Pénurie d’eau potable au Sud-Kivu : La Licoski réclame la tenue des états généraux de l’eau à Bukavu 

Face à la pénurie d’eau potable dans la ville de Bukavu et le risque de voir la situation s’empirer avec le prolongement de la saison sèche, les consommateurs exigent du pouvoir public provincial une implication immédiate pour remettre de l’ordre dans la desserte en eau potable.

Les habitants de Bukavu sont confrontés à une crise sans précédent de pénurie d’eau potable. Avec le prolongement de la saison sèche, la situation risque de s’aggraver, mettant en danger la santé et le bien-être de milliers d’habitants de la ville. Face à ce constat alarmant, les consommateurs réclament une action immédiate des autorités pour résoudre ce problème.

Les membres de la Ligue des Consommateurs des Services au Congo Kinshasa (Licoski) ont proposé la convocation des états généraux de l’eau, réunissant la Régideso, les opérateurs privés et les partenaires financiers afin de trouver des solutions durables à cette crise.

Le président de la Licoski, Janvier Mizo Kabare, a notamment proposé la réactivation du projet Mazigiro, confié à un opérateur fiable, ainsi que la mise en œuvre rapide des autres points de captage d’eau dans le lac Kivu et la rivière Ruzizi.

La Régideso, dans un communiqué publié à Bukavu, a tiré la sonnette d’alarme en évoquant une perte de la moitié de la capacité de l’usine de Murhundu, passant de 32 mille à 20 mille mètres cubes. Si les pluies ne reprennent pas dans les sept prochains jours, la situation pourrait devenir critique pour la population de Bukavu.

Une crise qui menace la santé publique

La pénurie d’eau potable à Bukavu menace la santé publique des habitants, qui sont contraints de recourir à des sources d’eau non sécurisées pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Les maladies liées à la consommation d’eau contaminée risquent de se propager rapidement, mettant en danger la vie de nombreux habitants de la ville.

Face à cette urgence, les autorités provinciales doivent agir rapidement et efficacement pour garantir l’accès à l’eau potable à tous les habitants de Bukavu. La situation ne peut plus être ignorée, et des mesures concrètes doivent être prises pour éviter une catastrophe sanitaire dans la ville.

Il est temps pour les autorités provinciales de prendre leurs responsabilités et de faire de la gestion de l’eau potable une priorité absolue. Les habitants de Bukavu ne peuvent plus attendre, ils ont besoin d’une action immédiate pour garantir leur accès à une ressource aussi essentielle que l’eau potable.

Eugide Abalawi




DRC Africa Battery Metals Forum : « Les engagements du TFM sont à un niveau très élevé calqués sur les standards internationaux »/Hugo Sinza

Ouvert le mardi 17 septembre, le forum dénommé DRC Africa Battery Metals Forum s’est clôturé ce mercredi 18 septembre 2024 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Axé sur l’industrie minière, ce forum de deux jours reste jusque-là, comme l’un des piliers de l’établissement d’une industrie des métaux de batterie inclusive et équitable, soutenant non seulement la croissance durable à grande échelle, mais aussi la localisation et le développement socioéconomique de la République Démocratique du Congo.

La société minière Tenke Fungurume Mining, filiale de la société CIMOC en RDC, a sponsorisé ces assises, qui ont eu l’honneur de réunir les représentants des organisations non gouvernementales, les chefs d’entreprises et plusieurs participants sous la houlette du ministère national de l’Industrie.

Dans son intervention, Hugo Sinza, Directeur général adjoint de TFM SA RDC, en charge de la coopération, a commencé d’abord par saluer l’importance que son entreprise accorde aux réflexions qui se sont tenues au cours de ses assises.

“Nous sommes fières d’avoir soutenu cette activité, et d’avoir apporté notre modeste contribution”, a-t-il déclaré.

Les actions sociales pour les communautés locales de TFM

Les communautés locales sont des bénéficiaires directs des investissements de l’entreprise. Dans son exposé, le Directeur général adjoint de TFM a démontré le travail qu’abat son entreprise pour viabiliser son milieu d’exploitation en faveur des autochtones.

Dans le cadre de la responsabilité sociétale, l’engagement de TFM est l’un des modèles pays, car depuis 2010, Tenke Fungurume Mining avait un fond social de 0,9% des revenus nettes pour financer des projets sociaux. C’était un engagement net. Et en 2018, le législateur congolais a décidé de pouvoir généraliser la pratique auprès de toutes les entreprises minières.

“Nous avons conclu avec les communautés locales un cahier de charge de 31 millions de dollars américains sur 5 ans, pour financer des projets sociaux tels que la construction des écoles, des hôpitaux, des infrastructures et autres. Nous avons un programme géré conjointement avec les représentants des communautés dans le cadre des comités de développement local”, a fait savoir le Directeur Hugo Sinza.

Du point de vue social, de gouvernance, d’environnement et du social, les engagements du TFM, sinon du groupe CIMOC sont à un niveau très élevé calqués sur les standards internationaux.

Concernant les actions sociales, TFM a notamment le projet d’électrification mené dans sa concession minière, un hôpital général de référence dont les études sont terminées et approuvées par le ministre national de la Santé.

“Et pour votre information, le plan architectural de cet hôpital a été adopté comme le plan type de tous les hôpitaux généraux de référence qui devraient être construit sur toute l’étendue du pays”, a révélé le Directeur Hugo Sinza, qui signale en même temps que le cahier de charge ou le 0,3% et la redevance ne sont pas le seul levier pour le développement des communautés locales. Il y a aussi la redevance minière dont une partie est retenue au niveau des Entités territoriales décentralisées (ETD), une autre au niveau des provinces, et le TFM joue sa partition.

Les actions de TFM Sur le plan environnemental

L’orateur a signalé que Tenke Fungurume Mining a tout un plan d’atténuation. Tout le monde le sait bien qu’avant de commencer les activités minières, il faut faire des études d’impact environnemental et social qui vont guider les entrepreneurs dans les actions de protection de l’environnement.

“Il y a tout un programme d’atténuation, de gestion de l’environnement que nous gérons et qui est adapté au fur et à mesure de nos activités d’exploitation minière “, a témoigné l’orateur.

Le déficit électrique est criant

Le conseiller du ministre national des Ressources Hydrauliques et électricité l’a reconnu. Le déficit électrique est criant. La production aujourd’hui autour de la Snel tourne autour de 2100 mégawatts. L’industrie minière a besoin de 1200 mégawatts. Sur la production de 2100 mégawatts, l’industrie minière ne consomme que 35%, soit 700 mégawatts. Dans son intervention, Hugo Sinza, Directeur général adjoint de TFM a soutenu que tout le reste, c’est l’énergie que nous devrons trouver quelque part.

“Donc, on est obligé de pouvoir importer de l’énergie auprès des pays limitrophes”, révèle-t-il.

Et d’ajouter : ” c’est comme ça qu’au niveau de TFM, nous avons engagé des réflexions. Lors du forum Chine-Afrique, nous avons signé des accords avec le ministre de l’Energie pour construire des centrales photovoltaïques sur 24 sites, sur une capacité de 600 mégawatts. Nous avons aussi signé un autre contrat avec un partenaire local pour la construction du barrage de Nzilo 2. Nous continuons à travailler sur des solutions, car toutes les entreprises minières sont en phase d’extension de leur production. On ne peut pas aller vers la mise en valeur de la chaîne d’approvisionnement de batterie si nous n’avons pas de l’énergie électrique”, explique le Directeur Hugo Sinza.

Cette année, TFM s’est fixé l’objectif de produire 450 milles tonnes. C’est l’apogée à l’époque de la Gécamines. Aujourd’hui, TFM se dit être le premier producteur mondial des cobalts. Ce qui ne sera pas possible sans l’énergie électrique. Sans l’énergie électrique, TFM ne saura pas garder cette position, et c’est tout le monde qui va perdre : l’État, l’investisseur et les communautés locales.

La problématique de réglementation dans le secteur minier

Sur ce chapitre, TFM plaide pour que des nouvelles donnes soient intégrées dans notre loi, au regard des réalités et du contexte, sans remettre en question la loi congolaise en la matière.

“Nous n’avons pas remis en question notre code minier”, a déclaré Hugo Sinza, Directeur général adjoint en charge de la coopération de Tenke Fungurume Mining SA RDC. D’ailleurs, le sujet a été évoqué dans le panel, où on a parlé de la réglementation. Il a été démontré que dans le cadre de la gouvernance, de l’environnement et du social, il y a bien d’autres donnes nouvelles, il y a des nouveaux concepts qu’il faut intégrer à ce jour dans la législation nationale. Les panelistes ont estimé que sur ce point, il est important qu’on prenne conscience et qu’on prenne notre responsabilité car c’est du reste, le prix à payer pour le succès qu’on veut tous.

Ces contributions riches du représentant de Tenke Fungurume Mining à ce forum s’inscrivent dans la logique d’apporter une pierre dans la construction de la nation congolaise en général, et de son développement en particulier.

Signalons que c’est le Directeur de cabinet du ministre national de l’Industrie, Clément Mushengezi qui a procédé à la clôture des travaux de ces assises. Il a avoué que ce forum constitue un franc succès et a appelé à la mise en œuvre des recommandations issues de ce forum.

“Nous avons exploré ensemble le défis et les opportunités liés à l’industrialisation d’un secteur stratégique dans le cadre d’un chemin essentiel, celui de construire un écosystème solide et durable pour les métaux, les batteries en RDC”, a signalé le représentant du ministre de l’industrie.

Jonsard Mikanda




Découverte : La province de Shaanxi, un important berceau de la nation chinoise 

Shaanxi, situé dans le nord-ouest de la Chine, avec une superficie totale de 205 600 kilomètres carrés et une population de 39,56 millions d’habitants, est un important berceau de la Nation Chinoise.

14 dynasties, dont la dynastie des Zhou, des Qin, des Han et des Tang, y ont construit leurs capitales pendant 1 180 ans. Xi’an, le chef-lieu de la province, était connu sous le nom de Chang’an dans l’Antiquité. C’est une ville historique et culturelle. Elle est aussi le point de départ oriental de la Route de la soie.

Shaanxi s’étend sur deux grands réseaux hydrographiques : le Yangtsé et le fleuve Jaune, et sur trois zones de température : la zone tempérée, la zone tempérée chaude et la zone subtropicale septentrionale.

Il y a quatre trésors : l’ibis huppé, le panda géant, le singe doré et l’antilope. Les mines de sel, les mines de molybdène, le charbon, le pétrole et le gaz naturel sont parmi les plus importants du pays.

La densité des attractions de patrimoines culturels, leur nombre et leur haut niveau se classent au premier rang du pays, par conséquent, la province est naturellement connue comme «musée d’histoire» ; le mausolée du premier empereur de Qin et les Statues des guerriers et des chevaux en terre cuite sont des sites du patrimoine mondial ; le Mausolée de l’Empereur Jaune, le Temple Famen et l’Étang Huaqing sont très célèbres dans le monde entier ; la Montagne Huashan, la cascade Hukou du fleuve Jaune et la Réserve naturelle de Foping jouissent d’une grande réputation.

Dans le Shaanxi, la science et l’éducation se développent bien, et le nombre et l’échelle des instituts de recherche scientifique, des instituts d’enseignement supérieur et des collèges et universités privées sont parmi les plus élevées de Chine.

L’aérospatiale, l’impression 3D, la communication mobile 5G et d’autres technologies du Shaanxi se maintiennent à un niveau de classe mondiale.

Le lancement du vaisseau spatial Shenzhou dans l’espace, l’atterrissage du satellite lunaire

Chang’e sur la lune et le submersible habité en haute mer Jiaolong sont fortement soutenus par la force de la science et de la technologie du Shaanxi.

Derick Katola depuis Xi’an, capitale de Shaanxi en Chine




Lubumbashi : Perquisition aux domiciles du Général Kyungu

Journée sombre ce mercredi 18 septembre à Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga. Deux domiciles du Général Kyungu de la Police Nationale Congolaise et Directeur national en charge de la voie maritime et ferroviaire, à savoir celui de l’avenue Ruwe dans la commune de Lubumbashi et l’autre vers la route de contournement.

Les images qui ont défilé dans la toile donnent l’impression qu’on s’attaquerait à tout officier militaire ou de la police originaire du Katanga. Au-delà de ceux qui sont emprisonnés et d’autres en exil, les fils et filles du Katanga seraient dans le collimateur du pouvoir en place.

Et ce qui s’est passé au Katanga, plus précisément à Lubumbashi, est une goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Sinon, rien ne justifie cette perquisition aux domiciles du Général Kyungu. Selon nos fins limiers, rien de compromis n’a été trouvé, alors que cet officier supérieur de la police ne cesse de servir loyalement son pays sous le drapeau.

Il nous revient que certains officiers militaires et policiers d’origines katangaises sont encore enfermés pour des motifs fallacieux.

« La perquisition de ce mercredi 18 septembre à Lubumbashi s’inscrit dans la logique d’un pouvoir dont l’ambition est d’instaurer un régime autoritaire », affirme une source proche du dossier, avant d’ajouter que l’armée, tout comme la police sont apolitique. Considérer les officiers militaires et ceux de la police proche de tel ou tel individu, c’est méconnaître la vraie mission des hommes en uniforme.

Il est temps de mettre fin à cette politique de musèlement de certains congolais, parce que le souhait est de fédérer toutes les énergies et leur permettre de contribuer au développement du pays.

Au vu de toute cette situation, la famille biologique du Général Kyungu se dit traumatisée. Les enfants et la femme qui ont assisté à cette perquisition jusqu’à fond du lit, placard, toilettes, garage, plafond, gardes robes sans rien trouver de compromettant, y compris les conteneurs contenant les maïs.

Ce sont là des séquelles psychologiques pour cette famille qui ne sait plus à quel saint se vouer, même si elle pense qu’elle devrait être bien protégée par l’Etat, parce que disposant d’un proche parent sous le drapeau.

Pour mémoire, c’est la troisième fois que cet Officier supérieur de la Police est perquisitionné sans rien trouver d’essentiel. Ses proches soupçonnent la volonté inavouée de ses ennemis de jeter des armes enfin de l’incriminer.




Sevy Mayemba Matuvanga défend avec brio son mémoire à l’Université de Kinshasa

Le 3 août 2024, Sevy Mayemba Matuvanga, licencié en Gestion des Entreprises et Organisation du Travail, a présenté et soutenu publiquement son mémoire intitulé “Pratiques Cohérentes de Gestion des Ressources Humaines et Satisfaction au Travail des Employés de la Direction Générale des Recettes, Administratives, Judiciaires, Domaniales et Participations (DGRAD)” à l’Université de Kinshasa.

Ce mémoire, présenté dans le cadre de l’obtention du grade de Diplômé d’Études Supérieures en Gestion des Entreprises et Organisation du Travail, met en lumière l’importance des pratiques de gestion des ressources humaines pour améliorer la satisfaction au travail des employés.

La soutenance a eu lieu devant un jury composé de professeurs éminents, dont le Prof. Kabongo Mukinayi André (Président), le Prof Kasongo Djunga Alphonse (Secrétaire), le Prof. Jacqueline Luhahi Lumumba Nembe (Directrice), le Prof. Mandiangu Mbumba Bijou (Membre effectif) et le Prof. Liyongo Bomongo Jean (Membre effectif). Les membres suppléants étaient le Prof. Lusendi Matukama Christophe et le Prof. Galekwa Vundawe Jean-René.

Cette soutenance marque une étape importante dans le parcours académique de Sevy Mayemba Matuvanga et contribue à l’avancement des connaissances dans le domaine de la gestion des ressources humaines et des relations professionnelles.

Didier Mbongomingi




Michel Miguel Katemb reçu par le Président Tshisekedi : Une rencontre stratégique

Le mercredi 18 septembre 2024, Michel Miguel Katemb a été reçu en audience par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts continus du Chef de l’État pour renforcer la gouvernance et promouvoir le développement économique en République Démocratique du Congo.

Michel Miguel Katemb, connu pour son engagement dans divers secteurs stratégiques, a discuté avec le Président Tshisekedi des initiatives en cours et des projets futurs visant à stimuler la croissance économique et à améliorer la transparence dans la gestion des ressources publiques. Cette audience témoigne de la volonté du Président de collaborer étroitement avec des acteurs clés pour atteindre les objectifs de développement du pays.

Le Président Tshisekedi a réaffirmé son soutien à Michel Miguel Katemb et a souligné l’importance de leur collaboration pour le bien-être de la nation. Cette rencontre marque une étape importante dans la mise en œuvre des réformes nécessaires pour assurer une gestion efficace et transparente des finances publiques.

Didier Mbongomingi




Jules Alingete renforcé par le Président Tshisekedi dans la lutte contre la corruption

Le mercredi 18 septembre 2024, l’Inspecteur Général des Finances (IGF), Jules Alingete, a été reçu en audience par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Cette rencontre survient alors que les prédateurs des finances publiques montrent des signes d’agitation face aux efforts intensifiés de lutte contre la corruption et le détournement des fonds publics.

Jules Alingete jouit de la confiance totale du Président Tshisekedi, surnommé “Fatshi”, dans cette bataille acharnée contre les pratiques corruptives. Fort de ce soutien présidentiel, Alingete continuera à traquer sans relâche tous les prédateurs des finances publiques, bénéficiant de la bénédiction et du soutien indéfectible du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Didier Mbongomingi




Expo Béton à Matadi : Un élan pour le corridor Ouest

Le 18 septembre 2024, le port international de Matadi s’est transformé en un carrefour d’espoir et d’innovation avec le lancement de la 2e session de la 8e édition de l’Expo Béton. Cet événement, initiative du Sénateur et entrepreneur Jean Bamanisa, a rassemblé des acteurs économiques nationaux et internationaux autour d’un thème crucial : « Des solutions durables du corridor ouest pour Kinshasa. » La ville de Matadi s’est mobilisée autour de cet événement pour un avenir meilleur.

Une arrivée symbolique sous la pluie

L’avion transportant la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a atterrit à Matadi sous une fine pluie, un phénomène naturel qui, loin d’atténuer l’enthousiasme, a renforcé l’ambiance solennelle de l’événement. Accueillie par le Gouverneur de province, Grâce Bilolo, et un comité d’accueil chaleureux, elle a été honorée par une cérémonie traditionnelle avec des chefs coutumiers, exprimant la richesse culturelle de la province.

La foule en fête : Un accueil chaleureux

Le cortège de la Première Ministre, longeant les rues de Matadi, a traversé des foules enthousiastes. Des Matadiens, brandissant calicots et effigies, ont exprimé leur joie et leur soutien. Ce moment d’émotion a illustré l’importance de l’événement pour la population locale, qui voit en l’Expo Béton une opportunité de développement et de prospérité.

Des discours portés par l’engagement

Dans son discours d’ouverture, le Gouverneur de la province a exprimé l’enthousiasme et les attentes de sa région envers l’exposition. Il a souligné que l’Expo Béton est bien plus qu’un simple événement économique, mais un véritable catalyseur pour l’innovation et le développement durable.

Judith Suminwa, pour sa part, a fait écho à cette vision, rappelant que le thème de l’Expo Béton s’aligne parfaitement avec le Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028 (PAG 2024-2028), exécuté sous le leadership du Chef de l’État Félix Tshisekedi. Elle a affirmé l’importance d’adopter des solutions durables pour le corridor ouest, une initiative cruciale pour améliorer les infrastructures et les conditions de vie des Congolais.

« La collaboration entre EXPO BETON RDC et la Chambre de Commerce de l’industrie du Kongo Central démontre à suffisance qu’il est parfois nécessaire que les fils et filles de notre pays s’unissent pour réfléchir et réaliser ensemble des projets pour rendre nos villes de la RDC en général et tout particulièrement Kinshasa et les villes du Kongo Central, sécurisées, modernes, durables et résilientes. D’ailleurs, comme l’a si bien dit le Président de la République, c’est parce qu’ayant été attentif aux recommandations des éditions passées d’Expo Béton, qu’il a eu l’ingénieuse idée de créer un ministère dédié à la politique de la ville pour centraliser-et coordonner les efforts en matière de développement durable en vue d’améliorer le cadre de vie de nos populations. Les infrastructures à mettre en place doivent garantir à chaque Congolais un accès équitable aux services sociaux de base, aux opportunités économiques, aux possibilités de se développer pour cimenter le socle de la cohésion nationale et réduire les inégalités », a déclaré la cheffe du Gouvernement ».

Le corridor ouest : Un axe de développement stratégique

Le corridor évoqué dans le thème de l’Expo Béton 2024 se réfère à un axe de développement stratégique reliant Kinshasa et ses environs, facilitant les échanges économiques et la mobilité. L’idée est de transformer cette zone en un espace dynamique, où l’innovation et le développement durable sont au cœur des préoccupations. Cela implique la construction d’infrastructures respectueuses de l’environnement et la promotion de pratiques durables dans le secteur de la construction.

« Dans les prochaines années, la RDC est appelée à connaitre des changements urbains notables sur l’ensemble de son territoire. Avec un taux de croissance de la population avoisinant les 3,5%, la RDC devant atteindre à l’horizon 2035 une population qui dépassera les 150 millions d’habitants. 47% de la population vit en milieu urbain, cette tendance croissante à l’urbanisation augmente de 4,5% par an. Les provinces de Kinshasa et du Kongo Central ne font pas exception à ce phénomène. En effet, à l’horizon 2050, plus de 60% de la population du corridor ouest vivra dans des villes comme Kinshasa, Boma, Matadi ainsi que les agglomérations urbaines comme Kasangulu, Inkisi, Mbanza Ngungu, Songololo, Muanda, etc. Il faut donc dès à présent penser et proposer des solutions durables pour ces villes. Des remèdes adéquats aux occupations désordonnées et non planifiées des terres, à une urbanisation sauvage qui engendre des conséquences socio- économiques et environnementales néfastes, doivent être trouvés pour donner à notre population une chance de vivre dans un environnement agréable, assaini et résilient », a affirmé Judith Suminwa.

Une vitrine d’innovation et de collaboration

Après la cérémonie d’ouverture, Judith Suminwa a visité les stands d’exposition, où les entreprises et les entrepreneurs ont présenté leurs réalisations et innovations. Ces rencontres sont essentielles pour encourager la collaboration entre le secteur public et privé, et pour inspirer de nouvelles initiatives qui répondent aux défis de développement de la RDC.

L’Expo Béton 2024 à Matadi n’est pas seulement un événement économique ; c’est un symbole d’espoir et de détermination pour un avenir durable. Alors que la ville se tourne vers l’avenir, cet événement rappelle l’importance d’unir les forces pour construire un Congo meilleur, où chaque citoyen peut participer à la vision d’un développement inclusif.




Plutôt que des selfies, le Pape recommande aux jeunes le «voyage intérieur» 

Dans son message pour la 39ème Journée mondiale de la jeunesse le 24 novembre prochain, le Saint-Père encourage les jeunes à se mettre en route et à vivre pleinement le pèlerinage de la vie. Il invite également les jeunes à venir à Rome pour l’année jubilaire de 2025, afin de «faire l’expérience de l’étreinte du Dieu miséricordieux, de son pardon, de la remise de toutes nos “dettes intérieures”, comme c’était la tradition des jubilés bibliques».

«Ceux qui espèrent dans le Seigneur marchent sans se fatiguer» (cf. Is 40, 31). Le Saint-Père a choisi ce passage du livre d’Isaïe pour inspirer la 39ème Journée mondiale de la jeunesse le 24 novembre prochain. Cette expression annonce «la fin de l’exil d’Israël à Babylone et le début d’une nouvelle phase d’espérance et de renaissance pour le peuple de Dieu», explique le Pape François.

Dans une époque tourmentée par les guerres, les injustices, les diverses exploitations de l’homme et de la nature, les jeunes courent le risque de «vivre sans espérance, prisonniers de l’ennui et de la mélancolie», poursuit le Saint-Père. C’est pourquoi, comme Isaïe il y a plus de 2600 ans, François se veut porte-parole de l’espérance: «aujourd’hui encore, le Seigneur ouvre devant vous une route et Il vous invite à la parcourir avec joie et espérance».

Une «marche sans fatigue»

Comparant la vie sur terre, et encore plus la vie chrétienne, à un pèlerinage, le Pape rappelle le désir de transcendance dans chacun des êtres humains. «C’est pourquoi, comme je vous l’ai dit à maintes reprises, “regarder la vie depuis le balcon” n’est pas suffisant pour vous, les jeunes», répète-t-il.

Dans ce pèlerinage terrestre, il est normal, pour François, de ressentir de la fatigue qui peut s’accompagner d’un ennui. Cette mauvaise fatigue, de ceux qui «ne se mettent pas en marche, ne se décident pas, ne choisissent pas, ne prennent jamais de risques», finit par paralyser et empêcher d’avancer, est-il écrit dans le message. «Je préfère la fatigue de ceux qui sont en chemin à l’ennui de ceux qui restent immobiles et n’ont pas envie de marcher!», lance alors le Pape. De plus, pour soigner cette fatigue apathique, le Saint-Père ne propose pas un repos immobile mais au contraire, sa solution est de «se mettre en route et de devenir des pèlerins d’espérance».

Les crises, temps de purification de l’espérance

Le Souverain pontife de 87 ans n’ignore pas que la vie réserve des moments d’épreuve et de découragement, dans les études ou le travail, mais aussi dans l’élan de suivre le Christ. Mais pour lui, ces moments de désert, «ne sont pas des moments perdus ou inutiles, mais ils peuvent s’avérer être des occasions importantes de croissance. Ce sont des temps de purification de l’espérance». Dans ces moments, les «fausses espérances» sont démasquées et c’est à chacun de se rappeler que Dieu n’abandonne pas son peuple, comme lorsque Dieu envoie la manne à son peuple affamé dans le désert.

Se reposer dans le Christ

À la suite du bienheureux Carlo Acutis, le Pape a ainsi demandé aux jeunes de «redécouvrir le grand don de l’Eucharistie» et à se «reposer comme Jésus et en Jésus». En effet, poursuit-il, s’Il connait «vos besoins de repos du corps, de temps de récréation pour profiter de la compagnie d’amis, pour faire du sport et même pour dormir», seul le Christ peut prodiguer le repos de l’âme.

«Lorsque la fatigue du voyage vous pèse, revenez à Jésus, apprenez à vous reposer en Lui et à demeurer en Lui», préconise François car le Christ lui-même a dit: «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos» (Mt 11, 28).

Pèlerinage jubilaire, signe du voyage intérieur

Pour partir à «la découverte de la vie, sur les traces de l’amour, à la recherche du visage de Dieu», le Successeur de Pierre encourage les jeunes à prendre la route non pas comme des touristes, mais comme des pèlerins. Loin de la superficialité des visites touristiques, capturées par de fugaces selfies, le Pape estime que le pèlerin «s’immerge pleinement dans les lieux qu’il rencontre, il les fait parler, les intègre à sa recherche du bonheur». Une expérience à vivre lors d’un prochain pèlerinage jubilaire en 2025, «signe du voyage intérieur que nous sommes tous appelés à faire, pour atteindre la destination finale».

Invités à Rome pour le Jubilé, le Pape propose trois attitudes aux jeunes pour que ce pèlerinage devienne «un moment de rencontre vivante et personnelle avec le Seigneur Jésus, “Porte du salut”» (Bulle Spes non confundit, n. 1).

L’expérience de l’étreinte de Dieu

Enfin, le Pape prend l’image de la colonnade du Bernin qui borde la place Saint-Pierre, et qui rappelle «les deux bras ouverts de l’Église, notre mère, qui accueille tous ses enfants». «Vous devenez vous aussi des bras ouverts pour beaucoup de vos amis et de vos contemporains qui ont besoin de sentir, à travers votre accueil, l’amour de Dieu le Père», demande alors le Pape aux jeunes.

Le Souverain pontife conclut son message en donnant l’exemple des saints qui «nous attire et nous soutient», et confie les parcours de chacun des jeunes à la Vierge Marie.

Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican




François proche des victimes de la tempête Boris 

À l’issue de son homélie consacrée en grande partie à son dernier voyage apostolique, le Souverain pontife a fait part de sa proximité et de ses prières aux victimes de la tempête Boris en Europe, dont le bilan est monté à 22 morts.

Lors de l’audience générale du mercredi 18 septembre, François a eu une pensée pour les victimes des pluies torrentielles qui ont frappé l’Europe centrale et orientale: «J’assure tout le monde de ma proximité, en priant spécialement pour ceux qui ont perdu la vie et pour leurs familles. Je remercie et encourage les communautés catholiques locales et les autres organisations bénévoles pour l’aide et les secours qu’elles apportent.»

Le bilan des intempéries et des inondations provoquées par la tempête Boris a atteint 22 morts mardi 17 septembre, selon les autorités locales, avec trois nouvelles victimes signalées en Pologne et une autre en Autriche.

Cette crue s’annonce comme la pire qu’ait connue la région depuis les inondations de 2002, qui avaient frappé Prague, Dresde ou Vienne, selon les experts, rapporte l’AFP. Des études visant à déterminer si elle est liée au changement climatique sont attendues dans les prochains mois, a précisé la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

Les inondations liées à de fortes pluies devraient augmenter en Europe centrale et orientale dans un monde qui fait face à un réchauffement de 1,5°C en moyenne, de l’avis des experts.

Journée de la maladie d’Alzheimer

Le Souverain pontife a ensuite rappelé que ce samedi 21 septembre se tient la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. «Prions pour que la science médicale soit bientôt en mesure d’offrir des perspectives de guérison pour cette maladie, et que des interventions de plus en plus appropriées soient mises en œuvre pour soutenir les malades et leurs familles.», a-t-il déclaré.

Vatican News, avec agences