La RPDC s’investit dans l’activation du tourisme

Ce vendredi 27 septembre est la Journée Mondiale du Tourisme. Les gens se détendent et approfondissent leur bagage de connaissances en faisant le tour des sites pittoresques et des monuments historiques. De telles activités prennent en intensité avec le progrès de la société. Vit le jour, au début des années 1840, une organisation spécialisée en tourisme.

  • Lors de sa 3ème session (septembre 1979, à Torremolinos, Espagne), l’Assemblée Générale de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) a décidé d’instituer, à compter de l’année 1980, une journée mondiale du tourisme à célébrer le 27 septembre de chaque année par des manifestations adaptées au thème choisi par l’Assemblée Générale sur recommandation du Conseil Exécutif de l’OMT.
  • Cette date a été retenue parce qu’elle marque un échelon important pour le tourisme mondial: l’anniversaire de l’adoption des Statuts de l’OMT, le 27 septembre 1970, dans la conférence extraordinaire à Mexico de la Mexique.
  • La devise ou le thème en 2024 est le Tourisme et la Paix.

Son objectif est de rendre la Communauté Internationale plus consciente de l’importance du tourisme sur l’ensemble des activités sociales, notamment politique, économique et culturelle, ainsi que son rôle et sa signification. A travers le tourisme, les voyageurs ont une occasion d’approfondir leurs connaissances sur la politique, l’économie, la culture, les us et coutumes et l’environnement naturel de leur Pays et d’autres Pays du monde. Aujourd’hui, le progrès rapide de la sci-tech insuffle un nouvel entrain au tourisme: grâce aux moyens de transport modernisés, toute personne peut accéder promptement à n’importe quel endroit de la Planète, et à l’aide de l’Internet, recevoir en tout temps des services sur des sites touristiques désirés.

La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

est devenue, en septembre 1987, Pays membre de l’OMT. D’innombrables sites touristiques ont été aménagés à merveille un peu partout dans le Pays. En RPDC, le tourisme:

  • ne cesse de se développer conformément aux besoins culturels et esthétiques des travailleurs
  • contribue, grandement, au renforcement de l’amitié et de la coopération avec d’autres Pays.

Le Pays s’attache à exploiter les domaines du tourisme spécialisé à différents sujets tout en encourageant les formes de tourisme traditionnelles, notamment visite et excursion générales aux sites célèbres, aux monuments historiques, aux constructions monumentales et aux établissements d’enseignement et culturels. Le tourisme pour l’expérience culturelle caractérisé, entre autres par:

  • la visite aux musées d’histoire dans la Capitale et dans les provinces, aux monuments historiques classés patrimoine culturel mondial
  • la dégustation de mets traditionnels
  • l’expérience du folklore

suscite un vif intérêt pour l’histoire et la culture du Pays. On peut, aussi, faire:

  • l’ascension aux principales montagnes célèbres y compris le Mont Paektu-san (montagne ancestrale de la Nation et sacrée de la Révolution d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de la Péninsule pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 939-1925, NDLR), le Massif Myohyang-san, les Monts Kumgang-san et les Monts Chilbo-san
  • le tourisme pour amateurs d’avion, surtout la visite et la photographie d’avions anciens variés
  • le tourisme en bicyclette
  • etc.

Le tourisme:

  • au Parc Aquatique de Munsu
  • à la Station de Ski du Mont Masik-ryong
  • à la Station Thermale de Villégiature de Yangdok
  • etc.

donne une profonde impression aux touristes. De même, le Pays s’applique, énergiquement, à aménager des sites nouveaux et originaux. Dans chaque Province, sont aménagés les sites touristiques conformes aux particularités locales.

  • La construction de la Zone Touristique Côtière de Kalma à Wonsan au bord de la Mer de l’Est de Corée touche à son terme.
  • La Ville Samji-yon est aménagée en zone touristique montagneuse, originale et complexe, ouverte à toutes les saisons.




Affaire Jacky Ndala : nous devons, indistinctement, en avoir plutôt honte !

Il n’y a rien à défendre, rien à justifier lorsqu’une société atteint un tel niveau d’animalité…

Impossible de rester silencieux lorsqu’on se retrouve devant le cas de sodomie d’abord révélé avec force détails par Denise Mukendi, ensuite confirmé par la victime elle-même, Jacky Ndala. En d’autres termes, si la première ne s’était pas vantée dans les réseaux sociaux de son exploit imbécile, le second se serait abstenu d’avouer l’humiliation subie et rongeant son intérieur. Qu’est-ce qui a alors incité Denise Mukendi à faire cette révélation appuyée, du reste, par le fameux “Dinosaure” ? Serait-ce le stratagème “Touch’ Pas À mon Président” relayant les slogans “Tour Na Biso” sur fond de “Tosa Obika” ? Dans l’une de ses vidéos, elle a osé déclarer la guerre à toute personne qui va s’attaquer au Pouvoir des Balubas, à commencer par les Kasaïens. Ainsi en est-il de Delly Sessanga, de André-Claudel Lubaya et Franck Diongo dont le péché “congénital” est de s’opposer à Félix Tshisekedi ! Son dernier exploit en date, c’est sa sortie tonitruante dans une fête où elle a proféré des menaces physiques à l’endroit de Nicolas Kazadi, tirant désormais sur tout ce qui fait ombrage au chef de l’État. Curieux que personne, ni dans les institutions (notamment les services), ni dans la famille politique (Udps/Usn), moins encore dans la famille biologique n’ait jusque là eu le courage de leur ordonner, au fameux “Dinosaure” et à elle, d’arrêter leur campagne pourtant contre-productive non seulement pour le Pouvoir, mais aussi pour l’Espace Kasaï, et particulièrement pour la communauté Lubaphone…

A l’époque des faits

Ainsi, se livrant ouvertement à ce qui s’apparente à un *trafic d’influence*, Denise Mukendi Desauchoy est devenue une femme des médias redoutable et redoutée dans la confrérie, y semant la terreur comme jamais cela n’a été observé depuis les années 1990.

Le clash qui vient de se produire à la suite du bras de fer engagé avec son confrère Jacky Ndala était prévisible. Car trop parler ne peut pas seulement tuer. Trop parler tue !

Et voici ce que nous avons tous entendu de sa bouche sur Jacky Ndala : _«On t’a visité par derrière. Tu es resté maboul. On t’a aidé à être pédé. Tu es devenu une femme. (…) Quand il a fallu enlever ta dignité, je l’ai fait sans cœur_”, s’autorisant de révéler : _”Depuis que tu as été sodomisé, mes honoraires ne m’ont pas encore été versés_”. Elle a qualifié le régime de _”très ingrat_”, impliquant ainsi les services dans sa sale besogne.

A Patient Ligodi de RFI qui va l’approcher, Jacky Ndala va décrire dans les détails l’épreuve vécue dans les installations qu’il affirme de l’Anr : _”Arrivé là-bas, dans ma cellule, un groupe de gens est arrivé pour me demander de remettre le masque. J’ai refusé. Je trouvais que c’était suspect. Ils sont repartis et revenus après pour ouvrir la cellule et me brutaliser. Sincèrement, je n’ai pas compris ce qui s’est passé ce jour-là, à ce moment-là, je ne comprenais pas (…) Ils m’ont donné des coups, ils m’ont violenté, ils m’ont sodomisé. Le matin, je ne comprenais pas, je ne réalisais pas. Je ne sais pas si j’étais drogué, j’étais hypnotisé. Je me suis réveillé sans comprendre ce qui se passait. J’étais dans un état déplorable, une humiliation incroyable. J’ai laissé mon honneur dans cette cellule. Mais à ma grande surprise, c’est cette dame qui sort dans une vidéo, faisant des déclarations en se vantant d’être celle qui a commandité cette action_». Et de conclure : _«Avoir payé de l’argent à nos services de sécurité pour me foutre la honte, je ne mérite pas ça ! Je suis dans l’obligation de rompre le silence ! Je ne le fais pas pour moi, je l’ai fait pour de nombreux Congolais qui sont peut-être passés par là, qui ne savent pas affronter cette réalité. Je dois dénoncer ces choses. Que justice soit faite ! J’insiste : mon honneur doit être rétabli_».

Pour rappel, Jacky Ndala avait été condamné le mardi 20 juillet 2021 à 24 mois de prison ferme et au paiement de la somme de 500.000 francs congolais (250 USD) pour incitation à la désobéissance. A l’époque, il était coordonnateur national de la jeunesse d’Ensemble pour la République, parti politique de Moïse Katumbi. Il avait bénéficié d’une grâce présidentielle, recouvrant ainsi la liberté le 18 juin 2022, soit après 11 mois d’incarcération à la prison centrale de Makala.

Réaction pour le moins irrationnelle côté Fatshisphère : au lieu de stigmatiser, de condamner les actes de Denise Mukendi, on en veut plutôt à Jacky Ndala qui devrait se taire et non réagir ! On croirait que dans son entendement, la victime mérite ce qui lui arrive…

Comme valeurs sociétales, c’est tout ce qui a de renversant.

Un gros lièvre est levé

En toute logique, dès lors qu’elle se retrouve impliquée dans un tel scandale, l’Anr ne doit pas se draper dans ses textes qui lui imposent le silence. Il lui revient d’initier une enquête de vérité car elle est en face d’une évidence : soit les agents qui ont opéré ont agi réellement sous ses ordres, soit ils l’ont fait d’eux-mêmes et, autre éventualité, soit ils ne figurent pas dans ses effectifs.

Dans les deux premiers cas, c’est grave. Seule l’enquête interne le déterminera. Et pour une fois, l’Anr doit faire exception au travers d’une communication courageuse. Cela va de son honneur en interne et en externe.

Dans le troisième cas, c’est un acte *gravissime* car ça suppose l’existence d’un gang qui opère à son propre compte, à l’insu mais au nom de l’Agence. Un gang connu de Denise Mukendi.

Au travers de cette affaire, un gros lièvre est levé.

C’est tout à fait normal que le ministre d’État Constant Mutamba, dans un communiqué daté du 26 septembre 2024, donne _”Injonction au Procureur Général près la cour d’appel de Kinshasa Gombe ainsi qu’ à l’inspectorat Général de la Police judiciaire des Parquets afin d’ouvrir une instruction relativement aux propos tenus par Madame Denise Mukendi, alias Denise Dusauchauy, se rapportant au cas de viol dont serait victime Monsieur Jacky Ndala_”, ce dernier étant invité à présenter devant l’organe de loi un certificat médical comme preuve, selon un tweet x.com !

Pour souligner le niveau d’animalité atteint par la société congolaise, les “communicateurs” mettent maintenant l’accent plus sur la preuve médicale de la sodomie que sur la cruauté avouée par Denise Mukendi !

On imagine déjà ce qui arriverait si on l’examen médical venait à prouver le contraire. On ne serait pas de voir le champagne sablé pour Denise Mukendi !

Conséquence d’une promesse électorale non tenue : fermeture des cachets illégaux

Il ne sert à rien pour la Communication officielle de lier cette affaire à la candidature de la RDC au Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies, comme on tente de le faire !

Avec l’humiliation subie, Jacky Ndala ne pouvait pas s’avouer victime d’une “sodomie” dans les installations de l’Anr. Ni ailleurs. Il n’avait aucune preuve.

Dès lors que Denise Mukendi, dans son dévergondage, ignorant probablement le contexte de la candidature de la RDC, lui a donné des indications reconstituant les éléments du puzzle, il tenait-là l’occasion, la première, de réclamer justice. Il ne pouvait que la saisir.

On l’aura alors remarqué : activistes des Droits de l’homme, acteurs politiques, ministres de Dieu, professionnels des médias, etc. sont tous unanimes : l’acte est odieux, il n’a aucun justificatif, il n’a aucune excuse.

Déjà, comme si elle le fait exprès, Denise Mukendi a sorti une nouvelle vidéo dans laquelle elle profère des menaces à l’endroit d’Isidore Kwandja Ngembo, Directeur du Comité National des IXes Jeux de la Francophonie, qu’elle déclare avoir tiré des “griffes” de l’Anr ! Encore l’Anr. Elle réclame le paiement de sa facture de 25 mille dollars américains.

La similitude de certains propos tenus à l’égard de Jacky Ndala et d’Isidore Kwandja laisse supposer qu’elle en sait davantage sur le mode opératoire des tortures dont elle se passionne.

Ainsi, chaque personne arrêtée par l’Agence serait aperçue en victime de cette pratique odieuse.

Au fait, c’est tout le travail de l’Anr qu’elle fout en l’air alors que cela ne doit pas être le cas.

A quelque chose malheur étant bon, la Fatshisphère, au travers des affaires des tortures sexuelles révélées par Denise Mukendi, réalise enfin les conséquences d’une promesse électorale non tenue par le candidat Félix Tshisekedi en 2018 : la fermeture des cachots illégaux et l’humanisation des services des renseignements !

_”Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi !_”. Cette fois, Lagardère est juste la promesse non tenue. Elle est une dette qui réclame l’acquittement…

PROCHAINEMENT : _”A l’Onu, Félix Tshisekedi réduit le retrait de la Monusco à l’expression ” Transition post-MONUSCO”. Plus de date du départ !_”

Omer Nsongo die Lema




L’UNFPA s’aligne aux côtés du Gouvernement Suminwa pour la mise en œuvre des priorités du développement

Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) exprime sa volonté d’accompagner la vision du Gouvernement Suminwa dans la mise en œuvre des initiatives socioéconomiques afin d’améliorer les conditions de vie de la population congolaise. Une position affichée

le jeudi 26 septembre, au cours de l’audience que la Première Ministre Judith Suminwa a accordée à Mady Biaye, nouveau Représentant résident de l’UNFPA en RDC.

“Je suis venu voir la Première Ministre dans le cadre d’une visite de courtoisie. Au moment où j’aurais voulu le faire, la Première Ministre était très occupée à gérer tous les problèmes urgents de la RDC. Aujourd’hui, c’était le meilleur moment qu’on a trouvé pour pouvoir parler du Fonds des Nations Unies pour la Population et discuter de l’orientation de notre nouveau programme pays pour accompagner le développement en RDC, a déclaré Mady Biaye.

De cet entretien, l’invité de la patronne de l’Exécutif central se dit impressionné par la qualité des échanges.

“La Première Ministre est très forte et bien au courant du fonctionnement du système des Nations Unies. Donc j’étais là pour écouter d’une oreille attentive, pour voir comment nous pouvons trouver des solutions aux problèmes posés. On a insisté sur la question des jeunes. La RDC est un grand pays qui a une population extrêmement jeune pour laquelle, il va falloir amener des solutions pour répondre aux besoins spécifiques, pour qu’on puisse transformer tous les défis que nous avons aujourd’hui en opportunités pour demain”, s’est exprimé le Représentant résident de L’UNFPA.

L’UNFA propose d’offrir des serviettes hygiéniques aux jeunes filles et les rendre disponible dans les écoles, pour éviter l’absentéisme pendant les périodes de menstruation. La stratégie comprend aussi de rendre plus accessible les informations diverses sur les programmes et opportunités auprès de la population concernée afin de répondre à leurs besoins.

M. Biaye a également affirmé la disponibilité du Fond des Nations Unies pour la Population à soutenir le Gouvernement central dans l’organisation du recensement général de la population, pan essentiel pour que l’aide à apporter corresponde aux vraies statistiques et problèmes spécifiques de chaque province.

” C’est seulement si on a un recensement bien fait, et on couple ces données avec celles de l’enquête démographique et de santé ou les données de l’enquête budget-consommation des ménages, qu’on peut parvenir à cartographier la pauvreté. Donc ça veut dire cibler les interventions, là on sait que si on disponibilise une enveloppe, ça doit aller pour résoudre ce problème spécifique identifié. On est sur cette voie là, et je pense que tout le monde est engagé et prêt à accompagner le Gouvernement congolais pour que le recensement soit fait dans ce pays”, a-t-il confié.

Selon Mady Biaye, conformément aux orientations du Gouvernement Suminwa, l’UNFPA reste dans la droite ligne de travailler pour la réalisation des trois résultats transformateurs, à savoir : la réduction de la mortalité maternelle afin de réduire à zéro les décès évitables, lutter contre les violences basées sur le genre et toutes sortes de violences (physique et psychologique) et, enfin, mettre fin aux besoins non satisfaits des femmes particulièrement en matière de planification familiale.

Sur ce dernier point, un plan pratique est décliné en faveur de la jeunesse afin de réduire complètement les cas de grossesses précoces, car une adolescente est encore un enfant, et elle ne doit pas avoir d’enfants, sa place est à l’école.

Des engagements qui sont contenus dans le Programme d’Actions du Gouvernement 2024 – 2028, qui sert par ailleurs de base pour la programmation des activités des ministères, des structures et des agences, ainsi que pour l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de développement.




New York : Doudou Fwamba présente les performances, les réformes et les opportunités des finances congolaises à la Citibank 

La délégation de la République démocratique du Congo (RDC) a présenté à la Citibank, par le biais du Ministre des Finances, Doudou Fwanba Likunde, les performances macro-économiques enregistrées par la RDC, démontrant, par la même occasion, les principales réformes déjà mises en œuvre, celles en cours de réalisation ainsi que les opportunités susceptibles de faciliter une attraction massive des investisseurs financiers en République démocratique du Congo.

C’était à la faveur d’une séance de travail organisée le mercredi dernier à New-York en marge de la 79è session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.

A l’occasion, l’argentier national a sollicité l’accompagnement de la Citibank dans la mobilisation des ressources adéquates au financement du programme gouvernemental d’infrastructures ainsi qu’à la mobilisation des investisseurs financiers. Aux termes de leurs échanges, les deux parties ont convenu de procéder à une meilleure structuration de la coopération et d’élaborer une feuille de route dans la perspective de la levée de fonds.

C’est dans cette optique qu’en marge des prochaines Assemblées annuelles du Fond monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) prévues à Washington DC, vers mi-octobre 2024, la Citibank accompagnera le Gouvernement de la RDC dans l’organisation d’une réunion stratégique avec des investisseurs financiers, alléchés par l’énorme potentiel énergétique, minier, forestier, hydrographique ou encore agricole de la République Démocratique du Congo.




Congo Terminal va investir plus de 400 millions d’euros dans un nouveau terminal portuaire au Port Autonome de Pointe-Noire

Le 26 septembre 2024, à l’occasion de Pointe-Noire business Forum, Congo Terminal annonce la construction d’une nouvelle plateforme portuaire au port de Pointe-Noire pour un investissement global de près de 400 millions d’euros. Compte tenu de l’exclusivité dont Congo Terminal bénéficie et pour anticiper la croissance de ses activités, l’entreprise se dote d’un nouveau terminal à conteneurs Congo Terminal « Môle Est » dont les travaux ont déjà été lancés et qui sera opérationnel en 2027.

Ce nouveau terminal sera doté de 750 m de linéaires de quais avec un tirant d’eau de 17m ; 26 hectares de terre-plein et 16 portiques 100% électriques dont 4 portiques de quai et 12 portiques de parc. Une importante campagne de dragage permettra d’élargir le chenal à 300 m au niveau du coude et 250 m pour les autres parties.

« Le projet Môle Est marque un tournant pour le port de Pointe Noire. Il va permettre de créer plus de 900 emplois supplémentaires et dynamiser les échanges économiques dans la sous-région », soutient Séraphin Bhalat, Directeur Général du Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN).

« La construction du Môle Est est un projet conjoint du Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN) et Congo Terminal pour accroitre les capacités nautiques et opérationnelles du terminal à conteneurs de Pointe Noire, afin d’anticiper sur les nouveaux besoins des usagers du port de Pointe-Noire et des lignes maritimes qui pourront escaler avec leurs plus gros navires. Pointe-Noire s’ancre ainsi comme une référence sur l’échiquier maritime mondial», explique Anthony Samzun, Directeur Général de Congo Terminal.

Grâce à ses nouvelles infrastructures faites dans le respect des exigences de la certification EDGE, Congo Terminal sera en mesure d’accueillir des navires de plus grande capacité, en provenance d’Asie, du sous-continent indien et d’Europe. Ce développement fera passer la capacité des terminaux de 1 million à plus de 2,3 millions de conteneurs équivalents vingt pieds (EVP) manutentionnés par an.

Ce projet « Môle Est » va soutenir le développement économique et social du pays ainsi que la dynamique des corridors de la sous-région afin de permettre au port de Pointe-Noire de consolider sa position de hub de transit et de transbordement de l’Afrique centrale.

A propos de Congo Terminal Congo

Terminal, filiale d’AGL (Africa Global Logistics), est l’opérateur exclusif des activités de manutention de navires porte-conteneurs et rouliers escalant au port de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE) et Green Terminal, l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4. Congo Terminal a dépassé le seuil de 1.000.000 EVP manutentionné par an depuis 2022 et emploie près de 900 collaborateurs congolais. L’entreprise mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net




A l’occasion de la 79è Ag des Nations unies: L’ OPDAD lance la campagne « Nous sommes égaux en action »

L’Organisation des Premières Dames Africaines pour le Développement (OPDAD) a profité de la tenue de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies, pour lancer « La campagne nous sommes égaux ». C’était le mardi dernier lors de ces assises internationales, qui se tiennent encore à New York aux Etats-unis d’Amérique.

Cette campagne qui est aujourd’hui appropriée par chaque Première Dame, est un programme concret visant à maintenir l’élan et susciter un changement durable. Aussi, la transformation des plaidoyers en actions et collaborations.

Cette grande rencontre des Premières dames d’Afrique a été précédée par une formation des cadres supérieurs et conseillers techniques des Premières dames.

Une formation initiée en partenariat avec Global first ladies academy (GFLA)pour contribuer à l’amélioration des actions menées par les First ladies dans leur pays respectif pour le bien être , l’autonomisation des enfant, des jeunes filles et des femmes.

Selon la secrétaire exécutive de l’OPDAD, Madame Nardos Berhanu, le but cette formation est de donner aux conseillers techniques un cadre d’échange d’expériences qui vise l’amélioration de leur travail dans les bureaux des Premières Dames d’Afrique pour le développement.

Les discutions ont tourné particulièrement autour de la gestion des bureaux des First ladies mais aussi les défis liés notamment aux ressources financières destinées aux actions concrètes à mener en faveur des populations africaines principalement les femmes et les enfants.

L’OPDAD a initiée une série d’activités entre autre un diner des Premières Dames focalisé sur le soutien à la petite enfance. Un évènement organisé par Theirworld et l’Organisation des Premières Dames Africaines pour le Développement (OPDAD) .

Ces femmes leaders ont créé une plateforme de dialogue, de collaboration et d’action en faveur du développement de la petite enfance dans le cadre de la campagne « Nous sommes égaux « de l’OPDAD et de la campagne Act For Early Years de Theirworld.

Les Épouses des Présidents africains ont par la suite échangé sur les repas scolaires respectueux du climat.

Le pouvoir des repas scolaires pour améliorer les résultats de l’éducation »

 

La Fondation Rockefeller et l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le développement (OPDAD) ont organisé une table ronde intitulée « Le pouvoir des repas scolaires pour améliorer les résultats de l’éducation ».

L’objectif était de lancer un appel à l’action et plaider en faveur des repas scolaires respectueux du climat..

Il a été démontré au cours de cette rencontre que les repas scolaires ont un impact crucial sur les résultats scolaires et la qualité de vie des enfants vulnérables du monde entier, et des filles en particulier.

Prenant la parole à cette occasion, la vice présidente de l’OPDAD, Madame Denise NYAKERU TSHISEKEDI a relevé l’ l’importance du repas scolaire. C’était en ces termes:  » Aujourd’hui, nous tournons notre attention vers un outil puissant, mais souvent négligé de notre arsenal : les repas scolaires respectueux du climat. Ces repas représentent plus qu’une simple subsistance ; ils constituent une force de transformation permettant de relever simultanément plusieurs défis « .

Cette série d’échange des Premières Dames d’Afrique à New-York s’est clôturée par la remise d’un certificat de reconnaissance aux Premières Dames qui avaient lancé la campagne «  Nous sommes égaux  » dans leur pays respectif.

Rappelons que cette campagne, qui a été lancée en 2023 en République démocratique du Congo, se concentre sur quatre domaines d’actions clés. Il s’agit de : les soins de santé, la lutte contre les violences sexistes, l’éducation et l’autonomisation économique.

À ce jour, 18 pays ont lancé cette campagne, chacun défendant des questions spécifiques liées à ces quatre piliers.

Prince Yassa




Vital Kamerhe saisi des problèmes des provinces de Kwilu, Kwango, Mai-Ndombe et Kinshasa

~Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe accompagné de l’honorable Deuxième Vice-Président Christophe Mboso Nkodia et du Rapporteur Jacques Djoli, a échangé ce mercredi 25 septembre avec les caucus de députés de quatre provinces de la RDC, à savoir : Kwilu, Kwango, Maindombe et Kinshasa. Il était question pour le speaker de la chambre basse du parlement de s’imprégner de différents problèmes et défis à relever dans ces provinces, alors que l’Assemblée Nationale s’apprête à examiner le projet de loi des finances exercice 2025 déposé récemment par la Première Ministre Judith Suminua.

Pour le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, il était nécessaire d’écouter les élus du peuple, après la dernière réunion institutionnelle autour du Président de la République Félix Tshisekedi, en vue des solutions idoines.

Concernant les provinces issus du démembrement du Grand Bandundu, il a été noté que des problèmes sont presqu’identiques. Les élus sont largement revenus sur l’insécurité causée notamment par le phénomène Mobondo et le conflit Teke-Yaka, l’absence de l’autorité de l’Etat dans plusieurs localités, l’insuffisance des effectifs policiers et militaires pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens, la carence des magistrats, les mauvaises conditions de détention dans les maisons carcérales, l’absence des infrastructures modernes dont les routes, les mauvaises conditions de vie de la population etc.

Pour la province du Kwilu, le Président du caucus, le député national Garry Sakata a évoqué la question de la réorganisation de nouvelles élections législatives dans le territoire de Masimanimba. D’après lui, cette question bloque le développement de la province. Conséquences: les élections de Gouverneur et Vice-Gouverneur, des sénateurs et du bureau de l’Assemblée Provinciale se font toujours attendre.

A ce sujet, le Professeur Vital Kamerhe a déclaré avoir reçu les assurances du Président de la Commission Électorale Nationale Independent (CENI), Denis Kadima avec qui, il a échangé, peu avant la rencontre avec les élus. A en croire, le Numéro Un de la CENI, il n’y a plus d’obstacles à l’organisation des législatives à Masimanimba (Kwilu et dont le calendrier sera incessamment publié. Il a rassuré que le problème des fonds nécessaires qui se posait est en voie d’être complètement résolu.

Concernant la ville-province de Kinshasa, les députés nationaux ont évoqué plusieurs problèmes dont: l’insécurité avec la recrudescence du phénomène “Kuluna”, l’insalubrité, la dégradation de la voirie urbaine, la desserte en électricité et en eau potable qui constitue un véritable casse-tête dans plusieurs quartiers de la capitale, les embouteillages, la mauvaise conduite sur la chaussée des conducteurs des mototaxis et des taxi-bus communément appelés 207, la dépravation des mœurs etc. Les élus de Kinshasa sont aussi revenus sur le phénomène Mobondo qui touche la partie Est de la capitale (Maluku).

Les députés nationaux ont sollicité l’implication du Président de l’Assemblée Nationale pour des solutions idoines aux problèmes posés au cours de cette réunion qui a duré plus de quatre heures. Concernant certaines questions, ils ont plaidé pour le déploiement d’une mission parlementaire dans les contrées concernées.

Le Président Vital Kamerhe a demandé à ses interlocuteurs de lui produire un rapport détaillé et contenant les desideratas de la population et des pistes de solutions.

“Grâce aux différents memos que vous allez déposer, nous devons entamer des actions de grande envergure avec des ministres sectoriels, dans le cadre du contrôle parlementaire pour trouver des solutions adaptées. Nous ne serons pas complaisants”, a martelé le Speaker de la Chambre Basse du Parlement.




Lutte contre le Mpox dans les Kivus: Le Dr. Romain Muboyayi assiste à la  » Revue semestrielle 2024 des activités des soins de santé primaire »

Le Directeur du Cabinet du Ministre c~ongolais de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale,  a officié ce lundi la cérémonie d’ouverture de la « Revue semestrielle 2024 des activités des soins de santé primaires » dans la province du Nord-Kivu. Ce, dans le cadre de la mission stratégique de supervision de la  riposte contre l’épidémie de Mpox dans le contexte de la crise humanitaire dans les provinces Nord et Sud Kivu.

S’exprimant à cet effet, le Docteur Romain Muboyayi a insisté sur l’importance des soins de santé primaire et le rôle central de la communauté dans la Couverture Santé Universelle (CSU) en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

De plus, il a martelé sur l’un des objectifs du PNDS 2024-2033 portant sur la disponibilité de l’information sanitaire pour soutenir la prise des décisions.

Enfin, le directeur de cabinet a exhorté les Médecins Chefs des Zones de Santé présents à l’amélioration de la remontée des données  de la riposte Mpox.

Au lendemain de la cérémonie d’ouverture, le Directeur général de l’Institut national de Santé publique (INSP), le Docteur Dieudonné Mwamba, avait visité les différents sites d’isolement érigés pour la prise en charge des patients atteints de l’épidémie de Mpox dans la ville de Goma et ses environs dans la province du Nord Kivu.

C’était une visite de terrain de l’équipe nationale de riposte, conduite par le numéro de l’INSP, dans le camp des déplacés de Bulengo situé dans l’Aire de Santé de Buhimba dans la Zone de Santé de Goma. Aussi dans les sites d’isolement transitoire Mpox de Kanyarutchinya situés dans la zone santé Nyiragongo.

Prince Yassa




« Education Plus » Une bouée de sauvetage pour les adolescentes au Bénin et en Afrique dans la lutte contre le VIH/SIDA

« Chaque semaine en Afrique subsaharienne, 3.100 filles contractent le VIH. Les inégalités croisées telles que : la discrimination, les privations, les mariages précoces et forcés, et les grossesses précoces ainsi que l’abandon scolaire, sont autant de facteurs qui mettent les jeunes femmes en danger et augmentent les risques auxquels elles sont confrontées ». C’est ce qu’a déploré la Directrice exécutive du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA(ONUSIDA) après sa visite officielle au Bénin. Pour pallier à cette réalité encore active en Afrique, elle appelle de tous ses vœux à la scolarisation des adolescentes.

« Pour autant, nous savons ce qu’il faut faire pour que les jeunes filles soient en sécurité et autonomes. Le maintien d’une fille à l’école secondaire peut réduire son risque de contracter le VIH jusqu’à 50 %. En plus d’un certain nombre de mesures nécessaires à l’achèvement de la scolarité, il est essentiel de fournir une éducation sexuelle holistique, de garantir l’accès aux services de la santé et de la reproduction, de lutter contre les violences basées sur le genre et de permettre l’autonomisation des jeunes filles. Toutes ces mesures nous permettront de réduire les taux d’infection à VIH, les grossesses précoces et d’assurer ainsi un avenir meilleur à nos chères filles – et à notre continent« , a déclaré la Directrice exécutive du Programme commun de Nations unies, Madame Winnie Byanyima

C’est dans cet optique que l’initiative Education Plus, qui rassemble les forces et les compétences de cinq agences des Nations Unies – ONUSIDA, ONU Femmes, UNICEF, UNESCO et FNUAP – de la société civile et des partenaires internationaux, a été lancée pour soutenir les pays d’Afrique. Le Bénin a été l’un des premiers pays à adopter cette initiative, et à démontrer son impact.

« Ma visite au Bénin en septembre dernier, a été une source d’inspiration. J’ai pu en effet constater les gains extraordinaires déjà obtenus grâce à l’initiative Education Plus dans le pays, et surtout j’ai pu personnellement apprécier ce qu’il reste à faire pour que nous puissions continuer à avancer ensemble », a souligné la Directrice exécutive de l’ONUSIDA.

En 2020, renseigne cette agence des Nations unies, le gouvernement du président Patrice Talon a pris des mesures audacieuses pour intégrer les principes de l’initiative Éducation Plus dans la politique nationale –, et les premières études montrent déjà les bénéfices obtenus. Le nombre de filles qui terminent leurs études secondaires a augmenté de plus de 15 %, et ces filles peuvent s’attendre à une augmentation de 18 % de leurs revenus. Ainsi, a dit Mme Winnie Byanyima; « Nous espérons que le fait de savoir qu’elles auront ainsi un meilleur avenir et un revenu plus élevé, incitera les filles et leurs familles à rester à l’école« .

Au Bénin, à travers Education Plus, le gouvernement a élaboré un programme technique qui mobilise sept ministères, pour répondre aux besoins éducatifs et socioculturels des adolescentes et des jeunes femmes, en mettant l’accent sur l’éducation, l’emploi, la lutte pour les droits des femmes et des filles, et la lutte contre les violences sexistes.

Le gouvernement met en œuvre des réformes, notamment des lois visant à empêcher les relations sexuelles entre enseignants et élèves. Il s’est engagé à garantir la disponibilité des financements nécessaires aux programmes, notamment en créant une ligne dédiée à la riposte au VIH à partir de 2026. Il s’agit d’augmenter la collaboration intersectorielle afin de répondre aux besoins éducatifs, sociaux et sanitaires des filles de manière globale.

Au cœur des progrès réalisés au Bénin, il faut noter le plaidoyer fait par les femmes pour les femmes.

En effet, les femmes parlementaires se sont mobilisées pour faire un plaidoyer en faveur des lois visant à lutter contre la violence et la stigmatisation des filles liée au VIH. La Première dame pour sa part, s’est mobilisée pour l’amélioration de l’accès des filles à l’information sur la santé et la reproduction. Les résultats obtenus jusqu’ici, mettent en évidence le lien intrinsèque qui existe entre l’éradication du sida et l’égalité des sexes.

« Et si nous sommes tous conscients et fiers des progrès réalisés, nous sommes aussi conscients des efforts qu’il reste à faire au Bénin, et dans la sous-région Afrique de l’Ouest et du Centre, pour qu’aucune fille ne soit laissée pour compte. Tous les partenaires (gouvernement, société civile, etc.) ont rappelé qu’il subsiste encore des normes culturelles qui limitent les aspirations des filles. Il s’agit entre autres du mariage précoce et de l’exploitation des enfants et des femmes en tant que « vidomégon » (enfants-esclaves). Ils ont rappelé que les réformes juridiques, bien que vitales, sont insuffisantes, et qu’il est nécessaire de renforcer les campagnes communautaires, pour lutter contre ces pratiques néfastes« , a-t-elle exhorté.

Ces partenaires ont rappelé aussi que le fait que des jeunes s’engagent auprès d’autres jeunes est crucial, notamment pour la sécurité des jeunes eux-mêmes. En effet, les jeunes représentent aujourd’hui 31 % des nouvelles infections à VIH (63 % chez les filles). Des études récentes ont montré que les connaissances en matière de prévention du VIH au Bénin en dix ans, ont diminué de 61 % à 11 %. On note aussi une nette diminution de l’utilisation du préservatif durant cette même période. Pour y remédier, il est essentiel d’augmenter les campagnes de prévention du VIH menées par les communautés.

« Nous pouvons mettre fin au sida. Les progrès réalisés au Bénin et les projets visant à maintenir et accélérer ces progrès, doivent être une source d’inspiration pour les autres pays de la sous-région. Les ministres de l’éducation des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre se sont engagés l’année dernière à œuvrer pour une région où tous les jeunes ont un accès libre aux soins de santé, à l’éducation et à l’égalité des sexes. Avec une collaboration audacieuse, cette vision peut devenir réalité, et ainsi les filles ne seront plus freinées par les inégalités, mais pourront réaliser leur plein potentiel« , a conclu la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, qui a clôturé sa visite officielle dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest sur une note de satisfaction.

Prince Yassa




Formalisation du secteur informel RDC-Sénégal: Mukoko Samba initie un partage d’expériences à Dakar

A l’initiative de Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale congolaise, une délégation du ministère de l’Economie nationale de la République Démocratique du Congo se trouve à Dakar, au Sénégal, depuis le 15 septembre 2024, pour des échanges d’expériences dans le secteur de l’économie informelle.

Sous le leadership du Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, cette délégation conduite par le Conseiller au Cabinet de l’Economie Nationale, chargé du secteur informel, Jocelyn Nappa, a pour mission de relever les points forts structurels que le Sénégal a mis sur pied avec sa longue expérience de plus de trente ans dans ce domaine.

Dès l’entame de son arrivée à Dakar, la capitale sénégalaise, la délégation congolaise a échangé avec le directeur général du ministère de l’Economie du Sénégal, le ministre sénégalais de la micro-finance, le directeur général de l’Artisanat et de la Transformation de l’Economie informelle ainsi qu’avec le directeur général adjoint de l’APIX, l’équivalent de l’ANAPI en RDC.

D’autres échanges se sont poursuivis avec le président de la Chambre des Métiers Artisanaux de Dakar et le président de l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal, l’équivalent de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).

 

Plan stratégique sur la formalisation

Toutes ces personnalités avec leurs équipes respectives ont travaillé d’arrache-pied pour mettre à profit leurs expériences vécues. Les échanges ont gravité autour du plan stratégique sur la formalisation de l’économie informelle du Sénégal.

Il est à noter que le Sénégal a créé un système interministériel pour la formalisation dont chaque acteur étatique, cité ci-haut, a une responsabilité dans la chaine de valeur de la formalisation qui est l’identification, selon les différents paliers du secteur informel, la digitalisation des données, l’accompagnement pour l’accessibilité aux fonds ainsi que la disponibilité du foncier.

La partie sénégalaise a reconnu que pour réussir dans ce domaine de formalisation, il faut une communication optimale tournée vers les bénéficiaires, des allègements fiscaux ainsi que des mesures incitatives pour attirer le plus grand nombre d’acteurs, dudit secteur, à se formaliser.

Pour la partie congolaise, elle s’est dite satisfaite et promet de capitaliser ces informations afin de les adapter au modèle de la République Démocratique du Congo pour parvenir à offrir plus d’emplois au peuple congolais, la création d’emplois étant l’un des six engagements du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi et pour lequel le Gouvernement Suminwa travaille d’arrache-pied.

 

Willy Kilapi