A la prison de Makala: Mutamba libère 1685 prisonniers malades 

Suivant les instructions du Magistrat Suprême, le président Félix Tshisekedi sur le désengorgement des prisons et cachots, et en exécution du Programme d’actions du Gouvernement Suminwa , le Minetat Justice Constant Mutamba a encore procédé ce dimanche 22 septembre, à la libération de 1685 prisonniers malades graves à la Prison de Makala. Le processus va se poursuivre avant d’entamer l’intérieur du pays.

Dans la continuité de sa politique de désengorgement, comme ordonné par le Magistrat suprême et Garant du peuple congolais, Félix Tshisekedi, et dans le cadre de l’exécution du Programme De Action du Gouvernement Suminwa, le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Constant Mutamba, a libéré ce dimanche, 22 septembre 2024,1685 prisonniers malades. Ceci, dans le but de leur permettre d’aller suivre les soins appropriés.

Voulant se rassurer de la sortie de tous ces malades, le Patron de la justice a décidé de suivre personnellement ce processus qui a débuté à 14h pour se terminer autour de 20h mettant ainsi à la disposition de libérés les bus du Ministère ainsi que les bus de la Société Transco. Pour les cas graves, le Patron de la justice a signé leur prise en charge médicale.

Il faut souligner qu’un ton ferme, le Ministre de la justice n’a pas digéré cette façon de détenir les malades sans les soins appropriés.

Ainsi, quelques instruites ont été données à la Directrice ad intérim de ne pas faire traîner les malades, de contacter urgemment un service spécialisé pour désinfecter les différents pavillons, de poursuivre les études de cas pour continuer le désengorgement, de procéder à l’approvisionnement en médicaments pour le Centre de Santé…

Le Quotidien




Sud-Kivu : 14 écoles de Kalehe occupées par les « Wazalendo » 

Depuis près de trois semaines après la rentrée scolaire 2024-2025, 14 écoles dans le territoire de Kalehe, situé dans le Sud-Kivu, restent occupées par les volontaires pour la défense de la patrie communément appelés « Wazalendo ».

Cette situation a des conséquences tragiques sur l’éducation des enfants, les contraignant à la déscolarisation. L’information est livrée à la presse par le chef de la sous division éducationnelle Kalehe 1, Maheshe Nteranya Pascal.

Parmi les établissements scolaires occupés, il cite les écoles primaires de Numbi, Nyange, Shanje, Shangugu, Mutuza, Bulagiza, Kadarandwa, Rusogo, Bihovu, Kavumu, Nakubi et Nganjo, ainsi que l’école primaire et l’institut Lumbishi.

A l’en croire, les meubles et les infrastructures scolaires sont utilisés comme bois de chauffage, mettant en péril le droit à l’éducation des enfants. Les conséquences de cette occupation sont multiples et dévastatrices pour les élèves de ces écoles de Kalehe.

La privation d’accès à l’éducation compromet l’avenir de ces jeunes qui se retrouvent contraints à la déscolarisation. Cette situation engendre non seulement un retard dans leur parcours scolaire, mais les expose également à des risques de traumas et de violences étant privés d’un environnement éducatif sécurisé.

Appel à l’action

Face à cette situation alarmante, il est crucial que des mesures immédiates soient prises pour garantir le droit à l’éducation de tous les enfants du territoire de Kalehe. Les autorités locales et nationales doivent agir rapidement pour libérer les écoles occupées et assurer un environnement favorable à l’apprentissage.

 

Il est essentiel que la communauté internationale se mobilise également pour soutenir ces enfants privés de leur droit fondamental à l’éducation. En définitive, la situation des écoles occupées par les « Wazalendo » dans le Sud-Kivu est un véritable drame pour l’éducation des enfants de la région.

Il est impératif que des actions concrètes soient entreprises pour mettre fin à cette occupation et permettre aux enfants de retrouver le chemin de l’école. L’ensemble de la société doit se mobiliser pour garantir un avenir meilleur à ces jeunes générations, car l’éducation est une clé essentielle pour leur épanouissement et le développement de leur pays.

Eugide Abalawi




Sud-Kivu : L’appel à la responsabilité des autorités pour le recadrage des réservistes « Wazalendo »

Les organisations de la société civile sont appelées à multiplier les séances de dialogue entre les populations civiles, la police, l’armée et ses réservistes les Wazalendo.

Objectif, conscientiser toutes les parties sur la nécessité de rechercher la paix. Le coordonnateur de « Action pour la Paix et la concorde », une organisation engagée dans la consolidation de la paix en République Démocratique du Congo, insiste sur la multiplication des séances de dialogue entre les différentes parties prenantes.

Selon lui, il est essentiel de sensibiliser et de conscientiser tant les populations civiles que les forces de l’ordre, y compris les réservistes Wazalendo, sur l’importance de rechercher la paix pour le bien-être de tous.

Renforcement de l’encadrement des Wazalendo

Pour le coordonnateur, il est indispensable que les autorités renforcent l’encadrement des réservistes Wazalendo afin de prévenir tout dérapage ou trouble à l’ordre public là où ils sont déployés. Cette mesure vise à assurer une gestion plus efficace de ces acteurs clés dans la lutte contre la guerre de prédation dans l’est de la RDC.

Déo Buuma exprime ses condoléances suite à l’assassinat d’un défenseur des droits humains par un élément “Muzalendo” le 19 septembre 2024 à Kalonge, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu. Il condamne fermement cet acte et appelle à ce que justice soit rendue pour que de tels incidents ne se reproduisent plus.

En concluant, il est évident que le dialogue et la collaboration entre tous les acteurs impliqués sont essentiels pour promouvoir la paix en RDC. La bonne gestion des réservistes Wazalendo et le respect des droits humains sont des éléments cruciaux dans cette quête constante pour un avenir plus pacifique et prospère pour tous les Congolais.

Eugide Abalawi




Guerre dans l’Est : Impliquer les personnes en situation d’handicap dans la recherche de la paix en RDC

Le défenseur des droits humains, Blaise Bulonza, insiste sur l’importance d’inclure les personnes en situation d’handicap dans les processus de rétablissement de la paix et de la stabilité en République Démocratique du Congo.

Il souligne que ces individus sont trop souvent victimes d’atrocités et d’assassinats lors des conflits armés et demande le respect de la convention relative à leur protection. Blaise Bulonza met en avant le fait que les personnes en situation d’handicap sont également affectées par les effets des conflits armés en RDC.

Leur vulnérabilité les expose à des violences et des abus qui doivent être pris en compte dans les actions de rétablissement de la paix. Il souligne l’importance de leur implication dans tous les processus visant à assurer la sécurité et la stabilité dans le pays.

Protection des personnes en situation d’handicap : un devoir humanitaire

Le défenseur des droits humains rappelle l’obligation de protéger les personnes en situation d’handicap en temps de guerre, conformément à la convention internationale relative à leur protection.

Il met en garde contre les risques accrus auxquels elles sont confrontées dans les zones de conflit et appelle à des mesures concrètes pour garantir leur sécurité et leur bien-être. Blaise Bulonza insiste sur le fait que la convention internationale relative à la protection des personnes en situation d’handicap doit être pleinement respectée et mise en œuvre en RDC.

Il souligne que le respect des droits de ces individus est une obligation morale et humanitaire qui ne peut être négligée dans les situations de conflit armé. En définitive, Blaise Bulonza met en lumière l’importance cruciale d’impliquer et de protéger les personnes en situation d’handicap dans les processus de paix en RDC. Il appelle à une action urgente pour garantir leur sécurité et leur dignité en temps de guerre, afin de mettre fin aux atrocités et aux abus dont elles sont trop souvent victimes.

Eugide Abalawi




Vers la modification du décret portant statut des mandataires publics dans les établissements publics

Le Ministre du Portefeuille a soumis au Conseil, pour examen et approbation deux textes, à savoir : (i) le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°13/055 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les entreprises publiques du Portefeuille ; et (ii) le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret n°13/056 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les établissements publics.

Il a précisé que ces deux Projets de Décret ont l’avantage non seulement d’harmoniser sur base des données réelles le traitement des mandataires publics des Entreprises et des Etablissements publics, mais aussi de réglementer les critères devant fonder la proposition de nomination des mandataires publics ainsi que le fonctionnement interne desdites structures aux fins des résultats à impact.

Le Ministre du Portefeuille a conclu son intervention a soulignant que les orientations prescrites pour les Entreprises publiques s’appliqueront mutatis mutandis aux Etablissements publics.

A cet effet, il revient aux Ministres sectoriels d’appliquer les dispositions préconisées en ce qui concerne les Mandataires publics des Etablissements publics sous leur tutelle. Après débats et délibérations, ces deux Projets de Décret ont été adoptés.




La Rdc veut adhérer à l’Accord portant création de l’Agence de Facilitation de Transport en Transit du Corridor de Lobito signe en Angola

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté au Conseil le projet de Loi autorisant la ratification par la République Démocratique du Congo de l’Accord portant création de l’Agence de Facilitation de Transport en Transit du Corridor de Lobito signe en Angola, le 27 janvier 2023.

C’est dans le but de promouvoir la croissance économique et les échanges commerciaux au profit de leurs populations que la République d’Angola, la République Démocratique du Congo et la Zambie ont décidé d’exploiter un système de transport multimodal qui relie les trois états au port en eaux profondes de Lobito, appelé Corridor de Lobito.

Le principal objectif de cet Accord est d’instituer les facilités juridiques et administratives nécessaires à la libre circulation des personnes et des biens au port maritime de Lobito vers les différents débouchés situés sur les territoires des états signataires. Après débat et délibération, ce projet de texte a été adopt

é.




Bientôt un protocole d’accord avec l’AC Milan pour promouvoir la destination RDC

Le Ministre du Tourisme a présenté deux dossiers pour leur examen et adoption.

Projet des villages touristiques

Abordant ce point, il a rappelé que c’est dans la perspective de faire de notre secteur touristique une véritable industrie que s’est tenu le Forum de validation de la Politique Nationale du Tourisme organisé récemment dégageant ainsi la nouvelle approche de gouvernance du tourisme.

Au cours de ce Forum, le concept de « village touristique » a été retenu pour le développement du tourisme au service de la relance des destinations touristiques en République Démocratique du Congo par une dynamique de développement intersectoriel et de connectivité urbano-rurale.

Le village touristique préserve, respecte et valorise la culture locale en proposant des emplois et l’entrepreneuriat viables aux communautés locales ; et sera le lien par excellence de mise en exergue de notre puissant soft power à travers sa riche biodiversité, son patrimoine historique et culturel, sa gastronomie, sa musique ainsi que ses arts visuels et ses merveilles de la nature pour changer la perception de l’image du pays.

Dans le lot des zones d’implantation éventuelle des Villages touristiques ciblées, le village Bombo-Lumene a été présenté comme projet-pilote du fait des atouts dont il dispose, notamment sa proximité avec la capitale et le fait d’avoir un public acquis.

Validation du projet d’Accord entre AC Milan et RDC

A ce sujet, le Ministre du Tourisme a souligné qu’il s’agit d’un partenariat mutuellement avantageux entre cette prestigieuse équipe italienne et notre pays qui s’inscrit dans le cadre de la promotion de la destination RDC par le tourisme.

Ses échanges avec les dirigeants de ce club, lors de sa récente mission effectuée en Italie en juillet dernier, ont abouti à ce projet de Protocole d’Accord pour promouvoir la destination RDC dans l’arène mondiale à travers le football. D’où la validation dudit projet sollicitée du Gouvernement pour que son Ministère s’active à lancer cette grande campagne promotionnelle et de communication qui met en exergue la destination RDC en utilisant, en dehors du football, notre puissant soft power.




Au conseil des ministres : Jean-Lucien Bussa présente le dossier relatif à la politique générale des entreprises publiques au cours de l’exercice 2025

Le Ministre du Portefeuille, a, pour sa part, présenté le dossier relatif à la politique générale des Entreprises Publiques au cours de l’exercice 2025.

S’y attelant, il a signifié que le Programme d’Actions du Gouvernement étalé sur cinq ans, requiert la participation active des entreprises publiques œuvrant dans les principaux secteurs de l’économie nationale (Mines, Transports, Finances, Hydrocarbures. Energie, Agriculture, Poste et Télécommunications, Industrie, Assurance et Tourisme).

En effet, dès lors qu’elles sont redressées et bien gérées, ces entreprises peuvent favoriser la relance de l’économie nationale et assurer, par la diversification de l’économie et l’accroissement de la production, une contribution substantielle au PIB, au Budget de l’Etat et à l’amélioration du bien-être de la population.

Pour ce faire, il est impérieux de (d’) : éviter la navigation à vue en disposant d’un cadre cohérent de politique des entreprises déclinant la politique économique du Gouvernement ; se fixer des objectifs compatibles au développement des activités porteuses de croissance ; réaliser des projets d’investissements prioritaires conformes à leur cœur de métier ; améliorer la contribution des entreprises publiques au budget de l’Etat.

Le Ministre du Portefeuille a terminé son intervention en précisant que l’objectif global de cette politique générale est de procéder au redressement des entreprises publiques, appuyé par quatre objectifs spécifiques pertinents, et assortis des résultats d’impact, notamment : Diversifier l’économie, par la production des biens et services des entreprises publiques ; Accroître la contribution des Entreprises Publiques dans le budget de l’Etat par le paiement des impôts et taxes ;

Améliorer la rentabilité desdites entreprises pour leur permettre de verser les dividendes à l’Etat Actionnaire ; Créer les emplois pour résorber le chômage.




Le Gouvernement octroie des titres sur neufs sites aux opérateurs par entente directe 

Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité a présenté au Conseil pour examen et adoption, le dossier relatif à l’octroi des titres sur neufs sites aux opérateurs par entente directe.

Le dossier est motivé dans le but de la mise en application efficace et efficiente de l’axe IV du Programme d’Actions du Gouvernement, aux fins de permettre aux opérateurs du secteur de l’électricité l’obtention des titres par entente directe (gré à gré).

Les sites concernés sont : Parc solaire photovoltaïque en appui à la SNEL pour Kasaï-Oriental, KasaïCentral, Kinshasa et Haut-Katanga ; Kibamba sur la rivière Luvua pour la province du Haut-Katanga ; Kalumba sur la rivière Luvua pour la province du Haut-Katanga ; Kibombo sur la rivière Inkisi pour la province du Kongo-Central ; Mbakana 1, 2, 3, 4 sur la rivière Lufimi pour la ville de Kinshasa ; Parc solaire photovoltaïque en appui à la SNEL (Nzilo, N’sele et Busanga) pour la province du Lualaba ; Sanga sur la rivière Inkisi pour la province du Kongo-Central ; Babeba (Tshopo3) sur la rivière Tshopo pour la province de la Tshopo ; Kongolo porte de l’enfer sur la rivière Lualaba pour la province de Tanganyika.

Pour finir, le Ministre des Ressources Hydrauliques a précisé que cette démarche assure une politique incitative visant l’augmentation de la desserte énergétique par une implémentation rapide des projets sur le plan national.




UNPC : Muyaya salue l’arrivée du nouveau Comité qui sera l’interlocuteur attitré de l’Etat

Au sujet de l’harmonisation de la communication gouvernementale, M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias a fait le rapport sur la réunion d’harmonisation de la communication gouvernementale qu’il a tenue avec les chargés de communication des cabinets ministériels, en présence du Directeur de la Communication du Président de la République et de la Conseillère Principale en charge de la Communication au cabinet de la Première Ministre, à la suite de la communication du Président de la République, lors la première réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du 09 septembre 2024 en appui à celle de la Première Ministre faite au Conseil des Ministres du 06 septembre 2024.

Après avoir fait le tour de la question, plusieurs recommandations ont été formulées notamment : la nécessité de respecter la charte graphique et de poursuivre son implémentation, la référence au programme d’actions du Gouvernement dans toutes les communications pour illustrer la mise en œuvre des réalisations sectorielles concernées, la mise en avant des actions de terrain et des réalisations des Ministres plutôt que les audiences à diffuser tant dans les médias publics que privés.

La formalisation d’une Task Force tripartite communicationnelle Présidence – Primature – Ministère de la Communication et Médias en attendant la création de la Cellule de Communication Gouvernementale.

Au regard de la sensibilité de ce travail, il a sollicité la collaboration étroite de chacun des membres du Gouvernement pour faciliter la réponse efficace et structurée aux recommandations faites par le Président de la communication harmonieuse, ordonnée et cohérente.

Clôture du dixième Congrès ordinaire de l’UNPC

Le Ministre de la Communication et Médias a informé le Conseil de la clôture du 10ème Congrès ordinaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ce matin du vendredi 20 septembre 2024 à Kinshasa.

Il a indiqué que les deux principaux objectifs de ces assises ont été atteints.

Premièrement, la révision des textes statutaires et réglementaires de cette instance d’autorégulation de la presse selon les prescrits de la nouvelle Loi sur la presse et les recommandations issues des états généraux de la communication et médias tenus en janvier 2022.

Et deuxièmement, l’élection de membres du Comité Directeur démocratiquement choisis par les sociétaires pour conduire la destinée de leur structure corporatiste.

Par ailleurs, il a salué l’arrivée de ce nouveau Comité qui sera l’interlocuteur attitré de l’Etat dans la dynamique tripartite Gouvernement-Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication-Union Nationale de la Presse du Congo pour assainir le paysage médiatique selon le cadre légal en vigueur, lequel nécessite d’être complété par le texte relatif au Statut du Journaliste Congolais en cours d’examen au sein des Commissions gouvernementales.