Vital Kamerhe saisi des problèmes des provinces de Kwilu, Kwango, Mai-Ndombe et Kinshasa

~Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe accompagné de l’honorable Deuxième Vice-Président Christophe Mboso Nkodia et du Rapporteur Jacques Djoli, a échangé ce mercredi 25 septembre avec les caucus de députés de quatre provinces de la RDC, à savoir : Kwilu, Kwango, Maindombe et Kinshasa. Il était question pour le speaker de la chambre basse du parlement de s’imprégner de différents problèmes et défis à relever dans ces provinces, alors que l’Assemblée Nationale s’apprête à examiner le projet de loi des finances exercice 2025 déposé récemment par la Première Ministre Judith Suminua.

Pour le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, il était nécessaire d’écouter les élus du peuple, après la dernière réunion institutionnelle autour du Président de la République Félix Tshisekedi, en vue des solutions idoines.

Concernant les provinces issus du démembrement du Grand Bandundu, il a été noté que des problèmes sont presqu’identiques. Les élus sont largement revenus sur l’insécurité causée notamment par le phénomène Mobondo et le conflit Teke-Yaka, l’absence de l’autorité de l’Etat dans plusieurs localités, l’insuffisance des effectifs policiers et militaires pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens, la carence des magistrats, les mauvaises conditions de détention dans les maisons carcérales, l’absence des infrastructures modernes dont les routes, les mauvaises conditions de vie de la population etc.

Pour la province du Kwilu, le Président du caucus, le député national Garry Sakata a évoqué la question de la réorganisation de nouvelles élections législatives dans le territoire de Masimanimba. D’après lui, cette question bloque le développement de la province. Conséquences: les élections de Gouverneur et Vice-Gouverneur, des sénateurs et du bureau de l’Assemblée Provinciale se font toujours attendre.

A ce sujet, le Professeur Vital Kamerhe a déclaré avoir reçu les assurances du Président de la Commission Électorale Nationale Independent (CENI), Denis Kadima avec qui, il a échangé, peu avant la rencontre avec les élus. A en croire, le Numéro Un de la CENI, il n’y a plus d’obstacles à l’organisation des législatives à Masimanimba (Kwilu et dont le calendrier sera incessamment publié. Il a rassuré que le problème des fonds nécessaires qui se posait est en voie d’être complètement résolu.

Concernant la ville-province de Kinshasa, les députés nationaux ont évoqué plusieurs problèmes dont: l’insécurité avec la recrudescence du phénomène “Kuluna”, l’insalubrité, la dégradation de la voirie urbaine, la desserte en électricité et en eau potable qui constitue un véritable casse-tête dans plusieurs quartiers de la capitale, les embouteillages, la mauvaise conduite sur la chaussée des conducteurs des mototaxis et des taxi-bus communément appelés 207, la dépravation des mœurs etc. Les élus de Kinshasa sont aussi revenus sur le phénomène Mobondo qui touche la partie Est de la capitale (Maluku).

Les députés nationaux ont sollicité l’implication du Président de l’Assemblée Nationale pour des solutions idoines aux problèmes posés au cours de cette réunion qui a duré plus de quatre heures. Concernant certaines questions, ils ont plaidé pour le déploiement d’une mission parlementaire dans les contrées concernées.

Le Président Vital Kamerhe a demandé à ses interlocuteurs de lui produire un rapport détaillé et contenant les desideratas de la population et des pistes de solutions.

“Grâce aux différents memos que vous allez déposer, nous devons entamer des actions de grande envergure avec des ministres sectoriels, dans le cadre du contrôle parlementaire pour trouver des solutions adaptées. Nous ne serons pas complaisants”, a martelé le Speaker de la Chambre Basse du Parlement.




Lutte contre le Mpox dans les Kivus: Le Dr. Romain Muboyayi assiste à la  » Revue semestrielle 2024 des activités des soins de santé primaire »

Le Directeur du Cabinet du Ministre c~ongolais de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale,  a officié ce lundi la cérémonie d’ouverture de la « Revue semestrielle 2024 des activités des soins de santé primaires » dans la province du Nord-Kivu. Ce, dans le cadre de la mission stratégique de supervision de la  riposte contre l’épidémie de Mpox dans le contexte de la crise humanitaire dans les provinces Nord et Sud Kivu.

S’exprimant à cet effet, le Docteur Romain Muboyayi a insisté sur l’importance des soins de santé primaire et le rôle central de la communauté dans la Couverture Santé Universelle (CSU) en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD).

De plus, il a martelé sur l’un des objectifs du PNDS 2024-2033 portant sur la disponibilité de l’information sanitaire pour soutenir la prise des décisions.

Enfin, le directeur de cabinet a exhorté les Médecins Chefs des Zones de Santé présents à l’amélioration de la remontée des données  de la riposte Mpox.

Au lendemain de la cérémonie d’ouverture, le Directeur général de l’Institut national de Santé publique (INSP), le Docteur Dieudonné Mwamba, avait visité les différents sites d’isolement érigés pour la prise en charge des patients atteints de l’épidémie de Mpox dans la ville de Goma et ses environs dans la province du Nord Kivu.

C’était une visite de terrain de l’équipe nationale de riposte, conduite par le numéro de l’INSP, dans le camp des déplacés de Bulengo situé dans l’Aire de Santé de Buhimba dans la Zone de Santé de Goma. Aussi dans les sites d’isolement transitoire Mpox de Kanyarutchinya situés dans la zone santé Nyiragongo.

Prince Yassa




« Education Plus » Une bouée de sauvetage pour les adolescentes au Bénin et en Afrique dans la lutte contre le VIH/SIDA

« Chaque semaine en Afrique subsaharienne, 3.100 filles contractent le VIH. Les inégalités croisées telles que : la discrimination, les privations, les mariages précoces et forcés, et les grossesses précoces ainsi que l’abandon scolaire, sont autant de facteurs qui mettent les jeunes femmes en danger et augmentent les risques auxquels elles sont confrontées ». C’est ce qu’a déploré la Directrice exécutive du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA(ONUSIDA) après sa visite officielle au Bénin. Pour pallier à cette réalité encore active en Afrique, elle appelle de tous ses vœux à la scolarisation des adolescentes.

« Pour autant, nous savons ce qu’il faut faire pour que les jeunes filles soient en sécurité et autonomes. Le maintien d’une fille à l’école secondaire peut réduire son risque de contracter le VIH jusqu’à 50 %. En plus d’un certain nombre de mesures nécessaires à l’achèvement de la scolarité, il est essentiel de fournir une éducation sexuelle holistique, de garantir l’accès aux services de la santé et de la reproduction, de lutter contre les violences basées sur le genre et de permettre l’autonomisation des jeunes filles. Toutes ces mesures nous permettront de réduire les taux d’infection à VIH, les grossesses précoces et d’assurer ainsi un avenir meilleur à nos chères filles – et à notre continent« , a déclaré la Directrice exécutive du Programme commun de Nations unies, Madame Winnie Byanyima

C’est dans cet optique que l’initiative Education Plus, qui rassemble les forces et les compétences de cinq agences des Nations Unies – ONUSIDA, ONU Femmes, UNICEF, UNESCO et FNUAP – de la société civile et des partenaires internationaux, a été lancée pour soutenir les pays d’Afrique. Le Bénin a été l’un des premiers pays à adopter cette initiative, et à démontrer son impact.

« Ma visite au Bénin en septembre dernier, a été une source d’inspiration. J’ai pu en effet constater les gains extraordinaires déjà obtenus grâce à l’initiative Education Plus dans le pays, et surtout j’ai pu personnellement apprécier ce qu’il reste à faire pour que nous puissions continuer à avancer ensemble », a souligné la Directrice exécutive de l’ONUSIDA.

En 2020, renseigne cette agence des Nations unies, le gouvernement du président Patrice Talon a pris des mesures audacieuses pour intégrer les principes de l’initiative Éducation Plus dans la politique nationale –, et les premières études montrent déjà les bénéfices obtenus. Le nombre de filles qui terminent leurs études secondaires a augmenté de plus de 15 %, et ces filles peuvent s’attendre à une augmentation de 18 % de leurs revenus. Ainsi, a dit Mme Winnie Byanyima; « Nous espérons que le fait de savoir qu’elles auront ainsi un meilleur avenir et un revenu plus élevé, incitera les filles et leurs familles à rester à l’école« .

Au Bénin, à travers Education Plus, le gouvernement a élaboré un programme technique qui mobilise sept ministères, pour répondre aux besoins éducatifs et socioculturels des adolescentes et des jeunes femmes, en mettant l’accent sur l’éducation, l’emploi, la lutte pour les droits des femmes et des filles, et la lutte contre les violences sexistes.

Le gouvernement met en œuvre des réformes, notamment des lois visant à empêcher les relations sexuelles entre enseignants et élèves. Il s’est engagé à garantir la disponibilité des financements nécessaires aux programmes, notamment en créant une ligne dédiée à la riposte au VIH à partir de 2026. Il s’agit d’augmenter la collaboration intersectorielle afin de répondre aux besoins éducatifs, sociaux et sanitaires des filles de manière globale.

Au cœur des progrès réalisés au Bénin, il faut noter le plaidoyer fait par les femmes pour les femmes.

En effet, les femmes parlementaires se sont mobilisées pour faire un plaidoyer en faveur des lois visant à lutter contre la violence et la stigmatisation des filles liée au VIH. La Première dame pour sa part, s’est mobilisée pour l’amélioration de l’accès des filles à l’information sur la santé et la reproduction. Les résultats obtenus jusqu’ici, mettent en évidence le lien intrinsèque qui existe entre l’éradication du sida et l’égalité des sexes.

« Et si nous sommes tous conscients et fiers des progrès réalisés, nous sommes aussi conscients des efforts qu’il reste à faire au Bénin, et dans la sous-région Afrique de l’Ouest et du Centre, pour qu’aucune fille ne soit laissée pour compte. Tous les partenaires (gouvernement, société civile, etc.) ont rappelé qu’il subsiste encore des normes culturelles qui limitent les aspirations des filles. Il s’agit entre autres du mariage précoce et de l’exploitation des enfants et des femmes en tant que « vidomégon » (enfants-esclaves). Ils ont rappelé que les réformes juridiques, bien que vitales, sont insuffisantes, et qu’il est nécessaire de renforcer les campagnes communautaires, pour lutter contre ces pratiques néfastes« , a-t-elle exhorté.

Ces partenaires ont rappelé aussi que le fait que des jeunes s’engagent auprès d’autres jeunes est crucial, notamment pour la sécurité des jeunes eux-mêmes. En effet, les jeunes représentent aujourd’hui 31 % des nouvelles infections à VIH (63 % chez les filles). Des études récentes ont montré que les connaissances en matière de prévention du VIH au Bénin en dix ans, ont diminué de 61 % à 11 %. On note aussi une nette diminution de l’utilisation du préservatif durant cette même période. Pour y remédier, il est essentiel d’augmenter les campagnes de prévention du VIH menées par les communautés.

« Nous pouvons mettre fin au sida. Les progrès réalisés au Bénin et les projets visant à maintenir et accélérer ces progrès, doivent être une source d’inspiration pour les autres pays de la sous-région. Les ministres de l’éducation des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre se sont engagés l’année dernière à œuvrer pour une région où tous les jeunes ont un accès libre aux soins de santé, à l’éducation et à l’égalité des sexes. Avec une collaboration audacieuse, cette vision peut devenir réalité, et ainsi les filles ne seront plus freinées par les inégalités, mais pourront réaliser leur plein potentiel« , a conclu la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, qui a clôturé sa visite officielle dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest sur une note de satisfaction.

Prince Yassa




Formalisation du secteur informel RDC-Sénégal: Mukoko Samba initie un partage d’expériences à Dakar

A l’initiative de Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale congolaise, une délégation du ministère de l’Economie nationale de la République Démocratique du Congo se trouve à Dakar, au Sénégal, depuis le 15 septembre 2024, pour des échanges d’expériences dans le secteur de l’économie informelle.

Sous le leadership du Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, cette délégation conduite par le Conseiller au Cabinet de l’Economie Nationale, chargé du secteur informel, Jocelyn Nappa, a pour mission de relever les points forts structurels que le Sénégal a mis sur pied avec sa longue expérience de plus de trente ans dans ce domaine.

Dès l’entame de son arrivée à Dakar, la capitale sénégalaise, la délégation congolaise a échangé avec le directeur général du ministère de l’Economie du Sénégal, le ministre sénégalais de la micro-finance, le directeur général de l’Artisanat et de la Transformation de l’Economie informelle ainsi qu’avec le directeur général adjoint de l’APIX, l’équivalent de l’ANAPI en RDC.

D’autres échanges se sont poursuivis avec le président de la Chambre des Métiers Artisanaux de Dakar et le président de l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal, l’équivalent de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).

 

Plan stratégique sur la formalisation

Toutes ces personnalités avec leurs équipes respectives ont travaillé d’arrache-pied pour mettre à profit leurs expériences vécues. Les échanges ont gravité autour du plan stratégique sur la formalisation de l’économie informelle du Sénégal.

Il est à noter que le Sénégal a créé un système interministériel pour la formalisation dont chaque acteur étatique, cité ci-haut, a une responsabilité dans la chaine de valeur de la formalisation qui est l’identification, selon les différents paliers du secteur informel, la digitalisation des données, l’accompagnement pour l’accessibilité aux fonds ainsi que la disponibilité du foncier.

La partie sénégalaise a reconnu que pour réussir dans ce domaine de formalisation, il faut une communication optimale tournée vers les bénéficiaires, des allègements fiscaux ainsi que des mesures incitatives pour attirer le plus grand nombre d’acteurs, dudit secteur, à se formaliser.

Pour la partie congolaise, elle s’est dite satisfaite et promet de capitaliser ces informations afin de les adapter au modèle de la République Démocratique du Congo pour parvenir à offrir plus d’emplois au peuple congolais, la création d’emplois étant l’un des six engagements du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi et pour lequel le Gouvernement Suminwa travaille d’arrache-pied.

 

Willy Kilapi




France – Afrique: Des révélations troublantes de Robert Bourgi, sur cette relation occulte entre la France et les présidents des pays africains.

Robert Bourgi, Français d’origine Libanaise, avocat et écrivain fut un acteur majeur dans les relations entre les présidents des pays africains et la @France. L’homme est sorti de son silence en dénonçant tous les méfaits causés par cette relation occulte de la France à travers son livre intitulé “Ils savent que je sais tout”, un livre de mémoire dont il se fait l’honneur de laver sa conscience. Robert Bourgi considéré comme un pilier de la françafrique a été au côté de plusieurs présidents du continent africain, notamment Mobutu, Bagbo, Bongo, Mugabe, Sassou et tant d’autres. Il jouait le rôle du Messager des presidents africains aux présidents français.

Dans ses sorties médiatiques notamment sur TV5 Monde et sur France 24, cet ancien acteur politique francais a fait des révélations graves sur cette relation qui a longtemps existé entre l’Afrique et la France.

L’auteur de ce livre a été plusieurs fois conseiller des ministres français, pour devenir ensuite un proche collaborateur du président Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Il témoigne qu’il avait des audiences privées avec des chefs d’État. Il fut l’ombre et des palais présidentiels africains et de l’Elysée.

*La lutte de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire*

“J’étais l’acteur et le témoin de toutes les relations entre la France et la Côte d’Ivoire” a t-il avoué.

Cet acteur politique a dans son témoignage, dévoilé la main mise de la France, particulièrement du président Nicolas Sarkozy.

“La chute de Laurent Gbagbo je l’ai vécue avec Nicolas Sarkozy”, témoigne t-il.
Et d’ajouter : ” Quand Bagbo est tombé et qu’il a été conduit à la CPI, j’en ai beaucoup souffert personnellement et dans ma famille. J’en ai souffert terriblement. Je me sens complice d’une trahison” dévoile Robert Bourgi. Il a tout relaté dans son ouvrage “Ils savent que je sais tout”.

Pour lui, tout commence après la tenue des élections en Côte d’Ivoire. C’est là où a débuté le malheur de Lauren Bagbo.

“Les élections présidentielles sont là. Et c’est Laurent qui avait gagné. Nous savons qu’il les avait gagné. Comme Jean Mping les avait gagné en 2016 au Gabon. Ce n’est pas Watara qui avait gagné les élections présidentielles en Côte d’Ivoire. C’est Laurent Gbagbo. Le conseil constitutionnel a dit que c’était Bagbo le vainqueur”, révèle l’homme de confiance de Sarkozy, ancien président français, qui relate l’imposition de son ami pour voire Bagbo écarté du pouvoir.

“Sarkozy m’a fait venir à l’Elysée et m’a dit d’appeler Laurent Gbagbo et de lui dire d’accepter de partir. Il aura son statut d’ancien chef d’État, il aura 30 millions de francs CFA, il aura des voitures, d’escorte et bien d’autres avantages”.

Dans son mea culpa, l’homme explique que Laurent Gbagbo qui n’était pas preneur de cette initiative avait refusé.

“J’ai appelé Laurent. Je lui ai passé le message du président Sarkozy. Il me répond, dit à ton ami Sarkozy, que je serai son Mugabe. Puis il raccroche”, relate l’écrivain dans une émission sur France 24.

“J’ai fait le rapport au président Nicolas Sarkozy et il dit, je vais le vitrifier. J’ai dit, Nicolas s’il te plaît. Le conseil constitutionnel l’a déclaré élu. Et il a insisté, je vais le vitrifier. J’ai le mandat, je vais le faire “, rapporte cet historien, qui confirme que ce qui est arrivé à Laurent Gbagbo était commandité par le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, qui avait des financements occultes en Afrique.

Dans son témoignage, Robert Bourgi rapporte que la RDC, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Congo Brazzaville, le Gabon, la Guinée et beaucoup d’autres pays en Afrique, ont subi cette politique de la France.

Il avoue qu’Ali Bongo, le président Gabonais qui a succédé à Omar Bongo lui payait un million de dollars américains par année de 2009 à 2013, dans un pays où les routes, les hôpitaux et les écoles sont quasiment absents.

Né d’un père Libanais qui est arrivé à Dakar au début du 20 ème siècle. On signale que le père de Robert Bourgi a beaucoup financé la gauche française. Il a commencé à collaborer avec la France à partir du général De Gaulle.

 

 

 

Mboshi




New York: Les Pays-Bas réitèrent leur soutien au plan marocain d’autonomie

@Les Pays-Bas on réitéré, jeudi à New York, leur position en faveur du plan marocain d’autonomie, le qualifiant de contribution « très sérieuse et crédible » au processus politique mené par les Nations unies.

“Les Pays-Bas considèrent le plan d’autonomie, présenté par le Maroc en 2007, comme une contribution très sérieuse et crédible au processus politique mené par les Nations unies”, pour résoudre le conflit autour du Sahara, a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères néerlandais, Caspar Veldkamp.

Soulignant “l’importance de la stabilité régionale”, M. Veldkamp a renouvelé la position de son pays en soutien aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Staffan de Mistura, pour “poursuivre un processus politique visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies”.

Le ministre s’est, par ailleurs, réjoui des relations “très solides et très élargies” avec le Maroc, qui couvrent un grand nombre de sujets allant du commerce à la sécurité, et de la lutte contre le terrorisme à la question migratoire.

Le rôle du Maroc en tant que “partenaire très stable dans la région est crucial à cet égard”, a dit le chef de la diplomatie néerlandaise, ajoutant que son pays apprécie le “partenariat stratégique” avec le Maroc, et se réjouit de “voir cette coopération s’approfondir et s’élargir encore plus à l’avenir”.

M. Veldkamp a souligné que les relations entre les deux pays s’inscrivent dans un contexte plus large entre le Royaume et l’Union européenne, affirmant que le “Maroc est un voisin très important de l’Europe”.

MAP




Soutien international à la marocanité du Sahara: l’irréversible dynamiqueq

Dans une conjoncture internationale jalonnée de tensions géopolitiques et de défis, les dirigeants des Etats membres des Nations Unies ont convergé cette semaine à New York pour tenter de revitaliser la diplomatie multilatérale. Dans ce forum mondial, le Maroc déploie résolument son action diplomatique au service des causes de la paix, de la sécurité et du co-~@développement.

En Afrique, dans l’espace atlantique, au Proche-Orient comme au-delà, l’engagement du Royaume, un pôle de stabilité dans la région, est salué et apprécié. Ses contributions et initiatives, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, participent à forger des partenariats novateurs et durables pour faire face aux enjeux de l’heure, ce qui en fait un acteur écouté et respecté sur la scène régionale et internationale.

Sur le dossier du Sahara, cause nationale sacrée, la Vision Royale sage et clairvoyante apporte chaque jour ses fruits : la dynamique de soutien international à la souveraineté du Royaume et à l’Initiative d’autonomie, est tout aussi constante qu’irréversible.

Cette adhésion de la communauté internationale grandit de jour en jour. Le Danemark, une démocratie bien ancrée, vient de rejoindre le concert des nations, plus d’une centaine, à soutenir le plan d’autonomie que le Maroc propose afin de mettre un terme à ce conflit régional artificiel.

En soutien à l’autonomie sous souveraineté marocaine, “le Danemark considère le Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible et comme une bonne base pour une solution”, indique le Communiqué conjoint adopté à l’issue de la rencontre, tenue mercredi à New York, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue danois, Lars Løkke Rasmussen.

“Le Danemark considère le Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus en cours de l’ONU et comme une bonne base pour une solution convenue entre les parties”, ajoute le document signé en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

A l’image des nombreux pays occidentaux, dont les Etats-Unis et la France, deux grandes puissances et membres influents du Conseil de sécurité, ou encore l’Espagne et l’Allemagne et bien d’autres, le Royaume scandinave apporte son appui à l’initiative marocaine comme base de règlement, dans le cadre des Nations Unies.

Il s’agit d’un message on ne peut plus clair adressé aux autres parties ainsi qu’à l’ONU pour que le processus politique aille, sans plus tarder, dans le sens de cette solution, la seule à même de baliser la voie vers une nouvelle perspective de paix et de développement pour l’ensemble de la région.

Ce message a d’ailleurs résonné haut et fort dans l’enceinte de l’organisation onusienne tant à l’occasion du débat de haut niveau de l’Assemblée générale que lors de la série de rencontres de M. Bourita, avec ses homologues des différentes parties du monde.

Dans sa déclaration au nom du Royaume à la tribune de l’ONU, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a rappelé les constantes de la position du Maroc telle que réaffirmée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Secrétaire général de l’ONU: aucun processus politique n’est possible en dehors du cadre des tables rondes définies par les Nations Unies, avec la pleine participation de l’Algérie, ni de solution en dehors du cadre de l’initiative marocaine d’autonomie, ni de processus politique sérieux sans le retour des milices armées au cessez-le-feu, comme le réclament les membres du Conseil de sécurité.

Une solution politique définitive à ce différend hérité d’une autre époque, passe exclusivement et inéluctablement, par l’initiative d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du Maroc, ont réitéré, dans des déclarations à la presse, de nombreux chefs de la diplomatie.

Dans les provinces du Sud, en phase de devenir un hub régional et continental, le Maroc poursuit une vigoureuse stratégie de développement, avec la participation active et agissante des populations locales, à travers leurs représentants démocratiquement élus pleinement attachés à l’intégrité territoriale et à la marocanité du Sahara. Le soutien international grandissant au plan marocain d’autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, confirme le fiasco total du funeste projet des milices armées séparatistes et l’échec cuisant de ses saqaparrains.

MAP




Le Danemark considère le plan d’autonomie marocain comme une solution crédible et sérieuseA

En marge de la 79e session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies, le ministre des affaires étrangères et des marocains à l’étranger, M. Nasser Bourita, s’est entretenu, mercredi à New-York, avec son homologue du Danemark M. Lars Lokke Rasmussen. A l’issue de cette rencontre, le ministre du Danemark a considéré le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une base sérieuse et crédible pour une solution convenue à ce différend artificiellement crée.

Dans un communiqué conjoint, les deux ministres ont affirmé leur soutien au processus mené par les Nations unies et à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, M. Staffan de Mistura, conformément aux résolutions du conseil de sécurité de l’ONU.

Après la Finlande, le Danemark est le deuxième pays nordique qui appuie le plan d’autonomie marocain. Cette nouvelle reconnaissance fait écho à une large dynamique de soutien international à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

MAP




L’IGF propose de coupler l’audit financier à l’audit informatique pour améliorer le contrôle des comptes du COMESAA

L’Inspection Générale des Finances de la République Démocratique du Congo (IGF-RDC), Jules Alingete Key a récemment suggéré une approche innovante pour renforcer le contrôle des comptes du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA). Lors d’une conférence régionale tenue à Lusaka, en Zambie, du 24 au 26 septembre, l’IGF-RDC a proposé de coupler l’audit financier traditionnel à un audit informatique.

Cette recommandation, présentée par Jules Alingete Key, Inspecteur général chef de service de l’IGF-RDC, vise à améliorer la transparence et l’efficacité des contrôles financiers au sein du COMESA. “C’est une recommandation pertinente dans la mesure où le COMESA finance plusieurs projets dans les pays membres, son Secrétariat général ainsi que d’autres institutions gèrent d’importants fonds qui nécessitent chaque année un contrôle rigoureux”, a expliqué Alingete.

L’initiative de l’IGF-RDC a été bien accueillie par les participants de la conférence, qui comprenaient des décideurs politiques, des auditeurs financiers, des militants de la jeunesse et des experts environnementaux. La suggestion de l’IGF-RDC s’inscrit dans une série de recommandations visant à renforcer les mécanismes de contrôle et à promouvoir une gouvernance saine et transparente au sein du COMESA.

Depuis l’exercice 2022, les inspecteurs des finances de l’IGF-RDC ont observé le système de contrôle des comptes du COMESA, identifiant ses forces et ses faiblesses. Le rapport produit par l’IGF-RDC a été approuvé par le Conseil des ministres du COMESA, soulignant l’importance de l’intégration de l’audit informatique pour une meilleure gestion des fonds.

Cette initiative démontre l’engagement de la RDC à lutter contre la corruption et à promouvoir la transparence financière, inspirant ainsi d’autres pays membres du COMESA à adopter des pratiques similaires.

Didier Mbongomingi




Mukoko Samba le Réformateur !1

Nul n’ignore le rôle que joue le secteur informel dans les Etats dits du « Tiers-Monde », terme non approprié mais emprunté pour le besoin de la cause. Mieux que dans les Etats industrialisés, en Afrique sub-saharienne, ce secteur crée des opportunités économiques qui contribuent à la richesse nationale ainsi qu’à la création d’emplois et d’activités créatrices de revenu, au profit de diverses catégories sociales, mais qui échappe au contrôle étatique. En définitive, l’économie informelle se présente comme l’ensemble des activités productrices de biens et services qui échappent aux services de régulation publique fiscale.

Sur ce volet, les Congolais étant ce qu’ils sont, à la faveur d’une certaine lenteur administrative dans notre pays, ce secteur s’est fortement ancré, au point que l’Etat congolais est désormais loin de maîtriser le flux économico-financier que développe l’informel.

Mais, dès lors que l’une des façons de réduire l’ampleur du désastre consiste à encourager la formalisation des entreprises informelles, Mukoko Samba, ci-devant vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie, a tôt fait de comprendre qu’il est grand temps de changer les choses.

Le fait de tourner ses regards, non pas loin du continent, mais en Afrique, en déléguant simultanément deux délégations, l’une au Bénin et l’autre au Sénégal, depuis le 15 septembre de l’année en cours pour une mission de 12 jours, en vue d’échanger sur les ABC de ce secteur informel, cet acte, disais-je démontre à quel point le Patron de l’Economie congolaise a mis le scanner sur le secteur informel de la RDC. Il a compris que pour formaliser l’informel, il doit procéder à la mise en place des mécanismes tendant à assurer une communication optimale tournée vers les bénéficiaires, instaurer des allègements fiscaux ainsi que accroître des mesures incitatives pour attirer le plus grand nombre d’acteurs dudit secteur. Bref, quitter l’informel vers le formel.

Par cette vision, Mukoko Samba tend à reformer le secteur. Mais pour y parvenir, il entend disposer au profit de la République Démocratique du Congo, des béquilles qui ne proviendraient pas des institutions internationales, de Bretton Wood, mais de africains qui sont aussi alertes et outillés.

Les différentes délégations au Bénin et au Sénégal, leur retour au pays servira à transmettre au Réformateur Mukoko Samba la quintessence des enseignements reçus afin de les calquer au modèle RDC. En un mots comme en mille, ces informations récoltées par les délégations mandatées par le V.P.M à l’Economie Nationale n’auront comme finalité, les adapter au modèle de la République Démocratique du Congo pour parvenir à offrir plus d’emplois au peuple congolais, la création d’emplois étant l’un des six engagements du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi et pour lequel le Gouvernement Suminwa travaille d’arrache-pied.

Et ça, le Réformateur Mukoko Samba l’a vu venir et il le sait. Il le fera bien.

Willy Kilapi