Grogne dans le service de la protection civile du Sud-Kivu 

La tension est à son comble au sein du service de la protection civile du Sud-Kivu, où agents et cadres demandent le remplacement du coordonnateur Jean Marie Bwishi, accusé de mauvaise gestion et de pratiques abusives.

Une situation qui met en péril la mission essentielle de ce service, chargé de faire face aux catastrophes et aux urgences dans la province.

Ces agents de la protection civile du Sud-Kivu ont récemment adressé une lettre au gouverneur de province, dans laquelle ils expriment leur mécontentement et exigent le départ du coordonnateur Jean Marie Bwishi.

Selon eux, ce dernier serait responsable d’une gestion désastreuse, entraînant la mise à l’écart de plus de 100 agents compétents et le rançonnement des assujettis.

Confrontés à des conditions de travail dégradées et à un service en désordre, les signataires estiment que la situation actuelle compromet la capacité du service à remplir sa mission de protection des populations face aux risques naturels et aux crises.

La province du Sud-Kivu est régulièrement confrontée à des catastrophes naturelles telles que des inondations, des glissements de terrain ou des épidémies, nécessitant une coordination efficace de la part du service de la protection civile.

Malheureusement, les agents dénoncent un dysfonctionnement généralisé au sein de l’organisation, avec des conséquences directes sur la capacité d’intervention en cas d’urgence. Cette situation met en péril la sécurité des populations et soulève des interrogations sur la capacité du service à répondre de manière adéquate aux besoins de la province.

Des accusations réfutées par l’incriminé

En réponse aux accusations portées à son encontre, le coordonnateur Jean Marie Bwishi a remis en cause la légitimité des signataires de la lettre adressée au gouverneur.

Il nie toute responsabilité dans la situation actuelle et affirme que les agents mécontents seraient animés par des motivations personnelles, sans fondement.

Malgré ces dénégations, la grogne persiste et la pression s’accentue pour obtenir un changement à la tête du service de la protection civile du Sud-Kivu.

Face à la situation critique qui prévaut au sein du service de la protection civile du Sud-Kivu, il est essentiel d’agir rapidement pour restaurer la confiance et l’efficacité de cette organisation.

Le remplacement du coordonnateur incriminé apparaît comme une première étape nécessaire pour redresser la barre et permettre au service de remplir pleinement sa mission de protection des populations face aux risques et aux catastrophes.

La province du Sud-Kivu ne peut se permettre de voir sa sécurité compromise par des querelles internes et des dysfonctionnements organisationnels. Il est temps d’agir pour garantir la protection des habitants et la réponse adéquate aux situations d’urgence qui se présentent.

Eugide Abalawi




L’appel pressant de l’inspection provinciale de l’agriculture du Sud-Kivu aux agriculteurs

La longue saison sèche due au changement climatique dans la province du Sud-Kivu a perturbé la saison culturale, poussant l’inspection provinciale de l’agriculture à appeler les cultivateurs et agriculteurs à se remettre au travail dès maintenant.

La saison sèche qui a sévi dans la province du Sud-Kivu a laissé des traces profondes dans le secteur agricole. La sécheresse a été particulièrement marquante durant le mois d’août, causant la mort de nombreuses semences qui avaient été semées avec espoir par les cultivateurs.

Face à cette situation, l’inspection provinciale de l’agriculture a décidé d’agir rapidement pour éviter une crise alimentaire dans la région.

Mobilisation des services de l’inspection provinciale

L’inspection provinciale de l’agriculture du Sud-Kivu a décidé de mettre en place un plan d’action d’urgence pour accompagner les cultivateurs et agriculteurs dans cette période de crise.

Salvator Mubalama, l’inspecteur provincial en charge du développement rural, a annoncé que les services de l’inspection seront déployés dans les huit territoires du Sud-Kivu pour sensibiliser et former les paysans à profiter au maximum de la saison de pluie en cours.

Face à l’urgence de la situation, l’inspection provinciale de l’agriculture lance un appel pressant à tous les cultivateurs et agriculteurs du Sud-Kivu. Il est primordial de profiter de la saison de pluie actuelle pour faire les semis et rattraper les retards causés par la saison sèche.

Les semences doivent être semées le plus rapidement possible pour assurer une récolte suffisante et éviter une crise alimentaire dans la région.

Une mobilisation générale

Les autorités locales, les associations agricoles et les organisations internationales sont également mobilisées pour soutenir les agriculteurs du Sud-Kivu dans cette période difficile.

Des kits de semences et du matériel agricole seront distribués aux familles les plus vulnérables pour les aider à relancer leur activité agricole. Tous les acteurs du secteur agricole sont appelés à se mobiliser pour garantir la sécurité alimentaire de la population du Sud-Kivu.

En somme, la saison de pluie en cours est une occasion à ne pas manquer pour les cultivateurs et agriculteurs du Sud-Kivu. Il est temps de se remettre au travail, de semer les nouvelles semences et de rattraper les retards causés par la longue saison sèche.

L’inspection provinciale de l’agriculture est mobilisée pour accompagner les paysans dans cette période critique, mais la réussite de la saison culturale dépendra de l’engagement et de la mobilisation de tous. Il est temps de passer à l’action pour assurer la sécurité alimentaire et le développement agricole dans la province du Sud-Kivu.

Eugide Abalawi




Le TPM en phase de groupe de la C1 : Le Chairman apprécie la 15ème qualification depuis 2000

Dans la cour des grands du continent, le TPM y est, avec une 15ème qualification depuis 2000 en phase de groupes de la Ligue des Champions. Une qualification assurée samedi 21 septembre face aux Zambiens de Red Arrows (0-2 à l’aller et 2-1 au retour). Celle-ci n’est que le fruit des immenses efforts du staff technique, des joueurs et bien sûr du Chairman Moïse Katumbi qui n’a jamais lésiné sur les moyens pour mettre son équipe dans les conditions optimales de compétition.

Dans un des salons VIP à Lofoï, sa résidence privée, le Président s’est exprimé sur le retard du démarrage du championnat national (deux mois de retard par rapport à la date réglementaire). Hallucinant. Mais aussi l’abandon total du soutien gouvernemental depuis 4 ans maintenant, une injustice sans précédent qui n’empêche pas les Corbeaux de porter haut le drapeau congolais sur la scène continentale.




C1 – Un précieux succès : Le TPM en phase des groupes, Lamine temporise

La saison 2024-2025 du TPM s’est lancée sur deux matchs de Ligue des Champions, remportés face aux Red Arrows de la Zambie, à l’aller comme au retour. Dépourvu des matchs du championnat national, les Corbeaux ont pu compter sur leur seule abnégation et leur expérience de la compétition, pour déjouer le plan de l’adversaire. En conférence de presse, le coach Lamine Ndiaye a décortiqué la rencontre, en insistant sur l’essentiel qui était de valider la qualification en phase des groupes.

Une victoire méritée

L’adversaire était vaillant, bon et croyant en ses chances jusqu’au bout, même si nous avons fait une bonne entame. Je pense qu’on devait tuer le match, avec deux buts et qu’ils n’allaient pas revenir, étant déboussolés. De notre part, nous jouions juste, il y avait des mouvements, des occasions, mais manquant un peu de lucidité.

Après, ils ont réajusté, se créant quelques occasions en fin de première mi-temps. Nous avions tergiversé un peu, perdant des ballons et ne faisant pas les bons choix. Quand il fallait frapper, nous faisions la passe et l’inverse. C’était un match compliqué à jouer mais le plus important était la victoire et la qualification tout simplement qui est bien méritée.

Gestion du match à revoir

Nous avons perdu notre maîtrise technique, il aurait fallu mettre le pied sur le ballon. Nous avions tout, l’avantage au score, pas de feu en face et les supporters en flamboyants. Il nous faut savoir mieux gérer les temps faibles et temps forts.

Manque de compétition et de rythme

C’était un adversaire avec 4 à 5 matchs du championnat local, un tour préliminaire disputé, alors que nous en étions au deuxième match officiel. Il fallait être indulgent. Ce n’est pas facile d’attaquer la saison sur les seuls matchs de Ligue des Champions.




LD-CAF : Les FAR Rabat qualifiés, le Mali écrit l’histoire

Les cinq derniers tickets pour la phase des groupes de la Ligue des champions africaine ont été distribués dimanche au terme du deuxième tour préliminaire retour.

Tenu en échec 2-2 à l’extérieur à l’aller, les FAR Rabat ont réalisé un joli coup en éliminant les Soudanais d’Al Merreikh (2-0) grâce à des buts d’Hammoudan (44e) et du Congolais Joël Beya (60e). Après la qualification du Raja Casablanca samedi, le Maroc comptera donc deux représentants.

 

Ça ne sera pas le cas en revanche de la Côte d’Ivoire, et ce malgré la qualification du Stade d’Abidjan, qualifié à la faveur de sa victoire 2-0 à domicile à l’aller et malgré sa défaite 2-1 face aux Guinéens du Milo FC. San Pédro est en revanche resté à quai : après le 0-0 concédé à domicile, le champion de Côte d’Ivoire a subi la loi du redoutable Al-Hilal de Florent Ibenge (1-0).

 

 

Djoliba écrit l’histoire

 

 

En ce jour de fête national, le football malien peut en revanche retrouver momentanément le sourire. Djoliba a de nouveau battu les Togolais de l’ASKO Kara (1-0, 1-0) pour devenir le premier club malien de l’histoire à se qualifier en phase de groupes d’après la presse locale. Historique ! Rendez-vous est pris pour le lundi 7 octobre, jour du tirage au sort de la phase de groupes.

 

 

Les 16 qualifiés pour la phase de groupes de la Ligue des champions africaine 2024/2025

 

Al Ahly (Egypte)

Espérance de Tunis (Tunisie)

Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

TP Mazembe (RD Congo)

CR Belouizdad (Algérie)

Raja Casablanca (Maroc)

Young Africans (Tanzanie)

Pyramids (Egypte)

Al Hilal (Soudan)

Orlando Pirates (Afrique du Sud)

Sagrada Esperança (Angola)

AS FAR Rabat (Maroc)

MC Alger (Algérie)

Djoliba (Mali)

AS Maniema Union (RD Congo)

Stade d’Abidjan (Côte d’Ivoire).

 

ST




Kasai : Des adhésions massives à la DTC de Théo Kazadi 

La Dynamique pour la Transformation du Congo, DTC, du député National Théo Kazadi a connu une adhésion massive des différents cadres d’autres partis politiques et plusieurs autres personnalités. Au total, plus de 100 personnes ont fait leur adhésion dans cette formation politique le dimanche 22 septembre dans la province du Kasaï. Les nouveaux adhérents ont publiquement signé leurs fiches. Ils sont venus notamment du MLC, PPRD et du Fonus.  B

Ils ont fait savoir que le choix de la DTC est dicté par la bonne politique de son président, une politique de proximité et d’écoute.

Sedar Nsenda, jeune notable et ancien du MLC soutient qu’il a pris une bonne décision de faire parti de la famille DTC, et travailler au côté de son président national Théo Kazadi.

D’autres personnes manifestent déjà leur intention de rejoindre le parti de Théo Kazadi dans les jours à venir.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




« Vodacom Congo s’engage pour le bien-être des Congolais lors de la semaine de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York »

Etant une filiale du groupe Vodacom, du Groupe Vodafone et membre du UN Global Compact, Vodacom Congo (RDC) S.A est fière de participer à plusieurs activités en marge de la semaine de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette participation vise à porter notre plaidoyer au plus haut niveau et à renforcer notre engagement envers le bien-être des Congolais.
Mission de Vodacom Congo (RDC) S.A et de sa Fondation :
Vodacom Congo (RDC) S.A, à travers sa Fondation, s’engage à promouvoir le développement durable, la transformation digitale et l’amélioration des conditions de vie en République Démocratique du Congo. Notre participation à ces événements internationaux est une occasion unique de :
1. Réseauter : Établir des contacts avec des leaders mondiaux, des décideurs et des partenaires potentiels pour explorer de nouvelles opportunités d’affaires ;
2. Influencer les politiques : Contribuer aux discussions sur les politiques mondiales et aider à façonner les agendas liés au développement durable, à la transformation digitale et à l’énergie en faveur de la RDC ;
3. Apprendre et innover : S’informer sur les dernières tendances et innovations, et acquérir des connaissances applicables au sein de l’entreprise ;
4. Engagement envers les ODD : Démontrer notre engagement envers les Objectifs de Développement Durable (ODD) et renforcer notre réputation en tant qu’entreprise socialement responsable ;
5. Renforcer notre marque : Promouvoir Vodacom Congo (RDC) S.A en tant qu’acteur majeur dans le secteur des télécommunications et de la technologie
Partenariat public-privé pour le bien-être des Congolais :
Vodacom Congo (RDC) S.A est un acteur clé du changement de narratif prôné par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, visant à attirer l’attention internationale sur les besoins socio-économique et humanitaires en RDC.




Réunion stratégique entre Julien Paluku et l’ambassadeur de la Chine en Rdc

Comment bénéficier des orientations de l’ambassade de Chine en RDC pour bien capter une grande partie de 50 milliards de dollars américains annoncés par le Président de la République Populaire de Chine, Xi Jinping lors du dernier Forum de coopération Chine-Afrique à Beijing, et ce, en faveur des pays africains pour les 3 prochaines années; mais aussi

accroître le volume des exportations des produits congolais dont le piment, cacao, café, soja, sésame et huile de vers la Chine, et cela, dans le cadre de l’Accord Cadre signé par les Ministres du Commerce Extérieur de ces deux pays.

Ces points ont été au centre d’une réunion stratégique ce lundi à Kinshasa entre le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya et le diplomate chinois accrédité en RDC, Zhao Bin.

Grâce au plaidoyer mené par le Ministre du Commerce Extérieur auprès de son hôte, la Task Force mise en place par le Président de la République Félix Tshisekedi pour concevoir des stratégies et élaborer des projets bancables dans différents secteurs dont le commerce, l’agriculture, les infrastructures, les énergies vertes, l’industrie et le transport va bénéficier d’un accompagnement technique les experts de l’ambassade de Chine.

Également Julien Paluku Kahongya a plaidé pour la simplification des procédures administratives pour l’octroi des visas en faveur des opérateurs économiques congolais basés à l’Est de la RDC qui font des business avec la Chine.

Une liste des opérateurs économiques reconnus pat le Gouvernement congolais sera transmise dans les jours avenirs à l’ambassade de Chine quant à ce.

Signalons que dans un bref délai, le Vice-Premier Ministre, Ministre de Transport, Voies de Communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba Gombo et son collègue du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya qui coiffent cette Task Force vont rencontrer l’ambassadeur chinois entouré de ses experts dans l’objectif d’aider la RDC à maximiser les avantages de la coopération avec la Chine dans le cadre d’élaboration des projets concrets.

A cette même occasion, le diplomate chinois remis l’invitation au Ministre du Commerce Extérieur pour sa partition à l’Expo des Exportations de Shanghai au mois de novembre prochain et à la Foire Économique Chine-Afrique à Shangsha en mai 2025.




Voici pourquoi la finance inclusive doit être au cœur de la réponse climatique (Sophie Sirtaine)

À l’approche d’une semaine importante, celle de l’Assemblée générale des Nations Unies, et de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29), l’agenda climatique mondial est marqué par d’intenses discussions sur la question des financements. Toutefois, la question de savoir qui a accès à ces financements est quasiment absente du débat.

La nécessité de faire parvenir les financements à ceux qui sont les plus affectés par le changement climatique est pourtant largement admise. Elle est au cœur des discussions sur les pertes et préjudices (a), comme du discours prononcé par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. Il y a souligné qu’il était « honteux que les plus vulnérables […] luttent désespérément pour faire face à une crise climatique qu’ils n’ont pas contribué à créer » et affirmé que « le système financier mondial doit faire partie de la solution pour le climat ». Ce point a aussi été un élément clé des négociations lors des COP qui se sont succédé depuis la création du Mécanisme international de Varsovie relatif aux pertes et préjudices, en 2013.

Le monde entier réclame haut et fort que davantage de fonds destinés à la lutte contre le changement climatique aident les pays à revenu faible et intermédiaire, qu’ils financent l’adaptation et qu’ils aillent directement à ceux qui en ont le plus besoin. Cependant, le monde est loin de la concrétisation de cette ambition. Si 4 800 milliards de dollars ont été consacrés à l’action climatique, 75 % de ce montant a été investi dans des pays à revenu élevé (a) et on estime que moins de 10 % est parvenu aux échelons locaux (a).

La solution serait pourtant à notre portée. Dans un récent rapport (a) du CGAP (a), nous démontrons que la finance inclusive peut être le moyen le plus efficace de distribuer les fonds climatiques au plus près des populations et de permettre une transition juste ainsi qu’une action climatique véritablement mondiale.

Les services financiers sont l’instrument essentiel de toute action climatique que quiconque souhaiterait entreprendre. Les produits d’épargne et de crédit permettent aux individus d’investir dans des technologies plus propres, d’adopter des pratiques plus durables et de construire des moyens de subsistance plus résilients. Les remises migratoires et les prestations versées par les pouvoirs publics sont indispensables pour aider les ménages à faire face aux chocs climatiques et à éviter des stratégies de survie néfastes. Les produits d’assurance améliorent la gestion des risques, débloquent des investissements dans les moyens de subsistance et aident les personnes touchées à reconstruire leur vie après une crise.

A contrario, sans accès à des services financiers, les personnes affectées par le changement climatique ne peuvent pas anticiper ou affronter les chocs et s’en relever, ni s’adapter pour renforcer leur résilience et améliorer leurs moyens de subsistance. Il est donc essentiel que ces services soient accessibles à tous ceux qui subissent les effets du climat, en particulier les personnes plus particulièrement vulnérables qui vivent dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Cette nécessité a été soulignée dans notre publication par le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, et par Sa Majesté la reine Máxima des Pays-Bas, mandataire spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le financement inclusif du développement. Ils ont ainsi déclaré que « la finance inclusive est un outil précieux et crucial pour faire en sorte que le financement de la lutte contre le changement climatique parvienne jusqu’aux plus vulnérables et leur donne les moyens d’agir […] et compte tenu de l’ampleur et de la fréquence croissantes des chocs climatiques, le moment est venu d’agir ensemble pour faire de la finance accessible à tous la pierre angulaire de la lutte contre le changement climatique ».

La finance inclusive est un système mature, à faible risque et à fort impact, dont les bailleurs de fonds pour le climat devraient tirer parti. C’est déjà un écosystème bien établi, qui transfère efficacement et en toute sécurité des flux importants provenant d’investisseurs à impact, de fonds intermédiaires et d’institutions de financement du développement vers les populations défavorisées par l’intermédiaire d’établissements financiers rigoureusement réglementés. Les prestataires de services financiers inclusifs entretiennent des relations avec les communautés à faible revenu, ils ont une connaissance approfondie des besoins des clients et savent comment y répondre grâce à des solutions financières adaptées. Ils disposent également de contrôles internes solides pour éviter une mauvaise affectation ou une mauvaise utilisation des fonds et sont strictement supervisés par les régulateurs bancaires. Cela leur permet de répartir les capitaux de manière efficace et efficiente, là où ils sont le plus nécessaires.

Cela fait des dizaines d’années que ces prestataires inclusifs accomplissent cette mission à grande échelle. La révolution de l’argent mobile en est un exemple : en 2012, il y avait 30 millions d’utilisateurs actifs de l’argent mobile dans le monde (a), mais aujourd’hui ce sont 1,8 milliard de comptes qui brassent 1 400 milliards de dollars par an (a). Et la plupart de ces comptes sont détenus par des utilisateurs à bas revenu et hors du système bancaire.

En outre, comme en témoignent de nombreuses évaluations, les prestataires de la finance inclusive ont fait la preuve de leur capacité à servir efficacement les bas revenus et à produire des résultats positifs. En revanche, actuellement, le déblocage du financement climatique destiné aux pays à revenu faible et intermédiaire est compliqué, avec des montants de transaction importants et des processus de décaissement interminables. Ainsi, le taux de décaissement de l’aide au développement liée à l’adaptation n’est que de 59 %, contre 91 % pour l’aide publique au développement en général (a). Le Fonds vert pour le climat et d’autres bailleurs de fonds sont régulièrement critiqués pour la lourdeur de leurs processus, qui prennent souvent cinq ans ou plus avant que l’argent soit versé.

Les prestataires de services financiers inclusifs ont un rôle primordial à jouer dans l’élargissement de la base de l’action climatique à chacun des huit milliards d’habitants de la planète. Ils offrent la solution la plus efficace pour convertir de gros montants de financement climatique en petites sommes qui arrivent directement aux ménages démunis, avec une évaluation des risques supplémentaires relativement limitée et des délais d’exécution rapides.

Enfin, la finance inclusive peut aussi contribuer à réduire le déficit de financements climatiques à l’échelle mondiale. Elle a fait ses preuves en matière de mobilisation de capitaux privés pour le développement, en transformant en 30 ans seulement un secteur autrefois piloté par des ONG et axé sur des subventions pour en faire aujourd’hui une industrie commerciale de grande envergure. Le montant total des prêts accordés par des prestataires de finance inclusive dans le monde excède à présent 180 milliards de dollars par an.

Il est temps que la finance inclusive soit au premier plan de l’agenda climatique. Dans le cadre des négociations mondiales sur le financement du climat, la question de savoir comment atteindre les personnes les plus affectées et renforcer leurs capacités doit être au centre des préoccupations. La finance inclusive est un moyen puissant de garantir que l’action climatique peut bénéficier à chaque habitant de notre planète en proie au réchauffement du climat.




Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 : Tout savoir sur les équipes engagées

Les Mamelodi Sundowns remettent leur titre en jeu. Focus sur les champions régionaux qualifiés pour la quatrième édition de la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Le représentant du pays hôte sera révélé après l’Assemblée Générale de la CAF.

À l’occasion de la quatrième édition de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, CAFOnline vous offre une vue d’ensemble des équipes qui participent aux phases finales de ce tournoi.

Il s’agit de Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), Aigles de la Medina (Sénégal), Edo Queens (Nigeria), AS FAR (Maroc), TP Mazembe (RD Congo), University of Western Cape (Afrique du Sud), Commercial Bank of Ethiopia (Ethiopie) et du représentant du pays hôte qui sera révélé ultérieurement.

Mamelodi Sundowns (Afrique du sud)

Comment l’équipe s’est qualifiée

Championnes d’Afrique 2023, les Sundowns Ladies sont directement qualifiées pour l’édition 2024 de la Ligue des Champions de la CAF 2024.

À propos des Mamelodi Sundowns

La section féminine des Mamelodi Sundowns est un club originaire de Pretoria, en Afrique du Sud, créé en 2009 et participant à la SAFA National Women’s League.

En 2012, Jerry Tshabalala prend les rênes de l’équipe de Mamelodi Sundowns. L’année suivante, l’équipe décroche son premier titre national en s’imposant 2-0 contre MaIndies lors de la finale des SASOL National Championships. En 2015, les Downs s’imposent à nouveau en remportant le titre, surclassant Cape Town Roses 4-0 en finale.

Depuis la première édition de la SAFA National Women’s League durant la saison 2019-2020, les Sundowns sont toujours invaincues, malgré une conclusion de saison anticipée due à la pandémie de Covid-19 qui leur permet de décrocher le tout premier titre de ce championnat.

Grace à ce succès, elles représentent l’Afrique du Sud lors de la première édition de la Ligue des champions féminine du COSAFA, un tournoi qualificatif à la première édition de la Ligue des champions féminine de la CAF. Les Sud-Africaines s’imposent en finale contre les Black Rhinos Queens du Zimbabwe et se qualifient donc pour la phase finale de la Ligue des Champions de la CAF au Caire, où elles battent en finale les Ghanéennes du Hasaacas Ladies FC sur le score de 2 à 0.

Les Mamelodi Sundowns réussissent à conserver leur titre de championnes d’Afrique du Sud en 2021. En 2022, elles perdent leur titre régional après une défaite aux tirs au but contre les Green Buffaloes (0-0, 6-5), mais réussissent tout de même à se qualifier pour la Ligue des Champions de la CAF en tant que tenantes du titre. Au cours du tournoi continental, les ‘’Brazilians’’ atteignent à nouveau la finale, mais s’effondrent face aux hôtes marocains de l’AS FAR, terminant le match à neuf et s’inclinant 4-0.

Le club est sacré champion d’Afrique du Sud pour la troisième fois consécutive en 2022. Les Sundowns triomphent à nouveau dans la Ligue des Champions Féminine du COSAFA en battant 2-0 les Botswanaises de Double Action en finale, ce qui leur permet de se qualifier pour une troisième fois à la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Après avoir terminé premières de leur groupe, elles rencontrent en demi-finale l’AS FAR, une équipe qu’elles n’ont jamais battue. Un unique but de Boitumelo Rabale leur permet de gagner 1-0 et d’atteindre la finale pour la troisième année consécutive. Par ailleurs, les Mamelodi Sundowns remportent la finale contre le Sporting Club Casablanca sur le score de 3-0, décrochant ainsi leur deuxième Ligue des Champions Féminine de la CAF.

Palmarès

Championnat d’Afrique du Sud

Vainqueur : 2013, 2015, 2019-2020, 2021, 2022, 2023

Ligue des Champions

Vainqueur : 2021 et 2023

Finaliste : 2022

Tournoi du COSAFA

Vainqueur : 2021 et 2023

Finaliste : 2022

Aigles de la Médina (Sénégal)

Classés quatrièmes avant la dernière journée du tournoi de l’UFOA A, les Aigles de la Medina se sont imposés face aux Determine Girls. Avec le match nul des Mogbwemo Queens, elles remportent le tournoi et réalisent ainsi une première en devenant la première équipe sénégalaise à se qualifier pour la phase finale.

À propos des Aigles de la Médina

Le club de football des Aigles de la Médina, basé à Dakar, la capitale du Sénégal, est affilié à la Fédération sénégalaise de football depuis 1999. L’équipe a remporté le championnat national à deux reprises, en 2003 et 2007, ainsi que la Coupe du Sénégal à trois reprises, en 2005, 2006 et 2009. Lors de la saison 2020-2021, les Aigles de la Médina étaient en tête du championnat, mais ont finalement perdu contre les Amazones de Grand-Yoff lors de la dernière journée, permettant ainsi à Dakar Sacré-Cœur de remporter le titre.

En 2023, les Aigles ont été confrontés à des défis lorsque leurs joueuses les plus importantes ont été transférées vers des clubs concurrents, ce qui a compliqué le maintien de l’équipe en première division. Néanmoins, en 2024, les Aigles ont reconquis le titre de champion, une première en sept ans. Les Aigles ont également remporté la Coupe nationale, réalisant ainsi le doublé coupe-championnat. Cette performance leur a permis de décrocher une qualification historique pour le tournoi de qualification de la Ligue des champions féminine de la CAF.

Palmarès

Championnat du Sénégal

Vainqueur en 2003, 2007 et 2024

Vice-champion en 2001, 2002, 2004, 2010, 2011, 2012, 2013 and 2021

Coupe du Sénégal

Vainqueur : 2005, 2006, 2009 and 2024

Tournoi de l’UFOA A

Vainqueur en 2024

Edo Queens (Nigeria)

Sept équipes étaient présentes dans le tournoi de la zone B de l’UFOA. Les Edo Queens, invaincues pendant cette compétition, obtiennent leur place pour la phase finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

À propos des Edo Queens

L’équipe féminine de football des Edo Queens s’impose comme une référence incontournable dans le paysage du football féminin nigérian. Basée à Benin, dans l’État d’Edo, cette formation jouit d’un riche héritage de succès, tant sur le plan national qu’international. Reconnue pour son jeu technique et dynamique, l’équipe des Edo Queens a toujours figuré parmi les principales prétendantes au titre de la première division féminine du Nigeria. En dehors des terrains de jeu, l’équipe s’investit activement dans des programmes et initiatives communautaires visant à promouvoir l’autonomisation des femmes à travers le sport. Les Edo Queens Women incarnent ainsi non seulement l’excellence sportive, mais aussi le rôle de modèle et d’ambassadrice du football au Nigeria.

Palmarès

Championnat du Nigeria

Vainqueur en 2024

Tournoi de l’UFOA B

Vainqueur en 2024

Tout Puissant Mazembe (RD Congo)

À l’occasion de la troisième journée du tournoi UNIFFAC, le TP Mazembe et le Lekié FF ont terminé sur un score de parité (1-1), ce qui a permis aux Congolaises de triompher dans le tournoi. À noter qu’il s’agit de leur deuxième qualification pour la phase finale depuis l’édition de 2022.

À propos du TP Mazembe

La section féminine du club de football TP Mazembe, basé à Lubumbashi, a été créée le 28 septembre 2020. Quelque temps après sa création, les Corbelles ont réussi l’exploit de gagner les championnats de Lubumbashi et du Haut-Katanga en 2021. Une domination provinciale qui s’impose rapidement à l’échelle nationale, avec trois Championnats de République Démocratique du Congo à son palmarès. Vainqueur de l’édition 2022 de l’UNIFFAC, le TPM n’a pas réussi à s’extirper de la phase des groupes de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

Palmarès

Championnat de RD Congo

Vainqueur en 2022, 2023 et 2024

Coupe de la RD Congo

Vainqueur en 2022

Tournoi de l’UNIFFAC

Vainqueur en 2022 & 2024

University of the Western Cape (Afrique du Sud)

Blantyre au Malawi est le théâtre du tournoi du COSAFA, où les huit équipes championnes issues de la zone COSAFA ont lutté afin de composter leur ticket pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024. Le Mamelodi Sundowns, déjà qualifié pour la phase finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024, voit l’Afrique du Sud représentée par l’University of the Western Cape. C’est la première participation des étudiantes à ce tournoi du COSAFA, et pour leur première rencontre, elles affrontent les Green Buffaloes, qui ont été couronnées championnes zonales en 2022. Un faux pas qu’elles ne réitéreront plus jusqu’à la victoire finale.

Le club de football féminin de l’Université de the Western Cape, également appelé UWC Ladies F.C., représente cette université située à Belleville, dans la province du Cap-Occidental. L’équipe première participe à la SAFA Women’s League, la plus importante ligue féminine de football en Afrique du Sud. L’UWC a remporté le championnat universitaire en 2021 et 2023. En juillet 2024, il a été confirmé que l’équipe classée deuxième de la SAFA Women’s League 2023 représenterait l’Afrique du Sud lors des qualifications COSAFA pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024. Elle devient ainsi la première université à participer et à gagner les éliminatoires de la Ligue des Champions Féminine.

Palmarès

Championnat d’Afrique du Sud

Vice-champion en 2022 et 2023

Tournoi du COSAFA

Vainqueur en 2024

Commercial Bank of Ethiopia (Éthiopie)

Le billet est-africain pour la Ligue des Champions Féminine a été disputé à Addis Abeba. Finalistes en 2021 et 2023, les joueuses du Commercial Bank of Ethiopia cherchent à réaliser un exploit historique devant leur public pour accéder à la compétition la plus prestigieuse du football féminin. Après avoir dominé la phase de groupes, les Éthiopiennes se montrent redoutables lors des matchs éliminatoires et parviennent enfin à se qualifier pour les phases finales.

À propos de Commercial Bank of Ethiopia

L’équipe féminine de l’Association sportive de la Commercial Bank of Ethiopia connue sous le sigle CBE, est un club de football féminin éthiopien situé à Addis-Abeba, la capitale du pays. Le club a remporté ses deux premiers titres de champion d’Éthiopie en 2014 et 2015. Après avoir été dominé pendant cinq ans par le Dedebit FC puis Adama City, le club a recruté la star éthiopienne Loza Abera en 2020 et a remporté à nouveau le championnat éthiopien cette même année. L’équipe a donc représenté l’Éthiopie lors de la première édition de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, mais s’est inclinée en finale du tournoi de qualifications du CECAFA face aux Vihiga Queens du Kenya. En 2023, CBE remporte le championnat pour la troisième fois consécutive, a de nouveau représenté son pays lors des qualifications est-africaines de la Ligue des Champions Féminine mais s’est une nouvelle fois inclinée en finale contre les Tanzaniennes du JKT Queens.

Palmarès

Championnat d’Éthiopie

Vainqueur en 2014, 2015, 2021, 2022, 2023, 2024

Coupe d’Éthiopie

Vainqueur en 2012 et 2013.

Tournoi de la CECAFA

Vainqueur en 2024

Finaliste en 2021 et 2023

Forces Armées Royales “AS FAR” (Maroc)

Troisième de la dernière édition de la Ligue des Champions Féminine, l’AS Far est de retour dans le tournoi de l’UNAF depuis sa dernière participation en 2021. Les Marocaines assumeront leur statut de favorites face à l’ASF Sousse, Akbou FC et Tutankhamun.

À propos de l’AS Far

Le club féminin de l’association sportive des Forces Armées Royales, basé à Salé, a été promu en première division marocaine en 2009. L’équipe a remporté son premier titre de championne du Maroc lors de la saison 2012/2013, en gagnant 2-0 la finale contre le Wydad Athlétic Club. Depuis, elle a été sacrée championne à plusieurs reprises, à l’exception de la saison 2014/2015 où elle a terminé deuxième derrière l’équipe de Laâyoune.

Malgré la pandémie de Covid-19 qui a marqué la saison 2019-2020, le club a remporté l’ensemble de ses matchs, remportant ainsi son septième titre. Il s’est également qualifié pour la première édition de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, où il a obtenu la médaille de bronze en 2021.

L’année suivante, les championnes marocaines organisent la compétition continentale et s’imposent 4-0 en finale face aux détentrices du titre, les Mamelodi Sundowns. En 2023, l’AS FAR termine à la troisième place de la Ligue des Champions Féminine de la CAF en remportant le match contre l’Ampem Darkoa sur le score de 2-0.

Palmarès :

Championnat du Maroc

Vainqueur en 2013, 2014, 2016, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023, 2024

Coupe du Trône

Vainqueur en 2013, 2014, 2015, 2016, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023

Tournoi de l’UNAF

Vainqueur en 2021 e

t en 2024

Ligue des Champions Féminine de la CAF

Vainqueur en 2022

Troisième en 2021 et en 2023