A l’Onu, Félix Tshisekedi réduit le retrait de la Monusco à l’expression ” Transition post-MONUSCO”. Plus de date du départ !_”

Mercredi 25 septembre 2024. Du haut de la tribune des Nations Unies, Félix Tshisekedi délivre le message de son pays. L’opinion avertie l’attend sur le retrait de la Mission onusienne réclamé avec force une année plus tôt. Il y consacre ce bout de phrase : _”En assurant une transition post-MONUSCO, nous priorisons également le rapatriement des combattants étrangers_”. C’est tout. Car, dans son discours d’une douzaine de pages, aucun autre passage ne fait allusion à la Mission onusienne en RDC…

Le régime UDPS/USN était catégorique

Ainsi, on est loin de la tonalité conquérante du discours du 23 septembre 2023. En témoigne, ce triple paragraphe :

1._«Nous sommes reconnaissants envers la communauté internationale et les Nations Unies pour leur soutien et leur partenariat, mais nous sommes également conscients que le retrait progressif de la MONUSCO est une étape nécessaire pour consolider les progrès que nous avons déjà réalisés_”.

2._«Aussi, le projet de retrait échelonné, responsable et durable de la MONUSCO, annoncé depuis 2018 et dont le plan de transition a été adopté en 2021, devient-il anachronique au regard de l’évolution des contingences politiques, sécuritaires et sociales actuelles ! Il est donc illusoire et contreproductif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en République Démocratique du Congo et stabiliser celle-ci_”.

3._”Par ailleurs, l’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens. Il est temps pour mon pays d’explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations Unies, davantage en phase avec nos réalités actuelles. C’est pourquoi, en ma qualité de garant constitutionnel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance de mon pays, de la bonne tenue de notre Nation ainsi que du bien-être de mes concitoyens, j’ai instruit le Gouvernement de la République d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la MONUSCO de la République Démocratique du Congo en ramenant le début de ce retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023_”

Bref, le régime Udps/Usn était, pardon semblait catégorique à l’époque pour l’échéance du 31 décembre 2024.

Presqu’un matériel de guerre

Que s’est-il passé sur le terrain pour vivre la rétractation une année après ? Il se passe que la situation sécuritaire reste volatile dans les deux provinces particulièrement concernées par l’état de siège : le Nord-Kivu et l’Ituri.

A propos justement de l’état de siège instauré le 3 mai 2021 (cinq ans déjà), son application pose problème. A preuve, la 82 ème prorogation de l’état de siège a été adoptée à l’Assemblée nationale le 19 septembre 2024 sans la participation de plusieurs députés de l’Ituri, du Nord Kivu et du Sud Kivu qui en appellent à un débat parlementaire de fond.

Sur le terrain, les faits vrais sont de trois ordres :

1.Les affrontements se poursuivent. Ils impliquent forces gouvernementales congolaises (Fardc), ougandaises (Updf), burundaises (Fdnb) et rwandaises (Rdf), troupes de la Monusco et de la Sadc, groupes armés congolais et étrangers. Les uns font la guerre aux autres et, parfois, les “alliés” se tirent dessus par inadvertance.

2.Les déplacements de la population se poursuivent, créant une situation humanitaire prise en charge plus par les partenaires bilatéraux et multilatéraux que par le Gouvernement de la République. L’Odep a révélé dernièrement le montant de la prise en charge par le Gouvernement par an et par individu : 150 FC, soit 12,50 le mois.

3.La situation politique, économique et sociale continue de s’empirer. L’état de siège a sensiblement réduit l’exercice des libertés fondamentales pendant que l’insécurité affecte la production et le commerce de certains biens.

Il y a lieu de préciser que dans sa majorité, la population forcée à survivre dans les camps des déplacés est constituée de ressortissants des provinces sous état de siège. Elle est devenue presqu’un “matériel de guerre” au même titre que le soldat, l’obus, le blindé, le drone ! Plus on en a, plus on croit détenir un moyen de pression dans des négociations…

2023 était une année électorale

Malheureusement, se dégradant de plus en plus, la situation humanitaire devient, en droit international, l’occasion de remise en cause de l’autorité de l’État dans certains cas espaces.

La nature ayant horreur du vide, la Communauté internationale a de plus en plus tendance à se substituer à l’Etat. C’est ainsi que, par la voix de Jean-Pierre Lacroix, l’Onu a signifié au Gouvernement sa décision de rester en Ituri et au Nord Kivu.

Elle a certes reconnu qu’on est en négociations depuis juin dernier pour un retrait sécurisant pour la Monusco et sécurisé pour la population, mais la vérité est que l’échéance de 2024 ne sera pas tenue, et peu sont les chances d’une échéance en 2025.

Au fait, tout est lié : processus de Nairobi (au point mort alors qu’il est décisif pour les 250 groupes armés congolais devant intégrer le P-DDSC) et processus de Nairobi hypothéqué par le “troc” “RDC avec Fdlr et Rwanda avec M23/AFC”. Malgré l’appui des partenaires, la pierre d’achoppement est à ce niveau.

Tant qu’on aura pas démêlé ce package, les tensions vont continuer à persister, la population sera contrainte à l’errance continue et la Monusco trouvera prétexte à rester. Et plus on va se rapprocher de 2028, plus son retrait deviendra hypothétique pour avant 2026.

Premier signal à bien interpréter : depuis le 20 septembre que Jean-Pierre Lacroix nous a balancés sa vérité, on n’a entendu ni à l’Est (où les gens meurent de tout), ni à l’Ouest (où les gens s’amusent avec tout) un acteur politique, un activiste de droit de l’homme, un ministre de Dieu, un chef coutumier etc. mobiliser la rue de Bunia, de Goma ou de Kinshasa pour réclamer le départ de la Monusco au plus tard le 31 décembre 2024, tel que mis en évidence en 2023. L’autre rappellerait que 2023 était une année électorale !

Ce silence a pour signification le fait que l’État n’est pas jusque-là en mesure d’exercer son autorité sur l’ensemble du pays.

A New-York (siège des Nations Unies) – tout comme à Bruxelles (siège de l’Otan), c’est de cette façon que la réalité rdcongolaise est, hélas !, perçue.

Omer Nsongo die Lema




Samedi dernier : La journée mondiale antifasciste célébrée à Kinshasa

Le monde entier a célébré le samedi 28 septembre 2024, la Journée Mondiale Antifasciste. La République Démocratique du Congo n’a pas laissé passer cette occasion pour sensibiliser l’opinion congolaise sur les méfaits du fascisme, de l’impérialisme, du colonialisme, du sionisme et d’autres expressions de la même famille.

Dans le cadre de la célébration de cette journée, la Mouvance Congolaise Antifasciste a organisé une manifestation sur l’esplanade du Palais du Peuple de Kinshasa avec la participation des organisations politiques et sociales nationales, notamment l’Union des Démocrates Socialistes (UDS), le Parti du Changement-Forces Politiques Nouvelles (PC-FPN), Biso Peuple et Quatrième Voie.

Ce rassemblement a été clôturé par la lecture de la déclaration dont l’intégralité est ci-dessous :

DECLARATION

Nous, Partis Politiques et Organisations de la Société Civile ci-après :

– Union des Démocrates Socialistes, UDS ;

– Parti du Changement – Force Politique Nouvelle (PC-FPN) ;

– Biso Peuple ;

– Quatrième Voie ;

Regroupés au sein de la Mouvance Antifasciste congolaise, faisons, ce samedi 28 Septembre 2024, à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale Antifasciste, la présente Déclaration :

1. Saluons chaleureusement la création de l’Internationale Antifasciste par le Camarade Nicolas MADURO MOROS, Président de la République Bolivarienne du Venezuela, lors du récent Congrès Mondial contre le fascisme, le néofascisme et les expressions similaires de Caracas, en vue de fédérer les énergies de toutes les forces antifascistes, anti-impérialistes et anticolonialistes mondiales.

2. Saisissons, la présente occasion, pour Lui présenter nos vives et sincères félicitations suite à sa réélection sans faute à la Présidence de la République Bolivarienne du Venezuela, le 28 Juillet 2024 dernier, lors d’une élection présidentielle organisée dans la transparence par le Conseil National Electoral.

3. Condamnons avec la dernière énergie toutes les manipulations et toutes les campagnes sordides et ignobles menées par les Etats-Unis d’Amérique et ses laquais Occidentaux et Latino-Américains contre un scrutin présidentiel démocratique, transparent et libre remporté brillamment par le Camarade Nicolas MADURO MOROS face à une opposition fabriquée de toutes pièces sans leader populaire et charismatique.

4. Mettons à profit la tenue de la présente manifestation mondiale pour renouveler notre indéfectible engagement dans la noble lutte contre l’impérialisme et ses corollaires notamment le fascisme, le colonialisme, le néocolonialisme afin de restaurer une société juste, égalitaire, solidaire et heureuse pour toute l’humanité sans aucune discrimination dans un monde multipolaire.

5. Invitons toutes les forces politiques et sociales anti-impérialistes mondiales à mener une lutte implacable contre l’impérialisme et ses suppôts qui suivent aveuglement les Etats-Unis d’Amérique dans leur sale politique de domination éhontée d’autres Etats.

6. Manifestons sincèrement notre solidarité agissante au Peuple Palestinien actuellement martyrisé par le sionisme, et condamnons le génocide en cours dans la Bande de Gaza ainsi que des attaques contre le Liban, la Syrie, le Yémen et l’Irak, lequel sionisme est perpétré par l’Israël.

7. Apportons notre total soutien à la Fédération de Russie dans sa salutaire opération de dénazification en Ukraine, pays à la remorque des forces fascistes.

(…)

9. Appuyons également la République Populaire de Chine dans ses louables efforts de récupération de Taiwan, partie intégrante de sa mère-patrie.

10. Exigeons la levée du blocus des Etats-Unis d’Amérique contre le Cuba socialiste du fait que ce blocus cruel et criminel viole la Charte des Nations-Unies et porte atteinte aux droits inaliénables des citoyens cubains.

11. Soutenons le processus d’unification de la Corée par les Coréens eux-mêmes selon la volonté maintes fois exprimée par le Grand Leader KIM IL SUNG.

12. Dénonçons l’existence caractérisée du fascisme en Afrique en général et en République Démocratique du Congo, notre pays, en particulier, lequel est devenu un véritable cancer métastasé qui a causé et continue de causer beaucoup de torts à nos Peuples en les plongeant dans la pauvreté et la misère indescriptibles et inhumaines.

13. Relevons que l’instabilité chronique et l’insécurité récurrente particulièrement dans l’Est de la République Démocratique du Congo sont l’œuvre maléfique du fascisme et de l’impérialisme considérés, à juste titre, comme responsables de nombreuses victimes enregistrées dans le cadre du pillage systématique de nos ressources naturelles.

14. Sollicitons enfin la solidarité des forces politiques et sociales antifascistes mondiales dans notre lutte contre l’impérialisme dans notre pays en vue de protéger et de consolider notre indépendance nationale.

Fait à Kinshasa, le 28 Septembre 2024.

1. POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES, UDS

LE PRESIDENT NATIONAL,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur Honoraire

2. POUR LE PARTI DU CHANGEMENT – FORCE POLITIQUE NOUVELLE, PC-FPN

LE PRESIDENT NATIONAL,

Séraphin MULIMILWA KIKOLOKOLO

3. POUR « BISO PEUPLE »

LE COORDONNATEUR NATIONAL,

Gauthier KASONGO ILUNGA

4. POUR « QUATRIEME VOIE »

LE COORDONNATEUR NATIONAL,

Leroi Jean-Marie KALONJI NGBONGOLO

Avec des manifestations de ce genre, il est à noter que les congolais ne manqueront de défendre leur souveraineté.

Jean KABEYA MUDIELA NDUNGU/CP




RPDC: pour la prospérité de l’Etat

A l’heure actuelle, le Peuple de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

animé de la foi inébranlable en sa cause révolutionnaire, en ses propres forces et de l’optimisme, se dévoue pour la prospérité de la Patrie sous la direction du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR).

 

KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC a prononcé, au Jour-J de la Fête Nationale (09/09/2024) devant les cadres dirigeants du PTC et du Gouvernement, son Discours-programme «Redoublons d’efforts pour la prospérité de notre grand Pays!» qui:

  • constitue un programme d’actions permettant d’enregistrer, au plus tôt, un changement et un développement équilibrés, efficaces et successifs dans tous les domaines de l’édification du socialisme en recourant, totalement, à la supériorité propre à son Etat, en cherchant, correctement, toutes les possibilités de développement et en faisant preuve d’opiniâtreté et d’abnégation, dans la lutte historique pour l’accroissement de la puissance économique et militaire du Pays
  • savère une bannière militante garantissant un essor rapide et vigoureux.

Cette année 2024 est pleine de miracles et de changements où de grandes œuvres se poursuivent, avec plus de vivacité, pour témoigner le développement incessant de la RPDC orienté vers la prospérité globale et que le Peuple entier, désireux d’obtenir de plus grands succès, donne toute la mesure de sa confiance en soi-même et de son esprit patriotique:

  • Dès le début de l’année, le Peuple soutenant les tâches politiques définies par le Comité Central du PTC a avancé, vigoureusement, pour redoubler d’ardeur de lutte sur tous les Fronts de l’édification du socialisme et imprimer toujours un grand essor dans les activités de l’Etat.
  • Ainsi, l’ensemble des affaires économiques d’Etat est impulsé avec vigueur, tendant nettement vers le développement, et les objectifs de relance de la production et de réajustement et renforcement le sont également dans divers secteurs de l’économie nationale. Les secteurs directement liés à l’amélioration de la vie de la population, entre autres l’agriculture, l’industrie légère et l’urbanisme offrent les possibilités permettant d’obtenir de bons résultats.
  • La lutte visant à exécuter la Politique 20×10 de Développement des Provinces (15/01/2024 – ) est menée avec plus d’intensité, certains progrès observés dans la préservation de fonctions et capacités de l’Etat destinées à surmonter les risques de calamités naturelles (fin juillet 2024) et d’importants succès enregistrés dans les recherches et la production de défense nationale (Le statut de sécurité auquel s’est confronté le Pays, la spécificité de la Révolution coréenne qui doit s’opposer aux USA et à leurs Etats vassaux – la République de Corée et le Japon, etc.- et les contenir en permanence – dès le début de la 1ère Guerre Froide – ainsi que les futurs risques obligent la RPDC à renforcer, sans cesse, ses capacités d’autodéfense et celles d’attaque préemptive, NDLR).

Remporter de plus grandes victoires, innover et progresser sans interruption avec plus d’ardeur et d’abnégation, c’est le tempérament de lutte et le style d’actions propres au Peuple de la RPDC. Cette année, il ne nous (ou leur) reste que quelques temps. Dans son Discours historique, KIM JONG UN a:

  • fait remarquer: Pendant les mois restants, nous devons profiter, au maximum, de notre temps pour élargir la liste de nos performances de l’année par un travail intense.
  • précisé les stratagèmes scientifiques permettant de promouvoir, sans cesse, à une phase d’essor de grandes mutations dignes d’être inscrites dans l’histoire de développement de la RPDC.

Toute entreprise à poursuivre pour faire de l’année celle de victoire est vouée à de multiples épreuves et difficultés. Pourtant, la RPDC a:

  • une conviction en ses propres forces centuplées dans sa lutte pratique vers un avenir plus radieux ainsi qu’une farouche détermination
  • de solides assises de l’économie nationale indépendante et de puissantes potentialités de développement.

Actuellement, le Peuple, étroitement uni autour de son Leader Suprême, se dresse comme un seul homme pour auréoler cette année de grandes victoires grâce à la force de sa fidélité et de son patriotisme.




Guerre à l’Est de la RDC : Martin Fayulu dénonce le soutien de la communauté internationale au Rwanda 

En séjour aux États-Unis d’Amérique, le président de l’Ecidé Martin Fayulu a été invité à la conférence organisée par Princeton University.

 

Dans sa prise de parole, l’opposant Fayulu a axé son discours sur les drames qui se passent en République Démocratique du Congo.

Cet acteur politique a voulu réveiller l’attention de son auditoire en lançant des alertes sur ce qui se passe dans son pays, avec la complicité de la communauté internationale.

 

“Ces drames restent largement ignorés par la communauté internationale, qui continue de soutenir le Rwanda. Cette situation s’inscrit dans une stratégie plus large, élaborée par certaines puissances occidentales, visant à déstabiliser et balkaniser l’Afrique, comme en témoignent les crises en Libye, au Soudan, au Mali et en RDC”, dénonce Fayulu.

 

Abordant sa proposition d’organiser un dialogue à l’interne afin de barrer la route à l’ennemi, le leader de la plateforme Lamuka estime que pour lui, c’est l’intérêt du peuple qui compte.

 

“Je réclame un dialogue de paix et de cohésion nationale parce que nous sommes en train de nous habituer à l’inacceptable. Chaque jour, des Congolais subissent des viols, des enlèvements, vivent dans des camps des déplacés ou sous la terreur des groupes armés. Nous banalisons la grande criminalité et la corruption. Et pendant ce temps, nous continuons à vivre comme si de rien n’était. Les forces vives de la nation doivent, en urgence, se réunir pour faire le bilan de nos 64 ans d’indépendance, avant qu’il ne soit trop tard”, explique Fayulu.

 

Aux Etats Unis d’Amérique, Martin Fayulu est accompagné non seulement de sa femme, mais aussi d’une équipe de la plateforme Lamuka, dont Prince Epenge.

 

 

 

 

Mboshi




Kongo Central : Le Gouverneur Grâce Bilolo a inspecté les travaux de modernisation des voiries urbaines à Matadi 

Le chef de l’exécutif provincial du Kongo Central, Grâce Bilolo a effectué le samedi 28 septembre 2024 une visite de terrain dans la ville de Matadi. Il était question pour le gouverneur de province, de faire le tour des chantiers en cours de réhabilitation dans la ville portuaire de Matadi.

Il y a de celà un mois, le Gouverneur de Province a lancé une série de travaux de modernisation de la voirie urbaine de Matadi. Profitant du week-end, le numéro 1 de la Province du Kongo Central a saisi l’occasion pour visiter la route de Buima en pleine réhabilitation et celle de la place Camp Redjaf dans le but de palper du doigt le niveau d’avancement des travaux.

 

Notons que durant cette visite, une foule immense est venue l’accompagner de façon spontanée pour témoigner son soutien indéfectible à l’Autorité de Province qui ne ménage aucun effort pour apporter satisfaction aux désidératas de sa population. Satisfait du travail bien fait, le Gouverneur Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo a rappelé que cette opération va toucher d’autres coins de la province. Il a en même temps demandé à la population de s’approprier du projet pour le bien de la ville.

 

 

Jonsard Mikanda




Bonne gouvernance : L’IGF appelle à une implication totale des services de l’État

L’Inspection Générale des Finances (IGF) a lancé un appel pressant à tous les services de l’État pour qu’ils redoublent d’efforts dans leur mission sacrée d’accompagner le Chef de l’État dans l’implémentation de la Bonne Gouvernance publique. Cet appel vise à encourager une gestion axée sur l’amélioration de la santé économico-financière de la République Démocratique du Congo.

Dans un communiqué récent, l’IGF a souligné l’importance cruciale de la collaboration entre les différents services de l’État pour atteindre les objectifs de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources publiques. “Il est impératif que chaque service s’implique davantage et adopte des pratiques de gestion rigoureuses pour renforcer la santé économique et financière de notre pays,” a déclaré un porte-parole de l’IGF.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour instaurer une culture de bonne gouvernance et de responsabilité au sein de l’administration publique. L’IGF a également rappelé que la réussite de ces réformes dépend de l’engagement et de la détermination de chaque acteur impliqué.

En conclusion, l’IGF exhorte tous les services de l’État à intensifier leurs efforts et à travailler en synergie pour garantir une gestion saine et transparente des finances publiques, contribuant ainsi au développement durable et à la prospérité de la République Démocratique du Congo.

Didier Mbongomingi




Droit d’accès à l’information : Jacques Djoli promet de poursuivre son initiative commencée depuis 2019

Le 28 septembre de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale du droit d’accès universel à l’information. C’est dans cet élan que le Collectif 24, une structure de la Société Civile qui milite pour le droit d’accès à l’information en RDC, a organisé une table ronde, avec pour objectif d’amener le Gouvernement à comprendre l’importance d’intégrer l’accès à l’information et la participation dans le secteur public et voter la proposition de loi relative à l’accès à l’information et la transparence dans la vie publique. Prenant la parole dans le cadre de cette rencontre, le professeur jacques Djoli a évoqué l’importance de la loi sur le droit d’accès à l’information et son impact sur la gestion de la chose publique, en ce qu’elle exige la transparence de la vie publique.

“Nous sommes venus réfléchir ensemble en cette journée de Nations-Unies consacrée au droit d’accès à l’information et sur l’actualité de ce droit qui a consacrée non simplement par les instruments internationaux divers. Notamment, la Déclaration universelle des Droits de l’homme, mais aussi d’autres instruments spécifiques, comme la Convention de la lutte contre la corruption et autres. Et la pertinence en droit interne avec l’article 24 de la Constitution, qui demande d’avoir une loi portant le droit d’accès à l’information, pour assurer la transparence de la vie publique. C’est la dimension que nous voulons ajouter à cette loi, compte tenu des contextes particuliers de notre pays. Nous sommes un pays immensément riche, mais avec une population extrêmement pauvre. Ce paradoxe s’explique naturellement par la manière dont nous gérons les ressources que Dieu nous a données. Et pour casser cette dichotomie négative, il faut que nous puissions assurer la transparence de l’information, pour que le peuple, dans un état démocratique comme le nôtre, ce peuple qui est propriétaire de ces ressources ait le droit de savoir, d’être informé sur la gestion et la destination de ses ressources, et que l’État intériorise dans son architecture narrative les outils nécessaires, parce qu’aujourd’hui la démocratie, l’État de droit, la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté et le développement

passent nécessairement par l’adoption de cette loi. Nous l’avons commencée en 2009 en tant que Sénateur. On l’avait adoptée au niveau du Sénat, lorsque je suis allé dans d’autres Institutions, les collègues ont continué ce combat. Il y a certainement des défis de comprendre le sens de cette loi, parce que, très souvent, même au niveau le plus élevé international, on confond la loi du droit d’accès à l’information avec la loi portant organisation de la liberté d’expression, qui est l’aspect passif de droit d’informer et d’être informé. S’agissant de la liberté de presse, nous sommes déjà suffisamment outillés avec le CSAC, mais il faut aussi l’autre aspect-là, pour permettre aux citoyens d’exiger des informations, d’accéder à l’information, et d’avoir aussi une autorité qui assure la transparence. J’avais initié la loi, Moïse Nyarugabo a continué. Malheureusement, il n’est pas là. Je suis obligé de récupérer cette loi devenue orpheline, et j’espère qu’avec les autres collègues qui font partie d’un caucus inter commission, pour qu’ensemble, nous puissions assurer l’exercice de ce droit de l’homme, de ce droit fondamental, le droit d’accès à l’information et à la transparence de la vie publique”, a déclaré le Rapporteur de l’Assemblée nationale, le professeur Jacques Djoli.

Motif de satisfaction pour le Secrétaire Exécutif du Collectif 24, Henri Christian Longendja, de voir le Droit d’accès à l’information apporter une valeur ajoutée ayant trait à la transparence de la chose publique.

Le collectif 24 espère voir cette proposition de loi être retenue et classée dans le calendrier des matières qui seront débattues pendant cette session de septembre, malgré qu’elle soit budgétaire.




Nord-Kivu : Le commandant secteur opérationnel Sokola 1, appelle tous les groupes armés négatifs à déposer les armes A

Peu avant de quitter Mangurujipa ce samedi 28 septembre 2024, le Général major Bruno Mandevu, Commandant des opérations Sokola1 a échangé avec la population lors d’un meeting populaire au centre de Mangurujipa au chef-lieu du secteur Bapere, territoire de Lubero au Nord-Kivu.

Dans son speech, le patron des opérations sokola1, a adressé ses condoléances à cette population meurtrie et victime des atrocités et autres formes d’insécurité imposées par les terroristes ADF et les groupes armés locaux.

Par ailleurs, le commandant des opérations a indiqué que dans un peu de temps, tous les groupes armés de faux Wazalendo seront traqués . Il a également profité de cette occasion pour annoncer que toutes les barrières illégales érigées dans différentes routes agricoles par ces groupes armés seront détruites.

 

Le général major Bruno Mandevu a cependant exhorté la population à accompagner les forces de la coalition qui sont entrain de traquer les terroristes dans les territoires de Beni, Lubero et Irumu, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Rappelons que le commandant secteur sokola 1, était dans le secteur de Bapere pour inspecter les troupes engagées, mais aussi recueillir des difficultés sécuritaires afin d’unir les efforts contre l’ennemi de la paix.

 

 

 

Alain Wayire depuis Beni