Emerse Faé : “Mon objectif est de créer la génération la plus douée de l’histoire du pays”

Emerse Faé s’est entretenu avec Cafonline.com. Le sélectionneur ivoirien revient sur le sacre de la Côte d’Ivoire à la CAN 2023. Le patron des Éléphants évoque également ses ambitions pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies.

Il y a aura incontestablement un avant et un après 11 février 2024, pour Emerse Faé. Ce jour, où l’ancien milieu de terrain ivoirien a fait chavirer dans l’ivresse, toute une nation grâce à son approche tactique.

Sacré champion d’Afrique sur ses terres, Faé se tourne désormais vers un avenir qu’il veut tout aussi glorieux pour les siens. En marge du symposium technique des Entraîneurs de la CAF, il a accordé un entretien à Cafonline.com où il se livre en toute sincérité.

Cafonline.com : Que vous est-il passé par la tête en reprenant la Côte d’Ivoire lors de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies ?

Emerse Faé : Au début, je n’ai pas réfléchi. J’ai dit oui directement parce que c’est mon pays et que j’aime mon pays. Je n’ai pas peur des missions, je n’ai pas peur des objectifs, et je n’ai pas peur de prendre des risques. Donc je n’ai pas hésité à dire oui. Comme je connaissais aussi le groupe depuis un an et demi, je savais déjà ce qu’on devait, et pouvait apporter pour changer l’état d’esprit de l’équipe.

Grâce à Dieu, on a eu de la réussite. Je suis un jeune entraîneur. Personne ne me connaissait avant en tant qu’entraîneur, donc si j’avais échoué à la CAN ça aurait été difficile pour moi de trouver une autre opportunité d’exercer mon métier en Côte d’Ivoire et en Afrique.

En quoi la victoire à la Coupe d’Afrique des Nations a-t-elle modifié votre quotidien ?

Actuellement, il est compliqué de sortir à Abidjan, voire de sortir tout court et ce même en Afrique. Lors de ma dernière visite au Cameroun, à l’hôtel, j’ai remarqué qu’il y avait de nombreux supporters ivoiriens qui désiraient prendre des photos et échanger avec moi. Cela témoigne d’un grand changement.

Ma notoriété a considérablement crû. Néanmoins, je demeure une personne approchable, qui aime les échanges et le partage. Parfois, il est difficile de refuser une demande de photo ou d’engager une discussion sur le football. Bien que les choses aient évolué, cela reste une composante essentielle de mon travail. J’essaie d’en retirer des éléments positifs, car si la situation avait été différente, cela aurait pu être bien plus complexe.

Je suis ravi de pouvoir vivre ces instants avec les Ivoiriens et les Africains qui apprécient le travail que j’ai accompli.

Selon vous, quels ajustements ont été effectués dans l’équipe pour réaliser ces résultats positifs ?

Nous avons modifié l’état d’esprit au sein de l’équipe, en renforçant le fighting spirit. Cette équipe avait besoin de confiance, elle possédait un énorme potentiel, mais manquait de cette assurance.

Elle nécessitait, on peut dire, d’un grand frère capable de lui faire des compliments dans les moments difficiles, mais également de lui dire ce qui ne va pas.

Dieu nous a offert une deuxième chance, et il était impensable de la laisser passer. Ainsi, nous avons modifié notre mentalité, sommes devenus solidaires et avons appris à nous battre. Remporter une coupe à domicile est un véritable défi, et il faut remonter à 2006 pour voir la dernière équipe, l’Égypte, réussir cet exploit.

Nous savions qu’il nous fallait des combattants pour remporter cette compétition. Cependant, nous avons réussi à instiller un esprit de guerrier chez nos joueurs. Nous avons des ressources à notre disposition.

Pourquoi est-il essentiel pour les jeunes entraîneurs africains d’avoir la chance de diriger leurs sélections ?

C’est une grande fierté, car pour les jeunes entraîneurs africains en Europe, la situation est particulièrement difficile. Prendre la tête d’une sélection représente une lourde responsabilité. Trop souvent, on nous confie des rôles d’assistant ou des équipes de jeunes, mais lorsque des postes à responsabilité se présentent, cela devient très complexe.

Avoir eu la chance d’occuper ce poste avec la Côte d’Ivoire est une source de fierté pour moi, surtout que mon adjoint est lui aussi un jeune entraîneur sans beaucoup d’expérience avant cette compétition. Cependant, on nous a offert notre chance et nous l’avons saisie. Je suis heureux de pouvoir démontrer aux jeunes entraîneurs et joueurs africains que lorsqu’on a un rêve, il faut y croire du début à la fin.

Peu importe les obstacles, il ne faut jamais abandonner et il faut poursuivre ses rêves.

Comment qualifieriez-vous votre collaboration avec votre adjoint, Guy Demel ? Y avait-il une distribution précise des tâches entre vous deux ?

Nous sommes très liés. Nous avons joué ensemble en équipe nationale et partagions souvent la même chambre. C’est lui qui m’a également présenté ma femme, car ils ont grandi ensemble. Aujourd’hui, nous n’avons même plus besoin de nous parler pour nous comprendre.

Nous parvenons à analyser les choses simultanément sans en discuter. Et lorsque l’un d’entre nous se sent un peu épuisé ou n’est pas dans une bonne disposition, l’autre prend le relais. Il fait beaucoup pour moi en essayant toujours de réduire ma charge de travail afin que je puisse me concentrer pleinement sur le terrain.

Je me réjouis de travailler aux côtés de mon grand frère. Bien qu’on aurait supposé qu’il serait le principal responsable et moi le second en raison de son âge, la réalité est différente. Il n’a jamais reproché cette inversion de rôle et a toujours agi avec le plus grand sérieux, ce qui me permet de rester calme et serein lors de mes choix.

En tant qu’entraîneur local, bénéficiez-vous du respect qui vous est dû ?

Oui ! C’est une première dans le monde du sport : un entraîneur parvient à prendre en main une équipe en pleine compétition et à la conduire vers la victoire. Cet entraîneur a récupéré une équipe qui risquait l’élimination après une déroute de quatre à zéro et a réussi à éliminer le Sénégal.

Après une performance impressionnante durant tout le tournoi, le champion en titre a également triomphé contre le Nigeria en finale, l’équipe qui les avait battus lors des phases de groupes. Je remarque qu’il y a beaucoup de considération à mon égard de la part de mes collègues entraîneurs, qui ne manquent pas de me féliciter lors de leurs visites.

Quand ils en ont l’occasion, ils n’hésitent pas à me mettre en avant aussi. Cela me rend heureux de voir la solidarité qui règne entre nous, entraîneurs africains, et j’espère sincèrement que mon parcours pourra motiver d’autres entraîneurs locaux à réaliser leurs ambitions.

Quelles sont vos aspirations du moment ? Quels objectifs souhaitez-vous atteindre ?

J’ai de grandes ambitions. D’abord, il est essentiel de se qualifier pour la prochaine CAN, puis de remporter le tournoi. Beaucoup pensent que notre précédente victoire était le résultat de la chance, car il suffisait de gagner quatre matchs pour être couronné. De plus, le fait que cela se soit passé à domicile a rendu la tâche plus facile. C’est pourquoi nous tenons vraiment à nous qualifier pour la prochaine édition et à la gagner, afin de démontrer que ce succès n’était pas simplement dû à la chance.

La Coupe du Monde vise également à permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver sa place sur la scène internationale. Depuis 2014, notre pays est absent de cet événement. Nous aspirons donc à nous qualifier et à représenter l’Afrique, à l’image du Maroc qui a réussi en 2022, ce qui nous motive énormément.

Je souhaite partager avec vous mon dernier objectif, même si je préfère garder une certaine réserve. J’ai eu l’honneur de faire partie de l’une des générations les plus remarquables de l’équipe nationale ivoirienne. Bien que nous n’ayons pas remporté de titres, notre équipe a toujours été considérée comme l’une des plus talentueuses. Mon rêve aujourd’hui est de créer une génération encore plus douée que la nôtre.

Je suis persuadé que notre équipe regorge de joueurs au potentiel exceptionnel. Mon objectif est donc de former un groupe redoutable qui inspirera la crainte, comme ce fut le cas en 2006, et qui rapportera des titres pour la Côte d’Ivoire. Je souhaite que l’on se souvienne de ce jeune entraîneur, surprenant au départ, qui a réussi à transformer la situation, à revitaliser un pays et à redonner le sourire à sa population. Nous travaillerons sans relâche pour assurer la pérennité de cet héritage pour la Côte d’Ivoire.

À quelle fréquence êtes-vous identifié lors de vos déplacements ? Avez-vous besoin d’une protection ou d’un garde du corps ?

(Il rit.) En fait, il y a toujours la possibilité que des bénévoles soient présents. Actuellement, étant dans mon pays, je n’ai pas besoin de sécurité. J’espère que cela continuera ainsi, car j’apprécie de passer du temps avec mon peuple. C’est quelque chose que j’aime vraiment. Et ce n’est pas fait dans un mauvais état d’esprit, donc pour le moment, je n’éprouve pas le besoin de sécurité.

Je souhaite que cela dure, que les gens continuent à me traiter avec respect et à me solliciter pour des photos, tout en étant courtois, surtout en présence de ma femme et de mes filles. C’est également très important pour elles. Pour le moment, je ne ressens pas le besoin ni l’envie de m’entourer de gardes du corps.

Un mot sur votre début de campagne dans ces éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 ?

Nous avons bien débuté, car l’objectif était de remporter nos deux matchs lors des deux premières journées. Avant notre départ, j’avais expliqué aux joueurs qu’en octobre, notre but serait de nous qualifier pour la CAN, afin que nous puissions éventuellement tester d’autres joueurs en novembre et faire tourner l’équipe. Cependant, l’objectif pour le prochain stage reste le même.




Revitalisation rurale en Chine : transformation qualitative des campagnes

La revitalisation rurale est une politique chinoise axée sur le développement des campagnes. Elle a pris en compte environ 500 millions de personnes en soutenant l’idée d’un développement partagé entre zones rurales et urbaines. Sa mise en œuvre dans la Chine profonde a considérablement amélioré les conditions de vies des populations. A titre illustratif, en 2023, l’industrie du commerce électronique a généré 2 490 milliards de yuans dans les zones rurales. Au cours de la même année, le revenu disponible par habitant des résidents ruraux a augmenté de 7,6 % par rapport à l’année précédente. Bref, voici quelques statistiques qui illustrent les résultats de la revitalisation rurale en Chine.

Comment cette initiative a transformé qualitativement les campagnes chinoises ? J’ai visité de nombreux endroits cette année dans la Chine profonde. Et je voudrais partager quelques exemples avec vous.

Dans son processus de développement, la Chine a accordé une priorité absolue aux secteurs agricole et culturel. Pour sortir les campagnes chinoises de la pauvreté, de nombreux efforts ont été consentis pour réformer l’agriculture et dynamiser le potentiel culturel. À travers le processus de revitalisation rurale, l’idée de développement partagé a transformé qualitativement le visage des zones rurales à travers le pays. Le gouvernement central et les autorités locales ont apporté un soutien constant aux zones rurales pour les rendre plus attractives et plus convivia

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Félix Tshisekedi en visite d’État à Budapest 

Sur invitation du gouvernement hongrois, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ,est arrivé ce dimanche à Budapest, en Hongrie pour une visite d’État de 72 heures.

Avant la partie officielle de cette visite d’État qui débute ce lundi, le Chef de l’État a partagé ce dimanche soir un dîner privé avec le Premier ministre hongrois Viktor Orbân.

Le programme officiel prévoit, ce lundi matin, un tête-à-tête du Président Tshisekedi avec son homologue hongrois Dr Tàmas Sulyok au Palais présidentiel Sandor, avant d’être reçu officiellement par le Premier ministre Victor Orban au Monastère des Carmes.

Il est également prévu une serie des rencontres de haut niveau avec des parlementaires et d’autres personnalités influentes du gouvernement hongrois.

Cette visite d’État prévue de longue date augure un renforcement de la coopération bilatérale entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la Hongrie.

C’est ainsi qu’il est prévu la signature des accords de coopération économique dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures et de la production d’énergie en RDC entre les ministres sectoriels des deux pays.

Le Président de la République est accompagné de quatre membres du gouvernement notamment la ministre d’État des Affaires Étrangères Thérèse Kayikwamba , le ministre des infrastructures Alexis Gisaro, le ministre de l’agriculture Grégoire Mutshail et le ministre des ressources hydrauliques Teddy Luamba.




Chine : L’Institut professionnel et technique ferroviaire de Xi’an se dit disposé à coopérer avec les Etats Africains

Ayant en son sein, 4 départements et formant 16 mille étudiants dont une centaine d’étudiants étrangers qui viennent principalement d’Asie centrale et de l’Est, l’institut professionnel et technique ferroviaire de Xi’an dans la province du Shaanxi, est le premier institut professionnel des catégories complètes du trafic ferroviaire dans le nord -ouest de Chine.

Les dirigeants de cet établissement public spécialisé, l’ont fait découvrir aux journalistes africains en séjour dans cette partie de la Chine. Il a été question de permettre à ces professionnels des médias de mieux cerner le domaine de l’industrie ferroviaire chinoise et de voir comment il développe les compétences des jeunes correspondant aux besoins de la main d’œuvre locale et étrangère.

Au cours de cette visite, il a été renseigné aux journalistes présents sur ce site qu’au total, 4 à 5 mille diplômés par an sont déversés sur le marché d’emploi. Le taux de réussite dans cet établissement est de presque 100% et 97% de diplômés obtiennent directement un travail à la fin de la formation.

Selon le comité de gestion de l’institut professionnel et technique ferroviaire de Xi’an, les étudiants étrangers bénéficient d’une bourse et ne paient pas de frais scolaires.
Profitant de cette occasion, les dirigeants de cet établissement spécialisé dans le secteur ferroviaire ont réitéré leur volonté de renforcer leur coopération avec les pays africains et ce, avant d’annoncer qu’un partenariat entre cet Institut et la République Démocratique du Congo

Fondé en 1956, l’institut professionnel de technique des chemins de Fer de Xi’an est le premier institut professionnel des catégories complètes du trafic ferroviaire dans le nord -ouest de Chine. L’Institut est situé dans le Parc international du commerce et de la logistique de Xi’an. Il dispose des campus tels que le Parc logistique (siège), le campus Ziqiang et le Campus Lintong.

L’Institut se concentre sur le secteur du transport ferroviaire et prend comme point de départ la coopération école-entreprise et la combinaison travail-études, met en œuvre le mode de formation des talents « 2+1 » de formation sur commande et d’alternance travail-études (2 ans d’études théoriques de base + 1 an de pratique post-apprentissage), et forme un système d’enseignement pratique aux caractéristiques de la spécialité du transport ferroviaire.

Derick Katola depuis la ville de Xi’an, capitale de la province de Shaanxi en Chine




A l’Onu, Félix Tshisekedi réduit le retrait de la Monusco à l’expression ” Transition post-MONUSCO”. Plus de date du départ !_”

Mercredi 25 septembre 2024. Du haut de la tribune des Nations Unies, Félix Tshisekedi délivre le message de son pays. L’opinion avertie l’attend sur le retrait de la Mission onusienne réclamé avec force une année plus tôt. Il y consacre ce bout de phrase : _”En assurant une transition post-MONUSCO, nous priorisons également le rapatriement des combattants étrangers_”. C’est tout. Car, dans son discours d’une douzaine de pages, aucun autre passage ne fait allusion à la Mission onusienne en RDC…

Le régime UDPS/USN était catégorique

Ainsi, on est loin de la tonalité conquérante du discours du 23 septembre 2023. En témoigne, ce triple paragraphe :

1._«Nous sommes reconnaissants envers la communauté internationale et les Nations Unies pour leur soutien et leur partenariat, mais nous sommes également conscients que le retrait progressif de la MONUSCO est une étape nécessaire pour consolider les progrès que nous avons déjà réalisés_”.

2._«Aussi, le projet de retrait échelonné, responsable et durable de la MONUSCO, annoncé depuis 2018 et dont le plan de transition a été adopté en 2021, devient-il anachronique au regard de l’évolution des contingences politiques, sécuritaires et sociales actuelles ! Il est donc illusoire et contreproductif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en République Démocratique du Congo et stabiliser celle-ci_”.

3._”Par ailleurs, l’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens. Il est temps pour mon pays d’explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations Unies, davantage en phase avec nos réalités actuelles. C’est pourquoi, en ma qualité de garant constitutionnel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance de mon pays, de la bonne tenue de notre Nation ainsi que du bien-être de mes concitoyens, j’ai instruit le Gouvernement de la République d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la MONUSCO de la République Démocratique du Congo en ramenant le début de ce retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023_”

Bref, le régime Udps/Usn était, pardon semblait catégorique à l’époque pour l’échéance du 31 décembre 2024.

Presqu’un matériel de guerre

Que s’est-il passé sur le terrain pour vivre la rétractation une année après ? Il se passe que la situation sécuritaire reste volatile dans les deux provinces particulièrement concernées par l’état de siège : le Nord-Kivu et l’Ituri.

A propos justement de l’état de siège instauré le 3 mai 2021 (cinq ans déjà), son application pose problème. A preuve, la 82 ème prorogation de l’état de siège a été adoptée à l’Assemblée nationale le 19 septembre 2024 sans la participation de plusieurs députés de l’Ituri, du Nord Kivu et du Sud Kivu qui en appellent à un débat parlementaire de fond.

Sur le terrain, les faits vrais sont de trois ordres :

1.Les affrontements se poursuivent. Ils impliquent forces gouvernementales congolaises (Fardc), ougandaises (Updf), burundaises (Fdnb) et rwandaises (Rdf), troupes de la Monusco et de la Sadc, groupes armés congolais et étrangers. Les uns font la guerre aux autres et, parfois, les “alliés” se tirent dessus par inadvertance.

2.Les déplacements de la population se poursuivent, créant une situation humanitaire prise en charge plus par les partenaires bilatéraux et multilatéraux que par le Gouvernement de la République. L’Odep a révélé dernièrement le montant de la prise en charge par le Gouvernement par an et par individu : 150 FC, soit 12,50 le mois.

3.La situation politique, économique et sociale continue de s’empirer. L’état de siège a sensiblement réduit l’exercice des libertés fondamentales pendant que l’insécurité affecte la production et le commerce de certains biens.

Il y a lieu de préciser que dans sa majorité, la population forcée à survivre dans les camps des déplacés est constituée de ressortissants des provinces sous état de siège. Elle est devenue presqu’un “matériel de guerre” au même titre que le soldat, l’obus, le blindé, le drone ! Plus on en a, plus on croit détenir un moyen de pression dans des négociations…

2023 était une année électorale

Malheureusement, se dégradant de plus en plus, la situation humanitaire devient, en droit international, l’occasion de remise en cause de l’autorité de l’État dans certains cas espaces.

La nature ayant horreur du vide, la Communauté internationale a de plus en plus tendance à se substituer à l’Etat. C’est ainsi que, par la voix de Jean-Pierre Lacroix, l’Onu a signifié au Gouvernement sa décision de rester en Ituri et au Nord Kivu.

Elle a certes reconnu qu’on est en négociations depuis juin dernier pour un retrait sécurisant pour la Monusco et sécurisé pour la population, mais la vérité est que l’échéance de 2024 ne sera pas tenue, et peu sont les chances d’une échéance en 2025.

Au fait, tout est lié : processus de Nairobi (au point mort alors qu’il est décisif pour les 250 groupes armés congolais devant intégrer le P-DDSC) et processus de Nairobi hypothéqué par le “troc” “RDC avec Fdlr et Rwanda avec M23/AFC”. Malgré l’appui des partenaires, la pierre d’achoppement est à ce niveau.

Tant qu’on aura pas démêlé ce package, les tensions vont continuer à persister, la population sera contrainte à l’errance continue et la Monusco trouvera prétexte à rester. Et plus on va se rapprocher de 2028, plus son retrait deviendra hypothétique pour avant 2026.

Premier signal à bien interpréter : depuis le 20 septembre que Jean-Pierre Lacroix nous a balancés sa vérité, on n’a entendu ni à l’Est (où les gens meurent de tout), ni à l’Ouest (où les gens s’amusent avec tout) un acteur politique, un activiste de droit de l’homme, un ministre de Dieu, un chef coutumier etc. mobiliser la rue de Bunia, de Goma ou de Kinshasa pour réclamer le départ de la Monusco au plus tard le 31 décembre 2024, tel que mis en évidence en 2023. L’autre rappellerait que 2023 était une année électorale !

Ce silence a pour signification le fait que l’État n’est pas jusque-là en mesure d’exercer son autorité sur l’ensemble du pays.

A New-York (siège des Nations Unies) – tout comme à Bruxelles (siège de l’Otan), c’est de cette façon que la réalité rdcongolaise est, hélas !, perçue.

Omer Nsongo die Lema




Samedi dernier : La journée mondiale antifasciste célébrée à Kinshasa

Le monde entier a célébré le samedi 28 septembre 2024, la Journée Mondiale Antifasciste. La République Démocratique du Congo n’a pas laissé passer cette occasion pour sensibiliser l’opinion congolaise sur les méfaits du fascisme, de l’impérialisme, du colonialisme, du sionisme et d’autres expressions de la même famille.

Dans le cadre de la célébration de cette journée, la Mouvance Congolaise Antifasciste a organisé une manifestation sur l’esplanade du Palais du Peuple de Kinshasa avec la participation des organisations politiques et sociales nationales, notamment l’Union des Démocrates Socialistes (UDS), le Parti du Changement-Forces Politiques Nouvelles (PC-FPN), Biso Peuple et Quatrième Voie.

Ce rassemblement a été clôturé par la lecture de la déclaration dont l’intégralité est ci-dessous :

DECLARATION

Nous, Partis Politiques et Organisations de la Société Civile ci-après :

– Union des Démocrates Socialistes, UDS ;

– Parti du Changement – Force Politique Nouvelle (PC-FPN) ;

– Biso Peuple ;

– Quatrième Voie ;

Regroupés au sein de la Mouvance Antifasciste congolaise, faisons, ce samedi 28 Septembre 2024, à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale Antifasciste, la présente Déclaration :

1. Saluons chaleureusement la création de l’Internationale Antifasciste par le Camarade Nicolas MADURO MOROS, Président de la République Bolivarienne du Venezuela, lors du récent Congrès Mondial contre le fascisme, le néofascisme et les expressions similaires de Caracas, en vue de fédérer les énergies de toutes les forces antifascistes, anti-impérialistes et anticolonialistes mondiales.

2. Saisissons, la présente occasion, pour Lui présenter nos vives et sincères félicitations suite à sa réélection sans faute à la Présidence de la République Bolivarienne du Venezuela, le 28 Juillet 2024 dernier, lors d’une élection présidentielle organisée dans la transparence par le Conseil National Electoral.

3. Condamnons avec la dernière énergie toutes les manipulations et toutes les campagnes sordides et ignobles menées par les Etats-Unis d’Amérique et ses laquais Occidentaux et Latino-Américains contre un scrutin présidentiel démocratique, transparent et libre remporté brillamment par le Camarade Nicolas MADURO MOROS face à une opposition fabriquée de toutes pièces sans leader populaire et charismatique.

4. Mettons à profit la tenue de la présente manifestation mondiale pour renouveler notre indéfectible engagement dans la noble lutte contre l’impérialisme et ses corollaires notamment le fascisme, le colonialisme, le néocolonialisme afin de restaurer une société juste, égalitaire, solidaire et heureuse pour toute l’humanité sans aucune discrimination dans un monde multipolaire.

5. Invitons toutes les forces politiques et sociales anti-impérialistes mondiales à mener une lutte implacable contre l’impérialisme et ses suppôts qui suivent aveuglement les Etats-Unis d’Amérique dans leur sale politique de domination éhontée d’autres Etats.

6. Manifestons sincèrement notre solidarité agissante au Peuple Palestinien actuellement martyrisé par le sionisme, et condamnons le génocide en cours dans la Bande de Gaza ainsi que des attaques contre le Liban, la Syrie, le Yémen et l’Irak, lequel sionisme est perpétré par l’Israël.

7. Apportons notre total soutien à la Fédération de Russie dans sa salutaire opération de dénazification en Ukraine, pays à la remorque des forces fascistes.

(…)

9. Appuyons également la République Populaire de Chine dans ses louables efforts de récupération de Taiwan, partie intégrante de sa mère-patrie.

10. Exigeons la levée du blocus des Etats-Unis d’Amérique contre le Cuba socialiste du fait que ce blocus cruel et criminel viole la Charte des Nations-Unies et porte atteinte aux droits inaliénables des citoyens cubains.

11. Soutenons le processus d’unification de la Corée par les Coréens eux-mêmes selon la volonté maintes fois exprimée par le Grand Leader KIM IL SUNG.

12. Dénonçons l’existence caractérisée du fascisme en Afrique en général et en République Démocratique du Congo, notre pays, en particulier, lequel est devenu un véritable cancer métastasé qui a causé et continue de causer beaucoup de torts à nos Peuples en les plongeant dans la pauvreté et la misère indescriptibles et inhumaines.

13. Relevons que l’instabilité chronique et l’insécurité récurrente particulièrement dans l’Est de la République Démocratique du Congo sont l’œuvre maléfique du fascisme et de l’impérialisme considérés, à juste titre, comme responsables de nombreuses victimes enregistrées dans le cadre du pillage systématique de nos ressources naturelles.

14. Sollicitons enfin la solidarité des forces politiques et sociales antifascistes mondiales dans notre lutte contre l’impérialisme dans notre pays en vue de protéger et de consolider notre indépendance nationale.

Fait à Kinshasa, le 28 Septembre 2024.

1. POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES, UDS

LE PRESIDENT NATIONAL,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur Honoraire

2. POUR LE PARTI DU CHANGEMENT – FORCE POLITIQUE NOUVELLE, PC-FPN

LE PRESIDENT NATIONAL,

Séraphin MULIMILWA KIKOLOKOLO

3. POUR « BISO PEUPLE »

LE COORDONNATEUR NATIONAL,

Gauthier KASONGO ILUNGA

4. POUR « QUATRIEME VOIE »

LE COORDONNATEUR NATIONAL,

Leroi Jean-Marie KALONJI NGBONGOLO

Avec des manifestations de ce genre, il est à noter que les congolais ne manqueront de défendre leur souveraineté.

Jean KABEYA MUDIELA NDUNGU/CP




RPDC: pour la prospérité de l’Etat

A l’heure actuelle, le Peuple de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

animé de la foi inébranlable en sa cause révolutionnaire, en ses propres forces et de l’optimisme, se dévoue pour la prospérité de la Patrie sous la direction du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR).

 

KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC a prononcé, au Jour-J de la Fête Nationale (09/09/2024) devant les cadres dirigeants du PTC et du Gouvernement, son Discours-programme «Redoublons d’efforts pour la prospérité de notre grand Pays!» qui:

  • constitue un programme d’actions permettant d’enregistrer, au plus tôt, un changement et un développement équilibrés, efficaces et successifs dans tous les domaines de l’édification du socialisme en recourant, totalement, à la supériorité propre à son Etat, en cherchant, correctement, toutes les possibilités de développement et en faisant preuve d’opiniâtreté et d’abnégation, dans la lutte historique pour l’accroissement de la puissance économique et militaire du Pays
  • savère une bannière militante garantissant un essor rapide et vigoureux.

Cette année 2024 est pleine de miracles et de changements où de grandes œuvres se poursuivent, avec plus de vivacité, pour témoigner le développement incessant de la RPDC orienté vers la prospérité globale et que le Peuple entier, désireux d’obtenir de plus grands succès, donne toute la mesure de sa confiance en soi-même et de son esprit patriotique:

  • Dès le début de l’année, le Peuple soutenant les tâches politiques définies par le Comité Central du PTC a avancé, vigoureusement, pour redoubler d’ardeur de lutte sur tous les Fronts de l’édification du socialisme et imprimer toujours un grand essor dans les activités de l’Etat.
  • Ainsi, l’ensemble des affaires économiques d’Etat est impulsé avec vigueur, tendant nettement vers le développement, et les objectifs de relance de la production et de réajustement et renforcement le sont également dans divers secteurs de l’économie nationale. Les secteurs directement liés à l’amélioration de la vie de la population, entre autres l’agriculture, l’industrie légère et l’urbanisme offrent les possibilités permettant d’obtenir de bons résultats.
  • La lutte visant à exécuter la Politique 20×10 de Développement des Provinces (15/01/2024 – ) est menée avec plus d’intensité, certains progrès observés dans la préservation de fonctions et capacités de l’Etat destinées à surmonter les risques de calamités naturelles (fin juillet 2024) et d’importants succès enregistrés dans les recherches et la production de défense nationale (Le statut de sécurité auquel s’est confronté le Pays, la spécificité de la Révolution coréenne qui doit s’opposer aux USA et à leurs Etats vassaux – la République de Corée et le Japon, etc.- et les contenir en permanence – dès le début de la 1ère Guerre Froide – ainsi que les futurs risques obligent la RPDC à renforcer, sans cesse, ses capacités d’autodéfense et celles d’attaque préemptive, NDLR).

Remporter de plus grandes victoires, innover et progresser sans interruption avec plus d’ardeur et d’abnégation, c’est le tempérament de lutte et le style d’actions propres au Peuple de la RPDC. Cette année, il ne nous (ou leur) reste que quelques temps. Dans son Discours historique, KIM JONG UN a:

  • fait remarquer: Pendant les mois restants, nous devons profiter, au maximum, de notre temps pour élargir la liste de nos performances de l’année par un travail intense.
  • précisé les stratagèmes scientifiques permettant de promouvoir, sans cesse, à une phase d’essor de grandes mutations dignes d’être inscrites dans l’histoire de développement de la RPDC.

Toute entreprise à poursuivre pour faire de l’année celle de victoire est vouée à de multiples épreuves et difficultés. Pourtant, la RPDC a:

  • une conviction en ses propres forces centuplées dans sa lutte pratique vers un avenir plus radieux ainsi qu’une farouche détermination
  • de solides assises de l’économie nationale indépendante et de puissantes potentialités de développement.

Actuellement, le Peuple, étroitement uni autour de son Leader Suprême, se dresse comme un seul homme pour auréoler cette année de grandes victoires grâce à la force de sa fidélité et de son patriotisme.




Guerre à l’Est de la RDC : Martin Fayulu dénonce le soutien de la communauté internationale au Rwanda 

En séjour aux États-Unis d’Amérique, le président de l’Ecidé Martin Fayulu a été invité à la conférence organisée par Princeton University.

 

Dans sa prise de parole, l’opposant Fayulu a axé son discours sur les drames qui se passent en République Démocratique du Congo.

Cet acteur politique a voulu réveiller l’attention de son auditoire en lançant des alertes sur ce qui se passe dans son pays, avec la complicité de la communauté internationale.

 

“Ces drames restent largement ignorés par la communauté internationale, qui continue de soutenir le Rwanda. Cette situation s’inscrit dans une stratégie plus large, élaborée par certaines puissances occidentales, visant à déstabiliser et balkaniser l’Afrique, comme en témoignent les crises en Libye, au Soudan, au Mali et en RDC”, dénonce Fayulu.

 

Abordant sa proposition d’organiser un dialogue à l’interne afin de barrer la route à l’ennemi, le leader de la plateforme Lamuka estime que pour lui, c’est l’intérêt du peuple qui compte.

 

“Je réclame un dialogue de paix et de cohésion nationale parce que nous sommes en train de nous habituer à l’inacceptable. Chaque jour, des Congolais subissent des viols, des enlèvements, vivent dans des camps des déplacés ou sous la terreur des groupes armés. Nous banalisons la grande criminalité et la corruption. Et pendant ce temps, nous continuons à vivre comme si de rien n’était. Les forces vives de la nation doivent, en urgence, se réunir pour faire le bilan de nos 64 ans d’indépendance, avant qu’il ne soit trop tard”, explique Fayulu.

 

Aux Etats Unis d’Amérique, Martin Fayulu est accompagné non seulement de sa femme, mais aussi d’une équipe de la plateforme Lamuka, dont Prince Epenge.

 

 

 

 

Mboshi




Kongo Central : Le Gouverneur Grâce Bilolo a inspecté les travaux de modernisation des voiries urbaines à Matadi 

Le chef de l’exécutif provincial du Kongo Central, Grâce Bilolo a effectué le samedi 28 septembre 2024 une visite de terrain dans la ville de Matadi. Il était question pour le gouverneur de province, de faire le tour des chantiers en cours de réhabilitation dans la ville portuaire de Matadi.

Il y a de celà un mois, le Gouverneur de Province a lancé une série de travaux de modernisation de la voirie urbaine de Matadi. Profitant du week-end, le numéro 1 de la Province du Kongo Central a saisi l’occasion pour visiter la route de Buima en pleine réhabilitation et celle de la place Camp Redjaf dans le but de palper du doigt le niveau d’avancement des travaux.

 

Notons que durant cette visite, une foule immense est venue l’accompagner de façon spontanée pour témoigner son soutien indéfectible à l’Autorité de Province qui ne ménage aucun effort pour apporter satisfaction aux désidératas de sa population. Satisfait du travail bien fait, le Gouverneur Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo a rappelé que cette opération va toucher d’autres coins de la province. Il a en même temps demandé à la population de s’approprier du projet pour le bien de la ville.

 

 

Jonsard Mikanda




Bonne gouvernance : L’IGF appelle à une implication totale des services de l’État

L’Inspection Générale des Finances (IGF) a lancé un appel pressant à tous les services de l’État pour qu’ils redoublent d’efforts dans leur mission sacrée d’accompagner le Chef de l’État dans l’implémentation de la Bonne Gouvernance publique. Cet appel vise à encourager une gestion axée sur l’amélioration de la santé économico-financière de la République Démocratique du Congo.

Dans un communiqué récent, l’IGF a souligné l’importance cruciale de la collaboration entre les différents services de l’État pour atteindre les objectifs de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources publiques. “Il est impératif que chaque service s’implique davantage et adopte des pratiques de gestion rigoureuses pour renforcer la santé économique et financière de notre pays,” a déclaré un porte-parole de l’IGF.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour instaurer une culture de bonne gouvernance et de responsabilité au sein de l’administration publique. L’IGF a également rappelé que la réussite de ces réformes dépend de l’engagement et de la détermination de chaque acteur impliqué.

En conclusion, l’IGF exhorte tous les services de l’État à intensifier leurs efforts et à travailler en synergie pour garantir une gestion saine et transparente des finances publiques, contribuant ainsi au développement durable et à la prospérité de la République Démocratique du Congo.

Didier Mbongomingi