Le CICR et l’UNICEF renouvellent leur coopération en matière de protection des enfants dans les zones de conflit

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) ont renouvelé, ce vendredi 09 septembre 2024, leur accord de coopération sur la protection des enfants affectés par les conflits, y compris les enfants séparés et non accompagnés, les enfants sortis des groupes armés et ceux en détention.

Selon un communiqué de presse publié à cet effet, cet accord, vient notamment renforcer les mécanismes de collaboration et de coordination entre les deux organisations afin d’assurer un soutien accru aux enfants les plus vulnérables à travers le renforcement du système de protection de l’enfant mis en place par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC).

Dans un contexte de conflit armé persistant, notamment dans l’Est de la RDC, de nombreux enfants sont à risque d’être séparés de leurs familles, recrutés et utilisés, enlevés ou encore victimes de violences sexuelles. Grâce à un système de coordination et communication continue, rapide et efficace, l’UNICEF et le CICR renforcent la protection des enfants à travers la recherche et la réunification familiale, la prise en charge transitoire, l’assistance multisectorielle pour les enfants, même dans les zones plus difficiles d’accès.

« Nous traversons une situation complexe qui pose de vrais défis en matière de protection des enfants. La violence et les affrontements armés dans plusieurs régions du pays, notamment au Nord-Kivu poussent des milliers d’enfants à se déplacer et à abandonner leur rêve.

Beaucoup aujourd’hui ont perdu tout contact avec leurs proches, ont été blessés, tués, abusés ou encore enrôlés de force. Dans ces circonstances et aux vues de la gravité de la situation, il est essentiel que les acteurs de protection unissent leur force et se mobilisent pour apporter une réponse efficace et coordonnée. Il est impératif que le sort de ces enfants devienne une priorité, tant sur le plan national qu’international, tout en soulignant que la meilleure façon de prévenir toutes ces souffrances demeure le respect du Droit International Humanitaire », a indiqué François Moreillon, Chef de Délégation du CICR en RDC.

En tant qu’institution neutre et indépendante, le CICR a pour rôle d’apporter protection et assistance aux victimes des conflits armés et d’autres situations de violence. En RDC, le programme de protection des liens familiaux (PLF) est un élément clef de sa mission humanitaire et forme une part essentielle de son action et de celle de son partenariat notamment avec l’UNICEF ou encore la Croix-Rouge de RDC.

‘’La crise dans l’Est de la RDC est l’une des crises humanitaires les plus complexes au monde. L’impact sur les enfants est particulièrement dévastateur. Ils sont parmi les premières victimes des conflits, subissant des violences physiques et psychologiques très graves. Le renforcement de notre coopération avec le CICR est un moyen de redoubler nos efforts pour que chaque enfant, séparé, puisse trouver le soutien dont il a besoin, retrouver sa famille réintégrer sa communauté, et réaliser son plein potentiel ’’, a précisé Grant Leaity, Représentant de l’UNICEF en RDC.

En RDC, l’UNICEF, accompagne le Gouvernement afin de protéger les enfants affectés par les conflits armés à travers l’accès à des services de santé mentale, de soutien psychosocial et de protection.

A propos du CICR

Le Comité international de la Croix-Rouge, en RD Congo, promeut le respect du droit international humanitaire et aide les personnes touchées par le conflit et la violence à subvenir à leurs besoins, souvent en collaboration avec la Croix-Rouge de la RDC. Nous améliorons aussi l’approvisionnement en eau et l’assainissement, réunissons les membres de familles séparées et renforçons les soins de santé pour les blessés, malades et victimes de violences sexuelles.

A propos de l’UNICEF

L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.




Situation socio-économique: Les avis Consultatifs du Conseil économique et social sur la table de Kamerhe 

En sa qualité de seul organe habileté à donner des avis consultatifs aux plus hautes Institutions du Pays, à savoir la Présidence de la République, l’Assemblée Nationale et le Sénat, le Conseil Économique et Social, à travers son Président Jean-Pierre Kiwakana, a remis, le jeudi 5 septembre, une série d’avis consultatifs émis dans plusieurs secteurs socio-économiques du Pays parmi lesquels figurent :

– deux réformes salutaires sur la formation de base et la gratuité de l’enseignement

– diagnostic de la situation socio-économique de la République Démocratique du Congo de 1960 à nos jours

– les propositions pour vaincre la corruption dans le Pays et tant d’autres.

Le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, a salué le travail abattu par le Conseil Économique et Social sous le leadership de son Président, Jean-Pierre Kiwakana.

Il lui a rassuré une bonne collaboration entre cette structure et la Cambre basse du Parlement durant tout son mandat.

Le Quotidien




Situation socio-économique: Les avis Consultatifs du Conseil économique et social sur la table de Kamerhe 

En sa qualité de seul organe habileté à donner des avis consultatifs aux plus hautes Institutions du Pays, à savoir la Présidence de la République, l’Assemblée Nationale et le Sénat, le Conseil Économique et Social, à travers son Président Jean-Pierre Kiwakana, a remis, le jeudi 5 septembre, une série d’avis consultatifs émis dans plusieurs secteurs socio-économiques du Pays parmi lesquels figurent :

– deux réformes salutaires sur la formation de base et la gratuité de l’enseignement

– diagnostic de la situation socio-économique de la République Démocratique du Congo de 1960 à nos jours

– les propositions pour vaincre la corruption dans le Pays et tant d’autres.

Le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, a salué le travail abattu par le Conseil Économique et Social sous le leadership de son Président, Jean-Pierre Kiwakana.

Il lui a rassuré une bonne collaboration entre cette structure et la Cambre basse du Parlement durant tout son mandat.

Le Quotidien




Prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire: Dieudonné Kamuleta chez Judith Suminwa

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu en audience, jeudi 05 août 2024 à la Primature, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta. Les échanges entre les deux autorités ont tourné autour de la collaboration entre le pouvoir Exécutif et le pouvoir Judiciaire pour la bonne marche du pays.
Dieudonné Kamuleta Badibanga a saisi cette occasion pour présenter à la Cheffe du Gouvernement les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire pour le prochain exercice.
« Le pouvoir judiciaire doit rester en permanence en contact avec les autres pouvoirs. Dans un premier temps nous sommes venus dans le cadre de la collaboration nécessaire entre les deux institutions. Nous avons également amené les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire que nous venons de remettre à la Première Ministre comme la loi l’exige », a-t-il indiqué au sortir de l’audience.
Concernant la tentative d’évasion survenue la nuit du dimanche 1ᵉʳ au lundi 2 septembre 2024 à la prison centrale de Makala, le numéro un du CSM dit avoir déposé les PV de la réunion de son institution à la Cheffe du Gouvernement.
« Il s’agit de la justice congolaise. Nous ne voyons aucune institution congolaise qui n’est pas concernée par la bonne marche de notre pays. Nous sommes obligés de collaborer parce que, tous, nous appartenons aux institutions du pays. Il n’y a pas de solution miracle ou individuelle. La solution pour la bonne marche du pays va passer par la collaboration et ensemble main dans la main nous allons arriver à réaliser la vision du chef de l’État », a-t-il renchéri.
Accompagné du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle et membre du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature, Jean-Paul Mukolo Nkokesha, M. Kamuleta s’est félicité de la détermination de la Première Ministre pour une justice de qualité en Rdc.
Deuxième pilier
En effet, la Première Ministre a placé la restauration de l’appareil judiciaire au deuxième pilier du Programme d’Actions de son Gouvernement. L’objectif étant de garantir l’accès au droit et à une justice de qualité pour tous et d’améliorer la performance de l’administration de la justice.
Le Quotidien




L’envoyé chinois demande des efforts accrus en vue de la libération “immédiate” de tous les détenus (ONU)

Un envoyé chinois a appelé mercredi à un plus grand effort diplomatique en vue de la libération immédiate de tous les détenus, qu’ils soient israéliens ou palestiniens, afin qu’ils puissent retourner chez eux sans plus attendre.

“Les six otages qui ont péri à Gaza sont bouleversants. La fin tragique qui les a frappés suscite la compassion”, a déclaré Geng Shuang, représentant permanent adjoint de la Chine auprès de l’Organisation des Nations Unies (ONU), lors d’une réunion d’information du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Moyen-Orient, incluant la question palestinienne.

“La Chine condamne toute violence contre les civils et dénonce toutes les violations du droit international et du droit humanitaire international”, a déclaré l’ambassadeur.

Il a souligné que “la dure réalité en dit long” sur la futilité des tentatives de remporter une “victoire totale” en prolongeant la guerre, ce qui n’est au mieux qu’un “vœu pieux”.

Le recours à la force n’ouvrira pas la voie à la libération des otages, a souligné M. Geng, ajoutant qu’il ne ferait qu’exacerber les antagonismes et rendre les affrontements plus intenses et la situation plus volatile.

Il a appelé les dirigeants israéliens à écouter les appels énergiques de la population, à accorder la priorité absolue à la libération des otages et à la sauvegarde des vies humaines, et à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que le cessez-le-feu se concrétise et que la guerre prenne fin.

Il a également appelé les pays qui exercent une influence sur les parties concernées à faire preuve de bonne foi et d’une attitude responsable en prenant des mesures concrètes “pour éteindre les flammes de la guerre à Gaza”.

Saluant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres organisations humanitaires “qui vont malgré tous les obstacles” vacciner les enfants de Gaza contre la polio, M. Geng a déclaré que “ces enfants ont le même droit de grandir en bonne santé que leurs pairs ailleurs dans le monde” et qu’ils ne devraient pas continuer à être confrontés à la menace mortelle d’armes létales après avoir été vaccinés.

“Chaque vie compte et personne ne mérite d’être privé de son droit à la vie”, a-t-il ajouté.




France : Michel Barnier nommé Premier ministre

Le président français Emmanuel Macron a nommé jeudi Michel Barnier au poste de Premier ministre, le chargeant de former un nouveau gouvernement après les élections législatives de juillet dernier.

Cette nomination intervient après un cycle de consultations au cours duquel M. Macron “s’est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement”, selon un communiqué de l’Elysée.

Né en 1951, Michel Barnier a été plusieurs fois ministre (Environnement, Affaires européennes, Affaires étrangères, Agriculture et Alimentation) et deux fois commissaire européen (Politique régionale, puis Marché intérieur et Services financiers). Il a également été négociateur en chef pour l’Union européenne (UE) chargé de mener les négociations liées à la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Il a été candidat au congrès des Républicains de 2021 pour l’élection présidentielle de 2022, où il sera éliminé à l’issue du premier tour.

M. Macron avait dissous l’Assemblée nationale française au soir des élections européennes du 9 juin. Aucun parti n’a obtenu la majorité absolue pour former directement un gouvernement à l’issue des deux tours des législatives anticipées fin juin et début juillet. Depuis, le président a mené des consultations pour nommer un nouveau Premier ministre pouvant être accepté par le Parlement.

“Nous attendons le discours de politique générale de Michel Barnier. L’immigration hors contrôle, l’explosion de l’insécurité, le pouvoir d’achat des Français et la modification du mode de scrutin sont des sujets qui devront être pris en considération”, a averti à l’Assemblée nationale la présidente du groupe Rassemblement national (RN, extrême droite), Marine Le Pen, après la nomination de M. Barnier.

“C’est le gouvernement de M. Macron et Mme Le Pen. Ils ont déjà pris des engagements pour faire accepter le budget, préparé dans l’ombre par les ministres démissionnaires”, a réagi Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du mouvement La France insoumise (LFI, extrême gauche).

“Libéral, européiste, anti-social, Barnier est aux antipodes du message envoyé par les Français aux législatives. Un bras d’honneur aux Français qui aspirent au changement”, a réagi Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français.




Xi Jinping propose des actions de partenariat pour promouvoir conjointement la modernisation avec l’Afrique

Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré jeudi que la Chine était disposée à travailler avec l’Afrique pour mettre en œuvre dix actions de partenariat afin de promouvoir conjointement la modernisation.

La Chine et l’Afrique représentent un tiers de la population mondiale. Sans la modernisation de la Chine et de l’Afrique, il n’y aura pas de modernisation mondiale, a noté M. Xi lors de son discours inaugural prononcé à la cérémonie d’ouverture du Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

Les dix actions, qui seront mises en œuvre au cours des trois prochaines années, couvriront les domaines de l’inspiration mutuelle entre civilisations, de la prospérité du commerce, de la coopération sur les chaînes industrielles, de l’interconnexion, de la coopération pour le développement, de la santé, du développement de l’agriculture au bénéfice de la population, des échanges humains et culturels, du développement vert et de la sécurité commune, a précisé M. Xi.

Il a proposé de rehausser les relations sino-africaines à une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle.

Il a également proposé de porter au niveau stratégique les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec elle.

Grâce aux efforts assidus depuis près de sept décennies, les relations sino-africaines se trouvent aujourd’hui dans la meilleure période de l’histoire, a souligné M. Xi.

S’exprimant sur les dix actions de partenariat, M. Xi a indiqué que pour l’inspiration mutuelle entre civilisations, la Chine était prête à travailler avec l’Afrique pour bâtir une plateforme sino-africaine d’échanges d’expériences sur la gouvernance, un réseau Chine-Afrique de connaissances sur le développement et 25 centres d’études sur la Chine et l’Afrique.

La Chine invitera 1.000 personnalités de partis politiques africains à venir en Chine afin d’approfondir les échanges d’expériences sur l’édification des partis politiques et la gouvernance d’Etat.

En ce qui concerne la prospérité commerciale, M. Xi a affirmé que la Chine élargirait de sa propre initiative et de façon unilatérale l’ouverture de son marché, et qu’elle a décidé d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% des produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés ayant avec elle des relations diplomatiques, dont 33 pays africains.

Premier pays parmi les grands pays en développement et les principales économies du monde à adopter cette mesure, la Chine entend faire du grand marché chinois une grande opportunité pour l’Afrique, a noté M. Xi.

Selon lui, la Chine élargira l’accès des produits agricoles africains à son marché, approfondira la coopération sino-africaine sur l’e-commerce et autres domaines, et mettra en œuvre un programme sino-africain sur le rehaussement de la qualité.

Il a également déclaré que la Chine était prête à conclure avec la partie africaine des accords-cadres de partenariat économique pour le développement partagé afin de fournir au commerce et à l’investissement entre la Chine et l’Afrique une garantie institutionnelle durable, stable et prévisible.

Pour renforcer la coopération sur les chaînes industrielles, la Chine travaillera avec l’Afrique à développer la zone pilote Chine-Afrique pour la coopération économique et commerciale approfondie et à lancer un programme de renforcement des capacités des PME africaines.

La Chine construira avec l’Afrique un centre de coopération sur les technologies numériques et réalisera sur le continent 20 projets de démonstration du développement numérique, afin d’embrasser ensemble la nouvelle vague de la révolution scientifique et technologique et de la transformation industrielle, a poursuivi M. Xi.

En termes d’action de partenariat pour l’interconnexion, la Chine mettra en œuvre 30 projets d’interconnexion des infrastructures en Afrique et travaillera avec ses partenaires africains à une coopération de qualité dans le cadre de l’initiative “la Ceinture et la Route”, selon M. Xi.

S’agissant de la coopération pour le développement, la Chine entend publier avec la partie africaine la Déclaration conjointe sur l’approfondissement de la coopération dans le cadre de l’Initiative pour le développement mondial et réalisera en Afrique 1.000 projets de bien-être social Petits et Beaux, a ajouté M. Xi.

En ce qui concerne l’action de partenariat pour la santé, M. Xi a affirmé que la Chine travaillerait avec l’Afrique à créer une alliance des hôpitaux chinois et africains et des centres de médecine conjoints. Elle enverra en Afrique 2.000 professionnels médicaux et réalisera 20 projets d’infrastructures médicales et de lutte contre le paludisme.

 

Pour le développement de l’agriculture au bénéfice de la population, la Chine fournira à l’Afrique des aides alimentaires d’urgence d’un milliard de yuans (environ 140 millions de dollars), enverra 500 agronomes dans les pays africains, et créera une alliance Chine-Afrique pour l’innovation scientifique et technologique agricole.

La Chine encouragera l’investissement et l’opération des entreprises chinoises et africaines dans les deux sens et veillera à ce que la valeur ajoutée des industries reste en Afrique et qu’au moins un million de postes d’emploi soient créés pour le continent.

En termes d’échanges humains et culturels, la Chine travaillera avec l’Afrique à créer un institut d’ingénierie et à mettre en place dix Ateliers Luban. Elle proposera 60.000 places de formation en faveur notamment des femmes et des jeunes africains, a encore dit M. Xi.

Les deux parties sont convenues d’organiser en 2026 l’Année sino-africaine des échanges humains et culturels.

Quant au développement vert, la Chine mettra en place 30 projets d’énergies propres en Afrique, créera un forum Chine-Afrique sur l’utilisation pacifique des technologies nucléaires, construira avec l’Afrique 30 laboratoires conjoints, et développera une coopération sino-africaine sur l’application de la télédétection par satellite et l’exploration de la Lune et de l’espace profond.

Afin d’assurer la sécurité commune, la Chine entend instaurer avec l’Afrique un partenariat pour mettre en œuvre l’Initiative pour la sécurité mondiale et en faire un exemple de la coopération dans le cadre de cette Initiative. Elle fournira à la partie africaine des aides militaires sans contrepartie d’un milliard de yuans, a ajouté M. Xi.

Pour assurer la mise en œuvre des dix actions de partenariat, le gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans dans les trois ans à venir, a conclu M. Xi.




La Rdc disposée à accueillir la première Zone Industrielle Pilote de la Chine 

Au nom du Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, M. Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur a commencé par remercier très sincèrement le Président de la République Populaire de Chine, Son Peuple et Son Gouvernement pour l’accueil chaleureux dont notre Président et toute la délégation congolaise ont été bénéficiaires à l’arrivée dans ce beau et grand pays.

En effet, le Forum de Coopération Afrique-Chine est devenu, aujourd’hui, un cadre par excellence de la matérialisation de l’espoir de développement partagé que crée la coopération stratégique entre nos Pays Africains et la Chine en général ; et entre notre Pays, la République Démocratique du Congo et la Chine en particulier.

« Revenant sur la thématique de la Conférence d’aujourd’hui, si au départ, l’initiative « la Ceinture et la Route » a permis d’améliorer le niveau de désenclavement dans différentes régions de Chine et d’élargir les espaces d’ouverture de la Chine sur l’extérieur, aujourd’hui, nous pensons que cette initiative va permettre l’émergence de nouvelles façons de promouvoir le développement commun, mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant entre l’Afrique et la Chine », a-t-il expliqué.

Mais, parlant particulièrement de la République Démocratique du Congo et démontrer son impact dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative, permettez-moi de rappeler que mon Pays est un vaste territoire de 2.345.000 km² et il partage ses frontières avec neuf pays voisins, lesquels, à leur tour, sont entourés de douze autres pays voisins. Ce qui fait que la RDC est avec, au total, 21 pays avec lesquels il entretient des relations immédiates.

Tout cela pour montrer que la République Démocratique du Congo est un maillon important dans cette initiative de « la Ceinture et la Route » en ce qu’elle est le point de connectivité, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest du Continent Africain.

Comme annoncé ce matin par le Président de la République Populaire de Chine, Xi Jinping, Julien Paluku pense que le déblocage de l’équivalent de 50 milliards de Dollars est une voie royale pour assurer la véritable connectivité du continent africain à travers la construction d’infrastructures nécessaires.

Du Plan Directeur d’Industrialisation

Pour la République Démocratique du Congo, les projets qui s’inscrivent dans ce cadre et qui nécessitent une prise en compte dans l’initiative « la Ceinture et la Route » ont été identifiés et repris dans le Plan Directeur d’Industrialisation adopté par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo. Ce Plan Directeur d’Industrialisation définit les composantes principales pour l’essor économique de la RDC et de toute la Région, à savoir : la construction des infrastructures routières ; la construction des infrastructures ferroviaires ; la construction des infrastructures portuaires ; la construction des infrastructures énergétiques ; la construction des infrastructures aéroportuaires et ; la construction des Zones Economiques Spéciales.

Voilà pourquoi, la République Démocratique du Congo est donc disposée à accueillir la première Zone Industrielle Pilote, telle qu’annoncée, ce matin, par le Président Xi Jinping, lorsqu’il dévoilait les dix (10) actions à entreprendre pour la période 2024 – 2027.

Par ailleurs, par la République Démocratique du Congo, la connectivité entre les Océans Indien et Atlantique est possible en passant par le Majestueux Fleuve Congo, long de 4 370 km et en construisant le chemin de fer qui partirait de Kisangani, à l’Est de la RDC, jusqu’à Mombasa, en République du Kenya.

Pour ce faire, un Port en Eau Profonde est en voie d’être construit à Banana, à l’embouchure du Fleuve Congo où il se jette dans l’Océan Atlantique. Et vers le Sud, comme vient de le rappeler mon Collègue de gauche de l’Angola, le Corridor de Lobito vers ce Pays est aussi un autre point de connectivité avec l’Afrique Centrale et avec l’Afrique toute entière.

C’est dire, en bref, que tous ces chantiers et projets d’infrastructures en République Démocratique du Congo inscrivent et alignent notre Pays dans l’initiative « la ceinture et la route » pour laquelle la coopération avec le Gouvernement chinois et les entreprises chinoises nous sont d’une nécessité inestimable.

La République Démocratique du Congo salue donc cette initiative « la ceinture et la route » qui permettra, à coup sûr, de booster la croissance économique et la transformation sociale de notre Continent et particulièrement de notre Pays, afin de tirer des millions de nos compatriotes africains et congolais de la pauvreté croissante, à travers des investissements et l’augmentation de la production interne, l’accroissement de nos exportations aussi bien minières qu’agricoles, manufacturières vers les marchés extérieurs d’Afrique, de Chine et d’ailleurs.

Le tarif douanier zéro accordé à 100% des produits exportés de l’Afrique vers la Chine, tel qu’annoncé ce matin, est aussi là une voie d’assurer une croissance partagée et un avenir meilleur à nos peuples respectifs.

Enfin, pour reprendre les termes du Président de la République Populaire de Chine, je cite Xi Jinping : « Sans la modernisation de l’Afrique et de la Chine qui regorgent, à elles seules, le tiers de la population de la Planète, il sera difficile de parler de la modernisation et du développement du monde ».




L’ANAPEX reçoit les desiderata des opérateurs économiques du Grand Katanga  

Les opérateurs économiques du Grand Katanga ont répondu présents à la journée de sensibilisation sur les opportunités des marchés d’exportations dans la Zlecaf, l’Agoa et la Chine ainsi que la création des groupes d’intérêts commun et des cercles de qualité, organisée par l’AN

.APEX à Lubumbashi la semaine dernière.

Avec ses 18.000 hectares de terres arables, le Grand Katanga regorge des potentialités agricoles indéniables. Les opérateurs économiques comptent tirer large partie des marchés de ces produits, en plus des minerais. Pour y arriver, ils ont sollicité l’accompagnement de l’ANAPEX pour obtenir l’appui matériel et technique nécessaire et élargir leurs sites de culture par la mécanisation.

En effet, la plupart travaille encore manuellement. Et ceux qui se sont lancés dans la transformation ont demandé à l’ANAPEX de plaider afin qu’ils acquièrent des matériels adéquats leur permettant d’augmenter leurs productions et ainsi répondre à la demande des marchés.




Coupe d’Afrique des Nations 2025 : Les Hirondelles survolent le Malawi

Le Burundi a réussi à décrocher une victoire difficile de 3-2 face au Malawi lors de son match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, jeudi au stade national Bingu. Le but de Mokono Eldhino en toute fin de match a assuré le succès des Burundais, malgré une remontée spectaculaire des Flames dans le Groupe L à Blantyre. Les Malawites ont bien commencé la rencontre en multipliant les occasions, mais n’ont pas su les concrétiser. Le Burundi a pu prendre l’avantage à la 22e minute grâce à un but contre son camp de Chimwemwe Idana.

Cependant, les hôtes ont rapidement réagi. Neuf minutes plus tard, l’attaquant Chawanangwa Kaonga a égalisé grâce à un coup franc parfaitement exécuté qui a atteint la lucarne gauche. Avant la mi-temps, le Burundi a pris les devants, Jean Girumugisha marquant à bout portant suite à un centre de Bienvenue Kanakimana, portant le score à 2-1 à la 33e minute.

Lors de la seconde période, le Malawi a tenté de revenir au score. Leur détermination a porté ses fruits à la 75e minute, quand Lanjesi Nkhoma a marqué de la tête sur un centre de Kaonga, établissant ainsi un score de 2-2. Le Malawi a alors cherché à prendre l’avantage, mais c’est finalement le Burundi qui a remporté la partie.

À la 87e minute, Eldhino a su tirer parti d’un espace à l’extérieur de la surface pour décocher un tir puissant dans le coin inférieur droit, surprenant ainsi George Chokooka, le gardien du Malawi. Malgré les efforts acharnés du Malawi, y compris une tentative lointaine de Chifundo Mphasi lors des arrêts de jeu, les joueurs burundais ont réussi à conserver leur avance.

Cette victoire augmente les possibilités de qualification du Burundi, tandis que le Malawi, sous la direction de l’entraîneur Patrick Mabedi, devra se reprendre avant son prochain affrontement.