EGC prépare des mesures ciblées et plus strictes en ce qui concerne l’exploitation et la commercialisation des produits miniers critiques

EGC réaffirme son engagement total envers des pratiques rigoureusement éthiques, transparentes et responsables dans l’exploitation artisanale du cobalt, conformément aux engagements pris par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC). Depuis sa création, EGC s’efforce de formaliser l’exploitation artisanale du cobalt pour générer des opportunités économiques durables au profit des communautés locales.

Selon un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, EGC tient à rappeler les initiatives déjà mises en œuvre, après un dialogue avec toutes les parties prenantes, notamment à travers la création de sites pilotes servant de base à un modèle de mine artisanale éthique et responsable. En parallèle, des projets de développement communautaire sont mis en œuvre dans les zones riveraines des sites pilotes, visant à améliorer les conditions de vie des populations locales.

Ces projets, servant de pilotes pour une généralisation sur l’ensemble du territoire, permettent : la formalisation du secteur artisanal pour offrir des conditions de travail dignes et sûres ; La mise en œuvre d’un système de traçabilité pour assurer une chaîne d’approvisionnement transparente et conforme aux normes éthiques internationales

Ces efforts, mis en œuvre en toute transparence et déployés avec le Gouvernement de la République et l’ensemble des parties prenantes nationales et internationales telles que Cobalt For Development, le Fair Cobalt Alliance, la Société civile et les acteurs locaux, permettent des avancées rapides et concrètes. Notre approche collaborative vis-à-vis du Département américain du Travail, avec qui nous travaillons dans le cadre du programme avec Elevate sur la traçabilité mais aussi toutes les autres parties prenantes internationales, reste de mise pour démontrer et documenter nos actions et nos ambitions.

Des mesures ciblées et plus strictes sont en préparation en ce qui concerne l’exploitation et la commercialisation des produits miniers critiques. En outre, le renforcement du dispositif règlementaire relatif aux minerais stratégiques est en cours d’élaboration suite à l’opérationnalisation de l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS). Une approche coercitive, en étroite collaboration avec le Ministère des Mines, à l’égard de tout écart aux dispositions légales en vigueur en RDC, tant sur l’artisanat minier que sur l’industriel, permettra de garantir une exploitation conforme aux normes internationales notamment en matière des droits de l’Homme.

À propos de EGC

Entreprise Générale du Cobalt (EGC) est une entreprise publique en République Démocratique du Congo, créée en 2019 en tant que filiale de la Gécamines. EGC a reçu un mandat de l’État pour rationaliser le secteur de l’exploitation minière artisanale et améliorer la régulation et le contrôle de la production de cobalt et d’autres minéraux stratégiques en RDC. En raison de la position de leader de la RDC en tant que producteur de cobalt, EGC joue un rôle crucial sur le marché mondial de ce métal essentiel pour la transition énergétique et les technologies de pointe.




DGRK : Le DG intérimaire Ruddy Kakala Bahongela prend ses fonctions   

Il s’est tenu ce mercredi 25 septembre dans la salle des réunions de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, la cérémonie d’installation du Directeur Général intérimaire de l’administration fiscale de la capitale, Ruddy Kakala Bahongela , consécutivement à la lettre du 24 septembre de Mme la Ministre provinciale, Yvette Tembo Kulemfuka .

Cette cérémonie d’installation du Directeur Général ad intérim de la DGRK s’est déroulée en présence des Membres du cabinet de la ministre provincial des Finances & Economie ainsi que des différents Cadres et Agents de l’administration fiscale provinciale.

Prenant la parole, le Directeur Général intérimaire, Ruddy Kakala Bahongela a d’abord rappelé la principale mission de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, celle de collecter des recettes urbaines, afin de doter le gouvernement provincial les moyens de sa politique.

Donc, nous devons mettre en tête que nous sommes là, pour mettre en place des stratégies et exécuter des actions pour la mobilisation des recettes urbaines, a déclaré le nouveau patron de l’administration fiscale de la Ville de Kinshasa.

Ruddy Kakala Bahongela a plaidé pour la participation de tous les Agents et Cadres de la DGRK dans la mobilisation des recettes. ” Vous êtes les acteurs principaux dans la chaîne de mobilisation des recettes. Donc, sans votre implication, il n’y aura pas de mobilisation des recettes dans la Ville de Kinshasa… ”

Durant sa période d’intérim, Ruddy Kakala Bahongela compte sur l’éthique professionnelle et la compétence professionnelle de tous les Agents et Cadres de l’administration fiscale de la capitale. Il a donc, invité les Agents et Cadres au strict respect du code de bonne conduite de l’Agent public de l’Etat.

Le nouveau Directeur Général intérimaire de la DGRK annonce une réunion dans les prochaines heures avec tous les Directeurs, pour tabler notamment sur la question de la paie de la prime de mobilisation des Agents et Cadres de l’administration fiscale de la capitale qui accuse un retard.

Ruddy Kakala Bahongela a par ailleurs invité l’ensemble du personnel de se préparer déjà pour l’échéance du mois d’octobre. Il les a, par la même occasion, invités à la discipline et à la ponctualité au travail.

Pour terminer ses propos, Ruddy Kakala Bahongela annonce ses premières décisions dans les prochaines heures.

A titre de rappel, Ruddy Kakala Bahongela a été nommé Directeur Général intérimaire, le 24 septembre par la Ministre provinciale des Finances, Yvette Tembo Kulemfuka. Il remplace à ce poste, Michée Musaka Mayelenkay, suspendu par l’autorité de tutelle.




Kinshasa : Le directeur général intérimaire de la DGRK Ruddy Kakala installé ce mercredi   

Un directeur général intérimaire à la tête de la DGRK. Il s’agit du Directeur de Contrôle et de l’Ordonnancement des recettes non fiscales de la DGRK, Kakala Bahongela Ruddy installé ce mercredi 24 septembre 2024.

Il joue l’intérim de Michée Musaka, directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK) suspendu par la

ministre provinciale des finances et économie Yvette Tembo.

Le directeur général intérimaire qui a remercié la ministre provinciale des Finances pour ce choix porté en sa personne, promet de travailler pour le bien de cette régie financière de la capitale.

Tout juste après son installation, le nouveau directeur général intérimaire de la DGRK a échangé avec le personnel de cette régie financière a qui il a résumé sa vision pendant son moment d’intérim axé notamment sur L’éthique professionnelle et la compétence professionnelle.

Kakala Bahongela Ruddy, Promet en outre de relever la pente avec la mobilisation accrue des recettes, tel que lui a été recommandé par la ministre provinciale des Finances.

 

 

Jonsard Mikanda




Emam Ashour (Al Ahly) : “Nous savons ce qui nous devons faire pour remporter cette Supercoupe”

Emam Ashour s’est entretenu avec CafOnline.com. L’Égyptien vise le trophée avec les vainqueurs de la Ligue des Champions d’Afrique. Le milieu de terrain parle de la transmission entre les différentes génération de joueurs à Al Ahly.

Emam Ashour, la star du club d’Al Ahly, a déclaré que lui et ses coéquipiers sont pleinement concentrés et prêts pour la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, où ils affronteront leur rival historique, le Zamalek, le vendredi 27 septembre, à la Kingdom Arena à Riyad, en Arabie Saoudite.

Lors d’une interview exclusive accordée à CAFonline.com, Emam Ashour a déclaré être extrêmement motivé à décrocher le titre de la Supercoupe d’Afrique, Total Energies, un trophée qui lui a échappé lors de sa première apparition la saison passée, suite à la défaite d’Al Ahly contre l’usm Alger.

CAFonline.com : La Supercoupe de la CAF TotalEnergies 2024 approche à grands pas, et le match contre le Zamalek se tiendra dans quelques jours. Comment progressez-vous dans vos préparatifs pour cette rencontre ?

Emam Ashour : Naturellement, l’ensemble des joueurs se concentre sur les préparatifs et se dit prêt pour la rencontre de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies. Chacun est au fait de ce qui lui incombe, et nous nous aidons mutuellement. Inshallah, nous parviendrons à ramener le trophée de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies.

Comment percevez-vous le match contre notre concurrent historique, le Zamalek ?

Bien entendu, ces compétitions sont toujours intenses, et j’aspire à ce que nous remportions la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, avec la grâce de Dieu.

D’après vous, quels sont les aspects cruciaux pour s’imposer lors de ce derby égyptien ?

Les joueurs doivent rester solidaires tout au long de ce match et nous comptons certainement sur le soutien de nos supporters. Inshallah, nous triompherons en finale de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies.

Que représente pour vous, en tant que joueur, le fait de gagner la Supercoupe de la TotalEnergies ?

J’ai pris part à la dernière édition de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, ce qui représentait ma première expérience dans cette compétition. Malheureusement, je n’ai pas pu décrocher ce titre, car ce n’était pas le tour d’Al Ahly. Actuellement, toute notre équipe se concentre sur la victoire contre Zamalek, et nous nous entraînons avec sérieux. Si tout se passe bien, nous allons jouer un excellent match et obtenir la victoire.

Vous avez excellé la saison précédente avec Al Ahly dans plusieurs compétitions. Qu’est-ce qui explique votre performance exceptionnelle ?

Bien sûr, jouer pour Al Ahly entouré de grands footballeurs qui aident à votre rapide intégration dans l’équipe fait toute la différence. Je ne me sens pas comme un étranger, car ces joueurs me donnent l’impression d’être ici depuis mon enfance, ce qui est essentiel pour un joueur de football.

Un dernier mot pour les supporters d’Al Ahly avant la Supercoupe de la CAF TotalEnergies ?

Il est indéniable que nous comptons sur l’appui de nos supporters d’Al Ahly lors de cette Supercoupe de la CAF TotalEnergies, et nous espérons qu’ils nous accompagneront comme toujours. Inshallah, nous fêterons tous ensemble à la fin de la rencontre.




Soutenue par l’UA et la SADC : La Rdc candidate au poste de membre non-permanent pour la période 2026-2027

Au nom de l’ensemble des pays africains, Félix Tshisedi a réitéré la requête de création de deux sièges permanents au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour les pays africains. En tant que principal décideur au sein de l’ONU, cet organe doit intégrer des représentants africains parmi ses membres permanents avec toutes les prérogatives leur reconnus, notamment le droit de veto pour garantir une juste représentation géographique.

Il s’agit là d’une question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître. Nous, Africains, tenons cette exigence avec la plus grande détermination.

« Enfin, je ne saurais conclure sans rappeler qu’après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, la République Démocratique du Congo se porte à nouveau candidate, soutenue par l’Union Africaine et par la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), au poste de membre non-permanent pour la période 2026-2027, lors des élections qui se tiendront à New York en juin 2025 », indique-t-il.

La République Démocratique du Congo a déjà occupé cette fonction entre 1982-1983 et 1990-1991, périodes durant lesquelles elle a œuvré à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique et dans le monde.

Une fois élue, la République Démocratique du Congo entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découlent. Mon pays sollicite donc le soutien de tous les États membres en vue de son élection.

En ces temps où le multilatéralisme est mis à l’épreuve, la République Démocratique du Congo réaffirme son engagement indéfectible envers la communauté internationale, prête à assumer avec honneur et responsabilité la mission de forger un avenir où la coopération et la paix prévalent sur le conflit et la division.

Nelson Mandela a dit, je cite : « Aucun de nous agissant seul ne peut atteindre le succès ». Fin de citation. Ainsi, nous tendons la main à chacun de vous, partenaires de longue date et nouveaux alliés, pour écrire ensemble ce chapitre crucial de notre histoire collective. Ensemble, faisons de notre monde un lieu où chaque nation, grande ou petite, peut prospérer dans la dignité et la sécurité.




« L’ONU doit prouver sa capacité à s’adapter aux évolutions contemporaines et à les surmonter de manière efficace et responsable » (F. Tshisekedi)

Dans son discours à la tribune de a 79ème session ordinaire de l’Assemblée générale, le président de la Rdc, Félix Tshisekedi, n’a pas manqué également d’aborder la question cruciale de la parité homme-femme.

« Bien que la participation égale des femmes et des hommes à la vie politique soit internationalement reconnue, il subsiste dans la pratique, un fossé entre l’égalité juridique et la réalité dans l’exercice du pouvoir. Les préoccupations des femmes méritent d’être intégrées dans les décisions majeures qui touchent notre société », reconnait-il.

En République Démocratique du Congo, explique-t-il, nous sommes déterminés à changer les mentalités pour surmonter les barrières sociétales qui freinent l’épanouissement des femmes. Il est essentiel d’impliquer les hommes dans ce processus afin de transformer la dynamique sociale et de valoriser leur rôle dans le succès des femmes.

Au niveau national, la Constitution congolaise consacre la parité. Aussi, le gouvernement a mis en place une stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre, axée sur la prévention, la protection et la réparation des victimes. Cette stratégie se traduit par le Fonds national de réparation pour les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (le FONAREV). La législation en cours vise à garantir cette protection.

Il convient de souligner les progrès significatifs réalisés en matière de participation des femmes à la prise de décision, avec la nomination, pour la première fois de notre Histoire, d’une femme comme Première Ministre et Cheffe de Gouvernement.

« Nous assistons également à une présence accrue de femmes dans les instances gouvernementales ainsi que dans le Parlement et le système judiciaire, illustrée par la nomination des femmes au poste de Premier Président du Conseil d’Etat et à la tête de la Banque Centrale du Congo », soutien-t-il.

Pour lui, de cet élan de progrès, il est impératif que la communauté internationale, sous l’égide des Nations Unies, continue d’accompagner ces dynamiques en se réinventant face aux défis du monde actuel.

Pour maintenir la confiance de la communauté internationale, l’Organisation des Nations Unies doit prouver sa capacité à s’adapter aux évolutions contemporaines et à les surmonter de manière efficace et responsable.

Il est impératif de redynamiser le multilatéralisme par des réformes ciblées de la Charte des Nations Unies, touchant des questions clés telles que le Conseil de sécurité, le droit de veto, le chapitre VII et le recours à la force. Néanmoins, cela ne suffira pas. La coordination et la coopération entre les différentes institutions et agences des Nations Unies doivent également être renforcées. De nombreux enjeux globaux sont souvent abordés de manière redondante dans différents forums, parfois sous des angles contradictoires, tandis que d’autres problématiques restent entièrement négligées, chaque bureaucratie internationale cherchant à défendre son existence propre.




Face à un défi énergétique majeur : Tshisekedi appelle à la coopération internationale pour développer les technologies et infrastructures nécessaires

Le monde fait face à un défi énergétique majeur. Les systèmes basés sur des combustibles fossiles sont responsables d’importantes émissions de gaz à effet de serre, exacerbant le changement climatique. Sans efforts concertés pour promouvoir les énergies renouvelables, nous risquerions de faire face à davantage de crises graves, telles que des conditions météorologiques extrêmes et des conflits liés aux ressources naturelles, comme nous l’observons déjà.

La République Démocratique du Congo dispose de ressources abondantes, y compris des minéraux essentiels tels que le cobalt, le lithium, le nickel et le graphite, qui peuvent faciliter une transition énergétique durable.

« Nous appelons à la coopération internationale pour développer les technologies et infrastructures nécessaires. Notre vision est de transformer l’exploitation de nos ressources en levier pour un développement durable et inclusif, tout en améliorant l’éducation, la santé et les infrastructures. L’inclusion sociale est au centre de notre stratégie, garantissant une répartition équitable des bénéfices du progrès », mentionne-t-il dans son discours.

En nous investissant dans la lutte contre le changement climatique et en contribuant aux Objectifs de Développement Durable, la République Démocratique du Congo est prête à jouer un rôle clé dans la transformation des systèmes énergétiques mond

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« Utiliser les forêts comme levier pour un développement durable » (F. Tshisekedi)

Au registre des réponses mondiales aux défis climatiques et la promotion des énergies renouvelables, la République démocratique du Congo, qui a déjà affirmé son engagement en faveur d’une action climatique ambitieuse, souligne l’importance cruciale d’un soutien financier et technique accru afin de renforcer ses efforts pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.

Riche en biodiversité et en ressources naturelles, la RDC se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique. Les initiatives engagées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre se concentrent sur quatre secteurs stratégiques : l’agriculture, la foresterie, l’énergie et la gestion des déchets. Des réformes structurelles sont actuellement mises en place pour inverser la déforestation et améliorer l’accès à une énergie propre, témoignant ainsi de l’engagement déterminé du gouvernement en faveur de la préservation des ressources naturelles et de la transition écologique.

Concernant la valorisation des forêts tropicales, un tournant majeur a été franchi à Bali en novembre 2022 avec l’adoption de la Déclaration conjointe sur la coopération autour de la forêt tropicale et l’action climatique, signée par le Brésil, l’Indonésie et la République Démocratique du Congo.

Cette avancée témoigne d’une volonté politique collective d’utiliser les forêts comme levier pour un développement durable. L’Alliance Trilatérale pour la Coopération sur les forêts tropicales, créée à cette occasion, constituera un cadre pour relever les défis liés à la biodiversité et proposera des solutions pour les marchés de crédits carbones, tout en veillant au respect des droits des peuples autochtones.

Par ailleurs, dans le cadre des enjeux liés à l’environnement et au réchauffement climatique, il est essentiel de souligner la tenue du deuxième Sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde, à savoir l’Amazonie, le Congo et le Bornéo-Mékong, qui s’est tenu du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville, en République du Congo.

Cette initiative africaine, portée par le Président Denis Sassou Nguesso, vise à mettre en œuvre, dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, la première coalition mondiale dédiée à la restauration de 350 millions d’hectares d’écosystèmes terrestres et aquatiques.

Ces forêts constituent un rempart indispensable contre le changement climatique. Face à des problèmes clairement identifiés et à des solutions à portée de main, il est crucial d’agir de manière concrète. Les bassins amazonien, congolais et de Bornéo-Mékong abritent plus de 80% des forêts tropicales et jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique, tout en fournissant des services écosystémiques vitaux. Il est donc impératif que l’amélioration des conditions socio-économiques des communautés locales, qui jouent un rôle clé dans la préservation de ces forêts, soit placée au centre des priorités de la gouvernance mondiale.

Pour sa part, la République Démocratique du Congo met en place des instruments juridiques et des dispositifs institutionnels visant à renforcer sa position sur le marché mondial du carbone, tout en restant ouverte à des partenariats en conformité avec l’Accord de Paris et ses lois internes.

La prise de conscience croissante des défis liés à l’instabilité climatique et à l’épuisement des ressources naturelles, souvent à l’origine de conflits armés, souligne l’urgence d’agir sur ces problématiques.

Il est donc primordial de reconnaître le lien entre changement climatique, dégradations environnementales et sécurité, afin de favoriser des actions proactives qui atténuent ces risques par le biais de pratiques durables. À cet égard, nous appelons le Conseil de Sécurité à établir des mécanismes internationaux intégrant les questions de sécurité climatique dans leurs discussions.




Enjeux de l’Agenda 2030 : La Rdc a besoin des investissements annuels d’environ 32 milliards de dollars

Dans son discours, Tshisekedi a démontré que le terrorisme constitue une menace sérieuse pour la paix et la sécurité internationales, touchant toutes les régions du monde. Après avoir sévi en Asie, en Europe occidentale et en Amérique du Nord, ce fléau semble désormais s’enraciner en Afrique.

En tant que membre de la coalition mondiale contre l’Etat islamique, la République Démocratique du Congo exhorte les Nations Unies à intensifier leurs actions pour mettre en œuvre les recommandations de cette organisation, notamment dans le cadre du processus d’Aqaba.

Le terrorisme, qui sévit dans l’Est de notre pays, est étroitement lié au pillage et à l’exploitation illégale de nos ressources naturelles. Ces activités criminelles alimentent l’insécurité et financent des groupes armés, exacerbant les conflits dans la région des Grands Lacs. Par conséquent, il est impératif que les Nations Unies envisagent des sanctions sévères contre les acteurs responsables de ces crimes économiques, afin de briser ce cercle vicieux et de favoriser la paix, le développement durable, et la dignité humaine pour les générations futures.

Selon le dernier Rapport d’Examen National Volontaire des Objectifs de Développement Durable (ODD), la République Démocratique du Congo (RDC) a réalisé des avancées significatives vers plusieurs cibles des ODD grâce à des réformes et interventions majeures.

Depuis 2019, le gouvernement a mis en place une réforme ambitieuse pour assurer la gratuité de l’enseignement de base, permettant à près de 4 millions d’enfants de rejoindre l’école.

En outre, plusieurs mesures ont été prises pour renforcer la protection sociale, introduire la Couverture Sanitaire Universelle et promouvoir l’égalité des sexes, ainsi que pour favoriser le développement des infrastructures et une industrialisation rapide à travers, notamment la création de Zones Economiques Spéciales.

Malgré ces progrès, le Rapport mondial sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) souligne qu’au rythme actuel, la République Démocratique du Congo ne pourra pas atteindre les ODD d’ici 2030, en raison des inégalités et de la vulnérabilité persistantes exacerbées par des conflits armés.

Face à ce défi, une feuille de route comprenant des actions, interventions et réformes spécifiques a été élaborée afin d’accélérer les progrès et de répondre aux enjeux de l’Agenda 2030, avec déjà certaines mesures mises en œuvre pour que la RDC soit en adéquation avec les ODD en 2030. Pour cela, la République Démocratique du Congo nécessite des investissements annuels d’environ 32 milliards de dollars. Il est donc indispensable de renforcer les partenariats pour des investissements durables et de promouvoir la paix afin de permettre un développement socio-économique stable.




Au-delà de la feuille de route de Luanda : La Rdc ouverte à toute autre initiative qui concourrait à l’atteinte de cet objectif noble de paix

A ce grand rendez-vous annuel, M. Félix Tshisekedi, président de la Rdc a expliqué que la situation dans l’Est de la République Démocratique du Congo est particulièrement préoccupante. La résurgence du groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda, a provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec près de 7 millions de déplacés internes. Cette agression constitue une violation majeure de notre souveraineté nationale. Nous appelons la communauté internationale à condamner fermement ces actes et à imposer des sanctions ciblées contre le Rwanda pour son rôle déstabilisateur.

« Nous exigeons le retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises de notre territoire. Bien que les récentes initiatives diplomatiques, telles que les pourparlers de Luanda, soient encourageantes, elles ne doivent aucunement occulter l’urgence de cette action essentielle, martèle-t-il.

En effet, la République Démocratique du Congo s’engage activement à établir une paix durable dans l’Est du pays et à promouvoir le développement économique ainsi que le bien-être social des communautés meurtries par ce conflit armé. Elle ne ferme, cependant, pas la porte à toute opportunité qui l’amènera à cette paix tout en n’aliénant pas sa souveraineté, encore moins son intégrité territoriale. Dans cette optique, elle est résolument engagée dans la mise en œuvre de la feuille de route adoptée dans le cadre du processus de Luanda, que je soutiens fermement, qui promeut un dialogue de haut niveau visant à restaurer la confiance entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, tout en minimisant le risque que la crise sécuritaire actuelle ne dégénère en conflit régional. En outre, mon pays demeure ouvert à toute autre initiative de nos partenaires qui concourrait à l’atteinte de cet objectif noble de paix.

La République Démocratique du Congo réaffirme sa ferme volonté de garantir une paix durable. Sous mon impulsion, nous sommes résolus à poursuivre la mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation, le P-DDRCS, clé de notre stratégie nationale pour désarmer, démobiliser et réintégrer les combattants, en leur offrant des perspectives économiques viables et durables ; tout en stabilisant les zones touchées par les conflits. En assurant une transition post-MONUSCO, nous priorisons également le rapatriement des combattants étrangers. Le P-DDRCS est un levier crucial pour la paix en République Démocratique du Congo, et j’invite nos partenaires et amis à le soutenir.

Par ailleurs, des milliers de victimes du génocide pour des gains économiques en République Démocratique du Congo (en abrégé GENOCOST) continuent de subir les conséquences dévastatrices d’un passé marqué par la violence et l’impunité. Reconnaître et traiter les effets de cette tragédie est crucial pour favoriser le rétablissement et la reconstruction des communautés touchées.

Au-delà de l’aide humanitaire immédiate, une approche à long terme centrée sur la justice, la réconciliation et le développement durable est essentielle pour permettre aux victimes de se reconstruire et de retrouver une vie digne.

C’est pourquoi le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a décidé d’institutionnaliser la journée du 2 août, journée du GENOCOST, dédiée aux victimes des crimes odieux perpétrés par des rebelles soutenus par des multinationales et des Etats de la région. Cette journée incarne une communion nationale, permettant de confronter un passé douloureux pour aller de l’avant.

Elle est essentielle pour renforcer la conscience historique de notre pays et affirmer la détermination de la nation à prévenir la répétition de telles barbaries.