Sud-Kivu : Le réseau de distribution d’eau de Mazigiro au cœur d’une polémique sur sa gestion

Le captage d’eau de Mazigiro, un projet visant à fournir de l’eau potable à la population du Sud-Kivu, se retrouve au cœur d’une polémique sur sa gestion.

Pour clarifier la situation, l’Exécutif provincial du Sud-Kivu a décidé de mettre en place une commission de suivi et de contrôle, comme l’annonce le ministre provincial de l’énergie, ressources naturelles et hydrauliques, Martin Bitsitula.

Selon le ministre, une réunion sera convoquée la semaine prochaine pour déterminer les responsabilités des différentes parties prenantes dans la gestion du captage d’eau de Mazigiro.

Il estime que la gestion de cette source d’eau devrait être confiée à des spécialistes et non à des politiciens ou à des acteurs de la société civile, qui ont montré leurs limites dans ce domaine.

Un projet d’envergure destiné à plusieurs entités

Le réseau de distribution d’eau de Mazigiro, financé à hauteur de près de 7 millions de dollars par l’ONG Mercy Corps, devait permettre d’approvisionner en eau potable les populations de Chai, Panzi et Muhungu à Bukavu, ainsi que celles de Mumosho et Mudusa en territoire de Kabare.

Cependant, le contrat de gestion de ce projet a été résilié peu de temps après sa remise à une association par l’Exécutif provincial.

Face aux dysfonctionnements constatés dans la gestion du captage d’eau de Mazigiro, il est urgent de clarifier la situation afin que ce projet puisse réellement bénéficier à la population du Sud-Kivu.

La commission de suivi et de contrôle mise en place par l’Exécutif provincial devra permettre de faire la lumière sur les responsabilités de chacun et de trouver des solutions durables pour assurer une gestion efficace de cette ressource précieuse

Il est essentiel que la gestion de la source d’eau de Mazigiro soit confiée à des acteurs compétents et professionnels, capables de garantir un accès durable à l’eau potable pour les populations desservies par ce projet.

En remettant cette responsabilité à des spécialistes, l’Exécutif provincial du Sud-Kivu souhaite mettre fin aux dysfonctionnements qui ont affecté la gestion du captage d’eau de Mazigiro jusqu’à présent.

Une nouvelle ère pour le captage d’eau de Mazigiro

En mettant en place une commission de suivi et de contrôle pour régler le problème de gestion du captage d’eau de Mazigiro, l’Exécutif provincial du Sud-Kivu ouvre une nouvelle ère pour ce projet crucial pour l’accès à l’eau potable dans la région.

 

Il est désormais primordial que toutes les parties prenantes collaborent étroitement pour assurer la réussite de cette initiative et garantir un approvisionnement en eau potable de qualité pour les populations concernées.

En somme, la mise en place d’une commission de suivi et de contrôle par l’Exécutif provincial du Sud-Kivu marque une volonté politique forte de régler les problèmes de gestion du captage d’eau de Mazigiro.

Il est désormais essentiel que cette commission joue son rôle de manière efficace pour garantir que ce projet puisse bénéficier réellement à la population et contribuer à améliorer les conditions de vie des habitants du Sud-Kivu.

Eugide Abalawi




Kinshasa : Un élève a poignardé son camarade à l’école par le coup de manchette 

Une scène horrible. Un écolier aété tué à Kinshasa par son camarade qui lui a poignardé à coup de couteau à l’école Sevigné dans la commune de Limeté. Une mort accidentelle qui ne laisse pas indifférent l’opinion publique.

La nouvelle a enflammé la toile. La scène s’est déroulée à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, ce mercredi 11 septembre 2024.

Des sources proches du dossier renseignent que le camarade “meurtrier”, ne l’a pas fait intentionnellement. Pour lui, c’était une blague, dans l’optique de vouloir reproduire ce qu’il voit à la télévision.

Des observateurs avertis invitent les parents à choisir des programmes que les enfants doivent suivre à la télévision, afin d’éviter ce genre de scandale. Une blague qui a mis fin à une vie d’un élève de la deuxième année. Les mêmes sources signalent que la justice s’est saisie du dossier pour établir les responsabilités à tous les niveaux. Dans l’entre temps, le corps du défunt est gardé à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire.

 

 

 

Mboshi




Affaires foncières : Quelques chantiers de construction fermés dans la commune de la Gombe à Kinshasa 

Quelques chantiers de construction se trouvant dans la ville de Kinshasa , précisément à Gombe ont été visités ce mercredi 11 septembre 2024 par la délégation gouvernementale composée par la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo et le Ministre de l’Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu.

Le premier site visité, c’est un chantier de construction d’un immeuble situé au croisement des avenues Kilolo et de la Gombe au quartier Socimat.

Sur place, la délégation gouvernementale a constaté que la construction n’a pas respecté les normes urbanistiques et surtout ils construisent sur la rivière Gombe. Face à cette situation, les membres du gouvernement sur terrain ont décidé de fermer momentanément ce chantier, en payant le transport de tous le travailleurs qui se trouvaient à l’intérieur.

Après cette étape, la délégation gouvernementale s’est rendue sur les avenues Batetela et du fleuve, où y a des chantiers de construction fermés sur le champ par les deux ministres. Le chantier se trouvant sur l’avenue du fleuve a érigé une palissade sur l’emprise publique bloquant la circulation et les chinois ont même détruit la route. Les deux ministres très touchés, ont décidé de fermer tous les deux chantiers tout en déclarant que la loi doit être respectée dans ce pays.

 

L’autre site qui a été visité par la délégation gouvernementale, ce sont des villas construites le long du fleuve Congo à côté du palais de la nation dans la commune de la Gombe. La délégation gouvernementale était là pour faire le constat si ces constructions respectent les normes urbanistiques.

 

Sur l’avenue Roi Baudouin dans la commune de la Gombe, la délégation gouvernementale a constaté une construction sans permis de construire et a décidé aussi de fermer ce chantier.

 

La tournée s’est clôturée sur l’avenue de l’ambassade de Belgique à Kinshasa, où il y a une palissade construite qui dérange les voisins. Le propriétaire de ce chantier a été instruit d’enlever cette palissade immédiatement.

L’autre constat fait par la délégation gouvernementale partout où elle est passée, les travailleurs trouvés dans tous les chantiers ne sont pas bien équipés avec des matériels de travail.

 

 

 

Jonsard Mikanda




Ministère des Finances: Doudou Fwamba conforté par des résultats prometteur

Depuis l’investiture du gouvernement en juin 2024, le Ministère des Finances, dirigé par Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a entrepris un vaste programme de réformes visant à restaurer la stabilité macroéconomique du pays. Ces mesures, cruciales pour redresser les finances publiques de la République Démocratique du Congo (RDC), commencent à porter leurs fruits, comme l’indiquent les récents résultats présentés par le ministère.

L’une des réussites notables est la réduction significative de l’inflation. À la fin du mois d’août 2024, le taux d’inflation cumulée s’établissait à 9,4 %, contre 17,5 % sur la même période en 2023. De plus, le taux de change, qui avait fortement fluctué au cours des dernières années, s’est stabilisé autour de 2.880 CDF/USD entre juillet et août 2024, réduisant les pressions sur la monnaie nationale.

Contrairement aux années précédentes marquées par des déficits, l’État congolais a enregistré un excédent de trésorerie de 164 milliards CDF sur les mois de juillet et août 2024. Cette performance résulte d’une amélioration dans la collecte des recettes publiques, qui ont totalisé 4.582 milliards CDF, contre des dépenses de 4.418 milliards CDF. En 2022 et 2023, les mêmes périodes avaient enregistré des déficits de 154 milliards CDF et 1.297 milliards CDF respectivement.

Une autre mesure phare a été la réduction des dépenses en procédure d’urgence. Ces dépenses, qui représentaient 33 % du total des dépenses publiques en février 2024, ont été réduites à 12 % à la fin du mois d’août. Cette rationalisation permet au ministère de renforcer le contrôle des dépenses et de mieux allouer les ressources publiques.

En seulement trois mois, de juin à août 2024, les recettes publiques ont atteint 6.714 milliards CDF, représentant une part considérable des revenus générés depuis le début de l’année. Le ministère des Finances attribue cette performance à une meilleure coordination avec les régies financières et à l’efficacité des réformes fiscales.

Le ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a également fait de la lutte contre la corruption une priorité. Le ministère a mis en place des mécanismes pour éliminer les pratiques frauduleuses dans la chaîne des dépenses publiques, tout en renforçant la transparence. La coordination avec la Banque Centrale du Congo (BCC) a permis d’aligner les politiques budgétaires et monétaires pour mieux réguler la gestion des fonds publics.

Ces réformes marquent le début d’une nouvelle ère pour la gestion des finances publiques en RDC. Le ministère des Finances entend poursuivre sur cette lancée en maximisant les recettes publiques, en augmentant les investissements dans les infrastructures, et en promouvant la bonne gouvernance. Le ministre réaffirme que ces efforts visent à assurer une croissance durable et à stabiliser l’économie du pays, tout en répondant aux besoins urgents de la population.




Découverte : La médecine traditionnelle chinoise, une autre richesse de l’Empire du milieu

En dépit de sa modernisation, la République Populaire de Chine n’a pas négligé ses racines et sa culture faisant d’elle, un cas atypique dans ce monde où certains peuples tournent le dos à certaines notions ancestrales. La médecine traditionnelle chinoise (MTC) est une étude de la physiologie, de la pathologie, de la prévention et du diagnostic des maladies.

Rappel historique

La médecine traditionnelle chinoise a fait de grands progrès sous la dynastie Song et ses théories sont devenues de plus en plus systématiques et normalisées. Elle était devenue une vraie science. À cette époque, les professionnels de la médecine ont amélioré ses théories malgré d’énormes pressions et difficultés.

La MTC se concentre sur le Yin, le Yang et cinq éléments, à savoir : le métal, le bois, l’eau, le feu et la terre. Elle a quatre méthodes de diagnostic, qui sont : l’observation, l’auscultation, l’enquête et la prise du pouls.

Les médecins pratiquant la médecine traditionnelle Chinoise sont en mesure de connaître la nature, la localisation, la cause et le mécanisme de la maladie et de ressentir les changements dans les organes, les canaux et les articulations.

Il est alors possible de déterminer une maladie d’en déterminer la nature exacte. Diverses techniques, notamment les herbes chinoises, l’acupuncture, les massages, les ventouses et la thérapie diététique peuvent être utilisées pour équilibrer le Yin et le Yang à l’intérieur du patient, qui se rétablira alors progressivement.

 

« De l’Antiquité à nos jours, la médecine traditionnelle chinoise (MTC) est un trésor de la Chine. Il y a plus de 3 000 ans, les hommes ont commencé à consigner des méthodes de maintien de la santé et de traitement des maladies. Nos ancêtres ont utilisé les méthodes sages de l’observation, de l’écoute, du questionnement et de la prise de pouls pour diagnostiquer les maladies et ont eu recours à des traitements spéciaux tels que la phytothérapie et l’acupuncture pour soigner des patients » peut-on découvrir dans un documentaire du centre linguistique et culturel de Beijing.

 

Des ouvrages classiques tels que le Shenong Benkao Jing et le Huangdi Nejing répertorient plus de 365 plantes, dont certains sont encore utilisées aujourd’hui dans les traitements médicaux.

Sous la dynastie Ming, le médecin Li Shizhen a rédigé le Compendium of Materia Medica, qui détaille les utilisations et les effets de nombreuses plantes médicinales et propose des méthodes de classification et de traitement des maladies, aidant ainsi les médecins à mieux soigner leurs patients.

« Lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008, les cliniques de MTC proposant des traitements à base de plantes ont attiré des athlètes du monde entier. De plus en plus de personnes ont commencé à s’intéresser à la MTC, à en tirer des enseignements et même certaines célébrités sont devenues des étudiants de cette sagesse ancestrale » renseigne-t-on au LCC.

 

La médecine traditionnelle chinoise a été d’un grand apport dans le diagnostic et le traitement lors de la pandémie de COVID -19 qui avait frappé l’humanité en 2020. Elle avait aidé les gens à traverser des périodes difficiles sans aucun effet indésirable.

Mais savez-vous comment fonctionne la médecine chinoise ?

La médecine traditionnelle chinoise est transmise en Chine depuis des milliers d’années, aidant le peuple chinois à traiter les maladies et à résoudre les problèmes. Aujourd’hui, non seulement en Chine, la MTC est également réputée pour ses effets curatifs à l’échelle internationale.

 

La théorie de ses propriétés comprend les quatre attributs, les cinq saveurs, les méridiens attributifs, les propriétés d’élévation, d’abaissement, de flottaison et d’enfoncement, ainsi que la toxicité.

 

Les quatre attributs différents de la médecine chinoise sont le froid, le chaud, la chaleur et la fraîcheur. D’une manière générale, les médicaments chinois aux attributs froids sont bons pour évacuer la chaleur, purger le feu, refroidir le sang et éliminer les substances toxiques. Ils peuvent atténuer ou soulager les syndromes de chaleur chez les jeunes.

Les médicaments chinois aux attributs chauds ou tièdes ont pour effet de réchauffer l’intérieur, de disperser le froid, de rétablir les jeunes de l’effondrement, de réchauffer les méridiens, d’activer les clartés, de compléter le feu et de soutenir les jeunes, ils peuvent atténuer ou soulager les syndromes de froid.

Les cinq saveurs des médicaments chinois sont l’âcre, le doux, l’acide, l’amer et le salé. Elles sont déterminées par les goûts et les effets réels des médicaments.

En général, les médicaments âcres ont pour fonction de disperser et de favoriser la circulation du chi et du sang.

 

Les médicaments sucrés sont tonifiants, régulent le gel moyen et soulagent les spasmes. Les médicaments aigres ont pour effet d’élever et d’arrêter l’écoulement. Les médicaments à base de scarabées sont utilisés pour purger, assécher et fortifier.

 

Les médicaments salés peuvent adoucir une masse et disperser une stagnation. Ce sont des purgatifs qui favorisent la défécation et suppriment l’excès de jeunes. Soulever, abaisser, flotter et couler sont des termes utilisés pour décrire la direction de l’action médicinale.

 

Différence entre la médecine traditionnelle chinoise et la médecine occidentale

 

La médecine traditionnelle chinoise et la médecine occidentale sont deux ensembles de théories pour le même phénomène médical humain. Dans la pratique, le traitement se distingue par son concept d’holisme et son traitement basé sur la différenciation des syndromes.

 

La médecine occidentale recherche la cause de la maladie et utilise ensuite les médicaments appropriés en fonction des systèmes physiologiques du corps humain. Le médecin occidental concentre son attention sur les catégories et les causes de la maladie. Les considérant comme des cibles, le médecin occidental isole, modifie, contrôle ou détruit ces maladies.

 

Le médecin occidental part d’un symptôme clinique puis, par le biais d’un check-up minutieux et d’examens de laboratoire, recherche le mécanisme sous-jacent, la cause précise d’une maladie spécifique. Un diagnostic précis donne lieu à une prescription quantifiable exacte pour la maladie.

 

Par contre, le médecin traditionnel chinois se préoccupe davantage de l’état général de la personne. « L’observation joue un rôle essentiel dans le diagnostic du médecin chinois. Tout ce qui concerne la personne est observé » apprend-on.

 

Le médecin traditionnel chinois recueille toutes les informations pertinentes, les symptômes et les autres facteurs liés au patient, tels que le cadre de vie, la météo, les habitudes, les humeurs, etc. et les intègre dans un schéma de dysharmonie, càd, une appréciation du déséquilibre dans le corps du patient.

Avec la montée en puissance de la Chine au niveau international, la médecine traditionnelle Chinoise deviendra une étoile brillante dans le domaine de la santé et du bien-être.

Derick Katola depuis Beijing capitale de la Chine




La Chine s’oppose à l’ingérence des Etats-Unis dans les questions liées à Hong Kong (porte-parole)

La Chine est fortement mécontente et s’oppose résolument aux mesures prises par les Etats-Unis pour manipuler les questions liées à Hong Kong et entraver le développement de Hong Kong, a déclaré mercredi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Mao Ning.

Mme Mao a fait ces remarques lors d’une conférence de presse régulière en réponse à l’examen et à l’adoption par la Chambre des représentants des Etats-Unis de la “Loi sur la certification du Bureau économique et commercial de Hong Kong (Hong Kong Economic and Trade Office – HKETO)”.

Elle a déclaré que le HKETO était une organisation économique et commerciale d’outre-mer créée par le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK), et que son fonctionnement réussi et harmonieux était propice à l’expansion de la coopération économique et commerciale pratique entre Hong Kong et les pays et régions concernés, avec des résultats gagnant-gagnant.

Mme Mao a ajouté que le projet de loi politisait et instrumentalisait la coopération économique et commerciale normale, qu’il discréditait délibérément les institutions de Hong Kong à l’étranger et qu’il était de très mauvaise nature.

Hong Kong est la deuxième source d’excédent commercial pour les Etats-Unis et plus de 1.200 entreprises américaines ont investi à Hong Kong, selon Mme Mao. Une telle décision de la part des Etats-Unis ne fera que nuire à leurs propres intérêts, a-t-elle observé, ajoutant que la Chine avait fait des démarches solennelles auprès des Etats-Unis.

“La Chine demande instamment aux Etats-Unis de cesser de faire avancer le projet de loi, afin de ne pas nuire davantage à la stabilité et au développement des relations entre la Chine et les Etats-Unis”, a déclaré Mme Mao, ajoutant que si les Etats-Unis insistaient pour suivre leur propre voie, la Chine prendrait des contre-mesures pratiques et efficaces.




Les 500 premières entreprises chinoises connaissent une croissance régulière

Les 500 premières entreprises chinoises ont affiché des performances stables l’année dernière, avec des revenus en hausse et une plus grande attention portée à l’innovation, a-t-on appris mercredi d’un rapport de classement industriel.

La liste 2024 des 500 premières entreprises chinoises a été publiée par la Confédération des entreprises de Chine (China Enterprise Confederation, CEC) et l’Association des directeurs d’entreprises de Chine.

Les 500 plus grandes entreprises ont généré des revenus combinés de 110.070 milliards de yuans (15.460 milliards de dollars) en 2023, en hausse de 1,58% sur un an. Leurs bénéfices nets ont atteint 4.510 milliards de yuans l’année dernière, soit une augmentation de 5,01% par rapport à l’année précédente.

Selon Wang Jiming, vice-président de la CEC, les 500 premières entreprises chinoises ont surpassé les 500 premières entreprises du classement Fortune Global en termes de croissance des revenus et des bénéfices au cours de la période citée.

Les entreprises figurant sur la liste Fortune Global 500 de cette année ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 0,1% et leurs bénéfices de 2% par rapport à l’année précédente en 2023, d’après les chiffres publiés le mois dernier.

M. Wang, également académicien de l’Académie d’ingénierie de Chine, a déclaré que le seuil de revenus pour figurer sur la liste des 500 premières entreprises chinoises a augmenté pendant 22 années consécutives, atteignant 47,38 milliards de yuans cette année, soit une augmentation de 383 millions de yuans par rapport à l’année précédente.

Les données publiées mercredi montrent également que l’intensité moyenne en termes de recherche et développement (R&D) de ces entreprises a augmenté pour la septième année consécutive. Leurs dépenses totales en R&D représentaient 1,9% de leurs revenus combinés, soit le niveau le plus élevé depuis 2002.

En outre, la liste comprend un nombre croissant d’entreprises des secteurs de l’industrie de pointe et des services modernes, ce qui met en évidence leur rôle dans la transformation économique de la Chine.

Au total, 31 entreprises des secteurs de la fabrication d’équipements pour les nouvelles énergies, des batteries de stockage d’énergie, de la fabrication d’équipements de communication et d’ordinateurs, ainsi que de la fabrication de semi-conducteurs et de panneaux figurent sur la liste de cette année, soit 18 entreprises de plus qu’au cours des cinq dernières années.




Ouverture de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies

La 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a été déclarée ouverte mardi par Philemon Yang, nouveau président de l’Assemblée générale.

Dans son discours d’ouverture, M. Yang a déclaré que le monde est confronté à de nombreux défis, tels que le changement climatique qui dévaste la planète et met en danger d’innombrables vies et sociétés, ainsi que les conflits et la violence armée qui se déroulent du Soudan à Haïti, de l’Ukraine à la bande de Gaza, laissant une traînée de mort, de destruction et de misère arbitraire dans le monde entier.

“Les souffrances causées par la pauvreté et la faim continuent de persister”, a-t-il déploré, ajoutant que les préjugés et la haine, souvent amplifiés par de nouveaux outils numériques qui apportent des possibilités mais comportent aussi des risques, continuent d’alimenter les tensions et les conflits.

Il a appelé à s’inspirer de la charte des Nations Unies et des principes de la coopération internationale pour répondre à ces incertitudes.

M. Yang a souligné que la coopération internationale demeure l’outil le plus efficace pour résoudre les problèmes profonds et sans frontières, et a estimé que “la coopération entre les Etats membres nous permet d’utiliser nos ressources collectives et notre ingéniosité pour réaliser les plus grandes aspirations de l’humanité telles que la paix, la justice et le développement durable.”

L’Assemblée générale est la plate-forme la plus puissante pour assumer pleinement sa promesse, a-t-il affirmé.

M. Yang a décrit les priorités de son mandat, en se concentrant sur les principes de l’unité dans la diversité, la promotion de la paix, le développement durable et “un engagement approfondi et sans compromis envers la dignité humaine, pour tout le monde, partout”.

Les autres priorités comprennent le multilinguisme dans les travaux de l’Assemblée générale, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

Il a réitéré son engagement à s’acquitter des mandats de l’Assemblée générale, notamment la réforme du Conseil de sécurité, la revitalisation de l’Assemblée générale et le Sommet social 2025.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a noté que l’Assemblée générale est “l’endroit où des solutions sont trouvées” aux nombreux défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui, y compris des solutions pour reprendre les objectifs de développement durable et mettre fin à la pauvreté et à l’inégalité; des solutions pour stimuler le progrès économique et la création d’emplois pour tous; des solutions pour combler les divisions politiques et mettre fin aux conflits; et des solutions pour mettre fin à la catastrophe climatique.

“Alors que nous ouvrons cette 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, nous sommes confrontés à un monde en difficulté. Mais la bonne nouvelle est que nous pouvons faire quelque chose à ce sujet”, a-t-il souligné.

Pour faire face aux défis, l’AGNU demeure un outil indispensable et une voie vitale vers un avenir pacifique et juste pour tous les peuples, selon M. Guterres.

M. Yang, originaire du Cameroun, a prêté serment à la clôture de la 78e session de l’AGNU mardi matin.




Etats-Unis : premier face-à-face entre Harris et Trump à la campagne présidentielle de 2024

La vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris et l’ancien président Donald Trump ont débattu face à face mardi soir à Philadelphie pour la première fois dans le cadre de la campagne présidentielle américain de 2024.

Mme Harris et M. Trump se sont affrontés sur des questions clés telles que l’économie, l’avortement, l’immigration, le conflit israélo-palestinien, la crise ukrainienne et le retrait des Etats-Unis d’Afghanistan, afin de séduire les électeurs de tout le pays.

Ils se sont serré la main à l’issue du débat de 90 minutes qui a débuté à 21H00, heure de l’Est (01H00 GMT).

Animé par ABC News, ce débat est le deuxième débat présidentiel de l’élection de 2024, après le premier entre le président actuel Joe Biden et M. Trump en juin dernier. A l’issue de celui-ci, M. Biden s’est retiré de la course face à des pressions croissantes.

Le débat de mardi a eu lieu à un moment critique, les sondages montrant une course serrée à deux mois de l’élection.




57è session du CDH : Une quarantaine de pays réaffirment leur soutien à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara

Une quarantaine de pays ont réaffirmé, mardi, leur soutien à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, lors de la 57è session du Conseil des droits de l’Homme (CDH), qui se tient au Palais des Nations à Genève.

Ce groupe de pays a exprimé son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume dans une déclaration prononcée en son nom par l’ambassadeur, représentant permanent de la République dominicaine, Hector Virgilio Alcántara, au cours du débat général sur le rapport annuel du Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme consacré à la situation des droits humains dans le monde.

A cet égard, le groupe a mis en avant l’interaction “constructive, volontaire et profonde” du Maroc avec le système des droits de l’Homme de l’ONU.

“Le Maroc s’est engagé depuis de nombreuses années dans une interaction constructive, volontaire et profonde avec le système des droits de l’Homme des Nations-Unies, en particulier le bureau de la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme (HCDH), pour la promotion et le respect des droits de l’Homme sur l’ensemble de son territoire”, a affirmé M. Virgilio Alcántara dans cette déclaration au titre du Point 2 de l’ordre du jour de la session.

Dans ses résolutions sur le différend du Sahara, a-t-il rappelé, le Conseil de sécurité de l’ONU se félicite du rôle joué par les Commissions nationales et régionales des droits de l’Homme à Dakhla et Laâyoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies.

Dans sa déclaration, le groupe s’est félicité par ailleurs de l’ouverture, par de nombreux pays, de Consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laâyoune, qui constituent “un levier de renforcement de la coopération économique et des investissements, au profit des populations locales, du développement régional et aussi continental”.

“La question du Sahara est un différend politique traité par le Conseil de sécurité qui reconnaît la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme crédible et sérieuse pour une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara”, a-t-il encore rappelé.

A cet égard, le groupe affirme soutenir les efforts visant la relance du processus politique exclusivement onusien sur la base du format consacré lors des deux tables rondes de Genève, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment la dernière résolution 2703 du 30 octobre 2023, visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et qui repose sur le compromis à ce différend régional.

“La résolution de ce différend régional contribuera à concrétiser les aspirations légitimes des peuples africains et arabes en matière d’intégration et de développement, objectif que le Maroc continue de viser et pour lequel il déploie des efforts sincères et continus”, a conclu l’ambassadeur dominicain.