En vacances parlementaires à Kasenga: Sama Lukoknde à la rescousse des élèves

Profitant de son séjour dans le territoire de Kasenga, le président de la chambre haute du Parlement a effectué une descente sur le terrain pour apporter du sourire aux élèves de cette partie du pays. Il leur a offert un lot important des Kits scolaires, un geste salutaire qui vient en appui et en accompagnement des efforts du Gouvernement de la République dans le secteur de l’éducation.

Comme il l’avait promis lors de son adresse à la population dimanche dernier, juste après son arrivée, le speaker de la chambre haute n’est pas venu bredouille. Il a ramené les kits scolaires pour tous les élèves des 7 écoles répertoriées dans la circonscription de Kasenga, d’où son passage à titre symbolique à l’école primaire Kasenga.

S’exprimant devant les élèves, il a souligné que son geste constitue simplement un accompagnement des actions du Gouvernement.

Chers élèves bonjour. Je suis très content d’être avec vous ce matin. Je suis venu ici pour vous rendre visite et vous apporter un petit accompagnement pour cette nouvelle année scolaire. Cet accompagnement qui vient à la suite des efforts faits par le gouvernement de la République, sous les instructions du Président de la République, le Chef de l’Etat, Son Excellence Antoine-Felix Tshisekedi Tshilombo, qui continue à réaliser ce que nous appelons le programme de 145 territoires. Dans ce programme, nous construisons des écoles parce que la Constitution nous demande à ce que nous puissions avoir la gratuite de l’enseignement parce que l’éducation, c’est ça même le développement du pays. On voudrait que parmi vous les élèves que je vois aujourd’hui, garçons comme filles, demain qu’on puisse voir une autre personne, peut-être elle, elle pourra devenir présidente du Senat demain, peut que ça sera le petit garçon là-bas, qui pourra devenir premier ministre.

Mais pour pouvoir y arriver, il faut vous former et il faut l’éducation. A ce programme de la gratuité de l’enseignement, moi je viens aussi apporter mon petit édifice pour accompagner ce programme et soulager les parents parce que la gratuité de l’enseignement c’est pour permettre à ce que nous puissions avoir plus d’élèves à l’école et alléger les parents. Je viens aussi de les alléger à mon tour avec ces petits kits scolaires qu’on va distribuer à chacun d’entre vous. Ici, bien sûr, ce n’est qu’un échantillon. Ce kit scolaire ne sera pas seulement donné dans cette école. On va les donner aussi à tous vos amis, tous les élèves des autres écoles, ici à Kasenga centre mais aussi à d’autres secteurs de Kasenga pour accompagner les élèves de manière à ce qu’ils puissent se former, s’éduquer parce que c’est ce qui va permettre le développement de notre pays demain”, a dit le speaker du Sénat.

Il a, par ailleurs, exhorté les élèves à travailler d’arrache-pied pour gagner le pari de cette année scolaire.

« Vous devez travailler dur cette année parce qu’on ne veut voir personne échouer. On veut vous voir tous réussir et on veut vous voir être tous demain des grands hommes des grandes dames qui vont construire notre pays. Et donc c’est ça le petit message que je voulais apporter aux élèves d’abord mais aussi aux parents et encourager surtout le gouvernement à poursuivre avec ce programme qui permet la gratuité de l’enseignement mais surtout la formation de notre population. Ce n’est pas moi seulement qu’il faut applaudir mais surtout le Président de la République, il faut applaudir le travail que le gouvernement fait et surtout il faut applaudir ceux qui sont en train de vous former », a-t-il martelé.

Par ce geste louable et généreux de plus de 4500 kits scolaires, qui tombent une semaine après la rentrée scolaire, Sama Lukoknde a rencontré favorablement l’assentiment des fils et filles de Kasenga et surtout des élèves qui n’ont pas hésité d’exprimer leur satisfaction par des applaudissements à l’endroit de leur bienfaiteur, l’honorable président du Sénat.

De leur côté, les enseignants ont exprimé leur joie par rapport à ce don des kits scolaires. Un enseignant de l’Ep/ Kasenga a souligné qu’ils sont contents d’avoir reçu le don du sénateur et président du Sénat constituer de cahiers; des mallettes. Pour les parents, la période semble être difficile parce qu’ils n’ont pas encore acheté les kits scolaires. C’est une lourde tâche pour eux. Mais grâce à ce don, les parents sont allégés.

Signalons que c’est dans l’après-midi de du lundi que le président du Sénat a regagné la ville de Lubumbashi.

Le Quotidien




Tentative d’évasion au Cprk: Félix Tshisekedi promet des sanctions sévères contre les auteurs 

De retour au pays en provenance de la Chine où il a conduit une forte délégation des officiels congolais pour participer au forum Chine-Afrique, le Président de la République a convoqué un conseil des ministres extraordinaire au Palais de la nation. Les incidents malheureux survenus dans le Centre pénitencier de rééducation de Kinshasa, ex- prison de Makala ont occupé une place de choix surtout que ces faits se sont produits à l’absence de Félix Tshisekedi.

Après un tour d’horizon sur ce qui s’est passé dans cette maison carcérale, le Chef de l’État a demandé que la commission d’enquête mise en place fournisse le rapport dans les 7 jours qui suivent. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias et porte-parole du Gouvernement intervenant sur la chaine française, France 24, a annoncé qu’au nom de de la transparence, certaines organisations de la société civile et le bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme seront associés à ces enquêtes.

«  Nous voulons tous connaître ce qui s’est passé exactement ce jour-là et les raisons qui ont conduit à cela », a déclaré Patrick Muyaya. C’est dans ce cadre que tout en déplorant ces incidents, il a indiqué que le Président de la République a annoncé des sévères sanctions contre les auteurs directs et indirects de ces bavures. Concernant le bilan, le porte-parole du Gouvernement a parlé de 131 morts car deux autres personnes ont succombé de suite de leurs blessures».

Le Président de la République a demandé à ceux qui s’occupent de l’enquête de pouvoir faire rapport dans les sept jours qui suivent, mais d’abord c’est le regret et la profonde tristesse quand vous regardez le nombre de morts on parle de 129, mais il y a deux autres qui ont succombé de leurs blessures », a indiqué Patrick Muyaya, invité sur le plateau de France 24.

Sur place au Cprk, des mesures ont été déjà prises pour remettre les choses à l’ordre. L’eau et l’électricité ont été déjà rétablies. Il en est de même pour les mesures d’accompagnement des femmes qui ont été violées qui sont prises en charge médicalement et psychologiquement. A la question de savoir si ces évènements n’étaient pas prévisibles étant donné qu’il y avait une forte surpopulation à l’ex prison de Makala , le porte – parole du Gouvernement congolais a précisé que cette question avait été déjà prise en charge avec le processus de désengorgement des prisons au pays qui est en cours et piloté par le ministre d’État à la justice, Constant Mutamba.

Et il y a aussi le projet de construction de nouvelles prisons. Dans la foulée, Patrick Muyaya a annoncé la délocalisation dans les jours à venir de l’ex Prison de Makala située en plein quartier résidentiel vers un autre endroit approprié. Entre temps, un procès en flagrance a été ouvert à la prison centrale de Makala, où deux groupes de détenus « présumés » impliqués dans les actes de barbarie perpétrés lors de la tentative d’évasion des prisonniers ont été identifiés devant le tribunal de garnison de Kinshasa-Ngaliema et le verdict se fait toujours attendre.

RSK




Réédition des comptes: Face-à-face ministre des Finances-Agent DGRAD-DPRC 

Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a rencontré ce mardi 10 septembre 2024 les agents et cadres de la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participation (DGRAD) ainsi que ceux de la Direction de la Préparation de la Reddition des Comptes (DPRC). Lors de cette rencontre, il a exprimé, au nom du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, sa profonde gratitude pour les services loyaux qu’ils rendent à la nation. Il a également adressé un message de réconfort, saluant leur engagement constant au service de la République.

Le Ministre a souligné l’importance stratégique de la reddition des comptes, pilier opérationnel pour assurer la redevabilité dans le dispositif institutionnel des finances publiques. Il a annoncé la mise en place d’un plan de formation spécifique destiné aux agents de ces deux directions. Cette initiative vise à renforcer leurs compétences et à exploiter pleinement leur expertise, afin de contribuer efficacement à la bonne marche de l’État.

Concernant le projet de reddition des comptes, le Ministre a précisé qu’il sera bientôt transmis à l’Assemblée nationale, sous la coordination de l’Honorable Vital Kamerhe, après validation par le Conseil des ministres. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des réformes financières en cours, visant à garantir une gestion transparente des finances publiques.

Dans le cadre de l’exécution des décisions prises lors des réunions avec le banc syndical de l’administration publique des finances, le Ministre Doudou Fwamba Likunde a également tenu à visiter personnellement les bureaux abritant l’administration des finances. Il s’est entretenu avec les cadres et agents de la DGRAD sur la situation préoccupante qui y prévaut. Le Ministre a tiré la sonnette d’alarme face aux dysfonctionnements observés et a invité l’ensemble du personnel à faire preuve de neutralité dans la gestion de l’administration. Il a fermement dénoncé le tribalisme et a encouragé l’adoption d’une attitude patriotique, véritable levier pour une maximisation durable des recettes de l’État.

Enfin, le Ministre a annoncé qu’une restructuration est en cours, avec la promesse d’une mise en place basée exclusivement sur la compétence. Cette réorganisation a pour objectif de rétablir l’ordre et d’assurer que l’intérêt général de l’État prime sur toute autre considération.

Le Quotidien




Dialogue en Rdc : Stratégie d’accéder au pouvoir ou l’intérêt du bien-être des Congolais  (Par Bettens Ntumba) 

Depuis l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance à nos jours, la culture des dialogues politiques (la concertation nationale) est devenue héréditaire et une tradition pour accorder les violons politiques discordants.

La République démocratique du Congo a connu plusieurs dialogues politiques ou concertations nationales (sous les régimes de Kasavubu, Mobutu, Joseph Kabila, Félix Tshisekedi) suite à la crise multidimensionnelle, l’instabilité politique, le marasme socio-économique et les conflits armés persistant de l’Est.

Curieusement, ces dialogues ayant amené la classe politique (pouvoir et opposition) et les composantes de la société civile au dénominateur commun le partage du pouvoir équitable et équilibré sans tenir compte de l’intérêt de la population et de développement durable du pays.

Dans la mentalité de la classe politique congolaise, le dialogue étant moyen de la survie ou repositionnement politique. C’est ainsi que des transitions élastiques étaient au rendez-vous et ayant permis aux acteurs politiques d’être à la bourgeoisie prédatrice à travers le gouvernement d’union nationale ou de cohésion nationale.

Il sied de souligner que l’organisation sans succès des dialogues politiques ou concertations nationales ont conduit de passer d’un dialogue politique à un autre sans aucun résultat concret et durable.

Le dialogue politique ou la concertation nationale s’organise lorsque les nécessités de survie ou repositionnement politique s’imposent comme les seuls stimuli.

En réalités, les dialogues n’étaient qu’un replâtrage destiné aux dividendes politiques et parfois à la pérennisation au pouvoir. La conférence nationale souverain était un dialogue par excellence ayant été étouffé suite au débauchage. Le dialogues de Sun city (les seigneurs de guerre), Saint co-dialogue de glissement) et tant d’autres ayant rendu richissime les acteurs politiques sans tenir compte de bien-être de la population.

Aucun dialogue n’a porté la cohésion nationale ni le premier dialogue de la conférence de Tananarive en Mars 1961, ni la conférence de Coquilatville en mai 1961, ni le conclave de Lovanium en juin et Août 1961, ni la conférence souveraine, ni le dialogue de Sun City, ni le dialogue de saint co et tant d’autres.

Le dialogue en soi ne pas mauvais mais dialoguer pour un seul objectif, le partage du gâteau (pouvoir) devient préjudiciable à l’Etat de droit et à la démocratie.

Nouvelle concertation

Après les élections de 2023, l’idée de la nouvelle concertation (dialogue) commençait à germer dans la mentalité de la classe politique congolaise et de la société civile pour accéder au pouvoir comme d’habitude. Cette thèse est contraire à la constitution congolaise de 2006, le seul moyen d’accéder au pouvoir, c’est les élections.

La République démocratique du Congo a pris la voie constitutionnelle d’organisation des élections après 5 ans, restons dans cette voie légale au lieu de plonger le pays dans des dialogues interminables pour les intérêts égoïstes et mesquins.

Le dialogues politiques ont semé le désarroi et le désespoir au peuple congolais.

 

En 2028, seul le président actuel Félix Tshisekedi qui doit rendre compte au peuple congolais non les chercheurs du dialogue politique à travers le gouvernement de cohésion nationale ou d’union nationale.

Certes, la cohésion nationale, la paix sociale, le redressement de l’économie et la stabilité politique ne viendront pas du dialogue politique mais plutôt par le respect de la constitution et des droits fondamentaux des citoyens, la bonne gouvernance (la transparence de la chose publique, la justice équitable et effectivement indépendante, éradication de la corruption et détournements des deniers publics etc.), la mise en place d’une armée dissuasive, républicaine et professionnelle et de transformer les convoitises étrangères à l’opportunité de développement ainsi que le renforcement de la diplomatie au service de la paix avec les pays limitrophes mais aussi avec les grandes puissances.

Le dialogue politique lié à la survie ou repositionnement politique a déjà montré sa limite en République démocratique du Congo, suivons la voie des élections qui amènent à l’alternance au pouvoir cas de l’Udps.

Le gardien privilégié de la démocratie, sont les élections pour accorder au pouvoir.




Dépôt du projet de loi des finances 2025 dans le délai: Judith Suminwa rassure Vital Kamerhe 

Les deux chambres du Parlement reprennent service lundi 16 septembre 2024, pour une session essentiellement budgétaire. C’est dans ce cadre que le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a reçu ce mardi 10 septembre, la Première Ministre Judith Suminua qu’accompagnaient le Ministre des Finances Doudou Fwamba et le Vice-Ministre du Budget Elisé Bokumuana.

Leurs échanges ont tourné autour du processus budgétaire, notamment le Projet de Loi des Finances exercice 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de Loi Rectificatif exercice 2024.

«Au moment de mon investiture, j’avais promis que j’allais mettre à profit le temps pour pouvoir échanger avec différentes institutions. Nous sommes à la veille de la rentrée parlementaire, il était donc important d’échanger avec l’honorable Président de l’Assemblée Nationale par rapport à un certain nombre de sujets. Vous savez bien que cette session est essentiellement budgétaire, et donc il était important de pouvoir échanger par rapport au processus budgétaire. On va, bientôt, en respectant les principes de la LOFIP [Loi relative aux finances publiques], venir déposer le Projet de Loi des Finances, exercice 2025, le Projet de Loi portant Reddition des Comptes exercice 2024 et le Projet de loi Rectificatif exercice 2024.», a déclaré, la Première Ministre Judith SUMINUA, au sortir de l’audience.

A en croire la Première Ministre, rien ne peut empêcher le dépôt du Projet de budget 2025 dans le délai constitutionnel. Elle a fait savoir que la contrainte temps n’a pas eu d’incidence sur la qualité du travail qui sera bientôt déposé au parlement.

« Nous avons été investis depuis le 12 juin, et depuis lors, le travail a commencé. Parce que nous avons été investis sur base d’un programme d’actions du Gouvernement qui a été validé ici au niveau de l’Assemblée Nationale. Et partant de là, le travail a commencé pour la loi rectificative, celle sur la reddition des comptes mais aussi pour le Projet de Loi des Finances. Il faut donc féliciter les Experts qui ont travaillé au niveau des ministères du budget et des finances ainsi que du plan. Ils ont fait un travail des titans en deux mois et demi», a précisé la Première Ministre Judith Suminua.

La cheffe du gouvernement a rappelé que les trois projets de loi ont été validés lors de la réunion du Conseil des Ministres extraordinaire du lundi 09 septembre 2024.

Notez que cette visite de la Première Ministre s’inscrit dans le cadre de la concertation institutionnelle initiée par la Cheffe du Gouvernement dans le cadre de l’exercice de ses prérogatives.

Le Quotidien




La grande rentrée littéraire de Kinshasa prévue du 12 au 14 Septembre prochain  

Les amoureux de la littérature seront gâtés du 12 au 14 septembre prochain par la grande rentrée littéraire à Kinshasa.

L’annonce a été faite le lundi dernier par le responsable de centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa, Richard Ali au cours d’un point de presse tenu au centre Wallonie Bruxelles.

Placée sous le thème : « Femmes de lettre d’hier, d’aujourd’hui et de demain : paix et développement, parole aux femmes écrivaines d’ici et d’ailleurs », la thématique pour cette 8ème édition de la rencontre littéraire de Kinshasa tournera autour de la Femme et de la Paix.

« Nous avons invité un auteur qui a travaillé sur la paix en RDC et dans la région des grands lacs. Comment et pourquoi ? Mais aussi avec les femmes. Et la grande programmation c’est plus les femmes. On a voulu dédié cette édition aux femmes, femme des lettres, femme de développement, développement et paix », a déclaré Richard Ali à la presse.

Ainsi , cette rencontre littéraire connaître la participation de plusieurs auteurs et autrices venus de Kinshasa et des autres pays étrangers parmi lesquels figure le belge Charly de Moulin qui va présenter son livre intitulé : «  Regard croisé ».

Du côté des auteurs congolais, il y a Didier Mumengi, un talentueux écrivain qui n’est plus à présenter. En effet, le livre « Le Congo des grands lacs : La paix tout de suite…pourquoi et comment », nouvelle parution de Didier Mumengi, est en tête d’affiche pour marquer l’ouverture de la rentrée littéraire de Kinshasa.

Cet ouvrage qui appui le thème de l’année, sera porté sur les fonds baptismaux et ouvert au débat à l’ouverture.

« Nous avons le premier jour, un auteur qu’on ne présente plus, de l’ouvrage très important de Didier Mumengi à la rentrée le 12 septembre à partir de 10 h, au Centre Wallonie-Bruxelles, l’entrée est libre pour tout le monde. L’enjeu pour cet événement c’est dire à la face du monde que la littérature vit en RDC ; elle est en constante évolution et se porte très bien », a déclaré Richard Ali.

En effet, le livre «  Le Congo des grands lacs : La paix tout de suite…pourquoi et comment », nouvelle parution de Didier Mumengi est en tête d’affiche pour marquer l’ouverture de la rentrée littéraire de Kinshasa. Vernissage, débat, vente de livres, lecture, café poétique, musique et bien d’autres surprises, sont programmés pour couronner cet événement grandiose, annuel de la littérature en RDC.

Au cours de cette fête de la littérature, les lauréats de la 6ème édition du prix Zamenga seront proclamés. Il s’agit d’un prix littéraire créé par diverses structures de la scène littéraire congolaise réunies à l’initiative du Centre Wallonie-Bruxelles pour honorer la mémoire de l’écrivain congolais Zamenga Batukezanga (1933-2000).

Ce concours est organisé chaque année depuis 2017.

Signalons que depuis 2016, la ville Kinshasa vibre au rythme de la littérature avec la « Grande rentrée littéraire ». Ce rendez-vous annuel se tient généralement entre septembre et octobre. Cette année, elle en est à sa huitième édition et se tiendra du 12 au 14 septembre prochain à la délégation Wallonie-Bruxelles.

Quatre nouveaux ouvrages au rendez-vous.

L’occasion sera donnée à la maison d’édition « Ma plume aiguisée » de présenter quatre nouveaux livres pour le plus grand plaisir des lecteurs. Quatre auteurs, quatre ouvrages, quatre voix uniques, quatre richesses variées. Ces auteurs pourront faire exploser les amoureux des lettres avec ces nouveaux ouvrages qui explorent les réalités contemporaines de la société congolaise.

Il s’agit d’abord de “Ajabu” de Noëlla Katham, une jeune écrivaine congolaise. Ce roman poignant aborde les thèmes de la résilience face à l’adversité. Ajabu, le personnage principal, a, malgré des difficultés, trouvé la force de continuer et de ne jamais perdre espoir. Son histoire est un puissant rappel que même dans les moments les plus sombres, l’espoir et la détermination peuvent nous aider à surmonter les pires tragédies.

Et puis de “Pile ou Face” de Tony Mandi. Ce livre d’un écrivain Congolais est une sorte d’exploration des relations humaines à travers les épreuves, la quête d’identité et les secrets familiaux, mêlant amour et tragédie. Il raconte l’histoire de l’agression brutale de Rachel, meilleure amie de Patrick, un jeune homme charismatique surnommé d’Artagnan. Un autre ouvrage c’est celui intitulé “Le sage avait raison” de Christian Gombo. Il s’agit d’un recueil de fables qui interroge la condition humaine à travers des récits empruntés de la sagesse et d’une profonde réflexion de l’auteur. Ces fables utilisent des animaux, des humains et des esprits pour explorer des thèmes universels et intemporels de la condition humaine. Chaque fable agit comme un miroir de notre société, nous invitant à réfléchir et à prendre conscience des vérités fondamentales sur la nature humaine. Enfin, “L’espoir au-delà des étoiles” de Myriam Zanga. Ce livre met en avant son auteure, Myriam Zanga, décrite comme une source d’inspiration et de réconfort. Il semble que Myriam ait partagé des échanges émouvants avec son père, qui est décrit avec tendresse et admiration. Ces lettres offrent un aperçu de leur relation unique et indéfectible, mettant en lumière la force de l’amour filial. L’auteure invite les lecteurs à plonger dans cette correspondance touchante, où les mots d’un père apportent réconfort et sagesse à sa fille bien-aimée. Il s’agit d’une célébration de l’amour inconditionnel et des moments précieux de la vie, promettant de toucher profondément les lecteurs.

RSK




8ème édition de l’Expobéton-RDC: Judith Suminwa prend part active au grand salon de développement des villes

La Première Ministre Judith Suminwa a participé à la 8ème édition de l’Expobéton-RDC, ce mardi 10 septembre 2024, au Centre Financier de Kinshasa. Lancée par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette 8ème édition de l’Expobeton est le plus grand salon de développement des villes, des corridors et des zones économiques spéciales.

Après le lancement officiel de la 8ème édition, le Président de la République Félix Tshisekedi, la Première Ministre Judith Suminwa et le Ministre délégué près le Ministre de l’Urbanisme et Habitat en charge de la Politique de la Ville, Didier Tenge Te Litho ont visité les stands des entreprises prenant part à l’Expobéton-RDC.

Cette activité met en lumière des questions cruciales concernant le contrôle des normes et des assurances dans le secteur du bâtiment et travaux publics en RDC. Elle préconise la création d’une Agence nationale de normalisation, indépendante et professionnelle pour renforcer le contrôle des normes dans le secteur de bâtiment et travaux publics en RDC.

A ce sujet, le Gouvernement Suminwa est à pied d’œuvre pour la concrétisation des actions prévues au pilier 3 de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028) qui postule que la modernisation des infrastructures de transport et l’aménagement du territoire jouent un rôle essentiel dans la stimulation de la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et la promotion du développement durable.

Le Gouvernement s’efforce de répondre aux besoins essentiels du secteur privé et des ménages, tout en garantissant un avenir prospère pour tous les citoyens congolais.

Cet événement qui rassemble des acteurs clés du secteur va se poursuivre du 14 au 20 septembre au port de Matadi, dans la province du Kongo-Central.

Le Quotidien




Expo Béton 2024: Félix Tshisekedi fait de l’aménagement urbain une urgence de politique publique 

Au cours d’une cérémonie organisée ce mardi dans la salle des Congrès du Centre Financier de Kinshasa, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a procédé à l’ouverture solennelle des travaux de la 8ème édition du Salon de développement des villes, des corridors de développement et des zones économiques spéciales dénommé « Expo Béton ».

Organisé sur deux sites cette année (Kinshasa puis Matadi), Expo Béton 2024 se veut un lieu de réflexion collective sur le thème “ Révolution urbaine, des solutions durables du corridor-Ouest pour Kinshasa et Kongo Central ».

Dans son allocution, le Chef de l’État a fait savoir que « Expo Béton 2024 » est un événement d’importance stratégique en ce qu’il aborde des défis majeurs auxquels sont confrontés les centres urbains et particulièrement la ville de Kinshasa du fait d’une croissance rapide de la population.

Le Président de la République a affirmé que le gouvernement s’est engagé à apporter des réponses structurelles sur cette épineuse question.

« Conscient de l’urgence de la situation, j’ai été attentif aux recommandations de toutes les éditions précédentes; c’est ainsi que j’ai créé un ministère délégué à la Politique de la ville et favorisé le partenariat public-privé (PPP), a dit le Président Tshisekedi.

Le Chef de l’État est revenu sur la réalisation de son ambitieux programme de développement à la base (PDL-145T) considéré comme une des solutions de l’amélioration de la qualité de la vie dans les milieux urbains.

« Le désenclavement de nos territoires est une priorité absolue pour moi, car elle touche directement à l’égalité des chances pour tous nos concitoyens, quels que soient leurs lieux de résidence», a déclaré le Président Tshisekedi.

S’exprimant devant le Chef de l’État ainsi que de nombreux décideurs et entrepreneurs, le Sénateur Jean Bamanisa, promoteur de « Expo Béton » a sollicité l’accompagnement des pouvoirs publics dans les investissements privés en milieu urbain.

Faisant son plaidoyer en faveur des investissements privés dans la ville de Kinshasa, Jean Bamanisa a sollicité qu’il soit interdit des occupations par lotissement parcellaire le long de la rocade de Kinshasa en construction et que des réserves foncières en bloc des lotissements de 200 hectares et plus soient constituées.

Le promoteur de Expo Béton a lancé un cri d’alarme et interpellé le public au sujet de la déliquescence de la voirie : « comment le secteur de la construction peut-il continuer de contribuer au développement de nos villes par la construction des immeubles modernes, lorsqu’il n’y a pas de voirie, pas de réseau de drainage, pas assez d’électricité et pas d’eau? »

Quant au ministre délégué à la Politique de la ville Tenge Litho, il s’est réjoui de la matérialisation de la vision du Chef de l’État en matière d’infrastructures urbaines.

« Désormais, nos centres urbains sont au cœur de la stratégie de développement national, et il nous incombe l’obligation de les planifier, de les administrer et de les animer de manière à répondre efficacement aux besoins présents tout en participant aux projets futurs », a-t-il déclaré.

Lancé en 2016 dans le but de classer la RDC parmi les pays émergents en 2030 et de la situer au club des pays développés en 2050, Expo Béton RDC est le plus grand salon de la construction et de l’habitat, des infrastructures, de l’énergie, du commerce et du transport multimodal pour les professionnels et particuliers en République Démocratique du Congo.

Plus de 60 entrepreneurs des secteurs public et privé ont aménagé une cinquantaine de stands au Centre Financier de Kinshasa.

Le Quotidien




Tentative d’évasion à Makala: Patrick Muyaya fustige la récupération politicienne 

Les choses s’accélèrent avec une vitesse de croisière afin que la lumière soit faite dans l’affaire de tentative d’évasion à la prison centrale de Makala survenue dans la nuit du dimanche 1er au 2 septembre pour que les responsabilités soient établies, a souligné Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, qui était invité lundi dernier du journal Afrique de France 24.

Patrick Muyaya Katembwe qui rapporte que la question de tentative d’évasion avait été abordée au conseil du ministre présidé par le président le lundi et à cet effet Félix Tshisekedi a promis que toute la lumière doit être faite et que les personnes impliquées dans cette affaire soient sévèrement sanctionnées.

Au cours de cette même intervention, il a précisé que la commission mise en place pour enquêter sur ces incidents n’a que 7 jours pour rendre public le rapport de son travail. Et quelques organisations non gouvernementales y compris le BCNUDH ont aussi été associées à ces enquêtes pour plus de transparence.

Cependant, le porte-parole du gouvernement a à la même occasion fustigé la récupération politicienne autour de cet incident malheureux. La situation a été maîtrisée et les mesures d’accompagnement ont été prises entre autres, rétablir la fourniture en électricité et en eau potable. Concernant les cas de quelques victimes, les enquêtes sont en cours. Le porte-parole du gouvernement a souligné que les femmes qui ont subies les violences sexuelles ont été prises en charge.

A la préoccupation du désengorgement et de la construction des nouvelles prisons, Patrick Muyaya a rappelé que ce processus avait été déjà déclenché par le gouvernement à travers le ministère de la Justice. « La question a été déjà prise en charge par le ministre de la Justice qui avait déjà commencé le processus de désengorgement de la prison, pas seulement à Kinshasa, mais aussi pour toutes les prisons de la République. Il y a aussi un programme qui vise à construire des nouvelles prisons. Cette maison carcérale se trouve en milieu habitable et devrait être délocalisée pour que les prisonniers vivent dans les conditions carcérales requises », a souligné Patrick Muyaya.

Concernant la gestion de l’épidémie Mpox, le porte-parole du gouvernement a soutenu que la situation est sous contrôle grâce à une recherche active mise en place pour faire une riposte efficace. Il a aussi précisé que la RDC ne compte pas seulement les stocks en vaccins, mais aussi en médicaments, question de prendre en charge des personnes touchées par cette maladie.

Abordant l’épineuse question de la guerre au Nord-Kivu, ce membre du gouvernement a répondu que le processus de paix sont en cours avec les pourparlers de Luanda qui ont été relancés avec les réunions interministérielles qui prévoient quelques objectifs, notamment la neutralisation des FDLR et aussi le retrait sans condition de l’armée rwandaise du sol congolais.

Patrick Muyaya a rassuré que la question de l’insécurité dans la partie orientale de la RDC est au cœur de l’action primordial deux gouvernement Judith Siminwa.

OSK




Les Etats-Unis offrent 50 000 vaccins contre la variole du singe (Mpox) à la Rdc 

« Je suis heureuse d’annoncer que le don de 50 000 vaccins contre la variole du singe (mpox) en provenance des États-Unis est arrivé aujourd’hui en République démocratique du Congo », a indiqué l’Ambassadeur Lucy Tamlyn sur son compte X.

En effet, les vaccins sont un élément crucial pour prévenir la propagation du mpox et constituent une des multiples façons dont nous assistons nos partenaires Congolais à faire face à l’épidémie actuelle. Depuis le début de l’année 2024, explique l’Ambassadeur Lucy Tamlyn, nous avons réuni des millions de dollars de fonds supplémentaires pour la santé afin de renforcer les ressources de laboratoire, d’accroître le soutien au personnel de santé présent sur terrain et de mettre au point des plans pour faire parvenir les vaccins à ceux qui en ont besoin et d’empêcher la propagation de la maladie.

Le soutien des États-Unis en faveur de la lutte contre le mpox en RDC s’inscrit dans le cadre d’un partenariat sanitaire de plusieurs décennies qui a vu nos pays coopérer dans la lutte contre une série de maladies mortelles telles que la malaria, la tuberculose, le VIH et l’ebola.

« Nous restons déterminés à soutenir la RDC et à collaborer avec les partenaires internationaux pour mettre fin à l’épidémie actuelle et protéger la santé et la vie des habitants de la région », rassure-t-elle.

Le Quotidien