Pape Thiaw : “Contribuer au développement du football africain me procure une immense fierté”

À 43 ans, Pape Thiaw, le sélectionneur du Sénégal et champion du dernier Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, se distingue comme une figure montante du coaching africain. Tacticien averti, il se concentre sur chaque détail afin de parfaire ses compétences dans cet art.

Pape Thiaw, qui est désormais l’adjoint d’Aliou Cissé chez les Lions de la Teranga, est un homme très actif. Entre ses rôles au sein du Groupe Technique de la CAF et de la FIFA et sa gestion des U-23 sénégalais, il trouve néanmoins le temps d’échanger ses expertises avec d’autres entraîneurs lors du Symposium Technique de la CAF, à Abidjan. Entretien.

CAFOnline : En tant que jeune entraîneur africain, quelle est l’importance pour vous d’être présent au Symposium des Entraîneurs de la CAF à Abidjan ?

Pape Thiaw : Oui, c’est quelque chose de remarquable. Je pense que c’est un tournant pour le football africain de pouvoir rassembler tous les entraîneurs après une compétition pour échanger leurs expériences, leurs vécus et les émotions ressenties dans leurs vestiaires. Cela revêt une grande importance pour le football et pour l’avenir de ce dernier en Afrique.

J’ai également eu la chance de vivre une expérience exceptionnelle en étant sur le banc de l’équipe du Sénégal. C’est quelque chose d’extraordinaire qui m’enrichit tant sur le plan personnel que professionnel. Gagner le Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies pour la première fois de l’histoire du pays a été un moment inoubliable. Je tiens à remercier une fois de plus l’Algérie pour son excellent jeu et son organisation exemplaire en tant que pays hôte.

Le Sénégal a connu une période extraordinaire : vainqueur de la CAN 2021, de la CAN de Beach Soccer, des CAN juniors U-17 et U-20…

Il est vrai qu’en considérant les résultats, le Sénégal a tout raflé. Cela découle d’un travail sérieux, car au Sénégal, l’effort est fourni sans relâche et il y a une réelle continuité au niveau fédéral.

Ce qui est vraiment crucial. Le football ne se limite pas à l’aspect sportif, il englobe aussi des questions administratives. Tout cela a une grande importance. En ce moment, je ne dirais pas que c’est que nous sommes dans un meilleure situation, ce n’est pas évident, car même si les résultats sont présents, le dernier événement, (élimination du Sénégal en huitième de finale lors de la dernière CAN) qui ressemble à un accident, nous pousse à poursuivre notre chemin.

Pour la qualification à la Coupe du Monde, nous sommes réalistes, nous sommes deuxièmes, et pour la Coupe d’Afrique, c’est également le cas. Nous sommes donc préparés pour nous qualifier pour ces deux tournois qui nous tiennent à cœur, car nous souhaitons rattraper ce qui nous a échappé, ici en Côte d’Ivoire, c’est évident.

Un mot sur le CHAN, nous aurons plus de détails dans les jours à venir concernant la prochaine édition, c’est une compétition qui vous tient à cœur ?

Oui, effectivement, même si je ne suis plus le sélectionneur des locaux. Je suis aujourd’hui le premier adjoint d’Aliou Cissé en équipe A. Je dois également m’occuper des U-23 qui est l’antichambre des seniors.

Actuellement, nous bénéficions d’excellents coachs au Sénégal, ce qui assure la continuité du travail. C’est Sérigné Saliou Dia qui prendra ma place dans l’équipe locale pour le CHAN. Il faisait partie du staff et a accompli un travail remarquable, il a également remporté le championnat d’Afrique avec nos U-17, ce qui lui donne l’expérience nécessaire pour gagner des titres.

Il a une bonne connaissance des réalités africaines et du football sur le continent, et je suis convaincu que nous allons poursuivre sur cette lancée, nous qualifier, récupérer le CHAN et partir avec le trophée au pays.

Quels facteurs ont joué un rôle dans votre succès au CHAN ?

Nous avons un bon niveau dans notre championnat local, ce qui nous a permis de remporter le CHAN. La majorité de nos joueurs U-20 et U-17 évoluent au Sénégal. Cependant, nous rencontrons des difficultés avec nos clubs au niveau des compétitions africaines. Une fois établis au Sénégal, nous savons où se situent nos faiblesses. Les jeunes joueurs sénégalais s’exportent bien, ils restent un ou deux ans au pays, puis souvent, ces talents partent en Europe, ce qui témoigne de notre vaste réservoir.

Actuellement, en examinant le Sénégal, on constate qu’il se classe parmi les premières nations au monde en matière d’exportation de joueurs, que ce soit en deuxième ou troisième position, voire même en première. C’est pourquoi il est important de viser la victoire dans ce type de compétition, tout en cherchant à maintenir notre groupe.

Vous êtes également un membre du Groupe Technique (TSG) très actif à la CAF et à la FIFA…

Effectivement, c’est exact. Je suis présent avec la FIFA. J’ai participé à la Coupe du Monde U-20 en Argentine et à celle U-17 en Indonésie, et j’étais également censé participer aux Jeux Olympiques.

J’ai également des collaborations avec la CAF. J’aurais dû participer à cette CAN, mais j’étais dans l’équipe du Sénégal, donc la priorité est de soutenir mon pays. Néanmoins, travailler avec le Groupe Technique (TSG) est très enrichissant, car nous devons examiner des détails très précis pour contribuer au développement du football africain.

C’est vraiment quelque chose d’exceptionnel. Travailler pour la FIFA et la CAF, deux grandes institutions footballistiques, procure une immense fierté. Être sélectionné pour cette compétition nous pousse à fournir encore plus d’efforts. En étant dans ces organisations, nous avons la responsabilité de représenter notre continent et de montrer le meilleur de nous-mêmes. Cela favorise l’émergence de talents africains et sénégalais, ce qui est vraiment positif.

Pour moi, représenter le continent lors de cette compétition est très important. Je donne le meilleur de moi-même, ce qui me rend heureux, et cela apporte une belle satisfaction. Ils font appel à moi et je remarque également tout le bon travail effectué, surtout en Afrique.




Félix Tshisekedi visite Léon Kengo

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rendu une visite de courtoisie, ce samedi, à M. Léon Kengo Wa Dondo à sa résidence de Gombe, au centre-ville de Kinshasa.

L’entretien a été très chaleureux et convivial entre le Chef de l’État et M. Kengo, une figure de proue de la politique congolaise.

Ancien Procureur près la Cour d’Appel, Procureur général de la République, ministre des Affaires étrangères et nommé plusieurs fois Premier ministre, Léon Kengo wa Dondo a dirigé le Sénat de mai 2007 à Juillet 2019.

Léon Kengo wa Dondo aura traversé tous les régimes politiques des années 1968 jusqu’en 2018 et il reste, à ce jour, le seul congolais à avoir dirigé les trois pouvoirs traditionnels de l’État.

Agé de 89 ans, Léon Kengo s’est retiré de la politique active depuis 2019.




Le sourire de Mgr Dominique Bulamatari 

La photo de Mgr Dominique Bulamatari tout souriant est portée en badge par les membres du protocole et autres services. La photo s’impose à l’entrée de la cathédrale Notre-Dame du Congo, à Kinshasa, où sont célébrées, le vendredi 13 septembre, les obsèques du prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa ordonné à 24 ans en 1980. L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a présidé l’eucharistie, concélébrée par une quinzaine d’évêques et plus de 100 prêtres.

L’évêque émérite de Molegbe, ancien évêque auxiliaire de Kinshasa, repose désormais dans le cimetière diocésain du grand séminaire saint André Kaggwa.

On gardera longtemps l’image de ce sourire de Dominique Bulamatari. Ce sourire rappellera à beaucoup l’homme qu’ils ont connu. Ainsi a-t-il été dans sa vie : souriant. Les souffrances n’ont jamais manqué dans sa vie d’homme, de prêtre et d’évêque.

L’archevêque de Mbandaka-Bikoro, Mgr Ernest Ngboko, l’a souligné dans l’homélie de la messe des funérailles : Mgr Bulamatari était un homme souriant. Mgr Ngboko a rappelé la foi chrétienne rejoignant la sagesse africaine exprimée par le Sénégalais Birago Diop : “Les morts ne sont pas morts.”

“Aucune fois nous ne t’avons vu en colère”, a révélé en témoignage un jeune frère de l’évêque Bulamatari.

“Je voudrais une gentille mort”, a souhaité Mgr Bulamatari la veille de sa mort. Il venait de célébrer une messe de mariage. Il ne souffrait pas du tout. Ainsi l’a révélé l’abbé Joseph Lukelu, condisciple de promotion depuis la propédeutique jusqu’à l’ordination sacerdotale par le cardinal Malula dans la cathédrale Notre-Dame du Congo avec les abbés Ntoto (+), Makamba et Landu (+).

“Un homme de foi et de joie”, ainsi le reconnaît le président de la Conférence épiscopale, Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi.

La photo “virale” de Mgr Dominique Bulamatari, j’en suis l’auteur. Je l’ai prise le samedi 11 mai 2024 à la grotte de la paroisse Sainte Rita de Kinshasa relevant du diocèse de Kisantu. Mgr Dominique Bulamatari venait d’ordonner prêtre mon jeune confrère Christian Mbadiko.

A sa mort, j’ai “rogné” cette photo et l’ai publiée sur Facebook. D’expérience, j’étais sûr que la photo de l’évêque tout souriant retiendrait le cœur de tous ceux qui l’ont connu. Ils en oublieront et pardonneront ses fautes. Ils retiendront leurs larmes.

Jean-Baptiste Malenge




Kabasele Tshimanga : “L’impérialisme s’offrait la tête de Lumumba, il y a 64 ans”

Un évènement historique important vient de passer inaperçu le vendredi 13 septembre 2024. Il s’agit du 64me anniversaire du premier coup d’État du Colonel Joseph Mobutu contre le gouvernement légal et légitime du Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba.

Cet acte antipatriotique du Colonel Mobutu, agent des impérialistes, avait mis fin aux espoirs du peuple congolais et de l’Afrique libre tout en plongeant notre pays dans une crise multiforme aux conséquences néfastes que nous vivons jusqu’aujourd’hui.

Le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, revient sur cette date du 13 septembre 1960, en mémoire à notre Héros National Patrice-Emery Lumumba.

D’entrée de jeu, il rappelle les faits : “Je regrette que la date du 13 septembre 1960 passe dans l’indifférence la plus totale dans notre pays. Car, c’est le jour où l’impérialisme s’était offert officiellement la tête du Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba avec la complicité du Président de la République Joseph Kasa-Vubu et du Chef d’État-Major Général de l’Armée Nationale Congolaise, le Colonel Joseph Mobutu. En effet, en intervenant dans une prétendue crise institutionnelle fabriquée de toutes les pièces par le Président Kasa-Vubu pour faire plaisir à ses amis, le Colonel Mobutu l’exécuteur, agent de la sûreté belge et de la CIA, avait aussi obéi aux ordres de ses maîtres pour “neutraliser” le Chef du gouvernement légitime et ouvrir la voie à son assassinat dans l’ex-Katanga par les sécessionnistes d’opérette Tshombe, Munongo et autres Kibwe”.

Il poursuit : “Pour la petite histoire, le Président Kasa-Vubu prit, le 5 septembre 1960, une décision illégale et anticonstitutionnelle aux conséquences lourdes de révoquer le Premier Ministre Lumumba sous la dictée des Américains, Belges, Anglais et Français réunis. Comme il fallait s’y attendre, il y eut la réponse du berger à la bergère. Le Premier Ministre Lumumba prononça, à son tour, la révocation du Président Kasa-Vubu. Huit jours plus tard, soit le 13 septembre 1960, le Parlement majoritairement lumumbiste et nationaliste renouvela sa confiance au Premier Ministre Lumumba et annula la décision fantaisiste du Président Kasa-Vubu”.

Le Président Kabasele Tshimanga d’ajouter : “Au lieu de rester à l’égard en tant que grande muette, l’armée congolaise, avec le Colonel Mobutu en tête, entra en danse en opérant son tout premier coup d’État dans notre pays. Le Colonel Mobutu manipulé par ses commanditaires américains et belges nomma le gouvernement des commissaires généraux et imposa monsieur Joseph Ileo au poste de Premier Ministre. Il mit, par ailleurs, le Premier Ministre Lumumba en résidence surveillée. Le boulevard conduisant à la mort du Premier Ministre Lumumba fut ainsi ouvert”.

Le Président National de l’UDS enchaîne : “Nous, anti-impérialistes congolais, devons-nous souvenir de cette date tragique pour alerter les générations congolaises, présentes et futures, que nos malheurs sont causés par les impérialistes qui ont juré de ne pas laisser en paix les Congolais et leur pays. Si leur coup avait réussi, ce fut avec la complicité des traîtres congolais achetés et corrompus par l’impérialisme. Je vous rappelle une anecdote : pour avoir la tête de Lumumba, l’argent avait circulé à flot, les députés et sénateurs congolais avaient été corrompus, leurs enfants avaient obtenu des bourses pour aller étudier aux États-Unis d’Amérique, au Canada, en Belgique, en France, en Allemagne ou en Grande-Bretagne. La méthode impérialiste d’achat des consciences avait fonctionné à plein régime”.

Le Président National de l’UDS prévient : “Je mets en garde le Peuple congolais contre les effets désastreux de l’impérialisme et du néocolonialisme dans notre pays. L’impérialisme n’acceptera jamais l’avènement des anti-impérialistes à la tête de notre pays. Il les combattra pour nous maintenir à jamais sous ses bottes. Alors, il nous appartient de nous unir et nous lever comme un seul homme pour briser ensemble les chaînes de la domination fasciste, impérialiste et colonialiste qui sont à la base de notre misère, de notre pauvreté, de notre asservissement continuel. Si nous ne le faisons pas dès maintenant, personne d’autre ne le fera à notre place”.

Le Président National Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi de conclure : “Le sang de Patrice-Emery Lumumba n’a pas été versé pour rien. Des semences révolutionnaires anti-impérialistes qu’il avait semées, ont déjà poussé et grandi. Elles doivent, il s’agit d’un devoir sacré, de défendre désormais notre souveraineté et notre indépendance pour nous permettre de décider nous-mêmes de notre avenir et de notre destin. Comme le disait le Grand Révolutionnaire Africain, le Guinéen Ahmed Sékou Touré, “nous devons vivre libres qu’esclaves sur nos terres”.

Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




Crispin Mbadu menace de saisir la justice en annulation des Arrêtés provinciaux illégaux du Gouverneur militaire de l’Ituri  

M. Crispin Mbadu, ministre de l’Urbanisme et Habitat a saisi le Gouverneur militaire de la province de l’Ituri pour lui exprimer son mécontentement consécutif au galvaudage de sa note circulaire n°001/CAB/ MIN-UH/2024, du 03 juillet 2024.

« En effet, sous mes yeux votre Arrêté Provincial n°01/099, la référencée n°01/1058 et le communiqué n°01/005, tous des mêmes dates (du 25 juillet 2024), portant institution d’une commission technique d’analyse de demande des permis de construire et démolir, ainsi que de la suspension de toutes les activités du Guichet Unique de délivrance de permis de construire dans votre province », écrit-il.

A cet effet, poursuit-il, ces derniers ont retenu mon attention particulière, en tant qu’auteur de la note circulaire galvaudée et autorité de tutelle du GUPEC, l’occasion est pour mon Ministère de vous donner des précisions suivantes, quant à l’économie générale de ladite note circulaire, au regard des actes posés par vous, constituant un excès et une usurpation des pouvoirs.

Des précisions du ministère

Il s’agit entre autre de la note Circulaire n°001/CAB/MIN-UH/2024 sus-évoquée, qui ne constitue que des mesures conservatoires d’encadrement des actes posés par les services techniques et l’Etablissement public, relevant de la Tutelle du Ministère de l’Urbanisme et Habitat;

La note Circulaire n°001/CAB/MIN-UH/2024, n’a pas vocation de mettre fin au désordre administratif et au conflit de compétence entre les entités provinciales de la Division Provinciale de l’Urbanisme et la Direction Provinciale de GUPEC, comme vous l’insinuez dans votre référencée n°01/1058/PROGOU/PI/2024, du 25 juillet 2024, mais plutôt, une mesure provisoire d’encadrement, pour assurer le bon fonctionnement des services technique du Ministère;

Nulle part, ladite note circulaire, donne les pouvoirs exorbitants aux Gouverneurs des Provinces, à l’instar de la vôtre aussi, d’instituer une commission technique d’analyse de demande des permis de construire », qui s’immiscera sans nul doute, aux attributions et compétences de la Division Urbaine de l’Urbanisme de votre province et ceux de GUPEC, qui sont clairement spécifiées dans les textes légaux les créant et les régissant;

La note Circulaire 001/CAB/MIN-UH/2024, ne vous donne aucune compétence et pouvoir, d’aller à l’encontre du respect du principe administratif du parallélisme de forme.

En ce que, le GUPEC est un établissement public, doté d’une personnalité juridique et de l’autonomie de gestion, crée par le décret n°22/21 du 24 mai 2022, du Premier ministre, placé comme évoqué supra, sous la Tutelle du Ministre de l’Urbanisme et Habitat, dont les activités ne peuvent être suspendue que par le Ministère de Tutelle et non par un Gouverneur de Province, soit-elle, une Direction Provinciale; Agir autrement, comme vous l’avez fait, ne serait que violée la loi et bafoué les autorités et institutions à qui les textes ont reconnu les attributions.

S’agissant de votre communiqué, lettre et l’Arrêté Provincial sus-évoqués, faisant l’objet du présent courrier, qui sont en contradiction avec la loi et l’Arrêté Ministériel n°0058/2022, portant mesures d’exécution du décret n°22/21 du 24 Mai 2022, en ses articles 1,7 et 8, je note que vous aviez décidé de suspendre délibérément les activités de GUPEC, en outrepassant vos compétences et attributions vous dévolues par la loi. Surtout que nulle part, la gestion de la question de l’octroi de Permis de Construire, soit de la compétence des chefs des Divisions Provinciales de l’Urbanisme (cela constitue en vous, comme stipulé supra, un excès et une usurpation du pouvoir.

Revenir à la légalité

C’est pourquoi, le ministre Crispin Mbadu, eu égard de tout ce qui précède, appelle le Gouverneur Militaire à revenir à la légalité et l’invite à retirer son Arrêté Provincial n°01/099/PROGOU/PI/2024, du 25 juillet 2024, manifestement illégal et qui énerve les attributions du Ministère National, en charge de l’Urbanisme et Habitat, à dater de la réception de la présente.

Une mission se rendra incessamment au courant de ce mois dans votre Province, pour faire un état de lieux et de clarifier cette situation, afin de favoriser une harmonie et une collaboration étroite entre les institutions provinciales de l’Urbanisme et Habitat et l’établissement public GUPEC, relevant de la tutelle et sectoriel du Ministère de l’Urbanisme et Habitat.

Saisissant cette occasion pour solliciter auprès du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, qui me lit en copie, de rappeler à tous les Gouverneurs des Provinces et autre animateurs des entités territorialement décentralisées et déconcentrées, à agir dans les limites de leurs compétences en matière de l’Urbanisme et Habitat, car s’observant de plus en plus une violation flagrante et délibérée des attributions dévolues au Ministère de l’Urbanisme et Habitat.

Le Ministère de l’Urbanisme et Habitat ne fera plus passer ces genres d’entrefaites et situations, en n’hésitera point de ramener à l’ordre tous les récalcitrants, en saisissant les instances judiciaires, en annulation des Arrêtés Provinciaux illégaux, violant les prescrits légaux, pour assainir le secteur de l’Urbanisme et Habitat.




Diplomatie : La Chine va octroyer des aides militaires sans contrepartie d’une valeur de plus de 142 millions $ aux pays Africains 

Dans le cadre des actions annoncées par le président Chinois Xi Jinping à l’ouverture du Forum sur la Coopération Sino-Africaine 2024, la Chine entend instaurer avec l’Afrique un partenariat pour mettre en œuvre l’Initiative pour la sécurité mondiale et en faire un exemple de la coopération.

Elle fournira pour se faire aux pays Africains, des aides militaires sans contrepartie d’un milliard de yuans RMB, soit plus de 142 millions de dollars américains. La Chine formera aussi pour le continent noir 6 000 professionnels militaires et 1 000 agents de police et d’application de la loi et invitera 500 jeunes officiers africains à venir en visite en Chine.

Tenant compte des réalités sécuritaires sur terrain, la Chine promet, en ce qui concerne la matérialisation de la dixième Action de partenariat annoncée par Xi Jinping, de mener des exercices, entraînements et patrouilles conjoints entre son armée et celles d’Afrique mais aussi à mettre en œuvre l’action de déminage pour l’Afrique en vue de préserver ensemble la sécurité des projets et des personnels.

Rappelons que dans son discours d’ouverture du sommet de Beijing, Xi Jinping avait invité ses pairs africains à promouvoir ensemble une modernisation marquée par la paix et la sécurité.

“Un environnement de développement pacifique et stable est indispensable à la modernisation. La Chine entend accompagner l’Afrique dans le renforcement de ses capacités à préserver la paix et la stabilité par ses propres efforts, travailler à promouvoir une mise en œuvre prioritaire en Afrique de l’Initiative pour la sécurité mondiale et favoriser un renforcement mutuel entre le développement de qualité et la sécurité de haut niveau, de sorte à préserver ensemble la paix et la stabilité dans le monde” avait déclaré Xi Jinping.

 

Derick Katola




Prof Xu Tiebing : « Le parti au pouvoir ne dirige pas les médias, mais fixe plutôt le cadre et l’ordre constitutionnel à respecter »

Une conférence sur le parcours des médias en Chine a été animée le mardi 10 septembre à Beijing par le professeur Xu Tiebing de l’Université de Communication de Chine, à l’intention des journalistes francophones qui participent à la formation organisée par le Centre international de communication et de presse de Chine. 

La Chine est le premier pays à avoir inventé l’imprimerie il y a de cela maintenant plus de mille ans. Il y a certes d’évolution dans le secteur médiatique mais elle reste néanmoins lente, explique le professeur Xu Tiebing, enseignant à l’Université de Communication de Chine.

Selon ce scientifique, il y a eu émergence du média dit « moderne » en Chine au début du 20è siècle avec notamment la parution des journaux, magazines. Il renseigne qu’à cette époque, les médias étaient politisés et polarisés suite à la tendance choisie par les dirigeants en place.

« On peut dire que c’est le moment de grands conflits de valeur entre les défenseurs et ceux qui voulaient copier les modèles occidentaux… Dans les années 30, 40 du siècle dernier, il y a, si vous regardez la presse, essentiellement les journaux, on est attaché aux valeurs communistes, c’est la ligne de révolte, de révolution » note le professeur Xu Tiebing

La Radio, elle, demeurait au début de ce siècle, un instrument des autorités politiques qui avaient pris le pouvoir après la fin de la dynastie.

Depuis 1949, date de la fondation de la République Populaire de Chine, le renouveau du média a vu le jour avec l’avènement d’un nouveau système politique, affirme-t-il.

Ainsi, vers les années 1950, tous les médias étaient sous l’emprise du pouvoir public. Cette situation aboutie à l’interdiction de production sur le sol Chinois, de tous les médias contrôlés par les capitaux étrangers.

En Chine, le média est appelé à informer et éduquer le public tout en respectant le cadre légal fixé par le pouvoir politique.

La généralisation de l’éducation a facilité la pénétration des médias dans tous les foyers chinois, affirme cet enseignant en communication.

 

L’avènement de l’internet

C’est en 1992 que l’internet a été accessible en Chine qui compte aujourd’hui plus d’un milliard d’internautes.

Avec la venue de l’internet, les autorités chinoises semblent avoir perdues la main mise sur les médias dits « sociaux » qui sont, dans la plus part des cas, sous l’influence du monde extérieur.

Radio

La Radio a depuis plusieurs années, perdu son rôle de centralité dans la fourniture de l’infirmation essentielles. Elle est devenue aujourd’hui un canal de divertissement pour la population Chinoise.

Télé

La télévision n’a pas connu une si grande histoire en Chine continentale et a d’ailleurs perdu sa vitalité quelques années après sa naissance dans l’Empire du milieu. La censure opérée sur son contenu n’a pas non plus favorisé son évolution.

Dans ce pparcours des médias en Chine, le professeur Xu Tiebing note que le parti au pouvoir ne dirige pas les médias mais fixe plutôt le cadre et l’ordre constitutionnel à respecter.

Derick Katola depuis Beijing, ca

pitale de la Chine

 




Ligue des champions CAF : Le TP Mazembe prend une sérieuse option, le FAR Rabat sort indemne

La manche aller du 2e tour préliminaire de la Ligue des champions africaine se poursuivait ce samedi après-midi avec notamment l’entrée en lice du TP Mazembe.

Les Corbeaux de Lubumbashi ont parfaitement négocié leur entrée en allant s’imposer 2-0 en Zambie sur le terrain de Red Arrows. Les hommes de Lamine Ndiaye ont toutefois attendu la dernière demi-heure pour trouver la faille. Servi par Fyli Traoré, Oscar Kabwit a d’abord ouvert le score (66e). Dans la foulée, Merceil Ngimbi a doublé mise en marquant d’un superbe missile (72e). De quoi faire le plein de confiance avant la manche retour le week-end prochain.

L’AS FAR Rabat s’est lui fait peur, mais les Marocains ont finalement réalisé une bonne opération en ramenant un match nul (2-2) contre les Soudanais d’El-Merreikh, qui les recevaient à Juba, au Soudan du Sud. Samman Sawi et Mohammad Guban ont marqué pour les locaux en première période, avant la folle remontada des FAR grâce à deux penalties inscrits en toute fin de match (79e, 88e).

L’AS FAR Rabat a sauvé une défaite de 2-0 dans les 10 dernières minutes du match et repart de Juba avec un précieux nul 2-2 et 2 buts à l’extérieur cruciaux.

 

 

ST




Kasai: “Il n’y a pas eu d’exploitation des diamants à Lungudi”, déclare Eric Kakumba, DT de l’EDC. 

Face aux rumeurs accusant la société d’électricité du Congo (EDC) d’avoir lancé l’exploitation des diamants dans leur cabine de Lungudi, le ministre provincial de l’énergie Jeannot Kazadi Kabumba a officiellement sur instruction du gouverneur, effectué une visite surprise dans ce site vendredi dernier.

Accompagné des experts de son cabinet, le ministre provincial de l’énergie a eu à visiter la cabine qui fournit le courant et autres départements. Recevant les explications du directeur technique de cette société privée de distribution d’électricité à Tshikapa, le ministre Jeannot a dans son message, exigé à l’Edc de faire les efforts capables à permettre à la population d’être au courant de la situation régulièrement même des coupures.

“Le Gouverneur de province a le souci de voir chaque congolais avoir l’électricité chez lui. EDC notre partenaire a reçu nos instructions pour ça”, a déclaré le patron de l’énergie au Kasaï.

Eric Kakumba, directeur technique de l’Edc a au nom de la société, apprécié cette visite du ministre avant de confirmer qu’il n’y a pas eu explication des diamants par la société.

“Nous n’avons pas exploité les diamants. Il est aussi difficile de le faire, vu notre objectif de fournir un très bon courant à la population de Tshikapa”, a dit Eric Kakumba, dans son interview accordée à la presse surplace à Lungudi.

Et d’ajouter: “Il ya des travaux de la deuxième cabine du courant à Lungudi qui entre dans la politique de servir la population en électricité”.

Le ministre Jeannot Kazadi et le directeur technique de l’Edc ont pris tous un engagement de travailler au nom de la population du Kasaï. En serviteur fidèle, le ministre Jeannot Kazadi appelle la population à faire confiance au gouvernement Mukendi qui fait tout pour répondre aux besoins du peuple congolais en général, et ceux du Kasaï en particulier.

 

Jean-Luc Bakampenda




Le Caucus des députés du Nord-Kivu sollicite une plénière dédiée à la question sécuritaire et humanitaire 

La question sécuritaire et humanitaire dramatique observée actuellement dans la Province du Nord-Kivu préoccupe au plus haut point les Elus de cette Province.

Connaissant l’attachement du Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, à la question sécuritaire dans l’Est du Pays, ce caucus des élus du Nord-Kivu conduit par l’Honorable Jacques SAFARI, élu de Masisi est venu alerter le Speaker de la chambre basse du parlement sur le désastre humanitaire et sécuritaire dans cette Province.

Dans leur mémo remis au Président Vital Kamerhe, plusieurs questions sensibles ont été soulevées notamment sur le problème de traçabilité et de transparence dans la gestion des fonds alloués aux interventions militaires ; le problème de coordination dans la conduite des opérations dans les zones de guerre ; la détresse humanitaire dans les camps des déplacés ; le problème d’équipement des Forces de défense et de sécurité et enfin, la gestion des combattants volontaires en effectif croissant.

A ces questions ils ont ajouté la question de l’état de siège qui nécessite un examen approfondi avant de prendre toute décision quant à son avenir.

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a suivi attentivement les suggestions et propositions de ces Elus sur toutes ces questions avant de donner sa position.

D’abord ,il a répondu affirmativement à la demande de la tenu d’une plénière spéciale consacrée uniquement à la question sécuritaire et humanitaire dans la Province du Nord-Kivu.

Par ailleurs, le Professeur Vital Kamerhe a suggéré au caucus des Députés Nationaux du Nord-Kivu d’élaborer un état de besoin de l’intervention humanitaire nécessaire dans cette Province que le Bureau de l’Assemblée Nationale va transmettre au Gouvernement pour une intervention en urgence sur terrain.

Quant aux questions sensibles contenues dans leur memo, le Président Vital Kamerhe, a demandé aux Elus du Nord-Kivu de préparer objectivement leurs interventions assorties des propositions lors de ladite plénière .

Il a pris l’engagement d’être leur porte-parole auprès du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tsh

ilombo.