Thérèse Kayikwamba invitée au Canada pour participer à la rencontre des femmes ministres des Affaires étrangères

Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’Etat se rendra à Toronto au Canada sur invitation de son homologue canadienne Mélanie Joly pour participer à la rencontre des femmes ministres des affaires étrangères.

Elles se retrouveront pour discuter de la vision féministe de grands enjeux de politique internationale. Un exercice qui s’inscrit dans le plan d’aide au développement, de la femme particulièrement, initié par la Canada depuis de nombreuses dans son pays et à travers le monde.

La question a été au centre des échanges entre la ministre d’Etat aux affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie et son hôte, Maryse Guilbeault, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada.

Les deux personnalités se sont également entretenu sur les projets de modernisation du secteur des affaires étrangères au Canada, une expérience qui pourrait servir de modèle à la RDC.

Maryse Guilbeault a également mis un accent sur les relations cordiales qui caractérisent les deux pays amis qui au-delà du partenariat de développement, sont devenus des partenaires économiques.




Le président Ouattara et le gouvernement ivoirien élèvent Dr Patrice Motsepe au rang de Commandeur de l’Ordre du Mérite

Ce jeudi, Dr Patrice Motsepe, président de la Confédération Africaine de Football (CAF), a reçu la distinction de Commandeur de l’Ordre National, des mains de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire et en présence du chancelier des Ordres Nationaux, à Abidjan.

Par ailleurs, le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba, a également été décoré en tant qu’Officier de l’Ordre du Mérite.

Le président Ouattara a souligné que Patrice Motsepe a eu un impact majeur sur l’organisation réussie de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, et est un protagoniste de la métamorphose du football africain.

« Nous éprouvons une immense fierté pour le travail réalisé par le président Motsepe depuis son arrivée à la tête de la CAF. Le succès de la Coupe d’Afrique des Nations résulte de son leadership ainsi que de celui de la CAF. Cette distinction met en lumière l’excellent travail qu’il effectue au sein de la CAF et son engagement envers le développement du football en Afrique. »

Dr Motsepe était entouré de Yacine Idriss Diallo, le président de la Fédération Ivoirienne de Football, ainsi que de Véron Mosengo-Omba et d’autres responsables du football en Côte d’Ivoire.

Dans une déclaration, le Président de la CAF a affirmé : « C’est avec une immense joie et une profonde reconnaissance que je reçois cette récompense au nom des associations membres de la CAF qui représentent les 54 nations africaines. Je souhaite exprimer ma gratitude au président Ouattara, au gouvernement et au peuple de Côte d’Ivoire pour cette distinction honorifique. Le succès retentissant de la CAN CAF TotalEnergies en Côte d’Ivoire a été possible grâce à la vision du président Ouattara, à l’engagement de son gouvernement, ainsi qu’au soutien des 54 associations membres de la CAF, du comité exécutif, du Secrétaire Général et du personnel de la CAF, d’Idriss Diallo, du comité d’organisation local, des dirigeants du football ivoirien, des sponsors de la CAF, et des passionnés de football en Côte d’Ivoire et en Afrique. La CAN CAF TotalEnergies a brillamment démontré la capacité du football à unir des personnes de diverses origines raciales, ethniques et religieuses. Les 1,4 milliard de téléspectateurs à travers 180 pays ayant suivi cet événement attestent que le football africain peut rivaliser avec les plus hauts niveaux mondiaux. Nous continuerons à investir dans les académies de jeunes, le football scolaire, la formation des entraîneurs, le développement d’infrastructures et le soutien à nos associations membres.”

 

Véron Mosengo-Omba a également exprimé sa gratitude envers le gouvernement ivoirien pour cette reconnaissance.




Chine : Plus de 80 pays et organisations internationales participent à la Foire internationale du commerce des services de Chine à Beijing 

Ouverte le jeudi 12 septembre à Beijing, capitale de la Chine, la Foire internationale du commerce des services de Chine (CIFTIS) continue d’accueillir un grand nombre de visiteurs. Cette année, la CIFTIS qui se déroule du 12 au 16 septembre à Beijing, se concentre sur le thème “Services mondiaux, prospérité partagée”.

Différents stands ont été érigés au centre national de convention de Chine où des marques de renom et d’autres qui sont peut-être moins connues, exposent leurs produits, généralement de dernier cri.

On y trouve des modèles de scanner avec intelligence artificielle, des voitures électriques, des drones sophistiqués. Outre les appareils électroniques, des produits agricoles, de la médecine traditionnelle chinoise et tant d’autres produits. Des plateformes de vente en ligne telles que le géant Alibaba et Taobao, Google, ont été en contact avec les potentiels acheteurs et utilisateurs venus en masse dans ce gigantesque centre où se déroule cette CIFTIS.

Plus de 80 pays et organisations internationales exposent à la Foire internationale du commerce des services de Chine CIFTIS, qui se tient jusqu’à lundi prochain. Selon le ministère Chinois du commerce, plus de 420 entreprises figurant au classement de Fortune Global 500 et des entreprises de premier plan participent à cette foire.

Sachez que la Foire internationale du commerce des services de Chine avait lors des dix dernières années, attirée plus de 900.000 participants et exposants de 197 pays et régions.

La CIFTIS est considérée comme la seule plate-forme commerciale complète au monde, couvrant 12 secteurs du commerce des services définis par l’Organisation mondiale du commerce. Ces secteurs incluent les télécommunications, la finance, la culture et le tourisme.

Derick Katola depuis Beijing, capitale de la Chine




Semaine mondiale d’action pour la finance climatique et un avenir sans énergies fossiles !

Alors que nous nous dirigeons vers la COP 29, les questions de financement du climat et d’élimination progressive des combustibles fossiles vers une transition énergétique juste sont de plus en plus critiques pour l’action climatique. La prochaine Assemblée générale des Nations Unies, le Sommet du futur des Nations Unies et le Sommet mondial sur les énergies renouvelables, qui se dérouleront l’un après l’autre en septembre, fourniront une occasion importante de réitérer nos demandes et d’intensifier la pression du public pour obliger les gouvernements, les institutions internationales et les entreprises à écouter et à agir.

Les gouvernements des pays du Nord ont systématiquement échoué pendant des décennies à entreprendre leur juste part de l’action climatique tant au niveau national qu’international. Cette part équitable comprend la fourniture de financements climatiques aux pays du Sud, une obligation à laquelle ils se sont engagés en tant que parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. La finance climatique fait également partie des réparations pour la dette climatique qu’ils doivent aux populations du Sud pour les dommages historiques et continus causés par leurs contributions disproportionnées à la crise climatique.

Le montant total du financement climatique fourni et mobilisé jusqu’à présent est dérisoire par rapport aux milliers de milliards nécessaires pour financer les besoins et les priorités climatiques des populations et des pays du Sud – pour l’atténuation, l’adaptation, les pertes et les dommages, et une transition juste et équitable. Il n’y a pas de raisons acceptables pour de telles défaillances. Il est tout à fait possible pour les gouvernements des pays du Nord de lever des fonds publics pour s’acquitter de leurs obligations. Ils devraient taxer leurs pollueurs et leurs profiteurs, cesser de subventionner les combustibles fossiles et cesser de dépenser pour des armes et des opérations militaires.

Malgré les objectifs climatiques convenus et les avertissements de masse des climatologues, les gouvernements du Nord mondial sont plutôt de connivence avec les élites fiscales et les entreprises polluantes pour développer l’extraction et la production de combustibles fossiles. Rien qu’en 2022, les bénéfices de l’industrie pétrolière et gazière ont atteint au moins 4 000 milliards de dollars, contre une moyenne de 1 500 milliards de dollars ces dernières années. La poursuite de l’extraction et de la production dangereuses de charbon, de gaz et de pétrole est incompatible avec les engagements mondiaux visant à limiter le réchauffement à moins de 1,5 °C et à assurer une planète vivable. Le monde a besoin d’une transition rapide, équitable et juste vers des systèmes d’énergie renouvelable et d’atteindre un zéro réel d’ici 2050. Une grande partie de cette responsabilité pour y parvenir incombe aux gouvernements des pays du Nord.

 

Appel à l’action : du 13 au 20 septembre

Les mois à venir offrent des opportunités cruciales pour une transformation radicale de nos systèmes sociaux, économiques et politiques. La lutte mondiale contre les combustibles fossiles et la campagne #PayUp pour la finance climatique unissent leurs forces du 13 au 20 septembre pour organiser la Semaine mondiale d’action pour la finance climatique et un avenir sans fossiles ! Ensemble, élevons la voix pour exiger que les gouvernements du Nord mondial cessent de faire des promesses vides de sens, cessent de se plier aux entreprises pour perpétuer les combustibles fossiles. Ils doivent s’acquitter pleinement de leurs obligations en matière de financement climatique. Ils doivent prendre toute leur part des actions nationales et internationales pour assurer une élimination rapide, équitable, féministe et financée des combustibles fossiles.

La Semaine mondiale d’action comprendra une série de mobilisations en ligne et hors ligne commençant par l’ action #EndFossilFuels le 13 septembre et se terminant par le #PayUp for Climate Finance Action le 20 septembre.




Mark Fish : “L’espoir qu’une équipe africaine atteigne les sommets du football mondial est une ambition réalisable”

Mark Fish s’est entretenu avec CAFOnline. La légende sud-africaine fait partie des pénalistes du Symposium Technique des Entraineurs de la CAF. L’ancien défenseur des Bafana Bafana parle de l’évolution du football africain.

Alors que le football sur le continent africain continue de briller, les attentes sont élevées concernant l’avenir. En marge de la conférence des entraîneurs de la CAF, les principaux intervenants partagent des propositions pour établir une direction claire en vue d’obtenir des résultats concrets. Mark Fish, icône du football sud-africain et affiche un optimisme concernant l’avenir de ce sport. Dans cette interview exclusive avec CAFOnline, il aborde des thèmes tels que la transformation, l’exploitation des réussites passées, l’héritage de la CAN et le football en Afrique du Sud.

Le développement du football en Afrique est notable par rapport à vos expériences passées. Quels changements avez-vous remarqués ?

Le football africain a subi une transformation notable. Si le talent individuel a toujours été présent, la synergie au sein des équipes africaines a connu une nette progression. La présence régulière des équipes du continent lors des dernières phases de la Coupe du Monde, comme l’illustre le récent succès du Maroc, témoigne d’une compétitivité croissante sur la scène internationale.

Dans le cadre du football africain, il n’existe plus de petites nations. En tant que passionnés, nous sommes excités par la direction que prend le football sur le continent. Au-delà des succès individuels, il est clair que le football africain progresse grâce à l’amélioration des infrastructures, des normes d’entraînement et d’autres éléments. Nous ne sommes plus en retrait ; nous fixons le tempo. L’espoir qu’une équipe africaine atteigne les sommets du football mondial est désormais une ambition réalisable.

Aujourd’hui, aborder la question de la progression du football africain va au-delà des simples matchs; cela inclut l’organisation de tournois de classe internationale qui ont permis à l’Afrique de hausser ses critères. Ce progrès reflète le dévouement et le travail intensif des joueurs, des entraîneurs, des responsables et des fans à l’échelle du continent.

Êtes-vous spécialement motivé par l’expansion de la CAN CAF TotalEnergies, et quelles améliorations pourraient y être apportées ?

La dernière CAN s’est révélée être un véritable triomphe, suscitant un intérêt international marqué. Le soutien ardent des supporters ivoiriens a généré une ambiance électrisante qui a ajouté à l’attrait du tournoi. L’Afrique ne cesse de rehausser ses standards avec chaque nouvelle édition, illustrant notre dévouement à organiser des événements de calibre mondial. Ce tournoi a démontré notre aptitude à offrir des expériences mémorables pour les joueurs et les spectateurs. Pour l’avenir, il est primordial de maintenir cette dynamique. En établissant des attentes élevées pour les futures CAN, nous pouvons davantage valoriser le football africain sur la scène internationale et motiver la prochaine génération de joueurs et de passionnés.

Que pensez-vous de l’initiative du symposium des entraîneurs organisée par la CAF ?

Revenir à Abidjan pour la Coupe d’Afrique des Nations représente pour moi un retour aux sources. Cette ville évoque des souvenirs chers, puisque c’est là que j’ai conquis la Ligue des Champions CAF TotalEnergies avec les Orlando Pirates.

À présent, nous avons pour mission de rassembler le football africain et de le porter à un niveau compétitif international. Examinons la dernière CAN et dessinons un parcours pour un avenir prospère. Ensemble, nous avons la capacité de transformer la Coupe d’Afrique des Nations en un événement d’envergure mondiale, mettant en valeur l’unicité de la culture footballistique sur le continent. Félicitations à la Côte d’Ivoire pour un tournoi qui s’annonce prometteur pour élever les standards.

Actuellement, les Bafana Bafana ont une nouvelle génération de jeunes talents prometteurs. Que pensez-vous de ces joueurs émergents ?

Quand Hugo Broos a rejoint l’équipe il y a trois ans, beaucoup exprimaient des doutes à cause du nombre d’entraîneurs que nous avions eus dans un laps de temps si court. Jusqu’à présent, je dois reconnaître que nous avons une équipe plus structurée et des jeunes joueurs prometteurs. Ce qui est primordial, c’est que ces jeunes saisissent la valeur de jouer pour l’équipe nationale, contrairement au passé où ils estimaient qu’il était plus prestigieux de jouer pour des clubs à l’étranger plutôt que de représenter leur pays. Nous avons pu voir les Bafana Bafana démontrer avec éclat ce que cela signifie de jouer pour sa patrie, ce qui a été très enthousiasmant.

En ce qui concerne son mandat d’entraîneur des Bafana Bafana, Hugo Broos a affiché des résultats plutôt honorables. Quelle est votre opinion sur ses performances jusqu’à maintenant ?

Hugo a toujours manifesté un engagement fort en faveur de la qualification et du progrès durant toute la durée de son mandat. Il est crucial que nos jeunes joueurs prennent pleinement conscience de la responsabilité et de l’honneur qui viennent avec le fait de représenter leur pays. La réussite dans des compétitions internationales telles que la Coupe du Monde sera un facteur déterminant. Pour apprécier sa performance, la qualification pour la Coupe du Monde est un critère essentiel, et je suis convaincu que nous y arriverons grâce aux efforts conjoints de l’ensemble de l’équipe.

Quelle est la contribution du gardien des Bafana Bafana Rowen Williams au sein de l’équipe ?

Rowan Williams est un atout majeur pour notre équipe et incarne un modèle pour les jeunes talents. En tant que capitaine admiré, il est réputé pour son professionnalisme, son dévouement et l’expérience significative qu’il a acquise grâce à ses années d’engagement dans la ligue nationale. Ses qualités de leader et ses performances exceptionnelles lui ont valu l’estime de ses coéquipiers ainsi que celle de l’entraîneur Hugo. Les joueurs gagnent en confiance et se sentent rassurés quant aux résultats lorsqu’il est sur le terrain.

Nous avons constaté que des entraîneurs locaux ont connu le succès lors de plusieurs éditions de la CAN. Étiez-vous étonné par le niveau de formation des entraîneurs en Afrique ?

Il était temps de reconnaître l’importance d’avoir des entraîneurs locaux à la tête des équipes nationales. Bien que l’on honore le travail remarquable des entraîneurs étrangers qui ont contribué au développement du football africain, il est indéniablement bénéfique de voir des techniciens issus du continent diriger leurs hommes, en intégrant pleinement la culture locale et l’esprit de compétition.

Selon vous, quelle contribution particulière peuvent apporter les légendes du football africain pour soutenir l’autonomisation des futurs joueurs ?

Fort heureusement, de nombreux anciens joueurs exercent des fonctions d’entraîneurs ou occupent divers rôles au sein de leurs fédérations locales, contribuant énormément au développement de ce sport. En favorisant davantage de dialogue et de coopération entre les différentes générations, nous pourrions encore renforcer l’impact de leurs contributions à l’échelle continentale. En collaborant, nous avons la capacité de réaliser beaucoup plus au sein de nos propres structures, d’instaurer un héritage durable pour le football africain et d’aider les générations futures de joueurs à atteindre leur plein potentiel, au-delà du seul domaine du football. Pour beaucoup, le football est devenu un véritable mode de vie, et de nombreuses histoires s’entrelacent autour de cette passion




Nord-Kivu : L’UNICEF condamne la mort tragique d’un élève dans le territoire de Nyiragongo

L’UNICEF est profondément attristé et indigné par le meurtre tragique d’un élève et les blessures infligées à deux autres lors d’une attaque contre l’Institut Mugara, dans le territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu.

Cet acte odieux souligne la nécessité urgente de protéger les enfants et les écoles dans les zones touchées par les conflits. Le ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique a confirmé le décès de l’élève et une enquête est en cours.

« Le meurtre d’un enfant et les attaques contre les écoles sont des violations graves à l’encontre des enfants en situation de conflit armé », a déclaré le Dr Mariame Sylla, Représentante adjointe de l’UNICEF en RDC. « Les écoles devraient être des havres de paix et non des champs de bataille. « Nous exigeons l’arrêt immédiat de toutes les attaques contre les écoles et la protection de tous les enfants ».

Cette attaque survient en pleine rentrée scolaire et quelques jours seulement après la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, soulignant la crise permanente à laquelle est confrontée l’éducation en RDC. Des milliers d’enfants sont privés de leur droit à l’éducation en raison de la destruction des écoles et de l’utilisation des écoles à des fins militaires.

L’UNICEF appelle toutes les parties au conflit à cesser toutes les attaques contre les écoles et autres établissements d’enseignement ; Garantir un accès sûr à l’éducation pour tous les enfants ; Faire en sorte que les responsables des attaques contre les écoles répondent de leurs actes ; Cesser de prendre l’éducation pour cible, notamment en cessant de menacer et d’attaquer les élèves, les enseignants et les écoles, et en cessant d’occuper les établissements scolaires à des fins militaires.

Les conséquences à long terme de ces attaques sont dévastatrices. Le meurtre d’enfants et d’enseignants ainsi que la destruction des infrastructures éducatives créent une génération d’opportunités perdues, ce qui entrave le développement du pays. Les enfants affectés par les conflits armés sont plus susceptibles d’abandonner l’école, d’être exploités, recrutés dans des groupes armés ou contraints à des mariages précoces.

En 2016, la RDC a signé la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, s’engageant ainsi à promouvoir et protéger le droit à l’éducation dans les situations de conflit armé. La RDC est l’un des 186 pays qui ont signé cette déclaration.

Pour rappel, l’an dernier, selon le Rapport annuel du Secrétaire des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés, plus de 400 enfants ont été tués suite aux attaques dans les écoles et plus de 40 écoles ont fait l’objet d’attaques directes par les parties aux conflits à l’est du pays.

L’UNICEF réaffirme son engagement à travailler avec le gouvernement, la société civile et les partenaires internationaux pour créer un environnement sûr et protecteur pour tous les enfants de la RDC.

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.




Coopération Sino-Africaine : l’interprétation des résultats du FOCAC 2024 au cœur d’une réunion diplomatique à Beijing 

L’association de la diplomatie Chinoise a réuni ce jeudi 12 septembre 2024 à Beijing, les ambassadeurs des pays africains accrédités en Chine. Il a été question au cours de cette rencontre d’interpréter les résultats de la 9è édition du sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine, FOCAC 2024.

Les diplomates Chinois et Africains ont salué l’importance de l’attachement du parti au pouvoir en Chine aux relations Sino-Africaines, le soutien énergique des dirigeants Africains, l’ampleur et le niveau de la participation des chefs d’Etats du continent noir à ce sommet mais aussi la participation et le soutien du personnel des organisations internationales et régionales.

Selon le Directeur chargé des affaires africaines au ministère chinois des Affaires étrangères de la Chine, le sommet du FOCAC 2024 a été suivi de près par la communauté internationale notamment les pays du Sud global car, ajoute-t-il, il a injecté une vitalité au développement de la coopération Sino-Africaine.

A en croire Du Xiaohui, le FOCAC 2024 a su élever les relations bilatérales et Sino-Africaines en général au niveau stratégique. Il ajoute que le sommet de Beijing a aussi permis de fixer l’orientation à suivre à travers les six (6) points proposés par le président Xi Jinping pour réussir la modernisation mais également des nouvelles mesures pour une coopération pragmatique entre la Chine et l’Afrique ont été avancées. Il s’agit notamment de la suppression des droits de douane pour 33 pays africains ayant des relations diplomatiques avec la Chine.

L’autre point marquant qui justifie le succès de cette rencontre de haut niveau dans la coopération Sino-Africaine, c’est la réussite de la 8è conférence des entrepreneurs Chinois et Africains, qui constitue désormais, selon le Directeur chargé des affaires africaines au ministère chinois des Affaires étrangères de la Chine, une plateforme de communication du milieu des affaires de la Chine et de l’Afrique.

Tout en indiquant que la Chine n’est en concurrence avec aucun autre pays du monde en ce qui concerne la coopération avec l’Afrique, Du Xiaohui espère que d’autres pays forgeront des liens avec les nations africaines mais sans interférer dans la politique de chaque pays.

Rappelons que durant le sommet de Beijing qui s’était tenu du 4 au 6 septembre dernier, les deux parties avaient passées en revue les accomplissements « importants » gagnés par la Chine et l’Afrique depuis l’instauration du FOCAC il y a de cela 24 ans.

Derick Katola, depuis Beijing capitale de la Chine

 

 

 

 

 




Xi Jinping effectue des inspections dans les provinces du Shaanxi et du Gansu (nord-ouest)

Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, a procédé à une inspection à Baoji, ville de la province du Shaanxi (nord-ouest), et à Tianshui, ville de la province voisine du Gansu.

M. Xi s’est rendu dans les deux villes de mardi après-midi à mercredi matin.

A Baoji, il a visité le Musée des objets en bronze de Baoji et un parc écologique situé le long de la rivière Weihe pour s’informer des efforts locaux visant à améliorer la protection et l’utilisation des reliques culturelles ainsi que la conservation écologique de la rivière Weihe, le plus grand affluent du fleuve Jaune.

 

A Tianshui, M. Xi a visité le temple Fuxi, une base locale de production de pommes et les grottes de Maijishan pour en savoir plus sur la protection et la préservation du patrimoine culturel local et sur le développement de l’industrie de spécialité fruitière moderne dans les régions montagneuses.

 

Le temple Fuxi est dédié à Fuxi, un ancêtre mythique de la natio

n chinoise.




Kabinda : Installation du comité provincial du syndicat pour la défense des intérêts des agents et cadres des Finances et Budget

Installation à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, du comité provincial du syndicat pour la défense des intérêts des agents et cadres des administrations des finances et du budget. La cérémonie y relative a été présidée par Karl Ngoyi Mayombo, ministre provincial du Budget et représentant direct du gouverneur de la province.

Prenant la parole en sa qualité de président national de cette structure citoyenne, M. Nicolas Ngonga a fait savoir que la province de Lomami est la quatrième province à être installée dans l’espace Grand Kasaï et, a souligné que, la mission officielle d’un syndicat n’est autre que plaider pour la cause majeure d’un travailleur et il également invité d’autres travailleurs d’adhérer massivement dans cette structure.

De son côté, M. Luc Kidianga, qui a été installé président provincial du syndicat pour la défense des intérêts des agents et cadres des administrations des finances et du budget de Lomami, a promis de travailler avec tous les travailleurs de tous les services et a promis de défendre leurs intérêts.

Retenez que c’est la salle Ubuntu du gouvernement provincial de Lomami qui a servi de cadre pour l’installation de ce comité provincial qui sera dirigé par M. Luc Kidianga.

Benjamin Lubo




Les soldes commerciaux de la Chine et des États-Unis sont largement tributaires de facteurs macroéconomiques internes

La crainte que les excédents commerciaux de la Chine résultent des politiques industrielles résulte d’une vision incomplète
L’excédent commercial croissant de la Chine et le déficit commercial grandissant des États-Unis observés depuis la pandémie ont ravivé les préoccupations relatives aux déséquilibres mondiaux et nourri un intense débat autour de leurs causes et de leurs conséquences. On craint de plus en plus que les excédents extérieurs de la Chine résultent de politiques industrielles visant à stimuler les exportations et à soutenir la croissance économique sur fond de demande intérieure atone. Certains observateurs redoutent que les surcapacités qui en résultent puissent conduire à un « choc chinois 2.0 » — c’est-à-dire à une hausse des exportations qui déplacerait les travailleurs et pénaliserait l’activité industrielle ailleurs.
L’analyse des soldes extérieurs sous l’angle des politiques commerciales et industrielles est au mieux incomplète et doit être remplacée par une analyse d’un point de vue macroéconomique. En effet, en dernier ressort, les soldes extérieurs sont déterminés par les paramètres fondamentaux macroéconomiques ; leur lien avec la politique industrielle et commerciale est en réalité plus ténu. Pour comprendre la formation des déséquilibres extérieurs mondiaux, il faut appréhender les facteurs macroéconomiques de l’épargne souhaitée par rapport à l’investissement souhaité, non seulement en Chine, mais aussi dans le reste du monde et en particulier aux États-Unis. Bien que d’autres pays contribuent aux déséquilibres mondiaux, les États-Unis et la Chine représentent ensemble environ un tiers du solde des transactions courantes à l’échelle mondiale.
Facteurs macroéconomiques
L’excédent commercial de la Chine a fortement progressé au début de la pandémie. Dans un premier temps, les exportations de matériel médical ont bondi et, dans le monde entier, la consommation de biens, comparée à celle des services, a augmenté en raison de la distanciation sociale. Puis, la demande intérieure chinoise a nettement fléchi à compter de la fin 2021 dans le sillage d’une correction de grande ampleur du marché immobilier et de confinements répétés en 2022 qui ont sapé la confiance des consommateurs.
Face à la hausse du taux d’épargne et la contraction de l’investissement, le frein qui en a résulté sur l’économie réelle chinoise a été considérable. Parallèlement au fléchissement de la demande intérieure chinoise, la demande mondiale a été stimulée par une importante désépargne — en particulier aux États-Unis où le déficit budgétaire s’est fortement creusé par rapport à la période antérieure à la pandémie et le taux d’épargne des ménages a été divisé par deux.
Par conséquent, le solde commercial de la Chine s’établit aujourd’hui entre 2 % et 4 % du produit intérieur brut, en fonction de la méthodologie (voir Consultations au titre de l’article IV — Chine pour plus de détails sur les différentes méthodologies). Cette composition est le résultat conjugué d’importations faibles et d’une forte hausse de la part de la Chine dans les exportations mondiales.

L’excédent commercial en pourcentage de la production économique est plus faible que pendant le « choc chinois » des années 2000 (proche, à son plus haut niveau, de 10 % du PIB de la Chine). Cependant, la Chine représente aujourd’hui une part nettement plus conséquente de l’économie mondiale, au point que même si son excédent commercial est plus faible par rapport à son économie, il est resté globalement stable en pourcentage de la production mondiale. Aussi, les retombées des évolutions sur le plan commercial en Chine restent assez considérables pour le reste du monde.

Notre analyse — simulations stylisées utilisant le modèle du Groupe des Vingt du FMI — montre que des facteurs macroéconomiques sont à l’origine de ces évolutions extérieures. Ce sont les chocs négatifs sur la demande intérieure chinoise dus au retournement du marché immobilier et au manque de confiance des ménages, ainsi qu’un choc de désépargne aux États-Unis dû au niveau élevé des dépenses publiques et des dépenses des ménages.
Cette vision macroéconomique prédit des résultats proches de ce que montrent les données. Sous l’effet, principalement, d’une demande intérieure atone, l’excédent courant de la Chine augmente d’environ 1,5 point de pourcentage, un chiffre proche de celui observé dans les données relatives à son niveau antérieur à la pandémie. La hausse persistante de l’épargne intérieure de la Chine entraîne une forte dépréciation de son taux de change effectif réel, conforme aux données depuis 2021. Cet ajustement des prix relatifs soutient la croissance des exportations et freine la demande d’importations.

Les États-Unis présentent une image inversée. Sous l’effet, principalement, d’une demande intérieure vigoureuse, le solde courant américain se dégrade d’environ 1 point de pourcentage dans le modèle — un chiffre proche de la baisse observée dans les données par rapport au niveau antérieur à la pandémie.
Il faut noter que le déclin persistant de l’épargne intérieure américaine entraîne une hausse des taux d’intérêt réels aux États-Unis qui compense globalement l’effet négatif de l’augmentation de l’épargne chinoise sur les taux mondiaux.

Deux messages importants ressortent de ces données :
Contrairement aux années 2000, où l’épargne excédentaire enregistrée dans les pays émergents d’Asie contribuait aux déséquilibres mondiaux et déprimait les taux d’intérêt dans le monde, il n’y a pas cette fois-ci d’excès d’épargne à l’échelle mondiale. Les taux réels mondiaux hors de Chine n’ont pas diminué, mais augmenté.
La contribution du choc d’épargne chinois au solde extérieur des États-Unis est faible, comme celle du choc de désépargne américain au solde commercial de la Chine. Les excédents et déficits extérieurs des deux pays trouvent essentiellement leur origine dans leur économie intérieure.
Les excédents et déficits d’origine intérieure appellent des solutions internes, qui supposent de fixer le curseur à un niveau approprié. La croissance durable en Chine viendra de la résolution des déséquilibres intérieurs anciens tels que le frein continu exercé par le secteur immobilier sur l’activité ou les défis d’une population vieillissante. Il est probable que les tentatives de stimulation de la croissance par le biais de son secteur extérieur se heurteront à de puissants vents contraires. L’économie est simplement trop grande — un signe de son succès — pour que la croissance issue des exportations soit notable. Ce phénomène se reflète aussi dans nos perspectives à moyen terme pour la Chine, où le modèle économique n’est plus celui de la croissance tirée par les exportations.
Plus fondamentalement, la Chine a besoin de rééquilibrer son économie par des réformes macroéconomiques et structurelles de grande ampleur. Une stratégie pluridimensionnelle est de mise : des mesures pour réduire le coût de l’ajustement du secteur immobilier, une relance côté demande axée sur les ménages et des réformes pour renforcer structurellement les dispositifs de protection sociale, réduire les inégalités de revenus et améliorer l’affectation des ressources.
Pour les États-Unis, les soldes extérieurs bénéficieront d’un important ajustement des finances publiques. Celui-ci peut être opéré entre autres par une hausse de la fiscalité indirecte, une augmentation progressive de l’impôt sur les revenus, la suppression d’un ensemble de dépenses fiscales et une réforme des programmes de protection sociale.
Subventions et politique industrielle
Mais qu’en est-il des politiques industrielles et commerciales qui suscitent des préoccupations parmi les partenaires commerciaux quant aux « surcapacités » de la Chine ? Indépendamment du solde extérieur global, le soutien apporté par l’État à certains secteurs d’exportation ou en concurrence avec les exportations peut stimuler l’activité de ces secteurs. Ceux-ci peuvent aussi sensiblement améliorer leur compétitivité-coûts grâce à l’apprentissage par la pratique ou les économies d’échelle. L’effet macroéconomique, qui pourrait être sensible, dépendrait de la taille et de l’importance stratégique du secteur et de l’ampleur de la subvention.
Les données de Global Trade Alert montrent que la Chine a mis en œuvre près de 5 400 politiques de subventions entre 2009 et 2022, ce qui représente environ les deux tiers des mesures adoptées par l’ensemble des pays avancés du G20. Les subventions chinoises se concentrent sur les secteurs prioritaires tels que les logiciels, l’automobile, les transports, les semi-conducteurs et, plus récemment, les technologies vertes. Pourtant, l’excédent commercial de la Chine n’est concentré dans aucun secteur et la part des principaux contributeurs sectoriels est restée assez stable dans le temps. Les subventions aux véhicules électriques et autres biens intégrant des technologies vertes ont suscité beaucoup d’attention car les exportations ont augmenté. De fait, la Chine a été le premier constructeur de véhicules électriques en 2023, avec 8,9 millions de véhicules produits (environ deux tiers de la production mondiale annuelle de véhicules électriques) et 1,2 million de véhicules exportés — ce qui en fait le premier exportateur mondial de véhicules électriques. Mais à ce jour, ces exportations ne représentent qu’environ 1 % des biens chinois.

L’analyse des services du FMI indique que ces subventions jouent effectivement un rôle car elles ont des retombées sur les échanges commerciaux internationaux dans les secteurs correspondants. Après l’introduction d’une subvention, les exportations chinoises de produits subventionnés sont supérieures de 1 % à celles des produits non subventionnés. Les importations de produits subventionnés diminuent, ce qui signale qu’une certaine substitution par des produits intérieurs est à l’œuvre. Toutefois, les effets estimés sont modestes, ce qui laisse à penser que les politiques industrielles ont un effet limité sur les soldes extérieurs agrégés. Cela étant, le manque de données sur les subventions héritées, sur la valeur monétaire des subventions et sur leurs modalités de financement et de déploiement ne permet pas une évaluation complète de leur impact global. Comme l’a relevé le récent examen des politiques commerciales de la Chine de l’Organisation mondiale du commerce, le manque de transparence sur les politiques de subventions en Chine empêche une évaluation complète et éclairée de leurs implications mondiales. Les autorités doivent prendre des mesures pour remédier à ces lacunes de données.

Deux autres aspects sont importants
Premièrement, au-delà de la Chine, de nombreux pays, comme les États-Unis, intensifient rapidement leur recours aux politiques industrielles. Les pays émergents, où ces mesures étaient historiquement plus courantes, en conservent encore un grand nombre. Même si elles ne sont pas le déterminant majeur des excédents extérieurs globaux des pays, elles sont quand même importantes. Elles pourraient bien avoir d’importantes retombées négatives dans les pays partenaires commerciaux en sapant la compétitivité et l’accès au marché dans d’autres pays, ce qui accentue les tensions commerciales. Pour éviter des distorsions indues, tant à l’échelle nationale qu’internationale, les pays ne devraient recourir aux politiques industrielles que lorsque des externalités ou des défaillances du marché excluent des solutions de marché efficaces. Ces politiques doivent par ailleurs être conformes aux obligations internationales.
Deuxièmement, dans la mesure où les politiques industrielles faussent la concurrence, des mesures correctives sont appropriées et doivent faire appel à des instruments conformes aux règles de l’OMC. Les règles du commerce multilatéral prévoient aussi des garde-fous sur les subventions, et permettent des solutions soit par un règlement multilatéral des différends, soit par des droits compensateurs.
Cependant, les règles du commerce international présentent des lacunes de longue date et récemment mises au jour, en raison d’évolutions comme que l’émergence de chaînes de valeur mondiales, l’importance mondiale des économies dans lesquelles l’État joue un rôle central et le défi pressant du changement climatique. Les mesures unilatérales telles que les tarifs douaniers, les barrières non tarifaires et les dispositions relatives à la teneur en produits nationaux ne sont pas la bonne solution. Elles amplifient les risques de représailles et l’incertitude politique, nuisent au système commercial multilatéral, affaiblissent les chaînes d’approvisionnement mondiales et accentuent la fragmentation géo-économique. Les pays devraient plutôt œuvrer ensemble pour renforcer les règles et les normes de l’OMC dans ces domaines.
Pierre-Olivier Gourinchas, Ceyla Pazarbasioglu, Krishna Srinivasan, Rodrigo Valdés