Christelle Muabilu plus que convaincante à l’Expo Béton

Invitée comme paneliste à la 8ème édition de l’Expo Béton qui s’est ouvert depuis le mardi 10 septembre 2024 au Centre Financier de Kinshasa, c’est ce jeudi 12 septembre 2024 que Mme Christelle Muabilu, a dans sa peau de Directeur général adjoint de l’OCC, édifié l’assistance dans un exposé qui a tourné sur : «  Les respects des normes, gage d’une urbanisation dynamique ». Mme Christelle Muabilu qui est une femme bien rodée dans le domaine de la communication et surtout habituée à la grande masse, a tenu son assistance en haleine.

D’entrée de jeu, le Directeur général adjoint de l’OCC, Mme Christelle Muabilu révèle que l’urbanisation durable est un enjeu majeur dans le développement de tout pays et le développement de la RDC en dépend. C’est ainsi que le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi en a fait son cheval bataille. Raison pour laquelle, cela nécessite une application stricte des normes afin de garantir la qualité, la sécurité et la durabilité des infrastructures.

L’OCC en tant qu’organisme évaluateur, est chargé de vérifier la conformité des produits et des services aux normes nationales, régionales et internationales en assurant ainsi le contrôle des matériaux utilisés pour la construction, tout en respectant les exigences requises telles que la qualité, la sécurité et la durabilité des infrastructures urbaines.

Parachevant son énoncé, Mme Christelle Muabilu a par ailleurs expliqué à l’assistance de l’existence au sein de l’Office Congolais de Contrôle des plusieurs Département notamment : le Département Métrologie qui permet de faire l’étalonnage, Département Contrôle Technique, Département de Normalisation ainsi que le Département de l’Environnement. Tous ces départements permettent à faire une bonne expertise avant de construire.

En réponse à une question qui lui a été posée, Mme Christelle Muabilu, dans sa casquette de Directeur général adjoint a expliqué que l’OCC évalue, analyse et certifie que les produits utilisés sont d’une bonne qualité pour les consommateurs.

Il sied de noter que le Président du Panel, M. Yan Lerou a précisé que cet atelier revêt d’une grande envergure et porte deux objectifs majeurs qui s’articule sur deux axes : Améliorer la sécurité de la population et améliorer la compétitivité afin d’attirer les investisseurs. Pour lui, ce panel permettra de définir un cadre de réglementation, de faire voter des lois et de sortir des inspecteurs de conformité.

 




La Chine et la RDC :  « Travaillons main dans la main pour réaliser la modernisation et embrasser un avenir meilleur »  par S.E.M. Zhao Bin, Ambassadeur de Chine en RDC

En cette belle saison d’automne, le Sommet 2024 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le plus important événement diplomatique organisé par la Chine cette année, s’est tenu à Beijing où flottent les drapeaux nationaux de la Chine et des 53 pays membres africains du FOCAC, reflétant l’amitié, la rêve et l’espoir. La « Semaine Chine-Afrique » a débuté par la rencontre amicale entre le Président chinois XI Jinping avec le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO le 2 septembre. Dans les jours suivant, une série d’activités se sont succédées : banquet d’accueil, cérémonie d’ouverture, 4 Conférences de haut niveau, 8e Conférence des entrepreneurs chinois et africains, etc, au cours desquelles les participants ont, autour du thème « Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », passé en revue le parcours de l’amitié sino-africaine, apporté une haute appréciation aux progrès obtenus dans les actions de suivi du FOCAC et dégagé un consensus politique fort sur le renforcement de la coopération dans tous les domaines. Cet événement d’importance majeure a été couronné de plein succès et a attiré l’attention du monde entier.

Ce succès est sans équivoque au niveau des relations bilatérales sino-congolaise. Les deux Chefs d’État se sont de nouveau échangés juste un an après leur première rencontre, marquant un nouvel « moment fort » dans les relations sino-congolaises. Ils ont dégagé un consensus important sur la consolidation de la confiance politique, le raffermissement du soutien mutuel et l’approfondissement de la coopération dans différents domaines par les deux parties. De plus, les parties chinoise et congolaise ont signé plusieurs documents de coopération bilatérale en matière d’économie, de formation, de douane et de média au cours du Sommet. Les hauts représentants des autorités et des entreprises des deux pays ont échangé en profondeur leurs points de vue à l’occasion du Forum économique RDC-Chine.

Les accomplissements remarquables de cette semaine d’or se démontrent également au niveau des relations sino-africaine.

Premièrement, les relations entre la Chine et les 53 pays membres africains du FOCAC ont toutes été portées au niveau du partenariat stratégique. La Chine devient ainsi l’un des rares pays du monde qui ont pu maintenir une confiance mutuelle avec quasiment tous les pays du continent africain.

Deuxièmement, les relations Chine-Afrique (entité collective) sont désormais rehaussées à une communauté d’avenir partagé de tout temps à l’ère nouvelle. Le terme « nouvelle » souligne la nécessité pour les relations sino-africaines de s’aligner avec la tendance de l’époque. Les termes « de tout temps » signifient que quelle que soit l’évolution de la situation internationale, la Chine et l’Afrique se prêteront toujours un soutien mutuel et que la Chine soutiendra toujours l’Afrique, en se positionnant du côté des pays en développement.

Troisièmement, les deux parties ont lancée six grandes propositions pour que la Chine et l’Afrique travaillent ensemble à promouvoir la modernisation. En réponse aux questions qui se posent devant les pays africains et à tous les pays du Sud global (Comment réaliser la modernisation ? Quelle type de modernisation à réaliser ?), le Président XI Jinping a appelé à promouvoir ensemble une modernisation marquée par la justice et l’équité, l’ouverture et le gagnant-gagnant, la primauté au peuple, la diversité et l’inclusion, le respect de l’écologie, la paix et la sécurité (« six grande propositions » de modernisation ), ce qui a été largement consenti par les dirigeants africains. Ce consensus profond dégagé par la Chine et l’Afrique aura une influence majeure et de long terme sur la promotion de la modernisation mondiale.

Enfin, la Chine et l’Afrique ont élaboré un vaste plan de coopération pour la prochaine étape et adopté la Déclaration de Beijing sur la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle et le Plan d’action de Beijing (2025-2027) du FOCAC. Le Président XI Jinping a avancé dix Actions de partenariat sur la modernisation que la Chine entreprendrait avec l’Afrique dans les trois ans à venir (« dix Actions de partenariat sur la modernisation ») et a annoncé de nombreuses mesures pragmatiques dans différents domaines de la coopération sino-africaine en faveur de la modernisation africaine. Par exemple, la Chine a décidé d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% de catégories de produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés ayant avec elle des relations diplomatiques, dont 33 pays africains, et continuera à appuyer l’Afrique dans les domaines d’infrastructure, de santé, d’agriculture, d’échanges culturels et humain, de développement vert et de sécurité. Dans les 3 ans à venir, le Gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB, y compris 210 milliards de yuans RMB de ligne de crédit, 80 milliards de yuans RMB d’aides sous différentes formes et au moins 70 milliards de yuans RMB d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique, ce qui constituera un appui fort pour la mise en œuvre des dix Actions de partenariat.

Dès le début de la semaine Chine-Afrique, le Président XI Jinping a clairement indiqué à son invité congolais que la Chine est en train de promouvoir sa modernisation sur tous les plans par un développement de haute qualité et la RDC est entrée dans une nouvelle phase dans son développement et redressement. Les deux pays sont l’un pour l’autre un compagnon dans la voie vers la modernisation. Le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a réagi positivement, exprimant sa volonté de considérer la Chine comme le partenaire prioritaire de coopération.

Alors, que doivent faire les deux parties pour mettre en œuvre le consensus important atteint par les deux Chefs d’État et transformer effectivement les accomplissement du Sommet du FOCAC en bénéfices concrets pour les peuples chinois et congolais ? À cet effet, j’aimerais apporter 3 points de propositions :

— Il faut renforcer la confiance stratégique et raffermir le soutien mutuel. Si la Chine et la RDC ont noué une amitié profonde dans le processus historique de la lutte pour leur émancipation nationale respective, cette amitié est encore plus précieuse à nos jours où les deux pays marchent côte à côte pour réaliser leur rêve de modernisation. Il nous appartient de consolider la confiance politique, d’approfondir les échanges en matière de gouvernance et de continuer à se prêter un soutien mutuel solide sur les questions touchant aux intérêts vitaux de part et d’autre.

— Il faut approfondir la coopération mutuellement bénéfique et rechercher un développement commun. Depuis plus d’un an, la coopération pragmatique sino-congolaise dans divers domaines est devenu un modèle pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation. La partie chinoise entend travailler avec la partie congolaise à saisir les opportunités offertes par le Sommet du FOCAC et la signature des nouveaux documents de coopération bilatérale pour mener en profondeur leur coopération dans différents domaines comme l’agriculture, la transformation des produits miniers et la formation professionnelle et continuer à soutenir la partie congolaise dans la transformation de ses avantages en matière de ressources naturelles en force motrice de développement.

— Il faut libérer le potentiel des échanges humains et renforcer le sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité des deux peuples. Réaliser le libre et plein épanouissement de l’homme est l’objectif ultime de la modernisation. La partie chinoise entend continuer à appuyer la partie congolaise dans les domaines qui tiennent le plus au cœur du peuple congolais comme la santé, l’agriculture et la formation professionnelle pour assister la RDC à transformer effectivement ses accomplissement de développement en davantage de bien-être du peuple.

Un proverbe africain dit : « Un vrai ami est quelqu’un avec qui vous partagez le chemin. » Après cette semaine d’or à Beijing, la Chine et l’Afrique sont désormais sur un nouveau point de départ historique. De belles perspectives s’ouvrent devant nous pour réaliser nos rêves de modernisation. Je suis convaincu que la Chine et la RDC deviendront, l’un pour l’autre, bons frères qui partagent la même aspiration, bons partenaires qui mènent une coopération gagnant-gagnant et bons amis qui œuvrons ensemble pour la paix et un avenir meilleur.




Drame à Kinshasa: Un jeune écolier tue son condisciple à l’école Mme de Sévigné à Limete 

Kinshasa s’est réveillé le jeudi 12 septembre 2024 sous le choc avec l’information du décès d’un jeune écolier après avoir été poignardé plusieurs fois à la poitrine avec un objet tranchant métallique à la forme d’un stylo par son condisciple pendant qu’ils se trouvaient à l’école. Le fait tragique s’est produit le mercredi à l’école Mme Le Sévigné, extension de Limete, 1ère rue industrielle, dont le promoteur est l’acteur politique, Willy Bakonga Wilma, ancien ministre des Sports et loisirs et cadre du PPRD.

En effet, selon les témoignages recueillis et recoupés des diverses sources, tout serait partie d’une dispute entre écoliers où la victime et un de ses condisciple taquinaient régulièrement un autre écolier de leur classe de teint claire et qui serait de nationalité libanaise en le traitant d’étranger. Et face à ces provocations, ce dernier a voulu se défendre. Et voilà pourquoi il a usé de cet instrument métallique en les poignardant tous deux.

Le jeune Rayanne Badila, élève en 8ème année et âgé de 12 ans a succombé à ses blessures et l’autre écolier est interné à l’hôpital Saint Joseph, car blessé aussi grièvement et le jeune meurtrier serait déféré au Tribunal pour enfant. Cette tragédie non seulement a plongé les Kinois dans l’émoi par son caractère inhabituel, mais aussi a laissé place à plusieurs interrogations dont les réponses ne sont pas encore données. Comment un élève peut disposer d’un tel objet tranchant à la forme de stylo ? D’où l’a-t-il obtenu ? Où étaient les responsables de l’école quand le fait s’est produit ?

Le Reflap appelle à des enquêtes approfondies

Plusieurs organisations de la société civile et de la défense des droits de l’enfant ont levé la voix face à cette tragédie en la condamnant et en demandant des enquêtes approfondies pour établir des responsabilités. C’est le cas du réseau des femmes leaders pour l’accès à la parole, Reflap qui a lancé un spot aux autorités pour qu’une enquête approfondie soit menée sur les circonstances ayant entourées le décès du jeune Rayanne.

Par la voix de sa coordinatrice, Grâce Israella Ngyke, cette organisation a exprimé sa consternation face à ce drame. «  Nous en appelons aux autorités gouvernementales de notre pays de diligenter une enquête rigoureuse suite au décès du jeune écolier qui a été tragiquement poignardé mercredi en plein cœur par l’un de ses camarades de classe », a plaidé Grâce Israella Ngyke.

Il faut signaler que ce drame relance le débat sur la sécurité au sein des établissements scolaires et sur la prévention des violences entre élèves. De nombreux acteurs de la société civile, ainsi que des parents, ont exprimé leur indignation et leur inquiétude face à la montée de la violence juvénile. D’où il faut renforcer les mesures de sécurité dans les écoles et instaurer des mécanismes de prévention efficace, tels que des programmes de sensibilisation et d’accompagnement psychologique des élèves dans les écoles.

Par ailleurs, cette affaire pourrait également servir de catalyseur pour que les autorités revoient les politiques en matière de gestion des conflits et de comportements violents au sein des établissements scolaires.

RSK




Lutte contre le Mpox:  Laurent MUSCHEL rassure que le vaccin reçu a été déjà utilisé en Europe et aux Etats Unis

Le Directeur général de l’autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire, la HÉRA à l’Union européenne, a rassuré que le vaccin reçu par la République démocratique du Congo est de très bonne qualité, et a déjà été utilisé en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique en 2022 pendant la crise contre l’épidémie de Mpox.

« C’est un vaccin danois. Ce vaccin a déjà été utilisé aux Etats unis, en Europe en 2022lorsqu’il y a eu la crise Mpox… C’est un vaccin que l’on connait bien, qui n’a pas de faits négatifs. C’est un vaccin autorisé par l’agence européenne des médicaments », a affirmé Laurent MUSCHEL lors d’un entretien eu dans le cadre justement de cette assistance qu’apporte l’Union européenne dans la riposte qu’organise la République démocratique du Congo contre l’épidémie de Mpox.

Hier jeudi, ce pays qui est le plus touché sur les 13 frappés par cette épidémie selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait reçu ses 100.000 premières doses de vaccin. Sauf imprévu, 100.000 autres doses arriveront demain samedi 07 septembre. Ce qui fera un total de 200.000 doses tout en espérant que d’autres partenaires se joindront à cette noble action de l’Union européenne.

« Ces vaccins ne sont pas destinés à toute la population mais aux personnes cibles, et c’est au gouvernement de la définir sa stratégie vaccinale en partenariat avec Africa CDC et l’Organisation mondiale de la Santé et les différents partenaires. L’idée, c’est d’aller dans les zones où il y a l’épidémie et d’essayer de contenir cette épidémie de Mpox (…) sur base d’une micro planification pour vacciner de manière la plus ciblée possible », a indiqué le diplomate européen.

Et donc pour lui, ces doses de vaccin devront être utilisées de la manière la plus ciblée possible, et devront permettre de répondre aux plus urgents.

Rappelons que ces vaccins font partie des 215 000 doses vaccinales MVA-BN® que l’autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) de la Commission européenne a acquises et s’est engagée à partager avec les pays touchés en Afrique en réponse immédiate à l’épidémie de mpox.

Par l’intermédiaire de l’Équipe Europe, 351 500 doses supplémentaires provenant de France, d’Allemagne, d’Espagne, de Malte, du Portugal, du Luxembourg, de Croatie, d’Autriche, de Pologne et, éventuellement, d’autres États membres, seront données à Africa CDC afin qu’elles soient distribuées aux pays touchés. Cela porte le nombre total de doses de vaccin données par l’Équipe Europe à au moins 566 500, dont les 215 000 doses susmentionnées qui ont été données par HERA en coopération avec l’entreprise pharmaceutique Bavarian Nordic.

Soutien de l’UE à l’épidémie mpox Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un ensemble complet d’actions de l’UE mises en place dans le cadre de la stratégie de l’UE en matière de santé mondiale, qui représente la dimension extérieure d’une union européenne de la santé forte et constitue une composante essentielle de la stratégie « Global Gateway », afin de soutenir les partenaires du reste du monde.

La Commission coordonne activement la réaction des États membres de l’UE face à l’épidémie de mpox au moyen de réunions régulières du conseil de HERA et du comité de sécurité sanitaire, ce qui permet une coordination rapide lorsqu’il s’agit de faire face aux menaces pour la santé.

Le centre de coordination de la réaction d’urgence (ERCC) est en contact avec les États membres de l’UE étant donné que, s’il est activé, le mécanisme de protection civile de l’Union (rescEU) peut être utilisé pour acheminer les vaccins et produits thérapeutiques contre le mpox vers les pays qui en ont besoin. Une expertise spécialisée, des articles et des équipements médicaux pourraient également être déployés en fonction de ces besoins.

Dans le cadre de la stratégie d’investissement « Global Gateway », la Commission est déterminée à faire progresser la santé publique en Afrique. La Commission s’est concentrée sur le renforcement des systèmes de santé, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement pharmaceutique et le développement de la fabrication locale par des investissements dans les infrastructures et un environnement réglementaire favorable. L’initiative de l’Équipe Europe sur la fabrication et l’accès aux vaccins, aux médicaments et aux technologies de la santé (Mav+) et sur la sécurité sanitaire durable en est un exemple.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) soutient le travail épidémiologique sur le terrain en RDC, en collaboration avec Africa CDC afin d’identifier les domaines prioritaires pour la recherche sur le mpox, et dirige la coordination du réseau des grands centres de lutte contre la maladie à l’échelle mondiale. HERA collabore également avec Africa CDC dans le but d’élargir l’accès aux diagnostics et au séquençage du mpox dans la région, avec une subvention de 9,4 millions d’euros prévue pour le début de l’automne.

Prince Yassa




Ouverture d’un bureau de représentation de l’ACP en Italie   

L’Agence Congolaise de Presse (ACP) a procédé, jeudi 12 septembre 2024, à l’ouverture de son tout premier bureau de représentation à l’Etranger après 30 ans.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités tant italienne que congolaise. Du côté de la RDC, outre le directeur général de cette agence de presse, l’on a noté la présence du directeur général adjoint de la radio télévision nationale congolaise, RTNC, le professeur Adolphe Voto Tobgba.

Situé à Rome, cette représentation de l’ACP qui va couvrir l’Italie et le Vatican, augure une nouvelle ère pour l’agence qui n’avait jusque-là, expérimenté que son bureau de liaison en Belgique.

En effet, depuis son avènement à la tête de l’Agence Congolaise de Presse (ACP), son directeur général, Bienvenue Marie Bakumanya, assisté de son directeur général adjoint, Jean-Médard Liwoso, s’est donné comme mission d’engager des réformes au sein de ce média public en République Démocratique du Congo en ce qui concerne son fonctionnement. Et bien plus, l’ouvrir au monde en le plaçant au même diapason que d’autres agences de presse mondiale afin de lui redonner sa place d’antan à l’époque de l’Agence Zaïre Presse ( AZAP).

C’est ce qui justifie le séjour, depuis la semaine dernière, d’une délégation de l’ACP en Chine, puis en Italie, conduite par son directeur général, Bienvenue Marie Bakumanya.

Après la Belgique où elle dispose d’un bureau de liaison depuis une année, c’est une étape historique pour l’Agence congolaise de presse sous l’ère Bienvenue Marie Bakumanya.

Soutien des autorités

Dans son discours, le numéro 1 de l’ACP a souligné l’importance de ce développement stratégique qui a bénéficié de soutien des autorités congolaises dont la ministre d’État aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, ainsi que son collègue de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.

Dans son rôle d’informer le monde, la représentation de l’ACP va diffuser des informations de la RDC et des autres pays africains à l’étranger.

« Au rendez-vous du donner et de recevoir médiatique, les Congolais doivent se dire que leur voix sera entendue, parce que sur place, nous allons donner les informations de la République Démocratique du Congo venant de toutes les tendances. Des m Congolais qui s’intéressent à la République Démocratique du Congo pourront lire autre chose que le cliché qu’on leur a toujours présenté. C’est le moment de présenter le Congo sous un autre visage », a déclaré le directeur général de l’ACP.

Il n’a pas manqué d’exprimer son optimisme quant aux perspectives qu’offre cette nouvelle représentation, tout en insistant sur la nécessité de dépasser les pratiques traditionnelles.

Présent à cette cérémonie, l’Ambassadeur de la RDC en Italie qui l’a présidé, a salué cette initiative de nouveau leadership de l’Agence Congolaise de Presse.

Pour Émile Tshinga, il s’agit d’une occasion « de donner la vraie information de la RDC au monde ».

Accompagnement des médias

Pour sa part, le directeur général adjoint de la RTNC, Adolphe Voto, a plaidé pour l’accompagnement des médias publics par les autorités congolaises. Ce qui va leur permettre de relever le défi de l’isolement médiatique de la RDC.

«  Nous comptons sur le gouvernement qui est notre premier partenaire et donc nous sommes le bras séculier sur le plan médiatique pour que nous puissions relever le grand défi d’isolement médiatique de la RDC. Parce que la RDC a des grands défis sur le plan international, donc nous ne devons pas rester au pays, mais rayonner comme hier à travers l’AZAP et l’OZRT. Nous avons cette obligation de ramener la RDC à ce niveau là, pour que notre discours, notre voix soient entendus », a affirmé le DGA de la RTNC.

Du côté des Congolais vivant en Italie, l’ouverture de ce bureau est « une fierté pour le pays et une opportunité de traiter les informations du monde avec un point de vue congolais ».

Après l’Italie, l’ACP envisage poursuivre son élan d’implantation de ses représentations dans d’autres pays à l’Etranger.

RSK




SCEAM au Togo: Le Cardinal Ambongo reçu par le Président togolais

Le Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu, lundi 09 septembre 2024 à Lomé, le président du Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu.

L’Archevêque de Kinshasa séjourne à Lomé dans le cadre des obsèques de Monseigneur Yves Nicodème Anani Barrigah-Bénissan, Archevêque Métropolitain de Lomé qui se sont déroulées du 06 au 07 septembre 2024.

Profitant de cette rencontre, le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu a remercié le chef de l’Etat pour sa présence remarquable à la messe d’inhumation et son implication personnelle dans l’organisation de ces obsèques notamment l’hommage national à l’illustre disparu.

Il a, par ailleurs, félicité le Président de la République pour sa politique de paix et de cohésion sociale et de promotion du dialogue interreligieux au Togo.

Rappelons le Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) est né de la volonté des évêques africains de préserver, encourager et promouvoir la communion, l’action conjointe et la collaboration entre toutes les conférences épiscopales. Cela, à travers les conférences régionales, en particulier dans les domaines de l’œcuménisme et développement humain intégral et de la formation pastorale, insiste-t-on.

Willy Kilapi

 

 




RDC : La situation générale du pays passée au peigne fin au cours de la réunion interinstitutionnelle présidée par le président Tshisekedi 

Le Président de la République, garant du bon fonctionnement des Institutions, a présidé ce jeudi 12 septembre 2024, à la cité de l’Union africaine, une réunion interinstitutionnelle en vue de passer en revue la situation générale du pays. Cette réunion a réuni les animateurs des quatre principales institutions du pays, notamment, le président de l’Assemblée nationale, du sénat, la cheffe du gouvernement ainsi que le président du conseil supérieur de la magistrature.

Félix Tshisekedi a par la même occasion, donné ses orientations aux animateurs des 4 principales institutions du pays.

Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale qui a fait le compte rendu de cette rencontre spéciale, a fait savoir que sur le plan économique, le Chef de l’État a réitéré sa détermination de voir l’économie du pays décoller avec notamment la baisse du taux directeur de la Banque centrale du Congo.

S’agissant du secteur de l’Éducation, le Président Tshisekedi a insisté pour que « la gratuité de l’enseignement de base soit totalement parachevée.

S’agissant de la santé publique, Félix Tshisekedi a donné des orientations fermes sur la prévention comme un des piliers du système de santé.

La question sur les réformes de l’appareil judiciaire n’a pas été épargnée. Les réformes dans le secteur de la justice doivent être parachevées afin que nous ayons une justice équitable “, a martelé le Président Tshisekedi.

La situation sécuritaire de la République Démocratique du Congo (RDC), particulièrement dans les provinces de l’Est et de l’Ouest ainsi que le parachèvement du processus électoral dans certaines zones du pays ont aussi été abordés.

 

 

Mboshi




17ème Conférence annuelle des banquiers:  Mukoko Samba porte la voix de Tshisekedi à Abuja

Il a été le représentant personnel du Chef de l’Etat, Antoine-Félix Tshisekedi, à la 17ème Conférence annuelle des banquiers et des financiers dont les travaux se déroulent à Abuja, capitale politique du Nigeria, du 10 au 12 septembre 2024. Le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a foulé le sol nigérian lundi 9 septembre dans la soirée. Il a emporté dans sa gibecière une brochette d’opérateurs économiques congolais évoluant dans le secteur financier ainsi que ceux des banques.

Cette 17ème Conférence annuelle hautement économique et financière s’articule autour du thème central : « Croissance et développement économique accélérée : l’état des lieux et la voie à suivre ». Elle réunit une horde de financiers et banquiers du continent africain.

 

En déléguant le Patron de l’Economie congolaises à ces assises, Félix Tshisekedi veut ardemment s’inspirer du modèle nigérian, pour autant que l’économie congolaise est en cours de formalisation et que l’accès aux services bancaires reste limité, notamment dans les zones rurales.

 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie l’a, d’ailleurs, évoqué dans son discours, lors de sa prise de parole au nom du Président de la République, mardi 10 septembre devant l’assistance. « J’ai pris part à cette 17ème conférence annuelle des banquiers et des financiers pour représenter le Chef de l’Etat ; Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi, qui y avait été invité. Le message du Chef de l’Etat que je délivre est celui d’un appel à la collaboration et au partenariat entre le Nigeria et la RDC. Mon pays a donc beaucoup à apprendre du Nigeria, notamment dans le domaine comme celui de l’inclusion financière parce que le taux d’accessibilité au service financier est trop faible en RDC, surtout dans les milieux ruraux. Le Nigeria a déjà développé des produits, des instruments qui le permettent de faire accéder un service même en faveur des populations les plus reculées. C’est pourquoi, ce thème ne s’adresse pas seulement au Nigeria, mais à toutes les Nations africaines, y compris la RDC », a expliqué le Patron de l’Economie congolaise.

 

En outre, a insisté l’Envoyé de la RDC, comme le Nigeria, la RDC s’efforce aussi d’accélérer la croissance économique significative souvent soutenues par les ressources naturelles, de renforcer ses institutions et d’améliorer le bien-être de sa population.

 

Notons que cette conférence annuelle tenue dans la salle des conférences de Transparency Hilton d’Abuja, a connu la participation du Vice-président du Nigeria, de celui du Liberia ainsi que de plusieurs banquiers et financiers venus de tous les Etats du Nigeria. L’on a aussi remarqué la p

résence de Tony Elumelu, patron de United Banque for Africa (UBA), informe-t-on.

Il sied de rappeler que lors de ces échanges, Daniel Mukoko Samba a précisé que le Nigeria compte 4 ou 5 banques nigérianes en République Démocratique du Congo

Willy K.




RPDC: le chant l’«Ode à la Patrie», 2ème Hymne National

Le Peuple de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

voue un amour sans bornes à sa Patrie, et en témoigne l’«Ode à la Patrie», son chant favori. A sa naissance (septembre 2013) à l’occasion du 65ème anniversaire de la fondation de la RPDC, la chanson a captivé, d’emblée, le cœur de toutes et de tous. Elle reflète, de façon vivante, l’amour ardent et la fierté profonde du Peuple à l’égard de sa Patrie. Surtout, le vers «Tous les rêves se réaliseront sur ce sol» est lourd de sens. Le parcours glorieux du Pays et le bonheur du Peuple sont impensables sans les exploits inoubliables accomplis par KIM IL SUNG et KIM JONG IL.

  • Après avoir libéré le Pays de la cruelle domination coloniale du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8.400.000 de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 1.000.000 des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200.000 Coréennes, etc.: aucunes excuses présentées jusqu’ici contrairement au geste de quelques anciens colonisateurs européens, NDLR), KIM IL SUNG a créé et honoré la RPDC, l’Etat au service du Peuple.
  • KIM JONG IL a, grâce à sa direction éminente, défendu la Patrie contre les odieuses manœuvres d’étranglement de la RPDC par les forces ennemies comme les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845: les dommages dus aux actes criminels contre la RPDC s’estiment à plus de 78.203,704 milliards de $US depuis le 08/09/1945 jusqu’ici, NDLR) et la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner; DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner plusieurs fois la RPDC comme ennemi №1 d’où la condamnation des millions de leurs manifestants locaux, NDLR), le plus grand héritage patriotique de KIM IL SUNG, et l’a renforcée.

De nos jours, suivant la noble volonté de ces 2 grands Leaders-là, KIM JONG UN érige la RPDC en une Puissance sans pareille au monde, où l’idéal et les rêves du Peuple se réaliseront au mieux. Sous son leadership clairvoyant, le Pays a vu pendant ces plus de 10 dernières années:

  • surgir un grand nombre de créations monumentales
  • se produire les changements prodigieux.

Voilà pourquoi le Peuple de ce Pays:

  • considère son Leader suprême comme sa Mère-Patrie
  • chante, de tout cœur, l’«Ode à la Patrie».




Au cours d’une réunion stratégique : Julien Paluku et la Banque mondiale évaluent le programme de facilitation du commerce dans la région des Grands Lacs

L’évaluation du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands-Lacs-PFCIGL avec la construction des quelques postes et marchés frontaliers dont Kavimvira, Kamanyola, idjwi et Bukavu dans le Sud-Kivu et Goma-Kasindi dans le Nord-Kivu ; mais également les routes et ponts pour faciliter les échanges commerciaux dans cette région.

Ce point a été au centre d’une réunion stratégique hier mercredi à Kinshasa entre le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya entouré des experts de son cabinet et Magueye Dia, Spécialiste Principal du Secteur Privé de la Banque mondiale en République Démocratique du Congo accompagné du Coordonnateur du PFCIGL.

Certaines de ces infrastructures en pleine construction seront inaugurées dans les jours avenirs et au cours du deuxième trimestre de l’année 2025, les travaux de construction quelques postes frontaliers, marchés, routes et ponts seront lancés dans le but de booster la facilitation du Commerce en appuyant ainsi les petits commerçants et leurs associations respectives dans la région des Grands-Lacs a indiqué le spécialiste Principal du Secteur Privé de la Banque Mondiale.

A cette occasion, Magueye Dia a annoncé au Ministre du Commerce que la Banque Mondiale va appuyer le Gouvernement congolais dans la digitalisation du Guichet Unique du Commerce Extérieur-SEGUCE pour ainsi dématérialiser les documents et procédures des exportations et importations ; mais aussi la modernisation de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) qui doit se doter des laboratoires ultramodernes certifiés.

« Nous avons eu à discuter sur le programme que la Banque mondiale finance avec son département, le programme de facilitation du commerce dans la région des Grands Lacs. Nous avons donc partagé avec le ministre l’Etat de lieux, les contraintes auxquelles ont fait face. Il a été extrêmement attentif à toutes ces choses et a promis son engagement parfait, total pour nous aider à accélérer la mise en œuvre de ce programme. Nous avons eu également l’opportunité de discuter sur les axes de coopération avec la Banque mondiale sur des sujets prioritaires », explique-t-il.

Et d’ajouter, nous avons discuté des appuis que la Banque mondiale pourrait apporter au ministère sur le Guichet unique du commerce extérieur. C’est une initiative du gouvernement congolais qui a besoin d’un accompagnement pour atteindre la plénitude de son potentiel. Le ministre a également fait part des besoins du Gouvernement sur d’autres postes frontières stratégiques sur lesquels nous n’intervenons pas pour l’instant.

De son côté, le Ministre du Commerce Extérieur a salué cet accompagnement de la Banque Mondiale tout en rassurant son hôte que le Gouvernement va disponiliser en urgence certains sites et documents qui manquent encore.

Julien Paluku Kahongya en a profité pour solliciter l’appui de la Banque Mondiale dans la construction des postes frontaliers de Kasumbalesa dans la province du Haut-Katanga à la frontière avec la Zambie, de Lufu dans le Kongo Central à la frontière avec l’Angola et de Mahagi dans l’ex grande Orientale à la frontière avec l’Ouganda pour ainsi lutter contre la fraude à grande échelle décriée dans ces coins de la République, a-t-il renchéri.