Achèvement de la première étape du PDL-145T au cœur des discussions RDC-PNUD à New York

Le Vice-Premier Ministre, Ministre en charge du Plan, Guylain Nyembo et le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ont échangé ce mardi 24 septembre à New York, aux États-Unis, avec la directrice du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Les discussions ont porté sur le partenariat entre la République Démocratique du Congo et cette organisation des Nations Unies. Les deux parties ont évoqué l’état d’avancement des travaux dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL-145T), dont le PNUD est l’une des trois agences d’exécution.

Au cours de cet entretien de haut niveau, le ministre des Finances a fait part à la Directrice du PNUD des exigences du Gouvernement congolais dans le cadre de ce partenariat. Il s’agit, entre autres, d’accélérer la finalisation des ouvrages restants avant le 31 décembre de l’année en cours, avant de lancer le deuxième volet du programme, principalement centré sur les routes de desserte agricole.

Pour sa part, la directrice du PNUD a rassuré les autorités congolaises de la volonté et de la disponibilité de son institution à accompagner les projets visant à améliorer les conditions de vie de la population de la RDC dans son ensemble.

À ce jour, il convient de préciser que le taux d’avancement des travaux est évalué à 84,1%. La satisfaction de toutes les parties prenantes est justifiée par cela.

Pour rappel, le Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL-145T) est une initiative ambitieuse du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, visant à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir le développement dans les 145 territoires du pays. Les premiers volets du programme concernent la construction, la réhabilitation et l’équipement d’écoles, de centres de santé et de bâtiments administratifs, ainsi que la réhabilitation des routes de desserte agricole.

Au terme de cette réunion, les autorités congolaises ont annoncé l’organisation d’une table ronde axée sur les investissements, à laquelle seront conviés les bailleurs de fonds et les investisseurs du secteur privé.

 




La prospérité de masse et le dynamisme économique

En renouant avec les valeurs modernes, nous pourrons inverser le ralentissement de l’innovation et de ses retombées positives.

Pourquoi certaines nations connaissent-elles la prospérité de masse et d’autres non ? Pourquoi plusieurs nations occidentales –– d’abord le Royaume-Uni, puis les États-Unis, la France et l’Allemagne –– ont-elles vécu une remarquable période d’innovation, de croissance économique et de progrès humain à partir de 1890 environ ? Et pourquoi l’innovation s’est-elle essoufflée plus ou moins à partir des années 70 ?

La thèse que je développe dans mon livre La Prospérité de masse, paru en 2013, et qui est mise à l’épreuve dans la suite parue en 2020, intitulée Dynamism: The Values That Drive Innovation, Job Satisfaction, and Economic Growth (« Dynamisme : les valeurs qui favorisent l’innovation, la satisfaction au travail et la croissance économique »), est que les nations performantes sont celles qui ont développé un plus grand dynamisme –– c’est-à-dire le désir et la capacité chez leur population d’innover. La force derrière ce dynamisme de l’innovation, qui a poussé un grand nombre de personnes à concevoir des nouveautés, a été le développement et la diffusion de certaines valeurs modernes : l’individualisme, le vitalisme et un désir d’expression de soi.

L’individualisme (à ne pas confondre avec l’égoïsme) est le désir de jouir d’une certaine indépendance et de suivre sa propre voie. Ses origines remontent à la Renaissance. Au XVe siècle, le philosophe italien Giovanni Pico della Mirandola avançait que si Dieu a créé l’être humain à son image, alors nous devons, dans une certaine mesure, être doués de sa créativité. Autrement dit, Pico pressentait une sorte d’individualisme en tant que point de départ du développement de chacun. Martin Luther contribua à répandre cet esprit d’individualisme en soutenant, lors de la Réforme, qu’il appartenait à chacun de lire et d’interpréter la Bible. D’autres penseurs encore se sont faits le porte-voix de l’individualisme, par exemple Ralph Waldo Emerson avec sa notion de confiance en soi, ou encore George Eliot, qui incarnait l’esprit de rupture avec les conventions.

Le vitalisme, quant à lui, traduit l’idée que le fait de prendre l’initiative d’« agir sur le monde », pour reprendre la terminologie du philosophe allemand Georg Wilhelm Friedrich Hegel, nous fait nous sentir vivants, dans la délectation de nos découvertes et de nos entreprises dans l’inconnu. Un esprit vitaliste a déferlé sur l’Italie, puis la France, l’Espagne et, plus tard, la Grande-Bretagne, pendant la période des Grandes découvertes, du XVe au XVIIe siècle. On le retrouve dans l’œuvre du grand sculpteur Benvenuto Cellini, assoiffé de compétition, dans le Don Quichotte de Cervantès, quand Sancho Panza, privé de défis, va jusqu’à lutter contre des obstacles imaginaires pour avoir l’impression d’accomplir quelque chose, et plus tard chez le philosophe français Henri Bergson, pour lequel les individus stimulés par les courants de la vie, impliqués dans des projets qui les mettent au défi, se transforment dans le cadre d’un processus de « devenir ».

L’expression de soi, enfin, renvoie à la satisfaction que nous procure le recours à notre imagination et à notre créativité –– l’expression de nos pensées, la démonstration de nos talents. Lorsque, pris d’inspiration, on imagine ou on crée quelque chose de nouveau ou une nouvelle façon de faire, on peut révéler une part de notre être profond.

Les valeurs modernes

Les économies modernes se sont formées dans les nations où les valeurs modernes ont émergé. Ces économies avaient pour moteur intrinsèque le discernement, l’intuition et l’imagination de populations modernes –– des populations qui, comme j’aime à le dire, étaient essentiellement composées de personnes ordinaires travaillant dans différents secteurs. Chez ces nations dynamiques, ce n’était pas seulement le taux d’innovation qui était plus élevé, c’étaient aussi les degrés de satisfaction au travail et de bonheur lié aux aspects gratifiants non pécuniaires tels que le sentiment d’accomplissement ou le fait d’utiliser son imagination pour créer des choses nouvelles ou surmonter des difficultés. Ces nations étaient propices à la prospérité de masse.

Au contraire, dans les sociétés où prévalaient des valeurs traditionnelles comme le conformisme, la crainte de prendre des risques, les services rendus à autrui et l’attention portée aux gains matériels plutôt qu’aux gains de l’expérience, le dynamisme était rare, et l’innovation et la satisfaction au travail étaient moins fréquents.

Ai-je des preuves à l’appui de ma théorie ? Dans Dynamism, les calculs de l’un de mes coauteurs, Raicho Bojilov, révèlent que pendant à peu près un siècle, l’innovation était constamment abondante dans certains pays et rare dans d’autres. Pendant la période de forte innovation qui a suivi la Seconde Guerre mondiale (et qui est comparable de ce point de vue à celle qui s’étend des années 1870 à la Première Guerre mondiale), le taux d’innovation endogène était particulièrement élevé aux États-Unis (1,02), au Royaume-Uni (0,76) et en Finlande (0,55), mais particulièrement faible en Allemagne (0,42), en Italie (0,40) et en France (0,32).

L’analyse de 20 pays de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques réalisée par un autre coauteur, Gylfi Zoega, montre que les pays dont la population adhère fortement aux valeurs modernes –– les États-Unis, l’Irlande, l’Australie, le Danemark et, dans une moindre mesure, la Suisse, l’Autriche, le Royaume-Uni, la Finlande et l’Italie –– présentent un taux d’innovation endogène relativement élevé, conformément à ma théorie.

Gylfi Zoega démontre également par les statistiques que les valeurs ont de l’importance. Il constate que non seulement la confiance –– valeur qui n’est ni moderne ni traditionnelle à mon avis –– est importante, mais aussi « la volonté de prendre des initiatives, le désir de réussir dans son travail, l’enseignement aux enfants de l’indépendance et l’acceptation de la concurrence contribuent à la performance économique (…) mesurée par la croissance de la PTF (productivité totale des facteurs), la satisfaction au travail, la participation des hommes à la vie active, et l’emploi ». Au contraire, lorsque l’on enseigne aux enfants l’obéissance, on réduit la performance économique.

Malheureusement, cette croissance autrefois spectaculaire s’est essoufflée. Selon les calculs de Raicho Bojilov, la croissance cumulée de la PTF aux États-Unis sur 20 ans est passée de 0,381 sur la période 1919–39 à 0,446 pour 1950–70, puis à 0,243 pour 1970–90 et 0,302 pour 1990–2010.

Ce ralentissement de l’innovation et de la croissance ne signifie pas qu’il n’y ait pas eu d’innovation depuis les années 70 –– citons par exemple les progrès phénoménaux de l’intelligence artificielle (IA), ou encore les véhicules électriques. Cependant, la plupart de ces innovations proviennent du berceau des technologies de pointe en Californie, la Silicon Valley, qui ne représente qu’une petite partie de l’économie : selon les estimations récentes de Daron Acemoglu, économiste au Massachusetts Institute of Technology (MIT), l’augmentation de la production économique des États-Unis permise par l’IA ne dépassera pas 1 % au cours des dix prochaines années.

La disparition de l’innovation

Le coût économique pour l’Occident de la disparition de l’innovation est considérable. La quasi-stagnation des salaires qui en découle nuit au moral des travailleurs, qui ont grandi dans la croyance que leur salaire augmenterait suffisamment pour leur assurer un niveau de vie meilleur que celui de leurs parents. Les investissements de capitaux se heurtent à des retours toujours plus faibles qui ne sont plus compensés par des progrès techniques impressionnants, ce qui décourage en grande partie la formation de capital. Les taux d’intérêt réels se sont affaissés, et le prix de bon nombre de biens, immobiliers notamment, n’a cessé d’augmenter de 1973 à 2019, rendant plus difficile que jamais l’accession à la propriété.

Le coût social est lui aussi très important. Selon les données de l’Enquête sociale générale des États-Unis, la satisfaction au travail dans le pays est en diminution constante depuis 1972. Dans le livre Morts de désespoir, Anne Case et Angus Deaton exposent des données montrant la flambée du désespoir en Amérique et établissent un lien entre cette situation et l’évolution de l’économie.

Je suis convaincu que le déclin de l’innovation et de ses retombées positives est imputable en grande partie à l’effritement de ces valeurs modernes qui alimentent le dynamisme de la population. Comme je l’explique dans La Prospérité de masse, l’essor épouvantable de la « culture de l’argent », pour reprendre un terme du philosophe américain John Dewey, est de nature à affaiblir le dynamisme d’une nation.

Je trouve encourageant que d’autres souhaitent développer mes idées sur le rétablissement du dynamisme économique. Ainsi, Melissa Kearney, directrice de l’Aspen Economic Strategy Group, a réorienté vers le renforcement du dynamisme les recherches de l’organisation, autrefois concentrées sur la résilience.

Il sera ardu de renouer avec ces valeurs et d’inverser le ralentissement de l’innovation. Il faudra que les économistes façonnent une économie hautement dynamique qui permette l’accès à la prospérité de masse à partir des classes populaires.

EDMUND PHELPS est professeur émérite McVickar en économie politique à l’Université Columbia. Il s’est vu décerner en 2006 le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel.




Economie et contes de fées

Keynes voyait dans les idéaux des institutions de Bretton Woods une victoire de l’esprit humain

L’un des discours les plus enjoués qu’ait prononcés John Maynard Keynes au cours de ses trente années de vie publique fut également l’un de ses derniers. À Savannah, en Géorgie, dans la tiédeur de l’hiver finissant, Keynes demanda un jour à son auditoire d’économistes, de juristes et de diplomates, assemblé au beau milieu des guirlandes de mousse espagnole, de penser un instant aux fées de « La Belle au bois dormant ».

Que pourrait-on bien demander à ces esprits bienveillants lors du « baptême » de ses « jumeaux » bien-aimés, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ? Il espérait trois présents de circonstance. Premièrement, un manteau bigarré, pour que les deux nouvelles institutions n’oublient jamais qu’elles appartiennent au monde entier. Deuxièmement, un cocktail de vitamines, pour les rendre énergiques et intrépides. Enfin, le don de sagesse, de patience et de discrétion, pour gagner la confiance des populations dans le besoin.

Bien que cela ait pu échapper à son auditoire, l’invocation de « La Belle au bois dormant » était davantage qu’une vue de l’esprit pour Keynes ; il s’agissait d’une allusion littéraire visant à réaffirmer ce qu’il considérait comme la raison d’être profonde de ce qu’il est convenu d’appeler les institutions de Bretton Woods. Avant que Walt Disney ne l’adapte au cinéma en 1959, la version la plus connue de « La Belle au bois dormant » était le somptueux ballet du compositeur russe Tchaïkovski, inspiré d’un conte allemand des frères Grimm, qui en avaient emprunté la trame à un récit populaire médiéval français. Aucune nation ne pouvait en revendiquer la paternité exclusive : l’intemporalité de l’histoire était un produit de son internationalisme.

Fraternité humaine

Au moins pour Keynes, le FMI et la Banque mondiale incarnaient un idéal géopolitique plus précieux qu’une quelconque motion d’ordre technique ou administratif. En effet, il voyait dans les institutions de Bretton Woods une victoire de l’esprit humain, alors même que nombre de ses propres propositions furent rejetées durant les multiples cycles de négociations. En 1944, à l’issue de la conférence organisée dans les montagnes du New Hampshire, il fit part à Richard Hopkins, responsable du Trésor britannique, de son engouement pour ce qu’il considérait comme une expérience de coopération internationale remarquablement réussie. Il déclara à la conférence que les pays avaient appris à travailler ensemble. S’ils pouvaient continuer ainsi, le cauchemar dans lequel la plupart des participants avaient passé une trop grande partie de leur vie prendrait fin. La fraternité humaine deviendrait davantage qu’un simple mot.

L’une des grandes épreuves intellectuelles auxquelles Keynes fit face au cours des quinze dernières années de sa vie fut de faire comprendre aux économistes que la théorie de l’avantage comparatif de David Ricardo ne se substituait pas à ce mode de coopération, de réciprocité et d’échange culturel. L’économie mondiale ne consistait pas en deux produits, comme dans le célèbre raisonnement de Ricardo, et les progrès technologiques avaient réduit l’importance des gains d’efficacité que pouvait générer la libéralisation des échanges commerciaux. Quand, à Bretton Woods, le secrétaire d’État des États-Unis, Cordell Hull, prétendit que le libre-échange était la solution aux ravages de la guerre, Keynes railla ce qu’il estimait être les propositions folles de M. Hull. Ce qui comptait, de manière générale, ce n’était pas tant de supprimer les droits de douane que de préserver un certain équilibre et de reconnaître que tous les pays n’avaient pas les mêmes besoins de développement.

Pour relever les défis de notre siècle, les pouvoirs publics ne peuvent pas se contenter de s’inspirer des instruments employés ces dernières décennies.

À la fin des années 40, il était nécessaire de reconstruire les régions dévastées par la guerre et d’industrialiser les pays pauvres, qui avaient été exclus de la croissance fulgurante dont l’Europe et les États-Unis avaient bénéficié depuis le début du siècle. Les importations bon marché pouvaient permettre aux pays de se procurer des biens qu’ils ne pouvaient pas produire eux-mêmes, mais la mise en place de droits de douane pouvait également les aider à développer ou à reconstruire leurs secteurs industriels endommagés par la guerre. Selon Keynes, aucune loi d’airain ne pouvait dicter quel choix était le plus judicieux dans telle ou telle circonstance.

Aujourd’hui, la crise climatique a créé de nouveaux besoins en matière de développement, même pour les pays les plus riches. Aucune nation ne peut espérer atténuer la menace qui pèse sur la planète sans rapidement mettre au point et déployer de nouvelles technologies propres. Pour relever les défis de notre siècle, les pouvoirs publics ne peuvent pas se contenter de s’inspirer des instruments employés ces dernières décennies. Cela est particulièrement vrai en matière de commerce international : désormais, les droits de douane, les subventions et les entreprises publiques — si souvent décriés par les économistes, qui y voient des obstacles à l’innovation et à la concurrence — joueront certainement un rôle essentiel dans le développement et le bon fonctionnement d’un marché industriel mondial respectueux de l’environnement. Pour l’instant, les technologies vertes représentent un secteur naissant qui nécessite beaucoup plus de protection que de discipline.

Principes et platitudes

La plus grande crainte que nourrissait Keynes au sujet du FMI et de la Banque mondiale — qu’il exprima implicitement dans son discours de Savannah, lorsqu’il fit référence à la méchante fée Carabosse, et plus explicitement dans les dépêches qu’il envoya en Angleterre — était que les « jumeaux » ne deviennent des instruments de la puissance américaine plutôt que des organismes internationaux véritablement indépendants. Finalement, en raison du refus de l’Union soviétique de ratifier les accords de Bretton Woods, la Banque mondiale et le FMI se sont retrouvés à ne représenter qu’un seul des deux camps qui s’affrontèrent pendant la guerre froide. En l’absence de certaines formes d’interventions et de protections dans les échanges commerciaux, les principes de l’avantage comparatif ricardien favoriseront toujours les premiers entrants dans le domaine des technologies vertes, et seules quelques nations privilégiées récolteront tous les fruits du développement. Dans de telles conditions, la domination de quelques-uns remplacera la coopération entre tous.

Il ne tient qu’à nous de construire l’avenir que nous souhaitons. En aidant leurs différents pays membres à mettre en œuvre une large palette de politiques économiques dans le but de maîtriser de nouvelles technologies et d’acquérir de nouvelles compétences, les institutions de Bretton Woods peuvent être un vecteur de transformations, non seulement dans la lutte contre le changement climatique, mais aussi au service de la concorde internationale. C’est un rôle que seules des institutions internationales peuvent jouer avec quelque chance de succès.

À Savannah, Keynes était conscient que ses propos sur la coordination et la coopération internationales relevaient d’un vœu pieu, extrêmement difficile à réaliser. Il est souvent difficile de distinguer, à première vue, les grands principes des vaines platitudes ; les grands idéaux ne se révèlent qu’à force de persévérance dans les discours et de dévouement dans les actes. Cela sera particulièrement vrai pour la mise en œuvre d’une politique de développement respectueuse du climat, qui se fonde sur de rares principes universels, mais comporte des paramètres particuliers d’une grande complexité. Une solution judicieuse pour un certain pays ou une technologie donnée ne le sera pas nécessairement pour d’autres. Cependant, si une institution internationale peut exister pendant 80 ans et survivre à la guerre froide et au XXe siècle, alors il n’est pas déraisonnable d’espérer qu’elle puisse servir d’enceinte de coopération innovante au cours des 80 prochaines années. Comme Keynes à Savannah, souhaitons que cela soit de bon augure, quoi qu’en décident les fées.

 

 

ZACHARY CARTER est chercheur associé au Carnergie Endowment for International Peace et auteur de l’ouvrage The Price of Peace: Money, Democracy, and the Life of John Maynard Keynes.




ONU: Entretiens à New York entre M. Akhannouch et le président du gouvernement espagnol

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch a eu, mardi à New York, des entretiens avec le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez.

Tenus en marge de la 79è session de l’Assemblée générale de l’ONU, ces entretiens se sont déroulés en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et du ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, José Manuel Albares.

Les discussions entre les deux parties ont porté notamment sur les moyens de raffermir davantage les relations entre Rabat et Madrid, ainsi que sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun.

Mapexpress.ma

 

 

 




ONU: Sao-Tomé-Et-Principe réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara

Le ministre des Affaires étrangères, des affaires internationales, du Commerce et de l’Energie de la République de Sao-Tomé-Et-Principe, Gareth Guadalupe, a réitéré, mardi à New York, la position constante de son pays en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue de Sao-Tomé-Et-Principe ont procédé ce mardi à la signature d’un communiqué conjoint entre les deux pays, à l’issue d’une réunion en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Dans ce communiqué, la République démocratique de Sao-Tomé-Et-Principe réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain et réitère le soutien à l’initiative d’autonomie, présentée par le Royaume en 2007, comme la seule solution crédible, sérieuse et réaliste pour la résolution du différend autour du Sahara.

A cet égard, le ministre santoméen a salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à ce différend régional.

Mapexpress.ma




RDC : Constant Mutamba lance les travaux de la Commission spéciale des réformes dans le secteur de la justice

Le ministre d’État en charge de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba reste déterminé à avoir une justice adaptée aux réalités congolaises en impliquant tous les acteurs sociaux , politiques et administratifs pour récolter les résultats escomptés.

Le patron de ce secteur a procédé ce mardi 24 septembre 2024, au lancement officiel des travaux de la Commission spéciale des reformes de quelques lois essentielles sur le système judiciaire, pénitentiaire, le Barreau, le Huissier et consort.

 

Dans son mot, allocution, le Patron de la Justice congolaise a posé un diagnostic inquiétant de l’état de la justice congolaise. Pour lui, la justice de son pays a présenté depuis de décennies ses limites causées par le manque de volonté de ceux qui sont sensés la faire appliquer et surtout, par la législation qui est désuète et parfois, non adaptée aux réalités de la vie sociale congolaise ainsi qu’au fonctionnement harmonieux de l’appareil judiciaire.

Il a préconisé que les travaux de cette commission soient accélérés et qu’ils impliquent toutes les couches sociales de la population dont, les Magistrats, les Experts du Gouvernement, de la Présidence, du Barreau, de la Chambre d’Huissiers de justice et les acteurs de la Société civile. Constant Mutamba a beaucoup insisté sur le fait qu’ils doivent réfléchir en apportant des solutions idoines pour la justice et non les nouvelles difficultés. Les portes du Bureau de la Commission sont ouvertes à tout congolais qui a un plus à apporter dans le secteur de la justice.

 

Cette cérémonie a connu la participation de plusieurs personnalités, notamment, le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle, le Premier Président de la Cour de cassation, le Président de la Haute Cour militaire ainsi que le Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité.

 

 

Jonsard Mikanda




Chine: A la découverte du musée des guerriers et chevaux en terre cuite dans la ville de Xi’an

Les statues des guerriers et chevaux en terre cuite sont conservées dans le grand musée basé sur le parc des ruines du mausolée de Shihuangdi des Qin, situé dans le district de Lintong, à Xi’an, capitale de la province du Shaanxi. 

Ces statues avaient été érigées il y a deux mille ans (2000 ans) par l’empereur Qin en hommage aux soldats tombés sur le champ de bataille dans la guerre l’unification de la Chine.

La découverte de ce joyau qui est considérée aujourd’hui comme la « huitième merveille du monde », a été faite en 1974 par un paysan qui creusait un puits. Il s’en était suivi une opération d’assemblage car, certains chevaliers étaient en mauvais état, nous a expliqué une guide touristique.

Le site est subdivisé en trois compartiments, à savoir : la fosse 1 qui avait été découverte en premier en 1974, compte selon les estimations, 6000 soldats mais seulement 1300 sont exposés à ces jours. La 2è et 3e fosse ont été, elles, découvertes 2 ans plus tard soit en 1976. La 3e fosse est le centre de commandement et constitue la plus petite unité.

Le site des statues des guerriers et chevaux en terre cuite qui est géré par le bureau du patrimoine de la province du Shaanxi accueille 65 mille touristes par jour. En 2023, les autorités de la province du Shaanxi renseignent que 11 millions de touristes avaient visité ce musée. Cela constitue un poumon pour le tourisme local.

Ces chevaliers ont été exposés dans plus de 40 pays et 170 villes à travers le monde permettant ainsi de faire connaître l’ancienne et « glorieuse » civilisation chinoise afin de promouvoir l’échange culturel. Des coopérations entre les archéologues Chinois et internationaux existent pour la préservation de ce site.

Ce musée est reconnu comme l’une des grandes découvertes de l’archéologie du XXe siècle mais aussi comme le symbole spirituel de la civilisation chinoise ».

Derick Katola depuis la ville de Xi’an, capitale de la province de Shaanxi en Chine