Désengorgement de la prison de Makala : Quel sort pour les victimes ? (Bettens Ntumba)

Le désengorgement de la prison de Makala devrait tenir compte au droit des victimes garanti et protégé par les droits congolais et les instruments juridiques internationaux liés au droit à la réparation.

La décision de désengagement de la prison de Makala prise suite au surpeuplement des détenus, des conditions carcérales inappropriées, au non-respect des droits procéduraux (détention pour les faits bénins, dépassement des délais de condamnation, plus 85% des détenus sans jugements, etc.) et la non prise en compte de la disposition constitutionnelle « la liberté est le principe, la détention est l’exception ». Cela étant réellement fondé, mais elle devrait être accompagnée avec des mesures de droit à la réparation des victimes de préjudice subi, car la justice sans réparation est une justice morte.

Les prévenus qui ont commis les crimes devraient réparer le préjudice causé avant qu’ils puissent bénéficier de la liberté, car leurs fuites sont à craindre et ils peuvent être condamnés par défaut (contumace). Mais cela ne garantit pas nécessairement le droit à réparation de préjudice causé suite à leurs libérations.

Cette mesure de désengorgement devrait être accompagnée du programme de réinsertion sociale pour ne pas créer les autres victimes en cas de récidive ou réitération.

Juridiquement, la libération conditionnelle doit être accordée au condamné qui a purgé trois quarts de sa peine et le sort de la victime est déjà connu par un jugement coulé en force de chose jugée.

Le pouvoir pénal moderne garantit la justice réparatrice ou restauratrice aux victimes à travers les principes et directive de Nations-Unies instituant les recours et la réparation de la victime, une force obligatoire et opposable ainsi que la déclaration des principes fondamentaux de justice relatifs aux victimes de la criminalité et aux victimes d’abus de pouvoir adopté en 1989 pour favoriser la paix sociale dans la société.

Le droit pénal est évolutif, car nous ne sommes pas à l’époque du code le plus ancien de l’histoire le code d’Ur Nammu de « l’œil pour l’œil dent pour dent » et du code de Hammourabi de la loi du talion qui visent seulement la sanction(peine) sans la réparation.

Ma foi, une justice forte et sans malade est une justice qui assure aux victimes la garantie nécessaire de son droit à la réparation.

Somme toute, la mesure de désengorgement devrait être encadrée pour ne pas être préjudiciable au droit à la réparation et à la protection des victimes.

La piste de solution est que l’Etat congolais doit indemniser les victimes et la mise en place de la loi d’indemnisation ou de réparation, car les textes légaux sont vieillissants et ne s’adaptent pas aux instruments juridiques internationaux ainsi que la mise en place d’une structure permanente de fonds au profit des victimes comme ça fait en sous d’autres cieux.

Cela est très important, car la République démocratique du Congo, après la deuxième guerre mondiale est le premier pays au monde qui a connu plusieurs victimes sans réparation suite à l’agression Rwandaise des crimes internationaux sans criminels sans justice internationale. L’élévation innombrable des victimes de la guerre a atteint les proportions inquiétantes.




Développement partagé entre la Rdc et la Chine: Julien Paluku au four et au moulin 

Le dernier conseil des ministres a vu deux notes d’informations être présentées par le ministre du Commerce extérieur Julien Paluku au profit de la République Démocratique du Congo.

La première a évoqué l’accord cadre du partenariat signé entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la République populaire de Chine pour le développement partagé, lequel a été signé à Pékin le 06 septembre 2024,en marge des travaux du sommet Sino africain par les deux ministres du Commerce qui représentaient chacun, le gouvernement de son pays.

Quel est l’objectif poursuivi ?

Il est question de parvenir à réaliser un développement durable et une croissance inclusive en faisant la promotion du développement de l’industrie ainsi que la transition et la montée en gamme de l’agriculture de la République Démocratique du Congo afin d’accroître la compétitivité sur le marché Mondial.

Un accord qui sera le socle des négociations bilatérales tournant autour de 4 modules à savoir :

1.Le commerce, plus facile pour favoriser l’exportation des produits entre les deux pays et promouvoir ensemble la libéralisation et la facilitation des échanges des marchandises et des services.

2.le Développement plus inclusif pour améliorer l’inclusivité de l’économie de chaque partie et intensifier la coopération en matière de développement vert

3.la chaîne d’approvisionnement plus résiliente pour mettre en place des mécanismes de facilitation des investissements de manière à permettre à la République Démocratique du Congo de réaliser la montée en gamme de ses industries.

4.le développement plus moderne, échanges numériques, commerce électronique, services logistiques afin d’aider la République Démocratique du Congo à réduire le fossé numérique.

La deuxième note d’information concerne la foire internationale de Kinshasa. Qu’en est-il?

Le ministre Julien Paluku a fait le point de la situation générale de cet établissement public et il a mis sur la table les défis d’ordre administratif, financier, social et infrastructurel.

Le ministre julien Paluku a fait le point sur toutes les initiatives qui ont été prises par le gouvernement aux fins de relancer ou moderniser la foire internationale de Kinshasa.

Quid du plan julien Paluku ?

Ce plan prévoit la poursuite du projet de reconstruction des infrastructures, centre d’exposition, parc d’attraction, un complexe hôtelier de 5 étoiles sur le site par la firme Milvest mais aussi l’obligation pour la société immobilière du Congo(Sic) d’achever le projet de construction de 1000 logements car seuls 136 appartements ont été construits à ce jour.

Des notes qui ont poussé le conseil des ministres à prendre acte.

Le ministre Julien Paluku, tient à poursuivre cette lancée afin de répondre aux aspirations du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi pour donner une impulsion conséquente au compartiment du commerce extérieur, lequel est appelé à booster l’économie du Pays.

Le Quotidien




Des hauts faits qui tapent dans l’œil du Magazine Forbes: Miguel Kashal primé parmi les meilleurs managers africains 

En séjour aux Etats-Unis sur invitation du Magazine FORBES qui a suivi de près ses activités professionnelles, le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) Miguel Kashal Katemb a reçu un diplôme de mérite décerné par ce magazine américain bimensuel pour récompenser son leadership exemplaire manifesté dans le domaine de l’entrepreneuriat en RDC, précisément dans le secteur de la sous-traitance où des entrepreneurs congolais jadis totalement absents commencent à acquérir des marchés réels dans les entreprises principales.

Cette année 2024, plusieurs leaders africains de différents pays ont été honorés par cette distinction destinée aux personnalités éminentes de différents pays et évoluant dans différents secteurs d’activités.

Après avoir eu son diplôme, le Directeur général de l’ARSP a rendu un vibrant hommage au chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui lui a permis d’accomplir des grandes actions en vue de matérialiser sa vision dans le cadre de la création d’une vraie classe moyenne congolaise.

Parmi les autres mérites reconnus à Miguel Kashal Katemb par le magazine FORBES, il faut noter que grâce à son leadership, l’ARSP a connu une transformation significative, passant d’un établissement public marginalisé à un pilier essentiel pour le secteur de l’économie nationale.

Ses efforts ont permis d’améliorer la visibilité et l’efficacité de l’institution, contribuant ainsi à mettre en œuvre un cadre réglementaire plus solide pour les entreprises de Droit congolais désormais mises en avant sans toutefois marginaliser les étrangers avec lesquels des alliances sont possibles.

Opérant dans le domaine de la sous-traitance, l’autre principale réalisation de Miguel Kashal est l’accès des entrepreneurs aux marchés grâce à un processus d’appel d’offres qui favorise la transparence, le respect de la Loi et la promotion du contenu local. Cela a renforcé la promotion de la classe moyenne et la confiance des investisseurs.

Le Quotidien




Malabo 2024 : 64ème réunion des compagnies nationales de pétrole de l’APPO

La 64ème réunion des PDG des compagnies nationales de pétrole de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO), s’est tenue à Malabo, en Guinée Équatoriale. Cette rencontre stratégique visait à renforcer la coopération régionale et à favoriser le développement des infrastructures énergétiques en Afrique. Ce fut l’occasion pour le Directeur général de la SNPC, Maixent Raoul Ominga de signer un protocole d’accord avec la GNPC.

Lors de la réunion, la SNPC a signé un protocole d’accord de coopération avec la GNPC (Ghana National Petroleum Corporation). L’objectif de ce protocole d’accord est de définir le cadre de la coopération et de la collaboration entre les deux institutions par le biais du partage d’idées, d’informations et d’expériences dans le secteur du pétrole et du gaz ainsi que dans les processus de transition énergétique. Le Protocole a été signé par les Directeurs Généraux des deux sociétés.

Passation de la présidence à GEPetrol

L’un des moments forts de cette réunion, a été la passation de la présidence du Forum des PDG de l’APPO par M. Maixent Raoul Ominga, au profit de Mme Teresa Isabel Nnang Avomo, Directrice Générale de GEPetrol (Guinée Équatoriale).

La SNPC a honoré son mandat en dirigeant des discussions cruciales sur la collaboration interrégionale et les projets énergétiques transfrontaliers. M. Ominga a exprimé sa confiance dans la continuité de ces initiatives sous la direction de Mme Avomo.

Avancées sur les projets des membres de l’APPO

Au cours de la réunion, un point d’avancement sur le projet de la Banque Africaine de l’Énergie (AEB) a été présenté. La SNPC a fièrement contribué financièrement à cette institution, qui est destinée à soutenir le financement des projets énergétiques à travers l’Afrique.

La Banque vise à catalyser des investissements stratégiques pour le développement durable de l’énergie sur le continent, en offrant des solutions de financement adaptées aux compagnies pétrolières nationales (NOCs).

Maixent Raoul Ominga a également appelé à la réunion de tous les forums africains portant sur l’énergie afin de créer un seul et unique grand forum de l’énergie en Afrique.

Cette initiative vient en réponse à la multiplication du nombre de forum et à la difficulté pour les parties prenantes de participer à toutes ces réunions. Cette initiative a été favorablement accueillie par les autres membres de l’APPO.

Projets transnationaux : l’oléoduc Pointe-Noire – Maloukou

Un autre sujet majeur abordé par la SNPC est le projet d’oléoduc reliant Pointe-Noire à Maloukou, en partenariat avec la Russie. Ce projet stratégique permettra non seulement de renforcer l’infrastructure énergétique du Congo, mais également de poser les bases d’une future extension vers la République Démocratique du Congo (RDC), consolidant ainsi les efforts pour une intégration régionale des ressources pétrolières. La Russie a approuvé le 16 septembre dernier, par décret, la construction de l’oléoduc.

Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo




Célébration de la journée mondiale du tourisme: Les cadres et agents de l’Office National du Tourisme sensibilisent sur le tourisme et la paix via les médias

Célébrée partout dans le monde chaque 27 septembre de chaque année, la journée mondiale du tourisme a, de façon particulière, été vécue à l’Office National du Tourisme par ses cadres et agents, le vendredi 27 septembre courant.

Commémorée sous le thème : Tourisme et Paix, ladite journée a permis aux cadres et agents de l’ONT de porter leurs voix à travers les médias choisis afin de sensibiliser les congolais en général et les kinois en particulier sur deux thématiques à savoir: tourisme et paix, thème choisi par l’ONU Tourisme cette année, libellée clairement par ce sous thème : “Vision de l’ONU Tourisme pour un tourisme de paix et sécurisé ; et tourisme comme vecteur d’échanges et de découvertes entre les nations.

Quelques chaînes de télévision et de radio ont servi de canaux à ces chevronnés du tourisme pour faire passer le message. Il s’agit entre autres de la chaîne de télévision Antenna A, Radio Okapi, la RTNC au journal du soir, Kinshasa TV et certains journaux de la place.

« Nous relevons entre autres brillantes interventions, celle du sous-directeur régional, chef d’agence provinciale de Kinshasa, M. Allan Lofoli, qui, après avoir parlé brièvement de l’historique de la JMT », a martelé sur l’aspect paix qui doit être prôné par tous et à tous les niveaux. Car, les trois verbes qui s’attachent au touriste (savoir, découvrir, transmettre), a-t-il poursuivi, ne peuvent se conjuguer et trouver tout leur sens que dans un environnement rempli de quiétude. D’où son appel à toute la population de prôner non seulement la paix mais d’aimer et de pratiquer aussi le tourisme.

Mis à part les interventions télévisées et radiophoniques, deux messages clés ont aussi ponctué ladite journée. Il s’agit du discours de S.E.M le Ministre du tourisme, Didier Mpambia, et de Mme le Directeur Général de l’ONT, Yombo Mukendi Jolie.

Pour le ministre, « le thème tel que choisi par l’ONU Tourisme tombe à point nommé, a-t-il dit, pour notre pays, car il sera question de concilier tourisme et paix en ce moment où notre nation subit une injustice du Rwanda à travers ses supplétifs du M23 et autres groupes armés avides de nos richesses ».

Abondant dans le même sens que sa tutelle, Mme le Directeur Général de l’ONT pour sa part, a entre autres « émis le vœu de voir la paix restaurée dans la partie Est de la RDC qui de reste et est une terre touristique malgré qu’elle subit depuis belle lurette, le théâtre d’une guerre injuste, a-t-elle souligné, nous imposée par les ennemis de la paix ».

Il sied de relever que la Direction Centrale de l’ONT n’a pas vibré seule aux couleurs particulières de cette célébration; mais avec elle, toutes les Directions provinciales et antennes ont pu vivre l’euphorie de la dite journée.

Et à cette liste s’ajoute certains partenaires du secteur avec qui, la Direction Centrale a partagé le plateau lors des interventions. Il s’agit du restaurant Inzia et de Congo River à travers ses représentantes.

Relevons par ailleurs, dans le même ordre d’idées, la participation de l’ONT au lancement du tourisme dit mémoriel en milieu scolaire au rond-point Gambela à Kinshasa, organisé en partenariat avec le ministère provincial du tourisme dirigé par Monsieur Jésus Noël Sheke. Mme le Président du Conseil d’Administration de l’ONT, Malicka Mukubu a honoré de sa présence, ladite activité.

Sylvie Bambi




Docteur Trésor Ngamasata : un neurochirurgien d’exception à l’honneur dans « Fabuleux Parcours »

Samedi 28 septembre 2024, Sultani River a été le théâtre d’un événement marquant: la présentation d’un numéro spécial du magazine Fabuleux Parcours, dédié au célèbre neurochirurgien congolais, Dr Trésor Ngamasata. Ce numéro était accompagné d’un extrait d’un film documentaire dont la version intégrale est attendue d’ici la fin de l’année.

Organisé par la structure de production « Fabuleux Parcours », l’événement a rassemblé des personnalités de divers secteurs.

Après l’allocution d’ouverture du coordonnateur, Saxmatador, suivi de la présentation de la vision de la structure par le directeur artistique, Fabrice KTB, l’assistance a pu découvrir le parcours exceptionnel du Dr Ngamasata, un homme dont les prouesses médicales redéfinissent la neurochirurgie en République Démocratique du Congo.

Brillant médecin

L’un des moments phares de la soirée a été la diffusion d’un extrait du film documentaire consacré à ce brillant médecin. Une avant-première très attendue, qui met en lumière les interventions complexes réalisées par le Dr Ngamasata, jusqu’alors considérées impossibles dans le pays.

Ensuite, Christian Madimba, rédacteur en chef du magazine, a révélé le contenu du numéro imprimé, célébrant les réalisations et l’expertise du neurochirurgien. L’événement a également été marqué par les témoignages émouvants de trois patients du Dr Ngamasata, qui ont partagé leurs expériences de guérison grâce à ses compétences.

Ces interventions, qualifiées de « miracles », ont souligné la capacité de ce praticien à réaliser des opérations autrefois jugées inaccessibles au Congo.

Outre les patients, des invités de marque, tels que le général Kangudia, le Dr Beltchika et le Dr Mabala de Lubumbashi, ont échangé avec le neurochirurgien, célébrant ses succès et évoquant les défis futurs dans le domaine de la santé.

À travers cet hommage, « Fabuleux Parcours » a, une fois de plus, démontré son engagement à valoriser des figures exceptionnelles et à contribuer au développement de la RDC. La structure a profité de cette occasion pour réaffirmer son ouverture à tout projet visant à enrichir ses différentes productions.

Dr Trésor Ngamasata s’impose désormais comme un symbole d’excellence médicale, suscitant l’espoir dans un secteur où les compétences locales commencent à rivaliser avec celles des plus grandes institutions internationales.

Le Quotidien




Un latéral et deux attaquants : des Corbeaux renforcés

Dès ce 5 octobre, le TPM sera au front du championnat national. Dans le groupe, des joueurs réintègrent l’effectif, à l’instar du latéral droit Elie Madinda, de l’ailier Etienne Mayombo et de l’avant-centre John Bakata. Les trois, formés à la KFA et l’Ecole de Football Moïse Katumbi, ont la ferme ambition de prouver qu’ils ont le potentiel pour s’affirmer chez les Corbeaux.

Un bref portrait de chacun pour mieux les connaître.

Élie Madinda Muyika est un latéral droit aux appétits offensifs. Ce joueur de 25 ans, qui a passé quelques saisons en prêt au CS Don Bosco veut bosser pour gagner sa place dans un effectif concurrentiel, surtout à ce poste clé à forte concurrence.

Étienne Mayombo “Rabbi”, formé à la Katumbi Football Academy, ayant un contrat courant jusqu’en juin 2026, tient à confirmer son talent sur les ailes. “Mon ambition a toujours été de travailler pour faire partie d’une équipe qui progresse et aille de l’avant. Il en a de même pour ma carrière”. L’ailier a déjà goûté au haut niveau, comme buteur lors du classico perdu 2-1 à Kinshasa face à l’AS V. Club le 11 décembre 2022.

Avant-centre, présent en début de saison passée, John Bakata tient à gagner sa place sur le front de l’attaque des Corbeaux. Unique buteur lors de la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération face à Berkane le 8 mai 2022, John a grandi, appris et mûri comme il faut pour s’adapter aux exigences du club.

Même conseil pour les trois : seul le travail aboutit!




CAN U-20 : Le Sénégal sacré champion de l’UFOA A

Le Sénégal a triomphé 2-0 de la Sierra Leone lors du Tournoi de l’UFOA A U20 2025, qui s’est déroulé au Liberia. Cette compétition a servi de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations U20 2025.

Dès la 13e minute, le Sénégal a démontré ses intentions en ouvrant le score par l’intermédiaire de Cheikh Tidiane Thiam. Dix minutes plus tard, Ibrahima Dieng a doublé la mise avec un tir spectaculaire à distance, lobant le gardien sierra-léonais depuis le milieu de terrain. Ces buts rapides ont donné au Sénégal le contrôle de la rencontre, et bien que la Sierra Leone ait tenté de réagir avec certaines actions, elle n’a pas réussi à mettre à mal la défense du Sénégal.

Sous la conduite de l’entraîneur Serigne Saliou Dia, l’équipe a su maîtriser le match, préservant son avance et dominant le jeu en termes de possession pendant toute la durée de la compétition.

Grâce à cette victoire, le Sénégal renforce son impressionnante série dans le football des jeunes, en remportant un nouveau titre de l’UFOA A à son actif. C’est la deuxième fois de suite que le pays décroche ce championnat régional, affirmant ainsi son statut de nation dominante dans le football des jeunes en Afrique.

En remportant le trophée de l’UFOA A, le Sénégal et la Sierra Leone se sont également qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations U20 de la CAF TotalEnergies 2025, où ils auront l’occasion de se mesurer aux meilleurs jeunes joueurs du continent. Dès le début du match, le Sénégal a démontré sa puissance dans le domaine des jeunes talents. Le premier but inscrit par Thiam a été le fruit d’un beau jeu collectif, tandis que le lob audacieux de Dieng depuis le milieu de terrain a été le moment marquant de la rencontre, captivant les spectateurs et assurant la victoire de l’équipe sénégalaise.

Bien que la Sierra Leone ait fait quelques efforts tardifs pour relancer le match, la défense sénégalaise est restée imperméable, assurant ainsi un score final sans encaisser de buts et remportant une victoire juste. Cette victoire fait également ressortir le remarquable travail de l’entraîneur Serigne Saliou Dia, qui a dirigé son équipe vers des succès successifs, suite à leur victoire à la CAN U17.

À l’issue du coup de sifflet final, les joueurs et le staff sénégalais ont célébré leur victoire, preuve de leur travail acharné et de leur engagement tout au long du tournoi. Ce succès ouvre la porte à une campagne prometteuse lors de la Coupe d’Afrique des Nations U20 CAF TotalEnergies, où le Sénégal espère continuer à régner sur le continent.




Coopération sino congolaise : 24 étudiantes de l’Université de Kinshasa bénéficient de la bourse Mulan  

Au total vingt-quatre étudiantes de l’Université de Kinshasa ont été bénéficiaires de la Bourse Mulan de la troisième édition offerte par le gouvernement chinois, fruit de la coopération sino-congolaise. La remise de ce don est intervenue le weekend au cours d’une cérémonie organisée à cet effet dans la résidence officielle de l’ambassadeur de la Chine en Rdc. Une cérémonie dont avait pris part les autorités académiques de l’Université de Kinshasa et aussi de la représentante de la ministre de l’Enseignement supérieur universitaire empêchée.

Prenant la parole en premier devant ses hôtes, l’ambassadeur de Chine en RDC Zhao Bin a d’abord rappelé l’historique du nom de Mulan que porte cette prestigieuse bourse octroyée exclusivement aux filles, qui n’est rien d’autre qu’une vaillante fille chinoise, Mulan, qui avait pris son courage pour défendre son pays dans l’armée chinoise. Poursuivant son message, le diplomate chinois a signifié que c’est depuis sa création en 2022 par l’Ambassade de Chine, que la Bourse Mulan a été octroyée déjà aux 72 étudiantes excellentes de l’UNIKIN, apportant une modeste contribution à la cause de l’éducation et de l’épanouissement des femmes de la RDC.

« La coopération humaine et culturelle est toujours un volet important dans les relations sino-congolaises. Depuis, l’Ambassade de Chine en RDC a poursuivi ses efforts en travaillant avec la partie congolaise pour favoriser la compréhension mutuelle entre les deux peuples et promouvoir le développement des jeunes congolais, dont le bilan est encourageant ».

Tout en louant ce geste du gouvernement chinois qui s’inscrit dans le cadre de la coopération sino-congolaise et qui contribue à la formation des jeunes femmes congolais, Jean-Marie Kayembe, Recteur de l’Université de Kinshasa qui était à la tête d’une forte délégation composée des quelques autorités de cet Alma mater, a exhorté en même temps les lauréates à développer l’esprit d’ouverture et de doubler encore d’effort pour aller au-delà de leur limite.

Prenant la parole au nom de toutes les étudiantes bénéficiaires de cette offre, l’étudiante Ndona Sumbi Dorcas a rappelé que « l’octroi de cette bourse ne représente pas seulement un soutien financier important pour la poursuite de nos études, mais il témoigne également de l’engagement solide de la chine en faveur du développement éducatif en RDC ».

Satisfait de cet acte, Mukala Kapend Pauline, étudiante dans la faculté de médecine dentaire qui a exprimé sa gratitude à l’ambassadeur de la Chine en RDC, estime que cette bourse est une grâce «  cette enveloppe me permettra de poursuivre avec ma formation sans beaucoup de peine ».

Pour sa part, Imelda Luvila Kisaka, étudiante en médecine dentaire, cette bourse n’est pas seulement un acte financier, mais aussi une motivation pour nous. «J’encourage toutes les jeunes filles de la RDC de ne pas perdre l’espoir de donner les meilleurs d’elles même. La coopération Chine-RDC nous réserve tant de surprises ».

Cependant, Daniella Kadima étudiante en médecine vétérinaire qui salue la coopération chine RDC, estime que cette bourse va l’aider à acheter les matériels didactiques pour sa formation universitaire.

A noter que les lauréates de cette 3è édition ont été sélectionnées dans quelques facultés de l’Université de Kinshasa notamment la psychologie et sciences de l’éducation, pétrole et gaz, pharmacie, lettres, économie, médecine, médecine dentaire, médecine vétérinaire et polytechnique.




Emerse Faé : “Mon objectif est de créer la génération la plus douée de l’histoire du pays”

Emerse Faé s’est entretenu avec Cafonline.com. Le sélectionneur ivoirien revient sur le sacre de la Côte d’Ivoire à la CAN 2023. Le patron des Éléphants évoque également ses ambitions pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies.

Il y a aura incontestablement un avant et un après 11 février 2024, pour Emerse Faé. Ce jour, où l’ancien milieu de terrain ivoirien a fait chavirer dans l’ivresse, toute une nation grâce à son approche tactique.

Sacré champion d’Afrique sur ses terres, Faé se tourne désormais vers un avenir qu’il veut tout aussi glorieux pour les siens. En marge du symposium technique des Entraîneurs de la CAF, il a accordé un entretien à Cafonline.com où il se livre en toute sincérité.

Cafonline.com : Que vous est-il passé par la tête en reprenant la Côte d’Ivoire lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies ?

Emerse Faé : Au début, je n’ai pas réfléchi. J’ai dit oui directement parce que c’est mon pays et que j’aime mon pays. Je n’ai pas peur des missions, je n’ai pas peur des objectifs, et je n’ai pas peur de prendre des risques. Donc je n’ai pas hésité à dire oui. Comme je connaissais aussi le groupe depuis un an et demi, je savais déjà ce qu’on devait, et pouvait apporter pour changer l’état d’esprit de l’équipe.

Grâce à Dieu, on a eu de la réussite. Je suis un jeune entraîneur. Personne ne me connaissait avant en tant qu’entraîneur, donc si j’avais échoué à la CAN ça aurait été difficile pour moi de trouver une autre opportunité d’exercer mon métier en Côte d’Ivoire et en Afrique.

En quoi la victoire à la Coupe d’Afrique des Nations a-t-elle modifié votre quotidien ?

Actuellement, il est compliqué de sortir à Abidjan, voire de sortir tout court et ce même en Afrique. Lors de ma dernière visite au Cameroun, à l’hôtel, j’ai remarqué qu’il y avait de nombreux supporters ivoiriens qui désiraient prendre des photos et échanger avec moi. Cela témoigne d’un grand changement.

Ma notoriété a considérablement crû. Néanmoins, je demeure une personne approchable, qui aime les échanges et le partage. Parfois, il est difficile de refuser une demande de photo ou d’engager une discussion sur le football. Bien que les choses aient évolué, cela reste une composante essentielle de mon travail. J’essaie d’en retirer des éléments positifs, car si la situation avait été différente, cela aurait pu être bien plus complexe.

Je suis ravi de pouvoir vivre ces instants avec les Ivoiriens et les Africains qui apprécient le travail que j’ai accompli.

Selon vous, quels ajustements ont été effectués dans l’équipe pour réaliser ces résultats positifs ?

Nous avons modifié l’état d’esprit au sein de l’équipe, en renforçant le fighting spirit. Cette équipe avait besoin de confiance, elle possédait un énorme potentiel, mais manquait de cette assurance.

Elle nécessitait, on peut dire, d’un grand frère capable de lui faire des compliments dans les moments difficiles, mais également de lui dire ce qui ne va pas.

Dieu nous a offert une deuxième chance, et il était impensable de la laisser passer. Ainsi, nous avons modifié notre mentalité, sommes devenus solidaires et avons appris à nous battre. Remporter une coupe à domicile est un véritable défi, et il faut remonter à 2006 pour voir la dernière équipe, l’Égypte, réussir cet exploit.

Nous savions qu’il nous fallait des combattants pour remporter cette compétition. Cependant, nous avons réussi à instiller un esprit de guerrier chez nos joueurs. Nous avons des ressources à notre disposition.

Pourquoi est-il essentiel pour les jeunes entraîneurs africains d’avoir la chance de diriger leurs sélections ?

C’est une grande fierté, car pour les jeunes entraîneurs africains en Europe, la situation est particulièrement difficile. Prendre la tête d’une sélection représente une lourde responsabilité. Trop souvent, on nous confie des rôles d’assistant ou des équipes de jeunes, mais lorsque des postes à responsabilité se présentent, cela devient très complexe.

Avoir eu la chance d’occuper ce poste avec la Côte d’Ivoire est une source de fierté pour moi, surtout que mon adjoint est lui aussi un jeune entraîneur sans beaucoup d’expérience avant cette compétition. Cependant, on nous a offert notre chance et nous l’avons saisie. Je suis heureux de pouvoir démontrer aux jeunes entraîneurs et joueurs africains que lorsqu’on a un rêve, il faut y croire du début à la fin.

Peu importe les obstacles, il ne faut jamais abandonner et il faut poursuivre ses rêves.

Comment qualifieriez-vous votre collaboration avec votre adjoint, Guy Demel ? Y avait-il une distribution précise des tâches entre vous deux ?

Nous sommes très liés. Nous avons joué ensemble en équipe nationale et partagions souvent la même chambre. C’est lui qui m’a également présenté ma femme, car ils ont grandi ensemble. Aujourd’hui, nous n’avons même plus besoin de nous parler pour nous comprendre.

Nous parvenons à analyser les choses simultanément sans en discuter. Et lorsque l’un d’entre nous se sent un peu épuisé ou n’est pas dans une bonne disposition, l’autre prend le relais. Il fait beaucoup pour moi en essayant toujours de réduire ma charge de travail afin que je puisse me concentrer pleinement sur le terrain.

Je me réjouis de travailler aux côtés de mon grand frère. Bien qu’on aurait supposé qu’il serait le principal responsable et moi le second en raison de son âge, la réalité est différente. Il n’a jamais reproché cette inversion de rôle et a toujours agi avec le plus grand sérieux, ce qui me permet de rester calme et serein lors de mes choix.

En tant qu’entraîneur local, bénéficiez-vous du respect qui vous est dû ?

Oui ! C’est une première dans le monde du sport : un entraîneur parvient à prendre en main une équipe en pleine compétition et à la conduire vers la victoire. Cet entraîneur a récupéré une équipe qui risquait l’élimination après une déroute de quatre à zéro et a réussi à éliminer le Sénégal.

Après une performance impressionnante durant tout le tournoi, le champion en titre a également triomphé contre le Nigeria en finale, l’équipe qui les avait battus lors des phases de groupes. Je remarque qu’il y a beaucoup de considération à mon égard de la part de mes collègues entraîneurs, qui ne manquent pas de me féliciter lors de leurs visites.

Quand ils en ont l’occasion, ils n’hésitent pas à me mettre en avant aussi. Cela me rend heureux de voir la solidarité qui règne entre nous, entraîneurs africains, et j’espère sincèrement que mon parcours pourra motiver d’autres entraîneurs locaux à réaliser leurs ambitions.

Quelles sont vos aspirations du moment ? Quels objectifs souhaitez-vous atteindre ?

J’ai de grandes ambitions. D’abord, il est essentiel de se qualifier pour la prochaine CAN, puis de remporter le tournoi. Beaucoup pensent que notre précédente victoire était le résultat de la chance, car il suffisait de gagner quatre matchs pour être couronné. De plus, le fait que cela se soit passé à domicile a rendu la tâche plus facile. C’est pourquoi nous tenons vraiment à nous qualifier pour la prochaine édition et à la gagner, afin de démontrer que ce succès n’était pas simplement dû à la chance.

La Coupe du Monde vise également à permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver sa place sur la scène internationale. Depuis 2014, notre pays est absent de cet événement. Nous aspirons donc à nous qualifier et à représenter l’Afrique, à l’image du Maroc qui a réussi en 2022, ce qui nous motive énormément.

Je souhaite partager avec vous mon dernier objectif, même si je préfère garder une certaine réserve. J’ai eu l’honneur de faire partie de l’une des générations les plus remarquables de l’équipe nationale ivoirienne. Bien que nous n’ayons pas remporté de titres, notre équipe a toujours été considérée comme l’une des plus talentueuses. Mon rêve aujourd’hui est de créer une génération encore plus douée que la nôtre.

Je suis persuadé que notre équipe regorge de joueurs au potentiel exceptionnel. Mon objectif est donc de former un groupe redoutable qui inspirera la crainte, comme ce fut le cas en 2006, et qui rapportera des titres pour la Côte d’Ivoire. Je souhaite que l’on se souvienne de ce jeune entraîneur, surprenant au départ, qui a réussi à transformer la situation, à revitaliser un pays et à redonner le sourire à sa population. Nous travaillerons sans relâche pour assurer la pérennité de cet héritage pour la Côte d’Ivoire.

À quelle fréquence êtes-vous identifié lors de vos déplacements ? Avez-vous besoin d’une protection ou d’un garde du corps ?

(Il rit.) En fait, il y a toujours la possibilité que des bénévoles soient présents. Actuellement, étant dans mon pays, je n’ai pas besoin de sécurité. J’espère que cela continuera ainsi, car j’apprécie de passer du temps avec mon peuple. C’est quelque chose que j’aime vraiment. Et ce n’est pas fait dans un mauvais état d’esprit, donc pour le moment, je n’éprouve pas le besoin de sécurité.

Je souhaite que cela dure, que les gens continuent à me traiter avec respect et à me solliciter pour des photos, tout en étant courtois, surtout en présence de ma femme et de mes filles. C’est également très important pour elles. Pour le moment, je ne ressens pas le besoin ni l’envie de m’entourer de gardes du corps.

Un mot sur votre début de campagne dans ces éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 ?

Nous avons bien débuté, car l’objectif était de remporter nos deux matchs lors des deux premières journées. Avant notre départ, j’avais expliqué aux joueurs qu’en octobre, notre but serait de nous qualifier pour la CAN, afin que nous puissions éventuellement tester d’autres joueurs en novembre et faire tourner l’équipe. Cependant, l’objectif pour le prochain stage reste le même.