Tshisekedi insiste sur l’assainissement du secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire   

Bien qu’étant un pilier fondamental de l’éducation nationale, le sous-secteur de l’enseignement supérieur et universitaire Congolais est confronté à une prolifération excessive d’établissements, universités et instituts d’enseignement supérieur qui ne respectent ni les normes de qualité, ni les exigences de viabilité technique.

Le Président de la République tient à mettre fin à cette situation qui compromet la formation adéquate des étudiants et ne parvient pas à répondre aux besoins de développement du pays, déroge aux standards requis au niveau régional et international, et remet en cause la pérennité d’un certain nombre d’établissements et la qualité des ressources humaines engagées.

L’assainissement de ce sous-secteur étant un impératif pour la transformation de l’éducation en un véritable levier de développement et en un facteur de compétitivité au niveau tant régional qu’international, le Président de la République a évoqué l’impératif de rétablir l’ordre et la clarté dans ce secteur en assurant la stricte application des textes en vigueur, notamment la Loi-cadre n° 14/004 du 11 février 2014 sur l’enseignement national.

A cette fin, a-t-il insisté, il est crucial de se concentrer sur les éléments suivants : Le respect des critères de viabilité des infrastructures et des établissements d’enseignement supérieur et universitaire ; La stricte observance des conditions définies dans la Loi n 18/038 du 29 décembre 2018 portant Statut du Personnel de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et de la Recherche Scientifique en termes de gestion de la carrière du personnel administratif, scientifique et académique ;

L’amélioration des conditions de travail des enseignants et chercheurs, dont le processus est lancé. Par conséquent, le Président de la République a invité la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire à initier l’évaluation des recommandations issues des états généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Un rapport circonstancié est attendu à ce sujet dans les trois mois.




Après la gratuité, cap sur la viabilisation des établissements scolaires du pays   

Le Président de la République, FélixAntoine Tshiesekedi, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la quatorzième réunion ordinaire du Conseil des ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 20 septembre 2024.

Le Président de la République a commencé par rappeler sa communication faite lors de la troisième réunion du Conseil des Ministres tenue le 28 juin 2024 où il avait souligné que les efforts consentis pour la gratuité de l’enseignement primaire de base devraient se poursuivre afin d’améliorer la qualité et la gouvernance des établissements scolaires, en plus de l’accessibilité accrue d’élèves générée par ce programme.

A cet effet, il avait insisté sur le fait que toutes les infrastructures dont la construction était complètement terminée dans le cadre du Programme PDL145 Territoires et d’autres devraient être livrées aux bénéficiaires sur toute l’étendue de la République.

Dans le cadre de ses descentes sur terrain, au lendemain de la récente rentrée scolaire, en date du 16 septembre 2024, il a visité deux écoles publiques de la capitale Kinshasa, à savoir : l’école EP I Yolo-Nord autrement appelée Ecole Kamina dans la commune de Kalamu et l’école EP II Camp Tshatshi située dans la commune de Ngaliema.

Partant de l’échantillon de deux écoles visitées et des informations recueillies, le Président de la République a fait observer que bien que la quasi-totalité d’écoles aient déjà ouvert leurs portes pour accueillir les élèves, la viabilité de certaines d’entre elles reste encore un défi à relever et nous avons le devoir de le relever. La gratuité de l’enseignement, bien qu’elle ait certes favorisé la scolarisation de plusieurs de nos enfants dans une mesure, elle doit cependant être accompagnée de bonnes conditions d’études.

Le Président de la République a insisté pour que le fonctionnement d’une école en République Démocratique du Congo requiert un certain nombre de conditions qui tiennent compte notamment de la dimension des classes, du nombre d’élèves, de l’équipement en bancs permettant aux élèves de bien s’asseoir et écrire pour un bon apprentissage. Ainsi, il a engagé le Gouvernement, sous la coordination de Mme la Première Ministre, à consentir plus d’efforts pour la viabilisation des Etablissements scolaires afin de permettre aux élèves d’étudier dans un meilleur environnement.

La Ministre d’Etat, Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté devra particulièrement activer les services des Inspecteurs scolaires attitrés à l’effet de faire respecter les conditions que doit remplir une école avant son fonctionnement effectif.

Un assainissement dans ce secteur devrait être envisagé afin de ne pas compromettre la qualité de l’enseignement de base, socle de l’instruction du citoyen congolais. Un contrôle permanent de la viabilité des écoles devra être instauré, a martelé le Président de la République.




Découverte: Le Comté de Langao offre un beau cadre pour un tourisme environnemental 

Le Comté de Langao fait partie de la ville d’Ankang, dans la province du Shaanxi. Cette municipalité est appréciée pour son paysage à couper le souffle et des lieux pittoresques. Langao est taxé de Belle campagne chinoise. Parmi ses attractions figurent notamment le Mont Nangong et la rivière Lan.

Le Comté de Langao en Chine offre un beau cadre pour un tourisme environnemental et met en avant une bonne production agricole. 26 villages touristiques ont été construits pour accueillir les touristes, a indiqué Wei Xiaolin, Secrétaire du Comité Langao du Parti Communiste Chinois, PCC.

Ici, les invités de marque sont accueillis par le Kong et le tambour (musique).

La culture à hauteur du Kiwi, un pari gagné pour la Chine

 

Dans le Comté de Langao, à Ankang, une part-belle est réservée à la culture du Kiwi. La zone moderne de Kiwi Hongda qui s’étend sur une superficie de 180 hectares est située sur  différentes montagnes. Ici, on y cultive du Kiwi pour ensuite le vendre dans les villes Chinoises et dans d’autres pays principalement dans les pays du Sud-Est de l’Asie.

Cette zone utilise des technologies automatiques pour arroser, fertiliser, surveiller la météo et prévenir des maladies causées par des insectes nuisibles. Les variétés de kiwis sont principalement Cuixiang, Xuxiang, Nangong 1er.

Selon le responsable de cette zone, la production de ce fruit dans les hautes surfaces, représente les durs efforts du peuple du Comté de Lengao dans la province de Shaanxi. La culture du Kiwi apporte une valeur économique de 30 millions de Yuans par an.

 

À maturité, la pulpe du kiwi généralement verte (parfois jaune pour certaines variétés) est sucrée et acidulée, entourée d’une peau souvent brune et duveteuse, et contient une centaine de minuscules graines noires comestibles. Il est exceptionnellement riche en vitamine C, vitamines K et B9. Le kiwi est également source de cuivre et de potassium.

 

Le Konjac : une autre richesse de Langao  

 

A ces jours, la société anonyme de Mingfu de biotechnologie de Konjac qui se trouve dans ce comté produit 150 mille tonnes de ce fruit par an rapportant ainsi 60 millions de Yuans à la municipalité.

 

La production du Konjac représente selon cette firme, 2/3 de la production agricole du comté de Langao.

« C’est un élément important pour l’alimentation de l’homme et surtout pour la femme car, il leur permet de perdre du poids » a affirmé un responsable de la société anonyme de Mingfu de biotechnologie de Konjac.

Signalons que plusieurs industries sont présentes dans cette municipalité et cela permet de résorber le chômage.

 

Les autorités du comté de Langao se disent donc disposées à établir des liens de coopération entre leur comté et les municipalités africaines notamment dans le domaine du commerce

 

Derick Katola depuis le comté de Langao à Ankang, dans la province de Shaanxi en Chine




Découverte: La Ville d’Ankang, un point fort de la croissance, de l’emploi et du commerce extérieur de la Chine

Après 2h40 minutes de voyage par train en provenance de Xi’an, nous voici dans la ville d’Ankang, connue également sous le nom de Jinzhou dans l’Antiquité. Cette ville-préfecture est située à l’extrémité Sud de la province de Shaanxi. Un accueil chaleureux nous a été réservé de la part des autorités qui nous ont d’ailleurs offert un diner en signe de bienvenue dans leur contrée.

Ankang administre un district et neuf Comtés et couvre une superficie de 23.391 km². La population de cette ville s’élève actuellement à plus de 3 millions d’habitants.

 

Elle est divisée en deux parties par le fleuve Han qui la traverse. Le Nord est considéré comme la partie la plus moderne alors que le Sud est qualifié de Ville ancienne. Quatre ponts ont été construits pour relier les deux parties et faciliter la circulation des personnes.

Mais rassurez-vous, à première vue, le côté moderne et ancien de cette ville se confond puisqu’il y a de part et d’autre des belles bâtisses pouvant impressionner un « Africain ».

 

Selon les autorités locales, l’eau du fleuve Han est potable. Pour arriver à sa potabilité, une décision portant fermeture des usines pouvant polluer ces eaux, avait été prise afin d’assurer le bien-être des habitants. 60% d’eau du fleuve Han est livré à la capitale Beijing (Pékin).

 

L’industrie de la peluche est l’un des secteurs les plus florissants de la ville d’Ankang. Les plus ou moins 807 entreprises de peluche qui y existent, ont créé 19 mille 800 emplois, permettant ainsi à

4 mille 429 personnes de sortir de la pauvreté.

 

En 2023, l’industrie de peluche à Ankang a réalisé une valeur de production de 6,105 milliards de yuans, selon les chiffres avancés par les autorités locales. Elle est devenue la quatrième base de production de peluche du pays et un point fort de la croissance, de l’emploi et du commerce extérieur.

Outre la peluche, la ville d’Ankang est également reconnue par la production du Kiwi et de Konjac dans le comté (municipalité) de Langao, qui constitue un poumon du tourisme environnemental.

 

Derick Katola depuis la ville d’Ankang, province de Shaanxi en Chine




Détention prolongée de Seth Kikuni: Le Cadre de concertation des forces sociales et politiques en sit-in ce mercredi devant le Palais de justice 

Depuis l’arrestation de président national de parti politique Piste pour l’émergence, l’opposant Seth Kikuni, le Cadre de concertation des forces sociales et politiques ne baisse pas les bras pour exiger sa libération sans condition. C’est ainsi qu’après avoir obtenu que les avocats du candidat malheureux à la présidentielle de 2018 et 2023 et sa famille puissent lui rendre visite dans son lieu de détention, cette organisation qui regroupe en son sein des acteurs politiques et les acteurs de la société civile met cette fois-ci la pression pour le soustraire des mains de ses «  ravisseurs ».

Une fois de plus et à l’initiative de Claudel André Lubaya, un de ses fondateurs, ces hommes et ces femmes se sont réunis le week-end dernier pour évaluer les actions posées jusque-là visant la libération de Seth Kikuni et mettre en place d’autres stratégies pour le sprint final, c’est-à-dire obtenir sa libération. Ensemble, ils se sont félicités de la mobilisation des uns et des autres qui a abouti à localiser l’endroit où le président national de Piste pour l’émergence, était détenu, dans les locaux de l’Agence nationale pour le renseignement, ANR.

Ceci, quand bien même de manière officielle ils ignorent les vraies raisons de son arrestation. Selon eux, il s’agit d’une première bataille remportée, car c’est sur base de la pression faite que les « ravisseurs de Seth Kikuni » ont pu céder et informer à son épouse et à leur organisation son lieu de détention. Loin de se lasser, les participants à cette réunion ont décidé de passer à la vitesse supérieure. D’où ils ont lancé un appel à « toute personne éprise de justice et de paix »  à se joindre à eux pour une manifestation le mercredi 25 septembre 2024 devant le palais de justice.

Objectif : Défendre la liberté fondamentale sous le régime de Felix Tshisekedi qu’ils accusent de « vouloir non seulement pas restreindre la liberté d’expression pourtant constitutionnellement garantie à tout le monde, mais aussi veut museler l’opposition en voulant instaurer un régime de la pensée unique comme la triste époque mobutienne dans la deuxième République ».

Violation de la constitution et appel à la libération des prisonniers politiques

Dans la déclaration faite le week-end à l’issue de la réunion convoquée par André Claudel Lubaya, les sociétaires des forces sociales et politiques estime t que la détention prolongée de Seth Kikuni dans les locaux de l’agence nationale de renseignements après sa présentation devant les magistrats «  est non seulement irrégulière, mais elle constitue une violation flagrante des normes juridiques nationales et internationales ».

Et d’ajouter : «  L’ANR, une agence de renseignements n’a ni le mandat, ni la compétence légale pour maintenir des individus en détention sans l’intervention du pouvoir judiciaire. Cet abus du pouvoir est une atteinte grave à l’État de droit ».

Cette organisation pense que l’arrestation de l’ancien candidat aux deux dernières présidentielles est « arbitraire ». « Elle viole les principes d’un procès équitable et l’indépendance du pouvoir judiciaire, et témoigne d’une volonté manifeste du pouvoir exécutif de contrôler les opposants politiques par des méthodes extrajudiciaires ». Ainsi, dans leurs déclarations lues par Ados Ndombasi, la cadre de concertation des forces sociales et politiques exige la libération de ce qu’il considère comme des prisonniers politiques.

Il s’agit de Mike Mukebayi, Daniel Nsafu, tous deux députés honoraires et cadres de l’Ensemble pour la République, Jean-Marc Kabinda A Kabund de l’Alliance pour le changement. Il en est de même pour certains acteurs de la société civile qui croupissent encore dans les geôles. Les cas King Wamiso, Jacques Sinza et Gloire Saasita, tous membres des mouvements citoyens arrêtés à Goma et transférés à Kinshasa. Au militant de l’Ecide, Giresse Manzanza qui a trouvé la mort à la suite d’une altercation avec les forces de l’ordre devant le siège de son parti, le cadre de concertation des forces sociales et politiques exigent justice et réparation.

Rappelons qu’au cours de sa deuxième audience lundi dernier en chambre du conseil du Tribunal de paix de Kinshasa/Gombe, Seth Kikuni a été placé en détention préventive pour une durée supplémentaire de 15 jours, après l’expiration de son arrestation provisoire de 72 heures. De plus, sa demande de liberté provisoire en raison de la dégradation de son état de santé a été rejetée. Le président de Piste pour l’émergence est accusé d’incitation à la désobéissance civile et de propagation de faux bruits, des accusations basées sur des propos qu’il a tenus lors de son séjour à Lubumbashi. C’est le 2 septembre dernier qu’il a été arrêté dans son bureau par des agents de l’ANR.

RSK




Selon un nouveau rapport de l’ONUSIDA:  La dette publique étouffe l’Afrique subsaharienne pour financer les services de santé…

Selon un nouveau rapport du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), la dette publique croissante étouffe les pays d’Afrique subsaharienne, leur laissant peu de marge budgétaire pour financer les services de santé et les services essentiels liés au VIH.

Intitulé « Recettes nationales, allègement de la dette et aide au développement : Voies transformatrices pour mettre fin au sida d’ici 2030″, ce rapport montre que la crise de la dette met en péril les progrès réalisés pour mettre fin de la pandémie du SIDA.

Ce document souligne que l’Afrique subsaharienne compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH, avec plus de 25,9 millions de personnes sur les 39,9 millions vivant avec le VIH dans le monde. « Le succès de la région, qui a réduit les nouvelles infections par le VIH de 56 % depuis 2010, ne sera pas maintenu si la marge de manœuvre budgétaire est limitée« , peut-on lire dans ce rapport, qui montre que la combinaison des paiements croissants de la dette publique et des réductions de dépenses prévues dans les accords du Fonds monétaire international au cours des trois à cinq prochaines années laissera, si rien n’est fait, les pays dangereusement dépourvus des ressources nécessaires au financement de leurs ripostes au VIH.

« Lorsque les pays ne peuvent pas répondre efficacement aux besoins de santé de leur population en raison du remboursement de leur dette, la sécurité sanitaire mondiale est mise en péril », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’ONUSIDA. Et d’ajouter ceci:  » La dette publique doit être réduite de toute urgence et la mobilisation des ressources nationales doit être renforcée afin de disposer de la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour financer pleinement la riposte mondiale au VIH et mettre fin au SIDA ».

Le service de la dette dépasse désormais 50 % des recettes publiques en Angola, au Kenya, au Malawi, au Rwanda, en Ouganda et en Zambie.  Même après les mesures d’allègement de la dette, la Zambie consacrera encore deux tiers de son budget au service de la dette entre 2024 et 2026.

Les dépenses consacrées à la lutte contre le VIH ont diminué depuis 2017 en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, passant de 0,3 % du PIB en 2017 à seulement 0,12 % en 2022.

L’Afrique de l’Ouest et du Centre devra mobiliser 4,18 milliards de dollars pour financer entièrement la riposte au VIH en 2024. Ce montant atteindra 7,9 milliards de dollars d’ici à 2030 si les efforts ne sont pas intensifiés dès aujourd’hui pour mettre fin aux nouvelles infections par le VIH.

Alors que 20,8 milliards de dollars étaient disponibles pour la riposte au VIH en 2022 dans les pays à revenu faible et intermédiaire grâce à des sources nationales et internationales, ces fonds n’étaient pas suffisants pour financer suffisamment la riposte au VIH. L’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, par exemple, présentaient un déficit de financement de 32 % en 2022.

Rien qu’en 2024, l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe devront mobiliser près de 12 milliards de dollars pour financer entièrement la riposte au VIH. Ce montant atteindra environ 17 milliards de dollars d’ici à 2030 si les nouvelles infections par le VIH ne sont pas réduites.

Afin de permettre une mobilisation accrue des ressources nationales pour que les pays puissent répondre efficacement à leurs pandémies, les pays d’Afrique subsaharienne devront renforcer leurs systèmes fiscaux, notamment en supprimant les exonérations fiscales qui coûtent actuellement aux pays une perte de recettes de 2,6 % du PIB en moyenne dans l’ensemble de la région.  Les donateurs doivent également accroître leur aide financière à la santé et à la lutte contre le VIH d’ici à 2030, tandis que les créanciers devraient offrir un allègement de la dette aux pays lourdement endettés pour alléger le fardeau.

« Les dirigeants du monde ne peuvent pas laisser une pénurie de ressources faire dérailler les progrès mondiaux visant à mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030″, a déclaré Mme Byanyima.

Ce rapport est publié avant la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York aux Etats-un

is.

Prince Yassa




Les professionnels des médias informés sur l’évolution et la riposte engagée contre l’épidémie de Mpox en RDC

Les professionnels des médias ont été informés sur la situation épidémiologique de Mpox en République Démocratique du Congo, et les stratégies mises en place dans le cadre d’une riposte robuste et coordonnée.

C’était jeudi lors d’un briefing inaugural, organisé par l’Institut national de santé publique (INSP), à travers son Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP).

Selon son coordonnateur, le Docteur Christian Ngandu, la communication a toute sa place dans le cadre de la riposte, organisée contre cette épidémie.  La communication, dit-il, « est la seule arme, la seule stratégie qui intervient sur l’incident lorsqu’on n’a pas toutes les données ». « Et donc, nous devons  bien comprendre l’importance que nous accordons à la communication dans toutes les opérations de préparation et de réponse face  aux urgences de santé publique ici j’ai cité le Mpox », a indiqué le Coordonnateur du Centre des opérations d’urgence en santé publique.

A l’en croire, au lendemain de l’annonce par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de Mpox comme une urgence continentale, le Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP) avait activé le mode réponse au niveau maximal  au niveau 3 selon le concept  des opérations. Et donc, c’est à ce titre qu’une réponse est administrée. En fait, une équipe appelée «  le Système de gestion de l’incident » est mise en place, et aussi « un Plan de préparation et de réponse » a été élaboré et même actualisé. Ce Plan est aujourd’hui en train d’être matérialisé dans le volet de la communication de risque et engagement communautaire.

«  (…) l’épidémie de Mpox aujourd’hui est une situation qui présente une forte notification dans le pays. Presque toutes les provinces sont affectées. La première de chose que je dirai à la population qu’il n’y a pas de panique  pour le Mpox. Le gouvernement a déjà pris toutes les mesures pour limiter la circulation du virus. (…) toutes les activités qui sont prises en compte les sont à travers un plan bien élaboré avec toutes les parties prenantes », a rassuré le coordonnateur du COUSP, le Dr. Christian Ngandu.

La vaccination contre le Mpox sera lancée le 2 octobre prochain

La campagne de vaccination contre l’épidémie de Mpox en République démocratique du Congo sera lancée le 02 octobre prochain, soit pratiquement dans deux semaines sur l’étendue nationale. C’est ce qu’a affirmé  l’Incident manager adjoint du Centre des Opérations d’Urgence de Santé publique (COUSP), le Docteur  Adelard Lufongola.

«  Ce qu’il faut retenir est que nous préparons déjà la vaccination, et cette vaccination aura lieu d’ici deux semaines. La date qui est lancée jusque-là, c’est le 2 octobre 2024. Alors entre-temps, on suit la préparation au niveau des zones de santé et des programmes. Ce n’est pas le niveau national qui vaccine. Ce sont les zones de santé qui vaccinent, et on a un outil, appelé Osp, lorsque les zones de santé ou les provinces atteignent 80 % de préparation en ce moment-là, on utilise la vaccination. Dès qu’elles n’atteignent pas 80 %, c’est possible que l’on puisse repousser un peu »,a-t-il précisé,visiblement très satisfait de ce briefing, qui a passé en revue les généralités, des signes, les modes de transmission, le traitement et les modes de répartition des cas au niveau du pays.

Vaccins pas encore disponibles Sur place, le pays dispose déjà de 265.000 doses de vaccin pour adulte. Tandis que les doses de vaccin promis par le royaume du Japon pour enfants, ne sont pas encore disponibles au pays.

Cependant, le COUSP reste optimiste et espère que ces doses arriveront le plus rapidement possible afin de lancer cette campagne fortement attendue sur l’ensemble du pays.

Selon l’Inps, cette campagne ne va durer que dix jours, et va privilégier d’abord les prestataires de première ligne (le personnel de santé), les enfants, les populations clés…

Rappelons que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)  a déclaré le 14 aout 2024 l’épidémie de Mpox  « Urgence de santé publique de portée internationale» pour sa propagation rapide.  Aussi, elle a été annoncée comme étant une urgence continentale

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Prince Yassa




Tout ce qu’il faut savoir sur la Supercoupe de la CAF TotalEnergies 2024 

Il ne reste plus que quelques jours avant le début de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies. Cet événement est d’une grande importance pour les clubs de football, puisqu’il met en compétition le champion de la Ligue des Champions d’Afrique CAF TotalEnergies et le vainqueur de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

Pour l’édition 2024, nous assisterons à un affrontement entièrement égyptien : Al Ahly, champion de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, se mesurera au Zamalek, détenteur de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies, ce vendredi 27 septembre à Riyad, en Arabie Saoudite.

En Supercoupe, Al Ahly a réussi à s’imposer huit fois, un record, alors que le Zamalek a remporté ce titre à quatre reprises, le premier en 1994 contre Al Ahly en finale.

Al Ahly souhaite prolonger son règne en Supercoupe en visant un neuvième titre, tout en continuant à battre des records, tandis que Zamalek aspire à décrocher son cinquième titre afin de rester au contact d’Al Ahly.

Le palmarès d’Al Ahly en Supercoupe de la CAF TotalEnergies

Vainqueur : 2002, 2006, 2007, 2009, 2013, 2014, 2020 et 2021

Finaliste : 1994, 2015, 2023

Le palmarès du Zamalek en Supercoupe de la CAF TotalEnergies

Vainqueur : 1994, 1997, 2003 et 2020.

Finaliste : 2001

Al Ahly est en tête du classement des équipes ayant gagné le plus de Supercoupes de la CAF TotalEnergies, dépassant son concurrent Zamalek, qui a 4 titres, ainsi que les Congolais du TP Mazembe, qui ont été sacrés à trois reprises.

La nouvelle identité visuelle

La Supercoupe de la CAF TotalEnergies sera dévoilée au public avec une nouvelle identité visuelle lors de l’édition 2024. Cette démarche a pour but de renforcer l’attractivité mondiale du football africain, attestant de l’engagement indéfectible de la Confédération africaine de football (CAF) à améliorer l’image de ses compétitions. La nouvelle identité s’inspire directement du trophée officiel et ce lancement visuel contribuera à accroître l’excitation avant le match entre Al Ahly et Zamalek durant la saison Riyad 2024, en phase avec le succès remarquable de cette saison, marquée par de nombreux événements sportifs de grande envergure, suscitant un réel intérêt à l’échelle internationale.

Kingdom Arena

La Kingdom Arena, est un stade de football situé à Riyad, en Arabie saoudite. Il a une capacité d’accueil de 30 000 personnes pour les matchs de football et est équipé d’un toit rétractable. En septembre 2023, la Kingdom Holding Company a acquis les droits de gestion pour utiliser le stade comme domicile de l’équipe d’Al Hilal.

La Kingdom Arena a été érigée en seulement 180 jours et a une capacité d’accueil de 30 000 spectateurs, incluant 20 loges haut de gamme. Elle dispose d’un toit rétractable et d’un écran vidéo suspendu à quatre faces au-dessus de la zone centrale.

Le tout premier match de football joué dans le stade a eu lieu le 29 janvier 2024. C’était une rencontre amicale entre Al Hilal et l’Inter Miami, qui s’est conclue par une victoire d’Al Hilal sur le score de 4-3.

Le 8 février 2024, Kingdom Arena a été honoré de deux records mondiaux Guinness : le record du plus grand stade de football couvert et celui de la plus grande capacité d’accueil pour un stade couvert.

La Kingdom Arena a servi de scène pour les premiers pas de Francis Ngannou en tant que boxeur professionnel. Le Camerounais y a disputé ses deux combats contre Tyson Fury et Anthony Joshua.

L’affiche de l’édition 2024 de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies

À propos d’Al Ahly

Le club Al Ahly égyptien est l’un des clubs égyptiens et africains les plus célèbres, prestigieux et réussis. Il évolue dans la Ligue égyptienne de football. Fondé le 24 avril 1907, il est, avec le club Zamalek, l’un des deux clubs ayant participé à toutes les saisons de la Ligue égyptienne depuis la saison 1948-1949 sans interruption, n’ayant jamais été relégué en deuxième division.

Le club Al Ahly est surnommé “le club du siècle” et détient des records dans de nombreuses compétitions nationales et continentales, ce qui en fait le club le plus titré en Égypte et en Afrique en termes de nombre de trophées, tels que la Ligue égyptienne (44 titres), la Coupe d’Égypte (39 titres), la Supercoupe d’Égypte (14 titres), la Ligue des champions d’Afrique Total Energies (12 titres), la Supercoupe d’Afrique Total Energies (8 titres) et la Coupe de la Confédération africaine de football Total Energies (1 titre), ainsi que d’autres trophées.

Le club Al Ahly possède une très grande base de supporters en Égypte, mais aussi en Afrique et dans d’autres pays arabes. Il dispose de grandes installations à la capitale égyptienne, Le Caire, et a vu passer parmi ses rangs les plus grandes stars du football égyptien. De nombreux joueurs de l’équipe nationale égyptienne ont souvent fait partie de ses effectifs.

Le club Al Ahly est le détenteur du record du nombre de titres de la Supercoupe d’Afrique, Total Energies, avec un total de 8 titres, et a également été finaliste de la saison précédente 2023-2024, qu’il a perdue contre le club CR Belouizdad sur le score de 1-0.

Titres

Ligue égyptienne : 44 titres

Coupe d’Égypte : 39 titres

Coupe du Sultan Hussein : 7 titres

Ligue du Caire : 16 titres

Supercoupe d’Égypte : 14 titres

Ligue des Champions CAF TotalEnergies : 12 titres

Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies : 1 titre

Supercoupe de la CAF TotalEnergies : 8 titres

Coupe afro-asiatique : 1 titre

Coupe d’Afrique des clubs champions : 4 titres

À propos du Zamalek

Fondé le 5 janvier 1911, le club Zamalek est l’un des clubs les plus renommés d’Égypte et d’Afrique, et figure parmi les deux principaux clubs de la capitale du pays, Le Caire. Zamalek a accumulé un grand nombre de titres nationaux et internationaux, tels que 14 championnats de la Ligue égyptienne, 28 victoires en Coupe d’Égypte, 5 en Ligue des champions d’Afrique Total Energies, 2 en Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies, et 4 en Supercoupe de la CAF TotalEnergies, ainsi que d’autres récompenses.

Le club Zamalek bénéficie d’un large éventail de supporters, tant en Égypte qu’à l’international. Il figure aussi parmi les clubs égyptiens les plus influents en matière de formation de joueurs pour l’équipe nationale, ayant accueilli de nombreux talents égyptiens et africains.

Depuis la saison 1948-1949, le club Zamalek a été présent dans toutes les éditions de la Ligue égyptienne, restant en compétition sans interruptions, aux côtés d’Al Ahly.

Le Zamalek est le deuxième club en termes de nombre de titres de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, avec un total de 4 titres, après Al Ahly.

Titres

Ligue égyptienne : 14 titres

Coupe d’Égypte : 28 titres

Coupe du Sultan Hussein : 2 titres

Ligue du Caire : 14 titres

Supercoupe d’Égypte : 4 titres

Ligue des Champions CAF TotalEnergies : 5 titres

Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies : 2 titres

Supercoupe de la CAF TotalEnergies : 4 titres

Coupe afro-asiatique : 2 titres

Coupe d’Afrique des clubs champions : 1 titre

Les vainqueurs de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies

1993 – Africa Sports (Côte d’Ivoire)

1994 – Zamalek (Égypte)

1995 – Espérance sportive (Tunisie)

1996 – Orlando Pirates (Afrique du Sud)

1997 – Zamalek (Égypte)

1998 – Étoile du Sahel (Tunisie)

1999 – ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire)

2000 – Raja Casablanca (Maroc)

2001 – Hearts of Oak (Ghana)

2002 – Al Ahly (Égypte)

2003 – Zamalek (Égypte)

2004 – Enyimba (Nigeria)

2005 – Enyimba (Nigeria)

2006 – Al Ahly (Égypte)

2007 – Al Ahly (Égypte)

2008 – ES Sahel (Tunisie)

2009 – Al Ahly (Égypte)

2010 – TP Mazembe (RD Congo)

2011 – TP Mazembe (RD Congo)

2012 – Maghreb AS (Maroc)

2013 – Al Ahly (Égypte)

2014 – Al Ahly (Égypte)

2015 – ES Sétif (Algérie)

2016 – TP Mazembe (RD Congo)

2017 – Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

2018 – Wydad Casablanca (Maroc)

2019 – Raja Casablanca (Maroc)

2020 – Zamalek (Égypte)

2021 (mai) – Al Ahly (Égypte)

2021 (décembre) – Al Ahly (Égypte)

2022 – RS Berkane (Maroc)

2023 – USM Alger (Algérie)




La CAF officialise la date de la 46e Assemblée Générale Ordinaire de la CAF à Addis-Abeba

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a confirmé la date et l’heure de la 46e Assemblée Générale Ordinaire de la CAF qui se tiendra à Addis Abeba, en Éthiopie le mois prochain.

La 46e Assemblée Générale Ordinaire de la CAF aura lieu le mardi 22 octobre 2024 à partir de 10h00 heure locale (07h00 GMT).

L’Éthiopie sera le pays hôte de l’Assemblée Générale Ordinaire de la CAF pour la première fois depuis 2017.

Ps : Une nouvelle fenêtre de demande d’accréditation des médias sera ouverte entre le dimanche 22 et le 27 septembre 2024.




La CAF annonce la date du tirage au sort de la phase de groupes des Interclubs

La Confédération Africaine de Football a annoncé la date et l’heure du tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des Champions de CAF TotalEnergies et de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies 2024/25.

Les deux tirages au sort auront lieu le lundi 7 octobre 2024 au siège de la Confédération Africaine de Football au Caire en Égypte.

Le tirage au sort de la phase de groupe de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies débutera à 13h00 heure du Caire (10h00 GMT) suivi du tirage au sort de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies à 14h00 heure locale (11h00 GMT)

La liste complète des équipes qualifiées sera confirmée dans la nuit du dimanche 22 septembre 2024.