La ville de Caracas, capitale de la République Bolivarienne du Venezuela, abritera, du 11 au 12 Septembre 2024 prochain, le Premier Congrès Mondial contre le fascisme, le néofascisme et les activités similaires.

Dans ce cadre, le Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV, a invité les partis, les mouvements sociaux, les personnalités, les influenceurs, les universitaires et les intellectuels afin d’échanger des visions et des stratégies en vue d’élaborer un agenda mondial de lutte contre ces manifestations qui menacent l’existence de l’être humain sur terre.

Parmi les partis politiques antifascistes invités figure l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, de la République Démocratique du Congo, UDS, du Président National Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi. Donc, l’UDS sera représentée, cette fois-ci, par une femme en la personne de Madame Charlotte Buimpe Diombelayi, Deuxième Vice-Présidente Nationale de l’UDS et, également, Présidente de la Ligue des Femmes de l’Union des Démocrates Socialistes, LIFUDS. Elle a quitté Kinshasa ce dimanche 08 Septembre 2024 pour Caracas. On parle aussi de la participation de quelques compatriotes congolais qui ont fait le déplacement de la capitale vénézuélienne.

Faut-il rappeler que le 20me siècle a été témoin des manifestations politiques, sociales ou idéologiques dont la nature nie l’être humain et favorise son extinction. De tels exemples peuvent être trouvés dans l’Italie de Mussolini, l’Allemagne d’Hitler ou l’Espagne de Franco. Comme on le voit, le fascisme a toujours représenté une menace directe pour les valeurs les plus authentiques de l’être humain, s’est propagé comme un fléau à travers l’Europe dans la première moitié du XXe siècle et a conduit le monde au génocide de millions d’êtres humains. Malgré la défaite militaire du fascisme en 1945, ses idées et ses pratiques n’ont pas disparu. Elles sont en train de refaire surface sous des formes nouvelles et adaptés au contexte du XXIe siècle.

Dans un monde où la débâcle de l’impérialisme étasunien et européen devient de plus en plus imminente, l’humanité est, une fois de plus, menacée par la montée de mouvements néofascistes qui, sous de nouveaux habits, continuent de promouvoir la haine, l’intolérance et la violence. Ce mouvement, dirigé aujourd’hui par une nouvelle aristocratie financière et technologique, utilise des outils sophistiqués de manipulation numérique et économique pour saper la démocratie, polariser les sociétés, violer la souveraineté des nations et imposer un ordre mondial qui perpétue ses intérêts de classe.

Ainsi, le Venezuela se pose comme un bastion de la résistance contre ces idéologies extrémistes, surtout à l’heure où il fait face à une nouvelle tentative de coup d’État de la part de ces expressions fascistes, qui cherchent, par la violence, ignorer la volonté populaire qui a décidé le 28 juillet de réélire le Président Nicolás Maduro Moros.

Message de soutien du président Kabasele Tshimanga

A la veille de l’ouverture de ce grand rassemblement mondial des antifascistes de la planète, le Président National de l’UDS, monsieur crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a adressé un message de soutien aux autorités vénézuéliennes. Il l’a ainsi libellé : « Je tiens à saluer, ce dimanche matin 08 Septembre 2024, l’initiative du Camarade Président Nicolas Maduro Moros, de rassembler, à Caracas, toutes les forces mondiales anti-impérialistes et antifascistes dans le cadre du Premier Congrès Mondial contre le fascisme et le néofascisme.

« Je salue l’invitation lancée à l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, notre Parti politique très impliqué dans la lutte anti-impérialiste et antifasciste dans notre pays, de participer à cette grand-messe mondiale.

« Personnellement, je n’y serai pas. Mais, l’UDS sera dignement représentée par notre Deuxième Vice-Présidente Nationale et Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS, LIFUDS, la Camarade Charlotte Buimpe Diombelayi, une Combattante de la grande cause qui est la nôtre.

« À la veille de cette grande manifestation révolutionnaire qui s’ouvre le mercredi 11 Septembre 2024 à Carcas-la-Révolutionnaire, mes pensées vont tout droit au Commandant Immortel Hugo CHAVEZ, le Fondateur du Socialisme du 21me siècle, au Président Nicolas Maduro Moros, son Digne Successeur, et au Camarade Ranger PENA, Vice-Président des Affaires Internationales du Parti Socialiste Uni du Venezuela, PSUV. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre indéfectible attachement à notre lutte.

« Je reste convaincu que la flamme antifasciste qui sera rallumée à Caracas, nous aidera à sceller à jamais notre pacte et à recharger nos batteries pour la lutte finale.

« Franc succès au Premier Congrès Mondial contre le fascisme et le néofascisme de Caracas 2024.

« Vive le socialisme! »

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp

Le Nigeria a entamé sa quête de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025 en s’imposant largement face au Bénin, tandis que le Cameroun a triomphé de la Namibie et que la Mauritanie a remporté son match à domicile contre le Botswana ce samedi.

Nigeria 3-0 Bénin

Buts : A. Lookman (45+2’) (83’), V. Oshimen (78’)

Ademola Lookman et Victor Osimhen ont brillé lors de la rencontre. Le Nigeria a dominé la République du Bénin en s’imposant 3-0 samedi au stade international Godswill Akpabio, lors des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Dès le début, le Nigeria a affirmé sa domination, Lookman ouvrant le score en première mi-temps, suivi d’un superbe but d’Osimhen qui a creusé l’écart.

Lookman a définitivement scellé le destin de la rencontre en inscrivant un troisième but, garantissant ainsi une victoire éclatante pour les Super Eagles.

La défense du Bénin a peiné à contenir l’ardeur offensive du Nigeria, avec Osimhen qui a doublé l’avance grâce à une magnifique action individuelle à la 55e minute. Son but a enflammé les supporters, illustrant parfaitement son efficacité devant le but. Au fil du match, les Guépards du Bénin n’ont pas su réagir, tandis que Lookman a inscrit son deuxième but à la 78e minute, consolidant ainsi l’avance confortable des Nigérians. Les Super Eagles ont dominé la rencontre, préservant leur cage inviolée et récoltant trois points essentiels.

Cameroun 1-0 Namibie

But : V. Aboubakar (65’)

Au même moment, le Cameroun a battu la Namibie 1-0 grâce à un but de Vincent Aboubakar à Garoua.

Les Lions Indomptables ont dû fournir un effort considérable pour décrocher cette victoire, face à la forte résistance de la Namibie. Aboubakar a inscrit le but à la 65e minute, en profitant d’un rebond suite au tir de Bryan Mbeumo repoussé.

Malgré les occasions multiples de part et d’autre, le score n’a pas bougé, se maintenant à 1-0, permettant ainsi au Cameroun de commencer sa campagne de qualification sous de bons auspices.

Mauritanie 1-0 Botswana

But : S. Amar (84’)

Sidi Amar a secoué le match à la 84e minute en inscrivant un but décisif, permettant ainsi aux Mourabitounes de décrocher une victoire importante pour débuter leur campagne de qualification pour la CAN. La rencontre a été très serrée, avec une Mauritanie qui contrôlait le ballon mais avait du mal à franchir la défense solide du Botswana. La situation a changé lorsque Beyatt Lekoueiry a assisté Amar, qui a tiré avec puissance dans la lucarne. Le Botswana n’a pas pu se ressaisir, et la Mauritanie a ainsi sécurisé trois points précieux pour ses débuts dans cette phase d

e qualification.

Lors de la première journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025, le Maroc, l’Égypte et la Côte d’Ivoire ont marqué les esprits en remportant des victoires éclatantes vendredi soir.

Le Maroc a surpassé le Gabon, l’Égypte a triomphé contre le Cap-Vert, tandis que les champions en titre, la Côte d’Ivoire, ont commencé leur tournoi par une victoire contre la Zambie.

Ailleurs, le Sénégal a été tenu en échec par le Burkina Faso, et le Mali a partagé les points avec le Mozambique.

Maroc 4-1 Gabon

Buts : H. Ziyech (10′ pen, 25′ pen), B. Diaz (59′), A. Kaabi (82′) pour le Maroc / P. Aubameyang (45+1′ pen) pour le Gabon.

Le duel entre le Maroc et le Gabon a été marqué par une première mi-temps hors du commun, avec quatre pénaltys, dont trois ont été transformés. Hakim Ziyech a ouvert le score dès la 10e minute sur pénalty après que Abde Ezzalzouli ait été touché dans la surface. Le Gabon a eu l’occasion d’égaliser à la 16e minute grâce à un pénalty accordé à Pierre-Emerick Aubameyang après une main d’Abdelkabir Abqar, mais son tir a heurté le poteau. Peu après, Ziyech a inscrit un second but pour le Maroc sur pénalty après une faute sur Sofiane Rahimi. Le Gabon a obtenu un deuxième pénalty juste avant la mi-temps, qu’Aubameyang a réussi à transformer, réduisant ainsi l’écart à 2-1.

Au cours de la seconde période, le Maroc a dominé le match, avec Brahim Diaz inscrivant son premier but pour l’équipe nationale à la 59e minute, suivi par Ayoub Kaabi, remplaçant, qui a marqué le quatrième but à la 82e minute, assurant ainsi une victoire nette de 4-1 pour les Lions de l’Atlas.

Égypte 3-0 Cap-Vert

Buts : R. Rabia (22′), M. Marmoush (45+1′), I. Adel (70′).

L’Égypte a débuté sa campagne avec une victoire nette de 3-0 face au Cap-Vert. Rami Rabia a ouvert le score de la tête à la 22e minute suite à un corner. Juste avant la mi-temps, Mostafa Marmoush a doublé l’avantage des Pharaons après une contre-attaque, concluant avec sérénité devant le gardien capverdien. Ibrahim Adel, remplaçant, a sécurisé la victoire à la 70e minute en marquant après un rebond sur un arrêt du gardien.

Côte d’Ivoire 2-0 Zambie

Buts : J. Krasso (73′, 84′).

La Côte d’Ivoire a entamé la défense de son titre en beauté avec une victoire 2-0 contre la Zambie. Après une première mi-temps sans but, Jean-Philippe Krasso a ouvert le score à la 73e minute avant d’ajouter un second but 11 minutes plus tard, assurant ainsi les trois points aux champions en titre. Ce résultat offre une base solide aux Ivoiriens, qui visent à conserver leur titre de champions de la CAN.

Sénégal 1-1 Burkina Faso

Buts : S. Mané (16′) pour le Sénégal / O. Bouda (90+5′) pour le Burkina Faso.

Lors d’un match palpitant se soldant par un nul 1-1, le Sénégal a été privé de victoire par une égalisation tardive du Burkina Faso. Sadio Mané avait ouvert le score pour les Lions de la Teranga à la 16e minute d’une belle finition, mais Ousseni Bouda a égalisé à la dernière minute du match permettant ainsi à son équipe d’obtenir un point.

Mali 1-1 Mozambique

Buts : G. Catamo (37′) pour le Mozambique / Y. Bissouma (52′) pour le Mali.

Le Mozambique a réussi à obtenir un match nul de 1-1 face au Mali. Geny Catamo a marqué pour les visiteurs à la 37e minute, mettant le Mali en difficulté. Toutefois, en seconde période, le capitaine malien Yves Bissouma a réagi en égalisant à la 52e minute, permettant aux deux équipes de repartir avec un point chacune dans ce match disputé.

Les Corbeaux ont effectué la première partie de préparation d’avant saison au CEF de Futuka. Pour capter les cinq semaines d’intense travail technique et foncier, les caméras ont tourné sans arrêt afin de produire un film exclusif et attrayant. Ce document vidéo est à découvrir ce dimanche sur la chaîne YouTube des Corbeaux.

Dans notre magnifique Centre d’Entraînement et de Formation où les Corbeaux respirent de l’air pur, restez branchés sur nos pages officielles pour suivre “Un jour à Futuka”.

Découvrez ce film et plongez-vous dans l’univers de ce qui se passe sous les arbres et à côté de la rivière Kafubu, à une trentaine de kilomètres de Lubumbashi sur la Route Kasenga.

Rendez-vous ce dimanche 8 septembre à 12h00 GMT sur notre chaîne YouTube pour suivre le direct de la première production. Palpez le monde des Corbeaux, 10 mois de compétition, 30 numéros de 26 minutes à raison de 3 productions par mois.

C’est une très belle moisson réalisée par le Ministre congolais du Commerce Extérieur en marge du forum de coopération Chine-Afrique qui s’est clôturée hier vendredi à Beijing après une semaine des rencontres et discussions de haut niveau.

Julien Paluku Kahongya a supervisé la cérémonie de signature d’un protocole d’accord sur l’achat des produits agricoles congolais vers la Chine.

Les entreprises chinoises qui ont signé avec les entreprises congolaises ont fait directement la première commande qui est d’un million de tonnes de soja, 20.000 tonnes de sésame, 10.000 tonnes de piment, 5.000 tonnes de café et 3.000 tonnes de cacao.

Cette signature augure la réconciliation des congolais avec la terre pour augmenter le volume des exportations de la RDC vers la Chine a fait entendre le Ministre du Commerce Extérieur tout appelant encore une fois les opérateurs congolais de s’intéresser plus à l’agro-business, car le Gouvernement a listé 62 produits qui feront l’objet des exportations.

Juste après, Julien Paluku Kahongya a supervisé la signature d’un protocole d’accord entre l’Office Congolais de Contrôle (OCC) représenté par son Directeur Général, Étienne Tshimanga et la société chinoise Beijing Lixiaoman Technology; objectif, moderniser davantage l’Office Congolais de Contrôle (OCC).

Grâce à ce partenariat, l’OCC va se doter des laboratoires ultramodernes certifiés pour ainsi renforcer le contrôle de la qualité, de la conformité et de la certification des produits qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo pour ainsi matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi dans ce domaine s’est réjoui le Ministre du Commerce Extérieur.

Signalons que ce Ministre jusqu’auboutiste et infatigable a multiplié différentes rencontres dans la capitale chinoise en vendant les opportunités qu’offre la RDC, et ce, dans le but de faire bénéficier son pays d’une grande part de 50 milliards de dollars américains annoncés par le Président chinois, Xi Jinping en faveur du continent africain.

Aussitôt arrivée à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, dans le cadre de ses vacances parlementaires, le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde ne s’est donné aucun répit. Tout de go après son accueil à l’aéroport et la communion qu’il a eue avec la population à la Place de la Poste, il a échangé, en tête-à-tête, avec le vice-gouverneur Kazumba au Gouvernorat, en fin de la journée, pour avoir l’état général de la province, avant d’aller à la rencontre de toutes les couches sociales ciblées.

Dans un échange convivial, les deux personnalités ont parcouru les différentes questions tant sociales, économiques, politiques que sécuritaires.

Et dans la soirée, au Chapiteau de Pullman Hôtel de Lubumbashi, il a offert un grand banquet, à tous les notables et personnalités du Haut-Katanga, du Lualaba, et du Haut-Lomami, dont les députés nationaux, les sénateurs, l’ambassadeur itinérant du Chef de l’État, le président de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, le président de l’Assemblée provinciale du Haut-Lomami, le Vice-gouverneur du Haut-Katanga, représentant le Gouverneur en mission de service en Chine, les membres du bureau de l’Assemblée provinciale et les députés provinciaux du Haut-Katanga, les membres du gouvernement provincial du Haut-Katanga, les chefs coutumiers, les chefs des associations socioculturelles, les membres de la Fondation katangaise, et les membres de la notabilité katangaise.

Il a remercié les uns et les autres pour l’accueil lui réservé. Le Président du Sénat a rappelé son message lancé à la grande place de la poste à l’intention de toute la notabilité katangaise.

Il a remercié le Chef de l’Etat qui a entendu le soutien apporté à sa candidature au poste de Président du Sénat. Le soutien de tous ses frères et sœurs à cette candidature à la tête de la Chambre haute du parlement.

” Ce soutien a été entendu auprès du chef de l’État qui a finalement soutenu lui aussi cette candidature et qui me permet aujourd’hui d’être l’honorable président du Sénat avec le vœu que tous ces soutiens que vous m’avez apportés, je puisse vous représenter valablement”, a dit Jean-Michel Sama Lukonde.

Le numéro 1 du Sénat a aussi remercié l’assemblée provinciale du Haut-Katanga qui a permis que l’histoire soit écrite car, a-t-il précisé, au-delà de la population qui constitue sa première base et qui lui a offert les suffrages aux élections de 2023, il ne peut pas oublier l’Assemblée provinciale qui l’a élu sénateur.

“Je dis merci à cette Assemblée parce qu’elle m’a doublement honoré non seulement en nous permettant d’être élu sénateur et être le meilleur élu de la République. Et, c’est en étant sénateur que je me suis proposé en toute humilité pour être le président du Sénat, ouvrant la porte à un deuxième fait inédit, celui d’avoir le premier fils issu du Katanga à la présidence du Sénat depuis l’existence de notre République “, a fait remarquer Sama Lukonde.

Revenant sur la question sécuritaire qui doit préoccuper tout le monde, il a appelé les uns et les autres à l’unité et la cohésion nationales. “Tous unis pour une même cause derrière son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État et Commandant suprême des armées”, a-t-il insisté.

Pour Sama Lukonde, l’heure n’est plus au discours. Il faut rapidement se mettre au travail. Il est venu le temps pour le développement de notre pays”, a-t-il lancé à la notabilité katangaise qu’il a appelée au soutien de tous les programmes phares du Chef de l’État. “C’est vraiment l’heure de se mettre au travail “, a-t-il martelé.

Le président du Sénat a promis de poursuivre son travail, dans le Grand Katanga, en étroite collaboration avec les institutions provinciales, dont les Assemblées et les gouvernements, le Sénat étant l’émanation des provinces.

Depuis, l’opinion publique assiste à un bras de fer qui oppose le ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde de sceaux au pouvoir judiciaire incarné par le Conseil Supérieur de la Magistrature. Le bras de fer persiste et de la sagesse des magistrats qui gèrent le Conseil Supérieur de la Magistrature, il était convenu de se concerter pour éviter toute zone d’ombre.

Malheureusement et à la grande surprise, après que le pouvoir judiciaire incarné par le bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature ait soulevé l’exception de la circulaire du ministre d’Etat en charge de la Justice pour ne pas obtempérer à cette circulaire qui demande à tous les magistrats de continuer à envoyer des détenus ou prévenus au Centre Pénitentiaire pour la Rééducation de Kinshasa, ex-prison Makala, alors que le ministre ait choisi la voie contraire, c’est-à-dire interdisant tout transfert à la prison du fait de surpopulation, créant ainsi un bras de fer avec le pouvoir judiciaire.

Cet état de chose crée au faite une insécurité judiciaire généralisée, en ce que parmi les détenus qui ont bénéficié de cette relaxation, figure les condamnés en procédure de flagrance pour avoir tué un membre de sa famille proche.

L’opinion a l’impression qu’au ministère de la Justice se trouverait un opposant politique, en tout cas c’est l’avis des sociétaires de l’union sacrée, en campagne électorale pour la présidentielle de 2028 qui se donne le temps de critiquer les magistrats qui sont à ses yeux sous régime de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi. Quand bien même le Chef de l’Etat lui-même avait tiré la sonnette d’alarme sur la pathologie juridique des magistrats.

Il faut cependant se demander, à quelle fin politique le désengagement peut servir la République ? Faudrait-il relaxer les inciviques et hors la loi ? Quel est le sort des magistrats qui auraient condamné ces inciviques une fois en liberté ?

Pour faire face à la surpopulation carcérale en République démocratique du Congo, la solution n’est pas de libérer les criminels ou les détenus condamnés. La solution est de construire des nouvelles maisons d’arrêts ou prisons suivant la démographie actuelle et pourquoi pas faire une projection démographique ?

En relaxant en dehors des conditions de libérations conditionnelles, Constant Mutamba s’est interféré dans la conduite de l’action publique qui est réservée au seul magistrat du Parquet car, l’article 70 de la loi organique portant juridiction de l’ordre judiciaire, n’accorde au ministre de la Justice que le pouvoir d’injonction négative ou positive sans interférer dans la conduite de l’action publique.

Ceci dit, le ministre ayant la justice dans ses attributions ne peut intervenir en matière de liberté ou libération conditionnelle lorsque les détenus ou les condamnés rentrent dans la catégorie des personnes qui peuvent bénéficier de ladite libération conditionnelle.

Ainsi donc, le ministre d’Etat en charge de la Justice entre en conflit avec la loi pénale en ce que l’action publique contre sa personne risque de s’enclencher dans ce bras de fer avec le Conseil Supérieur de la Magistrature.

Faux poison

Que dit-on de son empoisonnement ? Il a été entendu que le bureau du ministre ainsi que son antichambre ont été empoisonnés et une poudre toxique serait trouvée sur son bureau et les autres meubles de son cabinet de travail, conclut la police scientifique.

Curieusement, lors de cette prétendue opération dans un rayon hyper sécurisé, Constant Mutamba était dans son fief électoral à savoir Lubao, dans la province de Lomami. Les images font foi. A l’examen de la police scientifique, le monstre était absent de Kinshasa et de son lieu de travail.

Question : À quel moment était-il empoisonné ? Avant ou après son déplacement vers Lubao ? Si c’est avant, tout peut se conclure qu’il s’était déplacé tout en ayant le poison dans son corps qui n’a produit aucun effet jusqu’à son retour sur Kinshasa.

Si c’est après son retour de Lubao, ça ne sera pas dans son bureau qui a connu l’examen de la police scientifique qui a détecté la présence de substances toxiques. A cet effet, il ne peut pas s’hasarder de mettre ses pieds dans un bureau non désinfecté.

Que doit-on savoir de cette énigme tragédie entre le ministre d’Etat Constant Mutamba et le Conseil Supérieur de la Magistrature dès lors que l’on sait, que le carnage de Makala n’a pas encore révélé qui est l’auteur de cette hécatombe dont le bilan reste controversé et contradictoire.

Pius Romain Rolland

Le Maroc, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, conforte son leadership politique en Afrique du Nord et poursuit sa marche sur la voie du développement en investissant dans les infrastructures, l’éducation et la technologie, écrit le média brésilien “Poder360”.

Dans un article sous le titre “Prêt à décoller”, signé Marcelo Tognozzi, le quotidien souligne que “le Maroc d’aujourd’hui a fait un grand pas en avant sur la voie du développement, amorcé à la fin des années 1950”, après s’être affranchi du joug du colonialisme, tout en rappelant le riche passé historique du Royaume qui a suscité plusieurs convoitises.

Le Maroc a réussi à progresser grâce à sa stabilité politique, au climat de sécurité et à l’efficience de son système judiciaire, soutient-il.

Selon Tognozzi, si Feu SM Hassan II avait jeté les bases de la modernisation du Maroc, où cohabitent en paix Musulmans, Juifs et Chrétiens, SM le Roi Mohammed VI a, depuis Son intronisation en 1999, poursuivi la réalisation du projet de Nation à travers une série de projets stratégiques.

En matière d’infrastructures, le Maroc a été le premier pays d’Afrique à se doter d’un train à grande vitesse, reliant Casablanca à Tanger, la porte de la Méditerranée, où il a construit un port capable de rivaliser avec celui de Rotterdam, réduisant considérablement le temps de traversée des navires en provenance du sud, avance-t-il, notant que les grands cargos peuvent désormais accoster à Tanger et redistribuer leurs cargaisons sur des navires plus petits, facilitant ainsi l’accès à l’Europe et à l’Est à des coûts nettement compétitifs

Au sud du Royaume, poursuit-il, le projet portuaire de Dakhla est également prometteur, attirant des industries telles que l’automobile, l’agroalimentaire, le pharmaceutique et le BTP et stimulant l’émergence d’une nouvelle classe moyenne, constituée de professionnels de haut niveau.

En ce qui concerne l’éducation justement, l’auteur évoque l’Université Mohammed VI Polytechnique, qui forme près de 6.000 étudiants avec l’anglais comme langue principale. L’accent y est mis sur l’innovation, la technologie, les politiques publiques et l’agro-industrie, écrit Tognozzi.

Dans le secteur de l’énergie, le Maroc a investi dans la production d’énergie propre et vise, d’ici 2027, à générer 52% de sa consommation à partir des énergies solaire, éolienne et de l’hydrogène vert, explique-t-il.

Rappelant la visite en juin au Maroc du ministre brésilien des affaires étrangères, Mauro Vieira, Tognozzi estime que le Brésil a aujourd’hui la grande occasion de renforcer son partenariat avec le Royaume et d’avoir accès à d’autres marchés à moindre coût, au bénéfice des entreprises des deux pays.

“Avec plus de 1.000 ans d’histoire et une diplomatie efficace, le Maroc s’est engagé à établir des partenariats avec des pays comme le Brésil pour consolider son leadership politique en Afrique du Nord, et sa position en tant que porte d’entrée vers l’Europe et l’Est. Le pays investit également dans l’éducation et l’innovation, tout en œuvrant toujours pour la paix”, conclut-il.

La sélection nationale marocaine de football s’est imposée face à son homologue gabonaise (4-1), en match comptant pour la 1-ère journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc-2025 (groupe B), disputé vendredi au Grand Stade d’Agadir.

Les Lions de l’Atlas ont ouvert le score par Hakim Ziyech (10è) qui a transformé un pénalty obtenu par Abdessamad Ezzalzouli. Le Gabon avait l’occasion d’égaliser à la 16-ème minute également sur pénalty, mais Pierre-Emerick Aubameyang a trouvé le poteau.

Un deuxième pénalty, accordé au Maroc après une faute sur Soufiane Rahimi dans la surface, a permis à Ziyech (26è) d’inscrire un doublé et de breaker pour le Maroc.

Les Panthères du Gabon vont réduire le score 5 minutes avant la fin du temps réglementaire de la première mi-temps par Aubameyang sur pénalty.

En deuxième mi-temps, Brahim Diaz va tripler la mise pour le Maroc à la 59-ème minute du jeu. Entré en jeu à la place de Rahimi, Ayoub El Kaabi (82è) va quadrupler la mise pour les Lions de l’Atlas.

Le Maroc, déjà qualifié en sa qualité de pays hôte, est logé dans le groupe B aux côtés du Gabon, de la Centrafrique et du Lesotho. La phase finale de la CAN (Maroc-2025) aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Les deux confrontations entre le Maroc et la Centrafrique, comptant pour les 3è et 4è journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN Maroc-2025) auront lieu au Stade d’honneur d’Oujda, a annoncé la Fédération royale marocaine de football (FRMF) dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux.

“Dans le cadre des 3è et 4è journées des éliminatoires de la CAN-2025, le Maroc affronte la Centrafrique au Stade d’honneur d’Oujda entre le 7 et le 15 octobre”.

Les Lions de l’Atlas ont démarré leur périple dans ces éliminatoires par une victoire face au Gabon (4-1), vendredi à Agadir.

Le deuxième match opposera, lundi, les Lions de l’Atlas au Lesotho.

La phase finale de la CAN (Maroc-2025) aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.