Tentative d’évasion à Makala : Tshisekedi n’exclut pas l’hypothèse d’une main noire tendant à saper les efforts du Gouvernement

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la première réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce lundi 09 septembre 2024.

Le Président de la République a exprimé sa profonde tristesse pour les vies perdues et adressé ses sincères condoléances aux familles des victimes à la suite la tentative d’évasion d’une gravité extrême au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (CPRK), ex. Prison Centrale de Makala, la nuit du 1er au 02 septembre 2024.

Il a condamné cet événement inacceptable tout en rappelant que toute vie humaine est sacrée et mérite toute son attention.

Ainsi, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, et le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, ont été chargés de :

– Prendre toutes les dispositions nécessaires pour parachever le rétablissement complet de l’ordre au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (CPRK). Les forces de défense et de sécurité, en association avec les équipes régulières de la prison, doivent assurer un contrôle total et permanent de la situation afin de prévenir toute nouvelle tentative du genre.

– Lui soumettre, endéans une semaine, les conclusions de l’enquête en cours, qui devrait déterminer les causes exactes de cet incident. Cette enquête devra aussi établir les responsabilités, et des sanctions appropriées seront appliquées aux fauteurs de troubles, qu’ils soient internes ou externes à l’établissement carcéral concerné.

N’excluant pas l’hypothèse d’une main noire tendant à saper les efforts du Gouvernement, lorsqu’il a été observé une autre tentative maitrisée à Bunia en date du 07 septembre 2024, le Président de la République a recommandé la vigilance accrue de la part de nos forces de défense et de sécurité.

Aux membres du Gouvernement, il a exigé la discipline et la cohésion. « Je voudrais souligner, en faisant mienne le rappel à l’ordre de Mme la Première Ministre sur ce sujet, que l’action gouvernementale doit être coordonnée et ordonnée. L’individualisme n’est pas un atout, au contraire nous payons tous le prix des dérapages populistes individuels.

Cet état des choses est inacceptable et ne devrait plus se répéter en matière de gestion de crises », a – t – il précisé.

La Première Ministre a été engagée à y veiller scrupuleusement et à faire respecter cette cohésion.

Dans le cadre du parachèvement de la réforme du système pénitentiaire déjà amorcée, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières et le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux ont été invités à lancer immédiatement, autour des acteurs du secteur, une réflexion sur la possibilité de créer un Service National du Renseignement Pénitentiaire.

Ce dernier devrait être capable d’anticiper et de prévenir de telles tragédies à l’avenir et aura notamment pour missions de coordonner efficacement la surveillance et la sécurité au sein de nos établissements pénitentiaires.

Rappelant ses instructions données au Ministre de la Justice lors de la cent-trentième réunion du Conseil des Ministres tenue le 22 mars 2024, le Président de la République a demandé le point sur la situation des principaux établissements pénitentiaires de la République Démocratique du Congo caractérisés par une surpopulation carcérale récurrente en dégageant les perspectives du dépeuplement urgent.

Le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux est appelé à fournir un rapport sur l’évolution de la situation pré-rappelée au prochain Conseil des Ministres.




En vacances parlementaires: Le sénateur Célestin Vunabandi s’imprègne de la situation sécuritaire et humanitaire au Nord-Kivu

Ceci était au cœur de échanges entre le Gouverneur militaire ad intérim, le général major Peter Cirimwami Nkuba et son hôte le sénateur Célestin Vunabandi Kanyamihigo. En pleines vacances parlementaires aux côtés de deux autres collègues Jean-Marie Kasereka Katokolio et Janvier Mwisha, ce parlementaire a dans ses prérogatives l’obligation de s’imprégner de la situation sur terrain dont les conséquences sont alarmantes et incalculables. Il était aussi question de se rendre compte de l’organisation de l’assistance destinée aux déplacés cantonnés dans les camps autour de Goma et dans les familles d’accueil à Goma tout comme à Nyiragongo.

Abordant l’aspect de l’agression rwandaise qui perturbe les activités socio-économiques dans la province du Nord-Kivu localisée à l’Est de République Démocratique du Congo, le Sénateur Vunabandi s’est dit profondément inquiet de la persistance de ce regain de violence ou encore une guerre imposée injustement à la RDC par ses voisins engendrant ainsi une crise humanitaire accrue qui s’ajoute à la crise sanitaire dans les sites des déplacés.

Ce notable du territoire de Rutshuru pense que l’assistance régulière et suffisante des déplacés reste un seul moyen qui doit soulager ces compatriotes contraints à l’errance et qui croupissent dans la misère dans les camps.

« Il s’agissait d’une visite d’échange sur la situation qui prévaut dans la province du Nord-Kivu, comme vous le savez c’est une province en état de siège et qui est agressée par le M23-RDF. Notre souci était celui d’échanger avec l’autorité sur toutes ces questions à la fois sécuritaire et humanitaire. Il y a plusieurs déplacés qui s’installent autour de Goma qui nécessitent une assistance.

On s’est rendu compte que l’assistance du Gouvernement n’est pas suffisante. Après la rencontre, nous avons compris qu’il y a urgence de plaider pour que les déplacés soient assistés régulièrement », a précisé le sénateur Célestin Vunabandi au sortir de cette audience lui a accordée par le chef de l’exécutif provincial du Nord-Kivu.

Il a par la suite promis de faire siens les problèmes de la population du Nord-Kivu du haut de la tribune de la chambre haute du parlement, conformément au mandat lui confié par le souverain primaire à travers les députés provinciaux.

Marty Dacruz Olemba




Prestataires de santé à l’hôpital général du Nord-Kivu : La députée Maguy Rwakabuba plaide en faveur du centre CFNK 

Une délégation du centre de formation continue du Nord-Kivu (CFNK) érigé dans l’enceinte de l’hôpital général de référence du Nord-Kivu, conduite par la députée nationale Maguy Rwakabuba a été reçue en audience par le Gouverneur militaire ad intérim en vue de solliciter du Général Major Peter Cirimwami Nkuba son accompagnement en rapport avec tous les services que ce centre rend au personnel soignant de l’hôpital provincial de Goma.

Ce centre de formation qui a sa base dans les enceintes de l’hôpital provincial du Nord-Kivu, s’est fixé pour mission de booster les connaissances et compétences des professionnels de santé pour leur permettre de traiter efficacement les maladies des patients, a spécifié l’honorable Maguy Rwakabuba, élue du Territoire de Rutshuru.

« Ce centre remet à niveau le personnel de santé et il travaille avec les partenaires et a besoin de l’accompagnement de l’autorité de la Province », a précisé l’élue du territoire de Rutshuru.

Profitant de ses vacances parlementaires, elle a réaffirmé son soutien indéfectible aux déplacés victimes des affrontements, qu’elle compte visiter incessamment.

Pour sa part, le professeur Ntabe Edmond, vice-président du CFNK a révélé que l’autre mission de cette rencontre avec le Gouverneur était de présenter le projet de construction d’une morgue en faveur de la population de Goma qui dispose d’un déficit criant d’entreposage des dépouilles mortelles.

«En dehors de la demande du soutien auprès du gouverneur, une autre mission concernait la construction de la morgue de l’hôpital provincial. Par rapport à la capacité, cet hôpital recevait 12 corps et aujourd’hui nous sommes au-delà de 200 corps. Voilà pourquoi nous avons voulu que l’autorité puisse nous soutenir dans le processus de la délocalisation de la morgue pour l’isoler des malades, un travail qui a déjà démarré. L’autorité a promis qu’elle va nous accompagner et pourra faire une visite pour s’imprégner de la réalité sur le terrain », a-t-il ajouté.

Signalons que le centre de formation continue CFNK totalise 4 ans dans le Nord-Kivu depuis sa création.

Marty Dacruz Olemba




Journée sans tricycle Bajaj : Une démarche citoyenne pour dénoncer les abus à Panzi

Depuis un certain temps, les résidents du quartier Panzi dans la commune d’Ibanda à Bukavu, sont été témoins des pratiques abusives des conducteurs de tricycles Bajaji. Des tracasseries, l’utilisation de mineurs comme conducteurs et une hausse des prix de transport après 15h00 ont été constatées, affectant directement la population locale.

Face à cette situation préoccupante, la société civile du Sud-Kivu a décidé d’organiser une journée sans tricycle Bajaji dans le quartier de Panzi. Cette démarche vise à sensibiliser la population sur les problèmes rencontrés et à dénoncer les injustices subies par les résidents.

Cette journée sans tricycle Bajaji sera observée pendant trois jours, permettant ainsi de mettre en lumière les difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés les habitants de Panzi. Il est important pour chacun de chercher des alternatives de transport et de faire preuve de solidarité envers ceux impactés par cette mesure. Cette initiative citoyenne est essentielle pour promouvoir un changement positif dans la communauté de Panzi.

“En travaillant ensemble et en faisant entendre notre voix, nous pouvons espérer une amélioration des conditions de vie et la lutte contre les injustices subies”, soutient Elia Bahati Président Intérimaire de la société civile du Sud-Kivu, bureau de coordination sous noyau de Panzi

Et de renchérir :

“La collaboration de tous est primordiale pour le succès de cette démarche. Nous encourageons les résidents de Panzi à partager cette information avec leurs proches et voisins, afin d’assurer la réussite de cette journée sans tricycle Bajaji. Ensemble, unis dans la solidarité et la mobilisation, nous pouvons contribuer à un changement positif dans notre quartier. Merci à tous pour votre compréhension et votre soutien dans cette démarche citoyenne. Ensemble, nous pouvons faire la différence”.

Eugide Abalawi




Grève : Les enseignants du Sud-Kivu durcissent le ton

Les enseignants du Sud-Kivu restent déterminés à faire entendre leur voix et continuent leur mouvement de grève entamé le 02 septembre 2024, en réclamant des meilleures conditions sociales de la part du gouvernement central.

Les enseignants réunis au sein de la synergie des syndicats des enseignants du Sud-Kivu, ont décidé de maintenir leur mouvement de grève entamé depuis le début de la rentrée scolaire le 02 septembre 2024.
Les professionnels de l’éducation exigent des améliorations de leurs conditions sociales de la part du gouvernement central, affirmant que leurs salaires ne sont pas suffisants pour subvenir à leurs besoins basiques.
Lors de leur assemblée générale d’évaluation tenue hier le 09 septembre 2024 à Bukavu, le porte-parole de la synergie des enseignants a annoncé que la grève se poursuivrait tant que leurs revendications ne seraient pas prises en compte.
Les revendications des enseignants
Les enseignants du Sud-Kivu demandent une augmentation de leurs salaires, une amélioration de leurs conditions de travail, la mise en place d’une assurance maladie et la régularisation de leur situation administrative.
Ils estiment qu’ils ne sont pas reconnus à leur juste valeur et que leurs efforts pour former la jeunesse ne sont pas suffisamment récompensés.
Face à cette situation, ils ont décidé de durcir le ton et de maintenir la pression sur les autorités.
Appel aux parents
Les enseignants ont également lancé un appel aux parents d’élèves pour qu’ils gardent leurs enfants à la maison en attendant que leurs revendications soient prises en compte.
Ils affirment que leur mouvement de grève vise à garantir une éducation de qualité pour tous les enfants, mais que cela ne pourra se faire que si leurs conditions de travail s’améliorent.
Ils demandent le soutien des parents dans cette lutte pour des conditions dignes pour les enseignants.
Un symbole fort lors de l’assemblée générale
Lors de l’assemblée générale d’évaluation, les enseignants ont tenu à marquer les esprits en portant des sachets noirs sur la tête, en mémoire des enseignants décédés dans des conditions précaires.
Ils ont également tenu des bougies allumées pour symboliser la lumière qui devra guider les décideurs politiques vers des solutions justes et durables.
Cette action forte montre la détermination des enseignants à faire entendre leur voix et à obtenir enfin des réponses concrètes à leurs revendications légitimes.
Une lutte pour un enseignement de qualité
La grève des enseignants du Sud-Kivu ne vise pas seulement à obtenir de meilleures conditions de travail pour les professionnels de l’éducation, mais aussi à garantir un enseignement de qualité pour les élèves.
Les enseignants estiment que des conditions de travail dignes permettront d’attirer et de retenir des enseignants compétents, motivés et investis dans leur mission éducative.
Ils affirment que c’est l’avenir de toute une génération qui est en jeu, et qu’ils ne lâcheront pas tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites.
Malgré les pressions et les tentatives de décrédibilisation, les enseignants du Sud-Kivu restent unis et déterminés dans leur mouvement de grève. Ils continuent à manifester pacifiquement pour faire entendre leur voix et obtenir des avancées significatives dans leurs conditions sociales.
La solidarité au sein de la synergie des syndicats des enseignants reste forte, et les enseignants affirment qu’ils ne renonceront pas tant que des mesures concrètes ne seront pas prises pour répondre à leurs revendications légitimes.
En définitive, les enseignants du Sud-Kivu maintiennent leur mouvement de grève pour des conditions de travail dignes et une éducation de qualité pour tous.

Eugide Abalawi




Sud-Kivu : La société civile appelle à l’action concrète en lieu et place de discours

Suite au meeting du gouverneur du Sud-Kivu, Jean Jacques Purusi, au stade de Kadutu le dimanche dernier, le président provincial de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, Nicolas Lubala, exhorte les organisations civiles à passer à l’action et à demander des résultats concrets.

Le discours politiques, de belles promesses et des annonces grandioses sont des éléments qui ont longtemps rythmé la vie publique dans la province du Sud-Kivu.

Cependant, pour Nicolas Lubala, ces temps sont révolus. Il est désormais temps de passer à l’action concrète et de demander des comptes aux autorités.

La fin des discours creux

Depuis trop longtemps, les habitants du Sud-Kivu ont été habitués à des discours politiques creux, promettant monts et merveilles sans jamais réellement aboutir à des résultats tangibles.

Cette culture du discours, le président de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile en a assez. Il est temps de voir des actions concrètes et mesurables, des projets qui bénéficient réellement à la population.

Vers un suivi citoyen renforcé

Pour Nicolas Lubala, il est impératif que la société civile reste vigilante et mobilisée pour suivre de près les réalisations du gouverneur Jean Jacques Purusi.

Il encourage les organisations civiles à exiger des comptes, à vérifier la réalisation des promesses et à faire pression pour une gouvernance transparente et responsable.

L’importance de l’exigence citoyenne

 

L’exigence citoyenne est un élément clé pour garantir une bonne gouvernance et des politiques publiques efficaces.

Nicolas Lubala rappelle que les organisations de la société civile ont un rôle essentiel à jouer dans la démocratie locale, en rappelant les élus à leurs responsabilités et en s’assurant que les intérêts des citoyens sont pris en compte.

En somme, il est clair que le temps des discours politiques et des promesses en l’air est révolu.

Il est temps pour la société civile de passer à l’action, de rester vigilante et exigeante afin de garantir une gouvernance transparente et au service de tous.

Les habitants du Sud-Kivu méritent des résultats concrets, et il est du devoir de chacun de veiller à ce que ces attentes légitimes soient satisfaites.

Eugide Abalawi




Sud-Kivu : La société civile appelle à l’action concrète en lieu et place de discours

Suite au meeting du gouverneur du Sud-Kivu, Jean Jacques Purusi, au stade de Kadutu le dimanche dernier, le président provincial de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, Nicolas Lubala, exhorte les organisations civiles à passer à l’action et à demander des résultats concrets.

Le discours politiques, de belles promesses et des annonces grandioses sont des éléments qui ont longtemps rythmé la vie publique dans la province du Sud-Kivu.

Cependant, pour Nicolas Lubala, ces temps sont révolus. Il est désormais temps de passer à l’action concrète et de demander des comptes aux autorités.

La fin des discours creux

Depuis trop longtemps, les habitants du Sud-Kivu ont été habitués à des discours politiques creux, promettant monts et merveilles sans jamais réellement aboutir à des résultats tangibles.

Cette culture du discours, le président de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile en a assez. Il est temps de voir des actions concrètes et mesurables, des projets qui bénéficient réellement à la population.

Vers un suivi citoyen renforcé

Pour Nicolas Lubala, il est impératif que la société civile reste vigilante et mobilisée pour suivre de près les réalisations du gouverneur Jean Jacques Purusi.

Il encourage les organisations civiles à exiger des comptes, à vérifier la réalisation des promesses et à faire pression pour une gouvernance transparente et responsable.

L’importance de l’exigence citoyenne

 

L’exigence citoyenne est un élément clé pour garantir une bonne gouvernance et des politiques publiques efficaces.

Nicolas Lubala rappelle que les organisations de la société civile ont un rôle essentiel à jouer dans la démocratie locale, en rappelant les élus à leurs responsabilités et en s’assurant que les intérêts des citoyens sont pris en compte.

En somme, il est clair que le temps des discours politiques et des promesses en l’air est révolu.

Il est temps pour la société civile de passer à l’action, de rester vigilante et exigeante afin de garantir une gouvernance transparente et au service de tous.

Les habitants du Sud-Kivu méritent des résultats concrets, et il est du devoir de chacun de veiller à ce que ces attentes légitimes soient satisfaites.

Eugide Abalawi




Coupe d’Afrique des Nations 2025 : Le Ghana coince, l’Ouganda sur sa lancée

Suite des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025 ce lundi avec une victoire de l’Ouganda.

Ouganda 2-0 Congo

Buts : A. Kayondo 21’, J.Ssemugabi 85’

Après avoir tenu en échec l’Afrique du sud, troisième de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, l’Ouganda a enfin tenu sa victoire face au Congo. Les Warriors, qui se sont montrés plus précis et efficaces, remportent leur match 2-0, ayant maîtrisé la rencontre de bout en bout, avec deux buts à la clé : le premier, un tir du droit de Kayondo en première période, et le second, signé Jude Ssemugabi en fin de match.

Niger 1-1 Ghana

Buts : O. Sako 81’ pour le Niger / A. Seidu 44’ pour le Ghana

La défaite des Ghanéens face à l’Angola semble avoir laissé des impacts durables chez les coéquipiers de Jordan Ayew. Pourtant, au début du match, les Black Stars semblaient plus performants que leurs adversaires du jour, le Niger. Après avoir multiplié les attaques, l’équipe dirigée par Otto Addo a finalement réussi à marquer grâce à Alidu Seidu, juste avant la pause. Cependant, comme c’est fréquemment le cas, les moments finaux du match ont été mal gérés par le Ghana. À la 81e minute, l’astucieux Omar Sako a égalisé pour les deux équipes.

Madagascar 1-1 Comores

Buts : Andria 9’ pour Madagascar / Y. M’Changama 41’ pour les Comores

La première mi-temps a été riche en événements, avec les hommes de Romuald Rakotondrabe qui ont ouvert le score dès la 9ème minute grâce à un but d’Andria. Les Comores ont su répliquer à la 41ème minute grâce à un but de Youssouf M’Changama, l’un des joueurs en vue en ce moment..

Guinée équatoriale 2-2 Togo

Buts : L. Nlavo 17’ et J. Buyla 71’ pour la Guinée équatoriale / R.Aholou 45’ et K. Laba 90+5 pour le Togo

Avec quatre buts au compteur, le stade de Malabo a accueilli un match particulièrement animé en termes de scoring. Les premiers à trouver le chemin des filets furent les Équato-guinéens, grâce à une réalisation de Luis Nlavo. Les Togolais ont répliqué avec un but de Roger Ahoulou, établissant ainsi un jeu dynamique. Buyla a cru pouvoir offrir les trois points à son équipe, mais Laba est intervenu pour ramener le sco

re à égalité.




Coupe d’Afrique des Nations 2025 : La RDC et le Maroc régalent

La République Démocratique du Congo enchaîne une deuxième victoire consécutive lors des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025, grâce à un précieux succès obtenu sur la pelouse de l’Éthiopie.

Éthiopie 0-2 République Démocratique du Congo

La République Démocratique du Congo a réalisé une performance précieuse lors de son déplacement en Éthiopie, en s’imposant 2-0. Cette victoire permet aux Léopards de maintenir leur première position avec 6 points, tandis que l’équipe éthiopienne stagne à 3 points. Malgré les efforts des deux équipes pour marquer en première mi-temps, il a fallu attendre la 62e minute pour assister au premier but, inscrit par Théo Bongonda, qui a permis aux Congolais de prendre l’avantage. Fiston Kalala Mayele a ensuite doublé la mise à la 76e minute, fixant le score final à 2-0.

Lesotho 0-1 Maroc

Dans un match disputé au stade Adrar à Agadir, le Maroc a battu le Lesotho sur le score de 1-0. Le seul but de cette rencontre a été inscrit par Brahim Díaz, à la 90e+3 minute, offrant ainsi trois précieux points aux Lions de l’Atlas. Il est essentiel de noter que le Maroc est engagé dans les qualifications de façon formelle, étant déjà qualifié automatiquement en tant que nation hôte de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025. Avec cette deuxième victoire d’affilée, le Maroc occupe la première position du groupe B avec 6 points, tandis que le Lesotho est la lanterne rouge de cette poule, sans aucun point à son actif.

Angola 2-1 Soudan

L’Angola a remporté une victoire 2-1 contre le Soudan, dans un match palpitant du groupe F.

Aucun but n’a été marqué lors de la première mi-temps, les Soudanais ayant su préserver leur cage inviolée face aux tentatives des locaux. En seconde période, l’équipe d’Angola a pris l’initiative en marquant à la 51e minute grâce à un penalty transformé par Cristóvão Mabululu. Seulement quatre minutes plus tard, Mustafa Karshoum a égalisé pour le Soudan à la 55e minute.

Randy Nteka a inscrit le deuxième but pour l’équipe angolaise à la 81e minute, offrant ainsi trois points essentiels aux Palancas Negras. L’Angola se retrouve en tête du groupe F avec 6 points, tandis que le Soudan ne compte qu’un seul point après avoir enregistré une défaite et un match nul lors de ses deux premiers matchs.

La deuxième journée continuera le mardi 10 septembre, avec 15 matchs qui s’annoncent palpitants et intenses, se déroulant dans divers stades à travers le continent africain.




CAN 2025 (Q) : le Maroc arrache la victoire face au Lesotho

Largement remanié, le Maroc a longtemps buté sur le Lesotho ce lundi à Agadir dans le cadre de la 2e journée des éliminatoires de la CAN 2025, pour laquelle il est qualifié d’office en tant que pays-hôte. Les Lions de l’Atlas sont finalement parvenus à arracher la victoire 1-0 face à la 149e nation au classement FIFA grâce à un but de Brahim Diaz durant le temps additionnel.

Avec Achraf Hakimi, propulsé capitaine, comme aux JO, et Aguerd comme seuls survivants au coup d’envoi du onze aligné vendredi face au Gabon (4-1), le sélectionneur Walid Regragui avait clairement choisi de faire tourner. En attestaient aussi les premières capes, directement comme titulaires, d’Adam Aznou (18 ans, Bayern Munich), qui disputait le premier match en professionnel de sa jeune carrière, et du Havrais Oussama Targhalline. A court de rythme, Ounahi était aligné aussi.

Aznou fait le show

Pas étonnant dans ces conditions que le premier quart d’heure se soit révélé très mou et peu emballant. Malgré le manque d’automatismes, les Lions de l’Atlas ne tardaient pas toutefois à enflammer Agadir. D’abord par Aznou. Le Bavarois mettait le feu côté gauche et débordait en éliminant deux adversaires, mais son tir, non cadré, était détourné par Matsoele. Dans la foulée, El Kaabi trouvait Amine Adli dans la surface, mais Rasethuntsa dégageait son centre-tir à bout portant !

 

Faute de parvenir à prendre à défaut une défense héroïque, qui mettait toujours une jambe ou un pied pour fermer le chemin du but, les demi-finalistes de la Coupe du monde 2022 s’en remettaient aux coups de pied arrêtés. Dans ce registre, le Lesotho frôlait le but contre son camp, puis était tout heureux de voir la tête d’El Kaabi passer juste à côté.

Le Maroc se réveille tard !

Progressivement, le rythme faiblissait malgré la domination sans partage du Maroc et on assistait à un dernier quart d’heure soporifique avant la mi-temps. Malgré les entrées simultanées de Youssef En Neysri, Brahim Diaz, Hakim Ziyech et Abde Ezzalzouli (56e) puis de Soufiane Rahimi, le début de second acte se révélait guère plus emballant et il fallait pratiquement attendre le dernier quart d’heure pour voir les locaux remettre un coup sur l’accélérateur.

Mais la tentative de Ziyech était bien bloquée par Moerane. Ensuite, Brahim Diaz voyait son missile se faire contrer dans la surface, puis En-Nesyri manquait le cadre après une superbe talonnade du Merengue. Alors que les Lions de l’Atlas se dirigeaient vers un 0-0 quelque peu gênant, un amorti de la poitrine d’En-Nesyri suivi d’un petit numéro de technicien en pleine surface de Brahim Diaz permettaient au Maroc de sauver les apparences et de réaliser un six sur six dans ces qualifications (1-0, 90e+3).

 

ST