Kinshasa : Evaluation du processus d’entrée effective dans la ZLECAF et préparatifs de la tenue de la 15ème réunion du conseil des ministres du Commerce extérieur

La République Démocratique du Congo par le biais de son ministre du Commerce Extérieur rassure de sa disponibilité pour franchir les étapes qui lui restent pour faire son entrée effective dans la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF) pour ainsi rendre effectif le démantèlement tarifaire pour certains produits donc la suppression des droits de douane pour ces derniers.

La task force mise place par le Gouvernement congolais travaille déjà sur la domestication de l’offre tarifaire, la mise en place d’un comité interministériel avec la présence du secteur privé et sur l’élaboration de la stratégie nationale ZLECAF, mais aussi sur l’intégration tarifaire dans la loi de finances qui constituent ces étapes à franchir, a fait entendre Julien Paluku Kahongya, tout en insistant sur les avantages de l’accroissement des échanges intra-africains.

C’était au cours de la réunion technique ce jeudi à Kinshasa avec la délégation de la ZLECAF coiffée par Emmanuel Mbarga, Expert Principal pour les Questions d’Accès au Marché et Conseiller Régional pour l’Afrique Centrale dépêchée par Wamkele Mene, Secrétaire général de cette organisation économique panafricaine

Concernant les préparatifs de l’organisation à Kinshasa de la 15e réunion du Conseil des Ministres du Commerce Extérieur de la ZLECAF au mois d’octobre prochain, les experts du ministère du Commerce Extérieur et de la ZLECAF ont peaufiné des stratégies pour la réussite de ce grand rendez-vous.

« Nous avons travaillé avec le ministre du Commerce extérieur sur deux principaux points par rapport à l’avancée des négociations et la mise en œuvre de l’Accord portant création de Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF). Sur ce point, on est tombé d’accord sur le fait que les négociations sont pratiquement terminées et que les protocoles ont déjà été adoptés et qui ne demandent qu’à être mis en œuvre. Vous avez le protocole sur le commerce des marchandises, celui sur le commerce des services, des investissements, la politique de concurrence et la propriété intellectuelle…, avec un protocole qui est transversal, le règlement des différends sur le commerce. Nous avons dit au ministre que le commerce a commencé depuis le mois d’octobre 2002 », explique M. Emmanuel Mbarga, Conseiller Régional pour l’Afrique Centrale/ZLECAF.

Dans un 2ème temps, ajoute-t-il, nous avons discuté des préparatifs de la Rdc de rejoindre la famille ZLECAF, ce qui reste à faire où le processus a déjà été exécuté, il reste une dernière étape, un verrou doit sauter, c’est la domestication de l’offre tarifaire soumise par la Rdc concernant le commerce des marchandises. « Nous avons discuté sur la question et le ministre nous a dit que le processus est en cours. Il reste une étape importante, inclure cette offre tarifaire dans la loi de finances qui est en cours de préparation. Le ministre nous a dit de travailler avec ses collaborateurs », mentionne-t-il.

Rappelons que grâce à la diplomatie commerciale et économique menée par le Ministre du Commerce Extérieur à Zanzibar en République Unie de Tanzanie lors de la 14e réunion du Conseil des Ministres du Commerce Extérieur, la RDC avait décroché l’organisation de cette réunion du conseil des Ministres.




Paix et Sécurité : Participation citoyenne pour la prévention des conflits au Sud-Kivu 

Le mercredi 18 septembre 2024, les activités de la deuxième phase du programme « participation citoyenne et prévention des conflits » ont été lancées à Bukavu. Ces activités visent à renforcer les capacités des élus locaux et des animateurs des entités territoriales décentralisées, ainsi que des communautés, dans la prévention et la gestion des conflits.

Dans le cadre de cette deuxième phase du programme, les élus locaux et les animateurs des entités territoriales décentralisées bénéficieront de formations et d’ateliers sur la prévention et la gestion des conflits. Ces sessions visent à renforcer leurs compétences dans ce domaine et à les outiller pour faire face aux défis liés à la gestion des conflits au niveau local.

Les communautés locales joueront également un rôle clé dans la prévention des conflits. Des activités de sensibilisation et de mobilisation seront mises en place pour informer les habitants sur les mécanismes de prévention des conflits et les encourager à participer activement à la recherche de solutions pacifiques.

Implication des communautés dans la prévention et la gestion des conflits

La mobilisation des communautés est un élément essentiel du programme. En travaillant ensemble, les habitants pourront identifier les sources de tensions et trouver des solutions durables pour prévenir les conflits. Cette approche participative vise à renforcer les liens sociaux et à promouvoir une culture de paix au sein des communautés.

Au cours de la cérémonie de lancement, Arsène Lumpali, membre de la Commission diocésaine Justice et Paix, a souligné l’importance de ces activités dans la consolidation de la paix et de la démocratie dans la région.

Il a appelé les différents acteurs à s’engager pleinement dans la mise en œuvre du programme et à travailler ensemble pour prévenir les conflits et construire un avenir plus harmonieux pour tous.

Eugide Abalawi




Sud-Kivu : Les pannes froides perturbent la distribution d’électricité à Bukavu

Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo, fait face à des perturbations dans la distribution d’électricité en raison des pannes froides survenues lors du passage de la saison sèche à la saison des pluies. Ces pannes, qui touchent les appareils essentiels à la production et à la distribution du courant électrique, ont un impact important sur la vie quotidienne des habitants de la ville.

Les habitants de Bukavu ont déjà été confrontés à des coupures intempestives du courant électrique, mais la situation s’est aggravée avec l’arrivée de la saison des pluies. Les pannes froides sur les appareils électriques ont provoqué un dérèglement dans le système électrique de la ville, entraînant des coupures fréquentes et prolongées. Cette situation a des répercussions sur les activités socio-économiques de la région, perturbant les commerces, les écoles, les hôpitaux et les services publics.

Pour remédier à cette situation, la Société Nationale d’Electricité (Snel) a mis en place des équipes de maintenance pour intervenir rapidement sur les machines défectueuses. Le directeur de la Snel à Bukavu, Jovi Mulemangabo, a assuré que des travaux de réparation et de maintenance étaient en cours au niveau du barrage de Ruzizi, afin de rétablir la production électrique dans les meilleurs délais.

Des prévisions incertaines pour l’avenir

Malgré les efforts déployés par la Snel, la situation reste préoccupante pour les habitants de Bukavu. Les pannes froides survenues lors du passage de la saison sèche à la saison des pluies ne sont pas prévisibles, et il est difficile de garantir une distribution stable et continue du courant électrique dans les prochaines semaines. Les autorités locales appellent les habitants à faire preuve de patience et de compréhension, en attendant que la situation se normalise.

En conclusion, les pannes froides survenues récemment à Bukavu ont mis en lumière la fragilité du système électrique de la ville face aux aléas climatiques. La Snel s’efforce de résoudre ces problèmes rapidement, mais la situation reste complexe et incertaine. Il est crucial que des mesures soient prises pour renforcer la résilience du réseau électrique de la région, afin d’éviter de nouvelles perturbations à l’avenir.

Eugide

Abalawi




Pénurie d’eau potable au Sud-Kivu : La Licoski réclame la tenue des états généraux de l’eau à Bukavu 

Face à la pénurie d’eau potable dans la ville de Bukavu et le risque de voir la situation s’empirer avec le prolongement de la saison sèche, les consommateurs exigent du pouvoir public provincial une implication immédiate pour remettre de l’ordre dans la desserte en eau potable.

Les habitants de Bukavu sont confrontés à une crise sans précédent de pénurie d’eau potable. Avec le prolongement de la saison sèche, la situation risque de s’aggraver, mettant en danger la santé et le bien-être de milliers d’habitants de la ville. Face à ce constat alarmant, les consommateurs réclament une action immédiate des autorités pour résoudre ce problème.

Les membres de la Ligue des Consommateurs des Services au Congo Kinshasa (Licoski) ont proposé la convocation des états généraux de l’eau, réunissant la Régideso, les opérateurs privés et les partenaires financiers afin de trouver des solutions durables à cette crise.

Le président de la Licoski, Janvier Mizo Kabare, a notamment proposé la réactivation du projet Mazigiro, confié à un opérateur fiable, ainsi que la mise en œuvre rapide des autres points de captage d’eau dans le lac Kivu et la rivière Ruzizi.

La Régideso, dans un communiqué publié à Bukavu, a tiré la sonnette d’alarme en évoquant une perte de la moitié de la capacité de l’usine de Murhundu, passant de 32 mille à 20 mille mètres cubes. Si les pluies ne reprennent pas dans les sept prochains jours, la situation pourrait devenir critique pour la population de Bukavu.

Une crise qui menace la santé publique

La pénurie d’eau potable à Bukavu menace la santé publique des habitants, qui sont contraints de recourir à des sources d’eau non sécurisées pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Les maladies liées à la consommation d’eau contaminée risquent de se propager rapidement, mettant en danger la vie de nombreux habitants de la ville.

Face à cette urgence, les autorités provinciales doivent agir rapidement et efficacement pour garantir l’accès à l’eau potable à tous les habitants de Bukavu. La situation ne peut plus être ignorée, et des mesures concrètes doivent être prises pour éviter une catastrophe sanitaire dans la ville.

Il est temps pour les autorités provinciales de prendre leurs responsabilités et de faire de la gestion de l’eau potable une priorité absolue. Les habitants de Bukavu ne peuvent plus attendre, ils ont besoin d’une action immédiate pour garantir leur accès à une ressource aussi essentielle que l’eau potable.

Eugide Abalawi




DRC Africa Battery Metals Forum : « Les engagements du TFM sont à un niveau très élevé calqués sur les standards internationaux »/Hugo Sinza

Ouvert le mardi 17 septembre, le forum dénommé DRC Africa Battery Metals Forum s’est clôturé ce mercredi 18 septembre 2024 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Axé sur l’industrie minière, ce forum de deux jours reste jusque-là, comme l’un des piliers de l’établissement d’une industrie des métaux de batterie inclusive et équitable, soutenant non seulement la croissance durable à grande échelle, mais aussi la localisation et le développement socioéconomique de la République Démocratique du Congo.

La société minière Tenke Fungurume Mining, filiale de la société CIMOC en RDC, a sponsorisé ces assises, qui ont eu l’honneur de réunir les représentants des organisations non gouvernementales, les chefs d’entreprises et plusieurs participants sous la houlette du ministère national de l’Industrie.

Dans son intervention, Hugo Sinza, Directeur général adjoint de TFM SA RDC, en charge de la coopération, a commencé d’abord par saluer l’importance que son entreprise accorde aux réflexions qui se sont tenues au cours de ses assises.

“Nous sommes fières d’avoir soutenu cette activité, et d’avoir apporté notre modeste contribution”, a-t-il déclaré.

Les actions sociales pour les communautés locales de TFM

Les communautés locales sont des bénéficiaires directs des investissements de l’entreprise. Dans son exposé, le Directeur général adjoint de TFM a démontré le travail qu’abat son entreprise pour viabiliser son milieu d’exploitation en faveur des autochtones.

Dans le cadre de la responsabilité sociétale, l’engagement de TFM est l’un des modèles pays, car depuis 2010, Tenke Fungurume Mining avait un fond social de 0,9% des revenus nettes pour financer des projets sociaux. C’était un engagement net. Et en 2018, le législateur congolais a décidé de pouvoir généraliser la pratique auprès de toutes les entreprises minières.

“Nous avons conclu avec les communautés locales un cahier de charge de 31 millions de dollars américains sur 5 ans, pour financer des projets sociaux tels que la construction des écoles, des hôpitaux, des infrastructures et autres. Nous avons un programme géré conjointement avec les représentants des communautés dans le cadre des comités de développement local”, a fait savoir le Directeur Hugo Sinza.

Du point de vue social, de gouvernance, d’environnement et du social, les engagements du TFM, sinon du groupe CIMOC sont à un niveau très élevé calqués sur les standards internationaux.

Concernant les actions sociales, TFM a notamment le projet d’électrification mené dans sa concession minière, un hôpital général de référence dont les études sont terminées et approuvées par le ministre national de la Santé.

“Et pour votre information, le plan architectural de cet hôpital a été adopté comme le plan type de tous les hôpitaux généraux de référence qui devraient être construit sur toute l’étendue du pays”, a révélé le Directeur Hugo Sinza, qui signale en même temps que le cahier de charge ou le 0,3% et la redevance ne sont pas le seul levier pour le développement des communautés locales. Il y a aussi la redevance minière dont une partie est retenue au niveau des Entités territoriales décentralisées (ETD), une autre au niveau des provinces, et le TFM joue sa partition.

Les actions de TFM Sur le plan environnemental

L’orateur a signalé que Tenke Fungurume Mining a tout un plan d’atténuation. Tout le monde le sait bien qu’avant de commencer les activités minières, il faut faire des études d’impact environnemental et social qui vont guider les entrepreneurs dans les actions de protection de l’environnement.

“Il y a tout un programme d’atténuation, de gestion de l’environnement que nous gérons et qui est adapté au fur et à mesure de nos activités d’exploitation minière “, a témoigné l’orateur.

Le déficit électrique est criant

Le conseiller du ministre national des Ressources Hydrauliques et électricité l’a reconnu. Le déficit électrique est criant. La production aujourd’hui autour de la Snel tourne autour de 2100 mégawatts. L’industrie minière a besoin de 1200 mégawatts. Sur la production de 2100 mégawatts, l’industrie minière ne consomme que 35%, soit 700 mégawatts. Dans son intervention, Hugo Sinza, Directeur général adjoint de TFM a soutenu que tout le reste, c’est l’énergie que nous devrons trouver quelque part.

“Donc, on est obligé de pouvoir importer de l’énergie auprès des pays limitrophes”, révèle-t-il.

Et d’ajouter : ” c’est comme ça qu’au niveau de TFM, nous avons engagé des réflexions. Lors du forum Chine-Afrique, nous avons signé des accords avec le ministre de l’Energie pour construire des centrales photovoltaïques sur 24 sites, sur une capacité de 600 mégawatts. Nous avons aussi signé un autre contrat avec un partenaire local pour la construction du barrage de Nzilo 2. Nous continuons à travailler sur des solutions, car toutes les entreprises minières sont en phase d’extension de leur production. On ne peut pas aller vers la mise en valeur de la chaîne d’approvisionnement de batterie si nous n’avons pas de l’énergie électrique”, explique le Directeur Hugo Sinza.

Cette année, TFM s’est fixé l’objectif de produire 450 milles tonnes. C’est l’apogée à l’époque de la Gécamines. Aujourd’hui, TFM se dit être le premier producteur mondial des cobalts. Ce qui ne sera pas possible sans l’énergie électrique. Sans l’énergie électrique, TFM ne saura pas garder cette position, et c’est tout le monde qui va perdre : l’État, l’investisseur et les communautés locales.

La problématique de réglementation dans le secteur minier

Sur ce chapitre, TFM plaide pour que des nouvelles donnes soient intégrées dans notre loi, au regard des réalités et du contexte, sans remettre en question la loi congolaise en la matière.

“Nous n’avons pas remis en question notre code minier”, a déclaré Hugo Sinza, Directeur général adjoint en charge de la coopération de Tenke Fungurume Mining SA RDC. D’ailleurs, le sujet a été évoqué dans le panel, où on a parlé de la réglementation. Il a été démontré que dans le cadre de la gouvernance, de l’environnement et du social, il y a bien d’autres donnes nouvelles, il y a des nouveaux concepts qu’il faut intégrer à ce jour dans la législation nationale. Les panelistes ont estimé que sur ce point, il est important qu’on prenne conscience et qu’on prenne notre responsabilité car c’est du reste, le prix à payer pour le succès qu’on veut tous.

Ces contributions riches du représentant de Tenke Fungurume Mining à ce forum s’inscrivent dans la logique d’apporter une pierre dans la construction de la nation congolaise en général, et de son développement en particulier.

Signalons que c’est le Directeur de cabinet du ministre national de l’Industrie, Clément Mushengezi qui a procédé à la clôture des travaux de ces assises. Il a avoué que ce forum constitue un franc succès et a appelé à la mise en œuvre des recommandations issues de ce forum.

“Nous avons exploré ensemble le défis et les opportunités liés à l’industrialisation d’un secteur stratégique dans le cadre d’un chemin essentiel, celui de construire un écosystème solide et durable pour les métaux, les batteries en RDC”, a signalé le représentant du ministre de l’industrie.

Jonsard Mikanda




Découverte : La province de Shaanxi, un important berceau de la nation chinoise 

Shaanxi, situé dans le nord-ouest de la Chine, avec une superficie totale de 205 600 kilomètres carrés et une population de 39,56 millions d’habitants, est un important berceau de la Nation Chinoise.

14 dynasties, dont la dynastie des Zhou, des Qin, des Han et des Tang, y ont construit leurs capitales pendant 1 180 ans. Xi’an, le chef-lieu de la province, était connu sous le nom de Chang’an dans l’Antiquité. C’est une ville historique et culturelle. Elle est aussi le point de départ oriental de la Route de la soie.

Shaanxi s’étend sur deux grands réseaux hydrographiques : le Yangtsé et le fleuve Jaune, et sur trois zones de température : la zone tempérée, la zone tempérée chaude et la zone subtropicale septentrionale.

Il y a quatre trésors : l’ibis huppé, le panda géant, le singe doré et l’antilope. Les mines de sel, les mines de molybdène, le charbon, le pétrole et le gaz naturel sont parmi les plus importants du pays.

La densité des attractions de patrimoines culturels, leur nombre et leur haut niveau se classent au premier rang du pays, par conséquent, la province est naturellement connue comme «musée d’histoire» ; le mausolée du premier empereur de Qin et les Statues des guerriers et des chevaux en terre cuite sont des sites du patrimoine mondial ; le Mausolée de l’Empereur Jaune, le Temple Famen et l’Étang Huaqing sont très célèbres dans le monde entier ; la Montagne Huashan, la cascade Hukou du fleuve Jaune et la Réserve naturelle de Foping jouissent d’une grande réputation.

Dans le Shaanxi, la science et l’éducation se développent bien, et le nombre et l’échelle des instituts de recherche scientifique, des instituts d’enseignement supérieur et des collèges et universités privées sont parmi les plus élevées de Chine.

L’aérospatiale, l’impression 3D, la communication mobile 5G et d’autres technologies du Shaanxi se maintiennent à un niveau de classe mondiale.

Le lancement du vaisseau spatial Shenzhou dans l’espace, l’atterrissage du satellite lunaire

Chang’e sur la lune et le submersible habité en haute mer Jiaolong sont fortement soutenus par la force de la science et de la technologie du Shaanxi.

Derick Katola depuis Xi’an, capitale de Shaanxi en Chine




Lubumbashi : Perquisition aux domiciles du Général Kyungu

Journée sombre ce mercredi 18 septembre à Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga. Deux domiciles du Général Kyungu de la Police Nationale Congolaise et Directeur national en charge de la voie maritime et ferroviaire, à savoir celui de l’avenue Ruwe dans la commune de Lubumbashi et l’autre vers la route de contournement.

Les images qui ont défilé dans la toile donnent l’impression qu’on s’attaquerait à tout officier militaire ou de la police originaire du Katanga. Au-delà de ceux qui sont emprisonnés et d’autres en exil, les fils et filles du Katanga seraient dans le collimateur du pouvoir en place.

Et ce qui s’est passé au Katanga, plus précisément à Lubumbashi, est une goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Sinon, rien ne justifie cette perquisition aux domiciles du Général Kyungu. Selon nos fins limiers, rien de compromis n’a été trouvé, alors que cet officier supérieur de la police ne cesse de servir loyalement son pays sous le drapeau.

Il nous revient que certains officiers militaires et policiers d’origines katangaises sont encore enfermés pour des motifs fallacieux.

« La perquisition de ce mercredi 18 septembre à Lubumbashi s’inscrit dans la logique d’un pouvoir dont l’ambition est d’instaurer un régime autoritaire », affirme une source proche du dossier, avant d’ajouter que l’armée, tout comme la police sont apolitique. Considérer les officiers militaires et ceux de la police proche de tel ou tel individu, c’est méconnaître la vraie mission des hommes en uniforme.

Il est temps de mettre fin à cette politique de musèlement de certains congolais, parce que le souhait est de fédérer toutes les énergies et leur permettre de contribuer au développement du pays.

Au vu de toute cette situation, la famille biologique du Général Kyungu se dit traumatisée. Les enfants et la femme qui ont assisté à cette perquisition jusqu’à fond du lit, placard, toilettes, garage, plafond, gardes robes sans rien trouver de compromettant, y compris les conteneurs contenant les maïs.

Ce sont là des séquelles psychologiques pour cette famille qui ne sait plus à quel saint se vouer, même si elle pense qu’elle devrait être bien protégée par l’Etat, parce que disposant d’un proche parent sous le drapeau.

Pour mémoire, c’est la troisième fois que cet Officier supérieur de la Police est perquisitionné sans rien trouver d’essentiel. Ses proches soupçonnent la volonté inavouée de ses ennemis de jeter des armes enfin de l’incriminer.




Sevy Mayemba Matuvanga défend avec brio son mémoire à l’Université de Kinshasa

Le 3 août 2024, Sevy Mayemba Matuvanga, licencié en Gestion des Entreprises et Organisation du Travail, a présenté et soutenu publiquement son mémoire intitulé “Pratiques Cohérentes de Gestion des Ressources Humaines et Satisfaction au Travail des Employés de la Direction Générale des Recettes, Administratives, Judiciaires, Domaniales et Participations (DGRAD)” à l’Université de Kinshasa.

Ce mémoire, présenté dans le cadre de l’obtention du grade de Diplômé d’Études Supérieures en Gestion des Entreprises et Organisation du Travail, met en lumière l’importance des pratiques de gestion des ressources humaines pour améliorer la satisfaction au travail des employés.

La soutenance a eu lieu devant un jury composé de professeurs éminents, dont le Prof. Kabongo Mukinayi André (Président), le Prof Kasongo Djunga Alphonse (Secrétaire), le Prof. Jacqueline Luhahi Lumumba Nembe (Directrice), le Prof. Mandiangu Mbumba Bijou (Membre effectif) et le Prof. Liyongo Bomongo Jean (Membre effectif). Les membres suppléants étaient le Prof. Lusendi Matukama Christophe et le Prof. Galekwa Vundawe Jean-René.

Cette soutenance marque une étape importante dans le parcours académique de Sevy Mayemba Matuvanga et contribue à l’avancement des connaissances dans le domaine de la gestion des ressources humaines et des relations professionnelles.

Didier Mbongomingi




Michel Miguel Katemb reçu par le Président Tshisekedi : Une rencontre stratégique

Le mercredi 18 septembre 2024, Michel Miguel Katemb a été reçu en audience par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts continus du Chef de l’État pour renforcer la gouvernance et promouvoir le développement économique en République Démocratique du Congo.

Michel Miguel Katemb, connu pour son engagement dans divers secteurs stratégiques, a discuté avec le Président Tshisekedi des initiatives en cours et des projets futurs visant à stimuler la croissance économique et à améliorer la transparence dans la gestion des ressources publiques. Cette audience témoigne de la volonté du Président de collaborer étroitement avec des acteurs clés pour atteindre les objectifs de développement du pays.

Le Président Tshisekedi a réaffirmé son soutien à Michel Miguel Katemb et a souligné l’importance de leur collaboration pour le bien-être de la nation. Cette rencontre marque une étape importante dans la mise en œuvre des réformes nécessaires pour assurer une gestion efficace et transparente des finances publiques.

Didier Mbongomingi




Jules Alingete renforcé par le Président Tshisekedi dans la lutte contre la corruption

Le mercredi 18 septembre 2024, l’Inspecteur Général des Finances (IGF), Jules Alingete, a été reçu en audience par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Cette rencontre survient alors que les prédateurs des finances publiques montrent des signes d’agitation face aux efforts intensifiés de lutte contre la corruption et le détournement des fonds publics.

Jules Alingete jouit de la confiance totale du Président Tshisekedi, surnommé “Fatshi”, dans cette bataille acharnée contre les pratiques corruptives. Fort de ce soutien présidentiel, Alingete continuera à traquer sans relâche tous les prédateurs des finances publiques, bénéficiant de la bénédiction et du soutien indéfectible du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Didier Mbongomingi