Notre Ituri à nous !

À Fataki, en Ituri, des milliers de personnes fuient l’insécurité dans leurs villages. Une insécurité créée par les divers groupes rebelles dont les ADF/Nalu et d’autres locaux à la solde des étrangers et qui tuent leurs propres frères !

Ce qui fait qu’à ce jour, des villages entiers se sont vidés de leur contenu. Car, leurs populations ne trouvent mieux que se réfugier près de la base de la MONUSCO, rassurés par la présence des Casques bleus népalais.

Ce qui rend encore difficile la vie des ces compatriotes dont le seul péché est d’appartenir à la Nation congolaise, à Fataki et à la Province de l’Ituri.

Triste, alors triste de constater que des paisibles citoyens qui vivraient paisiblement sur leurs terres, sont aujourd’hui condamnés à l’errance sociale pendant que certains politiciens congolais s’amusent, surtout ici à Kinshasa, à ne pas prendre la mesure du désastre, de la vie de leur concitoyens.

Ils sont nombreux, notamment ici à Kinshasa, qui s’évertuent à saper les actions visant la cohésion nationale, l’unité du pays et le resserrement des rangs pour mettre un terme à la crise.

Cherchant à tout prix à avoir la cerise sur leurs gâteaux, du reste, «  arrachée » de la manière que l’on sait, ils s’évertuent à prendre le Chef de l’Etat en otage, pourvu que leurs intérêts financiers et économiques soient sauvegardés.

Par leur manœuvres politiques et jongleries scélérates, ils se réjouissent de cette situation d’insécurité pour trouver leur gain dans des commerces illicites des matières précieuses qu’ils «  pompent » à travers leurs acolytes basés dans la partie Est et Orientale du Pays.

Pourtant, cette insécurité donne des insomnies au que Numéro 1 d’entre les Congolais qui fait du retour de la paix, son cheval de bataille. Mais, malheureusement, pensons-nous, certains caciques, avides de lait et du miel n’ont que faire de son souci majeur, au risque de perdre avantages, prébendes et autres festins fastes.

Félix Tshisekedi a donc tout intérêt à regarder, et il le fait, la misère de ses propres Fils et Filles vivant désormais dans l’errance sociale, en arrachant à tout prix, la pacification du pays. Cela passe, inéluctablement, par certains préalables dont la diplomatie agissante sur le plan international, le renforcement des capacités, toutes options confondues de l’Armée nationale et le resserrement des rangs en interne. Chose que certains caciques ne veulent pas entendre parler.

Dommage pour le politique congolais !

Willy Kilapi




75 ans des Conventions de Genève : Des échanges sur le Droit international humanitaire

En marge de la commémoration des 75 ans des Conventions de Genève, le Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR), l’Ambassade de Suisse en République Démocratique du Congo et l’Université de Kinshasa (UNIKIN) ont organisé, conjointement, une table ronde sur la mise en œuvre et l’application du Droit international humanitaire (DIH) en RDC.

Le 12 août 2024, les Conventions de Genève ont totalisé 75 ans. Ces conventions constituent le socle sur lequel est bâti le DIH. La table ronde organisée le 11 septembre va réunir des représentants du gouvernement, du corps diplomatique, des organisations internationales, de la société civile, du milieu universitaire et les acteurs humanitaires ainsi que les praticiens du droit.

 

L’événement a notamment pour but de discuter des défis et des opportunités en lien avec

l’application du Droit international humanitaire en RDC et d’identifier des mesures concrètes pour son meilleur respect.

« Favoriser les échanges à l’instar de ceux d’aujourd’hui est capitale pour nous ».

La RDC est touchée par plus de deux décennies de conflits armés et ce sont plus de 6 millions de personnes qui sont déplacées et grandement affectées. Le CICR continue de maintenir un dialogue humanitaire bilatéral et confidentiel avec l’ensemble des parties au conflit, en vue de promouvoir le respect du droit humanitaire international et protéger les civils », explique François Moreillon, chef de délégation du CICR en RDC.

Universellement ratifiées, les Conventions de Genève sont le fruit d’une volonté politique de tous les Etats. Elles sont un instrument juridique, source d’obligations pour toutes les parties au conflit.

« Au cœur des Conventions de Genève se trouve notre humanité commune. Ces Conventions fixent des limites à la guerre afin d’en protéger les victimes et, ultimement, faciliter le retour à la paix. Aujourd’hui, nous sommes réunis pour réitérer l’importance de ces conventions et rappeler le fait que le monde entier s’est mis d’accord sur la nécessité de les respecter. La Suisse est dépositaire des quatre Conventions de Genève et de leurs protocoles additionnels. Ainsi, la Suisse a fait du respect, de la promotion et de la mise en œuvre du droit international humanitaire une constante de sa politique étrangère. Surtout la protection des civils dans les conflits armés constitue l’une de nos priorités et la Suisse reste et restera engagée en République Démocratique du Congo, à côté de nos partenaires », indique Chasper Sarott, Ambassadeur de Suisse en RDC.

Prince Yassa




Lutte antifasciste : Pari gagné pour Nicolas Maduro

Le Premier Congrès Mondial contre le fascisme, le néofascisme et les expressions similaires qui vient de se tenir, du 10 au 11 septembre 2024 dernier à Caracas (Venezuela) a vécu.

Ces assises des anti-impérialistes du monde a réuni plus de 1200 personnalités venues de 95 pays de la planète parmi lesquels les représentants des partis, dess mouvements sociaux, les influenceurs, les universitaires et les intellectuels qui, durant quarante-huit heures, ont travaillé sans relâche pour échanger des visions et arrêter des stratégies en vue d’élaborer un agenda mondial de lutte contre ces manifestations qui menacent l’existence de l’être humain sur terre.

Au regard de la qualité des exposés de haute facture des orateurs réunis à Caracas, ce premier Congrès Mondial antifasciste a tenu ses promesses. De l’avis de nombreux participants, cette grand-messe mondiale anti-impérialiste valait la peine d’être organisée. Tout le monde s’est dit satisfait.

L’événement international a servi d’espace de débat et de réflexion pour prendre des mesures concrètes contre l’ingérence occidentale.

Dans ce contexte, l’événement comprenait des forums et des présentations, avec l’occasion de présenter un documentaire qui aborde le rôle des réseaux sociaux dans la guerre des médias.

En outre, un rapport intitulé « Guerre cognitive : une attaque contre la paix des Vénézuéliens » a été publié et sera diffusé dans tous les États du pays.

Création de l’internationale antifasciste

La cérémonie de clôture a été présidée par le Président vénézuélien Nicolas Maduro Moros en personne. Dans un discours émouvant devant les congressistes, il a annoncé la création de l’internationale Antifasciste dont le siège est installé à Caracas, capitale de la République Bolivarienne du Venezuela. Cela avec l’incorporation du Prix Libertador pour la Pensée Critique.

Il a profité de cette tribune libre pour avertir le monde ” qu’il n’est pas possible de faire confiance aux États-Unis d’Amérique. En plus, ils sont menteurs et méchants”.

Le Président Maduro a expliqué que “la fonction de cette Internationale Antifasciste, avec l’inclusion de ce Prix Libérateur, sera de lutter pour un monde nouveau ».

S’agissant du lancement de la 13ème édition du Prix Libertador pour la Pensée Critique, il a précisé qu’il est destiné aux écrivains et intellectuels du monde entier appelés à présenter, de septembre à décembre, leurs travaux sur le phénomène du néofascisme et la bataille des réseaux sociaux.

“Si nous parvenons à dénoncer les nouveaux phénomènes qui se présentent comme un courant mondial de regroupement du projet fasciste et des alternatives viables et des modèles alternatifs au néolibéralisme, la mission sera accomplie avec cette internationale”, a déclaré Maduro.

En revanche, le Chef de l’Etat vénézuélien a rappelé que « le Venezuela a vu le diable affronter le fascisme les 29, 30 et 31 juillet, après les élections présidentielles du 28 juillet dernier”.

Cependant, “le pays a démontré en parfaite union qu’il était préparé à cette épreuve car en 48 heures la paix et l’harmonie ont été rétablies”.

Le président Nicolas Maduro a rappelé que le 31 juillet 2024, des porte-parole de l’extrême droite nationale avaient appelé à une intervention militaire au Venezuela.

“Les expressions du fascisme que nous vivons à travers les réseaux sociaux, les scènes de harcèlement, de siège et de violence destinées à attaquer le palais présidentiel de Miraflores”, a-t-il dénoncé.

Il a condamné le silence des Nations-Unies sur ces événements violents qui ont coûté la vie à 27 personnes.

« Jusqu’où vont l’hypocrisie et la complicité avec le fascisme au Venezuela ? Il a juré que le fascisme n’arriverait jamais au pouvoir politique, rassurez-vous, il n’y a aucun moyen, il n’y a aucun moyen », a aussi déclaré.

Enfin, le Président Nicolas Maduro Moros a conclu “qu’il est fier et très engagé dans cette initiative de l’internationale antifasciste, anticolonialiste et anti-impérialiste et a demandé le soutien des mouvements sociaux du monde dans la lutte que nous menons contre le fascisme en marchant ensemble avec les drapeaux de l’amour et du bonheur, car, il y a beaucoup de travail à faire pour les batailles du présent et du futur”.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




RDC : Vodacom Congo lance “Future Skills”, une formation gratuite en numérique  

Dans le cadre de sa mission sociale, Vodacom Congo SA, a lancé officiellement ce jeudi 12 septembre 2024, en partenariat avec Kinshasa Digital Académie, Kadea, une initiative de formation numérique gratuite.

Cette cérémonie officielle a connu la présence du ministre de la Formation professionnelle, des responsables de Vodacom Congo ainsi que d’autres personnalités et invités de marque.

Selon l’un des responsables de Vodacom, représentant le Directeur financier, cette initiative vise entre autre, à réduire la fracture numérique en offrant des compétences numériques essentielles aux jeunes, afin de leur permettre de réussir dans ce monde numérique indispensable à ces jours, dans le but d’augmenter leur chance dans les marchés de l’emploi pour contribuer à la croissance économique du pays.

Dans un jeu de questions – réponses, les panelistes ont réaffirmé que cette initiative de Vodacom Congo, reflète également son engagement envers les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance, en vue de créer un avenir plus durable et inclusif pour tout le monde.

Cette formation sera basée en Word, Excel, marketing digital et autre. Kadea Académie est chargée de dispenser des connaissances gratuites aux apprenants pour répondre aux besoins des marchés du travail. L’éducation étant la clé de la bonne gouvernance et du progrès, les jeunes qui seront formés dans le numérique vont exactement répondre à cette préoccupation de la société, grâce à Vodacom Congo SA.

S’agissant de Future Skills, qui veut dire, le métier du Futur, c’est un programme qui s’investit dans la formation des jeunes pour accompagner le développement de la RDC. Vodacom Congo pense qu’il faut investir dans l’éducation afin de garantir la bonne gouvernance, gage du progrès, en ayant des notions basiques.

Le gouvernement congolais attend beaucoup de ces jeunes

Le gouvernement congolais à travers le ministère de la Formation professionnelle se dit satisfait de cette initiative qui retient son attention, dans le sens où elle accompagne la jeunesse dans le développement. Le ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila qui a salué l’engagement de Vodacom, l’encourage à faire encore plus pour la jeunesse.

Marc Ekila rappelle que le président de la République accorde une place de choix à la formation professionnelle, qui vise à outiller et renforcer la capacité des citoyens pour leur rendre utile et compétitif dans la société. Il réaffirme la volonté du gouvernement à travailler avec les privés dans un partenaire public-privé bien sûr, afin de certifier toutes les filières organisées dans son secteur.

Il a promis sa disponibilité à accompagner les apprenants et Kadea Académie dans cette formation.

Rappelons que depuis 22 ans en RDC, Vodacom ne cesse de mettre au service du développement socio-économique, sa technologie en fournissant une large gamme de produits et services technologiques innovants.

Jonsard Mikanda




Christelle Muabilu plus que convaincante à l’Expo Béton

Invitée comme paneliste à la 8ème édition de l’Expo Béton qui s’est ouvert depuis le mardi 10 septembre 2024 au Centre Financier de Kinshasa, c’est ce jeudi 12 septembre 2024 que Mme Christelle Muabilu, a dans sa peau de Directeur général adjoint de l’OCC, édifié l’assistance dans un exposé qui a tourné sur : «  Les respects des normes, gage d’une urbanisation dynamique ». Mme Christelle Muabilu qui est une femme bien rodée dans le domaine de la communication et surtout habituée à la grande masse, a tenu son assistance en haleine.

D’entrée de jeu, le Directeur général adjoint de l’OCC, Mme Christelle Muabilu révèle que l’urbanisation durable est un enjeu majeur dans le développement de tout pays et le développement de la RDC en dépend. C’est ainsi que le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi en a fait son cheval bataille. Raison pour laquelle, cela nécessite une application stricte des normes afin de garantir la qualité, la sécurité et la durabilité des infrastructures.

L’OCC en tant qu’organisme évaluateur, est chargé de vérifier la conformité des produits et des services aux normes nationales, régionales et internationales en assurant ainsi le contrôle des matériaux utilisés pour la construction, tout en respectant les exigences requises telles que la qualité, la sécurité et la durabilité des infrastructures urbaines.

Parachevant son énoncé, Mme Christelle Muabilu a par ailleurs expliqué à l’assistance de l’existence au sein de l’Office Congolais de Contrôle des plusieurs Département notamment : le Département Métrologie qui permet de faire l’étalonnage, Département Contrôle Technique, Département de Normalisation ainsi que le Département de l’Environnement. Tous ces départements permettent à faire une bonne expertise avant de construire.

En réponse à une question qui lui a été posée, Mme Christelle Muabilu, dans sa casquette de Directeur général adjoint a expliqué que l’OCC évalue, analyse et certifie que les produits utilisés sont d’une bonne qualité pour les consommateurs.

Il sied de noter que le Président du Panel, M. Yan Lerou a précisé que cet atelier revêt d’une grande envergure et porte deux objectifs majeurs qui s’articule sur deux axes : Améliorer la sécurité de la population et améliorer la compétitivité afin d’attirer les investisseurs. Pour lui, ce panel permettra de définir un cadre de réglementation, de faire voter des lois et de sortir des inspecteurs de conformité.

 




La Chine et la RDC :  « Travaillons main dans la main pour réaliser la modernisation et embrasser un avenir meilleur »  par S.E.M. Zhao Bin, Ambassadeur de Chine en RDC

En cette belle saison d’automne, le Sommet 2024 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le plus important événement diplomatique organisé par la Chine cette année, s’est tenu à Beijing où flottent les drapeaux nationaux de la Chine et des 53 pays membres africains du FOCAC, reflétant l’amitié, la rêve et l’espoir. La « Semaine Chine-Afrique » a débuté par la rencontre amicale entre le Président chinois XI Jinping avec le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO le 2 septembre. Dans les jours suivant, une série d’activités se sont succédées : banquet d’accueil, cérémonie d’ouverture, 4 Conférences de haut niveau, 8e Conférence des entrepreneurs chinois et africains, etc, au cours desquelles les participants ont, autour du thème « Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », passé en revue le parcours de l’amitié sino-africaine, apporté une haute appréciation aux progrès obtenus dans les actions de suivi du FOCAC et dégagé un consensus politique fort sur le renforcement de la coopération dans tous les domaines. Cet événement d’importance majeure a été couronné de plein succès et a attiré l’attention du monde entier.

Ce succès est sans équivoque au niveau des relations bilatérales sino-congolaise. Les deux Chefs d’État se sont de nouveau échangés juste un an après leur première rencontre, marquant un nouvel « moment fort » dans les relations sino-congolaises. Ils ont dégagé un consensus important sur la consolidation de la confiance politique, le raffermissement du soutien mutuel et l’approfondissement de la coopération dans différents domaines par les deux parties. De plus, les parties chinoise et congolaise ont signé plusieurs documents de coopération bilatérale en matière d’économie, de formation, de douane et de média au cours du Sommet. Les hauts représentants des autorités et des entreprises des deux pays ont échangé en profondeur leurs points de vue à l’occasion du Forum économique RDC-Chine.

Les accomplissements remarquables de cette semaine d’or se démontrent également au niveau des relations sino-africaine.

Premièrement, les relations entre la Chine et les 53 pays membres africains du FOCAC ont toutes été portées au niveau du partenariat stratégique. La Chine devient ainsi l’un des rares pays du monde qui ont pu maintenir une confiance mutuelle avec quasiment tous les pays du continent africain.

Deuxièmement, les relations Chine-Afrique (entité collective) sont désormais rehaussées à une communauté d’avenir partagé de tout temps à l’ère nouvelle. Le terme « nouvelle » souligne la nécessité pour les relations sino-africaines de s’aligner avec la tendance de l’époque. Les termes « de tout temps » signifient que quelle que soit l’évolution de la situation internationale, la Chine et l’Afrique se prêteront toujours un soutien mutuel et que la Chine soutiendra toujours l’Afrique, en se positionnant du côté des pays en développement.

Troisièmement, les deux parties ont lancée six grandes propositions pour que la Chine et l’Afrique travaillent ensemble à promouvoir la modernisation. En réponse aux questions qui se posent devant les pays africains et à tous les pays du Sud global (Comment réaliser la modernisation ? Quelle type de modernisation à réaliser ?), le Président XI Jinping a appelé à promouvoir ensemble une modernisation marquée par la justice et l’équité, l’ouverture et le gagnant-gagnant, la primauté au peuple, la diversité et l’inclusion, le respect de l’écologie, la paix et la sécurité (« six grande propositions » de modernisation ), ce qui a été largement consenti par les dirigeants africains. Ce consensus profond dégagé par la Chine et l’Afrique aura une influence majeure et de long terme sur la promotion de la modernisation mondiale.

Enfin, la Chine et l’Afrique ont élaboré un vaste plan de coopération pour la prochaine étape et adopté la Déclaration de Beijing sur la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle et le Plan d’action de Beijing (2025-2027) du FOCAC. Le Président XI Jinping a avancé dix Actions de partenariat sur la modernisation que la Chine entreprendrait avec l’Afrique dans les trois ans à venir (« dix Actions de partenariat sur la modernisation ») et a annoncé de nombreuses mesures pragmatiques dans différents domaines de la coopération sino-africaine en faveur de la modernisation africaine. Par exemple, la Chine a décidé d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% de catégories de produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés ayant avec elle des relations diplomatiques, dont 33 pays africains, et continuera à appuyer l’Afrique dans les domaines d’infrastructure, de santé, d’agriculture, d’échanges culturels et humain, de développement vert et de sécurité. Dans les 3 ans à venir, le Gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB, y compris 210 milliards de yuans RMB de ligne de crédit, 80 milliards de yuans RMB d’aides sous différentes formes et au moins 70 milliards de yuans RMB d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique, ce qui constituera un appui fort pour la mise en œuvre des dix Actions de partenariat.

Dès le début de la semaine Chine-Afrique, le Président XI Jinping a clairement indiqué à son invité congolais que la Chine est en train de promouvoir sa modernisation sur tous les plans par un développement de haute qualité et la RDC est entrée dans une nouvelle phase dans son développement et redressement. Les deux pays sont l’un pour l’autre un compagnon dans la voie vers la modernisation. Le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a réagi positivement, exprimant sa volonté de considérer la Chine comme le partenaire prioritaire de coopération.

Alors, que doivent faire les deux parties pour mettre en œuvre le consensus important atteint par les deux Chefs d’État et transformer effectivement les accomplissement du Sommet du FOCAC en bénéfices concrets pour les peuples chinois et congolais ? À cet effet, j’aimerais apporter 3 points de propositions :

— Il faut renforcer la confiance stratégique et raffermir le soutien mutuel. Si la Chine et la RDC ont noué une amitié profonde dans le processus historique de la lutte pour leur émancipation nationale respective, cette amitié est encore plus précieuse à nos jours où les deux pays marchent côte à côte pour réaliser leur rêve de modernisation. Il nous appartient de consolider la confiance politique, d’approfondir les échanges en matière de gouvernance et de continuer à se prêter un soutien mutuel solide sur les questions touchant aux intérêts vitaux de part et d’autre.

— Il faut approfondir la coopération mutuellement bénéfique et rechercher un développement commun. Depuis plus d’un an, la coopération pragmatique sino-congolaise dans divers domaines est devenu un modèle pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation. La partie chinoise entend travailler avec la partie congolaise à saisir les opportunités offertes par le Sommet du FOCAC et la signature des nouveaux documents de coopération bilatérale pour mener en profondeur leur coopération dans différents domaines comme l’agriculture, la transformation des produits miniers et la formation professionnelle et continuer à soutenir la partie congolaise dans la transformation de ses avantages en matière de ressources naturelles en force motrice de développement.

— Il faut libérer le potentiel des échanges humains et renforcer le sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité des deux peuples. Réaliser le libre et plein épanouissement de l’homme est l’objectif ultime de la modernisation. La partie chinoise entend continuer à appuyer la partie congolaise dans les domaines qui tiennent le plus au cœur du peuple congolais comme la santé, l’agriculture et la formation professionnelle pour assister la RDC à transformer effectivement ses accomplissement de développement en davantage de bien-être du peuple.

Un proverbe africain dit : « Un vrai ami est quelqu’un avec qui vous partagez le chemin. » Après cette semaine d’or à Beijing, la Chine et l’Afrique sont désormais sur un nouveau point de départ historique. De belles perspectives s’ouvrent devant nous pour réaliser nos rêves de modernisation. Je suis convaincu que la Chine et la RDC deviendront, l’un pour l’autre, bons frères qui partagent la même aspiration, bons partenaires qui mènent une coopération gagnant-gagnant et bons amis qui œuvrons ensemble pour la paix et un avenir meilleur.




Drame à Kinshasa: Un jeune écolier tue son condisciple à l’école Mme de Sévigné à Limete 

Kinshasa s’est réveillé le jeudi 12 septembre 2024 sous le choc avec l’information du décès d’un jeune écolier après avoir été poignardé plusieurs fois à la poitrine avec un objet tranchant métallique à la forme d’un stylo par son condisciple pendant qu’ils se trouvaient à l’école. Le fait tragique s’est produit le mercredi à l’école Mme Le Sévigné, extension de Limete, 1ère rue industrielle, dont le promoteur est l’acteur politique, Willy Bakonga Wilma, ancien ministre des Sports et loisirs et cadre du PPRD.

En effet, selon les témoignages recueillis et recoupés des diverses sources, tout serait partie d’une dispute entre écoliers où la victime et un de ses condisciple taquinaient régulièrement un autre écolier de leur classe de teint claire et qui serait de nationalité libanaise en le traitant d’étranger. Et face à ces provocations, ce dernier a voulu se défendre. Et voilà pourquoi il a usé de cet instrument métallique en les poignardant tous deux.

Le jeune Rayanne Badila, élève en 8ème année et âgé de 12 ans a succombé à ses blessures et l’autre écolier est interné à l’hôpital Saint Joseph, car blessé aussi grièvement et le jeune meurtrier serait déféré au Tribunal pour enfant. Cette tragédie non seulement a plongé les Kinois dans l’émoi par son caractère inhabituel, mais aussi a laissé place à plusieurs interrogations dont les réponses ne sont pas encore données. Comment un élève peut disposer d’un tel objet tranchant à la forme de stylo ? D’où l’a-t-il obtenu ? Où étaient les responsables de l’école quand le fait s’est produit ?

Le Reflap appelle à des enquêtes approfondies

Plusieurs organisations de la société civile et de la défense des droits de l’enfant ont levé la voix face à cette tragédie en la condamnant et en demandant des enquêtes approfondies pour établir des responsabilités. C’est le cas du réseau des femmes leaders pour l’accès à la parole, Reflap qui a lancé un spot aux autorités pour qu’une enquête approfondie soit menée sur les circonstances ayant entourées le décès du jeune Rayanne.

Par la voix de sa coordinatrice, Grâce Israella Ngyke, cette organisation a exprimé sa consternation face à ce drame. «  Nous en appelons aux autorités gouvernementales de notre pays de diligenter une enquête rigoureuse suite au décès du jeune écolier qui a été tragiquement poignardé mercredi en plein cœur par l’un de ses camarades de classe », a plaidé Grâce Israella Ngyke.

Il faut signaler que ce drame relance le débat sur la sécurité au sein des établissements scolaires et sur la prévention des violences entre élèves. De nombreux acteurs de la société civile, ainsi que des parents, ont exprimé leur indignation et leur inquiétude face à la montée de la violence juvénile. D’où il faut renforcer les mesures de sécurité dans les écoles et instaurer des mécanismes de prévention efficace, tels que des programmes de sensibilisation et d’accompagnement psychologique des élèves dans les écoles.

Par ailleurs, cette affaire pourrait également servir de catalyseur pour que les autorités revoient les politiques en matière de gestion des conflits et de comportements violents au sein des établissements scolaires.

RSK




Lutte contre le Mpox:  Laurent MUSCHEL rassure que le vaccin reçu a été déjà utilisé en Europe et aux Etats Unis

Le Directeur général de l’autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire, la HÉRA à l’Union européenne, a rassuré que le vaccin reçu par la République démocratique du Congo est de très bonne qualité, et a déjà été utilisé en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique en 2022 pendant la crise contre l’épidémie de Mpox.

« C’est un vaccin danois. Ce vaccin a déjà été utilisé aux Etats unis, en Europe en 2022lorsqu’il y a eu la crise Mpox… C’est un vaccin que l’on connait bien, qui n’a pas de faits négatifs. C’est un vaccin autorisé par l’agence européenne des médicaments », a affirmé Laurent MUSCHEL lors d’un entretien eu dans le cadre justement de cette assistance qu’apporte l’Union européenne dans la riposte qu’organise la République démocratique du Congo contre l’épidémie de Mpox.

Hier jeudi, ce pays qui est le plus touché sur les 13 frappés par cette épidémie selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait reçu ses 100.000 premières doses de vaccin. Sauf imprévu, 100.000 autres doses arriveront demain samedi 07 septembre. Ce qui fera un total de 200.000 doses tout en espérant que d’autres partenaires se joindront à cette noble action de l’Union européenne.

« Ces vaccins ne sont pas destinés à toute la population mais aux personnes cibles, et c’est au gouvernement de la définir sa stratégie vaccinale en partenariat avec Africa CDC et l’Organisation mondiale de la Santé et les différents partenaires. L’idée, c’est d’aller dans les zones où il y a l’épidémie et d’essayer de contenir cette épidémie de Mpox (…) sur base d’une micro planification pour vacciner de manière la plus ciblée possible », a indiqué le diplomate européen.

Et donc pour lui, ces doses de vaccin devront être utilisées de la manière la plus ciblée possible, et devront permettre de répondre aux plus urgents.

Rappelons que ces vaccins font partie des 215 000 doses vaccinales MVA-BN® que l’autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) de la Commission européenne a acquises et s’est engagée à partager avec les pays touchés en Afrique en réponse immédiate à l’épidémie de mpox.

Par l’intermédiaire de l’Équipe Europe, 351 500 doses supplémentaires provenant de France, d’Allemagne, d’Espagne, de Malte, du Portugal, du Luxembourg, de Croatie, d’Autriche, de Pologne et, éventuellement, d’autres États membres, seront données à Africa CDC afin qu’elles soient distribuées aux pays touchés. Cela porte le nombre total de doses de vaccin données par l’Équipe Europe à au moins 566 500, dont les 215 000 doses susmentionnées qui ont été données par HERA en coopération avec l’entreprise pharmaceutique Bavarian Nordic.

Soutien de l’UE à l’épidémie mpox Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un ensemble complet d’actions de l’UE mises en place dans le cadre de la stratégie de l’UE en matière de santé mondiale, qui représente la dimension extérieure d’une union européenne de la santé forte et constitue une composante essentielle de la stratégie « Global Gateway », afin de soutenir les partenaires du reste du monde.

La Commission coordonne activement la réaction des États membres de l’UE face à l’épidémie de mpox au moyen de réunions régulières du conseil de HERA et du comité de sécurité sanitaire, ce qui permet une coordination rapide lorsqu’il s’agit de faire face aux menaces pour la santé.

Le centre de coordination de la réaction d’urgence (ERCC) est en contact avec les États membres de l’UE étant donné que, s’il est activé, le mécanisme de protection civile de l’Union (rescEU) peut être utilisé pour acheminer les vaccins et produits thérapeutiques contre le mpox vers les pays qui en ont besoin. Une expertise spécialisée, des articles et des équipements médicaux pourraient également être déployés en fonction de ces besoins.

Dans le cadre de la stratégie d’investissement « Global Gateway », la Commission est déterminée à faire progresser la santé publique en Afrique. La Commission s’est concentrée sur le renforcement des systèmes de santé, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement pharmaceutique et le développement de la fabrication locale par des investissements dans les infrastructures et un environnement réglementaire favorable. L’initiative de l’Équipe Europe sur la fabrication et l’accès aux vaccins, aux médicaments et aux technologies de la santé (Mav+) et sur la sécurité sanitaire durable en est un exemple.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) soutient le travail épidémiologique sur le terrain en RDC, en collaboration avec Africa CDC afin d’identifier les domaines prioritaires pour la recherche sur le mpox, et dirige la coordination du réseau des grands centres de lutte contre la maladie à l’échelle mondiale. HERA collabore également avec Africa CDC dans le but d’élargir l’accès aux diagnostics et au séquençage du mpox dans la région, avec une subvention de 9,4 millions d’euros prévue pour le début de l’automne.

Prince Yassa




Ouverture d’un bureau de représentation de l’ACP en Italie   

L’Agence Congolaise de Presse (ACP) a procédé, jeudi 12 septembre 2024, à l’ouverture de son tout premier bureau de représentation à l’Etranger après 30 ans.

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités tant italienne que congolaise. Du côté de la RDC, outre le directeur général de cette agence de presse, l’on a noté la présence du directeur général adjoint de la radio télévision nationale congolaise, RTNC, le professeur Adolphe Voto Tobgba.

Situé à Rome, cette représentation de l’ACP qui va couvrir l’Italie et le Vatican, augure une nouvelle ère pour l’agence qui n’avait jusque-là, expérimenté que son bureau de liaison en Belgique.

En effet, depuis son avènement à la tête de l’Agence Congolaise de Presse (ACP), son directeur général, Bienvenue Marie Bakumanya, assisté de son directeur général adjoint, Jean-Médard Liwoso, s’est donné comme mission d’engager des réformes au sein de ce média public en République Démocratique du Congo en ce qui concerne son fonctionnement. Et bien plus, l’ouvrir au monde en le plaçant au même diapason que d’autres agences de presse mondiale afin de lui redonner sa place d’antan à l’époque de l’Agence Zaïre Presse ( AZAP).

C’est ce qui justifie le séjour, depuis la semaine dernière, d’une délégation de l’ACP en Chine, puis en Italie, conduite par son directeur général, Bienvenue Marie Bakumanya.

Après la Belgique où elle dispose d’un bureau de liaison depuis une année, c’est une étape historique pour l’Agence congolaise de presse sous l’ère Bienvenue Marie Bakumanya.

Soutien des autorités

Dans son discours, le numéro 1 de l’ACP a souligné l’importance de ce développement stratégique qui a bénéficié de soutien des autorités congolaises dont la ministre d’État aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, ainsi que son collègue de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.

Dans son rôle d’informer le monde, la représentation de l’ACP va diffuser des informations de la RDC et des autres pays africains à l’étranger.

« Au rendez-vous du donner et de recevoir médiatique, les Congolais doivent se dire que leur voix sera entendue, parce que sur place, nous allons donner les informations de la République Démocratique du Congo venant de toutes les tendances. Des m Congolais qui s’intéressent à la République Démocratique du Congo pourront lire autre chose que le cliché qu’on leur a toujours présenté. C’est le moment de présenter le Congo sous un autre visage », a déclaré le directeur général de l’ACP.

Il n’a pas manqué d’exprimer son optimisme quant aux perspectives qu’offre cette nouvelle représentation, tout en insistant sur la nécessité de dépasser les pratiques traditionnelles.

Présent à cette cérémonie, l’Ambassadeur de la RDC en Italie qui l’a présidé, a salué cette initiative de nouveau leadership de l’Agence Congolaise de Presse.

Pour Émile Tshinga, il s’agit d’une occasion « de donner la vraie information de la RDC au monde ».

Accompagnement des médias

Pour sa part, le directeur général adjoint de la RTNC, Adolphe Voto, a plaidé pour l’accompagnement des médias publics par les autorités congolaises. Ce qui va leur permettre de relever le défi de l’isolement médiatique de la RDC.

«  Nous comptons sur le gouvernement qui est notre premier partenaire et donc nous sommes le bras séculier sur le plan médiatique pour que nous puissions relever le grand défi d’isolement médiatique de la RDC. Parce que la RDC a des grands défis sur le plan international, donc nous ne devons pas rester au pays, mais rayonner comme hier à travers l’AZAP et l’OZRT. Nous avons cette obligation de ramener la RDC à ce niveau là, pour que notre discours, notre voix soient entendus », a affirmé le DGA de la RTNC.

Du côté des Congolais vivant en Italie, l’ouverture de ce bureau est « une fierté pour le pays et une opportunité de traiter les informations du monde avec un point de vue congolais ».

Après l’Italie, l’ACP envisage poursuivre son élan d’implantation de ses représentations dans d’autres pays à l’Etranger.

RSK




SCEAM au Togo: Le Cardinal Ambongo reçu par le Président togolais

Le Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu, lundi 09 septembre 2024 à Lomé, le président du Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu.

L’Archevêque de Kinshasa séjourne à Lomé dans le cadre des obsèques de Monseigneur Yves Nicodème Anani Barrigah-Bénissan, Archevêque Métropolitain de Lomé qui se sont déroulées du 06 au 07 septembre 2024.

Profitant de cette rencontre, le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu a remercié le chef de l’Etat pour sa présence remarquable à la messe d’inhumation et son implication personnelle dans l’organisation de ces obsèques notamment l’hommage national à l’illustre disparu.

Il a, par ailleurs, félicité le Président de la République pour sa politique de paix et de cohésion sociale et de promotion du dialogue interreligieux au Togo.

Rappelons le Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) est né de la volonté des évêques africains de préserver, encourager et promouvoir la communion, l’action conjointe et la collaboration entre toutes les conférences épiscopales. Cela, à travers les conférences régionales, en particulier dans les domaines de l’œcuménisme et développement humain intégral et de la formation pastorale, insiste-t-on.

Willy Kilapi