Au cours d’une réunion stratégique : Julien Paluku et la Banque mondiale évaluent le programme de facilitation du commerce dans la région des Grands Lacs

L’évaluation du Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands-Lacs-PFCIGL avec la construction des quelques postes et marchés frontaliers dont Kavimvira, Kamanyola, idjwi et Bukavu dans le Sud-Kivu et Goma-Kasindi dans le Nord-Kivu ; mais également les routes et ponts pour faciliter les échanges commerciaux dans cette région.

Ce point a été au centre d’une réunion stratégique hier mercredi à Kinshasa entre le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya entouré des experts de son cabinet et Magueye Dia, Spécialiste Principal du Secteur Privé de la Banque mondiale en République Démocratique du Congo accompagné du Coordonnateur du PFCIGL.

Certaines de ces infrastructures en pleine construction seront inaugurées dans les jours avenirs et au cours du deuxième trimestre de l’année 2025, les travaux de construction quelques postes frontaliers, marchés, routes et ponts seront lancés dans le but de booster la facilitation du Commerce en appuyant ainsi les petits commerçants et leurs associations respectives dans la région des Grands-Lacs a indiqué le spécialiste Principal du Secteur Privé de la Banque Mondiale.

A cette occasion, Magueye Dia a annoncé au Ministre du Commerce que la Banque Mondiale va appuyer le Gouvernement congolais dans la digitalisation du Guichet Unique du Commerce Extérieur-SEGUCE pour ainsi dématérialiser les documents et procédures des exportations et importations ; mais aussi la modernisation de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) qui doit se doter des laboratoires ultramodernes certifiés.

« Nous avons eu à discuter sur le programme que la Banque mondiale finance avec son département, le programme de facilitation du commerce dans la région des Grands Lacs. Nous avons donc partagé avec le ministre l’Etat de lieux, les contraintes auxquelles ont fait face. Il a été extrêmement attentif à toutes ces choses et a promis son engagement parfait, total pour nous aider à accélérer la mise en œuvre de ce programme. Nous avons eu également l’opportunité de discuter sur les axes de coopération avec la Banque mondiale sur des sujets prioritaires », explique-t-il.

Et d’ajouter, nous avons discuté des appuis que la Banque mondiale pourrait apporter au ministère sur le Guichet unique du commerce extérieur. C’est une initiative du gouvernement congolais qui a besoin d’un accompagnement pour atteindre la plénitude de son potentiel. Le ministre a également fait part des besoins du Gouvernement sur d’autres postes frontières stratégiques sur lesquels nous n’intervenons pas pour l’instant.

De son côté, le Ministre du Commerce Extérieur a salué cet accompagnement de la Banque Mondiale tout en rassurant son hôte que le Gouvernement va disponiliser en urgence certains sites et documents qui manquent encore.

Julien Paluku Kahongya en a profité pour solliciter l’appui de la Banque Mondiale dans la construction des postes frontaliers de Kasumbalesa dans la province du Haut-Katanga à la frontière avec la Zambie, de Lufu dans le Kongo Central à la frontière avec l’Angola et de Mahagi dans l’ex grande Orientale à la frontière avec l’Ouganda pour ainsi lutter contre la fraude à grande échelle décriée dans ces coins de la République, a-t-il renchéri.




Wang Yi appelle les BRICS à faire face ensemble aux menaces pesant sur la sécurité

Lors d’une réunion de haut niveau à Saint-Pétersbourg, Wang Yi, directeur du Bureau de la Commission centrale des affaires étrangères, a appelé mercredi les pays des BRICS à s’unir pour faire face aux menaces pesant sur la sécurité.

Lors de la 14e réunion des hauts responsables des BRICS chargés des questions de sécurité et des conseillers en matière de sécurité nationale, M. Wang, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a fait remarquer que les pays des BRICS, qui sont actifs, positifs et constructifs, constituent une force importante sur la scène internationale.

Face aux défis actuels en matière de sécurité, les BRICS devraient adopter une perspective à long terme, faire preuve d’une attitude plus ouverte et coopérer plus étroitement pour faire face conjointement aux menaces et résoudre les dilemmes en matière de sécurité, afin d’injecter une énergie positive dans la situation internationale turbulente et d’apporter de nouvelles contributions à la construction d’un monde au sein duquel règneraient une paix durable et une sécurité universelle, a-t-il dit.

A cette fin, la Chine a présenté une proposition en quatre points, a dit M. Wang.

Premièrement, être les artisans de la coexistence pacifique. Cette année marque le 70ème anniversaire des Cinq principes de la coexistence pacifique. Les BRICS doivent montrer l’exemple en pratiquant la coexistence pacifique, en renforçant la solidarité et la coordination et en défendant l’indépendance, et être les chefs de file de la construction d’une communauté avec un avenir partagé pour l’humanité. Il est essentiel d’adhérer à une approche holistique de la sécurité nationale, de faire progresser systématiquement la sécurité politique, économique, culturelle et sociale, et de saisir fermement l’initiative de la sauvegarde de la sécurité nationale, dans le but de garantir une véritable sécurité au peuple.

Deuxièmement, être des bâtisseurs du multilatéralisme. Guidés par un véritable multilatéralisme, les BRICS doivent préconiser le respect des objectifs et des principes de la Charte des Nations Unies, mettre en pratique la vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable, soutenir le dialogue plutôt que la confrontation, le partenariat plutôt que l’alliance, et les résultats gagnant-gagnant plutôt que les résultats à somme nulle. Profitant de l’occasion offerte par le Sommet de l’avenir des Nations Unies de 2024, les BRICS doivent défendre conjointement le système international avec les Nations Unies en son cœur et soutenir les Nations Unies pour qu’elles jouent un rôle plus important dans les affaires de sécurité internationale. L’exceptionnalisme et la politique du deux poids deux mesures doivent être rejetés, et il convient de s’opposer fermement à tout discours ou à toute mesure visant à saper l’autorité de l’ONU ou à nier la force contraignante des résolutions du Conseil de sécurité.

Troisièmement, être des promoteurs du règlement politique. Les BRICS doivent résolument promouvoir le règlement politique des questions sensibles, soutenir le principe de la sécurité indivisible, respecter les préoccupations légitimes de chacun, rechercher un terrain d’entente tout en mettant de côté les différences dans les dialogues, travailler ensemble dans la même direction dans les négociations et transformer l’hostilité en amitié. En ce qui concerne les retombées prolongées de la crise ukrainienne, la Chine et le Brésil ont publié conjointement un consensus en six points, qui a reçu de nombreuses réponses positives. Les partenaires des BRICS sont encouragés à soutenir cette initiative et à y participer afin d’amplifier les voix rationnelles, équilibrées et constructives au sein de la communauté internationale et de renforcer le consensus en faveur d’un règlement politique de la crise. En ce qui concerne le conflit à Gaza, il est nécessaire de mettre en œuvre un cessez-le-feu global dès que possible, de débloquer les couloirs d’aide humanitaire et de revenir à la bonne voie de la solution à deux Etats dès que possible.

Quatrièmement, être les défenseurs de l’équité et de la justice. Les BRICS doivent s’exprimer en faveur de la justice et défendre conjointement un monde multipolaire juste et ordonné, ainsi qu’une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive. En respectant le principe de la consultation étendue, de la contribution conjointe et des bénéfices partagés, les BRICS doivent rendre le système de gouvernance mondiale plus juste et équitable, en renforçant efficacement la représentation et la voix du Sud global afin de garantir l’égalité des droits, l’égalité des chances et l’égalité des règles pour tous les pays. Les BRICS doivent renforcer la gouvernance de l’intelligence artificielle (IA) et équilibrer le développement et la sécurité afin de garantir que l’IA serve toujours le progrès de la civilisation humaine.

M. Wang a souligné que l’Initiative de sécurité globale proposée par le président chinois Xi Jinping a indiqué la bonne direction pour renforcer la gouvernance de la sécurité, résoudre les dilemmes en matière de sécurité et éliminer les déficits de sécurité.

La Chine est prête à travailler avec les partenaires des BRICS pour mettre pleinement en œuvre l’Initiative de sécurité globale, approfondir continuellement la coopération politique et sécuritaire des BRICS, construire un monde pacifique et stable, et embrasser ensemble un avenir plus radieux, a-t-il déclaré.




Mort de six travailleurs humanitaires de l’ONU dans des frappes israéliennes sur Gaza

Six membres du personnel de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ont été tués mercredi au cours de frappes aériennes israéliennes à Gaza, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Une école transformée en refuge pour environ 12.000 personnes a été touchée par des frappes aériennes israéliennes mercredi, et six membres du personnel de l’UNRWA figurent parmi les victimes, a indiqué M. Guterres sur X, ex-Twitter.

“Ce qui se passe à Gaza est totalement inacceptable”, a-t-il écrit. “Ces violations dramatiques du droit international humanitaire doivent cesser maintenant.”

Selon des sources palestiniennes, au moins 18 Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés lors de cette frappe aérienne israélienne.




GUPEC:  Des performances non connues du grand public 

Le Guichet unique de délivrance de permis de construire (GUPEC) est présent à la 8ème édition d’Expo-Béton où un accent particulier a été mis sur la mobilisation exponentielle des ressources au profit du Trésor public.

En effet, pour les 7 mois de l’année 2024, le GUPEC qui a déjà délivré 410 permis de construire, a mobilisé 6.267.512.160 FC. De même en 2023, d’avril à décembre, le GUPEC a délivré 177 permis pour un montant de 8.130.358.290 FC. Tous ces résultats obtenus en un temps record sont le fruit de l’esprit managérial imprimé par le M. Kennedy-Pierre Mukendi Mukepesha qui ne lésine pas sur les moyens pour réaliser, voir même dépasser les assignations, dans un secteur de l’Urbanisme et habitat dominé par la contrefaçon, de faux et usage de faux, et d’autres antivaleurs.

« Révolution Urbaine, des solutions durables du Corridor Ouest pour Kinshasa et Kongo-Central du 09 au 20 septembre 2024 », c’est le thème central du panel retenu à la 8ème édition d’Expo-Béton. Les organisateurs ont demandé au Directeur général du Guichet unique de délivrance de permis de construire (GUPEC) d’exposer sur la « La Problématique de la normalisation et de la réglementation dans le domaine du BTP : Respect des Plans d’Urbanisation et Fonctionnement des Administrations ».

Dans un exposé magistral et frénétiquement applaudi, le Directeur Mukendi a expliqué que le GUPEC exerce sur l’étendue du territoire national, les missions relatives à la délivrance du permis de construire.

A ce titre, il est chargé notamment de délivrer le permis de construire après un examen concluant du dossier de demande ou refuser de délivrer le permis de construire moyennant des justifications explicites ; faire des contrôles des chantiers avant, pendant et après les travaux de construction ; numériser le processus de délivrance des permis de construire ; Délivrer de permis de démolition ; délivrer le Certificat de Conformité à la fin des travaux de construction.

« Par manque des plans d’urbanisme, la réglementation à jour dans le secteur de l’urbanisme et habitat et la numérisation des services, GUPEC est confronté à plusieurs difficultés pour Délivrer le Permis de Construire, l’autorisation de Démolir et le Certificat de Conformité.

Les dossiers de demande de Permis de construire sont analysés au cas par cas alourdissant les processus, la durée et les mécanismes de traitement, une situation qui ne permet pas de répondre aux exigences de Doing Business », explique-t-il.

Numériser les processus de demande et traitement des dossiers de Permis de Construire

Après avoir expliqué la procédure de traitement des dossiers de permis de construire, et pour que les administrations du secteur de l’urbanisme en général et le GUPEC en particulier puissent atteindre les performances nécessaires et donner les services de qualité à la population, M. Kennedy-Pierre Mukendi Mukepesha a recommandé de doter les villes du corridor Ouest Kinshasa-Kongo Central, des outils d’urbanisme et de planification spatiale (Plans et règlements) pour faciliter la Délivrance de Permis de Construire et éviter le développement de nos villes en dent de scie ainsi que la prolifération des quartiers précaires; Numériser les processus de demande et traitement des dossiers de Permis de Construire envie de réduire la durée et permettre aux promoteurs immobiliers d’introduire leurs demandes à distance et de bien faire le suivi de leurs dossiers; Digitaliser les Plans Particuliers d’Aménagement de quartiers avec les prescriptions d’urbanisme relative à chaque parcelle avec les logiciels SIG, MapInfo, Mais pour faciliter la décision au niveau de la commission technique d’Analyse; Assurer la formation et les renforcements de capacités du personnel chaque année pour être à jour et faire face à la nouvelle technologie.

Au-delà de tout ce qui vient d’être dit, GUPEC a besoin d’un accompagnement institutionnel qui découragerait les vieilles méthodes de travail incarnées par certains agents de l’administration de l’Urbanisme et Habitat. Le GUPEC dont la mobilisation des recettes est sans conteste, mérite d’avoir ses propres bureaux pour permettre aux agents de donner le meilleur d’eux-mêmes.

A l’instar des régies financières qui bénéficient des primes de mobilisation des recettes, le GUPEC en a aussi besoin, une occasion d’encourager ses agents et de les mettre à l’abri des sollicitations des spoliateurs et autres délinquants su secteur.




Catastrophe naturelle au Sud-Kivu : plus de 700 élèves privés de l’école 

La nuit dernière, une violente tempête s’est abattue sur le groupement Mpene, chefferie de Ntambuka, dans la province du Sud-Kivu. Les fortes pluies qui ont accompagné cette tempête ont causé des dégâts considérables, notamment la destruction de trois écoles et plusieurs maisons dans la région.

Selon le président de la société civile locale, Amos Buyeye, cette catastrophe a touché de plein fouet la communauté, laissant de nombreuses familles sans logement et privant plus de 700 élèves de leur éducation. Les autorités locales et nationales sont désormais appelées à intervenir d’urgence pour reconstruire ces infrastructures vitales.

Appel à l’aide des autorités pour reconstruire les écoles

Face à l’ampleur des dégâts causés par les fortes pluies, Amos Buyeye lance un appel pressant aux autorités provinciales et nationales.

Il souligne l’importance de reconstruire les écoles détruites, qui accueillaient plus de 700 élèves avant la catastrophe. Sans ces infrastructures, de nombreux enfants se retrouveront privés de leur droit fondamental à l’éducation.

Le président de la société civile locale insiste sur la nécessité d’une intervention rapide et efficace pour répondre aux besoins urgents de la communauté touchée par cette catastrophe. Il appelle les autorités à mobiliser les ressources nécessaires pour reconstruire les écoles et permettre aux enfants de reprendre leur scolarité dans des conditions dignes et sécurisées.

Mobilisation de la communauté pour soutenir les sinistrés

En attendant l’intervention des autorités, la communauté locale s’organise pour apporter son soutien aux sinistrés. Des initiatives de solidarité sont mises en place pour venir en aide aux familles qui ont tout perdu dans la tempête.

Des abris temporaires sont mis en place pour héberger les sinistrés et les aider à surmonter cette épreuve difficile. Malgré les pertes matérielles et humaines subies, la solidarité et la résilience de la communauté sont mises en avant dans cette période de crise.

Les habitants du groupement Mpene font preuve d’une grande mobilisation pour soutenir les sinistrés et reconstruire ensemble un avenir meilleur après cette catastrophe naturelle dévastatrice. Face à la détresse des habitants du groupement Mpene, la solidarité et la mobilisation de la communauté locale sont plus que jamais essentielles.

L’appel lancé par le président de la société civile Amos Buyeye résonne comme un cri d’alarme pour que les autorités agissent rapidement pour reconstruire les écoles détruites et permettre aux enfants de retrouver le chemin de l’école. Dans cette période de crise, l’unité et la solidarité de la communauté sont les clés pour surmonter les épreuves et reconstruire ensemble un avenir meilleur.

Eugide Abalawi




Les enseignants du Sud-Kivu en grève de la faim du 13 au 14 Septembre 2024

Dans le cadre de compatir avec les enseignants nouvelles unités, la synergie des syndicats des enseignants du Sud-Kivu, appelle à tous les enseignants à observer une grève de la faim pendant deux jours soit le vendredi 13 et le samedi 14 septembre 2024.

La situation des enseignants en République Démocratique du Congo est une préoccupation majeure et certains d’entre eux ont décidé d’agir.

La synergie des syndicats des enseignants du Sud-Kivu a lancé un appel à la grève de la faim pour dénoncer l’injustice sociale dont ils sont victimes.

Le porte-parole de cette synergie, Jacques Cirimwami, a expliqué que cette action vise à attirer l’attention du gouvernement sur la situation précaire des enseignants du pays, en particulier ceux des nouvelles unités.

Une prime attendue mais jamais reçue

Selon Jacques Cirimwami, de nombreux enseignants travaillent chaque jour sans recevoir de prime de la part du gouvernement.

Cette situation est vécue comme une injustice sociale par ces professionnels de l’éducation, qui sont pourtant essentiels à la société.

Certains d’entre eux sont également victimes de zones salariales qui les pénalisent encore davantage. Face à cette situation, les enseignants du Sud-Kivu ont décidé de passer à l’action.

En observant une grève de la faim pendant deux jours, ils espèrent sensibiliser l’opinion publique et faire pression sur les autorités pour obtenir satisfaction.

Cette grève symbolique vise à montrer la détermination de ces enseignants à défendre leurs droits et à mettre en lumière les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien.

Appel à la solidarité de la population

La synergie des syndicats des enseignants du Sud-Kivu appelle également à la solidarité de la population et des autres acteurs de l’éducation. Il est essentiel que chacun prenne conscience des conditions de travail précaires dans lesquelles évoluent de nombreux enseignants en RDC.

En montrant leur soutien à cette grève de la faim, les citoyens peuvent contribuer à faire avancer la cause des enseignants et à promouvoir une éducation de qualité pour tous. En définitive, la grève de la faim des enseignants du Sud-Kivu est un geste fort qui illustre la détermination de ces professionnels à défendre leurs droits.

En se mobilisant de la sorte, ils espèrent faire bouger les lignes et obtenir enfin la reconnaissance et les conditions de travail qu’ils méritent.

La solidarité de la population est essentielle pour soutenir cette cause juste et nécessaire. Il est temps que les autorités prennent enfin en compte les revendications légitimes des enseignants, qui œuvrent chaque jour pour former la jeunesse congolaise.

Eugide Abalawi




Sud-Kivu : Le réseau de distribution d’eau de Mazigiro au cœur d’une polémique sur sa gestion

Le captage d’eau de Mazigiro, un projet visant à fournir de l’eau potable à la population du Sud-Kivu, se retrouve au cœur d’une polémique sur sa gestion.

Pour clarifier la situation, l’Exécutif provincial du Sud-Kivu a décidé de mettre en place une commission de suivi et de contrôle, comme l’annonce le ministre provincial de l’énergie, ressources naturelles et hydrauliques, Martin Bitsitula.

Selon le ministre, une réunion sera convoquée la semaine prochaine pour déterminer les responsabilités des différentes parties prenantes dans la gestion du captage d’eau de Mazigiro.

Il estime que la gestion de cette source d’eau devrait être confiée à des spécialistes et non à des politiciens ou à des acteurs de la société civile, qui ont montré leurs limites dans ce domaine.

Un projet d’envergure destiné à plusieurs entités

Le réseau de distribution d’eau de Mazigiro, financé à hauteur de près de 7 millions de dollars par l’ONG Mercy Corps, devait permettre d’approvisionner en eau potable les populations de Chai, Panzi et Muhungu à Bukavu, ainsi que celles de Mumosho et Mudusa en territoire de Kabare.

Cependant, le contrat de gestion de ce projet a été résilié peu de temps après sa remise à une association par l’Exécutif provincial.

Face aux dysfonctionnements constatés dans la gestion du captage d’eau de Mazigiro, il est urgent de clarifier la situation afin que ce projet puisse réellement bénéficier à la population du Sud-Kivu.

La commission de suivi et de contrôle mise en place par l’Exécutif provincial devra permettre de faire la lumière sur les responsabilités de chacun et de trouver des solutions durables pour assurer une gestion efficace de cette ressource précieuse

Il est essentiel que la gestion de la source d’eau de Mazigiro soit confiée à des acteurs compétents et professionnels, capables de garantir un accès durable à l’eau potable pour les populations desservies par ce projet.

En remettant cette responsabilité à des spécialistes, l’Exécutif provincial du Sud-Kivu souhaite mettre fin aux dysfonctionnements qui ont affecté la gestion du captage d’eau de Mazigiro jusqu’à présent.

Une nouvelle ère pour le captage d’eau de Mazigiro

En mettant en place une commission de suivi et de contrôle pour régler le problème de gestion du captage d’eau de Mazigiro, l’Exécutif provincial du Sud-Kivu ouvre une nouvelle ère pour ce projet crucial pour l’accès à l’eau potable dans la région.

 

Il est désormais primordial que toutes les parties prenantes collaborent étroitement pour assurer la réussite de cette initiative et garantir un approvisionnement en eau potable de qualité pour les populations concernées.

En somme, la mise en place d’une commission de suivi et de contrôle par l’Exécutif provincial du Sud-Kivu marque une volonté politique forte de régler les problèmes de gestion du captage d’eau de Mazigiro.

Il est désormais essentiel que cette commission joue son rôle de manière efficace pour garantir que ce projet puisse bénéficier réellement à la population et contribuer à améliorer les conditions de vie des habitants du Sud-Kivu.

Eugide Abalawi




Kinshasa : Un élève a poignardé son camarade à l’école par le coup de manchette 

Une scène horrible. Un écolier aété tué à Kinshasa par son camarade qui lui a poignardé à coup de couteau à l’école Sevigné dans la commune de Limeté. Une mort accidentelle qui ne laisse pas indifférent l’opinion publique.

La nouvelle a enflammé la toile. La scène s’est déroulée à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, ce mercredi 11 septembre 2024.

Des sources proches du dossier renseignent que le camarade “meurtrier”, ne l’a pas fait intentionnellement. Pour lui, c’était une blague, dans l’optique de vouloir reproduire ce qu’il voit à la télévision.

Des observateurs avertis invitent les parents à choisir des programmes que les enfants doivent suivre à la télévision, afin d’éviter ce genre de scandale. Une blague qui a mis fin à une vie d’un élève de la deuxième année. Les mêmes sources signalent que la justice s’est saisie du dossier pour établir les responsabilités à tous les niveaux. Dans l’entre temps, le corps du défunt est gardé à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire.

 

 

 

Mboshi




Affaires foncières : Quelques chantiers de construction fermés dans la commune de la Gombe à Kinshasa 

Quelques chantiers de construction se trouvant dans la ville de Kinshasa , précisément à Gombe ont été visités ce mercredi 11 septembre 2024 par la délégation gouvernementale composée par la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo et le Ministre de l’Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu.

Le premier site visité, c’est un chantier de construction d’un immeuble situé au croisement des avenues Kilolo et de la Gombe au quartier Socimat.

Sur place, la délégation gouvernementale a constaté que la construction n’a pas respecté les normes urbanistiques et surtout ils construisent sur la rivière Gombe. Face à cette situation, les membres du gouvernement sur terrain ont décidé de fermer momentanément ce chantier, en payant le transport de tous le travailleurs qui se trouvaient à l’intérieur.

Après cette étape, la délégation gouvernementale s’est rendue sur les avenues Batetela et du fleuve, où y a des chantiers de construction fermés sur le champ par les deux ministres. Le chantier se trouvant sur l’avenue du fleuve a érigé une palissade sur l’emprise publique bloquant la circulation et les chinois ont même détruit la route. Les deux ministres très touchés, ont décidé de fermer tous les deux chantiers tout en déclarant que la loi doit être respectée dans ce pays.

 

L’autre site qui a été visité par la délégation gouvernementale, ce sont des villas construites le long du fleuve Congo à côté du palais de la nation dans la commune de la Gombe. La délégation gouvernementale était là pour faire le constat si ces constructions respectent les normes urbanistiques.

 

Sur l’avenue Roi Baudouin dans la commune de la Gombe, la délégation gouvernementale a constaté une construction sans permis de construire et a décidé aussi de fermer ce chantier.

 

La tournée s’est clôturée sur l’avenue de l’ambassade de Belgique à Kinshasa, où il y a une palissade construite qui dérange les voisins. Le propriétaire de ce chantier a été instruit d’enlever cette palissade immédiatement.

L’autre constat fait par la délégation gouvernementale partout où elle est passée, les travailleurs trouvés dans tous les chantiers ne sont pas bien équipés avec des matériels de travail.

 

 

 

Jonsard Mikanda




Ministère des Finances: Doudou Fwamba conforté par des résultats prometteur

Depuis l’investiture du gouvernement en juin 2024, le Ministère des Finances, dirigé par Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a entrepris un vaste programme de réformes visant à restaurer la stabilité macroéconomique du pays. Ces mesures, cruciales pour redresser les finances publiques de la République Démocratique du Congo (RDC), commencent à porter leurs fruits, comme l’indiquent les récents résultats présentés par le ministère.

L’une des réussites notables est la réduction significative de l’inflation. À la fin du mois d’août 2024, le taux d’inflation cumulée s’établissait à 9,4 %, contre 17,5 % sur la même période en 2023. De plus, le taux de change, qui avait fortement fluctué au cours des dernières années, s’est stabilisé autour de 2.880 CDF/USD entre juillet et août 2024, réduisant les pressions sur la monnaie nationale.

Contrairement aux années précédentes marquées par des déficits, l’État congolais a enregistré un excédent de trésorerie de 164 milliards CDF sur les mois de juillet et août 2024. Cette performance résulte d’une amélioration dans la collecte des recettes publiques, qui ont totalisé 4.582 milliards CDF, contre des dépenses de 4.418 milliards CDF. En 2022 et 2023, les mêmes périodes avaient enregistré des déficits de 154 milliards CDF et 1.297 milliards CDF respectivement.

Une autre mesure phare a été la réduction des dépenses en procédure d’urgence. Ces dépenses, qui représentaient 33 % du total des dépenses publiques en février 2024, ont été réduites à 12 % à la fin du mois d’août. Cette rationalisation permet au ministère de renforcer le contrôle des dépenses et de mieux allouer les ressources publiques.

En seulement trois mois, de juin à août 2024, les recettes publiques ont atteint 6.714 milliards CDF, représentant une part considérable des revenus générés depuis le début de l’année. Le ministère des Finances attribue cette performance à une meilleure coordination avec les régies financières et à l’efficacité des réformes fiscales.

Le ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a également fait de la lutte contre la corruption une priorité. Le ministère a mis en place des mécanismes pour éliminer les pratiques frauduleuses dans la chaîne des dépenses publiques, tout en renforçant la transparence. La coordination avec la Banque Centrale du Congo (BCC) a permis d’aligner les politiques budgétaires et monétaires pour mieux réguler la gestion des fonds publics.

Ces réformes marquent le début d’une nouvelle ère pour la gestion des finances publiques en RDC. Le ministère des Finances entend poursuivre sur cette lancée en maximisant les recettes publiques, en augmentant les investissements dans les infrastructures, et en promouvant la bonne gouvernance. Le ministre réaffirme que ces efforts visent à assurer une croissance durable et à stabiliser l’économie du pays, tout en répondant aux besoins urgents de la population.