteurs locaux : transporteurs et chefs coutumiers

Judith Suminwa a également reçu des représentants de l’Association des transporteurs autochtones et des chefs coutumiers de la province. Ces derniers ont exprimé leurs préoccupations concernant les tracasseries administratives et la rétrocession jugée inégale des fonds de péage. La Première Ministre a écouté attentivement leurs doléances et a rassuré les acteurs présents qu’elle mettra en place des solutions adaptées pour améliorer la situation.

« Nous sommes ici pour construire un avenir meilleur ensemble », a-t-elle déclaré, renforçant ainsi son image d’une dirigeante accessible et proactive.

Le séjour de Judith Suminwa Tuluka à Matadi, marqué le dialogue avec les acteurs locaux, illustre son engagement à aborder les défis que rencontrent les provinces du pays comme le Kongo Central. En écoutant les préoccupations des députés et des acteurs socio-économiques, elle pose les bases d’une gouvernance plus inclusive et réactive, susceptible de restaurer la confiance entre les Congolais et leurs représentants. Les annonces de solutions rapides témoignent d’une volonté politique forte pour répondre aux besoins urgents de la province. La Première Ministre a fait du dialogue l’un des principes directeurs de son Programme d’Actions. Pour elle, le dialogue permanent entre l’État et la société au sens large est l’instrument pour apporter les réponses appropriées aux questions existentielles auxquelles le pays fait face.




Kinshasa : Evaluation du processus d’entrée effective dans la ZLECAF et préparatifs de la tenue de la 15ème réunion du conseil des ministres du Commerce extérieur

La République Démocratique du Congo par le biais de son ministre du Commerce Extérieur rassure de sa disponibilité pour franchir les étapes qui lui restent pour faire son entrée effective dans la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF) pour ainsi rendre effectif le démantèlement tarifaire pour certains produits donc la suppression des droits de douane pour ces derniers.

La task force mise place par le Gouvernement congolais travaille déjà sur la domestication de l’offre tarifaire, la mise en place d’un comité interministériel avec la présence du secteur privé et sur l’élaboration de la stratégie nationale ZLECAF, mais aussi sur l’intégration tarifaire dans la loi de finances qui constituent ces étapes à franchir, a fait entendre Julien Paluku Kahongya, tout en insistant sur les avantages de l’accroissement des échanges intra-africains.

C’était au cours de la réunion technique ce jeudi à Kinshasa avec la délégation de la ZLECAF coiffée par Emmanuel Mbarga, Expert Principal pour les Questions d’Accès au Marché et Conseiller Régional pour l’Afrique Centrale dépêchée par Wamkele Mene, Secrétaire général de cette organisation économique panafricaine

Concernant les préparatifs de l’organisation à Kinshasa de la 15e réunion du Conseil des Ministres du Commerce Extérieur de la ZLECAF au mois d’octobre prochain, les experts du ministère du Commerce Extérieur et de la ZLECAF ont peaufiné des stratégies pour la réussite de ce grand rendez-vous.

« Nous avons travaillé avec le ministre du Commerce extérieur sur deux principaux points par rapport à l’avancée des négociations et la mise en œuvre de l’Accord portant création de Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF). Sur ce point, on est tombé d’accord sur le fait que les négociations sont pratiquement terminées et que les protocoles ont déjà été adoptés et qui ne demandent qu’à être mis en œuvre. Vous avez le protocole sur le commerce des marchandises, celui sur le commerce des services, des investissements, la politique de concurrence et la propriété intellectuelle…, avec un protocole qui est transversal, le règlement des différends sur le commerce. Nous avons dit au ministre que le commerce a commencé depuis le mois d’octobre 2002 », explique M. Emmanuel Mbarga, Conseiller Régional pour l’Afrique Centrale/ZLECAF.

Dans un 2ème temps, ajoute-t-il, nous avons discuté des préparatifs de la Rdc de rejoindre la famille ZLECAF, ce qui reste à faire où le processus a déjà été exécuté, il reste une dernière étape, un verrou doit sauter, c’est la domestication de l’offre tarifaire soumise par la Rdc concernant le commerce des marchandises. « Nous avons discuté sur la question et le ministre nous a dit que le processus est en cours. Il reste une étape importante, inclure cette offre tarifaire dans la loi de finances qui est en cours de préparation. Le ministre nous a dit de travailler avec ses collaborateurs », mentionne-t-il.

Rappelons que grâce à la diplomatie commerciale et économique menée par le Ministre du Commerce Extérieur à Zanzibar en République Unie de Tanzanie lors de la 14e réunion du Conseil des Ministres du Commerce Extérieur, la RDC avait décroché l’organisation de cette réunion du conseil des Ministres.