Ligue des Champions : Victoires des Rangers et de Monastir

Lors du coup d’envoi du dernier tour des préliminaires de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies 2024-2025, les Nigérians des Enugu Rangers ont enregistré une précieuse victoire 1-0 contre l’écurie angolaise de Sagrada Esperança, vendredi.

Plus tard dans la journée, l’Union Sportive Monastirienne a remporté une victoire contre le MC Alger avec un score de 1-0. Le seul but de la partie a été inscrit par Farhat Soltani à la 22e minute, suite à une frappe puissante de l’extérieur de la surface, déviée par le défenseur algérien Ghazala, et qui a terminé au fond des filets.

Les attaquants du MC Alger ont tenté de rattraper leur retard après avoir concédé un but, mais malgré les nombreuses initiatives de leurs coéquipiers, en particulier du capitaine Ayoub Abdellaoui, ils n’ont pas réussi à égaliser. Ainsi, la première mi-temps s’est achevée sur une avance de 1-0 pour les Tunisiens, qui étaient encouragés par un large public venu les soutenir en masse pour l’équipe dirigée par Patrice Beaumelle.

La seconde période a suivi un schéma similaire, avec le MC Alger qui a intensifié ses efforts offensifs pour tenter de revenir au score, notamment dans les ultimes minutes du match. Toutefois, la défense tunisienne est demeurée robuste, permettant à l’US Monastir de s’assurer une victoire cruciale avant le match retour en Algérie, qui s’annonce très compliqué pour les deux équipes. Les rencontres du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions TotalEnergies continueront le samedi 14 septembre, avec d’autres affrontements tout aussi captivants.

Résultats des matchs du vendredi 13 septembre :

Enugu Rangers 1-0 Sagrada Esperança

US Monastir 1-0 MC Alger

Matchs du samedi 14 septembre :

12h00 GMT | Ethiopian Commercial Bank – Young Africans

13h00 GMT | Red Arrows – TP Mazembe

13h00 GMT | Al-Merreikh du Soudan – AS FAR du Maroc

14h00 GMT | Jwaneng Galaxy FC – Orlando Pirates FC

14h00 GMT | Maniema Union – Petro de Luanda

16h00 GMT | Djoliba AC du Mali – ASKO Kara

16h00 GMT | AS Douanes du Burkina Faso – CR Belouizdad




Gros enjeu pour démarrer la saison, Ndiaye ouvre son cœur

Trois mois après, le TPM retrouve la compétition officielle. Comme d’habitude, les Corbeaux démarrent par la Ligue des Champions dès ce samedi 14 septembre à Ndola face aux Zambiens des Red de Lusaka au Stade Levy Mwanawasa. Pour ce match aller du second tour préliminaire, les Corbeaux sont appelés à montrer les biceps.

L’effectif du TPM a peu changé, avec quasiment les mêmes joueurs. À Ndola, les coéquipiers de Magloire Ntambwe Kalonji sont en mission. “Faire bonne figure” afin de se mettre en pole position pour l’accès en phase de groupes. En conférence de presse, Lamine Ndiaye s’est penché sur l’enjeu du match, son amour pour le club, l’absence des matchs du championnat national et la connaissance de l’adversaire.
Un match piège
Les matchs des tours préliminaires sont des pièges. Nous allons jouer face à une équipe qui a déjà livré deux matchs de Ligue des Champions et quelques autres dans son championnat… Nous sommes venus ici avec beaucoup d’humilité et surtout pour jouer.
Le TPM est le club de mon cœur. C’est ici que j’ai réalisé mes plus grosses performances. Quand le besoin s’en ressent, je réponds présent.
L’effectif n’a pas trop changé
C’est quasiment la même équipe à part les quelques-uns qui sont partis. Certains éléments sont à promouvoir parce que faisant partie d’une jeune génération talentueuse.
Matchs de la Ligue 1 : toujours la même histoire
Chaque année, c’est la même chose. On dit que le championnat va reprendre bien avant pour permettre aux équipes de mieux préparer les compétitions africaines. Mais rien ne change, c’est toujours la même histoire. Sinon, nous sommes habitués et nous avons fait des matchs amicaux et espérons faire bonne figure ici à Ndola.
Un match très difficile
Nous respectons l’adversaire. Je sais que le match sera très difficile, très serré, très disputé. Il nous faut être très bons pour obtenir un bon résultat. Ce type de match se gagne sur très peu de choses et celui-ci ne va pas déroger à la règle.
Avec les nouvelles technologies, c’est difficile de se cacher. C’est vrai que je connais bien l’équipe contre laquelle nous allons jouer. Une bonne équipe.




Sénat : Sama Lukonde échange avec l’ambassadeur Lucy Tramlyn 

Le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a reçu en audience, dans son cabinet de travail au Palais du Peuple, l’Ambassadrice des États-Unis, Lucy Tramlyn, qu’accompagnait la Députée Brooke -G- kidd.

Plusieurs sujets ont été abordés au cours de leurs échanges, notamment les liens d’amitié et de coopération entre la RDC et le pays de l’Uncle Sam, ainsi que le bon fonctionnement des institutions en RDC.

Au sortir de l’audience, Mme Lucy Tamlyn s’est confiée à la presse, déclarant ce qui suit :

” C’était une visite de courtoise. C’était pour envoyer les vœux d’amitié de la part des États-Unis, de notre Peuple et des nos institutions, et aussi de renouveler les liens de coopération avec cette institution, (le Sénat) et savoir quelles sont les priorités pour le Président. On a aussi parlé du calendrier législatif, des attentes de la Population et des défis, mais aussi des opportunités pour la coopération entre les USA et toutes les institutions de la RDC”.




La Chine et la RDC :  travaillons main dans la main pour réaliser la modernisation et embrasser un avenir meilleur  “par S.E.M. ZHAO Bin, Ambassadeur de Chine en RDC”

En cette belle saison d’automne, le Sommet 2024 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le plus important événement diplomatique organisé par la Chine cette année, s’est tenu à Beijing où flottent les drapeaux nationaux de la Chine et des 53 pays membres africains du FOCAC, reflétant l’amitié, la rêve et l’espoir. La « Semaine Chine-Afrique » a débuté par la rencontre amicale entre le Président chinois XI Jinping avec le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO le 2 septembre. Dans les jours suivant, une série d’activités se sont succédées : banquet d’accueil, cérémonie d’ouverture, 4 Conférences de haut niveau, 8e Conférence des entrepreneurs chinois et africains, etc, au cours desquelles les participants ont, autour du thème « Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », passé en revue le parcours de l’amitié sino-africaine, apporté une haute appréciation aux progrès obtenus dans les actions de suivi du FOCAC et dégagé un consensus politique fort sur le renforcement de la coopération dans tous les domaines. Cet événement d’importance majeure a été couronné de plein succès et a attiré l’attention du monde entier.

Ce succès est sans équivoque au niveau des relations bilatérales sino-congolaise. Les deux Chefs d’État se sont de nouveau échangés un an après leur première rencontre, marquant un nouveau « moment fort » dans les relations sino-congolaises. Ils ont dégagé un consensus important sur la consolidation de la confiance politique, le raffermissement du soutien mutuel et l’approfondissement de la coopération dans différents domaines par les deux parties. De plus, les parties chinoise et congolaise ont signé plusieurs documents de coopération bilatérale en matière d’économie, de formation, de douane et de média au cours du Sommet. Les hauts représentants des autorités et des entreprises des deux pays ont échangé en profondeur leurs points de vue à l’occasion du Forum économique RDC-Chine.

Les accomplissements remarquables de cette semaine d’or se démontrent également au niveau des relations sino-africaine.

Premièrement, les relations entre la Chine et les 53 pays membres africains du FOCAC ont toutes été portées au niveau du partenariat stratégique. La Chine devient ainsi l’un des rares pays du monde qui ont pu maintenir une confiance mutuelle avec quasiment tous les pays du continent africain.

Deuxièmement, la relation Chine-Afrique dans son ensemble est désormais rehaussée à une communauté d’avenir partagé de tout temps à l’ère nouvelle. Le terme « nouvelle » souligne la nécessité pour les relations sino-africaines de s’aligner avec la tendance de notre époque. Les termes « de tout temps » signifient que quelle que soit l’évolution de la situation internationale, la Chine et l’Afrique se prêteront toujours un soutien mutuel et que la Chine soutiendra toujours l’Afrique, en se positionnant du côté des pays en développement.

Troisièmement, les deux parties ont lancée six grandes propositions pour que la Chine et l’Afrique travaillent ensemble à promouvoir la modernisation. En réponse aux questions qui se posent devant les pays africains et à tous les pays du Sud global (Comment réaliser la modernisation ? Quelle type de modernisation à réaliser ?), le Président XI Jinping a appelé à promouvoir ensemble une modernisation marquée par la justice et l’équité, l’ouverture et le gagnant-gagnant, la primauté au peuple, la diversité et l’inclusion, le respect de l’écologie, la paix et la sécurité (« six grande propositions » de modernisation ), ce qui a été largement consenti par les dirigeants africains. Ce consensus profond dégagé par la Chine et l’Afrique aura une influence majeure et de long terme sur la promotion de la modernisation mondiale.

Enfin, la Chine et l’Afrique ont élaboré un vaste plan de coopération pour la prochaine étape et adopté la Déclaration de Beijing sur la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle et le Plan d’action de Beijing (2025-2027) du FOCAC. Le Président XI Jinping a avancé dix Actions de partenariat sur la modernisation que la Chine entreprendrait avec l’Afrique dans les trois ans à venir (« dix Actions de partenariat sur la modernisation ») et a annoncé de nombreuses mesures pragmatiques dans différents domaines de la coopération sino-africaine en faveur de la modernisation africaine. Par exemple, la Chine a décidé d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% de catégories de produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés ayant avec elle des relations diplomatiques, dont 33 pays africains, et continuera à appuyer l’Afrique dans les domaines d’infrastructure, de santé, d’agriculture, d’échanges culturels et humain, de développement vert et de sécurité. Dans les 3 ans à venir, le Gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB, y compris 210 milliards de yuans RMB de ligne de crédit, 80 milliards de yuans RMB d’aides sous différentes formes et au moins 70 milliards de yuans RMB d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique, ce qui constituera un appui fort pour la mise en œuvre des dix Actions de partenariat.

Dès le début de la semaine Chine-Afrique, le Président XI Jinping a clairement indiqué à son invité congolais que la Chine est en train de promouvoir sa modernisation sur tous les plans par un développement de haute qualité et la RDC est entrée dans une nouvelle phase dans son développement et redressement. Les deux pays sont l’un pour l’autre un compagnon dans la voie vers la modernisation. Le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a réagi positivement, exprimant sa volonté de considérer la Chine comme le partenaire prioritaire de coopération.

Alors, que doivent faire les deux parties pour mettre en œuvre le consensus important atteint par les deux Chefs d’État et transformer effectivement les accomplissement du Sommet du FOCAC en bénéfices concrets pour les peuples chinois et congolais ? À ces égards, j’aimerais apporter 3 points de propositions :

— Il faut renforcer la confiance stratégique et raffermir le soutien mutuel. Si la Chine et la RDC ont noué une amitié profonde dans le processus historique de la lutte pour leur émancipation nationale respective, cette amitié est encore plus précieuse à nos jours où les deux pays marchent côte à côte pour réaliser leur rêve de modernisation. Il nous appartient de consolider la confiance politique, d’approfondir les échanges en matière de gouvernance et de continuer à se prêter un soutien mutuel solide sur les questions touchant aux intérêts vitaux de part et d’autre.

— Il faut approfondir la coopération mutuellement bénéfique et rechercher un développement commun. Depuis plus d’un an, la coopération pragmatique sino-congolaise dans divers domaines est devenu un modèle pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation. La partie chinoise entend travailler avec la partie congolaise à saisir les opportunités offertes par le Sommet du FOCAC et la signature des nouveaux documents de coopération bilatérale pour mener en profondeur leur coopération dans différents domaines comme l’agriculture, la transformation des produits miniers et la formation professionnelle et continuer à soutenir la partie congolaise dans la transformation de ses avantages en matière de ressources naturelles en force motrice de développement.

— Il faut libérer le potentiel des échanges humains et renforcer le sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité des deux peuples. Réaliser le libre et plein épanouissement de l’homme est l’objectif ultime de la modernisation. La partie chinoise entend continuer à appuyer la partie congolaise dans les domaines qui tiennent le plus au cœur du peuple congolais comme la santé, l’agriculture et la formation professionnelle pour assister la RDC à transformer effectivement ses accomplissement de développement en davantage de bien-être du peuple.

Un proverbe africain dit : « Un vrai ami est quelqu’un avec qui vous partagez le chemin. » Après cette semaine d’or à Beijing, la Chine et l’Afrique sont désormais sur un nouveau point de départ historique. De belles perspectives s’ouvrent devant nous pour réaliser nos rêves de modernisation. Je suis convaincu que la Chine et la RDC deviendront, l’un pour l’autre, bons frères qui partagent la même aspiration, bons partenaires qui mènent une coopération gagnant-gagnant et bons amis qui œuvrons ensemble pour la paix et un avenir meilleur.




Découvrez toutes les informations sur la fête chinoise de la mi-automne

La Chine entière va célébrer le mardi 17 septembre prochain, la fête de la mi-automne. Cette fête a lieu chaque année, le 15e jour du 8e mois du calendrier lunaire. Elle est centrée sur la lune.

La lune revêt une importance particulière dans la culture chinoise, car dans les temps anciens, la période des fêtes était principalement liée au mouvement de la lune. La lune symbolise également la luminosité et la douceur, ce qui apporte de la joie aux gens. Selon la population Chinoise, la Lune est aussi le témoin divin de l’action de l’homme.

Cette année, la fête de la mi-automne tombe le mardi 17 septembre.

Historique

La fête remonte à la dynastie Tang (618-907 ap. J.-C.), puis elle a prévalu pendant la dynastie Song (960-1279) et s’est transmise à travers les siècles jusqu’à aujourd’hui. Depuis les temps les plus anciens, les Chinois ont l’habitude de se réunir avec les membres de leur famille et de déguster des gâteaux de lune sucrés en regardant la belle lune.

Le conte de Chang’e

Cette aspiration des Chinois pour la lune remonte à un conte de fées : « Chang’e s’envole vers la lune».

Selon ce conte traditionnel chinois, il y avait autrefois dix soleils dans le ciel, qui réchauffaient la terre. Un héros nommé Hou Yi apparut et en abattit neuf, n’en laissant qu’un pour la lumière et la chaleur. Pour le récompenser, la reine mère lui donna un élixir pour sa bravoure. Cependant, sa femme, Chang’e, but accidentellement l’élixir et devint immortelle. Chang’e fut obligée de quitter le royaume des mortels et monta sur la lune. Depuis lors, Chang’e ne peut que regarder la Terre de loin.

Coutumes et tradition

La nuit de la mi-automne, la pleine lune est suspendue dans le ciel, symbolisant la réunion et l’harmonie du peuple chinois. Les coutumes du festival de la mi-automne consistent donc à apprécier la lune, à boire du vin d’osmanthus et, bien sûr, à manger des gâteaux de lune.

Les saveurs de ces pâtisseries rondes diffèrent grandement d’un endroit à l’autre, allant de la pâte de graines de lotus à la pâte de haricots sucrés, en passant par le jambon et le porc haché. De nos jours, les entreprises alimentaires et les restaurants développent également des recettes plus créatives et des emballages plus accrocheurs pour attirer davantage de clients.

Traditionnellement, les mooncakes les plus populaires sont ceux de Canton, de Pékin et de Su (Suzhou).

Dans son chef-d’œuvre poétique, Prélude à la mélodie de l’eau, le célèbre littérateur Su Dongpo s’est enivré une nuit de la mi-automne, puis a déversé son amour pour sa famille et révélé ses pensées philosophiques sur la vie. Le dernier vers du poème, « 但愿人长久,千里共婵娟 », est bien connu de tous les Chinois et largement récité, ce qui signifie « Puissions-nous tous être bénis par la longévité. Bien qu’éloignés les uns des autres, nous sommes toujours capables de partager ensemble la beauté de la lune ».




Au cours de la réunion du Comité de Conjoncture Économique : Le Gouvernement note la baisse de l’inflation et la consolidation du franc congolais

La réunion du Comité de Conjoncture Économique (CCE) s’est tenue exceptionnellement à la Primature, ce jeudi 12 septembre 2024, sous la direction de la Première Ministre Judith Suminwa afin d’examiner la situation économique du pays.

Deux points essentiels ont été examinés au cours de cette séance de travail. Il s’agit notamment de l’observation de la consolidation du cadre macroéconomique et du renforcement des méthodes pour la lutte contre la corruption au pays.

Le Gouvernement note la baisse de l’inflation et la consolidation du franc congolais. Il affirme, en outre, continuer sa praxis pour favoriser les investissements au pays.

“Deux grands points se détachent dans les discussions d’aujourd’hui. Le premier point, c’est l’observation de la consolidation de notre cadre macroéconomique. Nous avons constaté que l’inflation continue à baisser pour la quatrième semaine consécutive, mais il y a toujours aussi le franc congolais qui se consolide. À côté de ça, il y a la nouvelle sur la croissance qui s’affirme autour de 6%. Ce qui est une bonne nouvelle.

Nous continuons les efforts essentiellement sur la discipline budgétaire mais aussi sur les grandes questions d’encadrement structurel, notamment la diversification et le plan quinquennal des infrastructures. L’objectif est de permettre au pays d’avoir un environnement encore plus susceptible de favoriser les investissements dont nous avons besoin pour notre développement”, a déclaré Guylain Nyembo, Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’aide au développement.

Vers le renforcement de la lutte contre la fraude aux frontières

La lutte contre la corruption et les malversations financières fait partie des axes phares du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa, qui tire à son tour sa source des travaux du Plan national stratégique de développement. C’est ce qui explique le renforcement de la lutte contre la fraude au niveau des frontières.

“La lutte contre la corruption fait partie de la stratégie de mobilisation des fonds dans notre Plan national stratégique de développement. Nous avons encore parlé de la grande question des fraudes dans nos frontières. Il s’agit d’un grand chapitre que nous allons attaquer. Nous allons continuer à repousser la fraude pour nous permettre de poursuivre sur notre lancée”, a rapporté Guylain Nyembo.

Nouvelle feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires

Le Gouvernement peaufine, par ailleurs, une nouvelle feuille de route pour mener des réformes afin d’améliorer le climat des affaires.

“Sur le climat des affaires, il y a une nouvelle feuille de route en phase de finalisation. Ça viendra renforcer toutes les mesures qui vont permettre au pays de continuer sa marche vers le développement”, a conclu Guylain Nyembo.

Notons que depuis l’accession au pouvoir du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la RDC s’est résolument engagée dans un vaste processus d’assainissement de son environnement des affaires, à travers la mise en œuvre des réformes touchant à tous les secteurs de la vie économique, avec comme objectifs de réduire, simplifier et rendre transparents les procédures, délais et coûts des opérations administratives.




La MinEtat Acacia Bandubola interpelle 84 conservateurs des titres immobiliers

Devant les conservateurs des titres immobiliers et les chefs de division du cadastre du Grand Kasaï, Grand Équateur et du Maniema, la Minetat Acacia Bandubola Mbongo insiste sur la maximisation des recettes et martèle que les gouverneurs de provinces n’ont pas le pouvoir de nommer les conservateurs.

La Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a bouclé avec l’étape de la prise de contact avec les conservateurs des titres immobiliers et les chefs de division du cadastre.

Ce jeudi 12 septembre 2024, les conservateurs des titres immobiliers et les chefs de division du cadastre du Grand Kasaï, Grand Équateur et du Maniema ont répondu présents à l’invitation de la patronne des affaires foncières.

Le Secrétaire général Gérard Mugangu dans son mot d’introduction, a remercié Madame la Ministre d’Etat, pour avoir pris cette décision d’échanger personnellement avec les conservateurs des titres immobiliers et les chefs de division du cadastre de toutes les circonscriptions foncières de la République Démocratique du Congo. Une initiative louable qui a permis à Madame la Ministre d’Etat, d’entrer en contact directement avec ceux qui gèrent au quotidien les circonscriptions foncières.

Dans son intervention, Acacia Bandubola Mbongo, Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières est revenue sur les 5 objectifs pour son mandat, notamment : l’assainissement du secteur foncier ; La maximisation des recettes relevant du secteur ; La réduction des conflits fonciers ; L’amélioration de la gouvernance foncière ; Redorer l’image de l’administration foncière dans la communauté.

Pour atteindre tous ces objectifs, la Ministre d’Etat a insisté sur l’éthique professionnelle et la lutte contre les anti valeurs dans le secteur foncier.

Elle a appelé les CTI et les CDC de s’abstenir de la corruption, la concussion, le détournement des biens et des deniers publics, le favoritisme, le népotisme, le trafic d’influence et l’établissement ou l’usage de faux documents.

S’agissant des conservateurs qui outrepassent leurs compétences, Madame la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières avec un ton ferme a déclaré que le Conservateur qui va aller au-delà de ses compétences sera directement remplacé.

Sur ce point, Mme la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières a rappelé à ses invités que les gouverneurs de provinces n’ont pas le pouvoir de nommer les conservateurs des titres immobiliers et seul le ministre des affaires foncières nomme les conservateurs. L’État de droit que prône le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo doit être applicable.

Les conservateurs des titres immobiliers et les chefs de division du cadastre de leurs côtés ont remercié le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka pour avoir donné ce Ministère important à Madame Acacia Bandubola Mbongo.

Signalons que, 84 conservateurs des titres immobiliers et les chefs de division du cadastre venus de 42 circonscriptions foncières ont fait le déplacement jusqu’à Kinshasa pour écouter et échanger avec la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo.

Une photo de famille a clôturé cette réunion de prise de contact.




L’OMS livre 14 tonnes de fournitures d’urgence au titre de la riposte à la mpox en Rdc

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a livré aujourd’hui 14 tonnes de fournitures et d’équipements médicaux à la République démocratique du Congo afin de soutenir la prévention et le contrôle des infections ainsi que la prise en charge des cas dans le cadre de la riposte pour contenir la flambée de mpox en cours.

Les fournitures, comprenant des équipements de protection individuelle, des tentes, des traitements et d’autres fournitures médicales, sont suffisantes pour couvrir les soins cliniques de 16 800 personnes pendant trois mois et ont été expédiées depuis le Centre de l’OMS pour la préparation aux situations d’urgence, basé à Nairobi (Kenya). Il s’agit d’une première livraison, d’une valeur d’un million de dollars des États-Unis, que la République démocratique du Congo a reçue. D’autres livraisons sont annoncées dans les semaines.

« Ces fournitures permettront aux établissements de santé de disposer des produits essentiels pour offrir des soins sûrs et optimaux aux patients, contribuant ainsi à la riposte d’urgence en cours des autorités sanitaires, avec le soutien de l’OMS et d’autres partenaires », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En République démocratique du Congo, pays le plus touché de la Région africaine, l’OMS intensifie son appui aux autorités nationales. L’Organisation a déployé des experts et exploité les capacités nationales existantes en redéployant plus de 400 personnes sur le terrain pour soutenir les opérations de première ligne relatives principalement à la surveillance, aux investigations sur les cas, à la recherche des contacts et à la participation communautaire.

Une équipe d’experts en vaccins est aussi déployée dans le pays pour l’accompagner dans la planification et le déploiement des vaccins. Grâce au don de l’Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire, la République démocratique du Congo a reçu 99 000 doses de vaccin anti-mpox, et 101 000 doses supplémentaires devraient être livrées.

Dans toute la Région, l’OMS a fourni 2500 kits de démarrage de laboratoire à 13 pays et prépositionné 4000 kits de tests dans chaque centre d’urgence à Nairobi et à Dakar.

La République démocratique du Congo connaît de multiples flambées de mpox dues à différentes souches du virus. La flambée actuelle à l’est du pays est causée par un nouveau variant du clade I, appelé clade Ib, qui se propage d’une personne à une autre, notamment par voie sexuelle. Cette souche a désormais été détectée dans d’autres pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Est, à savoir le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda. Elle a également été détectée chez des voyageurs dans des pays hors d’Afrique.




Thérèse Kayikwamba et l’Ambassadeur Alberto Petrangeli font l’état des lieux des relations bilatérales

La ministre d’Etat Thérèse Kayikwamba Wagner et l’Ambassadeur d’Italie en RDC, Alberto Petrangeli ont fait l’état des lieux des relations bilatérales jugées excellentes que la RDC et l’Italie s’attèlent à renforcer.

Il s’est agi aussi de la nouvelle vision italienne avec un tour d’horizon des projets de développement pour lesquels il est question d’entamer la mise en œuvre effective d’investissements conjoints tenant compte des défis et priorités de la RDC.

Le diplomate italien a souligné que ces projets communs doivent prendre en compte l’immensité du pays avec son potentiel humain et naturel important.

Pour Alberto Petrangeli, l’assainissement et les infrastructures de connexion à travers le pays font partie des priorités pour booster notamment les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et des mines.

L’Italie compte également, par son expérience culturelle, faire rayonner les valeurs de la RDC dans ce domaine.

En outre, elle est bien consciente des défis sécuritaires que connait la RDC dans l’Est et reste prête à accompagner les processus de pacification dans cette partie du pays.




Thérèse Kayikwamba invitée au Canada pour participer à la rencontre des femmes ministres des Affaires étrangères

Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’Etat se rendra à Toronto au Canada sur invitation de son homologue canadienne Mélanie Joly pour participer à la rencontre des femmes ministres des affaires étrangères.

Elles se retrouveront pour discuter de la vision féministe de grands enjeux de politique internationale. Un exercice qui s’inscrit dans le plan d’aide au développement, de la femme particulièrement, initié par la Canada depuis de nombreuses dans son pays et à travers le monde.

La question a été au centre des échanges entre la ministre d’Etat aux affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie et son hôte, Maryse Guilbeault, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada.

Les deux personnalités se sont également entretenu sur les projets de modernisation du secteur des affaires étrangères au Canada, une expérience qui pourrait servir de modèle à la RDC.

Maryse Guilbeault a également mis un accent sur les relations cordiales qui caractérisent les deux pays amis qui au-delà du partenariat de développement, sont devenus des partenaires économiques.