Recevant l’ambassadrice des USA en Rdc, le chef de l’Etat confirme sa participation à la 79è Assemblée générale de l’ONU  

Au cours de l’audience qu’il a accordé ce vendredi à Mme Lucy Tamlin, ambassadrice des USA accréditée en RDC, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a confirmé sa participation à la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies qui s’ouvre ce 24 septembre à New-York.

« Cette rencontre a permis d’échanger sur les différentes activités auxquelles prendra part le Président Tshisekedi en marge de sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies», a affirmé la diplomate américaine.

Ce même jour, le Chef de l’État a aussi reçu M. Hesham El Mekwad, l’ambassadeur d’Egypte en République Démocratique du Congo.

Le diplomate égyptien était porteur d’une « invitation du Président Abdelfattah Elsisi qui convie son homologue congolais à une visite en Egypte dans les prochains mois ».

L’ambassadeur Hesham El Mekwad a indiqué que le Président Tshisekedi a accédé favorablement à cette invitation et il a promis de communiquer les autres détails par voie diplomatique.




Médias : Fin des travaux du 10 ème congrès de l’UNPC à Kinshasa 

Clôture ce vendredi 20 à Kinshasa, du dixième congrès ordinaire de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), un cadre qui a permis aux journalistes congolais discuter sur les défis auxquels est confrontée la corporation en y proposant quelques pistes de solution. Ces assises se clôturées par les élections des nouveaux animateurs devant conduire l’UNPC.

Durant trois jours au centre nganda à Kinshasa, les journalistes congolais, sociétaires de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ont passé en revue tous les problèmes autour de leur métier en proposant des pistes des solutions pour un avenir meilleur de cette profession. Venus des 26 provinces de la RDC, les congressistes qui ont travaillé dans des commissions, ont examiné et adopté, le projet de statuts et du règlement d’ordre intérieur, le projet du manuel de procédure, ainsi que le code de déontologie et d’éthique professionnelle, en vue de décider sur ce qui sera désormais l’exercice de cette profession au Congo Kinshasa.

Jérôme Sekana, l’un des participants à ce congrès, a salué quelques innovations proposées sur les manuels de procédure devant régir l’UNPC.

“Nous avons constaté également que dans ce manuel, la commission scientifique n’a pas tenu compte des ressources qui doivent être mobilisées en amont. Mais, le comité scientifique a parlé plutôt des dépenses à effectuer, a plafonné même les dépenses. Nous avons dit non, ça ne peut pas se faire de cette façon-là, avant de dépenser il faut mobiliser, c’est ainsi que nous avons mis dans cette procédure un répertoire de ce qu’on appelle les actes générateurs des recettes de l’UNPC. Je vais vous en citer quelques-uns, il y a par exemple la cotisation qui est devenu obligatoire, chaque journaliste doit cotiser chaque mois”, a dit Jérôme Sekana.

Le règlement d’ordre intérieur qui doit régir l’UNPC était longuement débattu par les congressistes. Blaise Zhinda est l’un des membres de cette commission.

“Nous avons pu réfléchir sur la manière dont doit fonctionner l’ Union nationale de la presse du Congo, avec une innovation qui donne beaucoup plus par exemple de pouvoir au niveau des instances provinciales qui seront considérées comme des tribunaux de première instance en ce qui concerne le jugement des journalistes. Et l’instance supérieure est le comité directeur qui peut intervenir quand il y a problème au niveau de la première instance. Ce sont là les innovations qui ont été apportées. Aussi nous avons, planché sur les conditions de l’éligibilité des membres du comité directeur qui ont été bien reprises qui se référent à la loi du 13 mars 2023, la loi Patrick Muyaya comme on l’appelle”, explique t-il.

Les débats étaient aussi houleux à la commission sur les statuts, les pannelistes devraient définir le portrait-robot du journaliste congolais pour extirper la profession des faux journalistes.

“On a renvoyé le pouvoir aux sectionnaires, c’est-à-dire aux différentes sections de l’UNPC dans des provinces, c’ est au nombre de 26 actuellement, ce sont eux qui vont commencer à répertorier d’abord les journalistes selon leurs organes, ils viennent, ils remplissent un document qu’ on appelle formulaire et dedans, les journalistes prouvent qu’ ils sont d’abord journalistes dans un organe et par la suite, le journaliste ne vient pas seul, il vient avec au moins deux parrains. Le journaliste désormais, pour avoir la carte, ils doivent être parrainés au niveau sectionnaire et ce document, renvoyé au niveau national sera à nouveau examiné parce qu’on a constaté que la plupart des journalistes qu’on envoyait c’était des noms avec des organes fictifs. Alors pour renforcer cela, on a permis à ce que le journaliste qu’il y ait un organe, qui va commencer à superviser pour contrôler même au niveau de la base, l’existence de média auquel appartient ce journaliste qui désire avoir une identité professionnelle”, a déclaré Edmond Izuba, journaliste congressiste.

Le prochain congrès de l’Union Nationale de la Presse du Congo se tiendra dans cinq (5) ans. Pendant ce temps, les résolutions de ce dixième congrès doivent être appliquées pour que la presse joue son véritable rôle dans la société.

 

 

Mboshi




Média : Kamanda wa Kamanda Muzembe élu Président de l’UNPC 

L’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), autorité de régulation des journalistes de la République démocratique du Congo, a élu dans la nuit de jeudi à ce vendredi 20 septembre 2024, Kamanda Wa Kamanda Muzembe, ancien journaliste à la télévision nationale et à la Radio France Internationale (RFI), au poste de président.

Ces élections du nouveau comité directeur de l’UNPC ont eu lieu au terme des travaux du 10 ème congrès de l’union, tenu dans un contexte de crise persistante dans le secteur médiatique du pays.

L’équipe du nouveau président est composée notamment de Cyril Kileba, patron du journal “The Post” et aussi président d’une structure dénommée, Association nationale des éditeurs des journaux du Congo (ANECO). Marianne Mujing Yav Muland occupe le poste de 2e vice-présidente

Jasbey Zegbia, a été reconduit au secrétariat général,Gino Rehema de la radio Top Congo a été élue conseillère et Rachel Kitsita Ndongo, DG de Actu 30 télévision a remporté le poste de trésorière générale en battant Sylvie Bongo.

 

Mboshi




Affaires foncières: Les députés nationaux du Nord-Kivu dénoncent les spoliations des terrains publics et privés ainsi que les conflits fonciers dans leur province. 

Le Caucus des députés nationaux de la province du Nord-Kivu conduit par Safari Nganizi Jacques, a été reçu par la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo le Jeudi 19 septembre 2024 dans son cabinet de travail.

Ces élus du peuple ont remis à la Minetat un mémorandum où, ils dénoncent des spoliations des terrains publics et privés ainsi que plusieurs dossiers de conflits fonciers dans les différents territoires et villes du Nord-Kivu.

 

À Goma, ces élus nationaux dénoncent entre autre,

 

1. la spoliation de l’espace des marchés Kituku et Kahembe

 

2. Le déguerpissement de plus de 2.000 ménages de la zone frontalière depuis la grande barrière jusqu’à l’ITIG sans aucune autorisation ;

3. Tentative de spoliation 52 ha appartenant aux privés au quartier Mugunga par Mr Sarma;

4. Plusieurs parcelles publiques vendues ;

5. Vente du cimetière public de l’ITIG ;

6. Vente de parcelles avec des titres sur le mont Goma, pourtant c’est un espace dangereux aux habitations ;

7. Dossier ACOGENOKI (Association coopérative des groupements d’éleveurs du Nord-Kivu).

 

Les villes de Beni et Butembo sont aussi victimes des spoliations. Les territoires de Masisi, Nyiragongo, Lubero ne sont pas épargnés.

 

Pour ces élus nationaux, la justice militaire favorise aussi la spoliation de plusieurs terrains des particuliers.

Madame la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a été très heureuse d’avoir l’appui des élus du peuple du Nord-Kivu dans ses missions, celles d’assainir le secteur foncier, réduire les conflits fonciers, maximiser les recettes relevant du secteur foncier et redorer l’image de l’administration foncière. Elle a promis elle-même de descendre sur terrain pour palper du doigt les réalités du terrain.

 

La Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a martelé qu’elle reste dans la droite ligne de la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et du programme du gouvernement chapeauté par Judith Suminwa Tuluka et a rappelé que la loi foncière doit applicable avec rigueur.

 

 

Mboshi




A Toronto : Thérèse Kayikwamba multiplie des rencontres pour renforcer les liens économiques

C’est le 17 septembre 2024, que la ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie, est arrivée à Toronto. Elle a été accueillie par une délégation de l’Association des Congolais de l’Ontario, “L’ACO”. Cette rencontre a permis à la ministre d’État et à Joska Kabongo Ngoy, Ambassadeur de la RDC au Canada, de discuter des défis rencontrés par la diaspora congolaise ainsi que des opportunités offertes à la RDC grâce à sa communauté à l’étranger.

Le lendemain, la cheffe de la diplomatie congolaise et sa délégation ont participé à une rencontre bilatérale avec la Chambre commerciale Canada-Afrique.

Présentations faites, les délégués de la Chambre, conduits par leur président Garreth Bloor, ont évoqué les opportunités d’investissement et de collaboration entre les deux pays afin de renforcer les liens économiques et favoriser un développement durable.

Ce jeudi 19 septembre 2024, à l’occasion de la réunion des femmes ministres des Affaires étrangères à Toronto, au Canada, la ministre d’État, Thérèse Kayikwamba Wagner et son homologue Sara Beysolow Nyanti, ministre des Affaires étrangères de la République du Libéria accompagnées de leurs délégations respectives, ont tenu une rencontre bilatérale. Les discussions ont porté sur des sujets tels que la coopération bilatérale, le partenariat commercial, les relations diplomatiques, ainsi que d’autres questions d’intérêt commun.

La ministre d’Etat a, bien entendu, rencontré également son homologue Emilie Joly ainsi que celles du Kosovo et de la Lettonie.

Un déjeuner est organisé ce vendredi 20 septembre 2024 pour toutes les ministres des Affaires étrangères présentes à cette grande rencontre dans le but d’approfondir leurs discussions sur les nombreux secteurs é!pinglés.




Ouverture de la 8è Exposition internationale de la Route de la Soie et le Forum d’investissement et de commerce pour la coopération entre la Chine de l’Est et de l’Ouest

La 8è Exposition internationale de la Route de la Soie et du Forum d’investissement et de commerce pour la Coopération entre la Chine de l’Est et de l’Ouest a été ouverte ce vendredi 20 septembre 2024 dans la ville de Xi’an, capitale de la province de Shaanxi sous le thème : « Approfondir l’inter connectivité et promouvoir la coopération économique et commerciale ».

 

Le Go de cet événement de 5 jours soit du 20 au 24 septembre, a été donné par le vice-président du comité permanent de la 14è Assemblée populaire nationale de la Chine en présence de nombreux invités venus des pays d’Asie, d’Europe et d’Afrique.

Shohrat Zakir a, dans son discours d’ouverture, espéré que cette exposition puisse mettre en œuvre « l’esprit de la civilité qui est une instruction du président Chinois Xi Jinping sur la construction conjointe de la Ceinture et la Route, à construire un consensus sur l’ouverture, à renforcer la coopération pragmatique et à s’efforcer de promouvoir des réalisations fructueuses mais également à promouvoir un développement de haute qualité avec une ouverture de haut niveau ».

A cette occasion, il a salué les résultats obtenus depuis le lancement en 2013 de l’ambitieux projet de la « la Ceinture et la Route » par Xi Jinping.

Revenant sur le dernier discours du président Chinois prononcé lors du sommet du FOCAC tenu à Beijing, le vice-président du comité permanent de la 14è Assemblée populaire nationale de la Chine a réitéré la position de son pays, celle de coopérer avec les autres pays pour la matérialisation de la « communauté de destin partagé ».

« La coordination des politiques est une grande garantie importante pour l’initiative la Ceinture et la Route. Il est à espérer que les pays des régions promeuvent davantage la coopération, construisent un cadre de coopération internationale dirigé par le forum la Ceinture et la Route » a déclaré Shohrat Zakir.

A l’en croire, la Chine reste disposée à travailler avec ses voisins afin d’accélérer les grands projets existants en cours d’exécution pour ainsi continuer à renforcer la fluidité du commerce qui est un élément vital du projet la Ceinture et la Route. Il a pour se faire, invité les entreprises étrangères à investir en Chine particulièrement dans la province de Shaanxi et développer leurs activités en valorisant leurs compétences.

Notons que de nombreux pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe mais également des provinces Chinoises exposent leurs produits durant cet événement. A côté de cela, les grandes firmes chinoises du secteur de l’automobile, ferroviaire et d’autres entreprises offrant des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique sont présentes dans différents stands érigés dans l’enceinte du centre international d’exposition de Xi’an.

Derick Katola depuis la ville de Xi’an, capitale de la province de Shaanxi en Chine      




Kivu Petrole Stockage-Logistique: Les travaux de construction du nouveau terminal pétrolier lancés par le ministre Molendo    

Après la modernisation des infrastructures routières et l’amélioration du secteur de l’énergie, le secteur des hydrocarbures ne cesse de s’améliorer progressivement. Et pour preuve, la ville de Goma se prépare à accueillir un projet ambitieux dans le secteur pétrolier dont les travaux de construction d’un terminal moderne de stockage et de logistique pétrolière ont été lancés par le ministre congolais des Hydrocarbures.

Connu sous le nom de Kivu Pétrole Stockage-Log (KPS-LOG), ce projet de construction de ce terminal représente un investissement significatif visant à renforcer les capacités de stockage de produits pétroliers dans la région, tout en améliorant la sécurité énergétique. D’après Aimé Molendo Sakombi, ministre congolais des Hydrocarbures, cette infrastructure qui est une œuvre de l’un des grands opérateurs économiques de la région en la personne de Vanny Bishweka répondra à une demande croissante et facilitera l’approvisionnement des marchés locaux et régionaux.

« Ce projet est perçu comme un moteur de développement économique pour le Nord-Kivu. Il devrait générer des emplois pour les habitants de Goma et stimuler les activités économiques locales. Nous espérons que ce projet contribuera à l’essor du secteur pétrolier, tout en garantissant un approvisionnement régulier et sécurisé » a indiqué le ministre Molendo.

Par ailleurs, le patron des Hydrocarbures en RDC a rappelé l’importance de la durabilité environnementale dans la réalisation de ce projet, avant d’ajouter que des mesures seront mises en place pour minimiser l’impact écologique et assurer la protection des ressources naturelles de la région.

« Le lancement de KPS-LOG marque une étape importante pour Goma et le secteur énergétique de la République Démocratique du Congo, promettant un avenir plus sûr et plus prospère pour la région », a-t-il précisé. Pour sa part, providence Muhiga, président provincial de l’Association des pétroliers du Nord-Kivu, APENOKI a précisé que ce terminal de stockage devra permettre le meilleur stockage du carburant car les produits importants sont toujours stockés dans leurs installations et ne peuvent tenir qu’une ou deux semaines pour desservir toute la province.

« L’avènement de ce dépôt de stockage moderne pourra nous limiter les différents cas de rupture en carburant et leur capacité de stockage sera assez très important pour alimenter les stations des services de cette partie de la RDC. Il sied de signaler que les travaux avancent, les regards se tournent vers Goma, où le terminal KPS-LOG pourrait transformer le paysage pétrolier local dans les mois à venir ».

Marty Dacruz Olemba




Budget de USD 18 milliards en 2025 ? Que sont devenus alors ceux de USD 16 milliards de 2023 reconduit en 2024 ? 

C’est la première épreuve pour le speaker national Vital Kamehre pour justifier son come-back ! Le 16 septembre 2024 – jour d’ouverture de la session parlementaire ordinaire courant jusque décembre prochain – Judith Suminwa Tuluka, Première ministre de la RDC, a déposé auprès de Vital Kamehre, président du Bureau de l’Assemblée nationale, trois documents financiers importants : le Projet de Budget 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de loi de finances rectificative 2024. Libellé en francs congolais, le premier, dit-on, “présente une augmentation d’environ 21% par rapport au budget de l’exercice 2024, qui s’élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 16 milliards de dollars américains”.

Priorités bien calées

Domaines prioritaires sélectionnés : sécurité et rétablissement de la paix sur l’ensemble du territoire national ; amélioration du pouvoir d’achat de la population ; éducation ; investissements et agriculture.

“On a une augmentation de près de 14% au niveau des investissements ainsi qu’une augmentation de 13% des ressources allouées à l’agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l’enseignement de base, en mettant l’accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l’ensemble de la fonction publique”, a-t-elle indiqué.

Autre priorité : le PDL-145T impliquant le développement rural au travers des infrastructures des voies de communications routières suivantes : Routes nationales, Routes interprovinciales, Routes dites de dessertes agricoles, mais aussi voies fluviales et lacustres.

Texte du budget de l’Etat est d’abord une loi

La question à se poser se devine : qu’est-il advenu du budget de 2023 chiffré à USD 16 milliards et de son “collègue” de 2024 quand on se rend compte non pas que du cumul d’arriérés de salaire, mais aussi de l’essaimage des chantiers les uns inachevés, les autres budgétisés mais non lancés !

D’ailleurs, on parle de relance des travaux du port de Banana, preuve qu’ils ont été suspendus.

Rentrons à la session parlementaire ordinaire de septembre 2023 pour comprendre le sens de cette chronique.

On a tous vu et entendu les Honorables députés nationaux écourter le débat sur le projet de loi de finances 2024 au motif que les élections intervenaient sous peu.

Qu’en est-il cependant arrivé du projet de loi de reddition des comptes ? On n’en sait pas grand-chose.

Déjà, il y a une pratique ayant la dent dure dans ce pays : le peu d’intérêt accordé par le législateur aux projets des lois relatives à la reddition des comptes alors qu’il s’agit d’un exercice essentiel dans la gouvernance financière d’un État. C’est, en effet, à cette occasion qu’on se met en état de découvrir les réalités du terrain. Par exemple la construction budgétisée et financée d’une route, d’une école, d’un dispensaire ou d’une borne fontaine, action que constate ou non le député national ou le sénateur de retour des vacances parlementaires.

Un juriste nous a même fait remarquer que le texte du Budget de l’État est d’abord une loi au même titre que toutes les lois. Sa mauvaise application requiert des sanctions à l’égard des contrevenants !

En d’autres termes, il ne sert absolument à rien de continuer à édicter des lois de finances si la finalité est de les soustraire de l’exercice de la reddition des comptes.

L’effort de guerre a tendance à dégénérer

Aujourd’hui – l’information a été livrée par le président non statutaire mais secrétaire général statutaire de l’Udps Augustin Kabuya – une bonne partie du budget national est affectée à l’effort de guerre !

” C’est à cause de la guerre qu’il y a de l’inflation, de l’instabilité du taux de change, etc. On ne dit pas à l’opinion combien coûte la guerre. La situation économique de notre pays doit subir des secousses”, a-t-il déclaré en tant qu’invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM,

Il a dit vrai.

Seulement voilà : cet effort de guerre, couvert du sceau du secret, est en train d’hypothéquer sérieusement un grand nombre d’actions du Gouvernement, notamment dans l’enseignement, la santé, l’eau, l’électricité, la voirie etc.

Tous les spécialistes l’affirment avec conviction : on sait comment une guerre commence mais on ne sait pas comment elle se termine.

Partant de cette réalité, chacun doit se demander ce qu’il qu’adviendrait du second et dernier mandat de Félix Tshisekedi si la guerre ne se terminait pas au profit de Kinshasa au plus tard le 20 décembre 2028 ! Car plus la guerre va se poursuivre en 2025, en 2026, en 2027 et en 2028 – touchons du bois pour qu’il n’en soit pas le cas – plus le régime Udps/Usn aura de moins en moins de ressources pour financer des projets d’utilité publique sur toute l’étendue du territoire.

Du reste, l’effort de guerre, dans tous les pays du monde, a tendance à dégénérer en affairisme. Ceux qui le gèrent misent sur la poursuite des conflits pour continuer à se faire davantage de sous. Et dès lors qu’ils sont assurés d’être épargnés de tout débat sur la reddition des comptes au nom du secret d’Etat, ils sont (comme) peinards.

Un tel budget, ça vole trop bas

 

Comme on peut bien s’en rendre compte, un budget – déjà irréalisable de USD 18 milliards – hypothéqué en plus par un effort de guerre non “déclarable” ni “débattable” et soumis par ailleurs à un exercice de reddition des comptes tout ce qu’il y a de fantaisiste, perd au bout du compte toute sa crédibilité.

Si l’objectif est juste d’atteindre en 2028 pour la consommation populaire le fameux cap de USD 86 milliards sur cinq ans, soit une moyenne de USD 17,2 milliards l’an, et cela concomitamment avec les non moins fameux 6 millions d’emplois, chacun est libre de s’en faire une idée.

Face aux besoins gigantesques (l’autre dirait gargantuesques) qui réclament de l’État priorité, un tel budget, ça vole trop bas pour être pris au sérieux…

En attendant, le devoir citoyen impose aux Congolais le suivi des plénières consacrées à la reddition des comptes de l’exercice 2024, à l’exception, bien entendu, du huis-clos consacré traditionnellement à l’effort de guerre…

Le 16 septembre 2025, si Dieu nous prête vie, nous y reviendrons. Soit pour nous excuser de nous être trompés. Soit pour être excusés d’avoir prédit l’hécatombe.

 

Omer Nsongo die Lema




Le programme inaugural de l’ambassade des États-Unis renforce les femmes entrepreneurs

La première Académie des femmes entrepreneurs (AWE) de l’ambassade américaine – un programme d’entrepreneuriat conçu pour aider les femmes à développer leur entreprise – a organisé un concours de présentation de programmes, au cours duquel 20 des meilleures femmes entrepreneurs congolaises se sont affrontées pour saisir l’occasion de se rendre aux États-Unis pour suivre une formation en leadership à l’Université Harvard.

Exécuté pendant sept mois, le programme AWE – le premier du genre à avoir lieu en RDC – a fourni une formation guidée, un mentorat et des relations interentreprises à 100 femmes entrepreneurs dans cinq villes du pays. Les participantes sélectionnées ont approfondi leurs connaissances et leur compréhension des affaires, du marketing, de la finance et des opérations et ont eu l’occasion de rencontrer et de faire du réseautage avec des femmes ayant les mêmes idées pour partager les pratiques exemplaires. Aujourd’hui, les participantes ont mis en pratique ce qu’elles ont appris en présentant leurs plans d’affaires à un panel de juges américains et congolais. Dix d’entre elles ont finalement été sélectionnées pour poursuivre leur développement professionnel à Harvard.

« C’est une opportunité qui a changé ma vie », a déclaré Joana Wani, fondatrice de Kivu Spiceset l’une des 10 personnes sélectionnées. « Je suis très reconnaissante de me voir offrir cette occasion et cette plateforme pour aller apprendre des meilleurs. C’est un rêve devenu réalité ». Mme Wani a dit, par ailleurs, que ce qu’elle apprend aux États-Unis aura « un impact sur mon entreprise, mes agriculteurs et ma communauté dans son ensemble ».

Le programme AWE a été créé par le Département d’État américain pour fournir aux femmes entrepreneurs les compétences, les ressources et les réseaux nécessaires pour lancer et développer des entreprises au sein d’une communauté d’apprentissage inclusive. Mis en œuvre dans près de 100 pays depuis 2019, AWE a permis à environ 25 000 femmes entrepreneurs dans le monde d’acquérir les compétences dont elles ont besoin pour atteindre leur plein potentiel économique.

« En promouvant les opportunités économiques des femmes et en garantissant que les femmes disposent des compétences, des capacités et des ressources nécessaires pour participer et exceller, ce programme soutient directement le développement économique de la RDC », a déclaré Susan Tuller, chef de mission adjointe de l’ambassade américaine, lors de l’événement.

AWE accepte actuellement les candidatures pour sa prochaine cohorte. Les entrepreneures intéressées peuvent consulter https://awedrc.com pour postuler. La date limite est le 30 septembre.

Pour en savoir plus sur les participants de la RDC, veuillez consulter le site Web de l’ambassade (https://cd.usembassy.gov) et suivez-nous sur Facebook (AmbassadeUSAKinshasa) et X (@USEmbKinshasa). Pour plus d’informations sur AWE, vous pouvez également visiter https://eca.state.gov/awe




12ème conférence des présidents des parlements africains : Vital Kamerhe Kamerhe dénonce l’agression de la Rdc par des pays africains qui sont ses voisins

Depuis son avènement à la tête de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe ne céda d’intensifier la diplomatie parlementaire axée essentiellement sur la sensibilisation de la Communauté Internationale et des Pays Frères d’Afrique sur le drame que vit la Populations du Nord-Kivu et de l’Ituri à cause de l’agression Rwandaise et Ougandaise.

Le jeudi 19 Septembre, du haut de la tribune de la 12ème Conférence des Présidents des Parlements Africains, le Professeur Vital Kamerhe a interpellé ses paires Africains sur le danger que court l’Afrique en laissant porte ouverte aux conflits armés entre états comme c’est le cas avec la guerre d’agression dont est victime la République Démocratique dans sa partie Est. Il a fait savoir que, par sa position stratégique, la RDC n’a pas la vocation de faire la guerre à ses voisins, mais elle a plutôt une ambition, celle de booster le développement de l’Afrique.

«Les efforts que nous sommes en train de vouloir impulser à partir de nos réflexions, les efforts de développement qui doivent concrétiser notre rêve de voir l’Afrique se lever et marcher risquent d’être annulés si nous n’arrivons pas à ramener la paix sur l’ensemble de l’Afrique. La République Démocratique du Congo aujourd’hui, connait une agression pas de la part des pays venants d’un autre continent, mais des pays africains qui sont ses voisins. Il est inadmissible que les conflits qui nous déchirent aujourd’hui soient le fait des africains eux-mêmes», a précisé le Professeur Vital Kamerhe.

À lui d’ajouter: «L’Afrique que nous voulons est celle qui tournera définitivement la page des guerres et conflits entre africains et qui se mobilisera ensemble pour une vision partagée pour le bonheur de nos peuples.»

D’autre part, il a épinglé la position stratégique de la République Démocratique du Congo qui lui confère le statut de pays solution aux grands problèmes d’Afrique et du monde. Un accent a été mis sur les ressources minières, l’énergie avec le projet Grand Inga et l’hydrographie.

«Dans le domaine de l’énergie, dans le cadre du plan du développement de l’Afrique, Inga devrait industrialiser l’ensemble de l’Afrique et une partie de l’Asie du sud-est et la partie de l’Europe du Sud. Dans le domaine de l’eau, les réserves de la République Démocratique du Congo sont estimées à 53% de toutes les eaux douces d’Afrique, 13% de toutes les eaux du monde. Si aujourd’hui nous sommes agressé à cause de nos minerais, certainement demain ça sera à cause de l’eau si nous nous ne mettons pas ensemble pour réfléchir comment renflouer le lac Tchad asséché et ceci pourrait constituer une solution à plus de cinq pays», a-t-il dit.

Notez aussi que dans son discours, le Speaker de la chambre basse du parlement, le Professeur Vital Kamerhe a brossé les efforts déjà entrepris par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo notamment sur la gratuité de l’enseignement de base qui a permis de réduire à plus de 80% le taux d’analphabétisme en RDC. Il est revenu aussi sur la couverture santé Universelle avec la cristallisation sur la gratuité de la maternité et sur l’ambitieux programme du développement des 145 territoires.

Le Quotidien