« La transformation numérique est une occasion sans précédent d’atteindre les ODD d’ici 2030 »

Dans son discours du haut de cette tribune, le président de la Rdc note que le « Pacte pour l’Avenir » et ses annexes- le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures- que nous avons adoptées lors du récent Sommet de l’Avenir, soulignent l’importance d’une collaboration active pour atteindre une vision commune d’un avenir pacifique et prospère. Ces documents représentent un engagement essentiel pour mettre fin aux conflits, lutter contre l’extrême pauvreté et la faim, et aborder des défis tels que les déplacements de populations, l’immigration clandestine, l’insécurité alimentaire, les pandémies et les risques des nouvelles technologies.

Parallèlement, le Pacte Mondial Numérique se positionne comme un pilier essentiel dans notre quête d’un avenir prospère, au cœur de la quatrième révolution industrielle, où les technologies numériques sont devenues incontournables. Cette transformation numérique représente une occasion sans précédent d’atteindre les Objectifs de Développement Durable d’ici 2030, notamment pour les pays les moins avancés.

Elle vise à réduire la fracture numérique et à intégrer les populations non connectées dans des services digitaux à fort impact social. Cependant, pour relever ce défi majeur inhérent à la révolution du numérique, des réformes globales sont nécessaires, impliquant une réévaluation de l’architecture financière internationale et un financement adéquat. C’est pourquoi la République Démocratique du Congo aspire à attirer des investissements pour développer la connectivité en Afrique et appelle à la coopération des partenaires multilatéraux et des opérateurs de télécommunications, avec à la clé un transfert des connaissances.

En effet, l’accompagnement au processus de maillage du pays est une solution prometteuse pour relier le Sud et le Nord de l’Afrique ainsi que relier l’Océan Indien à l’Océan Atlantique. Cela comprend la formation de partenariats viables autour du projet hydroélectrique Grand Inga, qui vise à répondre à la demande énergétique croissante de notre continent, exacerbée par la prolifération des objets connectés. De plus, il est essentiel de renforcer la traçabilité des minerais stratégiques, indispensables aux équipements technologiques, afin d’assurer une exploitation responsable et durable de nos ressources.

Par ailleurs, la pleine participation et l’engagement des jeunes, tant des filles que des garçons, sont également primordiaux pour bâtir une société durable et inclusive. Ce principe constitue le fondement de la Déclaration sur les Générations Futures, soulignant notre responsabilité envers les générations à venir et l’importance des décisions qui garantissent leur épanouissement. Pour l’Afrique, sa jeunesse représente un atout majeur pour sa prospérité future. Investir dans l’éducation, notamment dans les domaines des STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), et créer des environnements propices à l’innovation est crucial. Il est essentiel de remédier à la déconnexion entre une population jeune en forte croissance et le marché de l’emploi, en fournissant les compétences nécessaires à leur intégration.




A la tribune de l’ONU : Tshisekedi encourage le multilatéralisme

C’est sous le thème : « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour faire progresser la paix, le développement durable et la dignité humaine pour les générations futures », que se tient la session ordinaire de la 79ème Assemblée générale de l’ONU à New York.

Dans son discours, le président Félix Tshisekedi a indiqué que le multilatéralisme et le respect d’un système mondial basé sur des règles ont été des piliers essentiels pour soutenir la paix, la sécurité, la santé et la prospérité à travers le monde depuis près de quatre-vingts ans. Les Nations Unies incarnent ces valeurs fondamentales et demeurent un acteur incontournable face aux défis majeurs que l’humanité doit surmonter : qu’il s’agisse de garantir la sécurité, de maîtriser le changement climatique ou de lutter contre la pauvreté. Cette réalité nécessite une coopération multilatérale renforcée.

Cependant, le noble idéal des rédacteurs de la Charte des Nations Unies — celui de servir d’instrument par lequel tous les pays régulent leur comportement — semble s’effacer. Le socle de la sécurité collective qu’elle a établi, vacille.

« Nous avons la responsabilité de conjuguer nos efforts et de réaffirmer notre engagement envers le multilatéralisme, qui est la clé de solutions véritablement transformatrices face aux défis qui rongent notre monde. Comme l’a si bien exprimé Dag Hammarskjöld, ancien Secrétaire général de l’ONU, dont le sacrifice en faveur de la paix en République Démocratique du Congo nous rappelle la gravité de notre mission, je cite : « Le but de l’ONU n’est pas d’emmener l’humanité au paradis, mais de la protéger de l’enfer», a-t-il souligné.

En cette période critique, ajoute-t-il, le multilatéralisme revêt une importance cruciale. Il permet de répondre aux menaces communes, de protéger notre planète et de renforcer la société civile ainsi que les droits humains.

En effet, nous ne pouvons ignorer la montée alarmante des discours belliqueux et le rétablissement indécent de pratiques d’agression armée et de pillage des ressources naturelles, affectant tous les continents. Le conflit russo-ukrainien qui persiste et continue d’affecter la région n’est qu’une manifestation parmi tant d’autres qui menacent la paix dans le monde. Le Yémen, le Soudan, la Syrie ou encore le terrible drame qui se passe dans la bande de Gaza entrent dans le lot pour lequel le multilatéralisme jouerait pleinement son rôle.

Félix Tshisekedi pense qu’il est impératif d’agir ensemble pour progresser vers la paix, le développement durable et la dignité humaine, garantissant ainsi un avenir meilleur pour les générations futures. Ne laissons personne sur le chemin.

Tel est le message clair et pertinent qui inspire la thématique sélectionnée pour orienter les travaux de la 79ème Session de cette illustre Assemblée.




Cyclisme, En prévision de l’organisation du Challenge VTT Doré au mois d’octobre: La Liprocykin procède au recrutement et recensement   

En prévision du ”Challenge VTT Doré’’ qu’elle projette organiser ”au mois d’octobre prochain, la Ligue Provinciale de Cyclisme de Kinshasa ‘’Liprocykin’’ procède déjà au recrutement et recensement des cyclistes par l’entremise du secrétariat provincial de la ligue.

Le secrétaire provincial informe le public que c’est un challenge qui sera organisé en 4 courses. Tous ceux qui possèdent des Vélo Tout Terrain ”VTT” et qui veulent s’adonner au cyclisme sont appelés à entrer en contact avec le secrétaire de la Liprocykin au numéro (+243)854912353 whatsapp et (+243)815201225 pour appel normal. Le recrutement et enregistrement de tous les pratiquants se fait par présence physique et par transmission des données par whatsapp.

Prix à gagner au ”Challenge VTT Doré’’

2 vélo VTT d’une valeur de 800 dollars US/Pièce.

Les 20 premiers classés seront primés.

Quant aux autres, une prime de départ sera allouée.

La Liprocykin annonce qu’elle mettra en vente la carte pour cycliste VTT à 5 dollars la carte.

Anto

ine Bolia

 




Erratum Cyclisme: Il fallait lire : La Fécocy transmet le Programme des obsèques de la mère biologique du président de la Fécocy Motayo

Décédée le mercredi 4 septembre 2024 dernier à Kinshasa, mama Suzanne fut mère biologique de M. Sylvestre Motayo Mbela, président de la Fédération Congolaise de Cyclisme ‘’Fécocy’’, sera inhumée ce week-end à Kinshasa.

Antoine Bolia




Beach Volley: La Commission technique national apporte des éclaircissements sur la 2è édition de l’Open national

En prévision de la 2è édition de l’Open national de beach volley Kinshasa 2024, la commission technique nationale rappelle à tous ceux qui ont déjà récupéré les fiches d’engagement que la réunion préliminaire et technique se tiendront au même moment ce samedi 28/09/2024 à 14h00 dans la salle de réunion du Gymnase de la Police nationale Congolaise.

Voici les éléments à présenter lors de cette rencontre avant les finales de volley-ball indoor :

1) la Fiche d’engagement

2) reçu de frais de participation 35$/paire

3) les maillots

A savoir:

1) les équipes ayant déjà récupéré leurs fiches d’engagement sont :

Messieurs

1) Espoir

2) G.R

3) MADAKA

4) Ubuntu

5) Emmanuel

6) Green Team

Dames

1) la Loi

2) la Garcia

3) Main Noire Espoir

4) Ouragan

Enfin, la commission technique nationale demande à ceux n’ayant pas encore récupéré leurs fiches d’engagement de passer à la commission technique.

Antoine Bolia




Presse Sportive: Notre consoeur Patricia Kula a perdu son père Patrice Mafuta Fiengi

Notre consoeur Patricia Kula, journaliste à Canal Kin Télévision et animatrice de deux émissions sportives ‘’Tolobela Masano’’ et ‘’l’Heure du sport’’ est éprouvée. Elle a perdu son père biologique Papa Patrice Mafuta Fiengi depuis le 13 septembre 2024.

Le programme des obsèques

Vendredi 27 septembre 2024 : Veillée mortuaire à la Place Assanef, sise avenue de la Libération ex 24 novembre.

Samedi 28 septembre 2024 : enterrement au cimetière de la Gombe. Mais le recueillement va se poursuivre à la résidence familiale sur l’avenue Kitega N°193 dans la Commune de Lingwala.

La rédaction sportive du journal L’Avenir saisit ce moment douloureux pour présenter ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée et à notre consoeur Patricia Kula.

Antoine Bolia




Volley-ball: PNC/Kin poursuit sur sa lancée à la 3è journée de la 20è Coupe du Congo mercredi

Après avoir créer la sensation en dominant le champion en titre version masculine, Espoir de Kinshasa 3 sets 2(17-25, 25-23, 23-25, 25-23, 17-15) à la 2è journée de la 20è Coupe du Congo de Volley-ball, le mardi 24 septembre 2024 au Gymnase de la Police Nationale Congolaise, l’équipe de la Police Nationale Congolaise/Kinshasa a poursuivi sur sa lancée ce mercredi 25/09/2024 par une autre victoire cette fois-ci par 3 sets 0.

En effet, PNC/Kin face à Emmanuel (Lualaba) : 3-0 (25-15, 25-16, 25-20).

Tous les résultats du mercredi 25/09/2024

Espoir vs Tanganyika (Tanganyka) (M) : Absence constatée de l’équipe de Tanganyika sur l’aire de jeu.

Emmanuel vs PNC/Kin (M) : 0-3 (15-25, 16-25, 20-25)

Canon vs Ouragan (F) : 3-0 (25-16, 25-10, 25-12)

La Loi vs La Gracia (F) : 3-0 (25-14, 25-18, 35-33)

Madaka vs Ubuntu (M) : 25-22,

Les Aigles vs G.R (M) :

Antoine Bolia




Kinshasa : Cannibalisme social !

Le désordre indescriptible observé dans les artères de la ville de Kinshasa font rêver débout les bonnes consciences. Et qui n’ont que leurs gros yeux pour faire couler leurs larmes. Tant Kinshasa, la capitale, le miroir du pays, donne de la nausée, le dégoût et le sentiment de révolte pour une capitale appelée à être un véritable miroir au cœur des capitales africaines.

L’image que l’on perçoit de la ville Kinshasa, la capitale, celle gérée actuellement par un membre du parti au pouvoir, l’UDPS, est celle d’un monde désordonné, livré à lui-même sur le plan social, sanitaire et sécuritaire. Les différents dirigeants qui se succèdent à la tête de cette ville, siège des Institutions politiques, économiques et sociales, semblent bien s’amuser pour laisser libre court aux différents désordres tenus sur la place publique que dans les entités parcellaires.

La crasse, les difficultés de transport en commun, l’insécurité grandissante, les corolaires à venir de « Dame la pluie », l’injure publique ; les scènes et autres chansons obscènes, la nuisance sonore, le colportage médiatique, tout y passe, tout y reste.

Dans le secteur des transports en commun par exemple, c’est la confusion totale. Les conducteurs fixent le tarif du transport à qui mieux mieux, car l’Etat est « absent sur ce volet, préférant jouer au Ponce Pilate », dit-on. En conséquence, des sans-sous recourent aux vieilles pratiques, en s’entrelaçant les pieds et s’offrir des croupes délectantes, sous l’œil amuseur et amusé des différentes autorités de la capitale.

Sur le plan socio-sécuritaire, des picks pockets n’hésitent plus à détrousser leurs propres parents, leurs propres frères et sœurs, du reste en quête d’une quelconque survie surplombée sur des mirages lointains. Très lointains. Les sacrifices qu’ils consentent au quotidien et les souffrances qu’ils endurent pour leur survie, arrachée après d’intenses marches à pieds, renforcent le sentiment d’une société livrée et victime d’elle-même.

Habitué au parcours du combattant, le Kinois calque désormais le calvaire de Jésus en pleine Kinshasa. Il faut être mieux nanti ou friqué pour nouer le bout de la capitale à la recherche de deux extrêmes du social familial.

On voit le Kinois à pieds, parcourir des longues distances à pied ; à la recherche de sa survie et celle de sa famille, suant à grosses gouttes, pendant que la compradore roule carrosse, sous vitres fumées et blindées, prête à lever sa main, à peine visible à la moindre « base politique » aperçue. Pendant ce temps, des bidasses, des policiers de roulage, pour la plupart vrais-faux et faux-vrais détroussent et truandent sans recours à la Loi. Ils truandent conducteurs de taxis et taxis-bus, piétons, motocyclistes. La conséquence directe est qu’il en émerge ainsi une forme bizarre de cannibalisme social où la société devient sa propre proie. L’âpreté de la vie que mènent les Kinois, devient pour lui une vision apocalyptique.

Malgré cela, à pieds, le fauché kinois n’a de cesse de venir à bout des immondices et de la crasse qui jonchent presque la quasi-totalité des rues de la capitale. Une ville dont la crasse, les eaux usées et des tas immondices y ont élu domicile et rivalisent souvent avec le mont l’Himalaya appris dans le cours de géographie. Souris, cafards, rats et autres ruminants de seconde zone s’y régalent à cœur joie, au grand dam de chiens qui souvent, aboient leur rage, faute d’avoir part au festin

C’est pourquoi, le Kinois a trouvé mieux d’inventer de nouvelles formes d’organisation sociale afin de pallier la situation sinistrée que leur a légué l’autorité provinciale. Il s’agit d’un processus dynamique qui permet tout simplement aux gens ordinaires de continuer à vivre. Vivre dans une ville, dans la ville de Kinshasa où le cannibalisme sociale a droit de cité. Du fait d’être imposé par son autorité.

Willy Kilapi




RDC : Quelques acteurs de l’opposition et de la société civile exigent la libération des prisonniers politiques 

Manifestation ce mercredi 25 septembre à Kinshasa devant le palais de la justice. La société civile et le regroupement de partis politiques de l’opposition exigent entre autres la libération des prisonniers politiques et la liberté d’expression.

Malgré la tension observée sur place, ils ont réussi à déposer leur mémorandum au ministre de la justice et garde des Sceaux maître Constant Mutamba.

Des militants de plusieurs partis politiques de l’opposition et les membres de la société civile ont été devant le palais de la justice à Kinshasa, brandissant des calicots pour protester contre ce qu’ils appellent les arrestations arbitraires en exigeant la libération sans condition des prisonniers politiques.

Ils dénoncent les violations persistantes des droits de l’homme et la répression dont sont victimes les acteurs politiques de l’opposition. Ainsi, ils demandent la libération notamment de Seth Kikuni, Jean Marc Kabund, Mike Mukebayi et tant d’autres acteurs politiques et de la société civile incarcérés injustement.

Le ministre de la justice qui est venu rencontrer les manifestants a reçu leur mémo. Ces manifestants espèrent que leur voix portera les fruits escomptés.

 

 

Mboshi




RDC/ONU: Félix Tshisekedi appelle à des sanctions ciblées contre le Rwanda

Dans son discours ce mercredi à la 79 ème assemblée générale de l’ONU, le président de la République Démocratique du Congo a rappelé que la RDC soutient les avancées des pourparlers de Luanda. Félix Tshisekedi continue cependant d’appeler la communauté internationale « à imposer des sanctions ciblées contre le Rwanda.

“Nous exigeons le retrait immédiat et sans conditions des troupes rwandaises de notre territoire”, a dit Tshisekedi.

 

Le président congolais juge les actuelles initiatives diplomatiques d’encourageantes, et dit ne pas fermer la porte à toutes les opportunités qui amènera la RDC à la paix, tout en aliénant pas sa souveraineté, encore moins son intégrité territoriale.

 

Le président Tshisekedi a dit aussi soutenir fermement la feuille de route du processus de Luanda qui promeut un dialogue de haut niveau visant à restaurer la confiance entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda tout en minimisant le risque que la crise sécuritaire actuelle ne dégénère en guerre régionale.

 

 

 

Jonsard Mikanda