Ldc-CAF : Le TP Mazembe en phase des groupes

En position très favorable après sa victoire 2-0 à l’aller, le TP Mazembe a terminé le travail contre Red Arrows (2-1) ce samedi à Kamalondo dans le cadre du 2e tour préliminaire retour de la Ligue des champions africaine.

Parfaitement lancés par un missile de Sozé Zemanga (10e), les Corbeaux de Lubumbashi n’ont pas vraiment douté, même s’ils ont progressivement baissé pied et que Mawawu a provoqué un penalty qui a permis à Banda d’égaliser en faveur des Zambiens (73e).

Les Congolais conservaient toutefois une sécurité de deux buts et Louis Autchanga a définitivement assuré la qualification en poussant le ballon au fond des filets sur un duel perdu par Kabwit pour entériner la victoire (85e).

Après les Algériens du CR Bélouizdad la veille, le TPM est le deuxième club qualifié pour la phase des groupes, en attendant les prochains résultats.

 

 

ST




Gouverneur Daniel Bumba célèbre la journée du nettoyage

A l’occasion de la célébration de la journée internationale du nettoyage, le 21 septembre, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, M. Daniel Bumba a organisé en collaboration avec l’Ambassade des Pays-Bas ce samedi 21 septembre, une marche de sensibilisation dédiée au ramassage des déchets plastiques et autres, le long du Boulevard du 30 juin.

Cet événement avait pour objectif d’envoyer un message fort de mobilisation et de sensibilisation à l’importance de l’assainissement de la Ville de Kinshasa. Une initiative qui s’inscrit parfaitement dans les priorités du programme du gouvernement provincial, dénommé ” Kinshasa ezobonga “.

Pour le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, Daniel Bumba, ” Zéro déchet”, ne soit pas seulement un simple slogan. Pour matérialiser ce projet, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, invite les Kinois à assainir leurs milieux respectifs.

Profitant de l’occasion, le Gouverneur Daniel Bumba a interpellé les entreprises installées dans la capitale, de s’impliquer pour l’assainissement de la Ville de Kinshasa. L’Autorité provinciale reste convaincue que Kinshasa revêtira sa plus belle robe, avec l’aide de tous les Kinois.

De son côté, l’Ambassadrice des Pays-Bas, a remercié le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, Daniel Bumba, qui a donné un bon exemple comme premier citoyen de la Ville. Elle promet son soutien à la Ville de Kinshasa, dans la lutte contre les déchets.

Pour sa part, le Secrétaire Général en charge de l’Environnement, a appelé les Kinois à soutenir le Gouverneur Daniel Bumba, dans son programme, ” Kinshasa ezobonga ” qui est une affaire de tous.

A noter la participation lors de cette marche, d’une forte délégation des agents et cadres de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, “DGRK” , conduite par son Directeur Général Michée Musaka Mayelenkay qui accompagne les actions du Gouverneur de la Ville de Kinshasa Daniel Bumba , étant responsable numéro du Service mobilisateur de la Ville de Kinshasa.

Partie du rond-point Socimat, la marche a eu pour point de chute, la place de la Gare Centrale, dans la commune de Gombe.




Retrait de la Monusco fin 2024 : la patate chaude de Jean-Pierre Lacroix la veille du discours de Félix Tshisekedi à l’Onu !

«Nous y sommes, nous y restons !_». Vraisemblablement, c’est le message qu’il est venu passer aux Congolais…

Tradition vraiment respectée : lorsqu’un responsable de haut rang des Nations Unies commence son séjour par Kinshasa pour le poursuivre et le terminer par l’Est, souvent à Goma, c’est qu’il est porteur d’un message dur pour l’Autorité établie. Secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix a entamé son dernier séjour en RDC par la capitale où il a été reçu le lundi 16 septembre 2024 par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Arrivé à Goma le mercredi 18 septembre, il s’est exprimé devant la presse le vendredi 20 septembre, peu avant de quitter le pays. Et là, il a lâché cette phrase assassine à propos du retrait de la Monusco : _«Cette date un peu fantasmée selon laquelle, au 31 décembre 2024, la MONUSCO pourrait quitter le Congo, n’a jamais été actée ni par les autorités, ni par nous-mêmes, ni par le Conseil de sécurité_»…

Des précisions non communiquées par les autorités congolaises

_«J’ai déjà indiqué à la presse que cette date, qui a toujours été plutôt une rumeur qu’une réalité, et encore moins quelque chose d’acté, est un peu fantasmée. Selon certains, au 31 décembre 2024, la MONUSCO pourrait quitter le Congo. J’ai tenu à dissiper totalement cette rumeur, d’autant plus que cela n’a jamais été acté, ni par les autorités, ni par nous-mêmes, ni par le Conseil de sécurité. Nous sommes à la mi-septembre, et nous sommes aujourd’hui dans une phase de consultations qui a commencé récemment, après la formation du gouvernement en juin. Dans les semaines qui ont suivi, d’autres priorités immédiates ont été prises en compte (…) Ces consultations ont débuté récemment, mais nous allons les intensifier. Plusieurs détails seront abordés, notamment les attentes des autorités congolaises à notre égard. En fonction de cela, nous verrons comment esquisser les prochaines étapes et allouer nos ressources en fonction des besoins actuels et des évolutions qui pourraient survenir, qu’il s’agisse de la situation sécuritaire, humanitaire ou de l’évolution du processus diplomatique_», a-t-il déclaré.

A propos du retrait opéré au Sud-Kivu le 30 juin 2024, il s’est voulu précis. _«Nous avons conclu l’année dernière un plan de désengagement de la MONUSCO avec le gouvernement, prévoyant une première étape au Sud-Kivu. La suite du processus fera l’objet de consultations régulières avec le gouvernement congolais. Le retrait du Sud-Kivu a été réalisé, et il nous appartient maintenant de tirer les leçons de ce retrait_».

Du futur de la Mission onusienne, il en a donné cet éclairage : _«Concernant la suite du processus, la MONUSCO engagera très rapidement un exercice, conformément au plan de désengagement, avec les autorités congolaises. Nous avons discuté de cette question avec elles, et nous avons entendu leurs attentes vis-à-vis de la MONUSCO, en ce qui concerne le rôle qu’elle devra encore jouer dans les périodes à venir. Cela ne signifie pas que l’esprit du désengagement ne doit plus nous inspirer, car l’objectif reste de créer les conditions pour que le retrait de la MONUSCO soit possible_».

Des précisions non communiquées par les autorités congolaises.

Félix Tshisekedi, Christophe Lutundula et Bintou Keita

En effet, le 20 septembre 2023, lors de sa communication à l’assemblée générale ordinaire des Nations Unies, Félix Tshisekedi avait considéré que _«L’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens_». Il avait estimé qu’il était temps pour la RDC _«de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité_» et qu’il était _«donc illusoire et contreproductif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en RDC et stabiliser celle-ci_».

Alors VPM en charge des Affaires étrangères et de la Francophonie, Christophe Lutundula avait eu le 22 novembre 2023 une séance de travail avec la cheffe de la Monusco Bintou Keita, séance au cours de laquelle ils avaient signé _«une note sur le retrait accéléré, progressif, ordonné et responsable de la MONUSCO de la RDC contenant un plan et un chronogramme de désengagement complet de la MONUSCO_». Ils avaient pris en compte la communication du Président Félix Tshisekedi à l’Onu et la Déclaration du 16 octobre 2023 du président du Conseil de sécurité des Nations Unies relatif au plan de désengagement élaboré par les équipes techniques du Gouvernement congolais et de la Mission onusienne.

Christophe Lutundula s’en était réjoui en déclarant : _«Il faut que ce soit un modèle de retrait qui va nous donner davantage de respectabilité internationale, et qui va contribuer à améliorer l’image de notre pays. Ce document contient un volet plan de désengagement de la force, et un volet de transfert des responsabilités et charges de la MONUSCO vers le gouvernement_».

C’est à quoi Bintou Keita avait répondu _«Nous restons déterminés à travailler avec les autorités congolaises en vue d’un retrait accéléré de la MONUSCO qui consolide les acquis obtenus pendant la présence de la Mission en RDC_».

C’est vrai que lors du retrait de la Mission onusienne du Sud-Kivu le 30 juin dernier, Bintou Keita a effectivement averti les autorités congolaises. _«Bien que la MONUSCO se soit retirée du Sud-Kivu, nous restons engagés à remplir notre mandat en Ituri et au Nord-Kivu_», a-t-elle dit.

Ainsi, le message apporté aux Congolais par les Nations Unies au travers de la voie autorisée de Jean-Pierre Lacroix est éloquent :_« Nous y sommes, nous y restons !_».

SAMIDRC et situation humanitaire

Maintenant que les choses sont claires côté Onu, elles doivent l’être aussi côté RDC. La première occasion pour ce faire est la communication du Président Félix Tshisekedi à la 79ème l’Assemblée générale ordinaire des Nations Unies qui s’ouvre le mardi 24 septembre prochain.

En attendant, à Goma, Jean-Pierre Lacroix a parlé SAMIDRC (Force régionale de la Sadc) qui a soumis à l’Onu une liste détaillée de ses besoins sans lesquels le déploiement pourrait s’avérer hypothétique. _«…la Monusco ne pourra pas répondre à toutes ces demandes, mais elle fera de son mieux dans la mesure de ses moyens_», a-t-il répondu. Preuve qu’on est dans le «Oui, mais!».

Il a aussi abordé la situation humanitaire. On sait que la prise en charge de chaque déplacé de guerre telle qu’assurée par le Gouvernement est de 150 FC l’an, soit 12,5 Fc le mois. L’information a été livrée par l’ODEP sans qu’il n’y ait eu la moindre contestation de la part des ministères concernés.

_«La situation humanitaire reste très préoccupante. Il suffit de faire quelques kilomètres, sortir de Goma. Récemment, nous étions à Tchoma, nous avons rencontré la société civile et les acteurs de paix qui nous ont tous demandé de rester. En l’occurrence, ils pensaient à la fois à la Monusco d’une manière générale en Ituri, ils pensaient aussi à la présence qui avait été déployée dans ce territoire. En Ituri, il y a de nombreux camps de personnes déplacées qui sont protégées parfois exclusivement par la Monusco et les collègues humanitaires_», a-t-il relevé.

 

Tendance à s’ériger en « gouvernants »

A ce propos précisément, la chronique «Quoi ? 150 FC par an pour chaque déplacé de guerre ? Et ça n’émeut personne ?» du 8 juin 2024 contient un double constat.

Premier constat : _«En attendant que le Gouvernement sortant ou le Gouvernement entrant (unis par la notion de continuité de l’Etat), soutiennent le contraire, on est bien obligé d’en admettre l’évidence : les déplacés de guerre survivent grâce à eux-mêmes, à leurs proches et à l’aide humanitaire étrangère et internationale (…)_».

Second constat : _«C’est pour et par des scandales du genre que le droit humanitaire a généré le concept dit ‘droit d’ingérence humanitaire’_».

L’Histoire moderne du monde en la matière est édifiante : lorsqu’un Gouvernement se révèle incapable d’assurer la prise en charge de ses déplacés de guerre, la communauté humanitaire internationale a tendance d’user de ce droit et de s’ériger en «gouvernant».

Jean-Pierre Lacroix est passé par Kinshasa pour (nous) le rappeler.

Aux autorités congolaises d’agir ou de réagir en conséquence, c’est-à-dire admettre qu’elles n’ont aucune emprise sur le Processus diplomatique de Luanda, le déploiement de la Force régionale de la Sadc et la prise en charge humanitaire. Des thèmes attendus des prochaines prestations de Félix Tshisekedi pendant et en marche de la 79ème AGO-NU.

Omer Nsongo die Lema




Retrait de la Monusco fin 2024 : la patate chaude de Jean-Pierre Lacroix la veille du discours de Félix Tshisekedi à l’Onu !

«Nous y sommes, nous y restons !_». Vraisemblablement, c’est le message qu’il est venu passer aux Congolais…

Tradition vraiment respectée : lorsqu’un responsable de haut rang des Nations Unies commence son séjour par Kinshasa pour le poursuivre et le terminer par l’Est, souvent à Goma, c’est qu’il est porteur d’un message dur pour l’Autorité établie. Secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix a entamé son dernier séjour en RDC par la capitale où il a été reçu le lundi 16 septembre 2024 par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Arrivé à Goma le mercredi 18 septembre, il s’est exprimé devant la presse le vendredi 20 septembre, peu avant de quitter le pays. Et là, il a lâché cette phrase assassine à propos du retrait de la Monusco : _«Cette date un peu fantasmée selon laquelle, au 31 décembre 2024, la MONUSCO pourrait quitter le Congo, n’a jamais été actée ni par les autorités, ni par nous-mêmes, ni par le Conseil de sécurité_»…

Des précisions non communiquées par les autorités congolaises

_«J’ai déjà indiqué à la presse que cette date, qui a toujours été plutôt une rumeur qu’une réalité, et encore moins quelque chose d’acté, est un peu fantasmée. Selon certains, au 31 décembre 2024, la MONUSCO pourrait quitter le Congo. J’ai tenu à dissiper totalement cette rumeur, d’autant plus que cela n’a jamais été acté, ni par les autorités, ni par nous-mêmes, ni par le Conseil de sécurité. Nous sommes à la mi-septembre, et nous sommes aujourd’hui dans une phase de consultations qui a commencé récemment, après la formation du gouvernement en juin. Dans les semaines qui ont suivi, d’autres priorités immédiates ont été prises en compte (…) Ces consultations ont débuté récemment, mais nous allons les intensifier. Plusieurs détails seront abordés, notamment les attentes des autorités congolaises à notre égard. En fonction de cela, nous verrons comment esquisser les prochaines étapes et allouer nos ressources en fonction des besoins actuels et des évolutions qui pourraient survenir, qu’il s’agisse de la situation sécuritaire, humanitaire ou de l’évolution du processus diplomatique_», a-t-il déclaré.

A propos du retrait opéré au Sud-Kivu le 30 juin 2024, il s’est voulu précis. _«Nous avons conclu l’année dernière un plan de désengagement de la MONUSCO avec le gouvernement, prévoyant une première étape au Sud-Kivu. La suite du processus fera l’objet de consultations régulières avec le gouvernement congolais. Le retrait du Sud-Kivu a été réalisé, et il nous appartient maintenant de tirer les leçons de ce retrait_».

Du futur de la Mission onusienne, il en a donné cet éclairage : _«Concernant la suite du processus, la MONUSCO engagera très rapidement un exercice, conformément au plan de désengagement, avec les autorités congolaises. Nous avons discuté de cette question avec elles, et nous avons entendu leurs attentes vis-à-vis de la MONUSCO, en ce qui concerne le rôle qu’elle devra encore jouer dans les périodes à venir. Cela ne signifie pas que l’esprit du désengagement ne doit plus nous inspirer, car l’objectif reste de créer les conditions pour que le retrait de la MONUSCO soit possible_».

Des précisions non communiquées par les autorités congolaises.

Félix Tshisekedi, Christophe Lutundula et Bintou Keita

En effet, le 20 septembre 2023, lors de sa communication à l’assemblée générale ordinaire des Nations Unies, Félix Tshisekedi avait considéré que _«L’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens_». Il avait estimé qu’il était temps pour la RDC _«de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité_» et qu’il était _«donc illusoire et contreproductif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en RDC et stabiliser celle-ci_».

Alors VPM en charge des Affaires étrangères et de la Francophonie, Christophe Lutundula avait eu le 22 novembre 2023 une séance de travail avec la cheffe de la Monusco Bintou Keita, séance au cours de laquelle ils avaient signé _«une note sur le retrait accéléré, progressif, ordonné et responsable de la MONUSCO de la RDC contenant un plan et un chronogramme de désengagement complet de la MONUSCO_». Ils avaient pris en compte la communication du Président Félix Tshisekedi à l’Onu et la Déclaration du 16 octobre 2023 du président du Conseil de sécurité des Nations Unies relatif au plan de désengagement élaboré par les équipes techniques du Gouvernement congolais et de la Mission onusienne.

Christophe Lutundula s’en était réjoui en déclarant : _«Il faut que ce soit un modèle de retrait qui va nous donner davantage de respectabilité internationale, et qui va contribuer à améliorer l’image de notre pays. Ce document contient un volet plan de désengagement de la force, et un volet de transfert des responsabilités et charges de la MONUSCO vers le gouvernement_».

C’est à quoi Bintou Keita avait répondu _«Nous restons déterminés à travailler avec les autorités congolaises en vue d’un retrait accéléré de la MONUSCO qui consolide les acquis obtenus pendant la présence de la Mission en RDC_».

C’est vrai que lors du retrait de la Mission onusienne du Sud-Kivu le 30 juin dernier, Bintou Keita a effectivement averti les autorités congolaises. _«Bien que la MONUSCO se soit retirée du Sud-Kivu, nous restons engagés à remplir notre mandat en Ituri et au Nord-Kivu_», a-t-elle dit.

Ainsi, le message apporté aux Congolais par les Nations Unies au travers de la voie autorisée de Jean-Pierre Lacroix est éloquent :_« Nous y sommes, nous y restons !_».

SAMIDRC et situation humanitaire

Maintenant que les choses sont claires côté Onu, elles doivent l’être aussi côté RDC. La première occasion pour ce faire est la communication du Président Félix Tshisekedi à la 79ème l’Assemblée générale ordinaire des Nations Unies qui s’ouvre le mardi 24 septembre prochain.

En attendant, à Goma, Jean-Pierre Lacroix a parlé SAMIDRC (Force régionale de la Sadc) qui a soumis à l’Onu une liste détaillée de ses besoins sans lesquels le déploiement pourrait s’avérer hypothétique. _«…la Monusco ne pourra pas répondre à toutes ces demandes, mais elle fera de son mieux dans la mesure de ses moyens_», a-t-il répondu. Preuve qu’on est dans le «Oui, mais!».

Il a aussi abordé la situation humanitaire. On sait que la prise en charge de chaque déplacé de guerre telle qu’assurée par le Gouvernement est de 150 FC l’an, soit 12,5 Fc le mois. L’information a été livrée par l’ODEP sans qu’il n’y ait eu la moindre contestation de la part des ministères concernés.

_«La situation humanitaire reste très préoccupante. Il suffit de faire quelques kilomètres, sortir de Goma. Récemment, nous étions à Tchoma, nous avons rencontré la société civile et les acteurs de paix qui nous ont tous demandé de rester. En l’occurrence, ils pensaient à la fois à la Monusco d’une manière générale en Ituri, ils pensaient aussi à la présence qui avait été déployée dans ce territoire. En Ituri, il y a de nombreux camps de personnes déplacées qui sont protégées parfois exclusivement par la Monusco et les collègues humanitaires_», a-t-il relevé.

 

Tendance à s’ériger en « gouvernants »

A ce propos précisément, la chronique «Quoi ? 150 FC par an pour chaque déplacé de guerre ? Et ça n’émeut personne ?» du 8 juin 2024 contient un double constat.

Premier constat : _«En attendant que le Gouvernement sortant ou le Gouvernement entrant (unis par la notion de continuité de l’Etat), soutiennent le contraire, on est bien obligé d’en admettre l’évidence : les déplacés de guerre survivent grâce à eux-mêmes, à leurs proches et à l’aide humanitaire étrangère et internationale (…)_».

Second constat : _«C’est pour et par des scandales du genre que le droit humanitaire a généré le concept dit ‘droit d’ingérence humanitaire’_».

L’Histoire moderne du monde en la matière est édifiante : lorsqu’un Gouvernement se révèle incapable d’assurer la prise en charge de ses déplacés de guerre, la communauté humanitaire internationale a tendance d’user de ce droit et de s’ériger en «gouvernant».

Jean-Pierre Lacroix est passé par Kinshasa pour (nous) le rappeler.

Aux autorités congolaises d’agir ou de réagir en conséquence, c’est-à-dire admettre qu’elles n’ont aucune emprise sur le Processus diplomatique de Luanda, le déploiement de la Force régionale de la Sadc et la prise en charge humanitaire. Des thèmes attendus des prochaines prestations de Félix Tshisekedi pendant et en marche de la 79ème AGO-NU.

Omer Nsongo die Lema




Boxe: Initialement prévu le 21 septembre 2024, Le Combat Maroy Sadiki (RDC) vs Daganis Detsiba (Congo) reprogrammé le 28 septembre

Le combat de boxe internationale Maroy Sadiki (RDC) vs Daganis Detsida (Congo/Brazzaville) initialement programmé pour ce samedi 21 septembre 2024 au Chaudron d’enfer à Matadi, province du Kongo Central, vient d’être reprogrammé pour le 28 septembre 2024.

Selon notre confrère Coco Joël Umba, ce report fait suite aux contraintes d’ordre organisationnel mais également à l’arrivée tardive du boxeur brazzavillois Daganis Detsida. Ce dernier ne foulera le sol congolais de la RDC que le mercredi 24 septembre 2024.

Antoine Bolia




Volley-ball: Le Comité d’organisation fixe le coup d’envoi de la 20ème édition de la Coupe du Congo Lundi 23 septembre 

Réunis le jeudi 19/09/2024 au gymnase de la police, les membres du comité d’organisation de la 20ème édition de la Coupe du Congo qui se jouera à Kinshasa 2024, ont arrêté certaines dispositions concernant la compétition.

Ce qu’on peut retenir des dispositions arrêtées

-Le début de la compétition fixé le lundi 23/09/2024.

-Le Droit d’entrée pour le public est fixé comme suit : Tribune centrale à 4.000 FC et le Pourtour à 2.000 FC.

-Toutes les équipes doivent contacter M. Héritier Kamene au numéro (+243)0975633670 pour s’acquitter de leurs droits de participation 200 $, avec immatriculation 150 $, la licence à 2,5 $.

-La compétition n’autorise que 3 étrangers dans une équipe et ce, moyennant un paiement de 200 $ par athlète.

-Tous ces droits énumérés sont à payer avant le début de la compétition. Aucun moratoire ne sera accepté.

– Enfin, l’équipe qui n’a pas d’entraîneur qualifié est obligée de contacter la Fédération qui lui proposera un entraîneur moyennant 200 $.

Antoine Bolia




Handball: Bilan du tirage au sort de la 26è CAN Dames Kin 2024

Le tirage au sort de la 26è Coupe d’Afrique des Nations de Handball Dames qui se jouera à Kinshasa du 26 novembre au 7 décembre 2024 a été effectué, le jeudi 19 septembre 2024 à l’Hôtel Hilton, à la Gombe.

Composition de Groupe

Groupe A

1. Sénégal

2. Congo

3. Algérie

4. Cap-Vert

5. Kenya

Groupe B

1. RDC

2. Tunisie

3. Guinée

4. Cameroun

5. Ouganda

Antoine Bolia




Judo: En écrasant Fair-Play et Mushetu 5-0 en ½ finale ce vendredi, Vita et Inawaka accèdent en finale du championnat par équipe de la Lijukin

A l’issue de deux 1/2 finale du championnat par équipe de la Ligue de Judo de Kinshasa ‘’Lijukin’’ disputées ce vendredi 20 septembre 2024 au gymnase de la Police Nationale Congolaise, les deux clubs finalistes sont connus. Il s’agit de Vita et Inawaka. Il nous revient que la finale pourra intervenir le 5 octobre 2024.

Ce qu’ont été les ½ finale

1. V. Club a pulvérisé Fair Play 5-0.

2. Inawaka vs Mushetu n’est pas arrivé à son terme. Après 2 combats, Inawaka menait 2-0. Le résultat de ce combat était farouchement contesté par Mushetu. Par conséquent, Mushetu perd 5-0.

Rappelons en ¼ de finale disputé mercredi 18/9/2024 les résultats ci-après étaient enregistrés :

1. Inawaka vs Budokwaï : 3-2

2. Ngiri-Ngiri vs Fair Play : 2-3

3. Océan vs Vita : 0-5

4. Mushetu vs Essende : 3-2

Il faut retenir pour ce combat que ces deux équipes étaient à égalité 2-2. Il fallait passer au tirage au sort. Et c’est le 4è combat qui a été choisi. Lusamba (Mushetu) vs Melo (Esende). Lusamba gagna par ippon.

Antoine Bolia




Conflit Téké-Yaka : Félix Tshisekedi mandate Marco Banguli

Le Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu, ce vendredi dans son bureau de la Cité de l’Union africaine, monsieur Marco Banguli, ancien ministre de la République, député national honoraire et leader Téké-Humbu.

L’insécurité qui bat son plein dans le territoire de Kwamouth, dans la province de Mai-ndombe, à cause du conflit entre les Téké et Yaka, était le principal sujet au centre des échanges entre le Président Tshisekedi et son hôte.

« Monsieur le Président de la République m’a fait l’honneur de m’accorder cette audience en ma qualité de leader Teke-Humbu et d’ancien qui a travaillé pour ce pays. », a déclaré Marco Banguli.

« Il m’a confié la mission d’explorer les pistes de solutions au conflit qui oppose les Téké et les Yaka, dans lequel se sont impliqués les Mobondo. Ce problème dérange énormément le Président de la République. Il nous faut absolument mettre fin à ce désordre », a-t-il confié.

Il a conclu son propos en promettant de s’impliquer en approchant les différents antagonistes afin de résoudre ce problème qui n’a que trop duré.




En visite au Beach Ngobila: Julien Paluku : « Le Gouvernement doit doter le Beach Ngobila des entrepôts et des conteneurs frigorifiques » 

Poursuivant sa mission d’inspection des postes frontaliers et se rassurer du respect de la série de mesures gouvernementales interdisant l’importation temporaire de quelques produits pour sauvegarder les industries locales, le ministre du Commerce Extérieur est descendu ce vendredi au Beach Ngobila.

Sur place Julien Paluku Kahongya a réuni les responsables des services d’ordre opérationnel, puis visité la section pool Malebo; objectif, s’imprégner des conditions dans lesquelles travaillent les agents pour bien contrôler toutes les marchandises qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo.

Dans l’urgence, le Gouvernement doit doter le Beach Ngobila des entrepôts qui n’existent plus et des conteneurs frigorifiques pour permettre à l’Office Congolais de Contrôle (OCC) et à la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) de bien travailler a fait entendre le Ministre du Commerce tout évoquant la nécessité de moderniser le port de l’Office National des Transports (ONATRA) à travers un partenariat public-privé.

Revenant sur les mesures gouvernementales interdisant l’importation temporaire de quelques produits dont les bières, boissons gazeuses, carreaux, faïences et ciment gris, le ministre du Commerce Extérieur a salué le travail abattu par les services pour faire ces mesures de restriction.

Signalons que le Ministre était accompagné du Directeur Général de l’OCC, Étienne Tshimanga entouré de ses experts mais également des experts de son cabinet.