Michel Miguel Katemb reçu par le Président Tshisekedi : Une rencontre stratégique

Le mercredi 18 septembre 2024, Michel Miguel Katemb a été reçu en audience par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts continus du Chef de l’État pour renforcer la gouvernance et promouvoir le développement économique en République Démocratique du Congo.

Michel Miguel Katemb, connu pour son engagement dans divers secteurs stratégiques, a discuté avec le Président Tshisekedi des initiatives en cours et des projets futurs visant à stimuler la croissance économique et à améliorer la transparence dans la gestion des ressources publiques. Cette audience témoigne de la volonté du Président de collaborer étroitement avec des acteurs clés pour atteindre les objectifs de développement du pays.

Le Président Tshisekedi a réaffirmé son soutien à Michel Miguel Katemb et a souligné l’importance de leur collaboration pour le bien-être de la nation. Cette rencontre marque une étape importante dans la mise en œuvre des réformes nécessaires pour assurer une gestion efficace et transparente des finances publiques.

Didier Mbongomingi




Jules Alingete renforcé par le Président Tshisekedi dans la lutte contre la corruption

Le mercredi 18 septembre 2024, l’Inspecteur Général des Finances (IGF), Jules Alingete, a été reçu en audience par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Cette rencontre survient alors que les prédateurs des finances publiques montrent des signes d’agitation face aux efforts intensifiés de lutte contre la corruption et le détournement des fonds publics.

Jules Alingete jouit de la confiance totale du Président Tshisekedi, surnommé “Fatshi”, dans cette bataille acharnée contre les pratiques corruptives. Fort de ce soutien présidentiel, Alingete continuera à traquer sans relâche tous les prédateurs des finances publiques, bénéficiant de la bénédiction et du soutien indéfectible du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Didier Mbongomingi




Expo Béton à Matadi : Un élan pour le corridor Ouest

Le 18 septembre 2024, le port international de Matadi s’est transformé en un carrefour d’espoir et d’innovation avec le lancement de la 2e session de la 8e édition de l’Expo Béton. Cet événement, initiative du Sénateur et entrepreneur Jean Bamanisa, a rassemblé des acteurs économiques nationaux et internationaux autour d’un thème crucial : « Des solutions durables du corridor ouest pour Kinshasa. » La ville de Matadi s’est mobilisée autour de cet événement pour un avenir meilleur.

Une arrivée symbolique sous la pluie

L’avion transportant la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a atterrit à Matadi sous une fine pluie, un phénomène naturel qui, loin d’atténuer l’enthousiasme, a renforcé l’ambiance solennelle de l’événement. Accueillie par le Gouverneur de province, Grâce Bilolo, et un comité d’accueil chaleureux, elle a été honorée par une cérémonie traditionnelle avec des chefs coutumiers, exprimant la richesse culturelle de la province.

La foule en fête : Un accueil chaleureux

Le cortège de la Première Ministre, longeant les rues de Matadi, a traversé des foules enthousiastes. Des Matadiens, brandissant calicots et effigies, ont exprimé leur joie et leur soutien. Ce moment d’émotion a illustré l’importance de l’événement pour la population locale, qui voit en l’Expo Béton une opportunité de développement et de prospérité.

Des discours portés par l’engagement

Dans son discours d’ouverture, le Gouverneur de la province a exprimé l’enthousiasme et les attentes de sa région envers l’exposition. Il a souligné que l’Expo Béton est bien plus qu’un simple événement économique, mais un véritable catalyseur pour l’innovation et le développement durable.

Judith Suminwa, pour sa part, a fait écho à cette vision, rappelant que le thème de l’Expo Béton s’aligne parfaitement avec le Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028 (PAG 2024-2028), exécuté sous le leadership du Chef de l’État Félix Tshisekedi. Elle a affirmé l’importance d’adopter des solutions durables pour le corridor ouest, une initiative cruciale pour améliorer les infrastructures et les conditions de vie des Congolais.

« La collaboration entre EXPO BETON RDC et la Chambre de Commerce de l’industrie du Kongo Central démontre à suffisance qu’il est parfois nécessaire que les fils et filles de notre pays s’unissent pour réfléchir et réaliser ensemble des projets pour rendre nos villes de la RDC en général et tout particulièrement Kinshasa et les villes du Kongo Central, sécurisées, modernes, durables et résilientes. D’ailleurs, comme l’a si bien dit le Président de la République, c’est parce qu’ayant été attentif aux recommandations des éditions passées d’Expo Béton, qu’il a eu l’ingénieuse idée de créer un ministère dédié à la politique de la ville pour centraliser-et coordonner les efforts en matière de développement durable en vue d’améliorer le cadre de vie de nos populations. Les infrastructures à mettre en place doivent garantir à chaque Congolais un accès équitable aux services sociaux de base, aux opportunités économiques, aux possibilités de se développer pour cimenter le socle de la cohésion nationale et réduire les inégalités », a déclaré la cheffe du Gouvernement ».

Le corridor ouest : Un axe de développement stratégique

Le corridor évoqué dans le thème de l’Expo Béton 2024 se réfère à un axe de développement stratégique reliant Kinshasa et ses environs, facilitant les échanges économiques et la mobilité. L’idée est de transformer cette zone en un espace dynamique, où l’innovation et le développement durable sont au cœur des préoccupations. Cela implique la construction d’infrastructures respectueuses de l’environnement et la promotion de pratiques durables dans le secteur de la construction.

« Dans les prochaines années, la RDC est appelée à connaitre des changements urbains notables sur l’ensemble de son territoire. Avec un taux de croissance de la population avoisinant les 3,5%, la RDC devant atteindre à l’horizon 2035 une population qui dépassera les 150 millions d’habitants. 47% de la population vit en milieu urbain, cette tendance croissante à l’urbanisation augmente de 4,5% par an. Les provinces de Kinshasa et du Kongo Central ne font pas exception à ce phénomène. En effet, à l’horizon 2050, plus de 60% de la population du corridor ouest vivra dans des villes comme Kinshasa, Boma, Matadi ainsi que les agglomérations urbaines comme Kasangulu, Inkisi, Mbanza Ngungu, Songololo, Muanda, etc. Il faut donc dès à présent penser et proposer des solutions durables pour ces villes. Des remèdes adéquats aux occupations désordonnées et non planifiées des terres, à une urbanisation sauvage qui engendre des conséquences socio- économiques et environnementales néfastes, doivent être trouvés pour donner à notre population une chance de vivre dans un environnement agréable, assaini et résilient », a affirmé Judith Suminwa.

Une vitrine d’innovation et de collaboration

Après la cérémonie d’ouverture, Judith Suminwa a visité les stands d’exposition, où les entreprises et les entrepreneurs ont présenté leurs réalisations et innovations. Ces rencontres sont essentielles pour encourager la collaboration entre le secteur public et privé, et pour inspirer de nouvelles initiatives qui répondent aux défis de développement de la RDC.

L’Expo Béton 2024 à Matadi n’est pas seulement un événement économique ; c’est un symbole d’espoir et de détermination pour un avenir durable. Alors que la ville se tourne vers l’avenir, cet événement rappelle l’importance d’unir les forces pour construire un Congo meilleur, où chaque citoyen peut participer à la vision d’un développement inclusif.




Plutôt que des selfies, le Pape recommande aux jeunes le «voyage intérieur» 

Dans son message pour la 39ème Journée mondiale de la jeunesse le 24 novembre prochain, le Saint-Père encourage les jeunes à se mettre en route et à vivre pleinement le pèlerinage de la vie. Il invite également les jeunes à venir à Rome pour l’année jubilaire de 2025, afin de «faire l’expérience de l’étreinte du Dieu miséricordieux, de son pardon, de la remise de toutes nos “dettes intérieures”, comme c’était la tradition des jubilés bibliques».

«Ceux qui espèrent dans le Seigneur marchent sans se fatiguer» (cf. Is 40, 31). Le Saint-Père a choisi ce passage du livre d’Isaïe pour inspirer la 39ème Journée mondiale de la jeunesse le 24 novembre prochain. Cette expression annonce «la fin de l’exil d’Israël à Babylone et le début d’une nouvelle phase d’espérance et de renaissance pour le peuple de Dieu», explique le Pape François.

Dans une époque tourmentée par les guerres, les injustices, les diverses exploitations de l’homme et de la nature, les jeunes courent le risque de «vivre sans espérance, prisonniers de l’ennui et de la mélancolie», poursuit le Saint-Père. C’est pourquoi, comme Isaïe il y a plus de 2600 ans, François se veut porte-parole de l’espérance: «aujourd’hui encore, le Seigneur ouvre devant vous une route et Il vous invite à la parcourir avec joie et espérance».

Une «marche sans fatigue»

Comparant la vie sur terre, et encore plus la vie chrétienne, à un pèlerinage, le Pape rappelle le désir de transcendance dans chacun des êtres humains. «C’est pourquoi, comme je vous l’ai dit à maintes reprises, “regarder la vie depuis le balcon” n’est pas suffisant pour vous, les jeunes», répète-t-il.

Dans ce pèlerinage terrestre, il est normal, pour François, de ressentir de la fatigue qui peut s’accompagner d’un ennui. Cette mauvaise fatigue, de ceux qui «ne se mettent pas en marche, ne se décident pas, ne choisissent pas, ne prennent jamais de risques», finit par paralyser et empêcher d’avancer, est-il écrit dans le message. «Je préfère la fatigue de ceux qui sont en chemin à l’ennui de ceux qui restent immobiles et n’ont pas envie de marcher!», lance alors le Pape. De plus, pour soigner cette fatigue apathique, le Saint-Père ne propose pas un repos immobile mais au contraire, sa solution est de «se mettre en route et de devenir des pèlerins d’espérance».

Les crises, temps de purification de l’espérance

Le Souverain pontife de 87 ans n’ignore pas que la vie réserve des moments d’épreuve et de découragement, dans les études ou le travail, mais aussi dans l’élan de suivre le Christ. Mais pour lui, ces moments de désert, «ne sont pas des moments perdus ou inutiles, mais ils peuvent s’avérer être des occasions importantes de croissance. Ce sont des temps de purification de l’espérance». Dans ces moments, les «fausses espérances» sont démasquées et c’est à chacun de se rappeler que Dieu n’abandonne pas son peuple, comme lorsque Dieu envoie la manne à son peuple affamé dans le désert.

Se reposer dans le Christ

À la suite du bienheureux Carlo Acutis, le Pape a ainsi demandé aux jeunes de «redécouvrir le grand don de l’Eucharistie» et à se «reposer comme Jésus et en Jésus». En effet, poursuit-il, s’Il connait «vos besoins de repos du corps, de temps de récréation pour profiter de la compagnie d’amis, pour faire du sport et même pour dormir», seul le Christ peut prodiguer le repos de l’âme.

«Lorsque la fatigue du voyage vous pèse, revenez à Jésus, apprenez à vous reposer en Lui et à demeurer en Lui», préconise François car le Christ lui-même a dit: «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos» (Mt 11, 28).

Pèlerinage jubilaire, signe du voyage intérieur

Pour partir à «la découverte de la vie, sur les traces de l’amour, à la recherche du visage de Dieu», le Successeur de Pierre encourage les jeunes à prendre la route non pas comme des touristes, mais comme des pèlerins. Loin de la superficialité des visites touristiques, capturées par de fugaces selfies, le Pape estime que le pèlerin «s’immerge pleinement dans les lieux qu’il rencontre, il les fait parler, les intègre à sa recherche du bonheur». Une expérience à vivre lors d’un prochain pèlerinage jubilaire en 2025, «signe du voyage intérieur que nous sommes tous appelés à faire, pour atteindre la destination finale».

Invités à Rome pour le Jubilé, le Pape propose trois attitudes aux jeunes pour que ce pèlerinage devienne «un moment de rencontre vivante et personnelle avec le Seigneur Jésus, “Porte du salut”» (Bulle Spes non confundit, n. 1).

L’expérience de l’étreinte de Dieu

Enfin, le Pape prend l’image de la colonnade du Bernin qui borde la place Saint-Pierre, et qui rappelle «les deux bras ouverts de l’Église, notre mère, qui accueille tous ses enfants». «Vous devenez vous aussi des bras ouverts pour beaucoup de vos amis et de vos contemporains qui ont besoin de sentir, à travers votre accueil, l’amour de Dieu le Père», demande alors le Pape aux jeunes.

Le Souverain pontife conclut son message en donnant l’exemple des saints qui «nous attire et nous soutient», et confie les parcours de chacun des jeunes à la Vierge Marie.

Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican




François proche des victimes de la tempête Boris 

À l’issue de son homélie consacrée en grande partie à son dernier voyage apostolique, le Souverain pontife a fait part de sa proximité et de ses prières aux victimes de la tempête Boris en Europe, dont le bilan est monté à 22 morts.

Lors de l’audience générale du mercredi 18 septembre, François a eu une pensée pour les victimes des pluies torrentielles qui ont frappé l’Europe centrale et orientale: «J’assure tout le monde de ma proximité, en priant spécialement pour ceux qui ont perdu la vie et pour leurs familles. Je remercie et encourage les communautés catholiques locales et les autres organisations bénévoles pour l’aide et les secours qu’elles apportent.»

Le bilan des intempéries et des inondations provoquées par la tempête Boris a atteint 22 morts mardi 17 septembre, selon les autorités locales, avec trois nouvelles victimes signalées en Pologne et une autre en Autriche.

Cette crue s’annonce comme la pire qu’ait connue la région depuis les inondations de 2002, qui avaient frappé Prague, Dresde ou Vienne, selon les experts, rapporte l’AFP. Des études visant à déterminer si elle est liée au changement climatique sont attendues dans les prochains mois, a précisé la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

Les inondations liées à de fortes pluies devraient augmenter en Europe centrale et orientale dans un monde qui fait face à un réchauffement de 1,5°C en moyenne, de l’avis des experts.

Journée de la maladie d’Alzheimer

Le Souverain pontife a ensuite rappelé que ce samedi 21 septembre se tient la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. «Prions pour que la science médicale soit bientôt en mesure d’offrir des perspectives de guérison pour cette maladie, et que des interventions de plus en plus appropriées soient mises en œuvre pour soutenir les malades et leurs familles.», a-t-il déclaré.

Vatican News, avec agences




Audience générale: dans l’Église, «nous sommes encore trop euro-centriques» 

«Ce fut un voyage mémorable. Je remercie le Seigneur qui m’a permis de faire en tant que vieux Pape ce que j’aurais aimé faire en tant que jeune jésuite.» De retour de son 45ème voyage apostolique effectué en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et à Singapour, le Pape a mercredi 18 septembre exprimé sa reconnaissance au Seigneur, mais aussi sa joie de rencontrer les différentes communautés de ces pays; d’écouter les témoignages des prêtres, des religieuses, des laïcs et surtout des catéchistes. De rencontrer «des églises qui ne font pas de prosélytisme, mais qui grandissent par “attraction”». Une première réflexion qui vient naturellement après ce voyage, «c’est qu’en pensant à l’Église, nous sommes encore trop euro-centriques, ou, comme on dit, “occidentaux”. En réalité, l’Église est beaucoup plus grande et plus vivante», a déclaré le Pape.

Lors de l’audience générale de ce mercredi 18 septembre, la première de ce mois, tenue sur la place Saint-Pierre, l’évêque de Rome s’est essentiellement prononcé dans sa catéchèse sur ce voyage, le plus long de son pontificat: 12 jours de déplacement sur 30 000 kilomètres. Âgé de 87 ans, le Pape argentin a suivi l’exemple de Paul VI qui, en 1970, a «été le premier pape à s’envoler vers le soleil levant, visitant longuement les Philippines et l’Australie, mais s’arrêtant aussi dans plusieurs pays d’Asie et à Samoa», a rappelé François.

Une Église vivante

En Indonésie, “Foi, fraternité, compassion” était le thème de la visite du Pape dans ce pays où les chrétiens sont environ 10 % et les catholiques 3 %. Ces trois mots considérés «comme un pont, comme le passage sous-terrain qui relie la cathédrale de Jakarta à la plus grande mosquée de l’Asie». Là, «j’ai vu que la fraternité est l’avenir, qu’elle est la réponse à l’anti-civilité, aux complots diaboliques de la haine et de la guerre», a dit le Souverain pontife.

Le Successeur de Pierre a été au contact d’«une Église vivante, dynamique, capable de vivre et de transmettre l’Évangile dans ce pays à la culture très noble, enclin à harmoniser la diversité, et qui compte en même temps le plus grand nombre de musulmans au monde».

«Un environnement idéal pour l’Esprit Saint»

Du côté de la Papouasie-Nouvelle-Guinée où environ 95% de la population de Papouasie-Nouvelle-Guinée est chrétienne, dont 26% de catholiques, François a confié avoir trouvé la beauté d’une Église missionnaire. Les différentes ethnies parlent plus de huit cents langues: «un environnement idéal pour l’Esprit Saint, qui aime faire résonner le message d’Amour dans la symphonie des langues». Le Pape s’est souvenu des beaux moments passés avec les missionnaires et les catéchistes, des chants et la musique des jeunes: «en eux, j’ai vu un nouvel avenir, sans violence tribale, sans dépendance, sans colonialisme économique ou idéologique; un avenir de fraternité et d’attention à l’environnement naturel merveilleux», a-t-il fait savoir.

«La Papouasie-Nouvelle-Guinée peut être un “laboratoire” de ce modèle de développement intégral, animé par le “levain” de l’Évangile». Car «il n’y a pas d’humanité nouvelle sans hommes et femmes nouveaux, et ceux-ci le Seigneur seul les fait», a dit l’évêque de Rome.

«J’ai respiré “l’air du printemps”»

Au Timor oriental, il a surtout été frappé par la beauté d’un peuple éprouvé mais joyeux, sage dans la souffrance. Un peuple qui non seulement engendre beaucoup d’enfants, mais leur apprend à sourire. C’est une garantie pour l’avenir, a-t-il expliqué. Dans ce deuxième pays le plus catholique de toute l’Asie après les Philippines, avec plus de 97% de la population catholique, «le pouvoir de promotion humaine et sociale du message chrétien se manifeste de manière particulière dans son histoire».

«L’Église y a partagé le processus d’indépendance avec tout le peuple, en l’orientant toujours vers la paix et la réconciliation. Il ne s’agit pas d’une idéologisation de la foi, non, c’est la foi qui devient culture et en même temps l’éclaire, la purifie et l’élève», a précisé le Souverain pontife. François a donc saisi l’occasion, de relancer la relation féconde entre foi et culture, sur laquelle saint Jean-Paul II avait déjà mis l’accent lors de sa visite.

Des témoins de l’espérance

Posant ses valises à Singapour pour clôturer ce long voyage plein d’émotions et de belles expériences, François a pu remarquer «qu’il y a dans la riche Singapour, des ”petits” qui suivent l’Évangile et deviennent sel et lumière, témoins d’une espérance plus grande que celle que les gains économiques peuvent garantir». Dans ce pays différent des trois autres: «une Cité-État, très moderne, pôle économique et financier de l’Asie et bien au-delà. Les chrétiens y sont minoritaires, mais ils forment une Église vivante, engagée à générer l’harmonie et la fraternité entre les différentes ethnies, cultures et religions», a souligné l’évêque de Rome.

Au terme de sa catéchèse, l’évêque de Rome a renouvelé sa gratitude aux autorités civiles et aux Églises locales de ces États d’Asie et d’Océanie, pour leur accueil plein d’enthousiasme. «Que Dieu bénisse les peuples que j’ai rencontrés et les guide sur le chemin de la paix et de la fraternité», a ainsi prié le Pape.

Le prochain voyage du Saint-Père aura lieu du 26 au 29 septembre prochain: le Pape François se rendra au Luxembourg et en Belgique.

Myriam Sandouno – Cité du Vatican




Procès sur l’histoire du génocide rwandais: Charles Onana s’offre en martyr pour la Rdcongo

La théorie du chaos, les entrepreneurs des guerres et la prédation capitaliste. Le Rwanda est un petit pays qui ne produit que le café et le thé et 80% de son budget vient de l’aide occidental notamment des USA et de la Grande Bretagne.

Pour asseoir la domination tutsie, Kagame avait tout intérêt à faire un coup de force, tous les moyens sont bons pour prendre le pouvoir. L’avion qui transportait le président Habyarimana a été abattu.
L’arrivée en 1994 d’une population rwandophone estimée à plus de deux millions de réfugiés fait partie des stratégies montées par la CIA qui avait programmé les guerres de l’Afdl qui a chassé Mobutu du pouvoir pour installer Laurent Désiré Kabila.
Avec Joseph Kabila, les infiltrations politiques gagnèrent le sommet de l’Etat et les institutions de la République.
Avec comme point culminant les accords de 2019 signés à l’hôtel Aoushi à Goma avec les forces rebelles du CNDP et le M23. Beaucoup de rwandais étaient entrés dans l’armée congolaise avec des grades de commandement, les autres dans les institutions de la République. Ces militaires rwandophones avaient obtenu de ne se déployer que dans la Nord-Kivu.
Cette occupation a permis aux forces rebelles d’exploiter les gisements de col tan, le niobium, le lithium, l’or et la cassitérite. Pour Charles Onana, cette opération s’inscrit dans un programme occidental sur l’occupation d’une partie de l’Est de la Rdcongo
En ouvrant un couloir sur l’Est de la Rdcongo, une grande population hutue et autre envahirent cette partie pour donner au régime tutsi l’occasion de poursuivre leurs ennemis. Surtout que les deux tribus ne s’entendent jamais. Les tutsis minoritaires se considèrent toujours comme supérieurs aux hutus majoritaires.
Dans une élection normale et transparente, jamais un tutsi ne peut gagner les élections crédibles au Rwanda. Pour un président en fonction, les conséquences étaient incalculables et désastreuses. Les tutsis ont subi beaucoup de pertes en vie humaines.
Le génocide rwandais, à qui la faute?
Poursuivre les Fdlr sur le territoire congolais devenait une occasion pour occuper l’Est de la République riche en minéraux stratégiques.
Le Rwanda ne produit pas le col tan, mais en 2022, il était cité premier exportateur mondiale de ces minerais pillés en Rdcongo. Qui sont les acheteurs du coltan ? Les capitalistes industriels donc, les entrepreneurs de guerres.
Si Charles Onana pointe du doigt la communauté internationale dans le drame de l’Est, c’est à juste titre, c’est la communauté internationale qui s’occupe de la paix dans le monde, ce sont les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU.
Qd on compare les statistiques des personnes décédées dans le génocide rwandais aux tueries de l’Est qui ont duré trois décennies, on peut se demander si on doit continuer à parler du génocide rwandais?
Non seulement on a tué les populations, mais on a aussi pillé. On a violé femmes et enfants, et on a occupé les terres par la force.
Le génocide rwandais renvoie aux affrontements entre deux tribus rwandaises qui vivent en inimitié depuis des siècles. Ça s’est passé sur le sol rwandais. Cette mentalité a été exportée par les intellectuels tutsis sur le sol congolais. Et pourtant, les congolais ont toujours été en bon terme avec les rwandais.
Les tutsis rwandais cherchent à diriger les bantus et à les dominer. Le Rwanda est dirigé par une tribu minoritaire à la recherche de l’espace sur le sol congolais. Si la communauté internationale laisse pourrir cette situation, la population congolaise finira par se déverser sur le Rwanda, le nombre des cadavres rwandais explosera.
Les experts de la CIA en anticipation des évènements pensent que les Bantus ne sont pas assez intelligents et qu’ils vont se soumettre comme des petits enfants à la domination tutsie. La Rdcongo est un semi-continent, avec près de 120 millions d’habitants, dix fois plus que la population rwandaise.
On ne va pas continuer à laisser les tutsis se comporter en terrain conquis dans la partie Est que Kagame considère comme un territoire rwandais. Le motif avancé : traquer les génocidaires Fdlr sur le sol congolais et contrôler l’Est de la Rdcongo
Le programme de la CIA avait envisagé de placer Laurent Désiré Kabila pour un temps à la tête de l’Afdl pour faire de la figuration. Sous Laurent Désiré Kabila, le Rwanda avait dirigé la Rdcongo avec James Kabarebe, chef d’état-major des Fardc et Bizima Karaha, ministre des Affaires étrangères.
Toutes les poches résiduelles des Fdlr ont été nettoyées.
Trois ans de pouvoir, Laurent Désiré Kabila a été assassiné le 16 janvier 2001 dans son bureau et remplacé par Joseph Kabila. Selon plusieurs sources concordantes, la conspiration était l’œuvre de la CIA.
La théorie du chaos explique comment les capitalistes industriels provoquent le chaos dans certains pays dans le but de s’approvisionner en matières premières par le biais des forces rebelles avec lesquelles ils collaborent. C’est le cas en Irak, en Libye, en Rdcongo, au Yémen…les entrepreneurs des guerres sont des capitalistes industriels qui achètent à vil prix les minerais du sang par des filières rebelles. Pour faire fonctionner leurs industries, ils financent des rébellions dans le but d’avoir accès aux gisements miniers ou pétroliers.
La prédation capitaliste, c’est la chasse aux matières premières stratégiques pour la survie industrielle. Ils sont comme des lions à la recherche des antilopes dans la savane.
Alex Tutukala




La Banque mondiale innove pour lutter contre la corruption

La corruption a un impact démesuré sur les populations les plus pauvres et vulnérables du monde, car elle augmente les coûts et limite l’accès aux services essentiels. Elle sape la confiance dans les gouvernements et c’est un facteur de conflit et de fragilité. Elle permet de contourner les contrôles environnementaux et de sécurité, ce qui contribue à la pollution, à la dégradation des écosystèmes et à la détérioration des infrastructures. La corruption affecte aussi la confiance du secteur privé et des investisseurs. Enfin, elle entrave la collecte de recettes puisqu’elle érode la fiscalité, privant ainsi les gouvernements des ressources nécessaires pour financer des biens publics.

C’est pourquoi la lutte contre la corruption est primordiale pour combler les déficits de financement et représente un axe essentiel de la mission de la Banque mondiale, à savoir mettre fin à l’extrême pauvreté et favoriser une prospérité partagée sur une planète vivable. À cet effet, nous renforçons nos méthodes pour mieux lutter contre les flux financiers illicites générés par la corruption : nous aidons nos clients à lutter contre la corruption, nous travaillons avec des partenaires internationaux et participons à des initiatives politiques mondiales, et nous mettons en œuvre des mécanismes solides (a) qui protègent l’intégrité des activités que nous finançons (a).

Bien que des progrès aient été réalisés dans la lutte contre la corruption, ils sont lents et hétérogènes, et les pratiques frauduleuses continuent d’évoluer. Celles-ci peuvent prendre de nombreuses formes, depuis la petite corruption en « graissant la patte » jusqu’au trafic d’influence et au népotisme, en passant par le détournement à grande échelle de ressources publiques et la capture de l’État par ceux qui tirent les ficelles au plus haut niveau du pouvoir. Les personnes corrompues dissimulent leurs gains illicites et les transfèrent par l’intermédiaire de sociétés-écrans établies dans d’autres pays et en investissant dans des biens de luxe à l’étranger, l’immobilier par exemple. Et pour ce faire, ils ont besoin de l’aide de banques, d’avocats ou d’autres professionnels, les « facilitateurs ».

Par conséquent, si les initiatives nationales destinées à améliorer la prévention et la détection de la corruption sont essentielles, elles doivent être complétées par des actions à même de traiter également les dimensions transnationales. La Banque mondiale a évolué pour répondre à cette complexité croissante de la corruption, notamment pour prendre en compte ses dimensions transnationales et mieux adapter ses opérations aux différents contextes. Nous avons aussi adopté une approche plus intégrée (a) pour nous focaliser davantage sur les résultats : nous mobilisons de nouvelles connaissances, exploitons de nouvelles données, de nouveaux outils et forgeons des partenariats pour axer notre travail de lutte sur les principaux domaines où sévit fréquemment la corruption.

Voici, plus précisément, nos quatre principaux axes de travail :

Données et technologie. L’exploitation de la technologie et des données peut guider les efforts de réforme anticorruption et contribuer à pérenniser ces réformes lorsqu’elles sont appliquées par les institutions officielles et la société civile. Cela peut aussi permettre de renforcer et d’automatiser les contrôles, d’introduire des méthodes d’audit basées sur le risque et d’améliorer la transparence des dépenses, des achats et de la prestation de services. Les plateformes de données basées sur les risques peuvent aider les autorités de contrôle à cibler plus efficacement leurs ressources d’investigation et, pour les observatoires de la société civile, c’est un moyen d’inciter les citoyens à exercer une surveillance et exiger une plus grande responsabilité en matière de marchés publics. Par exemple, des outils d’intelligence artificielle sont expérimentés pour automatiser la hiérarchisation des audits par les services fiscaux en Géorgie (a), où l’administration fiscale a identifié les fraudeurs potentiels avec un taux de précision de 63 %. Un système d’évaluation des risques de gouvernance (a) — GRAS selon l’acronyme anglais —est testé à trois échelons du gouvernement au Brésil et peut repérer environ 200 signaux d’alerte de fraude potentielle dans les dépenses publiques.

Marchés publics et gestion des contrats. Les conséquences de la corruption dans le domaine de la commande publique vont au-delà des coûts, de la qualité et du rapport qualité-prix. La Banque mondiale aide les pouvoirs publics à adopter et renforcer la passation électronique des marchés et à exploiter les données disponibles pour améliorer la rentabilité et l’intégrité des dépenses publiques. La diminution de la collusion, du favoritisme dans l’attribution des contrats et d’autres formes de corruption dans la passation des marchés limite la mainmise d’entreprises ayant des liens dans le milieu politique, créant ainsi des marchés plus inclusifs et des opportunités pour les petites entreprises.

Renforcement de la redevabilité. L’intégrité et la redevabilité des pouvoirs publics reposent sur tout un éventail de mesures et d’institutions. Les solutions doivent être adaptées au contexte local et aux risques de corruption existants. Les nouveaux modes d’utilisation des données et des technologies, l’amélioration des outils de lutte contre le blanchiment d’argent et les politiques d’intégrité financière contribuent à garantir que des mécanismes tels que les déclarations de revenus et d’actifs des fonctionnaires, la protection des lanceurs d’alerte et la gestion des conflits d’intérêts sont mis en œuvre de manière efficace. Grâce aux audits centrés sur les risques, les institutions supérieures de contrôle des finances publiques jouent un rôle plus important. La plateforme d’analyse des données relatives aux marchés publics ProAct (a) connaît des avancées prometteuses qui soutiennent tous ces objectifs.

Transparence de la propriété effective et lutte contre les flux financiers illicites. L’argent étant l’une des principales motivations de la grande corruption, il est important de s’attaquer aux faiblesses institutionnelles qui favorisent ces pratiques et de tracer les fonds une fois que les actes de corruption ont été commis. Pour cela, il faut mettre en place des régimes transparents sur la propriété effective afin de prévenir et de mettre au jour les procédés complexes utilisés par les puissants pour se dissimuler derrière des personnes morales (sociétés-écrans, trusts…) afin de truquer des appels d’offres, détourner des fonds publics et transférer l’argent volé à l’étranger. Par ailleurs, il est nécessaire d’appliquer une réglementation plus stricte sur les facilitateurs et de disposer d’un système expert, capable de tracer les fonds à travers les frontières et de travailler avec des partenaires internationaux. Les services de la Banque mondiale chargés de la stabilité et de l’intégrité financières (a), par exemple, aident les pays à évaluer les risques nationaux de blanchiment d’argent et à mettre en place des systèmes robustes de lutte contre ces pratiques. L’Initiative pour le recouvrement des avoirs volés (StAR) (a), lancée par la Banque mondiale et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), facilite la restitution des produits de la corruption aux pays concernés.

Pour assurer une croissance économique à long terme et une prospérité partagée, nous devons travailler avec des partenaires au sein des gouvernements, des organisations internationales, du secteur privé, des universités et de la société civile afin de lutter contre la corruption et ses effets préjudiciables. C’est pourquoi nous avons lancé le Partenariat mondial pour la lutte contre la corruption et le développement (a) qui rassemble 250 membres engagés dans cette lutte. Nous contribuons également à l’application des normes mondiales du Groupe d’action financière (GAFI) sur la transparence de la propriété effective en menant des évaluations et en aidant les pays à mettre en œuvre des solutions adaptées. Le GAFI est une organisation intergouvernementale qui dirige l’action mondiale de lutte contre le blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme. Aux côtés de l’ONUDC et de l’Organisation de coopération et de développement économiques, et au nom du groupe de travail anticorruption du G20 sous la présidence brésilienne, la Banque mondiale recommande des mesures (a) de lutte contre la corruption applicables aux pays du G20 et au-delà.

Des financements considérables seront nécessaires pour relever les défis liés au climat, à la santé, à la fragilité et à d’autres enjeux majeurs du développement. Nous devons déployer tous les outils disponibles pour contrer les effets de la corruption qui détournent des ressources indispensables et compromettent les résultats du développement. C’est ainsi que nous pourrons récolter les dividendes du renforcement de la confiance, de la mobilisation des ressources pour le développement et de la sauvegarde de l’intégrité des investissements publics.

Arturo Herrera Gutierrezjean Pesme




La Chine imposera des contre-mesures à des entreprises militaires américaines pour les ventes d’armes à la région de Taiwan

La Chine a décidé d’imposer des contre-mesures à neuf entreprises militaires américaines pour des ventes d’armes à la région de Taiwan, selon une décision publiée mercredi sur le site Internet du ministère des Affaires étrangères.

La décision souligne que les Etats-Unis ont récemment annoncé une fois de plus des projets de ventes d’armes à la région de Taiwan, ce qui a gravement violé le principe d’une seule Chine et trois communiqués conjoints sino-américains, s’est ingéré dans les affaires intérieures de la Chine, et a porté atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Chine.

Conformément aux articles 3, 4, 6, 9 et 15 de la Loi chinoise sur les sanctions à l’encontre des étrangers, la Chine a décidé de prendre les contre-mesures suivantes à l’encontre de Sierra Nevada Corporation, Stick Rudder Enterprises LLC, Cubic Corporation, S3 AeroDefense, TCOM, Limited Partnership, TextOre, Planate Management Group, ACT1 Federal et Exovera :

Leurs biens mobiliers et immobiliers ainsi que tous les autres types de propriétés en Chine seront gelés.

Il est interdit aux organisations et aux particuliers en Chine de s’engager dans des transactions, des coopérations et d’autres activités avec les entreprises susmentionnées.

La décision entre en vigueur le 18 septembre 2024.

En réponse à une question concernant de récents projets américains de vente d’armes à la région chinoise de Taiwan, Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré lors d’un point de presse que les ventes d’armes américaines à Taiwan violaient gravement le principe d’une seule Chine et les trois communiqués conjoints sino-américains, notamment le Communiqué du 17 août 1982 ; violaient gravement la souveraineté et les intérêts de sécurité de la Chine ; portaient atteinte aux relations sino-américaines ainsi qu’à la paix et à la stabilité à travers le détroit de Taiwan ; et envoyaient un signal erroné aux forces séparatistes de l'”indépendance de Taiwan”.

“La Chine condamne fortement cela et s’y oppose fermement, et a déposé des observations solennelles à la partie américaine. La Chine a pris des contre-mesures fermes et a annoncé qu’elle imposerait des sanctions à neuf entreprises militaires américaines”, a-t-il noté.

Les Etats-Unis continuent d’armer Taiwan, de soutenir Lai Ching-te et les autorités du Parti démocrate progressiste (PDP) de Taiwan dans leur quête obstinée de l'”indépendance de Taiwan” et leurs provocations à l’encontre du principe d’une seule Chine, a noté M. Lin.

Cela prouve une fois de plus que la plus grande menace pour la paix et la stabilité dans le détroit de Taiwan et le saboteur le plus important du statu quo des deux rives du détroit sont les activités séparatistes des forces recherchant l'”indépendance de Taiwan”, ainsi que la connivence et le soutien de forces extérieures conduites par les Etats-Unis, a-t-il ajouté.

Il faut noter que les autorités du PDP tentent d’obtenir l'”indépendance de Taiwan” via le renforcement militaire, et que les Etats-Unis sont déterminés à contribuer à la réalisation de cet objectif en armant Taiwan, a déclaré M. Lin, ajoutant que de telles actions se retourneraient contre elles et auraient des conséquences désastreuses, et n’aboutiraient finalement qu’à un échec, a conclu M. Lin.

Selon le porte-parole, la question de Taiwan se trouve au coeur des intérêts fondamentaux de la Chine, et il s’agit de la ligne rouge la plus importante à ne pas franchir dans les relations sino-américaines. Personne ne doit sous-estimer la ferme volonté et la forte capacité de la Chine à s’opposer à l'”indépendance de Taiwan” et à défendre sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale.

La Chine exhorte les Etats-Unis à respecter sincèrement le principe d’une seule Chine et les trois communiqués conjoints sino-américains, à mettre fin immédiatement à leur tendance dangereuse à armer Taiwan, à cesser leur connivence avec les forces de l'”indépendance de Taiwan” et le soutien qu’ils leur apportent, et à cesser de porter atteinte à la paix et à la stabilité à travers le détroit de Taiwan, a ajouté M. Lin.




Sissi et Blinken discutent de la situation dans la bande de Gaza et au Liban

Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi et le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken ont discuté mercredi au Caire des efforts de médiation pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de l’escalade au Liban, a déclaré la présidence égyptienne dans un communiqué.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, et le chef des services de renseignement égyptiens, Abbas Kamel, ont également participé à cette réunion dans la capitale égyptienne.

Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur les moyens de renforcer les efforts conjoints de l’Egypte, du Qatar et des Etats-Unis en vue d’intensifier les négociations sur le cessez-le-feu, de garantir l’échange entre otages israéliens et détenus palestiniens et d’assurer l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Selon le communiqué, M. Sissi a appelé à une intervention décisive pour lever les obstacles à l’acheminement de l’aide aux habitants de l’enclave palestinienne, qui sont victimes d’une catastrophe sur le plan de la santé et de la vie, ainsi qu’à la fin des violations israéliennes en Cisjordanie.

Les deux parties sont convenues que la solution à deux Etats demeurait la voie à suivre pour parvenir à une paix et une sécurité durables.

Lors de la réunion, le président Sissi a également renouvelé le soutien de l’Egypte au Liban, qui a été durement touché mardi par des explosions meurtrières de bipeurs possédés par des membres du Hezbollah, soulignant l’engagement de son pays en faveur de la sécurité, de la stabilité et de la souveraineté du Liban.

Il a exprimé le rejet par l’Egypte des tentatives d’escalade et d’extension des conflits dans la région, appelant toutes les parties à faire preuve de responsabilité.

Les deux hommes sont convenus d’intensifier leurs efforts de collaboration pour désamorcer les tensions afin d’assurer la paix et la sécurité dans la région.

La visite de M. Blinken en Egypte marque son dixième voyage au Moyen-Orient depuis qu’Israël a lancé une offensive d’envergure sur Gaza le 7 octobre 2023 en représailles à une attaque soudaine du Hamas dans le sud de l’Etat hébreu au cours de laquelle le groupe palestinien a tué 1.200 personnes et pris environ 250 otages.

Sa visite intervient dans un contexte de risque de guerre totale dans la région, Israël ayant menacé de déplacer sa priorité militaire de la bande de Gaza vers le Liban après une guerre dévastatrice de 11 mois dans l’enclave.