ALI IBRAHIM HAMMOUD tente en vain de tricher au ministère des Affaires Foncières  

Stupéfaction, ahurissement et forts regrets. Tels sont les sentiments qui ont animé M. MOHAMAD IBRAHIM HAMMOUD à la lecture de certains choux gras médiatiques téléguidés et publiés pour une affaire qui ne pouvait constituer un dossier judiciaire, tant sa genèse telle que vécue et racontée, laisse pantois même les apprenants en Droit.

Certains choux gras médiatiques téléguidés et publiés pour une affaire qui ne pouvait constituer un dossier judiciaire, tant sa genèse telle que vécue et racontée, laisse pantois même les apprenants en Droit

Les publications téléguidées par un maladroit foncier, ALI IBRAHIM HAMMOUD dont on dit recherché d’ailleurs par la Justice congolaise, sont passées à côté de la plaque et ne sauront pas trouver du répondant. Parce que truffées de mensonge, mijotées par des mains inexpertes et inappropriées en Droit ; qui se sont amusées, sans foi ni loi, à manipuler la presse pour citer nommément une Ministre en fonction, alors qu’ils oublient qu’ils s’exposent à des poursuites, conformément au Code de Déontologie qui régit leur profession.

Bien plus, citer le nom de quelqu’un qui n’est de près ni de loin dans ce dossier concernant deux frères. Mais que Ali Ibrahim fait écrire aux médias que M. Rach5id El Chaer serait mêlé dans ce dossier. Encore des faussetés.

En effet, par leur correspondance n°111/JKM/08/2024 du 04 septembre 2024, cette bande conduite par ALI IBRAHIM HAMMOUD, a tenté d’influencer la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Badunbola, dans le but de s’attirer sa sympathie dans un dossier que la Justice congolaise a pourtant bien mis ses manettes avec une impartialité claire qu’explicite, dans la mesure où le jugement sous RP13810 rendu par le Tribunal de paix Lubumbashi/Katuba, condamnant le nommé ALI IBRAHIM HAMMOUD à 12 mois de servitude pénale principale et ayant ordonné la destruction les certificats d’enregistrement faux que ce dernier s’était fait obtenir partant des actes de cession faux, profitant de l’absence de son grand frère MOHAMAD IBRAHIM HAMMOUD, au pays.

 

Bien que ce jugement est à ce jour exécuté et coulé en force de chose jugée, la meute de ALI IBRAHIM HAMMOUD s’offre éperdument à induire les autorités en erreur, jusqu’à les pousser à prendre des décisions contraires à la constitution, tel est le cas du ministère des Affaires Foncières ; pour lequel l’unique moyen d’y remédier, consiste à saisir le conseil d’Etat conformément aux Lois de la République ;

L’on se demande, si la meute de ALI IBRAHIM HAMMOUD a assimilé les dispositions de l’article 19 de la Constitution, avant le traitement et la publication de leur article dans les réseaux sociaux X (ex tweeter) et les colonnes de certains organes de presse de Kinshasa.

Mis au pilori devant ce jugement devenu inattaquable, ALI IBRAHIM HAMMOUD, venu en République Démocratique du Congo en 1999 sans ressources, s’est permis d’aller attaquer, par des voies « boutiquées » et non légales le RP/13810, un jugement pourtant inattaquable dans sa forme que dans son fond. N’ayant trouvé gain de cause, ils reviennent à la charge en cherchant à abuser de l’honneur de Mme Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Badunbola, qu’il croit induire en erreur. Cette attitude démontre qu’il existe encore des marchands de vent qui s’obstinent à obtempérer aux Lois du Pays.

La bande à ALI IBRAHIM HAMMOUD, qu’on ne sait plus taire le nom, se compte donc dans le précarré de ceux qui militent pour des sales besognes afin de salir la réputation de la Justice congolaise.

C’est pourquoi, MOHAMAD IBRAHIM HAMMOUD, « Momo », dit ne plus leur permettre de revenir offrir d’autres choux médiatiques truffés de mensonge et de contre-vérités, la vérité étant têtue. Il a décidé de rétablir la vérité dans cette affaire, ayant foi avérée à la Justice congolaise à travers les faits précis et concis.

 

 

La raison de la saisie du Conseil d’Etat

Face à l’imposture de ALI et sa bande d’aller troubler la quiétude au Ministère des Affaires Foncières, MOHAMED IBRAHIM HAMMOUD a saisi le Conseil d’Etat en référé-liberté en vue de rendre nuls, les effets du courrier sous le n°0153/CAB.MN-ETAT/AF-FONC/ABM/YAM/fmn/2024 du 02/08/2024 et celui n°441/SG/AFF-FONC/00736/BJK/2024 du 06/08/2024 émis par le Secrétaire général aux Affaires Foncières.

Contrairement aux allégations du sieur ALI IBRAHIM HAMMOUD et sa bande d’escrocs qui prétendent que la saisine du Conseil d’Etat vise à narguer la Ministre d’Etat, Ministres des Affaires Foncières, MOHAMAD IBRAHIM HAMMOUD alias MOMO n’a jamais eu l’intention de s’attaquer à la Ministre des Affaires Foncières connue pour son équité, son honnêteté, sa franchise et son sens élevé de responsabilité.

MOHAMAD IBRAHIM HAMMOUD a suivi la procédure qu’on appelle en Droit « référé-liberté ». Même les apprenants en Droit savent que cette procédure n’est juste qu’une précaution pour empêcher au sieur ALI IBRAHIM HAMMOUD de se prévaloir de la lettre de Mme la Ministre des Affaires foncières qu’il a obtenue d’une manière malhonnête, indigne, tronquée et maligne.

Des sources précisent qu’au niveau du Cabinet du Ministre des Affaires Foncières où MOHAMAD IBRAHIM HAMMOND est allé déposer le dossier y afférant, il a été agréablement surpris de trouver certaines pièces et informations que ALI IBRAHIM HAMMOUD a cachées pour tromper la bonne foi de la Ministre d’Etat.

Devant cette violation de la Loi, MOHAMED IBRAHIM HAMMOUD a recouru au référé-liberté qui l’autorise à suivre cette procédure, pour autant qu’il a exprimé des doutes sérieux quant à la légalité des documents et autres pièces déposés au Cabinet de la Ministre des Affaires Foncières. Pièces qui pouvaient entrainer des craintes réelles sur la décision à advenir dans ce litige, devant le juge administratif qui n’est rien d’autre que le Cabinet du Ministre des Affaires Foncières. Mais comme dit ci-haut, connaissant l’équité, la probité morale et l’honneur de la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia MOHAMAD IBRAHIM HAMMOUD et son Conseil espèrent qu’après les éléments fournis aux membres de son Cabinet, Mme la Ministre reviendrait sur sa décision. Ainsi, il n’est donc pas question à MOHAMED IBRAHIM HAMMOUD de s’attaquer à Mme la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières.

En définitive, tous les articles de presse commandités et publiés ces derniers temps ne visent qu’à peindre les méfaits de Sieur ALI IBRAHIM HAMMOUD, un citoyen sans honneur, réputé pour ses magouilles, spécialiste en désinformation et prêt à pactiser avec l’escroquerie qui est son dada naturel.

D’ailleurs, il est temps de le relever et de le révéler ici que ALI IBRAHIM HAMMOUD est recherché par la Justice congolaise pour des faits avérés lui reprochés antérieurement. C’est pour cela qu’il n’ose plus fouler le sol congolais, préférant manipuler les médias à distance pour exposer MOMO au mépris et tenter de le dépouiller de ses immeubles en induisant les Autorités congolaises en erreur.

Bien plus, contrairement à ce qu’il raconte dans ses articles téléguidés, ALI IBRAHIM HAMMOUD a la réputation de désinformer le public, parce qu’il prétend qu’il a des entrées dans la haute sphère politique que judiciaire ; il entretiendrait des relations poussées même au niveau de la Famille présidentielle qui l’aiderait actuellement à s’allier à tous les faux et usage de faux en utilisant le trafic d’influence ; comme cela a été le cas avec celle utilisée pour obtenir le fameux faux jugement de Likasi fricoté de la manière que l’on sait.

Mais comme nul crime n’est parfait, le jugement en question a, malheureusement, connu beaucoup d’erreurs dans le fond que sur la forme. N’ayant saisi la portée de sa forfaiture que tard, il recourt maintenant aux médias pour distiller des fausses informations contre la personne de

MOHAMED IBRAHIM HAMMOUD, « MOMO », celui-là même qui l’avait accueilli à bras ouverts en République Démocratique du Congo en 1999, espérant voir la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières fermer les portes à « MOMO ». Ainsi, l’opinion de s’interroger : « que vient faire Rachid El Chaer dans ce dossier ? Si c’est de la mauvaise foi de citer quelqu’un, à travers les médias dans l’intention de nuire à sa personne ».

Agir ainsi, selon des observateurs, dénote d’une maladresse dont le camp de Rachid ne saurait pardonner, affirme-t

-on.

Serge Ngindu

 

 




Cohésion nationale: L’AAP Théophile Mbemba appelle à un dialogue inclusif

Les choses bougent sur le plan politique. Chaque jour qui passe donne son décor. Les acteurs politiques sont en branle car c’est la vie de toute une Nation qui risque d’en recevoir un coup fatal si rien de nationalisme et de sens élevé de patriotisme n’est fait.

C’est dans ce cadre que le parti politique Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP), cher à Théophile Mbemba, monte au créneau. Il en souffre tellement dans son for intérieur qu’il ne peut se refuser de se prononcer sur l’actualité brulante de l’heure. D’un ton limpide pour se faire comprendre, « Théo Kikalakasa », son surnom lui collé à la Colline inspiré par les étudiants, a donné le ton, samedi 15 septembre à Kinshasa. La politique, la situation sécuritaire et socio-économique du pays sont passées au scanner du professeur Théophile Mbemba. Il peint d’abord la situation du pays, non sans donner des pistes de solutions pour s’en sortir.

« En plus des affres de la guerre à l’Est avec son cortège de morts et des milliers de personnes déplacées, ainsi que celles du phénomène « Mobondo » à l’Ouest, la RDC n’arrête pas de compter des tueries des paisibles citoyens à travers le pays, dont celui du 01 septembre, qui a fait de centaines des morts, plusieurs blessés et des cas de viols parmi des pensionnaires à la Prison centrale de Makala », regrette le président de AAP. Il prend l’exemple de la ville de Kinshasa, où l’insécurité dû au banditisme urbain, communément appelé « Kuluna » occasionne « des attaques des paisibles citoyens, sous les yeux impuissants du pouvoir public, continue à battre son record »

Lorgnant du côté de l’économie nationale, Théophile Mbemba affirme que le pays connaît « des niveaux de pauvreté élevés, un fort taux de chômage surtout parmi les jeunes, un accès inadéquat aux soins de santé, au système éducatif de qualité, aux moyens de transport, au logement convenable, en eau et électricité ainsi qu’une insécurité alimentaire grave, pour des millions des Congolais vivants surtout dans les zones rurales ». En outre, explique-t-il sans mâcher ses mots que notre pays est encore classée parmi les 15 pays les plus corrompus et les 5 pays les plus pauvres, au monde.

Selon le président de l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès, la dérive de la gestion du pays observée ces dernier temps encourage « le musèlement des libertés d’opinions des citoyens notamment par des arrestations arbitraires des acteurs politiques dont le plus récent est le cas de Seth Kikuni arrêté depuis près de 11 jours. La gouvernance du pays est minée par le règne des antivaleurs qui entretiennent l’impunité, une corruption endémique, de détournements de deniers publics et l’enrichissement illicite au détriment du peuple congolais qui croupit dans la misère, Un manque de cohésion nationale, favorisé depuis les élections truquées et contestées de décembre 2023, rongent de jour en jour le patriotisme, et l’unité nationale des Congolais », argue Théophile Mbemba.

 

Respect des droits humains

Après avoir condamné la situation qui s’est déroulée dernièrement à la prison centrale de Makala, le président AA et appelé à une enquête indépendante pour rétablir les responsabilités, AA exige que la dérive autoritaire du pouvoir en place favorisant la répression et les arrestations arbitraires dans l’objectif de museler les libertés d’opinions et de mouvement de l’Opposition et de la Société civile, cède sa place à une attention particulière aux besoins sociaux de base, au respect de droits humains, à la bonne gouvernance ainsi qu’au renforcement des forces de dépense et de sécurité pour la paix sociale et la préservation de l’intégrité territoriale.

« Les acteurs politiques congolais coresponsables des maux qui rongent la RDC suite à leur avidité du pouvoir et du non-respect des engagements pris lors de négociations politiques antérieures, soient humbles, se repentissent auprès du peuple congolais et s’engagent fermement à écouter la voix du peuple à travers des élections libres, justes, démocratiques et transparentes ».

Alors qu’on évoque l’idée d’un dialogue pour cimenter la cohésion et l’unités nationale, cet acteur politique pense qu’il doit revêtir le caractère inclusif de toutes les forces politiques et sociales avec comme priorités « de reformes pour enraciner la démocratie dans l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes pour proclamer la vérité des urnes et piloté par la CENCO et l’ECC, sans interférence extérieure.

« C’est en mettant définitivement fin à la crise de légitimité en RDC, que les acteurs politiques lègueront aux générations futures un Congo digne, uni, prospère et fort », prévient-il.

On rappelle que dernièrement, participant un atelier de restitution de l’étude sur les lois qui touchent la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que leur état d’application en République Démocratique du Congo, organisé par le CNPAF/RDC, à travers le projet TAFS financé par AFSA et SIDA, le professeur Théophile Mbemba a apporté son point de vue scientifique et technique à cette étude.

Pour ce biologique de renom ; Professeur à la Faculté de Sciences Agronomiques dans des Institutions universitaires du pays, la Législation sur la sécurité alimentaire et la souveraineté alimentaire est vide RDC ; il faut l’apport musclé de la Société civile pour pousser le gouvernement congolais d’avoir une politique coordonnée sur ces deux questions d’intérêt national. Pour ce, il avait préconisé devant les participants « une politique agricole en mettant la nutrition des congolais au centre, tout en promouvant les aliments locaux et traditionnels.

Willy KILAPI




Assemblée nationale : Judith Suminwa dépose le projet de loi des finances évalué à 18 milliards de dollars américains pour l’exercice 2025

La Première Ministre, Judith SUMINWA TULUKA a déposé le Projet de Loi de Finance 2025 avec un budget évalué à 49 847 milliards de FC soit 18 milliards de dollars.

Elle a également déposé le projet de loi portant reddition des comptes et le projet de loi rectificative exercice 2024.

A l’ouverture de la session ordinaire de septembre, consacré à l’exercice budgétaire, la première ministre Judith Suminwa s’est acquittée de son devoir ce lundi 16 septembre 2024.

 

 

Mboshi




Thérèse Kayikwamba échange avec l’ambassadeur de la Tunisie

La ministre d’Etat des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner a reçu l’ambassadeur de la Tunisie en RDC ce lundi 16 septembre 2024 en son cabinet de travail.

Cette rencontre était axée essentiellement sur les relations bilatérales qu’entretiennent la RDC et la Tunisie.

Pour M. Bouzerkri Ramli, il faudrait renforcer la coopération et privilégier les visites de haut niveau entre les responsables des deux pays afin de donner une nouvelle impulsion à cette dynamique.

Le diplomate Tunisie a également saisi l’occasion pour évoquer la nécessité de la tenue de la seconde session mixte qui ne s’est pas tenue depuis 1989. Cette plate-forme de partenariat et de bien-vivre commun doit être remise au goût du jour en fonction des défis actuels et des attentes des deux pays.




Les défis de la sécurité nationale en RDC : La nécessité d’une approche responsable de l’opposition et de la société civile

Jean Aime Mbiya Bondo Shabanza

Vice-Président Fédéral en Charge de la Politique de la Diplomatie

Fédération des Etats -Unis d’Amérique

Candidat député National Honoraire Circonstription électorale de la Tshangu/2023

En République Démocratique du Congo (RDC), le climat politique est caractérisé par des affrontements souvent acerbes entre les partis au pouvoir et ceux de l’opposition. Cette dynamique est amplifiée par des intérêts divergents et des ambitions politiques parfois exacerbées. Toutefois, lorsque les débats touchent aux questions de sécurité nationale, une dimension particulièrement sensible et cruciale pour la stabilité du pays, la situation devient encore plus complexe. En effet, certains politiciens de l’opposition semblent franchir les frontières du débat démocratique, adoptant une posture qui pourrait s’avérer dangereuse pour la souveraineté et l’intégrité du pays.

La RDC est confrontée à des défis sécuritaires majeurs : des conflits armés persistants, des rébellions et des groupes armés qui menacent la paix et la stabilité, ainsi qu’une infiltration étrangère qui complique davantage la gestion des affaires internes. Dans ce contexte de vulnérabilité, les institutions chargées de la sécurité et du renseignement jouent un rôle crucial. Elles sont en première ligne pour détecter, prévenir et neutraliser les menaces, souvent dans des conditions extrêmement difficiles et face à des adversaires bien organisés.

Cependant, certains membres de l’opposition, dans une quête parfois effrénée de visibilité politique ou dans une stratégie de déstabilisation, adoptent une attitude critique envers ces institutions. Au lieu de soutenir les efforts de sécurité ou de proposer des solutions constructives, ils engagent des attaques publiques contre les services de sécurité et de renseignement, remettant en question leur intégrité et leur efficacité. Cette ingérence, souvent motivée par des calculs politiques ou des considérations partisanes, peut affaiblir les capacités opérationnelles de ces institutions essentielles.

En faisant fi des implications potentielles de leurs actions, ces politiciens peuvent involontairement (ou délibérément) offrir des opportunités aux acteurs hostiles, compromettant ainsi les efforts pour maintenir la cohésion nationale et la sécurité du territoire. Cette dynamique crée une situation où le débat politique sur la sécurité se transforme en un enjeu de pouvoir, au détriment de la stabilité du pays.

Cette situation nécessite une réflexion approfondie sur le rôle des acteurs politiques dans la gestion des questions de sécurité nationale. Il est crucial que les responsables politiques, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, prennent conscience des enjeux et des responsabilités associés à leurs critiques et actions. L’appel est donc lancé pour une approche plus responsable et constructive, qui privilégie la stabilité et la sécurité du pays au-dessus des intérêts partisans.

Malheureusement, certains politiciens de l’opposition, en quête de notoriété ou de pouvoir, ont parfois tendance à attaquer les services de sécurité et de renseignement, remettant en question leurs actions sans toujours comprendre les enjeux complexes qu’ils traitent. Cette attitude, souvent motivée par des considérations partisanes, peut nuire à l’efficacité des opérations de sécurité et compromettre la sécurité nationale en donnant des munitions à ceux qui souhaitent voir le pays affaibli.

Ces comportements, souvent motivés par des considérations partisanes, entraînent des répercussions profondes sur la cohésion nationale et témoignent d’un manque de respect envers la souveraineté et l’intégrité du pays.

En RDC, la classe politique est profondément divisée, et certains membres de l’opposition adoptent des stratégies qui vont au-delà du débat politique constructif. Au lieu de proposer des alternatives viables ou de participer à un dialogue constructif, ces acteurs se lancent dans des attaques systématiques contre les institutions de sécurité et de renseignement. Par exemple, des accusations infondées et des critiques acerbes sont souvent dirigées contre les forces de l’ordre et les agences de renseignement, mettant en doute leur efficacité et leur loyauté. Ces attaques, qui sont parfois accompagnées de campagnes médiatiques virulentes, contribuent à éroder la confiance du public dans ces institutions cruciales.

Cette dynamique entraîne des conséquences néfastes sur la cohésion nationale. En attaquant les institutions de sécurité, l’opposition contribue à alimenter la méfiance et la division au sein de la population. Les critiques incessantes et souvent non fondées créent un climat d’incertitude et d’instabilité, propice à la manipulation par des groupes armés ou des puissances étrangères cherchant à déstabiliser le pays. La RDC, déjà confrontée à des défis de sécurité tels que les conflits armés dans l’est du pays et les incursions de groupes armés étrangers, voit sa situation encore compliquée par ces divisions internes.

Le manque de respect manifeste envers les institutions de sécurité et de renseignement s’inscrit dans un contexte où la souveraineté nationale est constamment menacée. En amplifiant les critiques contre les forces chargées de maintenir l’ordre, certains acteurs politiques envoient un message négatif aux populations locales et internationales. Ce message est souvent interprété comme une faiblesse de l’État ou un manque de contrôle sur ses propres institutions, ce qui peut encourager les acteurs hostiles à intensifier leurs activités et à exploiter les failles dans la sécurité nationale.

La déstabilisation des institutions de sécurité a également des répercussions sur la gouvernance et le développement. Les efforts pour reconstruire l’infrastructure, améliorer les conditions de vie et promouvoir la croissance économique sont gravement compromis lorsque la sécurité est menacée par des comportements politiques irresponsables. Les investisseurs, tant locaux qu’internationaux, sont réticents à s’engager dans un environnement instable, ce qui freine le développement économique et exacerbe les problèmes sociaux.

Il est crucial que les acteurs politiques, y compris ceux de l’opposition, adoptent une approche plus responsable et respectueuse. La critique des institutions doit se faire dans un cadre constructif, visant à améliorer les processus et à proposer des solutions, plutôt qu’à saper la confiance du public et à affaiblir la capacité de l’État à assurer la sécurité et la stabilité. L’opposition devrait se concentrer sur des stratégies de collaboration et de dialogue, afin de renforcer les institutions démocratiques et contribuer à une gestion plus efficace des défis auxquels le pays est confronté.

Conclusion :

En conclusion, la situation politique en République Démocratique du Congo (RDC) met en lumière des comportements politiques inquiétants qui, loin de contribuer à la stabilité du pays, exacerbent les défis auxquels il est confronté. Les actions de certains acteurs politiques, caractérisées par des critiques non fondées et des attaques systématiques contre les institutions de sécurité et de renseignement, sont non seulement inadmissibles mais également préjudiciables à la stabilité et à l’intégrité du pays.

Les attaques constantes contre les institutions de sécurité, souvent alimentées par des motivations politiques ou des intérêts partisans, créent un climat de méfiance et d’incertitude. Cette instabilité interne affaiblit les capacités de l’État à faire face aux menaces sécuritaires extérieures et internes. En s’attaquant aux forces de sécurité, certains politiciens ne se contentent pas de critiquer ; ils mettent en péril la capacité de ces institutions à assurer la protection des citoyens et à maintenir l’ordre public. Cette déstabilisation est particulièrement dangereuse dans un pays comme la RDC, où les défis sécuritaires sont déjà considérables et où les groupes armés profitent des failles pour intensifier leurs actions destructrices.

Les institutions de sécurité et de renseignement jouent un rôle fondamental dans la préservation de l’intégrité nationale. Le respect de ces institutions est essentiel non seulement pour garantir leur efficacité opérationnelle, mais aussi pour maintenir la confiance du public et des partenaires internationaux. La remise en question systématique de leur légitimité et de leur compétence sape cette confiance et nuit à leur capacité à fonctionner correctement. Il est donc impératif que les acteurs politiques adoptent une approche qui respecte ces institutions, en critiquant de manière constructive et en proposant des solutions plutôt qu’en jetant le discrédit.

Pour garantir la cohésion nationale et soutenir le développement, il est crucial que les acteurs politiques, qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition, adoptent une approche constructive. Cela signifie s’engager dans un dialogue respectueux et collaboratif, chercher à comprendre les défis auxquels les institutions de sécurité sont confrontées, et travailler ensemble pour renforcer les capacités de l’État. L’opposition a un rôle important à jouer en proposant des alternatives viables et en participant activement à des discussions qui visent à améliorer la gouvernance et la sécurité, plutôt qu’en cherchant à saboter les efforts en cours.

La stabilité et le développement de la RDC dépendent d’un effort collectif où chaque acteur politique reconnaît l’impact de ses actions sur le bien-être du pays. Il est crucial que tous les acteurs politiques prennent conscience de la portée de leurs critiques et de leur rôle dans la construction d’une nation résiliente. Une responsabilité partagée, basée sur le respect des institutions, la coopération et la recherche de solutions communes, est essentielle pour surmonter les défis persistants.

Enfin, un véritable sens du patriotisme et de l’engagement envers le bien commun doit guider les actions des responsables politiques. En mettant de côté les intérêts partisans pour privilégier l’intérêt national, les acteurs politiques peuvent contribuer à renforcer la résilience de la RDC et à créer un environnement propice à la paix, à la sécurité et au développement durable.

En somme, pour que la République Démocratique du Congo puisse avancer vers un avenir plus stable et prospère, il est impératif que tous les acteurs politiques adoptent des comportements qui favorisent la cohésion nationale et soutiennent le développement du pays. Cela nécessite un engagement sincère envers le respect des institutions, une approche constructive de la critique et une coopération renforcée pour faire face aux défis auxquels

la nation est confrontée.

 




Rentrée scolaire à Kinshasa : Tshisekedi visite deux écoles 

Ce lundi, le Chef de l’État a visité l’école Kamina dans la commune de Kalamu et celle du camp Tshatshi dans la commune de Ngaliema pour réaffirmer la réalité de la gratuité de l’enseignement de base et de l’effectivité de la rentrée scolaire 2024-2025.

À l’école primaire Kamina (EP 1 et 2 Yolo-nord), premier établissement officiel de la République Démocratique du Congo (RDC) construit en 1945, le Président Tshisekedi a partagé une petite leçon de citoyenneté avec quelques élèves avant de relever quelques-uns de leurs défis.

Lors de sa visite à l’école primaire du camp Tshatshi qui dispose des bâtiments réhabilités grâce à l’appui du Chef de l’État dans le cadre du projet des 100 jours, le Président Tshisekedi a tenu à rassurer les parents militaires de son engagement à garantir l’éducation de leurs enfants.

Par cette tournée éclair, le Président Tshisekedi réitère sa détermination à promouvoir l’éducation de base en RDC, maintenir des échanges directs avec les élèves et responsables des écoles et à réaffirmer son engagement pour l’amélioration du système éducatif.

Le Chef de l’État a martelé sur l’irréversibilité de la gratuité de l’enseignement de base, un acquis définitif qui va se consolider et s’étendre bientôt à l’enseignement secondaire. Il a réaffirmé sa détermination à offrir aux élèves et aux enseignants des conditions de travail optimales notamment par la rénovation et l’entretien des bâtiments scolaires, la construction de nouveaux bâtiments scolaires, dans le cadre de la continuité du programme de développement des 145 territoires.

Le Président de la République a aussi insisté sur la remise à niveau des enseignants en favorisant leur formation continue et le renouvellement des effectifs par de nouveaux recrutements dans le secteur de l’Éducation et la mise à la retraite de façon digne des personnes qui en ont le droit.




RDC : La marche des candidats magistrats à nommer en 2024 étouffée dans l’oeuf par la police

Organisée ce lundi 16 septembre 2024 à Kinshasa, la marche pacifique des lauréats magistrats a été réprimée par la police nationale congolaise.

Un dispositif sécuritaire a été déployé à la gare centrale à Gombe, lieu du rassemblement.

On signale que plusieurs manifestants ont été grièvement blessés, et l’un serait même dans le coma à l’hôpital général de référence de Kinshasa, ex Maman Yemo.

“Plusieurs candidats magistrats à nommer ont été interpellés et d’autres arrêtés. Je regrette avec amertume et larmes aux yeux, la façon dont nous avons été menacés par la police de notre pays”, dénonce le porte-parole du collectif.

Ces candidats magistrats qui réclamaient leur nomination par le président de la République, après deux années d’attente, promettent de poursuivre avec leur revendication, la solution ne sera pas trouvée.

“Si nous n’avons pas eu gain de cause, nous allons continuer à marcher”, a-t-il indiqué.

Pour eux, l’autorité de la ville de Kinshasa était déjà saisie de cette activité.

Sur les cinq milles lauréats, deux milles cinq cent ont été déjà nommés. Ce sont les deux milles cinq cent restant qui continuent à revendiquer leur nomination.

 

Mboshi




Projet de loi de finances 2025 : La sécurité, le pouvoir d’achat, l’éducation et la promotion de l’agriculture parmi les priorités de Judith Suminwa

La Première Ministre, Judith Suminwa a déposé, ce lundi 16 septembre au Bureau de l’Assemblée Nationale, trois projets de lois : le Projet de loi de finances exercice 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de loi de finances rectificative 2024.

En ce qui concerne le projet du budget de l’Etat exercice 2025, il est chiffré à 49 847 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 18 milliards de dollars américains. Déterminé à réaliser les réformes prévues dans son Programme d’actions, le Gouvernement du changement a donc revu le budget à la hausse. C’est une augmentation d’environ 21% par rapport au budget exercice 2024 qui s’élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 16 milliards de dollars américains.

Droit dans ses bottes, Judith Suminwa dit s’attaquer aux questions relatives à la sécurité et au rétablissement de la paix sur l’ensemble du territoire national, à l’amélioration du pouvoir d’achat de la population, à l’éducation, aux investissements et à la promotion de l’agriculture.

La Cheffe du Gouvernement a annoncé une augmentation de 13% des ressources allouées à l’agriculture afin de promouvoir cette activité primaire de base.

“On a une augmentation de près de 14% au niveau des investissements ainsi qu’une augmentation de 13% des ressources allouées à l’agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l’enseignement de base, en mettant l’accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l’ensemble de la fonction publique”, a déclaré Judith Suminwa à la presse.

La matérialisation du programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T) est également alignée parmi les priorités du Gouvernement. L’Exécutif met aussi un accent sur le développement rural en RDC, à travers notamment les infrastructures routières, les routes nationales, les routes interprovinciales et celles de dessertes agricoles ainsi que les voies fluviales.

“Vous pouvez voir aujourd’hui que nous travaillons sur des projets importants comme le port en eaux profondes de Banana. Il y a des discussions sur le Grand Inga. Nous continuons à travailler aussi sur d’autres grands projets sur l’électrification dans les milieux ruraux”, a affirmé la Première Ministre.

En outre, la diversification de l’économie nationale et l’amélioration du climat des affaires afin d’attirer plus d’investisseurs privés en RDC, sont également sur la liste des priorités du Gouvernement, selon la Première Ministre Judith Suminwa.

Les secteurs de la défense, de la sécurité et de la justice ne sont pas en reste ; ils vont bien au contraire être soigneusement priorisés. Des efforts sont menés pour assurer le retour de la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans la partie Est, victime de l’agression rwandaise.

“Nous mettons aussi un accent particulier sur une meilleure gestion au niveau de la chaîne de la dépense et la lutte contre la corruption. Nous nous rassurons aussi des réformes nécessaires au niveau de la justice afin d’obtenir une justice véritablement équitable”, a-t-elle renchéri.

Notons que pour le Gouvernement Suminwa, l’un des principes directeurs dans l’élaboration du budget est l’allocation des ressources avec efficacité et équité afin de garantir le fonctionnement harmonieux des institutions nationales et provinciales, ainsi que des organes de l’administration du territoire et de souveraineté.

Lors de la présentation du Programme d’Actions du Gouvernement, la Première Ministre avait souligné que le budget doit être l’affaire de tous, au moment de son élaboration et de sa mise en œuvre.




Rentrée parlementaire au Sénat-RDC:  Sama Lukonde exige des sanctions appropriées contre les auteurs des crimes d’agression et de guerre, des crimes contre l’humanité et de génocide

Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a procédé, ce lundi 16 septembre 2024, à l’ouverture solennelle de la session ordinaire de septembre 2024, à la Chambre haute du parlement.

En effet, conformément aux dispositions des articles 15, alinéa 1er et 2ème de la Constitution et 83, alinéa 1er et 2ème du Règlement intérieur du Sénat, la session ordinaire de septembre s’ouvre solennellement le 15 septembre de chaque année. Si ce jour est férié ou tombe un dimanche, l’ouverture de la session a lieu le premier jour ouvrable qui suit. C’est la raison pour laquelle l’ouverture solennelle de cette session intervient ce lundi 16 septembre 2024.

Une cérémonie, dont l’ordre du jour n’a porté que sur l’allocution du président du Sénat, l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde à l’occasion de cette session, essentiellement budgétaire, qui inaugure la 4ème législature de la troisième république dans cette chambre.

Rappelant que le 15 septembre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la démocratie, le président du Sénat a souligné que le parlement est le lieu par excellence où s’exerce cette démocratie. Aussi, a-t-il souhaité un bon retour des vacances à tous les élus et les a appelés à la réflexion pour donner un réel contenu au concept de la démocratie fondée sur des valeurs telles que la justice, l’égalité, la solidarité, la tolérance, le pluralisme, la prise en considération des minorités, l’amour de l’autre, le dialogue, et la volonté de vivre ensemble. Pour lui, il est impérieux pour les élus des élus de redéfinir une politique parlementaire claire, en phase avec la vision constamment éclairée du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui n’est pas opposé à des échanges directs avec les véritables instigateurs de l’insécurité, qui déstabilise la partie Est de la RDC.

Dans cette allocution, qui a passé en revue la situation sécuritaire, politique, économique et sociale du pays tel qu’il s’en est bien rendu compte durant ses vacances parlementaires, le speaker de la Chambre haute du parlement a aussi souhaité une cordiale bienvenue au président de l’Assemblée nationale et à tous les membres de son bureau, à la Première ministre et son équipe gouvernementale, aux hauts responsables de la justice et des administrations civile et militaire présents à la cérémonie. Il a salué l’expression d’amitié connotée par la présence du corps diplomatique, des représentants du système des Nations Unies, de l’Union africaine, et d’autres organisations internationales. Laquelle présence est un motif de joie pour Sama Lukonde vu l’intérêt que ceux-ci portent aux activités parlementaires de la RDC.

Porter plus leur attention sur les crédits accordés aux provinces

Cette session étant essentiellement consacrée à l’adoption de la loi des finances 2025, le président Jean-Michel Sama Lukonde appelle les Sénateurs, représentants constitutionnels des provinces, à porter plus leur attention sur les crédits accordés aux provinces, plus particulièrement sur la matérialisation des projets retenus au profit des provinces.

A propos de la situation sécuritaire, le président du Sénat relève l’implication probante de certaines multinationales d’une part, et de certains pays voisins d’autre part, qui apportent leurs soutiens financier, logistique ou militaire aux groupes armés, qu’il ne faut ni ignorer ni minimiser. D’où il appelle la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à cette ingérence extérieure. “Nous exigeons des sanctions appropriées à l’encontre des responsables des crimes d’agression, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de génocide commis en RDC”, a-t-il souligné.

C’est dans cette optique qu’il a félicité le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour les efforts fournis dans le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité, afin de leur permettre de contrer efficacement cette occupation injuste.

Sur le plan politique, Sama Lukonde a souligné qu’à cause des retards observés dans l’organisation des scrutins, consécutivement à l’annulation des élections dans les circonscriptions électorales de Masimanimba, dans la province du Kwilu et de Yakoma dans le Nord Ubangi ainsi que la non tenue des élections dans les territoires de Kwamouth, dans la province de Maindombe, de Rutshuru et Masisi dans la province du Nord-Kivu, la Chambre haute se trouve amputée de certains de ses membres. Il en est de même des Assemblées provinciales et des Exécutifs provinciaux desdites entités qui, jusqu’à ce jour, ne sont pas fonctionnelles et cela n’est pas sans conséquences dans la consolidation de notre jeune démocratie.

Le président du Sénat a invité le gouvernement de la République à “mobiliser des recettes internes, à lutter contre l’incivisme fiscal, à stabiliser le taux de change du Franc congolais par rapport au dollar américain et à promouvoir les secteurs productifs”.

Il ne s’explique pas pourquoi le parlement congolais ne peut pas avoir un siège dû à sa dignité. “Il n’est pas normal que le Parlement n’ait pas son propre siège”, a-t-il dit.

Ce, avant de poursuivre que : “Le Palais du peuple que nous utilisons n’est qu’à titre provisoire”. Étant donné que cette utilisation provisoire dure depuis 30 ans, Sama Lukonde estime qu’il est temps de doter le Parlement d’un siège digne de ce nom.




Assemblée nationale: La Première ministre dépose le projet loi de finances 2025 avec un budget d’environ 49 847 milliards de Francs congolais (18 milliards $)

La Première Ministre Judith Suminwa a déposé ce lundi, au Bureau de l’Assemblée Nationale, trois projets des lois: le Projet de loi des finances exercice 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de Loi Rectificatif du Budget exercice 2024.

Concernant le Projet de loi des finances 2025, il s’élève à 49 847 milliards de francs Congolais, soit une augmentation de 21% par rapport au budget exercice 2024 qui s’élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais.

” Du point de vue économique, nous avons tenu compte des chocs externes qui nous impactent, à travers notamment la guerre en Ukraine, la guerre au Moyen-Orient, mais aussi au niveau interne avec notamment la guerre qui nous a été imposée”, a déclaré à la presse, la Première ministre Judith Suminwa qu’accompagnaient les membres de son Gouvernement, au Bureau du Président de l’Assemblée Nationale Vital Kamerhe.

La cheffe du Gouvernement dit compter sur les réformes envisagées dans plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment celles visant la stabilisation du taux de change pour améliorer le pouvoir d’achat de la population. Elle parle aussi d’un accent sur les investissements.

“On a une augmentation de près de 14 % au niveau des investissements ainsi qu’une augmentation de 13 % des ressources allouées à l’agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l’enseignement de base, en mettant l’accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l’ensemble de la fonction publique”, a-t-elle fait savoir.

Le Gouvernement envisage poursuivre la matérialisation du programme de développement locale de 145 territoires de la RDC initié par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Il va accorder aussi une priorité au développement rural en RDC, à travers notamment les infrastructures routières, les routes nationales, les routes interprovinciales et celles de dessertes agricoles ainsi que les voies fluviales.

“Vous pouvez voir aujourd’hui que nous travaillons sur des projets importants comme le port en eaux profondes de Banana. Il y a des discussions profondes sur le Grand Inga. Nous continuons à travailler aussi sur d’autres grands projets sur l’électrification dans les milieux ruraux”, a affirmé la Première Ministre.

A en croire Judith Suminwa Tuluka, son Gouvernement va poursuivre des efforts pour la diversification de l’économie nationale et l’amélioration du climat des affaires, afin d’attirer plus d’investisseurs privés en RDC.

“Nous mettons aussi un accent particulier sur une meilleure gestion au niveau de la chaîne de la dépense et la lutte contre la corruption. Nous nous rassurons aussi des réformes nécessaires au niveau de la justice afin d’obtenir une justice véritablement équitable” , a-t-elle renchéri.

Parmi les priorités, il y a aussi le secteur de la défense et la sécurité. Le gouvernement veut poursuivre des efforts pour assurer le retour de la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, notamment dans la partie Est, victime de l’agression rwandaise.