Après son élection comme président du Sénat : Sama Lukonde dans le Haut-Katanga pour dire merci à sa base 

Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est arrivé, ce vendredi 06 septembre 2024, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, où il est allé exprimer sa gratitude à la population, aux députés provinciaux, ainsi qu’à la notabilité pour leur confiance et leur soutien durant le processus électoral. Cela, dans le cadre des vacances parlementaires.

Élu député national de la circonscription de Kasenga, puis Sénateur de la province du Haut-Katanga, avant de se hisser au perchoir de cette Chambre haute du parlement, Sama Lukonde se dit redevable à sa base électorale et à la république pour la marque de confiance dont il a bénéficié. C’est dans ce cadre qu’après son élection comme président du Sénat, le 12 août dernier et en attendant la rentrée parlementaire du 15 septembre prochain, le héraut de la Chambre haute s’est rendu dans le Haut-Katanga pour dire merci à sa base.

Accueilli, à sa descente d’avion à l’aéroport de la Luano, par plusieurs personnalités politico-administratives et baignant dans une importante marée humaine, avant de se rendre, sous leurs ovations, jusqu’à la Place de la Poste où il s’est adressé à la population,

l’Honorable Sama Lukonde a exprimé toute sa reconnaissance à Dieu, au Président de la République, le Chef de l’État et garant du bon fonctionnement de toutes les institutions du pays, Félix Antoine Tshisekedi et à la population. Il a réitéré sa demande de soutien à toutes les populations du Haut-Katanga en vue de consolider les acquis pour leur bien-être social.

Toujours à la grande place de la Poste, il a remercié l’Assemblée provinciale qui a fait de lui le maillot jaune de la République durant les échéances électorales avant de brosser le processus de sa candidature aux sénatoriales. À l’en croire, c’est la première fois, depuis 1960, que le Katanga occupe la présidence du Sénat. Sama Lukonde promet se mettre au travail en vue de contribuer au développement des provinces de la République démocratique du Congo, à travers tous ses 145 territoires.

Il a appelé à l’unité et à la cohésion nationale autour du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour mettre fin à l’insécurité qui sévit en RDC, rappelant qu’il y a un temps pour tout. Que l’heure des élections et tout ce qui s’en suit est derrière nous. Maintenant, toutes les institutions issues des élections de 2023 étant en place, l’heure est au travail pour le développement de la République en consolidant les acquis, dont la construction des infrastructures, la gratuité de l’enseignement et de la maternité. Ce qui exige l’unité et la cohésion nationale.

 

 




8è conférence des entrepreneurs Chinois et Africains : Louis Watum Kabamba conscientise les entrepreneurs Congolais    

La 8è conférence des investisseurs Chinois et Africains a été organisée ce vendredi 06 septembre à Beijing dans le cadre du Forum sur la Coopération Sino-Africaine, FOCAC.

Plusieurs Chefs d’États Africains et de délégations ont pris part à cette rencontre de haut niveau et la République Démocratique du Congo a été représentée par son ministre de l’industrie et développement des Petites et Moyennes entreprises, l’ingénieur Louis Watum Kabamba.

 

Le patron de l’industrie Congolaise dit avoir retenu de cette conférence des entrepreneurs Chinois et Africains, la volonté politique des Chefs d’États, celle de faire en sorte que le monde politique et celui des affaires soient complémentaires et non antagonistes.

 

Louis Watum Kabamba a, à cette occasion invité les entrepreneurs Congolais à jouer leurs partitions et profiter des avantages offerts par les nouvelles mesures annoncées par le président Xi Jinping lors de l’ouverture du FOCAC 2024.

« Il y a aujourd’hui, des nombreuses opportunités de l’énergie renouvelable, dans l’agriculture, dans les différents biens et services. Vous pouvez exporter ici en Chine, sans barrières tarifaires. Ce qui va vous donner une masse critique dans vos affaires » a déclaré l’ingénieur Louis Watum Kabamba.

 

Le ministre de l’industrie et développement des Petites et moyennes entreprises de la RDC les a aussi, exhorté à joindre les forces avec le Gouvernement pour profiter des opportunités qu’offre le marché Chinois.

 

« J’invite nos entrepreneurs Congolais à cesser de se plaindre dans les réseaux sociaux, à cesser de se plaindre de tout bord et à plutôt joindre les efforts avec nous pour qu’ensemble nous puissions profiter de ces opportunités-là. Nous sommes là pour leur faciliter la tâche pour qu’ils puissent réussir parce que quand ils réussissent, ils payent leurs taxes et quand ils payent leurs taxes, l’État a de quoi construire le pays » a-t-il martelé.

Le ministre Louis Watum Kabamba rassure néanmoins quant à la capacitation des entrepreneurs Congolais à travers un écosystème crée par le Gouvernement de la RDC.

Derick Katola depuis Beijing capitale de la Chine




Vital Kamerhe et Laurent Batumona conviennent pour la tenue prochaine d’une réunion d’évaluation de la Plateforme Politique « Pacte pour un Congo Retrouvé »

Le Pacte pour un Congo Retrouvé, (PCR), cette plateforme politique créée en Janvier dernier afin d’apporter un soutien indéfectible au Chef de l’Etat à travers les élus respectifs de chaque regroupement politique de l’Union Sacrée de la nation durant cette législature tiendra la semaine prochaine une réunion d’évaluation.

Cette question était au centre d’une audience que le Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe, a accordé ce jeudi 05 Septembre à Laurent Batumona cadre de l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP), chère à Tony Kanku Shiku.

Affirmant avoir reçu satisfaction à toutes ses préoccupations lors de cette rencontre avec Vital Kamerhe qui est en effet l’un des Leaders et Fondateurs du PCR, Laurent Batumona a indiqué que cette réunion d’évaluation qui réunira tous ses hauts cadres tient sa raison d’être organisée par le fait que le PCR n’est pas un partenariat occasionnel mais plutôt un partenariat stable dont les membres ont l’obligation de se retrouver lorsqu’il y a des enjeux des grandes envergures pour échanger et adopter une position unique.

«Depuis deux mois, nous étions dans les discussions sur les postes des membres du bureau de l’Assemblée Nationale et du Sénat , nous avions pas assez de temps pour faire des évaluations dans le cadre du PCR. C’est ainsi que j’ai été mandaté par le haut Représentant du Chef de l’Etat pour discuter sur certaines questions. Évidemment je viens d’obtenir satisfaction sur tout ce que j’avais comme préoccupation. Nous aurons une réunion d’évaluation d’ici la semaine prochaine où tous les hauts cadres du PCR vont se retrouver», a déclaré Laurent Batumona.

La réunion d’évaluation du PCR attendue la Semaine Prochaine, permettra à ses hauts cadres de passer au peigne fin toutes les questions liées à sa marche, faire une évaluation sur tout ce qui a été fait depuis sa création mais également réfléchir sur ses perceptives d’avenir.

Rappelons que, lancé le 23 Janvier, le Pacte pour un Congo Retrouvé, a été créé par 4 Regroupements Politiques, membres de l’Union sacrée. Il s’agit de l’Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise, l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, l’Alliance Bloc 50 et la Coalition des démocrates. respectivement du Président de l’Assemblée Nationale Vital Kamerhe, Tony Kanku Shiku haut représentant du Chef de l’Etat, Julien Paluku et Jean-Lucien Busa.




Les députés nationaux rendent les derniers hommages à l’honorable Jelina Linyonga Za Nyalembe

Décédée le mercredi 7 Août, à Johannesburg, en Afrique du Sud où elle été transférée pour une prise en charge médicale appropriée, l’Honorable Jelina Linyonga, élue du Territoire de Mankanza dans la Province de l’Equateur, a reçu les derniers hommages de ses collègues Députés Nationaux, le vendredi 5 Septembre dans le hall du Palais du Peuple dans la Commune de Lingwala .

Devant le perron du Palais du peuple, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe accompagné des membres du Bureau et du Premier Vice-Président du Senat l’Honorable Kalala wa Kalala José, a accueilli la dépouille mortelle de l’illustre disparue sous les larmes des membres de sa Famille biologique, amis et connaissances.

Apres l’exhortation conduite par l’Abbé Georges Ndumba, plusieurs Députés Nationaux et Sénateurs présents à cette cérémonie ont suivi avec attention les témoignage faits par l’Honorable Albert Iwondo au nom de ses collègues et le mot émouvant du caucus des Députés de la Province de l’Equateur fait par l’Honorable Jean N’sele suivi du mot de circonstance prononcé par la famille biologique de la défunte.

Le moment fort de cette cérémonie, a été marqué par l’oraison funèbre prononcé par le speaker de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe.

Dans son mot de circonstance, Il a exprimé son regret de perdre cet être cher au moment où on l’attendait le moins, sans avoir apporté sa touche dans les travaux parlementaires.

« On apprend des cadres de son Parti qu’elle était disponible et constante dans son engagement. La voir partir sans palper ses capacités professionnelles me brise le coeur. La quatrième législature n’a donc pu tirer d’avantage de cette jeune Députée pétrie de talent qui n’aura siégé qu’à une seule session parlementaire. Je tiens à présenter mes vives condoléances à sa Famille biologique et politique ainsi qu’à l’ensemble des collègues Députés Nationaux », a déclaré le Professeur Vital Kamerhe

Dans la suite du Président de l’Assemblée Nationale pour le dépôt des gerbes de fleurs on a pu voir le Première Vice-Président , Jean-Claude Tshilumbayi, le Deuxième Vice-Président Christophe Mboso, la Questeur Chimène Polipoli Polipoli et la Rapporteur Adjointe Dominique Munongo Inamizi.

Née à Rome, le 15 janvier 1976, elle a fait ses études primaires en France puis à Kinshasa avant de poursuivre ses études universitaires à Creington University de Nebraska aux États-Unis où elle a obtenu sa licence en Relations Internationales. Elle a entamé sa carrière professionnelle aux États-Unis puis en République Démocratique du Congo. Elle s’en va alors que son expertise en relations internationales aurait pu être profitable à l’Assemblée Nationale à l’heure où elle œuvre pour activer la diplomatie parlementaire.

Il faut noter que c’est en 2019 qu’elle s’est lancée dans la politique au sein de l’Union pour la Democratie et le Progrès Social(UDPS),Parti Politique sous lequel elle été élue Députée Nationale dans le Territoire de Mankanza.

Le corps de l’Honorable Jelina LINYONGA ZA NYALEMBE sera inhumé le lundi 09 septembre dans son fief électoral à Mankanza dans la province de l’Equateur.




Wang Yi : Le sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine 2024 est un « succès total »

Au cours d’une conférence de presse animée conjointement le jeudi 5 septembre avec ses homologues du Sénégal Yassine Fall et de la République du Congo Jean-Claude Gakosso, le ministre chinois des Affaires étrangères, a affirmé que le Sommet 2024 du Forum sur la coopération Sino-Africaine est couronné de succès.

 

Revenant sur les principaux résultats du FOCAC, Wang Yi estime que les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays d’Afrique ont été élevées au niveau des relations stratégiques.

 

« La caractérisation globale des relations sino-africaines a été élevée au rang de communauté sino-africaine de tous les temps, avec un avenir partagé pour la nouvelle ère », a-t-il déclaré.

 

Selon le patron de la diplomatie Chinoise, son pays et l’Afrique ont convenu au cours de ce sommet, de se soutenir fermement sur les sujets concernant leurs intérêts fondamentaux respectifs, de s’attaquer à l’injustice historique mais également de faire progresser la modernisation pour qu’elle profite à tous les pays.

Wang Yi a déclaré que depuis la création du FOCAC, les échanges entre les deux parties ont joué un rôle prédominant dans la promotion du développement du continent noir. Au total, cent mille kilomètres des routes, plus de cent mille kilomètres des voies ferrées, près d’un millier de pont mais aussi près d’une centaine de ports ont été construits avec l’aide de la Chine. 1,1 million d’emplois ont été créés en Afrique par les entreprises chinois durant les trois dernières années. Il a ainsi invité d’autres pays du monde à nouer des contacts avec l’Afrique et à la soutenir.

Il précise en même temps que la particularité de la coopération à long terme entre avec l’Afrique, réside au refus par la Chine de s’immiscer dans les affaires intérieures de l’Afrique, à la fourniture sincère d’une assistance à l’Afrique sans en imposer des conditions politiques. Il y a aussi le suivi des besoins de développement de l’Afrique, mais également de ne pas s’engager dans des jeux géopolitiques et de s’opposer à la création de conflits entre les camps en Afrique.

« Nous continuerons à mener notre coopération avec l’Afrique conformément au concept de « sincérité, résultats réels, résultats réels, résultats réels et bonne foi » proposé par le Président Xi Jinping. Nous saisirons le consensus obtenu lors de ce forum comme une opportunité de promotion. La Chine et l’Afrique doivent unir leurs efforts pour se moderniser et construire conjointement une communauté sino-africaine de destin à toute épreuve dans la nouvelle ère » a renchérit Wang Yi.




Doudou Fwamba place l’administration au centre de l’action (Tribune)

L’arrivée de l’actuel Ministre des Finances marque un tournant décisif dans la gestion des affaires publiques en République Démocratique du Congo. Depuis sa prise de fonction, ce fils de l’administration, qui a consacré toute sa carrière à servir l’État, se donne pour mission de redorer le blason de l’administration publique. Pour lui, il est impensable de poursuivre sur la voie où les cabinets politiques, souvent temporaires, prenaient le pas sur une administration qui, elle, demeure.

Le ministre des Finances, fort de son expérience au sein de l’administration, comprend mieux que quiconque l’importance de l’associer à chaque décision majeure. En effet, toutes ces réformes qui semblent nouvelles pour ceux qui ont mis leur pied au sein du Ministère des Finances en 2020, sont des mutations débutées depuis 2010 dans le cadre du Plan Stratégique de la Réforme des Finances Publiques et dont le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-botayi est l’un des jeunes cadres au cœur de la mise en œuvre depuis 2011.

Chacun de ses prédécesseurs a bénéficié du travail réalisé par le COREF et les experts des différents piliers de la réforme dont faisait partie l’actuel Argentier National. Ils ont également apporté, chacun sa contribution depuis 2011, certains sans prétention d’être les inventeurs desdites réformes, dont le mérite devrait être attribué aux acteurs de la période 2010-2011, lesquels ont posé les jalons de ces réformes qui n’existaient même pas en concept dans notre pays.

Acteur de la période d’invention desdites réformes, le ministre Doudou Fwamba Likunde Li-botayi apporte sa touche, basée notamment sur le rôle de l’administration, en tant que bras opérationnel de l’État, qui doit être au cœur des discussions dès les premières étapes de prise de décision.

Il vient repréciser le rôle d’orientation politique qui lui incombe en matière de mise en œuvre des réformes des Finances publiques, tout en mettant en branle le rôle stratégique du COREF dans ce domaine, avec en clef de voûte, le rôle de la mise en œuvre opérationnelle des réformes qui incombe aux administrations des Finances en matière des réformes.

Car pour lui, il est inadmissible que les réformes cruciales, dont notamment celle sur la TVA, soient initiées sans la pleine participation de la Direction Générale des Impôts (DGI), ou que des décisions soient prises sans consultation préalable avec des experts desdites administrations.

L’ancien paradigme, où les politiques dictaient leur loi à l’administration, doit être révolu !

Le ministre prône une nouvelle école de pensée où l’homme, qu’il soit cadre administratif ou simple fonctionnaire, est replacé au cœur de l’action publique. Cette approche novatrice vise non seulement à renforcer l’efficacité de l’État au sein de l’administration financière, mais aussi à garantir que les politiques publiques mises en œuvre soient en phase avec les réalités du terrain, telles qu’appréhendées par ceux qui, chaque jour, sont en première ligne.

Le ministre des Finances fait preuve d’une volonté farouche de remettre l’administration à sa juste place, celle d’un partenaire incontournable dans la gestion des affaires publiques. Pour lui, ce sont les fils et filles de l’administration, ceux qui ont grandi au sein de ce système, qui connaissent mieux que quiconque les défis à relever et les solutions à apporter. Leur expertise doit être la pierre angulaire de toute réforme.

En plaçant l’administration au centre de l’action, le Ministre des Finances redonne à celle-ci ses lettres de noblesse, assurant ainsi une continuité et une efficacité accrues dans la mise en œuvre des politiques publiques.

 

Cette vision, empreinte de respect pour les professionnels de l’administration, est la clé d’une gouvernance plus inclusive, plus efficiente, et plus en phase avec les aspirations des Congolais.

Ainsi, ce renouveau, sous l’impulsion du Président de la République, SEM Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, augure d’une ère où l’administration ne sera plus une simple exécutante, mais bien une actrice principale dans l’élaboration et la réalisation des politiques publiques. Une ère où la compétence, l’expérience et le dévouement des fonctionnaires seront pleinement reconnus et valorisés, pour le bien de notre pays.




FOCAC 2024: « En tendant une main fraternelle à l’Afrique, la Chine a largement contribué à accélérer le processus d’ancrage de notre continent dans la modernité » (Ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville) 

Le patron de la diplomation de la République du Congo a tari d’éloges la coopération Sino-Africaine qui selon lui constitue « un cas exceptionnel dans l’histoire du monde moderne ».

Il l’a lors d’une conférence de presse conjointe animée jeudi 5 septembre 2024 avec ses homologues de la Chine Wang Yi et du Sénégal Yassin Fall.

Jean-Claude Gakoso affirme que les relations Sino-Africaines qui touchent quasiment tous les domaines, connaissent depuis deux décennies un succès remarquable et apportent aux populations chinoises et africaines des bénéfices tangibles, qui ont progressivement changé leur niveau de vie et à rapprocher les peuples africains et chinois au cours des 20 dernières années.

 

« En tendant une main fraternelle à l’Afrique, voici un peu plus d’une vingtaine d’années, la Chine a largement contribué à accélérer le processus d’ancrage de notre continent dans la modernité. De mémoire d’Africains, sauf erreur de ma part, frères et sœurs, jamais encore coopération économique et commerciale entre l’étranger et notre continent n’avait été aussi prospère, aussi exemplaire et aussi prometteuse » a déclaré Jean-Claude Gakoso, Ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville.

 

Pour ce diplomate, les travaux du 9e Forum sur la Coopération Sino-Africaine se sont inscrits dans la continuité d’un engagement où la coopération mutuellement bénéfique et la solidarité agissante constituent véritablement la pierre angulaire de la relation entre l’Afrique et la Chine.

 

« Le FOCAC est évidemment au diapason des pulsations de notre monde. A ce propos, je dois dire qu’en venant participer à ce 9e FOCAC, ici à Beijing, nous avions aussi à l’idée de contribuer, certes à notre manière, à transformer positivement l’ordre juridique international » s’est vanté Jean-Claude Gakoso.

 

Comme un vieux routier de la scène politique internationale, Jean-Claude Gakoso a pointé du doigt accusateur certains acteurs de la scène internationale qui selon lui « s’ingénient obstinément à fissurer et à fragiliser l’édifice qui est construit par la Chine et l’Afrique, sans égard pour la justice entre les peuples et pour la paix dans le monde, et ce, au nom de leurs intérêts égoïstes ».

Derick Katola, depuis Beijing capitale de la Chine




UDPS : La paix revient après une crise interne

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a tourné une page sombre de ses divisions internes. Après plusieurs semaines de tensions opposant le Secrétaire général Augustin Kabuya à un groupe de cadres et militants mené par Déo Bizibu, un accord de paix a été trouvé.

Cette réconciliation a été rendue possible grâce à la médiation de Marthe Kasalu, veuve du fondateur du parti Étienne Tshisekedi, et de Jean-Claude Tshilumbayi, premier vice-président de l’Assemblée nationale. Lors d’une rencontre à la résidence de l’ancien leader de l’UDPS, les deux parties belligérantes ont décidé de mettre de côté leurs différends pour préserver l’unité du parti.

 

La crise au sein de l’UDPS avait atteint son paroxysme ces derniers jours, avec la proclamation de Déo Bizibu comme Secrétaire général par une partie du Directoire national. Cette situation avait suscité des vives tensions et menaçait de diviser davantage le parti.

 

Fort heureusement, les discussions ont abouti à un compromis qui évite toute confrontation physique. Augustin Kabuya et Déo Bizibu ont appelé les militants à l’unité autour de Félix Tshisekedi, le Président de la République et autorité morale de l’UDPS.

 

Déo Bizibu, qui devait initialement prendre ses fonctions de Secrétaire général ce samedi 7 septembre au siège du parti, a déclaré que ” l’intérêt supérieur du parti prime sur les ambitions personnelles”. Il a par ailleurs souligné l’importance de maintenir l’unité au sein de l’UDPS, malgré les divergences d’opinions.

 

Cette réconciliation marque un tournant important pour l’UDPS, qui pourra désormais se concentrer sur ses objectifs politiques et sur le soutien au pouvoir en place.

 

 

 

 

Orchidée




Chine-Afrique : La province chinoise de Hunan s’ouvre à l’Afrique pour une coopération gagnant-gagnant (Par Derick Katola, Beijing)

La province du Hunan mène depuis 2019, des coopérations tous azimuts, multidimensionnelles et à plusieurs niveaux avec les pays africains, consolidant ainsi l’amitié traditionnelle, la confiance politique mutuelle et le développement commun.

C’est ce qu’a affirmé Dai Zhiguang, directeur général adjoint du bureau des affaires étrangères du comité provincial du Parti Communiste Chinois, lors d’une d’une conférence de presse animée ce mercredi 4 septembre 2024 à Beijing, en marge du FOCAC 2024.

A l’en croire, ces échanges passent par des rencontres avec les hauts responsables africains, l’organisation des conférences sur la coopération économique et commerciale et la signature d’accords de jumelage entre villes amies.

La province du Hunan a aussi approfondit la coopération avec les hauts responsables africains dans le cadre de la stratégie « Bring-in », qui consiste à inviter des dirigeants Africains afin de visiter la province de Hunan.

 

Ce dirigeant Chinois indique que plusieurs événements ont été organisés par cette entité chinoise dans le but d’affermir sa coopération avec le continent noir. Il s’agit entre autres, des trois éditions consécutives de l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, le 7e Forum des peuples Chine-Afrique ainsi que le 7e Forum des jeunes dirigeants chinois et africains.

Au cours des expositions économique et commerciale Chine-Afrique, au total 336 projets ou accords de coopération d’une valeur de 55 milliards de dollars américains avaient été signés entre les parties chinoises et africaines.

 

     Coopération pragmatique Hunan-Afrique étendue dans les domaines du commerce, de l’agriculture et du bien-être social

 

L’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, plateforme de coopération économique et commerciale à la fois nationale et internationale, a permis un développement rapide du commerce du Hunan avec l’Afrique et a donné une forte impulsion à la coopération sino-africaine dans le domaine économique et commercial pour la nouvelle ère.

En 2023, les importations et exportations du Hunan avec l’Afrique ont atteint 55,67 milliards de yuans.

 

Défis

Face aux défis de la coopération économique et commerciale sino-africaine, tels que les devises, l’accès au marché, les normes, la capacité de production et les marchés, la province du Hunan propose de nouvelles solutions et explore de nouveaux modèles commerciaux pour le commerce avec l’Afrique.

 

Elle a également mis en œuvre un plan de coopération en matière de capacités de production avec des pays clés. En se concentrant sur les domaines de l’agriculture, de la fabrication d’équipements, de l’énergie, des infrastructures et du e-commerce transfrontalier, des formes de coopération intégrées et stimulantes sont développées avec certains pays africains.

 

Développer la coopération dans le secteur agricole

 

L’autre secteur de coopération entre cette province chinoise te les pays Africain, c’est l’agriculture.

Selon DAI Zhiguang, directeur général adjoint du bureau des affaires étrangères du comité provincial du Parti Communiste Chinois, la province du Hunan a pleinement exploité ses atouts dans le secteur des semences pour ses investissements agricoles à l’étranger. Elle se classe à ce jour, à la première position en Chine pour les investissements dans les cultures (céréales).

Le riz hybride, étant l’une des « cartes de visite internationales » dont le Hunan est fière, joue un rôle important dans ce domaine.

La province exploite ainsi pleinement ses avantages technologiques en semences en Afrique, en menant des essais et des démonstrations de riz hybride et en améliorant de façon continue les chaînes de valeur agricoles connexes, ce qui aide efficacement à atténuer la pression sur la sécurité alimentaire en Afrique.




Coopération Sino-Africaine : La province chinoise du Zhejiang pour des échanges pragmatiques

Les dirigeants du Zhejiang, une province située dans la partie Est de la Chine étaient ce mercredi 4 septembre face à la presse nationale et internationale pour faire le point sur la coopération de cette région avec le continent Africain. C’est en marge du sommet 2024 du Forum sur la Coopération Economique Sino-Africaine qui se tient à Beijing, du 4 au 6 Septembre.

Depuis 2006, la province du Zhejiang s’est engagé dans la construction d’une communauté de destin Sino-Africain de haut niveau en lançant notamment, deux plans triennaux pour la coopération avec l’Afrique. Ces projets, ont selon le Directeur général adjoint du Département des Affaires Etrangères du gouvernement provincial du Zhejiang, abouti à une série de nouvelles avancées et de réalisations.

Ces échanges entre le continent noir et cette province Chinoise touchent non seulement le domaine économique mais aussi celui humain, culturel et médical.

Echanges humains

Des jumelages, 31 au total, ont été réalisés entre la province du Zhejiang et les régions mais aussi les villes Africaines. Cela a permis de réaliser une couverture totale des niveaux que ce soit au niveau provincial, municipal que de district.

D’importants accords de coopération entre les deux parties ont été conclus à la suite des visites effectuées en Afrique, favorisant au passage, la promotion des échanges.

Coopération économique et commerciale

En 2023, le Zhejiang a été placé parmi les premières provinces Chinoises en termes d’investissements en Afrique soit 4 ,6 milliards alors que le volume du commerce lui, avait atteint 53, 9 milliards de dollars américains durant la même année.

« Au premier semestre de cette année, les deux parties ont réalisé un volume des échanges de 27,88 milliards de dollars, soit une augmentation de 3% par rapport à l’année précédente. Les importations en provenance d’Afrique se sont élevées à 5,55 milliards de dollars, en hausse de 12,9% en glissement annuel», note CHEN Jiangfeng, Directeur général adjoint du Département des Affaires Etrangères du gouvernement provincial du Zhejiang.

A en croire ce dirigeant Chinois, la coopération industrielle entre le Zhejiang et l’Afrique s’étend en profondeur, des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre vers la fabrication de produits moyens et hauts de gamme, l’économie numérique et le commerce électronique transfrontalier.

« Par exemple, la plateforme d’Alibaba International a aidé les micro-entreprises et les petites et moyennes entreprises (MPME) du Kenya, du Maroc et d’autres pays africains à participer au commerce mondial ».

Echanges culturels

En ce qui concerne le domaine culturel, CHEN Jiangfeng, Directeur général adjoint du Département des Affaires Etrangères du gouvernement provincial du Zhejiang, renseigne que vingt universités de sa province ont établi des relations de coopération avec des universités Africaines et cent vingt mille talents Sinophones de divers horizons de l’Afrique ont été formés grâce à la création de l’Institut Confucius dans de nombreux pays africains.

Le Forum économique et commercial Chine-Afrique (Zhejiang) ainsi que la Semaine de coopération culturelle et d’échanges entre la Chine et l’Afrique sont ainsi devenus d’importantes plateformes de communication.

 

Coopération médicale 

Depuis 55 ans, le Zhejiang envoie des équipes médicales dans certains coins de l’Afrique tels que le Mali, la République centrafricaine et la Namibie. Entre 2022 et 2023, 110 membres ont été envoyés en mission pour fournir des services médicaux à environ 183 800 personnes dans les pays bénéficiaires. En plus de leur travail dans les hôpitaux locaux, les équipes médicales du Zhejiang se rendent dans les régions éloignées pour organiser des consultations itinérantes gratuites offrant des traitements et des médicaments aux patients pauvres qui en sont dépourvus.

En organisant 15 conférences académiques et plus de 70 sessions de formation médicale, ces équipes médicales diffusent la culture de la médecine traditionnelle chinoise et contribuent ainsi à l’amélioration de la situation sanitaire locale.

Sachez aussi que la ville de Jinhua, l’une des entités de la province du Zhejiang accueillera au mois de Novembre prochain, le forum économique et culturel Sino-Africain.

Derick Katola