Lutte contre le Mpox : l’OMS préconise un accès rapide aux tests et invite les fabricants à procéder à un examen d’urgence

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) préconise un accès rapide aux tests de diagnostic mpox (variole simienne) et invite les fabricants de soumettre une manifestation d’intérêt pour l’inscription sur la liste des utilisations d’urgence (EUL). C’est ce qu’indique une dépêche de cette agence onusienne, publiée ce vendredi.

La demande d’expression d’intérêt par les fabricants est le dernier développement en date de ces discussions, précise l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui rappelle discuter régulièrement avec les fabricants de la nécessité de disposer de diagnostics efficaces, en particulier dans les pays en développement.

Le dépistage est essentiel pour que les personnes puissent bénéficier d’un traitement et de soins le plus tôt possible et pour empêcher la propagation du virus. Depuis 2022, l’OMS a fourni environ 150.000 tests de diagnostic dans le monde, dont plus d’un quart au continent africain.

Dans les semaines à venir, l’agence onusienne fournira 30.000 tests supplémentaires aux pays africains.

Avec pas moins de 1000 cas suspects signalés dans la seule République démocratique du Congo cette semaine, la demande de tests de diagnostic est en hausse. Dans ce pays fortement touché, l’OMS a collaboré avec ses partenaires pour renforcer les capacités de diagnostic afin de faire face à la recrudescence des cas.

L’importance des tests PCR

Depuis mai 2024, six laboratoires supplémentaires ont été équipés pour diagnostiquer le mpox, ce qui a permis de décentraliser les capacités de dépistage des grandes villes vers les provinces touchées.

Deux de ces laboratoires se trouvent dans le Sud-Kivu et ont été sélectionnés pour répondre à l’épidémie de la nouvelle souche virale, appelée Ib. Grâce à ces efforts, les taux de dépistage se sont considérablement améliorés dans le pays, avec quatre fois plus d’échantillons testés en 2024 qu’en 2023.

Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré le 14 août 2024 que la recrudescence du mpox en RDC et dans un nombre croissant de pays d’Afrique constitue une urgence de santé publique de portée internationale.

La détection de l’ADN viral par PCR (amplification en chaîne par polymérase) est l’étalon-or pour le diagnostic de la variole simienne. Elle permet de détecter l’ADN du virus dans des échantillons prélevés sur des lésions cutanées, telles que le liquide ou les croûtes des vésicules ou des pustules.

Les tests sanguins ne sont pas recommandés pour le diagnostic de routine et les méthodes de détection des anticorps peuvent être utilisées pour la classification rétrospective des cas, mais pas pour le diagnostic.

Même initiative avec les fabricants de vaccins

Il est urgent d’élargir l’accès aux services de diagnostic, car les tests sont essentiels pour prendre des mesures cruciales telles que le renforcement des capacités des laboratoires, l’amélioration des enquêtes sur les cas, la recherche des contacts, la collecte de données de surveillance et l’établissement de rapports en temps opportun. Selon l’OMS, l’ensemble de ces mesures aide les pays à identifier les chaînes de transmission, à détecter rapidement les cas, à prévenir la propagation et à surveiller le virus en temps réel.

A noter que l’OMS avait invité également le 9 août dernier les fabricants de vaccins contre le mpox à soumettre leur dossier pour une évaluation d’urgence. Elle demandait aux fabricants de soumettre des données garantissant que les vaccins sont sûrs, efficaces, de qualité garantie et adaptés aux populations cibles.

Prince Yassa




Lutte contre le Mpox : La Banque mondiale dote la Rdc de 105 tonnes de médicaments

La Banque mondiale a doté la République démocratique du Congo de 105 tonnes de médicaments dans le cadre du projet REDISSE (Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest). C’est ce qu’a annoncé hier le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale.

«  Ravi de vous annoncer qu’hier, jeudi 29 aout, nous avons reçu une dotation de 105 tonnes de médicaments, fournie par la Banque mondiale dans le cadre du projet REDISSE, en réponse à une demande formulée par la Coordination des Urgences de Santé Publique (COUSP). Cette contribution permettra de couvrir les besoins de plus de 15.000 patients, assurant ainsi une prise en charge de plus de 80 % des cas de Mpox recensés à ce jour. Je tiens également à souligner que pour garantir un accès équitable aux soins pour toutes et tous, le traitement des personnes atteintes de Mpox reste entièrement gratuit », a déclaré le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba, lors de la réception de ces produits des mains du Docteur Michel Mavudi, spécialiste principal en santé et gestionnaire des projets au bureau de la Banque mondiale en Rdc.

Rappelons qu’en plus de la Banque mondiale, la République démocratique du Congo attend plusieurs autres dotations, dont notamment les doses de vaccins contre cette épidémie, promises par le Royaume de Belgique, le Japon et les Etats unis.

Selon le gouvernement congolais, le pays a besoin d’environ 3 500 000 doses pour la vaccination.

Prince Yassa




Professeur José Mangalu : «  Il faut la volonté politique pour l’organisation du deuxième recensement de la population 

« Pour ce qui concerne le recensement, c’est un problème de volonté politique essentiellement, parce que techniquement le Bureau central de recensement est là… Si la volonté politique avait accompagné le désir d’avoir un deuxième recensement de la population, on l’aurait eu (…) », a déclaré le professeur José Mangalu de l’Ecole des Sciences de la population et du développement à l’Université de Kinshasa, lors de la célébration de la «  Journée mondiale de la Population », organisée par le bureau Pays du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en Rdc.

D’après ce démographe de formation, le pays a organisé son dernier recensement il y a 40 ans. Alors que selon les recommandations internationales, l’idéal est d’en organiser tous les dix ans. Et donc, s’il y avait cette volonté politique, la République démocratique du Congo serait à son 4è recensement de la population et de l’habitat. Malheureusement, 40 ans après, tout est au point mort, sauf techniquement. Or, la technique seule ne suffit pas face à un état de la population qui augmente.

« Nous avons une population qui augmente. Donc sans partie, vers les années 1950,  nous étions autour de 13 millions d’habitants maintenant on est au-delà de 100 millions. La population  a été multipliée environ par 8. C’est une population à légère dominance féminine. Il y a 51 % de femmes contre 41% d’hommes. La population est essentiellement jeune, parce que près de 48% de la population a moins de 15 ans. Nous avons une fécondité qui est encore élevée mais qui baisse. Elle s’établit aujourd’hui autour de 5,5 enfants par femme. L’espérance de vie est faible. C’est autour de 52 ans que les Congolais meurent en moyenne », a fait savoir le professeur José Mangalu visiblement un peu abattu. C’était avant d’appeler de tous ses vœux à l’organisation de ce deuxième recensement pour lequel d’ailleurs, les partenaires sont prêts à aider le pays. C’est ce qu’avait dit le représentant résident de l’UNFPA en Rdc, Monsieur Mady Biaye, lors de cette commémoration de cette journée qui avait coïncidé avec le lancement du Rapport sur l’état de la population mondiale 2024, avec pour thème : «  Exploiter le pouvoir des données inclusives pour un avenir résilient et équitable pour tous ».

«  (…) le recensement nous fournit les données qui permettent la planification, aussi qui permettent aux décideurs d’asseoir leurs politiques. Alors, l’absence de recensement  fait justement en sorte que la plupart des décisions, des programmes que nous élaborons  ne reposent pas sur les données probantes. Ce qui fait qu’on n’aura pas les résultats escomptés », avait remarqué ce professeur des Sciences de la population et du Développement à l’Université de Kinshasa.

Plusieurs recommandations avaient sanctionné cette journée, qui devra interpeller le gouvernement congolais à se rattraper par rapport au retard accumulé. Il s’agissait entre autre de:

«  Mettre en place un système statistique. Il faut que le pays s’appuie sur les statistiques, instaurer une culture statistique auprès des dirigeants et urgemment organiser le recensement de la population en  améliorant aussi les services de l’Etat civil ».

Prince Yassa




Soutenir le leadership du Rwanda sur la RDC ôte toute crédibilité aux Congolais !

Une telle affirmation rend Paul Kagame plus crédible auprès de la communauté internationale que tout autre chef d’Etat congolais…Un penseur disait qu’à force de parler du mal de quelqu’un, on finit par rendre attractif l’intéressé. Pendant qu’on croit le bannir de la société, on lui procure plutôt l’attention de tout le monde. C’est le cas des Congolais qui voient Paul Kagame partout. “C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle”, dit du reste Luc 6:45. On ne peut pas être à l’aise devant un auditoire et parler aisément des choses sérieuses sans en avoir la conviction. Car, la conviction, c’est d’abord une affaire du cœur…

Sous les fourches caudines

Pourquoi cette interpellation ? Un libre-penseur congolais, réputé pour son nationalisme pur et dur, a entrepris une croisade étrange dans plusieurs tribunes au pays. Il passe le chef d’Etat rwandais pour régent (on peut même lire gérant) de l’État congolais depuis une trentaine d’années.

Certes, dans le développement de son argument, il se limite aux 4 ans de Laurent-Désiré Kabila et aux 18 ans de Joseph Kabila. Soit 22 ans. Mais, en affirmant la présence, dans les institutions actuelles, des mêmes intellectuels sélectionnés par Paul Kagame pour soutenir les prédécesseurs de Félix Tshisekedi, c’est que les 6 ans du régime Udps/Usn sont également concernés.

Ainsi, pour ne les avoir pas éliminés des institutions dont il assure le bon fonctionnement (selon l’article 69 de la Constitution), Félix Tshisekedi est passé lui aussi sous les fourches caudines de son homologue rwandais, peut-on déduire en toute logique !

Après tout, affirme le libre-penseur, la Constitution de 2006, celle à laquelle l’Udps doit son accession au pouvoir en 2018 et sa conservation de celui-ci en 2023, est l’œuvre de Paul Kagame, selon ses affirmations !

A partir de cet instant, tout esprit éveillé doit bien en tirer comme conséquence que la “déconstruction” en cours de l’Etat congolais obéit à un plan conçu au Rwanda.

Ainsi, la dégradation en cours de la situation politique, diplomatique, sécuritaire, judiciaire, monétaire, financière, industrielle, commerciale, sociale etc. est l’oeuvre de Kigali et non de Kinshasa.

Exit Washington et Paris, exit Londres et New York, exit Bruxelles ex-métropole et double siège de l’Union européenne et de l’Otan !

Ça, c’est l’injure suprême pour le Congo

Quand les choses (voulues sérieuses) sont présentées avec tant d’assurance, c’est qu’on dit subtilement aux Congolais de ne rien espérer des dirigeants “intellectuels” congolais ayant servi Mobutu, Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi au cours de ces trois dernières décennies, au motif d’avoir pour guide Paul Kagame !

Dans cette logique, il faut être naïf pour espérer un ressaisissement qui préserve l’intégrité territoriale ! On contraire, il n’est meilleur stratagème que celui-là pour suggestionner à certaines communautés congolaises le rejet pur et simple de la “régence” d’un Congo sous le leadership “rwandaïsé”. L’option pourrait être l’autodétermination, entendez la fameuse balkanisation dont on parle depuis 64 ans.

“Faire de la prose sans le savoir”, comme cela transparaît dans les éléments de langage exploités par le compatriote nationaliste pur et dur, est en soi un exercice trop risqué par ces temps d’incertitude. Car toute personne sensée en est consciente : le Rwanda de Paul Kagame n’a ni les ressources humaines, ni les ressources financières et matérielles lui permettant de soutenir au même moment des organisations insurrectionnelles et les régimes congolais !

Considérer que cela est possible revient à reconnaître que ce qui se passe à l’Est (cycle répétitif des guerres) et à l’Ouest (Pouvoir fragilisé par ce cycle) n’est que jeu d’intérêts dans des enjeux connus des initiés fabriqués par Paul Kagame. Bonne raison pour un débat de clarification…

En effet, le Congolais lambda a le droit de comprendre comment le chef de l’État rwandais :

-d’un côté, fait faire aux Congolais des guerres en RDC en soutenant des mouvements qualifiés de “terroristes” (M23/AFC) et,

-de l’autre côté, conseille ses relais congolais (intellectuels auprès de ses ex-homologues et son actuel homologue) de combattre ces ” hors-la-loi ” !

Ça, c’est l’injure suprême pour le Congo.

Temps de changer de narratif

Soutenir que le Rwanda dirige le Congo ôte effectivement toute crédibilité au pays et, malheureusement, justifie le silence de la communauté internationale convaincue que le problème en Afrique centrale, en Afrique australe et en Afrique orientale, bref en Afrique, c’est la RDC !

Avec une telle déduction, on a le choix entre remonter ce pays (et redevenir tôt ou tard le même problème) ou le démonter carrément, de façon à tarir la source de déstabilisation de la région ou de la sous-région. Ce sont des hypothèses crédibles.

En déclarant voir Paul Kagame partout au Congo et au monde en train de comploter contre la RDC pendant qu’on ne voit pas Kinshasa mettre ses grosses ressources humaines et naturelles à profit pour le faire taire à jamais, on finit par l’ériger en Tarzan pendant qu’on veut le réduire à Godzilla…

Il est plus que temps de changer de narratif, et cela ne peut être positif qu’au travers du dialogue !

De grâce, qu’on ne vienne pas dire aux Congolais que les Rwandais vont empêcher les Congolais de se retrouver.

S’il y a empêchement, ce sera de la responsabilité des Congolais seuls appelés à savoir que chaque acte qu’ils posent requiert l’obligation de réaliser si c’est dans l’intérêt ou non du Congo. Surtout quand il s’agit d’actes d’Etat. Voire d’actes pour l’Etat. Cas de la croisade du libre-penseur, nationaliste pur et dur, mais dont l’accoutrement choisi pour la circonstance fait ajouter “fermement engagé à une cause partisane connue”.

Ne suivez pas mon regard !

Omer Nsongo die Lema




RDC : Tentative d’évasion maîtrisée à la prison centrale de Makala à Kinshasa 

La nuit de dimanche au lundi 02 septembre 2024 a été mouvementée à la prison centrale de Makala à Kinshasa.

Des sources surplace renseignent que des tirs à balles réelles dans certains pavillons ont été entendus.

Certaines portes de la prison étaient forcées aux moyens de différents objets tranchants. Ces incidents ont été suivis par une coupure presque généralisée de la fourniture de l’électricité.

Ces sources signalent que durant une heure du temps, la prison centrale est restée dans le noir. Ces scénarios ce sont déroulés aux pavillons 2, 3, 4 et 5.

Quelques morts et blessés graves seraient identifiés ainsi que quelques dégâts matériels importants.

 

 

Mboshi




RDC : Félix Tshisekedi séjourne à Beijing en Chine depuis la soirée du dimanche 

Le Président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi est arrivé dans la nuit de ce dimanche 1 er septembre 2024 à Beijing, en Chine, pour prendre part à la neuvième édition du Forum sur la coopération Chine – Afrique (FOCAC) qui va se tenir du 04 au 06 septembre prochain.

Il a été accueilli par le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi ainsi que par une délégation congolaise composée notamment du vice-Premier ministre, ministre des transports, Voies de communication et Désenclavement Jean-Pierre Bemba, de la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie Thérèse Kayikwamba et de l’ambassadeur de la RDC en Chine François Balumuene.

 

Ce lundi, le President Tshisekedi aura un tête-à-tête avec son homologue chinois Xi Jinping. Cette rencontre sera la première que le Président chinois tiendra avec un Chef d’État africain en marge de ce forum. Les deux dirigeants auront ensuite une séance de travail bilatérale élargie.

 

Le FOCAC est une plateforme favorisant les relations entre l’Afrique et la Chine. La finalité est de mener des consultations sur un pied d’égalité, d’approfondir la connaissance mutuelle, d’élargir les terrains d’entente, de renforcer l’amitié et de promouvoir la coopération.

54 États africains prennent part à ces assises et 46 Chefs d’État du continent ont spécialement effectué le déplacement pour rallier Beijing où devrait s’écrire un nouveau chapitre de l’amitié entre les peuples chinois et ceux d’Afrique.

 

La Chine est le premier partenaire commercial de la République Démocratique du Congo (RDC). En 2023, la RDC était la première destination des investissements chinois en Afrique. En outre, le 14 mars 2024 à Kinshasa, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé la cérémonie de signature du contrat minier renégocié avec le Groupement des entreprises chinoises.

 

 

Mboshi




1er sommet des présidents de la jeunesse africaine : Jacques Djoli invite les jeunes à comprendre les enjeux des conflits qui appauvrissent l’Afrique 

L’ Afrique est d’une manière générale caractérisée par les différents conflits alimentés par des groupes armés et la RDC -République Démocratique du Congo-, en particulier, est victime, depuis plus d’une décennie, de l’agression de la part du Rwanda et de l’Ouganda, avec leurs supplétifs, le M23-AFC et les ADF-Nalu, cela sous l’œil impuissant de l’Union Africaine et de la Communauté internationale. C’est pourquoi, les jeunes, qui sont l’avenir de tout un continent et victimes de ces conflits, ont pris les choses à bras-le-corps, en organisant le premier Sommet des Présidents de jeunesse africaine, axé sur la paix, la sécurité et le développement de l’Afrique. Le Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli, l’un des panélistes, partant d’une approche critique basée sur le thème du Sommet, a d’abord analysé la situation du continent africain qui, de manière générale, est dominée par des conflits, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, mais surtout dans la région des Grands Lacs.

“Ce premier Sommet de la jeunesse a pour thème : Paix, Sécurité, Développement et la place de la Jeunesse. Dans cette sorte de critique, nous avons essayé d’analyser la situation de l’Afrique, qui est dominée par des conflits, soit du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, mais surtout dans la région des grands lacs. Malheureusement ce sont là les fruits des complots extérieurs; ce sont des guerres de prédation pour le cas de la RDC. Le M23, l’AFC et les ADF-Nalu sont des groupes de prédation Rwando-Ougandaise qui causent plus de malheurs chez nous, mais parfois dans l’indifférence générale de la Communauté internationale. Les victimes deviennent relativement comme des bourreaux”, a décrypté le Professeur Jacques Djoli.

Et le Rapporteur de l’Assemblée Nationale de la RDC a saisi cette occasion pour inviter tous les jeunes Africains à comprendre le sens et les enjeux de ces différents conflits, qui maintiennent l’Afrique à un appauvrissement permanent.

“Et, pour cela, il est important que la jeunesse africaine puisse comprendre le sens, les enjeux de ces conflits, qui sont à la base de l’appauvrissement permanent de l’Afrique. Par année, il faut dépenser plus ou moins 18 milliards de dollars américains, pour acheter les armes. Cela a des conséquences sur la gouvernance globale, la lutte contre les maladies, la lutte contre l’analphabétisme, sur la qualité de notre vie. Parce que le peu de moyens que nous avons, nous devons le mettre à la disposition de la guerre, et nous devons acheter les armes chez ceux-là même qui sont à la base de nos conflictualités”, a déclaré le Professeur Jacques Djoli.

Au-delà de l’invitation à la compréhension des enjeux de différents conflits qui plombent l’Afrique, le Porte-parole de la Chambre basse du Parlement RD-Congolais sensibilise les jeunes africains au réveil.

“Les M23 étant l’alibi du Rwanda, tout comme les ADF sont des Ougandais, Djamil MUKULU étant l’Imam de ce Mouvement Ougandais. Et quand on parle de la menace, de la radicalisation islamiste, on oublie que nous, à Béni, nous souffrons de ces mouvements. Mais ces grandes puissances qui appellent à la lutte contre l’Islam radical, pourquoi ne sont-elles pas avec nous ? Voilà pourquoi, il faut que la jeunesse se réveille”, a lancé le professeur Jacques Djoli.

Jacques Djoli n’a pas manqué d’extérioriser sa joie, pour avoir été compté parmi les panélistes, avant d’exprimer sa profonde gratitude au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait que ce premier Sommet des présidents de la jeunesse africaine soit effectif.

“Nous avons été heureux de partager le panel avec M. Gadio, l’ancien ministre des Affaires étrangères et d’autres frères de la Mauritanie. Nous remercions les jeunes pour cette organisation, et surtout le Chef de l’État de les avoir aidés à organiser cette rencontre africaine”, a indiqué le Rapporteur de l’Assemblée Nationale RD-Congolaise.

Très optimiste quant à l’avenir radieux de l’Afrique, Jacques Djoli adressé un message aux organisations internationales, notamment l’Union Africaine, pour contribuer significativement à la pacification et à la stabilisation de la RDC. Car, soutient-il, l’essor de toute l’Afrique en dépend.

“Nous disons à l’Union Africaine, à la MONUSCO et aux grandes puissances, qui disent qu’elles se battent contre l’islam, d’aider la RDC à retrouver la paix car la prospérité de la RDC aura un impact sur l’épanouissement de l’Afrique. Mais lorsque la RDC est plombée par des conflits qui ont pour finalité sa balkanisation, et bien l’Afrique aura toujours des difficultés, parce que nous sommes au cœur de l’Afrique”, a conclu Jacques Djoli sur une note d’espoir.

Signalons que la Jeunesse Africaine a appelé les responsables des conflits armés à mettre fin aux hostilités, pour la paix en Afrique, tout en interpellant l’Union Africaine pour son silence complice.




L’UDS opte pour la couleur rouge en mémoire des victimes de l’impérialisme en Rdc

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, a tenu la septième session ordinaire de son Conseil National, ce samedi 31 août 2024, au Centre Bondeko de Kinshasa.

Plusieurs points ont été inscrits à l’ordre du jour, notamment l’élection des animateurs des organes dirigeants pour la période de 2024-2028, la lutte anti-impérialiste, la modification des statuts.

Le fait marquant et historique pour l’UDS a été le changement du logo et du drapeau du parti ainsi que l’adoption de la couleur rouge, symbole de la lutte des classes. Cette couleur rouge symbolise aussi le sang versé par Patrice-Emery Lumumba, Pierre Mulele comme les victimes de la révolte des Bapende sous la colonisation.

S’engageant aux côtés des forces anti-impérialistes, l’Union des Démocrates Socialistes a réaffirmé son implication totale dans cette galaxie.

La fin du septième Conseil National de l’UDS a connu la lecture de la Déclaration Politique par le nouveau Secrétaire Général du parti, monsieur Cyrille Mwauka Masimango dans laquelle les participants réclament la mise en place d’un gouvernement de gauche pour mettre fin à la main de l’impérialisme sur notre pays.

Ci-dessous, le texte intégral de ladite déclaration politique.

Déclaration politique

L’Union des Démocrates Socialistes, en sigle UDS, a tenu, le samedi 31 Août 2024 à Kinshasa, la Septième Session Ordinaire de son Conseil National sous la direction de son Président National, Monsieur Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI.

A l’issue desdits travaux, l’Union des Démocrates Socialistes (UDS) a publié la présente Déclaration Politique :

– 1. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, réitère son soutien inconditionnel au Camarade Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, et se dit déterminée à L’accompagner dans ses lourdes et écrasantes charges d’Etat.

L’UDS se sent honorée d’avoir un Président social-démocrate à la tête du pays qui assume pleinement son appartenance à la grande famille socialiste internationale comme l’atteste la dernière rencontre avec le Président du Comité Afrique de l’Internationale Socialiste, de passage à Kinshasa.

– 2. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, Parti de la rupture, invite le Président de la République, Chef de l’Etat, à rectifier le tir au seuil de son second mandat et à corriger radicalement la gouvernance actuelle de notre pays qui n’est que la continuité de la catastrophique politique coloniale et impérialiste déguisée se traduisant par des actes d’asservissement quotidien de notre Vaillant Peuple à travers les programmés néocoloniaux dictés par les instruments de l’impérialisme international.

– 3. L’UDS constate, avec regret, que tous les gouvernements qui se sont succédés au pouvoir depuis 1960, ne sont que les caisses de résonnance de l’impérialisme dont les agents nationaux ne font que perpétuer sa domination.

En vue de mettre fin à cette exploitation éhontée de notre Peuple, l’UDS exige la mise en place d’un gouvernement de gauche animé par des vrais patriotes doublés des nationalistes capables de rompre avec le néocolonialisme ainsi que la nomination de certains d’entre eux dans les institutions nationales, provinciales et locales pour relever d’immenses défis de développement .

– 4. L’Union des Démocrates Socialistes (UDS) appelle de tous ses vœux une rupture radicale dans tous les secteurs vitaux de la Nation, notamment l’administration publique, le travail, l’enseignement, la santé, la justice, l’agriculture, les finances publiques et tant d’autres.

Car, l’UDS fait sienne la réprobation populaire généralisée pour réclamer les vrais changements et le renforcement de la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics. Cette politique de moralisation de la vie politique nationale devra être sanctionnée par la confiscation de tous les biens meubles et immeubles mal acquis.

– 5. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, est convaincue que l’industrialisation de notre pays constitue la clef de voute du développement national. Car, l’économie extravertie actuelle, vestige colonial et preuve irréfutable du néocolonialisme avilissant, ne contribuera jamais au développement du pays afin d’améliorer les conditions de vie de la population et de créer de nombreux emplois.

– 6. S’agissant de la déstabilisation de notre pays dans la partie orientale, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, demande au gouvernement congolais de changer des stratégies et de réorganiser le front militaire pour sécuriser notre Peuple, sans pour autant privilégier uniquement le front diplomatique.

Ce faisant, le gouvernement devrait régler, toutes affaires cessantes, tous les problèmes structurels internes devenus des goulots d’étranglement pour notre armée.

La défense de la Nation étant sacrée, nous devons absolument faire la guerre contre tous nos ennemis, visibles et invisibles.

 

L’UDS profite de cette occasion pour remercier le Président de la République, Chef de l’Etat, le Camarade Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour des efforts louables qu’Il ne cesse de fournir en faveur de notre armée tant au niveau des équipements qu’à celui du renouvellement des effectifs. Aucun Chef de l’Etat congolais n’a fait mieux avant lui dans ce domaine.

– 7. Au nom de la solidarité internationale agissante, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, salue la victoire du Camarade Nicolas MADURO MOROS du Venezuela à la dernière élection présidentielle qui a été marquée par une regrettable ingérence des Etats-Unis d’Amérique. L’UDS félicite, une fois de plus, le Président Nicolas MADURO MOROS pour sa lutte contre l’impérialisme et ses valets vénézuéliens.

– 8. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, condamne l’extermination en cours du Peuple Palestinien dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie par l’Israël avec la bénédiction des Etats-Unis d’Amérique qui s’oppose, par des moyens détournés, à l’application de la résolution de l’ONU appelant à la création de deux Etats au Proche-Orient et au retour aux frontières de 1967 pour la Palestine. Ainsi donc, l’UDS est solidaire du Peuple Palestinien.

– 9. (…)

– 10. L’UDS s’insurge également contre l’appui injustifié de l’impérialisme américain et européen à l’Ukraine et soutient l’opération spéciale de dénazification en cours de la Fédération de Russie dans ce pays devenu la marionnette de l’OTAN.

– 11. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, se range derrière la Chine dans sa quête de réunification de son territoire par la récupération de l’île de Taiwan. L’UDS se désolidarise, par conséquent, de toute initiative étrangère de nature à empêcher la réunification de la République Populaire de Chine.

– 12. L’UDS ne peut jamais oublier le Cuba, le fleuron de la lutte anti-impérialiste mondiale. Notre Parti lance un appel pathétique à l’Assemblée Générale de l’ONU pour la levée des sanctions américaines contre le Cuba mises en place depuis plusieurs décennies, lesquelles sanctions violent les valeurs des droits de l’homme.

– 13. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, renouvelle son indéfectible engagement dans la lutte contre l’impérialisme et en faveur de la souveraineté de tout Etat conformément aux prescrits de la Charte des Nations-Unies.

A ce titre, l’UDS apporte enfin sa modeste contribution à l’avènement d’un nouvel ordre mondial multipolaire empreint de justice, d’équité, de solidarité et d’égalité pour un monde meilleur et pacifique.

Fait à Kinshasa, le 31 Août 2024.

POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES,

Le Secrétaire Général,

Cyrille MWAUKA MASIMANGO




Participation de la Première Ministre au jubilé de diamant de Notre-Dame de Fatima de Luozi : Un appel à l’unité et à l’engagement pour la communauté

Le dimanche 1er septembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a marqué les esprits en participant à la messe spéciale célébrant le 75ème anniversaire de la paroisse Notre-Dame de Fatima à Luozi. Cet événement a rassemblé une foule impressionnante de paroissiens et d’habitants, tous désireux de célébrer ce moment fort et de rencontrer une figure politique emblématique.

Une héritière d’une tradition familiale

Judith Suminwa, fille de Michel Suminwa, un ingénieur agronome qui a œuvré dans la région il y a plus de 60 ans, incarne un lien fort avec Luozi. Son père a consacré sa vie à développer l’agriculture locale, apportant des changements significatifs à la communauté. Cette connexion personnelle avec la région renforce l’engagement de la Première Ministre envers sa population et son histoire.

Un engagement profond envers la foi

La foi a toujours occupé une place centrale dans la vie de Judith Suminwa. Son invitation par Monseigneur André Mpindi, Evêque du diocèse de Matadi, à participer à ce jubilé de diamant témoigne de l’importance qu’elle accorde à sa spiritualité. En acceptant cette invitation, elle a non seulement honoré son héritage familial, mais a également réaffirmé son rôle de leader moral au sein de la communauté.

Une messe réunissant la communauté

L’événement a attiré un grand nombre de paroissiens, qui ont afflué vers la paroisse pour participer à la messe et apercevoir la Première Ministre. Judith Suminwa, surnommée à Luozi “fille de la vierge Marie”, a captivé l’attention des fidèles, renforçant ainsi le lien entre la politique et la spiritualité dans la vie quotidienne des habitants de Luozi.

Un appel à l’engagement pour Luozi

L’Evêque du diocèse de Matadi, André Giraud Pindi, a livré une homélie inspirante. Il a souligné la détermination et le travail acharné du peuple manianga, affirmant que le fleuve qui les sépare du reste du pays ne doit pas être perçu comme un obstacle, mais comme un appel à la résilience.

L’Évêque a encouragé les habitants à ne pas demander des choses à la Première Ministre. Selon lui, Judith Suminwa connait déjà les problèmes de Luozi, rappelant que celle-ci est déjà consciente des enjeux auxquels cette contrée fait face. Il a plutôt appelé la communauté à soutenir la Première Ministre dans sa mission, afin qu’ensemble, ils puissent bâtir un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo. Son souhait est que, à l’issue de son mandat, les Congolais puissent dire avec fierté qu’une fille du Kongo Central a su diriger le Gouvernement avec succès. Cette exhortation à l’unité et à l’engagement collectif a résonné profondément chez les fidèles présents.

Des liens plus forts entre l’Église et l’État

La célébration du jubilé de diamant de la paroisse Notre-Dame de Fatima à Luozi a été un événement marquant, notamment grâce à la participation de la Première Ministre Judith Suminwa. Cet événement, qui commémore l’existence de cette paroisse fondée en 1948, souligne l’importance des liens entre l’Église catholique et l’État, ainsi que le rôle significatif de la Cheffe du Gouvernement dans cette célébration historique.

Les fidèles de la paroisse ont été honorés d’accueillir une Première Ministre qui, en plus de sa fonction, est une fervente chrétienne catholique. Sa présence à la messe est un symbole fort des bons rapports entre l’Église et l’État, un aspect qu’elle a souligné dans son discours. Judith Suminwa a mis l’accent sur l’importance du dialogue entre les différentes communautés et l’État, considérant cela comme un pilier pour la consolidation de la paix et de la cohésion nationale.

La messe du jubilé de diamant de Notre-Dame de Fatima a non seulement célébré l’histoire de la paroisse, mais a également renforcé les relations entre l’Église et l’État, tout en mettant en avant l’importance du dialogue et de la solidarité nationale.

Un futur prometteur

Dans ses propos, Judith Suminwa a partagé une anecdote personnelle, révélant que sa présence à Luozi était également un retour aux sources, ayant entendu les problèmes de la région.

Présentée comme un modèle pour les femmes, la “Ndona Suminwa”, comme le peuple manyanga l’appelle, a exprimé sa gratitude envers le Président de la République pour avoir nommé une femme à la tête du Gouvernement central, une avancée qu’elle considère comme une victoire pour toutes les femmes du pays.

La participation de la Première Ministre à cette messe mémorable illustre non seulement son attachement à ses racines, mais aussi son engagement envers le développement de Luozi et de ses habitants. En mobilisant la foi et l’unité, elle pave la voie pour un avenir prometteur, guidé par des valeurs de solidarité et de reconstruction. La communauté de Luozi, galvanisée par cet événement, semble prête à relever les défis à venir, unie dans la foi et l’espoir.

« J’ai demandé l’autorisation au Président de la République avant de venir ici, il m’a dit qu’il était important de rentrer sur la terre de ses ancêtres. Je le remercie pour avoir nommé une femme Première Ministre. C’est une fierté pour toutes les femmes dont le combat est honoré», a dit Judith Suminwa.

La Première Ministre a interpellé les fidèles catholiques et les habitants de Luozi.

«Si nous sommes des vrais croyants, nous devons nous aimer. C’est pourquoi je lance un message d’amour, d’unité et de fraternité pour construire notre pays. Mon père a commencé sa carrière professionnelle ici à Luozi. Ce n’est pas un hasard pour moi de venir ici. J’ai entendu vos problèmes liés à l’électricité, aux infrastructures… On va y apporter des solutions. C’est aussi pour ça que nous avons lancé le développement à la base avec le PDL-145T. C’est grâce à ça que nous allons permettre à nos enfants d’aller à l’école, aux populations d’être aisées. Soyons patients. Je ne voudrais pas qu’on m’accuse de ne travailler que pour ma province du Kongo Central. C’est pourquoi nous travaillons pour le développement de toute la République», a lancé la Cheffe du Gouvernement.

Des hommages aux figures éminentes de Luozi

La Première Ministre Judith Suminwa a conclu son séjour à Luozi par un moment de recueillement et d’hommages aux figures emblématiques du coin. Elle s’est inclinée avec respect devant les tombes de Daniel Kanza, reconnu comme l’un des pères de l’indépendance de la RDC, et de sa fille, Sophie Kanza, qui a marqué l’histoire en devenant la première femme à être nommée ministre dans le gouvernement congolais.

Ce geste symbolique marque l’importance de la mémoire et de l’héritage de ces personnalités dans la construction de l’identité nationale. Judith Suminwa a exprimé sa gratitude pour les contributions de Daniel et Sophie Kanza à la lutte pour l’indépendance et à la promotion des droits des femmes. En rendant hommage à ces figures historiques, la Première Ministre a également réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité des genres et du progrès social en RDC. Ce moment de réflexion a été une occasion pour elle de rappeler l’importance de l’unité et de la solidarité dans le développement du pays.




La Foire du e-commerce transfrontalier du Hunan 2024 se déroule à Changsha

La chaîne CGTN a envoyé une équipe de journalistes dans la province du Hunan pour un programme intitulé “Hunan Tour : la Chine de plus près”, qui s’inscrit dans le cadre du Sommet du Forum sur la coopération Chine-Afrique 2024 qui débute bientôt à Beijing. La province du Hunan est très connectée à l’Afrique.

En ce moment, la Foire du e-commerce transfrontalier du Hunan 2024 se déroule à Changsha, capitale de la province. Notre journaliste Karim Badolo y a effectué un live streaming. Ici, les transactions se passent en ligne, les frontières s’effacent pour laisser place à des échanges entre promoteurs de produits divers et acheteurs. Les articles circulent à grande vitesse, illustrant le degré d’ouverture de la Chine au reste du monde.