Kinshasa : Cannibalisme social !

Le désordre indescriptible observé dans les artères de la ville de Kinshasa font rêver débout les bonnes consciences. Et qui n’ont que leurs gros yeux pour faire couler leurs larmes. Tant Kinshasa, la capitale, le miroir du pays, donne de la nausée, le dégoût et le sentiment de révolte pour une capitale appelée à être un véritable miroir au cœur des capitales africaines.

L’image que l’on perçoit de la ville Kinshasa, la capitale, celle gérée actuellement par un membre du parti au pouvoir, l’UDPS, est celle d’un monde désordonné, livré à lui-même sur le plan social, sanitaire et sécuritaire. Les différents dirigeants qui se succèdent à la tête de cette ville, siège des Institutions politiques, économiques et sociales, semblent bien s’amuser pour laisser libre court aux différents désordres tenus sur la place publique que dans les entités parcellaires.

La crasse, les difficultés de transport en commun, l’insécurité grandissante, les corolaires à venir de « Dame la pluie », l’injure publique ; les scènes et autres chansons obscènes, la nuisance sonore, le colportage médiatique, tout y passe, tout y reste.

Dans le secteur des transports en commun par exemple, c’est la confusion totale. Les conducteurs fixent le tarif du transport à qui mieux mieux, car l’Etat est « absent sur ce volet, préférant jouer au Ponce Pilate », dit-on. En conséquence, des sans-sous recourent aux vieilles pratiques, en s’entrelaçant les pieds et s’offrir des croupes délectantes, sous l’œil amuseur et amusé des différentes autorités de la capitale.

Sur le plan socio-sécuritaire, des picks pockets n’hésitent plus à détrousser leurs propres parents, leurs propres frères et sœurs, du reste en quête d’une quelconque survie surplombée sur des mirages lointains. Très lointains. Les sacrifices qu’ils consentent au quotidien et les souffrances qu’ils endurent pour leur survie, arrachée après d’intenses marches à pieds, renforcent le sentiment d’une société livrée et victime d’elle-même.

Habitué au parcours du combattant, le Kinois calque désormais le calvaire de Jésus en pleine Kinshasa. Il faut être mieux nanti ou friqué pour nouer le bout de la capitale à la recherche de deux extrêmes du social familial.

On voit le Kinois à pieds, parcourir des longues distances à pied ; à la recherche de sa survie et celle de sa famille, suant à grosses gouttes, pendant que la compradore roule carrosse, sous vitres fumées et blindées, prête à lever sa main, à peine visible à la moindre « base politique » aperçue. Pendant ce temps, des bidasses, des policiers de roulage, pour la plupart vrais-faux et faux-vrais détroussent et truandent sans recours à la Loi. Ils truandent conducteurs de taxis et taxis-bus, piétons, motocyclistes. La conséquence directe est qu’il en émerge ainsi une forme bizarre de cannibalisme social où la société devient sa propre proie. L’âpreté de la vie que mènent les Kinois, devient pour lui une vision apocalyptique.

Malgré cela, à pieds, le fauché kinois n’a de cesse de venir à bout des immondices et de la crasse qui jonchent presque la quasi-totalité des rues de la capitale. Une ville dont la crasse, les eaux usées et des tas immondices y ont élu domicile et rivalisent souvent avec le mont l’Himalaya appris dans le cours de géographie. Souris, cafards, rats et autres ruminants de seconde zone s’y régalent à cœur joie, au grand dam de chiens qui souvent, aboient leur rage, faute d’avoir part au festin

C’est pourquoi, le Kinois a trouvé mieux d’inventer de nouvelles formes d’organisation sociale afin de pallier la situation sinistrée que leur a légué l’autorité provinciale. Il s’agit d’un processus dynamique qui permet tout simplement aux gens ordinaires de continuer à vivre. Vivre dans une ville, dans la ville de Kinshasa où le cannibalisme sociale a droit de cité. Du fait d’être imposé par son autorité.

Willy Kilapi




RDC : Quelques acteurs de l’opposition et de la société civile exigent la libération des prisonniers politiques 

Manifestation ce mercredi 25 septembre à Kinshasa devant le palais de la justice. La société civile et le regroupement de partis politiques de l’opposition exigent entre autres la libération des prisonniers politiques et la liberté d’expression.

Malgré la tension observée sur place, ils ont réussi à déposer leur mémorandum au ministre de la justice et garde des Sceaux maître Constant Mutamba.

Des militants de plusieurs partis politiques de l’opposition et les membres de la société civile ont été devant le palais de la justice à Kinshasa, brandissant des calicots pour protester contre ce qu’ils appellent les arrestations arbitraires en exigeant la libération sans condition des prisonniers politiques.

Ils dénoncent les violations persistantes des droits de l’homme et la répression dont sont victimes les acteurs politiques de l’opposition. Ainsi, ils demandent la libération notamment de Seth Kikuni, Jean Marc Kabund, Mike Mukebayi et tant d’autres acteurs politiques et de la société civile incarcérés injustement.

Le ministre de la justice qui est venu rencontrer les manifestants a reçu leur mémo. Ces manifestants espèrent que leur voix portera les fruits escomptés.

 

 

Mboshi




RDC/ONU: Félix Tshisekedi appelle à des sanctions ciblées contre le Rwanda

Dans son discours ce mercredi à la 79 ème assemblée générale de l’ONU, le président de la République Démocratique du Congo a rappelé que la RDC soutient les avancées des pourparlers de Luanda. Félix Tshisekedi continue cependant d’appeler la communauté internationale « à imposer des sanctions ciblées contre le Rwanda.

“Nous exigeons le retrait immédiat et sans conditions des troupes rwandaises de notre territoire”, a dit Tshisekedi.

 

Le président congolais juge les actuelles initiatives diplomatiques d’encourageantes, et dit ne pas fermer la porte à toutes les opportunités qui amènera la RDC à la paix, tout en aliénant pas sa souveraineté, encore moins son intégrité territoriale.

 

Le président Tshisekedi a dit aussi soutenir fermement la feuille de route du processus de Luanda qui promeut un dialogue de haut niveau visant à restaurer la confiance entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda tout en minimisant le risque que la crise sécuritaire actuelle ne dégénère en guerre régionale.

 

 

 

Jonsard Mikanda




A l’instar de Martin Fayulu, tout Congolais a le droit de proposer des solutions à la crise sécuritaire

Déjà, son appel à la Cohésion Nationale a plus d’importance que n’importe quel poste d’État qu’il voudrait briguer… Dans sa dépêche du 25 août 2024 intitulée “Martin Fayulu appelle à la cohésion nationale et plaide pour l’organisation d’un dialogue politique”, le siteweb radiookapi.net rapporte ses propos selon lesquels “Aujourd’hui, la solution et la seule, c’est qu’on se mette autour d’une table, nous tous, parties prenantes, autour de nos chefs spirituels. […] Nous sommes attaqués par le Rwanda. Il faut qu’on se mette ensemble, comme un seul homme, comme une seule femme pour contre-attaquer avec un esprit d’engagement, avec un esprit patriotique ». Dans la sienne parue le 1er septembre sous le titre “RDC : Martin Fayulu défend une ‘cohésion nationale’ pour sortir le pays d’une situation ‘chaotique’, Rfi reprend les extraits de son meeting Place Sainte Thérèse, à Ndjili. « Les questions que nous devons nous poser sont bien plus profondes et pertinentes. Comment faire face à l’agression rwandaise et ougandaise dans l’Est ? Comment éradiquer la mauvaise gestion et les détournements de fonds qui se répètent sans cesse”, s’est-il interrogé. Préconisant le thème « Vérité-Réconciliation-Cohésion nationale », Martin Fayulu dit vouloir “engager des discussions sérieuses sur les réformes institutionnelles, notamment électorales pour s’assurer que les prochaines élections soient crédibles, transparentes, impartiales et apaisées”.

Que faire alors ?

Au pays de la “soupconnite” (épidémie du soupçon gratuit, du soupçon facile), il n’est jamais bon d’être du “mauvais” côté de l’histoire. Martin Fayulu est en train de l’apprendre à nouveau à ses dépens. A peine a-t-il annoncé l’initiative des assises sur la Cohésion Nationale qu’il en prend des coups de tous côtés. Forces politiques et sociales se réclamant autant de la plateforme Union sacrée de la nation (Udps en pole position) que de l’Opposition (toutes tendances confondues) le voient roulant pour Félix Tshisekedi qui, en plus de lui refiler une certaine enveloppe, entendrait le placer à la primature, laisse-t-on croire ! Ils se réfèrent au prochain révélé par le chef de l’Etat lui-même dans son interview du 6 août 2024 à Christian Lusakweno et Baudouin Amba Wetshy.

Ainsi, une idée – pourtant louable – est en train d’être massacrée au propre comme au figuré au motif simple qu’elle ne doit pas émaner de lui ou ne pas l’impliquer !

Normal : ses faux pas par rapport au processus électoral de 2023 et à la formalisation de l’Opposition légitime (issue des élections) et légale (établie par la loi portant statut de celle-ci) ont considérablement affecté sa crédibilité. D’ailleurs, son score lors de la présidentielle l’a sérieusement diminué.

Cependant, cela ne l’empêche pas, en tant qu’acteur politique, mais surtout citoyen congolais, de se prononcer sur le moyen d’en finir avec l’insécurité à l’Est due à plusieurs raisons.

En effet, chacun des 252 groupes armés congolais recensés en 2021 a les siennes. Il en est de même des groupes armés étrangers qui se servent du territoire national non pas que comme bases arrières, mais terrain d’exécution des Congolais !

On se rend compte finalement que toutes les solutions préconisées au Dialogue Intercongolais et à tous les autres fora ultérieurs n’ont pas atteint leurs objectifs.

Les dernières initiatives en date du Gouvernement (état de siège, soutien aux Wazalendo, recrutement des sociétés de sécurité étrangères, participation au Processus de Nairobi et au Processus de Luanda, déploiement de la force de l’EAC et de la force de la SADC) n’ont pas accéléré le rétablissement de la paix sur le territoire national. Au contraire.

Que faire alors ?

Rien n’en justifie le rejet…

On ne peut pas prêter d’emblée d’intention malveillante tout compatriote, ou même tout étranger apte à préconiser une solution pouvant s’avérer pratique à la crise sécuritaire qui frappe le pays.

L’exemple peut ne pas plaire, mais dans la Bible il y a l’épisode du séjour de Moïse au pays des Madians. Pour avoir grandi dans la Maison de Pharaon, Moïse connaissait les règles de gestion d’un Etat. Cependant, c’est Jethro, son beau-frère, qui va lui apprendre la gestion de la “division du travail. C’est ce leadership qui l’aidera à organiser avec succès la sortie d’Israël de l’Égypte.

Personne ne peut prétendre avoir le monopole de la résolution de la crise de l’Est, mieux des crises de l’Est puisque les revendications des groupes armés du Sud-Kivu ne sont pas les mêmes, comparées à celles du Nord-Kivu ou de l’Ituri.

Par voie de conséquence, Martin Fayulu ou Thomas Luhaka, Pascal Kinduelo ou Jonas Mukamba, Vital Kamehre ou Judith Sumwinua, Didier Mumengi ou Omer Nsongo, Fridolin Ambongo ou Denis Mukwege, Modeste Bahati ou Modeste Mutinga, Joseph Kabila ou Simon Kimbangu Kiangani, Adolphe Muzito ou Trésor Mputu,

Alain Bolodjwa ou L’Or Mbongo, Stéphane Kitutu O’Leontwa ou Moïse Katumbi, Didi Kinuani ou Kofi Olomide, Didier Etumba ou Félix Tshisekedi, Roland Dalo ou Jean-Jacques Muyembe, voire le roi Mohammed VI ou l’empereur Naruhito peut faire une proposition susceptible de résoudre pour de bon la crise de l’Est non seulement pour la RDC, mais pour la sous-région des Grands-Lacs.

De ce fait, rien n’en justifie le rejet au motif de faire ombrage à l’initiative de quelqu’un d’autre, soit-il le Président de la République.

Après tout, sous Mobutu entre 1996 et 1997, sous L-D. Kabila entre 1997 et 2001 ou sous Joseph Kabila entre 2001 et 2018, il y a eu des Congolais et des étrangers à avoir proposé des solutions pour la même crise de l’Est.

Ainsi, bon nombre de fora organisés pour la RDC ont été des initiatives venues d’ailleurs.

D’un lion mort est sorti du miel

 

Cette crise, pardon ces crises ont des racines remontant à la période précoloniale pour les uns, coloniale pour les autres, postindépendance pour les autres encore.

Ce qui est évident, c’est qu’elles ont des implications géopolitiques et géostratégiques dépassant les compétences de l’État congolais.

Pour avoir manqué d’en tenir compte depuis 1960, les régimes qui se succèdent à Kinshasa se repassent la patate chaude sans peut-être le vouloir ni le savoir.

La première occasion d’en venir à bout, on l’a manquée avec la dilution maladroite de la coalition Fcc-Cach. Le premier avait la connaissance des dossiers, le second la fougue de l’action.

La soupçonnite a fait son oeuvre de division, de distraction.

Qu’à cela ne tienne !

Aujourd’hui, la nouvelle donne est là : un compatriote en la personne de Martin Fayulu a lancé un appel à la Cohésion Nationale autour du sujet le plus préoccupant de l’heure : la situation sécuritaire. Une situation susceptible de faire voler le pays en éclats et de rendre nulle et sans effet la révision ou le changement de la Constitution.

Au lieu de le livrer à la vindicte populaire comme la soupçonnite le suggestionne, on devrait plutôt prêter l’oreille à ce qu’il dit, même s’il y a des préjugés défavorables !

L’exemple pourrait également ne pas plaire, mais la Bible rapporte en Juges 14 l’épisode du miel sorti du corps d’un lion mort.

A ceux qui se vantent d’avoir confié le Congo à Dieu – comme si Dieu y a trouvé une première au pays des premières – de méditer sur cette symbolique ; le dialogue n’étant pas forcément synonyme de partage du pouvoir !

Prochainement : ” Affaire Jacky Ndala : nous devons, indistinctement, en avoir plutôt honte !”

Omer Nsongo die Lema




Du 02 au 11 octobre 2024 : Campagne de vaccination contre le Mpox au Sud-Kivu 

La province du Sud-Kivu se prépare à lancer une campagne de vaccination ciblée contre la variole de singe, Mpox, suite à une épidémie qui a touché 32 zones de santé et fait 32 décès depuis le début de l’année 2024.

Le Dr Claude Bahizire, chargé de communication à la division provinciale de la Santé, a annoncé que la première étape de la campagne de vaccination contre le Mpox aura lieu du 02 au 11 octobre 2024, avec une priorité donnée aux zones de santé de Kamituga, Nyangezi et Uvira. Les enfants de moins de 17 ans, le personnel de santé et les personnes en contact avec les malades seront les premiers à recevoir les doses de vaccin.

Les premières doses de vaccin contre le Mpox arriveront à Bukavu dans une semaine, selon le Dr Bahizire, qui appelle la population à faire preuve de patience. Depuis le début de l’épidémie en 2024, la province du Sud-Kivu a enregistré 7 098 cas de Mpox, avec 32 décès. Les zones de santé de Miti-Murhesa, Nyangezi, Kamituga et Uvira sont les plus touchées, avec respectivement 1900, 1300, 1000 et 900 cas.

La lutte contre la variole de singe Mpox s’organise dans la province du Sud-Kivu, avec l’arrivée imminente des premières doses de vaccin. Face à une épidémie qui continue de sévir, les autorités appellent à la mobilisation de tous pour endiguer la propagation de la maladie.

Eugide Abalawi




Alerte à la peste des petits ruminants : Urgence vaccinale pour protéger les chèvres et moutons d’Idjwi 

L’inspecteur en charge de la pêche et élevage sur l’île d’Idjwi tire la sonnette d’alarme face à la propagation de la peste des petits ruminants qui décime les troupeaux depuis 2023. Une situation critique qui nécessite une intervention urgente.

Barumvuana Bulambo insiste sur l’urgence d’apporter le vaccin nécessaire pour protéger les bétails d’Idjwi contre la peste des petits ruminants, qui ne cesse de faire des ravages depuis plusieurs années.

Malgré la disponibilité des vaccins à la division provinciale de la pêche et élevage, le manque de financement empêche l’envoi des équipes de vétérinaires sur le terrain pour mener la campagne de vaccination. Une situation désastreuse pour les éleveurs de l’île, déjà durement touchés par les pertes de leurs troupeaux.

Face à cette situation chaotique, il est urgent que des mesures concrètes soient prises pour assurer la protection des bétails d’Idjwi contre la peste des petits ruminants. La mobilisation de tous est nécessaire pour sauver les élevages locaux et garantir la sécurité alimentaire de la population.

Eugide Abalawi




Une inclusion des personnes vivant avec handicap indispensable dans l’administration publique du Sud-Kivu 

Une déclaration publique a été faite par la synergie des personnes en situation d’handicap de la province du Sud-Kivu, dénonçant leur sous-représentation dans les services de l’Etat et appelant à une inclusion plus importante de cette catégorie de personnes.

La synergie des personnes en situation d’handicap a récemment exprimé son mécontentement quant au faible taux de représentativité de cette catégorie de personnes au sein des différents services de l’Etat dans la province du Sud-Kivu.

Selon les membres de cette structure, le taux de représentativité actuel est inférieur à 1%, ce qui est en totale violation des lois de la République garantissant l’égalité des chances pour tous.

L’un des signataires de la déclaration, Jacques Namegabe, a déploré le manque de présence des personnes en situation d’handicap à des postes décisionnels lors de processus de recrutement et de nominations. Il a souligné l’importance d’une réelle inclusion de cette catégorie de personnes pour favoriser la diversité et l’égalité des chances au sein de l’administration publique.

La synergie des personnes en situation d’handicap a donc appelé les autorités de la province du Sud-Kivu à prendre des mesures concrètes pour garantir une représentativité adéquate de cette catégorie de personnes. Ils ont insisté sur la nécessité de mettre en place des politiques d’inclusion et des quotas pour assurer une meilleure intégration des personnes en situation d’handicap dans les services de l’Etat.

Face à ce constat alarmant de sous-représentativité, il est impératif que les autorités de la province du Sud-Kivu prennent des mesures rapides et efficaces pour garantir une inclusion équitable des personnes en situation d’handicap dans l’administration publique. La synergie des personnes en situation d’handicap demeure déterminée à poursuivre ses actions de sensibilisation et de plaidoyer pour faire entendre leur voix et lutter pour leurs droits.

Eugide Abalawi




Balisage des lacs Kivu et Tanganyika : les armateurs du Kivu réclament des mesures urgentes 

Dans l’est de la République Démocratique du Congo, les armateurs du Kivu font part de leurs difficultés liées à la navigation sur les lacs Tanganyika et Kivu. Ils réclament la pose de balises pour assurer leur sécurité et celle des passagers.

Depuis le 02 juillet 2024, la Régie des voies fluviales (RVF) mène une opération de balisage des voies de navigation dans le but de limiter les accidents et de faciliter la navigation dans tout le territoire national.

Les armateurs du Kivu ont exprimé leurs préoccupations lors de récentes discussions avec le directeur général de la RVF, Daniel Lwaboshi. Celui-ci a assuré que le balisage est en cours de déploiement de Bukavu à Goma et qu’il se poursuivra dans les autres zones, notamment du port Kalundu à Uvira sur le lac Tanganyika et de Baraka à Fizi jusqu’à Kalemie.

Les armateurs insistent sur l’importance de ces mesures pour éviter les accidents et les pertes en vies humaines sur les voies navigables. Ils soulignent que la pose de balises permettra aux navigateurs de suivre les bonnes voies et d’éviter les risques de collision ou de s’égarer.

En définitive, la pose des balises sur les lacs et fleuves de l’est de la RDC est une nécessité pour assurer la sécurité des armateurs et des passagers. La collaboration entre les acteurs de la navigation et la RVF est essentielle pour garantir le bon déroulement de cette opération et pour prévenir les accidents maritimes.

Eugide Abalawi




Justice congolaise : Les initiatives de Constant Mutamba rejetées par Peter Kazadi 

L’ancien Vice-premier ministre en charge de l’intérieur maître Peter Kazadi n’a pas pu retenir son silence. Via un message posté sur son compte X ce mercredi, Peter Kazadi Kankonde a invité le ministre d’Etat en charge de la justice et garde des sceaux Constant Mutamba Tungunga de cesser avec la politique-spectacle fondée à la fois sur des conflits permanents et la victimisation.

 

Pour l’ancien patron de la territoriale, l’idée de désengorger la Prison Centrale de Makala en déversant les détenus criminels dans les rues de Kinshasa, n’est nullement la réponse aux problèmes de la surpopulation carcérale. Pour lui, la solution pour, la seule solution efficace demeure la construction des prisons à travers le pays pour y enfermer tous les bandits et voleurs des deniers publics. Il pense qu’il est temps d’épargner à nos populations la politique-spectacle fondée à la fois sur des conflits permanents et la victimisation.

 

 

 

 

 

 

Mboshi




Situé au fond d’un petit cayon de la réserve naturelle de Shennongjia dans la Province du Hubei en Chine se trouve un lieu insolite et unique au monde.

Situé au fond d’un petit cayon de la réserve naturelle de Shennongjia dans la Province du Hubei en Chine se trouve un lieu insolite et unique au monde. Ce lieu surprenant qui porte le nom de jardin des abeilles est en fait un endroit propice pour la production du miel et pour la vie des abeilles. Bien protégées des vents et des autres colonies d’insectes, les abeilles vivent ici depuis la nuit des temps.