RDC: Jean Claude Mvuemba et Franck Diongo s’opposent à la candidature du Congo, comme membre du conseil de l’ONU pour les droits de l’homme

La République Démocratique du Congo veut siéger au conseil des Nations-Unies pour les droits de l’homme. Entant que candidat, le Congo Kinshasa multiplie des stratégies pour faire valoir sa candidature afin d’arracher ce poste au niveau international.

A l’occasion de la projection du film “l’Empire du silence” du réalisateur Belge Tshierry Michel au palais des Nations à Genève en Suisse organisée le 6 septembre dernier, plusieurs interventions ont tourné autour de la thématique sur les droits humains en République Démocratique du Congo, particulièrement sur le rapport Mapping, document du haut commissariat des Nations-Unies pour les droits de l’homme qui reprend les crimes commis en RDC de 1993 à 2003.

Un scandale a été créé par les acteurs politiques congolais de l’opposition ayant également pris part à cette conférence.

Jean Claude Mvuemba et Franck Diongo qui séjournent en Suisse, ont rejeté en bloc, toutes les interventions des officiels congolais qui ont expliqué au monde que “le gouvernement congolais respecte les droits de l’homme”. Un discours prononcé dans le but de renforcer la candidature congolaise entant que membre du conseil des droits de l’homme de l’ONU. Les opposants congolais qui ont créé un scandale en pleine conférence ont haussé le ton pour dénoncer les violations des droits humains en République Démocratique du Congo.

Franck Diongo a pour sa part, rappelé le dernier événement de l’évasion à la prison centrale de Makala à Kinshasa estimant que les faits sont jusque-là négligés par les dirigeants du pays. Il a dénoncé l’attitude ou le comportement du gouvernement de Félix Tshisekedi qu’il qualifie des génocidaires, face aux malheurs du peuple.

“Ils sont venus se moquer des congolais ici. Ils ont tué plus de deux milles congolais en prison. Ils ont fait arrêter les journalistes. Deux milles personnes ont été tuées, sans même décréter le deuil national. Un gouvernement des génocidaires. Ils disent qu’ils ne violent pas les droits de l’homme. Le Congo ne peut pas être membre au conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le Congo ne respecte pas les droits de l’homme”, dénonce Franck Diongo sous un ton imposant devant des conférenciers venus des différents pays du monde.

De son côté, Jean Claude Mvuemba a lui aussi désapprouvé le fait que la modératrice a refusé d’accorder la parole à l’opposition congolaise. Il a dénoncé cette complicité qui vise à étouffer la voix du peuple congolais.

“Pourquoi ils refusent de nous donner la parole ? Ils viennent mentir au nom du peuple congolais, un peuple meurtri. C’est anormal. Nous sommes des figures emblématique de la politique congolaise. Je suis député national depuis 18 ans, président de l’Assemblée provinciale du Kongo Central, grand leader Ne Kongo. Soyons sérieux et il faut respecter les gens”, gronde Mvuemba.

Plusieurs analystes sont allés dans le même sens, ne trouvant aucune opportunité pour le Congo Kinshasa de siéger là où les décisions sont prises au niveau international en matière des droits humains, car le pays n’est pas un modèle dans ce domaine là.

 

Mboshi




L’ASADHO alerte sur l’arrestation et la détention des jeunes défenseurs des droits humains

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, signé par Me Jean-Claude Katende l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO) s’inquiète sérieusement du fait de plusieurs atteintes portées à la liberté d’expression et d’opinons par le régime du Président Tshisekedi, en République Démocratique du Congo.

Elle dénonce et condamne l’arrestation et la détention arbitraires de deux défenseurs des droits de l’Homme à la Direction Générale des Renseignements à Kinshasa. Il s’agit des Messieurs Jack Sinzahera (membre du mouvement citoyen Amka Congo) et Gloire Saasita (membre du mouvement citoyen Génération Positive), tous à basés à Goma, dans la province du Nord-Kivu.

En date du 01/08/2024, Messieurs Jack Sinzahera, Gloire Saasita et d’autres jeunes des mouvements citoyens avaient tenu une conférence de presse, au terrain de basket de l’ISC/Goma où ils ont critiqué l’état de siège et ont demandé sa levée pure et simple au vu des faibles résultats obtenus.

Après la conférence, indique la même source, les deux défenseurs des droits de l’Homme qui étaient déjà ciblés par les autorités de la province du Nord-Kivu ont été enlevés par les agents de la police d’investigation.

Dix jours après leur enlèvement, ils ont été transférés à Kinshasa où ils sont détenus arbitrairement à la Direction Générale des Renseignement, sans accès à leurs familles ni aux avocats.

L’ASADHO rappelle que c’est dans les régimes à pensée unique que les citoyens peuvent être inquiétés pour leurs opinions. Le fait de critiquer l’état de siège n’est pas une raison suffisante pour emprisonner une personne. Tout le monde sait par rapport aux résultats attendus de l’état de siège que cette mesure est devenue un poids énorme sur les populations déjà affaiblies par l’agression rwandaise.

Face à ces atteintes récurrentes à la liberté d’expression et d’opinion, l’ASADHO recommande au Président de la République d’imposer le respect de tous les droits fondamentaux consacrés par la Constitution dont la liberté d’expression et d’opinions à tous les services publics dont l’ANR ; Ordonner que les défenseurs des droits de l’Homme, Jack Sinzahera et Gloire Saasita, arrêtés à Goma et détenu arbitrairement à Kinshasa, soient libérés.

A l’ANR de s’abstenir de tout acte de violation des droits humains reconnus aux personnes arrêtées et détenues dans ses locaux.

Aux organisations de la société civile de s’élever contre les atteintes à la liberté d’expression et d’opinions qui deviennent de plus en plus nombreuses à travers le pays.




Coupe d’Afrique des Nations 2025 : Le Mali et le Mozambique gagnent, le Nigeria bute sur le Rwanda

Au cours de la deuxième journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025, qui a eu lieu mardi, le Mali et le Mozambique ont réussi à décrocher des victoires cruciales, leur permettant de se positionner aux deux premières places du Groupe I.

Lors d’un match en Afrique du Sud, le Mali a triomphé 1-0 contre l’Eswatini. Yves Bissouma a été l’auteur du but gagnant à la dixième minute, permettant aux Aigles de décrocher leur première victoire avec leur nouvel entraîneur, Tom Sainfiet.

Suite à un premier match nul insatisfaisant de 1-1 à domicile contre le Mozambique, le Mali a su se ressaisir et partage maintenant la première place du groupe avec quatre points. Ils auront l’occasion de se mesurer à nouveau au Mozambique lors de deux rencontres en octobre.

Dans le même groupe, le Mozambique a remporté une victoire laborieuse de 2-1 face à la Guinée-Bissau. Guima a ouvert le score pour les Mambas dès la cinquième minute avec un tir extérieur à la surface, mais Mama Baldé a égalisé pour la Guinée-Bissau à la 24e minute. Le match est resté à égalité jusqu’à la 72e minute, moment où le remplaçant Elias, introduit par l’entraîneur Chiquinho Conde, a marqué le but décisif. Grâce à cette victoire, le Mozambique prend la tête du Groupe I, à égalité de points avec le Mali. Les deux équipes tenteront de renforcer leurs positions lors des qualifications du mois prochain.

La frustration des Super Eagles du Nigeria face au Rwanda

Pendant ce temps, les Super Eagles du Nigeria ont fait match nul 0-0 contre le Rwanda à Kigali mardi, un résultat frustrant lors de leur deuxième rencontre des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (CAN TotalEnergies).

Malgré sa domination lors d’une grande partie du match, le Nigeria n’a pas réussi à infiltrer la défense bien organisée du Rwanda, portant ainsi à six sa série d’invincibilité contre les Amavubi.

Après une victoire impressionnante de 3-0 contre la République du Bénin, les attentes étaient élevées pour que les Super Eagles poursuivent sur leur lancée dans les qualifications. L’entraîneur Austin Eguavoen n’a effectué qu’un seul changement dans son équipe de départ, remplaçant Alex Iwobi par Fisayo Dele-Bashiru, tandis que Victor Osimhen, le meilleur buteur, a commencé sur le banc.

Le Nigeria a rapidement pris l’ascendant dans le match, avec Ademola Lookman comme atout offensif majeur. L’attaquant de l’Atalanta croyait avoir ouvert le score à la 22e minute, mais son but a été annulé pour un hors-jeu. Cette occasion a suivi un tir puissant de Victor Boniface qui a heurté le poteau, mais le rebond n’a pas pu être exploité.

La première mi-temps s’est terminée sans but, et Eguavoen a effectué deux changements à la pause, introduisant Osimhen et Moses Simon pour ajouter plus de puissance offensive. Cependant, le Rwanda, encouragé par la présence du président Paul Kagame dans les tribunes, a défendu de manière acharnée.

Le gardien Fiacre Ntwari a montré une excellente performance en réalisant plusieurs arrêts décisifs, y compris un arrêt spectaculaire de la tête face à Osimhen dans les derniers instants du match, maintenant ainsi le score à égalité. Le Nigeria a continué à exercer une pression, mais n’a pas réussi à concrétiser ses occasions.

Bien que des points aient été perdus, les Super Eagles conservent la première place du Groupe D avec quatre points, tandis que le Rwanda se classe deuxième avec deux points. Le Nigeria jouera contre la Libye lors de son prochain match de qualification en octobre, avec l’espoir de retrouver la voie du succès.




En vacances parlementaires à Kasenga: Sama Lukoknde à la rescousse des élèves

Profitant de son séjour dans le territoire de Kasenga, le président de la chambre haute du Parlement a effectué une descente sur le terrain pour apporter du sourire aux élèves de cette partie du pays. Il leur a offert un lot important des Kits scolaires, un geste salutaire qui vient en appui et en accompagnement des efforts du Gouvernement de la République dans le secteur de l’éducation.

Comme il l’avait promis lors de son adresse à la population dimanche dernier, juste après son arrivée, le speaker de la chambre haute n’est pas venu bredouille. Il a ramené les kits scolaires pour tous les élèves des 7 écoles répertoriées dans la circonscription de Kasenga, d’où son passage à titre symbolique à l’école primaire Kasenga.

S’exprimant devant les élèves, il a souligné que son geste constitue simplement un accompagnement des actions du Gouvernement.

Chers élèves bonjour. Je suis très content d’être avec vous ce matin. Je suis venu ici pour vous rendre visite et vous apporter un petit accompagnement pour cette nouvelle année scolaire. Cet accompagnement qui vient à la suite des efforts faits par le gouvernement de la République, sous les instructions du Président de la République, le Chef de l’Etat, Son Excellence Antoine-Felix Tshisekedi Tshilombo, qui continue à réaliser ce que nous appelons le programme de 145 territoires. Dans ce programme, nous construisons des écoles parce que la Constitution nous demande à ce que nous puissions avoir la gratuite de l’enseignement parce que l’éducation, c’est ça même le développement du pays. On voudrait que parmi vous les élèves que je vois aujourd’hui, garçons comme filles, demain qu’on puisse voir une autre personne, peut-être elle, elle pourra devenir présidente du Senat demain, peut que ça sera le petit garçon là-bas, qui pourra devenir premier ministre.

Mais pour pouvoir y arriver, il faut vous former et il faut l’éducation. A ce programme de la gratuité de l’enseignement, moi je viens aussi apporter mon petit édifice pour accompagner ce programme et soulager les parents parce que la gratuité de l’enseignement c’est pour permettre à ce que nous puissions avoir plus d’élèves à l’école et alléger les parents. Je viens aussi de les alléger à mon tour avec ces petits kits scolaires qu’on va distribuer à chacun d’entre vous. Ici, bien sûr, ce n’est qu’un échantillon. Ce kit scolaire ne sera pas seulement donné dans cette école. On va les donner aussi à tous vos amis, tous les élèves des autres écoles, ici à Kasenga centre mais aussi à d’autres secteurs de Kasenga pour accompagner les élèves de manière à ce qu’ils puissent se former, s’éduquer parce que c’est ce qui va permettre le développement de notre pays demain”, a dit le speaker du Sénat.

Il a, par ailleurs, exhorté les élèves à travailler d’arrache-pied pour gagner le pari de cette année scolaire.

« Vous devez travailler dur cette année parce qu’on ne veut voir personne échouer. On veut vous voir tous réussir et on veut vous voir être tous demain des grands hommes des grandes dames qui vont construire notre pays. Et donc c’est ça le petit message que je voulais apporter aux élèves d’abord mais aussi aux parents et encourager surtout le gouvernement à poursuivre avec ce programme qui permet la gratuité de l’enseignement mais surtout la formation de notre population. Ce n’est pas moi seulement qu’il faut applaudir mais surtout le Président de la République, il faut applaudir le travail que le gouvernement fait et surtout il faut applaudir ceux qui sont en train de vous former », a-t-il martelé.

Par ce geste louable et généreux de plus de 4500 kits scolaires, qui tombent une semaine après la rentrée scolaire, Sama Lukoknde a rencontré favorablement l’assentiment des fils et filles de Kasenga et surtout des élèves qui n’ont pas hésité d’exprimer leur satisfaction par des applaudissements à l’endroit de leur bienfaiteur, l’honorable président du Sénat.

De leur côté, les enseignants ont exprimé leur joie par rapport à ce don des kits scolaires. Un enseignant de l’Ep/ Kasenga a souligné qu’ils sont contents d’avoir reçu le don du sénateur et président du Sénat constituer de cahiers; des mallettes. Pour les parents, la période semble être difficile parce qu’ils n’ont pas encore acheté les kits scolaires. C’est une lourde tâche pour eux. Mais grâce à ce don, les parents sont allégés.

Signalons que c’est dans l’après-midi de du lundi que le président du Sénat a regagné la ville de Lubumbashi.

Le Quotidien




Tentative d’évasion au Cprk: Félix Tshisekedi promet des sanctions sévères contre les auteurs 

De retour au pays en provenance de la Chine où il a conduit une forte délégation des officiels congolais pour participer au forum Chine-Afrique, le Président de la République a convoqué un conseil des ministres extraordinaire au Palais de la nation. Les incidents malheureux survenus dans le Centre pénitencier de rééducation de Kinshasa, ex- prison de Makala ont occupé une place de choix surtout que ces faits se sont produits à l’absence de Félix Tshisekedi.

Après un tour d’horizon sur ce qui s’est passé dans cette maison carcérale, le Chef de l’État a demandé que la commission d’enquête mise en place fournisse le rapport dans les 7 jours qui suivent. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias et porte-parole du Gouvernement intervenant sur la chaine française, France 24, a annoncé qu’au nom de de la transparence, certaines organisations de la société civile et le bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme seront associés à ces enquêtes.

«  Nous voulons tous connaître ce qui s’est passé exactement ce jour-là et les raisons qui ont conduit à cela », a déclaré Patrick Muyaya. C’est dans ce cadre que tout en déplorant ces incidents, il a indiqué que le Président de la République a annoncé des sévères sanctions contre les auteurs directs et indirects de ces bavures. Concernant le bilan, le porte-parole du Gouvernement a parlé de 131 morts car deux autres personnes ont succombé de suite de leurs blessures».

Le Président de la République a demandé à ceux qui s’occupent de l’enquête de pouvoir faire rapport dans les sept jours qui suivent, mais d’abord c’est le regret et la profonde tristesse quand vous regardez le nombre de morts on parle de 129, mais il y a deux autres qui ont succombé de leurs blessures », a indiqué Patrick Muyaya, invité sur le plateau de France 24.

Sur place au Cprk, des mesures ont été déjà prises pour remettre les choses à l’ordre. L’eau et l’électricité ont été déjà rétablies. Il en est de même pour les mesures d’accompagnement des femmes qui ont été violées qui sont prises en charge médicalement et psychologiquement. A la question de savoir si ces évènements n’étaient pas prévisibles étant donné qu’il y avait une forte surpopulation à l’ex prison de Makala , le porte – parole du Gouvernement congolais a précisé que cette question avait été déjà prise en charge avec le processus de désengorgement des prisons au pays qui est en cours et piloté par le ministre d’État à la justice, Constant Mutamba.

Et il y a aussi le projet de construction de nouvelles prisons. Dans la foulée, Patrick Muyaya a annoncé la délocalisation dans les jours à venir de l’ex Prison de Makala située en plein quartier résidentiel vers un autre endroit approprié. Entre temps, un procès en flagrance a été ouvert à la prison centrale de Makala, où deux groupes de détenus « présumés » impliqués dans les actes de barbarie perpétrés lors de la tentative d’évasion des prisonniers ont été identifiés devant le tribunal de garnison de Kinshasa-Ngaliema et le verdict se fait toujours attendre.

RSK




Réédition des comptes: Face-à-face ministre des Finances-Agent DGRAD-DPRC 

Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a rencontré ce mardi 10 septembre 2024 les agents et cadres de la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participation (DGRAD) ainsi que ceux de la Direction de la Préparation de la Reddition des Comptes (DPRC). Lors de cette rencontre, il a exprimé, au nom du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, sa profonde gratitude pour les services loyaux qu’ils rendent à la nation. Il a également adressé un message de réconfort, saluant leur engagement constant au service de la République.

Le Ministre a souligné l’importance stratégique de la reddition des comptes, pilier opérationnel pour assurer la redevabilité dans le dispositif institutionnel des finances publiques. Il a annoncé la mise en place d’un plan de formation spécifique destiné aux agents de ces deux directions. Cette initiative vise à renforcer leurs compétences et à exploiter pleinement leur expertise, afin de contribuer efficacement à la bonne marche de l’État.

Concernant le projet de reddition des comptes, le Ministre a précisé qu’il sera bientôt transmis à l’Assemblée nationale, sous la coordination de l’Honorable Vital Kamerhe, après validation par le Conseil des ministres. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des réformes financières en cours, visant à garantir une gestion transparente des finances publiques.

Dans le cadre de l’exécution des décisions prises lors des réunions avec le banc syndical de l’administration publique des finances, le Ministre Doudou Fwamba Likunde a également tenu à visiter personnellement les bureaux abritant l’administration des finances. Il s’est entretenu avec les cadres et agents de la DGRAD sur la situation préoccupante qui y prévaut. Le Ministre a tiré la sonnette d’alarme face aux dysfonctionnements observés et a invité l’ensemble du personnel à faire preuve de neutralité dans la gestion de l’administration. Il a fermement dénoncé le tribalisme et a encouragé l’adoption d’une attitude patriotique, véritable levier pour une maximisation durable des recettes de l’État.

Enfin, le Ministre a annoncé qu’une restructuration est en cours, avec la promesse d’une mise en place basée exclusivement sur la compétence. Cette réorganisation a pour objectif de rétablir l’ordre et d’assurer que l’intérêt général de l’État prime sur toute autre considération.

Le Quotidien




Dialogue en Rdc : Stratégie d’accéder au pouvoir ou l’intérêt du bien-être des Congolais  (Par Bettens Ntumba) 

Depuis l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance à nos jours, la culture des dialogues politiques (la concertation nationale) est devenue héréditaire et une tradition pour accorder les violons politiques discordants.

La République démocratique du Congo a connu plusieurs dialogues politiques ou concertations nationales (sous les régimes de Kasavubu, Mobutu, Joseph Kabila, Félix Tshisekedi) suite à la crise multidimensionnelle, l’instabilité politique, le marasme socio-économique et les conflits armés persistant de l’Est.

Curieusement, ces dialogues ayant amené la classe politique (pouvoir et opposition) et les composantes de la société civile au dénominateur commun le partage du pouvoir équitable et équilibré sans tenir compte de l’intérêt de la population et de développement durable du pays.

Dans la mentalité de la classe politique congolaise, le dialogue étant moyen de la survie ou repositionnement politique. C’est ainsi que des transitions élastiques étaient au rendez-vous et ayant permis aux acteurs politiques d’être à la bourgeoisie prédatrice à travers le gouvernement d’union nationale ou de cohésion nationale.

Il sied de souligner que l’organisation sans succès des dialogues politiques ou concertations nationales ont conduit de passer d’un dialogue politique à un autre sans aucun résultat concret et durable.

Le dialogue politique ou la concertation nationale s’organise lorsque les nécessités de survie ou repositionnement politique s’imposent comme les seuls stimuli.

En réalités, les dialogues n’étaient qu’un replâtrage destiné aux dividendes politiques et parfois à la pérennisation au pouvoir. La conférence nationale souverain était un dialogue par excellence ayant été étouffé suite au débauchage. Le dialogues de Sun city (les seigneurs de guerre), Saint co-dialogue de glissement) et tant d’autres ayant rendu richissime les acteurs politiques sans tenir compte de bien-être de la population.

Aucun dialogue n’a porté la cohésion nationale ni le premier dialogue de la conférence de Tananarive en Mars 1961, ni la conférence de Coquilatville en mai 1961, ni le conclave de Lovanium en juin et Août 1961, ni la conférence souveraine, ni le dialogue de Sun City, ni le dialogue de saint co et tant d’autres.

Le dialogue en soi ne pas mauvais mais dialoguer pour un seul objectif, le partage du gâteau (pouvoir) devient préjudiciable à l’Etat de droit et à la démocratie.

Nouvelle concertation

Après les élections de 2023, l’idée de la nouvelle concertation (dialogue) commençait à germer dans la mentalité de la classe politique congolaise et de la société civile pour accéder au pouvoir comme d’habitude. Cette thèse est contraire à la constitution congolaise de 2006, le seul moyen d’accéder au pouvoir, c’est les élections.

La République démocratique du Congo a pris la voie constitutionnelle d’organisation des élections après 5 ans, restons dans cette voie légale au lieu de plonger le pays dans des dialogues interminables pour les intérêts égoïstes et mesquins.

Le dialogues politiques ont semé le désarroi et le désespoir au peuple congolais.

 

En 2028, seul le président actuel Félix Tshisekedi qui doit rendre compte au peuple congolais non les chercheurs du dialogue politique à travers le gouvernement de cohésion nationale ou d’union nationale.

Certes, la cohésion nationale, la paix sociale, le redressement de l’économie et la stabilité politique ne viendront pas du dialogue politique mais plutôt par le respect de la constitution et des droits fondamentaux des citoyens, la bonne gouvernance (la transparence de la chose publique, la justice équitable et effectivement indépendante, éradication de la corruption et détournements des deniers publics etc.), la mise en place d’une armée dissuasive, républicaine et professionnelle et de transformer les convoitises étrangères à l’opportunité de développement ainsi que le renforcement de la diplomatie au service de la paix avec les pays limitrophes mais aussi avec les grandes puissances.

Le dialogue politique lié à la survie ou repositionnement politique a déjà montré sa limite en République démocratique du Congo, suivons la voie des élections qui amènent à l’alternance au pouvoir cas de l’Udps.

Le gardien privilégié de la démocratie, sont les élections pour accorder au pouvoir.




Dépôt du projet de loi des finances 2025 dans le délai: Judith Suminwa rassure Vital Kamerhe 

Les deux chambres du Parlement reprennent service lundi 16 septembre 2024, pour une session essentiellement budgétaire. C’est dans ce cadre que le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a reçu ce mardi 10 septembre, la Première Ministre Judith Suminua qu’accompagnaient le Ministre des Finances Doudou Fwamba et le Vice-Ministre du Budget Elisé Bokumuana.

Leurs échanges ont tourné autour du processus budgétaire, notamment le Projet de Loi des Finances exercice 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de Loi Rectificatif exercice 2024.

«Au moment de mon investiture, j’avais promis que j’allais mettre à profit le temps pour pouvoir échanger avec différentes institutions. Nous sommes à la veille de la rentrée parlementaire, il était donc important d’échanger avec l’honorable Président de l’Assemblée Nationale par rapport à un certain nombre de sujets. Vous savez bien que cette session est essentiellement budgétaire, et donc il était important de pouvoir échanger par rapport au processus budgétaire. On va, bientôt, en respectant les principes de la LOFIP [Loi relative aux finances publiques], venir déposer le Projet de Loi des Finances, exercice 2025, le Projet de Loi portant Reddition des Comptes exercice 2024 et le Projet de loi Rectificatif exercice 2024.», a déclaré, la Première Ministre Judith SUMINUA, au sortir de l’audience.

A en croire la Première Ministre, rien ne peut empêcher le dépôt du Projet de budget 2025 dans le délai constitutionnel. Elle a fait savoir que la contrainte temps n’a pas eu d’incidence sur la qualité du travail qui sera bientôt déposé au parlement.

« Nous avons été investis depuis le 12 juin, et depuis lors, le travail a commencé. Parce que nous avons été investis sur base d’un programme d’actions du Gouvernement qui a été validé ici au niveau de l’Assemblée Nationale. Et partant de là, le travail a commencé pour la loi rectificative, celle sur la reddition des comptes mais aussi pour le Projet de Loi des Finances. Il faut donc féliciter les Experts qui ont travaillé au niveau des ministères du budget et des finances ainsi que du plan. Ils ont fait un travail des titans en deux mois et demi», a précisé la Première Ministre Judith Suminua.

La cheffe du gouvernement a rappelé que les trois projets de loi ont été validés lors de la réunion du Conseil des Ministres extraordinaire du lundi 09 septembre 2024.

Notez que cette visite de la Première Ministre s’inscrit dans le cadre de la concertation institutionnelle initiée par la Cheffe du Gouvernement dans le cadre de l’exercice de ses prérogatives.

Le Quotidien




La grande rentrée littéraire de Kinshasa prévue du 12 au 14 Septembre prochain  

Les amoureux de la littérature seront gâtés du 12 au 14 septembre prochain par la grande rentrée littéraire à Kinshasa.

L’annonce a été faite le lundi dernier par le responsable de centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa, Richard Ali au cours d’un point de presse tenu au centre Wallonie Bruxelles.

Placée sous le thème : « Femmes de lettre d’hier, d’aujourd’hui et de demain : paix et développement, parole aux femmes écrivaines d’ici et d’ailleurs », la thématique pour cette 8ème édition de la rencontre littéraire de Kinshasa tournera autour de la Femme et de la Paix.

« Nous avons invité un auteur qui a travaillé sur la paix en RDC et dans la région des grands lacs. Comment et pourquoi ? Mais aussi avec les femmes. Et la grande programmation c’est plus les femmes. On a voulu dédié cette édition aux femmes, femme des lettres, femme de développement, développement et paix », a déclaré Richard Ali à la presse.

Ainsi , cette rencontre littéraire connaître la participation de plusieurs auteurs et autrices venus de Kinshasa et des autres pays étrangers parmi lesquels figure le belge Charly de Moulin qui va présenter son livre intitulé : «  Regard croisé ».

Du côté des auteurs congolais, il y a Didier Mumengi, un talentueux écrivain qui n’est plus à présenter. En effet, le livre « Le Congo des grands lacs : La paix tout de suite…pourquoi et comment », nouvelle parution de Didier Mumengi, est en tête d’affiche pour marquer l’ouverture de la rentrée littéraire de Kinshasa.

Cet ouvrage qui appui le thème de l’année, sera porté sur les fonds baptismaux et ouvert au débat à l’ouverture.

« Nous avons le premier jour, un auteur qu’on ne présente plus, de l’ouvrage très important de Didier Mumengi à la rentrée le 12 septembre à partir de 10 h, au Centre Wallonie-Bruxelles, l’entrée est libre pour tout le monde. L’enjeu pour cet événement c’est dire à la face du monde que la littérature vit en RDC ; elle est en constante évolution et se porte très bien », a déclaré Richard Ali.

En effet, le livre «  Le Congo des grands lacs : La paix tout de suite…pourquoi et comment », nouvelle parution de Didier Mumengi est en tête d’affiche pour marquer l’ouverture de la rentrée littéraire de Kinshasa. Vernissage, débat, vente de livres, lecture, café poétique, musique et bien d’autres surprises, sont programmés pour couronner cet événement grandiose, annuel de la littérature en RDC.

Au cours de cette fête de la littérature, les lauréats de la 6ème édition du prix Zamenga seront proclamés. Il s’agit d’un prix littéraire créé par diverses structures de la scène littéraire congolaise réunies à l’initiative du Centre Wallonie-Bruxelles pour honorer la mémoire de l’écrivain congolais Zamenga Batukezanga (1933-2000).

Ce concours est organisé chaque année depuis 2017.

Signalons que depuis 2016, la ville Kinshasa vibre au rythme de la littérature avec la « Grande rentrée littéraire ». Ce rendez-vous annuel se tient généralement entre septembre et octobre. Cette année, elle en est à sa huitième édition et se tiendra du 12 au 14 septembre prochain à la délégation Wallonie-Bruxelles.

Quatre nouveaux ouvrages au rendez-vous.

L’occasion sera donnée à la maison d’édition « Ma plume aiguisée » de présenter quatre nouveaux livres pour le plus grand plaisir des lecteurs. Quatre auteurs, quatre ouvrages, quatre voix uniques, quatre richesses variées. Ces auteurs pourront faire exploser les amoureux des lettres avec ces nouveaux ouvrages qui explorent les réalités contemporaines de la société congolaise.

Il s’agit d’abord de “Ajabu” de Noëlla Katham, une jeune écrivaine congolaise. Ce roman poignant aborde les thèmes de la résilience face à l’adversité. Ajabu, le personnage principal, a, malgré des difficultés, trouvé la force de continuer et de ne jamais perdre espoir. Son histoire est un puissant rappel que même dans les moments les plus sombres, l’espoir et la détermination peuvent nous aider à surmonter les pires tragédies.

Et puis de “Pile ou Face” de Tony Mandi. Ce livre d’un écrivain Congolais est une sorte d’exploration des relations humaines à travers les épreuves, la quête d’identité et les secrets familiaux, mêlant amour et tragédie. Il raconte l’histoire de l’agression brutale de Rachel, meilleure amie de Patrick, un jeune homme charismatique surnommé d’Artagnan. Un autre ouvrage c’est celui intitulé “Le sage avait raison” de Christian Gombo. Il s’agit d’un recueil de fables qui interroge la condition humaine à travers des récits empruntés de la sagesse et d’une profonde réflexion de l’auteur. Ces fables utilisent des animaux, des humains et des esprits pour explorer des thèmes universels et intemporels de la condition humaine. Chaque fable agit comme un miroir de notre société, nous invitant à réfléchir et à prendre conscience des vérités fondamentales sur la nature humaine. Enfin, “L’espoir au-delà des étoiles” de Myriam Zanga. Ce livre met en avant son auteure, Myriam Zanga, décrite comme une source d’inspiration et de réconfort. Il semble que Myriam ait partagé des échanges émouvants avec son père, qui est décrit avec tendresse et admiration. Ces lettres offrent un aperçu de leur relation unique et indéfectible, mettant en lumière la force de l’amour filial. L’auteure invite les lecteurs à plonger dans cette correspondance touchante, où les mots d’un père apportent réconfort et sagesse à sa fille bien-aimée. Il s’agit d’une célébration de l’amour inconditionnel et des moments précieux de la vie, promettant de toucher profondément les lecteurs.

RSK




8ème édition de l’Expobéton-RDC: Judith Suminwa prend part active au grand salon de développement des villes

La Première Ministre Judith Suminwa a participé à la 8ème édition de l’Expobéton-RDC, ce mardi 10 septembre 2024, au Centre Financier de Kinshasa. Lancée par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette 8ème édition de l’Expobeton est le plus grand salon de développement des villes, des corridors et des zones économiques spéciales.

Après le lancement officiel de la 8ème édition, le Président de la République Félix Tshisekedi, la Première Ministre Judith Suminwa et le Ministre délégué près le Ministre de l’Urbanisme et Habitat en charge de la Politique de la Ville, Didier Tenge Te Litho ont visité les stands des entreprises prenant part à l’Expobéton-RDC.

Cette activité met en lumière des questions cruciales concernant le contrôle des normes et des assurances dans le secteur du bâtiment et travaux publics en RDC. Elle préconise la création d’une Agence nationale de normalisation, indépendante et professionnelle pour renforcer le contrôle des normes dans le secteur de bâtiment et travaux publics en RDC.

A ce sujet, le Gouvernement Suminwa est à pied d’œuvre pour la concrétisation des actions prévues au pilier 3 de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028) qui postule que la modernisation des infrastructures de transport et l’aménagement du territoire jouent un rôle essentiel dans la stimulation de la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et la promotion du développement durable.

Le Gouvernement s’efforce de répondre aux besoins essentiels du secteur privé et des ménages, tout en garantissant un avenir prospère pour tous les citoyens congolais.

Cet événement qui rassemble des acteurs clés du secteur va se poursuivre du 14 au 20 septembre au port de Matadi, dans la province du Kongo-Central.

Le Quotidien