Assemblée nationale : L’assemblée de la jeunesse de l’UA/Rdc annonce la production prochaine du livre blanc de la jeunesse congolaise

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a échangé le mercredi 04 Septembre avec une délégation de l’Assemblée de la Jeunesse de l’Union Africaine section RDC, conduite par Jack Kambwa, Président pays de cette structure.

Ces échanges ont brossé succinctement le cahier des charges de ladite structure qui annonce dans les prochains jours une tournée dans toutes les Provinces du Pays pour aller à la rencontre des réels problèmes de la jeunesse congolaise avec toutes les particularités propres à chaque zone géographique dans le contexte actuel. Cette tournée va permettre à l’Assemblée de la Jeunesse de l’Union Africaine section RDC de produire à l’intention des décideurs, un livre blanc en rapport avec la jeunesse.

D’autres part, cette délégation à fait un plaidoyer pour que l’Assemblée Nationale puisse introduire dans le budget de l’état une ligne budgétaire dédiée au fonctionnement de cette structure. À cette même occasion, Jack Kambwa, a rappelé au Président de l’Assemblée Nationale la nécessité d’avoir aussi une ligne budgétaire pour soutenir tous les jeunes qui représentent la République Démocratique du Congo valablement dans des événements internationaux

« Le Président de l’Assemblée Nationale en sa qualité de l’organe législatif et budgétaire et en tant que haut représentant dans les Institutions de notre Pays, a été très attentif à notre requête et il a répondu très favorablement en nous donnant ses orientations sur plusieurs points assez importants à prendre en compte dans notre démarche.», a déclaré Jack Kambwa, Président pays de l’Assemblée de la Jeunesse de l’Union Africaine section RDC.

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a loué cette initiative en insistant sur l’attention qu’il faudra accorder à l’évaluation du niveau de formation et d’instruction de la jeunesse en vue d’avoir le tableau des potentialités de cette jeunesse en tant qu’acteurs du développement économique et social du Pays. Ceci pourra permettre aux décideurs d’améliorer objectivement le secteur éducatif. Il a promis le soutien de l’Assemblée Nationale pour accompagner la section RDC de l’Assemblée de la Jeunesse de l’Union Africaine dans sa démarche.




Clôture du forum économique Rdc-Chine à Beijing: Que des retombées positives 

La signature de l’Accord Cadre de Partenariat entre le Ministre congolais du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya et le Ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, le développement d’une Zone Économique Spéciale chinoise en République Démocratique du Congo pour substituer les importations et satisfaire le marché congolais et régional, la modernisation du secteur agricole congolais avec l’introduction de la recherche appliquée et la technologie de production des semences en vue de limiter sensiblement les importations dans le secteur agroalimentaire, la définition des modèles de financement à cheval entre les ressources du Trésor Public, les Partenaires Techniques et Financiers ainsi que le Partenariat Public Privé (PPP) et les conventions de collaboration ainsi que la signature d’autres protocoles d’entente dans plusieurs domaines dont le Transport, l’Electricité, l’ Agriculture, les Infrastructures, le Numérique et les Hydrocarbures et d’autres qui seront signés dans les heures qui suivent; voilà les retombées du premier forum économique République Démocratique du Congo- République Populaire de Chine clôturé hier à Beijin par le Vice-Premier Ministre, Ministre du Transport, Voies de Communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba Gombo.

Devant la presse, le ministre congolais du Commerce Extérieur a fait entendre que ces retombées sont les fruits d’une véritable diplomatie commerciale et économique menée par le Président de République, Félix Tshisekedi plus que déterminé à développer la RDC et de renchérir que l’heure est désormais au travail pour matérialiser tous ces projets, car une commission mixte composée des experts congolais et chinois a été mise en place quant à ce.

Signalons qu’avant la clôture de ce grand rendez-vous d’affaires qui a réuni plus 300 CEO des entreprises chinoises et congolaises, le Ministre du Commerce Extérieur a insisté sur les avantages de l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre la RDC et la Chine, car son pays mise plus sur le café, le cacao, l’avocat, l’huile de palme et le soja en plus des minerais a-t-il conclu.

Par ailleurs, le coup d’envoi de la 9e édition du Forum de coopération Chine-Afrique a été donné ce matin par le Président chinois, Xi Jinping.

Plusieurs Chefs d’Etat africains dont le congolais, Félix Tshisekedi prennent part à ce forum économique.




Chine-Afrique : La province chinoise de Hunan s’ouvre à l’Afrique pour une coopération gagnant-gagnant

La province du Hunan mène depuis 2019 des coopérations tous azimuts, multidimensionnelles et à plusieurs niveaux avec les pays africains, consolidant ainsi l’amitié traditionnelle, la confiance politique mutuelle et le développement commun.

C’est ce qu’a affirmé Dai Zhiguang, Directeur général adjoint du bureau des affaires étrangères du comité provincial du Parti Communiste Chinois, lors d’une conférence de presse animée ce mercredi 4 septembre 2024 à Beijing, en marge du FOCAC 2024.

A l’en croire, ces échanges passent par des rencontres avec les hauts responsables africains, l’organisation des conférences sur la coopération économique et commerciale et la signature d’accords de jumelage entre villes amies.

La province du Hunan a aussi approfondit la coopération avec les hauts responsables africains dans le cadre de la stratégie « Bring-in », qui consiste à inviter des dirigeants Africains afin de visiter la province de Hunan.

Ce dirigeant Chinois indique que plusieurs événements ont été organisés par cette entité chinoise dans le but d’affermir sa coopération avec le continent noir. Il s’agit entre autres, des trois éditions consécutives de l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, le 7e Forum des peuples Chine-Afrique ainsi que le 7e Forum des jeunes dirigeants chinois et africains.

Au cours des expositions économique et commerciale Chine-Afrique, au total 336 projets ou accords de coopération d’une valeur de 55 milliards de dollars américains avaient été signés entre les parties chinoises et africaines.

Coopération pragmatique Hunan-Afrique étendue dans les domaines du commerce, de l’agriculture et du bien-être social

L’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, plateforme de coopération économique et commerciale à la fois nationale et internationale, a permis un développement rapide du commerce du Hunan avec l’Afrique et a donné une forte impulsion à la coopération sino-africaine dans le domaine économique et commercial pour la nouvelle ère.

En 2023, les importations et exportations du Hunan avec l’Afrique ont atteint 55,67 milliards de yuans.

 

Face aux défis de la coopération économique et commerciale sino-africaine, tels que les devises, l’accès au marché, les normes, la capacité de production et les marchés, la province du Hunan propose de nouvelles solutions et explore de nouveaux modèles commerciaux pour le commerce avec l’Afrique.

 

Elle a également mis en œuvre un plan de coopération en matière de capacités de production avec des pays clés. En se concentrant sur les domaines de l’agriculture, de la fabrication d’équipements, de l’énergie, des infrastructures et du e-commerce transfrontalier, des formes de coopération intégrées et stimulantes sont développées avec certains pays africains.

Développer la coopération dans le secteur agricole

L’autre secteur de coopération entre cette province chinoise te les pays Africain, c’est l’agriculture.

Selon DAI Zhiguang, directeur général adjoint du bureau des affaires étrangères du comité provincial du Parti Communiste Chinois, la province du Hunan a pleinement exploité ses atouts dans le secteur des semences pour ses investissements agricoles à l’étranger. Elle se classe à ce jour, à la première position en Chine pour les investissements dans les cultures (céréales).

Le riz hybride, étant l’une des « cartes de visite internationales » dont le Hunan est fière, joue un rôle important dans ce domaine.

La province exploite ainsi pleinement ses avantages technologiques en semences en Afrique, en menant des essais et des démonstrations de riz hybride et en améliorant de façon continue les chaînes de valeur agricoles connexes, ce qui aide efficacement à atténuer la pression sur la sécurité alimentaire en Afrique.

Derick Katola, depuis Beijing capitale de la Chine




CAN 2025 : Voici le calendrier complet des éliminatoires

Le coup d’envoi des éliminatoires de la CAN 2025 approche à grands pas.

Zoom sur le calendrier des qualifications.

Les éliminatoires de la CAN 2025 se dérouleront sur une période très courte, de septembre à novembre 2024, avec deux journées couplées à chaque fois lors de chacune de trois dates FIFA prévues sur cette période.

 

Les 48 sélections participantes, à l’issue du tour préliminaire, ont été réparties en 12 groupes de 4 équipes. Les deux premiers de chaque poule accéderont à la phase finale.

 

Le calendrier des éliminatoires de la CAN 2025

 

Les heures sont indiquées à l’heure française, soit GMT+2

 

1ère journée

 

4 septembre, 17h : Comores – Gambie (Groupe A)

4 septembre, 18h : Libye – Rwanda (Groupe C)

4 septembre, 18h : Tanzanie – Éthiopie (Groupe G)

4 septembre, 21h : Soudan – Niger (Groupe I)

5 septembre, 15h : Malawi – Burundi (Groupe F)

5 septembre, 17h : Centrafrique – Lesotho (Groupe B)

5 septembre, 18h : Congo – Soudan du Sud (Groupe J)

5 septembre, 18h : Ghana – Angola (Groupe D)

5 septembre, 18h : Guinée-Bissau – Eswatini (Groupe E)

5 septembre, 21h : Algérie – Guinée Équatoriale (Groupe H)

5 septembre, 21h : Tunisie – Madagascar (Groupe L)

6 septembre, 15h : Kenya – Zimbabwe (Groupe K)

6 septembre, 18h : Afrique du Sud – Ouganda (Groupe M)

6 septembre, 18h : RD Congo – Guinée (Groupe G)

6 septembre, 18h : Sierra Leone – Tchad (Groupe K)

6 septembre, 18h : Togo – Libéria (Groupe H)

6 septembre, 20h : Maroc – Gabon (Groupe B)

6 septembre, 21h : Côte d’Ivoire – Zambie (Groupe J)

6 septembre, 21h : Égypte – Cap-Vert (Groupe F)

6 septembre, 21h : Mali – Mozambique (Groupe E)

6 septembre, 21h : Sénégal – Burkina Faso (Groupe D)

7 septembre, 18h : Cameroun – Namibie (Groupe M)

7 septembre, 18h : Mauritanie – Botswana (Groupe C)

7 septembre, 18h : Nigéria – Bénin (Groupe L)

2ème journée

 

8 septembre, 17h : Gambie – Tunisie (Groupe A)

9 septembre, 15h : Burundi – Sénégal (Groupe F)

9 septembre, 15h : Zambie – Sierra Leone (Groupe J)

9 septembre, 17h : Madagascar – Comores (Groupe A)

9 septembre, 17h : Niger – Ghana (Groupe I)

9 septembre, 18h : Guinée Équatoriale – Togo (Groupe H)

9 septembre, 18h : Ouganda – Congo (Groupe M)

9 septembre, 20h : Lesotho – Maroc (Groupe B)

9 septembre, 21h : Angola – Soudan (Groupe D)

9 septembre, 21h : Éthiopie – RD Congo (Groupe G)

10 septembre, 15h : Botswana – Égypte (Groupe C)

10 septembre, 15h : Eswatini – Mali (Groupe E)

10 septembre, 15h : Mozambique – Guinée-Bissau (Groupe E)

10 septembre, 15h : Rwanda – Nigéria (Groupe L)

10 septembre, 15h : Soudan du Sud – Afrique du Sud (Groupe M)

10 septembre, 18h : Gabon – Centrafrique (Groupe B)

10 septembre, 18h : Guinée – Tanzanie (Groupe G)

10 septembre, 18h : Libéria – Algérie (Groupe H)

10 septembre, 18h : Namibie – Kenya (Groupe K)

10 septembre, 18h : Zimbabwe – Cameroun (Groupe M)

10 septembre, 21h : Bénin – Libye (Groupe C)

10 septembre, 21h : Burkina Faso – Malawi (Groupe F)

10 septembre, 21h : Cap-Vert – Mauritanie (Groupe C)

10 septembre, 21h : Tchad – Côte d’Ivoire (Groupe J)

Pierre-Emerick Aubameyang, Gabon

© Imago

3ème journée (11 octobre 2024)

 

Afrique du Sud – Congo (Groupe M)

Algérie – Togo (Groupe H)

Angola – Niger (Groupe D)

Bénin – Rwanda (Groupe C)

Burkina Faso – Burundi (Groupe F)

Cameroun – Kenya (Groupe K)

Cap-Vert – Botswana (Groupe C)

Côte d’Ivoire – Sierra Leone (Groupe J)

Égypte – Mauritanie (Groupe C)

Gabon – Lesotho (Groupe B)

Ghana – Soudan (Groupe I)

Guinée – Éthiopie (Groupe G)

Guinée Équatoriale – Libéria (Groupe H)

Madagascar – Gambie (Groupe A)

Mali – Guinée-Bissau (Groupe E)

Maroc – Centrafrique (Groupe B)

Mozambique – Eswatini (Groupe E)

Namibie – Zimbabwe (Groupe M)

Nigéria – Libye (Groupe C)

Ouganda – Soudan du Sud (Groupe M)

RD Congo – Tanzanie (Groupe G)

Sénégal – Malawi (Groupe F)

Tunisie – Comores (Groupe A)

Zambie – Tchad (Groupe J)

4ème journée (15 octobre 2024)

 

Botswana – Cap-Vert (Groupe C)

Burundi – Burkina Faso (Groupe F)

Centrafrique – Maroc (Groupe B)

Comores – Tunisie (Groupe A)

Congo – Afrique du Sud (Groupe M)

Eswatini – Mozambique (Groupe E)

Éthiopie – Guinée (Groupe G)

Gambie – Madagascar (Groupe A)

Guinée-Bissau – Mali (Groupe E)

Kenya – Cameroun (Groupe K)

Lesotho – Gabon (Groupe B)

Libéria – Guinée Équatoriale (Groupe H)

Libye – Nigéria (Groupe C)

Malawi – Sénégal (Groupe F)

Mauritanie – Égypte (Groupe C)

Niger – Angola (Groupe D)

Rwanda – Bénin (Groupe C)

Sierra Leone – Côte d’Ivoire (Groupe J)

Soudan – Ghana (Groupe I)

Soudan du Sud – Ouganda (Groupe M)

Tanzanie – RD Congo (Groupe G)

Tchad – Zambie (Groupe J)

Togo – Algérie (Groupe H)

Zimbabwe – Namibie (Groupe M)

5ème journée (11 novembre 2024)

 

Angola – Ghana (Groupe D)

Bénin – Nigéria (Groupe C)

Botswana – Mauritanie (Groupe C)

Burkina Faso – Sénégal (Groupe F)

Burundi – Malawi (Groupe F)

Cap-Vert – Égypte (Groupe C)

Eswatini – Guinée-Bissau (Groupe E)

Éthiopie – Tanzanie (Groupe G)

Gabon – Maroc (Groupe B)

Gambie – Comores (Groupe A)

Guinée – RD Congo (Groupe G)

Guinée Équatoriale – Algérie (Groupe H)

Lesotho – Centrafrique (Groupe B)

Libéria – Togo (Groupe H)

Madagascar – Tunisie (Groupe A)

Mozambique – Mali (Groupe E)

Namibie – Cameroun (Groupe M)

Niger – Soudan (Groupe I)

Ouganda – Afrique du Sud (Groupe M)

Rwanda – Libye (Groupe C)

Soudan du Sud – Congo (Groupe M)

Tchad – Sierra Leone (Groupe J)

Zambie – Côte d’Ivoire (Groupe J)

Zimbabwe – Kenya (Groupe K)

6ème Journée (15 novembre 2024)

 

Afrique du Sud – Soudan du Sud (Groupe I)

Algérie – Libéria (Groupe B)

Cameroun – Zimbabwe (Groupe J)

Centrafrique – Gabon (Groupe H)

Comores – Madagascar (Groupe A)

Congo – Ouganda (Groupe I)

Côte d’Ivoire – Tchad (Groupe J)

Égypte – Botswana (Groupe K)

Ghana – Niger (Groupe E)

Guinée-Bissau – Mozambique (Groupe G)

Kenya – Namibie (Groupe K)

Libye – Bénin (Groupe C)

Malawi – Burkina Faso (Groupe D)

Mali – Eswatini (Groupe G)

Maroc – Lesotho (Groupe H)

Mauritanie – Cap-Vert (Groupe K)

Nigeria – Rwanda (Groupe C)

RD Congo – Éthiopie (Groupe F)

Sénégal – Burundi (Groupe D)

Sierra Leone – Zambie (Groupe J)

Soudan – Angola (Groupe E)

Tanzanie – Guinée (Groupe F)

Togo – Guinée Équatoriale (Groupe B)

Tunisie – Gambie (Groupe A)

 

ST




RDC : Les magistrats démentent leur implication dans l’affaire tentative d’évasion à Makala 

Réuni ce mercredi 04 septembre 2024 dans la salle des plénières de la Cour constitutionnelle sous la conduite de son président Dieudonné Kamuleta Badibanga, le bureau du Conseil supérieur de la Magistrature a analysé tous les faits liés à la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala. Il est monté au créneau en rejettant des déclarations du vice ministre de la justice selon lesquelles, les magistrats sont les responsables dans ce dossier de tentative d’évasion dans cette maison carcérale.

 

‹‹ Contrairement aux déclarations faites lors des sorties médiatiques du vice-

ministre de la justice, les magistrats ne sont pas responsables de la tentative

d’évasion qui a eu lieu à la prison de Makala ››, ont-ils précisé dans leur déclaration.

 

Le bureau du CSM s’est aussi opposé à la décision du vice ministre de la justice relative à l’interdiction de transfèrement des détenus préventifs à la prison centrale de Makala et à la prison militaire de Ndolo.

 

‹‹ Certes l’arrestation est l’exception, mais devant la hausse de la criminalité dans la ville, les arrestations et les détentions opérées par les magistrats constituent une réponse légale et idoine pour sécuriser la population. En effet, le suspect,

est toute personne soupçonnée d’avoir commis une infraction ou violé la loi

Pénale. Demander au magistrat de ne pas l’arrêter ni le transférer à la prison, constitue une violation flagrante de la loi et surtout une autre manière d’installer,

au sein de la société congolaise, les règles de la vengeance privée et la loi du plus fort ››, peut-on lire dans cette même déclaration.

 

Cependant, le Bureau du Conseil supérieur de la Magistrature a invité les magistrats à

poursuivre l’accomplissement des tâches de la profession dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République pour l’émergence de l’État de droit en RDC. Par conséquent, ils sont tenus de rester calme et de respecter en toutes circonstances les règles d’éthique et de déontologie.

 

OSK




A Beijing, Kibassa Maliba signe deux mémorandums d’entente pour la mise en place des systèmes de surveillance des réseaux sociaux (…) en RDC

A Beijing, où il séjourne dans le cadre du Forum économique RDC-Chine sur les opportunités d’investissements, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba, a procédé ce mercredi 4 septembre 2024, à la signature de deux mémorandums d’entente avec deux entreprises chinoises dont le FDDC (China Friendship Dévelopment International Engineering Design & Consulting Co., Ltd).

Ces mémorandums d’entente portent sur la mise en place des systèmes de prévention des catastrophes naturelles, de surveillance des réseaux sociaux et de l’identité numérique en République démocratique du Congo. La cérémonie de signature s’est déroulée à l’ambassade de la République démocratique du Congo à Beijing.

Il s’avère important de rappeler que le Ministre congolais des Postes, Télécommunications et Numérique a participé du 2 au 3 septembre, au Forum économique RDC-Chine sur les opportunités d’investissements. Le 3 septembre, il s’est exprimé devant une centaine d’investisseurs chinois à qui il a présenté les opportunités d’investissements dans le secteur des Postes, Télécommunications et Numérique en RDC.

Dans son exposé, Augustin Kibassa Maliba a de prime abord, parlé du cadre légal du secteur du numérique en République démocratique du Congo avant de faire un aperçu chiffré sur la connectivité au pays de Lumumba.

Il s’est ensuite apaisenti sur les parts des marchés et les défis du développement numérique en RDC.

Au sujet des défis du développement du numérique, il a évoqué la nécessité de construire les infrastructures numériques, faciliter l’accès, moderniser l’Administration Publique et former les jeunes ayant des compétences dans le domaine du numérique.

Concernant les besoins d’investissements, Augustin Kibassa a évoqué six projets qui doivent être mis en place en RDC.

Il s’agit entre autres de :

– Extension et Construction du Réseau

National à Fibre Optique 50 000km Back Bône ;

– Construction du centre d’Excellence ;

– Extension de la Couverture 3G et 4G en Zones Rurales (8406 villages) ;

– Construction des Data Center Nationaux ;

– Infrastructure Satellitaire ;

– Télé centres communautaires.




FOCAC : la Chine et l’Afrique visent une communauté d’avenir partagé de haut niveau

Placé sous le thème « Joindre les mains pour faire progresser la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », le Sommet 2024 du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) se tient du 4 au 6 septembre à Beijing.

Il s’agit d’une autre heureuse réunion de la famille amicale Chine-Afrique, après les sommets de Beijing 2006, de Johannesburg 2015  et de Beijing 2018.  C’est également le plus grand événement diplomatique organisé par la Chine ces dernières années avec la participation du plus grand nombre de dirigeants étrangers.

Le président chinois Xi Jinping participera à la cérémonie d’ouverture le 5 septembre à Beijing et prononcera un discours clé, dans lequel il élaborera de nouvelles idées et propositions pour la construction d’une communauté d’avenir partagé de haut niveau entre la Chine et l’Afrique et annoncera de nouvelles actions et mesures pour la coopération pratique avec l’Afrique.

Egalement, lors de ce sommet, les dirigeants chinois et africains vont discuter de projets de coopération, tracer un nouveau plan pour le développement des relations sino-africaines et donner une forte impulsion aux efforts du Sud global en faveur de la paix et du développement.

Modèle de coopération Sud-Sud et étendard pour piloter la coopération internationale avec l’Afrique, le FOCAC, après 24 ans de développement, est désormais une grande famille de 55 membres. Au cours de la dernière décennie, des « dix programmes de coopération » aux « huit initiatives majeures » en passant par les « neuf programmes de coopération sino-africaine » dans le cadre du FOCAC, la Chine et l’Afrique se sont mutuellement aidées sur la voie du développement économique et du redressement national et n’ont cessé d’élargir leurs domaines de coopération.

Selon le Rapport sur la coopération entre la Chine et les pays africains dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route» récemment publié par la Chine, au cours des dix dernières années, les entreprises chinoises ont signé des contrats de travaux pour plus de 700 milliards de dollars américains en Afrique, et les projets concernés ont bénéficié à plus de 900 millions d’Africains, ce qui a fortement stimulé le développement économique et social du continent.

La coopération sino-africaine repose sur une amitié qui s’inscrit loin dans l’histoire. Historiquement, la Chine et les pays africains ont lutté côte à côte sur la voie de l’anticolonialisme et de l’anti-impérialisme et ont gagné l’indépendance nationale et la libération nationale. Le peuple chinois n’oubliera pas l’aide précieuse de ses frères africains pour rétablir la Chine nouvelle dans son siège légitime au sein des Nations unies ainsi que leur soutien ferme sur les questions liées aux intérêts fondamentaux de la Chine.

Pour sa part, la Chine soutient fermement l’Afrique dans ses efforts de parler d’une seule voix dans les affaires internationales ; elle a été la première à prendre position en faveur de l’adhésion de l’Union africaine au G20. « Tout ce que nous avons promis à nos frères africains, nous le ferons avec toute notre énergie et tout notre cœur. » Tel est l’engagement solennel de la Chine envers l’Afrique.

La coopération sino-africaine est fondée sur l’égalité. Au fil des ans, attachée à une juste conception de l’équilibre entre l’équité et l’intérêt propre ainsi qu’au principe de « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise », la Chine soutient les efforts des pays africains visant à explorer une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales, ne s’immisce pas dans les affaires intérieures africaines, n’impose pas sa volonté à l’Afrique, n’assortit pas ses aides à l’Afrique de conditions politiques quelconques et ne poursuit pas d’intérêts politiques égoïstes dans la coopération en matière d’investissement et de financement.

La coopération sino-africaine vise une coopération gagnant-gagnant. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique depuis 15 années consécutives. Les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique se sont élevés à 282,1 milliards de dollars en 2023, un record historique. Au cours du premier semestre de cette année, les importations chinoises en provenance d’Afrique se sont chiffrées à 60,1 milliards de dollars, soit une augmentation de 14 % en glissement annuel, et le montant des produits agricoles importés d’Afrique a connu une croissance pendant sept années consécutives.

La Chine est également le plus grand pays en développement en termes d’investissement en Afrique. Au cours des trois dernières années, les investissements chinois ont créé plus de 1,1 million d’emplois locaux, ont favorisé la transformation de la chaîne industrielle africaine, et ont accru la valeur ajoutée des produits africains.

À l’heure actuelle, alors que la Chine promeut sa modernisation à la chinoise dans tous les domaines, l’Afrique avance à un rythme accéléré vers les visions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine en vue du développement et du redressement du continent. Les deux parties joindront les mains pour promouvoir la modernisation, ce qui est essentiel à la « construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ».

Aujourd’hui, la Chine travaille au développement des forces productives de nouvelle qualité afin de promouvoir un développement de qualité, ce qui promeut également la montée en gamme de la coopération sino-africaine. Il convient de noter une croissance continuelle de la part de smartphones, de véhicules à énergie nouvelle et d’autres produits chinois dans les exportations chinoises vers l’Afrique. Sans oublier de nombreux autres exemples : la « Route de la soie du commerce électronique » favorise l’innovation numérique en Afrique ; la « Silicon Valley de l’Afrique » construite conjointement par la Chine et le Kenya contribue au processus de numérisation en Afrique …

Ces dernières années, la coopération sino-africaine dans des domaines émergents tels que le développement vert et l’innovation numérique a battu son plein. La Chine et les pays africains ont créé plus de 10 laboratoires ou centres de recherche conjoints pour mener des recherches conjointes dans les domaines de la télédétection des ressources, des énergies renouvelables, de l’agroécologie et d’autres domaines. Une occasion importante pour l’Afrique de promouvoir sa transformation économique et d’améliorer sa position dans la chaîne industrielle mondiale

La Chine est le plus grand pays en développement au monde, et l’Afrique, le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement. Membres naturels du Sud global, elles constituent des forces importantes dans la promotion de l’amélioration de la gouvernance mondiale. Les deux parties partagent des points de vue similaires sur de nombreuses questions internationales et régionales d’importance majeure, pratiquent le véritable multilatéralisme, s’opposent aux séquelles néfastes du colonialisme et à toutes sortes de pratiques hégémoniques, et appellent à faire entendre davantage la voix des pays en développement. Face à un monde en proie à de nombreux bouleversements et mutations, la Chine et l’Afrique, main dans la main, préserveront mieux les droits et les intérêts légitimes des pays en développement et favoriseront un ordre international plus juste et plus rationnel.

La Chine et l’Afrique ont toujours été liées par une communauté d’avenir partagé. On a toutes les raisons de s’attendre à ce que ce sommet de Beijing trace la voie à suivre pour le développement des relations sino-africaines, donne un nouvel élan à leurs modernisations respectives et contribue davantage à la promotion de la modernisation du monde. Ensemble, la Chine et l’Afrique œuvreront à une communauté d’avenir partagé de haut niveau au bénéfice des 2,8 milliards de Chinois et d’Africains.




Un vice-PM chinois rencontre le président de la RDC

Le vice-Premier ministre chinois, Ding Xuexiang, a rencontré lundi, à Beijing, Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC).

M.Tshisekedi se trouve à Beijing pour participer au Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

M.Ding, également membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a déclaré que la Chine était disposée à renforcer l’alignement des stratégies de développement avec la RDC, à soutenir son industrialisation, et à nourrir conjointement de nouvelles croissances dans la coopération dans les domaines de l’agriculture, de l’économie numérique, des soins de santé, de la culture et de l’éducation.

M.Tshisekedi a salué l’importance du partenariat stratégique global de coopération pour les deux parties, ajoutant que la RDC était prête à élargir davantage la coopération avec la Chine dans divers domaines et à améliorer le bien-être des deux peuples. F




Tentative d’empoisonnement au bureau du Ministre de la Justice : “Un acte ignoble qui ne freinera pas les réformes de Maître Constant Mutamba”, dixit Jean Thierry Monsenepwo

Des réactions frisent de partout, à l’annonce de la tentative d’empoisonnement au ministère de la justice congolaise. Selon Tshierry Monsenepwo, l’acte d’empoisonnement perpétré au bureau de Constant Mutamba, Ministre d’État, Ministre de la Justice, constitue une attaque indigne et lâche qui illustre la détermination des ennemis du progrès à saboter les réformes essentielles entreprises dans le secteur de la justice.

 

“Cet acte odieux n’est rien d’autre qu’une manifestation désespérée d’une engeance qui s’oppose farouchement aux changements nécessaires pour instaurer une véritable justice distributive et équitable pour le peuple congolais, conformément à la vision éclairée du Président de la République”, a-t-il déclaré.

 

Cet acteur politique constate que depuis sa prise des fonctions, le Ministre de la Justice s’est engagé à porter haut le flambeau des réformes visant à renforcer les institutions judiciaires, à promouvoir l’État de droit, et à garantir que chaque citoyen ait accès à une justice transparente et impartiale.

 

“Ces efforts, bien que salués par une grande majorité de la population, suscitent également l’ire des forces rétrogrades qui ne souhaitent que maintenir un statu quo qui leur est profitable. L’empoisonnement, en tant que méthode vile et sournoise, n’a d’autre objectif que de semer la peur et de décourager le Ministre dans sa mission noble et vitale pour l’avenir de notre pays”, explique ce PCA.

 

“Nous condamnons fermement cet acte barbare, qui démontre une fois de plus, que certains individus, tapis dans l’ombre, sont prêts à tout pour entraver le progrès et maintenir un système de justice corrompu et inefficace. Cependant, nous tenons à réaffirmer notre soutien indéfectible en la vision du chef de l’état dans ce secteur clef de la justice, portée aujourd’hui par le Ministre Constant Mutamba. Nous l’encourageons à ne point désemparer face à cette tentative d’intimidation, mais au contraire à voir en cet acte la confirmation de la noblesse et de la justesse de la lutte qu’il mène pour la justice congolaise. Cette attaque, loin de l’ébranler, doit renforcer sa détermination à poursuivre son œuvre de redressement de notre système judiciaire”, a-t-il écrit.

Et d’ajouter :

“Aux agents du Ministère de la Justice, nous lançons un appel à la vigilance et à la fidélité aux valeurs d’intégrité et de justice qui doivent guider leur action. Ne cédez pas aux menaces et aux manœuvres de ces traîtres, qui ne cherchent qu’à diviser et à corrompre. Le peuple congolais, dans son immense majorité, soutient à 100% les valeurs que véhicule aujourd’hui cette nouvelle vision du Président Félix Tshisekedi en matière de justice”.

Cet acteur politique estime que cet acte ne va pas freiner l’élan déjà pris dans la lutte contre les anti valeurs.

“Cet acte ne réussira en rien à détourner le gouvernement de ses objectifs. Au contraire, il nous renforce dans notre conviction que le chemin emprunté est le bon. La justice triomphera, et ceux qui tentent de l’assassiner dans l’ombre seront exposés à la lumière de la vérité. La lutte continue, et la victoire appartient au peuple et à ceux qui œuvrent pour un Congo juste et équitable”, renchérit Monsenepwo.

 

 

Mboshi




Xi Jinping rencontre le président de la RDC

Le président chinois Xi Jinping a rencontré, lundi à Beijing, le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi.

M.Tshisekedi se trouve à Beijing pour participer au Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

Rappelant que la Chine et la RDC ont rehaussé leurs relations bilatérales au niveau d’un partenariat de coopération stratégique global en mai 2023, M. Xi a déclaré que les deux parties avaient promu la coopération pratique dans divers domaines depuis l’élévation des liens bilatéraux et étaient devenues un modèle pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation.

La Chine souhaite consolider la confiance politique mutuelle et rechercher un développement commun avec la RDC, approfondir la coopération bilatérale dans l’agriculture, le traitement des minéraux et la formation professionnelle, et poursuivre son aide à la RDC pour faire de ses avantages en ressources des leviers de croissance, a-t-il noté.

M.Xi a souligné que lors du sommet du FCSA à venir, la Chine et l’Afrique annonceraient un nouveau positionnement des relations sino-africaines et une série de principales mesures pour promouvoir conjointement la modernisation, afin de tracer un nouveau plan pour les relations Chine-Afrique.

M.Tshisekedi a pour sa part déclaré que la RDC considérait la Chine comme le partenaire de coopération le plus prioritaire, tout en approfondissant l’amitié et la coopération pratique dans divers domaines.

Le FCSA a fourni des opportunités importantes aux pays africains pour réaliser leur rêve de développement, a-t-il noté, ajoutant qu’il était convaincu que le sommet serait un succès total et apporterait davantage de résultats tangibles aux populations africaines.

Lors du sommet, la Chine et la RDC signeront des documents de coopération bilatérale sur le développement conjoint du partenariat économique, le développement des ressources humaines, le renforcement des capacités douanières et le journalisme.