Christelle Muabilu honorée par les architectes à travers sa commission genre   

Il faut dire que le mois d’août 2024, n’a pas été de tout repos pour Mme Christelle Muabilu, Directeur général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle. Après ces deux interventions notamment au Challenge DKN, du Rassemblement des Jeunes Patriotes et en salle des conférences du Ministère des Affaires étrangères où elle a partagé son expérience avec les Jeunes entrepreneurs du Développement du Congo, c’est autour de l’’Ordre National des Architectes de la République Démocratique du Congo (ONA) à travers sa commission genre de la convier à un partage d’expérience.

C’est ainsi que dans le cadre de la deuxième édition du Matrimoine « LIBULA », les architectes de la République Démocratique du Congo à travers sa commission genre a pensé à cette femme de grande vertu en l’invitant à la journée qu’elles ont organisé le vendredi dernier sous le thème : « Investir dans le matrimoine, c’est investir dans toute une génération », au Chapiteau du Sultani River, à Kintambo.

Invitée comme paneliste, Mme Christelle Muabilu a axé son intervention sur la question : « quel est le retour sur l’investissement lorsqu’il s’agit d’investir dans les femmes ? ».

Christelle Muabilu est devenue une référence dans le cadre de l’entrepreneuriat et n’est plus à présenter. Cette grande dame a compris depuis son jeune âge que l’entrepreneuriat reste le seul levier pour le développement de la République Démocratique du Congo. C’est ainsi que chaque organisation cherche à s’imprégner de son parcours et surtout de son expérience.

Le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle a dans son intervention, insisté sur le fait qu’investir dans l’homme tout comme dans la femme revient au même. Sauf, a-t-elle souligné, la femme a une particularité. Lorsque l’on investit dans la femme, c’est toute une génération qui est investie. Quand la femme a les moyens de son autonomie, elle pense à toute la communauté.

Christelle Muabilu qui est une femme d’Etat, entrepreneure, patronne d’entreprise et gestionnaire des projets, a interpelé les architectes réunis dans la salle, a toujours rêvé « Grand ». Car, elle a toujours personnellement, cru en l’avènement d’un Congo, grand, beau et prospère où chacun pourra jouer son rôle dans l’Unité.

Femme dynamique et de conviction, Mme Christelle Muabilu a insisté sur le fait que l’avènement de l’internet a révolutionné le monde. Aujourd’hui, toute personne désireuse peut apprendre à partir de l’Internet. C’est ainsi qu’elle les a incité à apprendre continuellement.

Tout en louant l’esprit d’ingéniosité et de créativité de la jeunesse congolaise qui ne cesse de concevoir de projets des grandes envergures, Christelle Muabilu a interpellé les mamans architectes a toujours avoir la mentalité des gagnants.

A l’issue de cette rencontre, Mme Christelle Muabilu a été déclarée Personnalité « LIBULA » pour ses services extraordinaires et contributions à la nation congolaise et un certificat de mérité lui a été remis.

Le Quotidien




Modernisation du port de Matadi: La FEC prête à collaborer avec MCTC

Depuis la signature du contrat de concession du Terminal à conteneur de Matadi, le 25 avril 2022, suivie de la signature, le 29 février 2024 du procès-verbal pour l’entrée sur le Terminal à Conteneur de Matadi et le démarrage des activités de MCTC, sans oublier la décision du Vice-Premier ministre, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement fixant la date du 27 juillet 2024 pour l’entrée sur le Terminal, Matadi Corridor Terminal à Conteneurs s’approche petit à petit de bénéficiaires de ses service. Cela, pour non seulement expliquer le sens de la modernisation qu’il compte apporter dans ce vieux port, mais aussi solliciter leur accompagnement.

C’est dans ce sens qu’une réunion d’information sur les activités de MCTC a été organisée ce 30 août 2024 dans la ville de Matadi, province du Kongo Central, au profit de la communauté portuaire (l’Union des déclarants en douane, les agences en douane, les entreprises d’import-export et des banques).

Assisté du directeur d’exploitation, Jean-François Urbain et du Directeur financier, Jacques Creutz, le Directeur général de MCTC, Christian Ngoy a présenté à ses invités les activités de MCTC entant que géant dans le monde portuaire.

Occasion pour lui de faire une brève présentation de MCTC avec son projet de réaménagement, d’équipement et d’exploitation du parc à conteneurs du port maritime international de Matadi.

MCTC se présente aux hommes d’affaires

A l’en croire, le but de cette rencontre était d’informer la communauté portuaire de l’arrivée de MCTC, du processus dans lequel on se trouve aujourd’hui, celui de la remise et reprise avec l’ONATRA et de la préparation du démarrage des activités.

« Nous nous sommes présentés en entreprise, nous avons exposé notre projet, celui du réaménagement de l’équipement et de l’exploitation du terminal à conteneurs de Matadi. Nous avons eu à échanger avec la communauté portuaire sur notre prochaine collaboration ; nous avons expliqué notre vision et les améliorations que nous comptons apporter au Terminal à conteneurs de Matadi », a expliqué Christian Ngoy à la presse.

Images à l’appui, le DG Christian Ngoy a porté à la connaissance de la communauté portuaire de Matadi la détermination de MCTC à moderniser les PIER 5, 6 et 7 concernés par la mise en concession. Et ce, grâce aux matériels et équipements de nouvelle génération.

Ils a ensuite présenté le circuit des opérations avec MCTC tant à l’importation qu’à l’exportation. Comme dans toutes les rencontres du genre, les partenaires n’ont pas manqué de soulever des questions pertinemment importantes. « Leurs préoccupations seront prises en compte. Nous allons commencer à travailler sous une situation dégradée que nous allons devoir améliorer progressivement. Il est donc extrêmement important d’écouter tous les acteurs du port pour qu’ensemble, on puisse trouver des solutions pour améliorer la qualité du service », rassure le DG de MCTC.

M. Jean-François Urbain, Directeur d’exploitation a dit en des termes clairs ce qui sera fait dans l’immédiat pour permettre aux opérateurs économiques de ne pas souffrir de la modernisation du port de Matadi.

Selon lui, à cause des réparations, on va être obligé de modifier le Terminal. « On va faire des choses qui sont simples, c’est-à-dire, les voies d’entrée et de sortie simplifiées, on va enlever le maximum des conteneurs vides pour laisser des places à des conteneurs et pour le déchargement. Ensuite, on va réduire le temps de chargement des camions et je pense qu’on va arriver à entrer dans une bonne synthèse. Maintenant ça va prendre un peu temps », précise-t-il. « Dire que demain matin on va révolutionner, non. Ça va prendre du temps, mais on va le faire intelligemment. Et surtout, on va le faire en équipe et c’est hyper-important. Une équipe, ce ne pas « je » mais c’est « nous ». On essaye de trouver des solutions qui sont acceptables pour tout le monde », dit-il.

La FEC satisfaite de l’échange avec MCTC

M. Flavien Kiasa, président provincial de la FEC/Kongo Central, les corporations des déclarants en douane, les sociétés d’importation et d’exportation ainsi que les banques n’ont pas manqué de saluer l’arrivée à Matadi de MCTC.

Il a salué l’attitude de MCTC qui a bien voulu s’approcher de la FEC/Kongo Central pour bénéficier de cet accompagnement et tenir aussi cette réunion d’information. Voilà qui a été fait. Maintenant qu’ils ont atteint leur objectif de pouvoir passer cette information, nous pensons que l’objectif a été atteint et pour nous, c’est une satisfaction.

Peu bavard, le président de la FEC s’est contenté de dire que c’est une première réunion et qu’il y aura des réunions au cours desquelles les choses seront dites un peu en détail. C’est là que les différents enjeux, les différents challenges seront évoqués pour pouvoir répondre aux attentes des opérateurs économiques et de différents importateurs.

Il a reconnu qu’à l’issue de cette première réunion d’information, nous avons pu constater que la bonne volonté est là et que MCTC est prêt à s’embarquer dans cette concurrence. « Ils pensent bien relever le niveau pour que ça soit conforme aux attentes des différents opérateurs économiques », martèle-t-il.

Le Quotidien

 




Can 2025: Début ce lundi de regroupement des Léopards à Kinshasa

Le regroupement de l’équipe nationale sénior de la RDC, Les Léopards , débute ce lundi 02 septembre avec l’arrivée des joueurs à Kinshasa. Cela, en prévision du match de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025, groupe.

Les Léopards recevront le Syli National de la Guinée le vendredi 6 septembre à 17h00 au stade des Martyrs.

Six joueurs dont Gaël Kakuta, Fiston Mayele, Meschack Elia et Lionel Mapsi sont attendus ce lundi, à partir de 08h50 matin jusqu’à midi à Kinshasa.

Les autres joueurs convoqués par le manager-sélectionneur Sébastien Desabre arriveront à partir de 23h30, heure locale, dans la capitale congolaise.

Les Léopards se regrouperont dans leur site habituel, Hilton Hôtel de la Gombe, quelques heures après leurs arrivées à l’aéroport international de Ndjili.

Les séances d’entraînement sont programmées du lundi 2 au jeudi 5 septembre. Elles se dérouleront à huis clos dans la salle de musculation de l’hôtel Hilton et au stade des Martyrs, à l’exception de la session officielle ouverte aux médias pendant les quinze premières minutes.

Les 25 joueurs sélectionnés par le technicien Français Sébastien Desabre disputeront deux matches des éliminatoires de la Can 2025 au cours de ce mois de septembre.

La RDC recevra la Guinée le vendredi 6 à Kinshasa et se déplacera à Dar-Es-Salam en Tanzanie pour affronter l’Ethiopie le lundi 9 septembre dans le cadre de la deuxième journée de ces éliminatoires pour le groupe H.

Ci-dessous la liste de 25 joueurs convoqués :

GARDIENS

1. Timothy FAYULU

2. Lionel MPASI

3. Dimitry BERTAUD

DÉFENSEURS

4. Gédéon KALULU

5. Joris KAYEMBE

6. Arthur MASUAKU

7. Chancel MBEMBA

8. Henock INONGA

9. Dylan BATUBINSIKA

10. Axel TUANZEBE

11. Rocky BUSHIRI

MILIEUX

12. Ngal’ayel MUKAU

13. Charles PICKEL

14. Edo KAYEMBE

15. Samuel MOUTOUSSAMY

16. Noah SADIKI

17. Gaël KAKUTA

18. Nathan MBUKU

19. Chadrac AKOLO

20. Théo BONGONDA

ATTAQUANTS

21. Yoanne WISSA

22. Meshack ELIA

23. Fiston MAYELE

24. Simon BANZA

25. Samuel ESSENDE




A l’ex hôpital Maman Yemo, la délégation syndicale réclame la présence de son délégué dans le Conseil d’administration

La délégation syndicale de l’hôpital général de Kinshasa, l’ex Maman Yemo, appelle le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, à respecter son arrêté en nommant son délégué dans l’actuel Comité de gestion.

D’après le coordonnateur national de l’intersyndicale du secteur de la Santé en République démocratique du Congo, il y a des faiblesses dans la décision du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba, du 22 aout 2024.

« Nous sommes très contents de voir qu’aujourd’hui le ministre vient de nommer les dirigeants de l’hôpital général, l’ex Maman Yemo. Parmi les catégories, nous avons les membres du Conseil d’administration, ce qui n’existait pas avant, et les membres du Comité de gestion. Mais malheureusement, nous avons constaté une faiblesse dans cette décision du 22 aout 2024, parce que le ministre n’a pas tenu compte de la participation syndicale conformément à son arrêté 2023. Parce qu’il a été prévu que dans le Conseil d’administration de cet hôpital qu’il y ait six membres. Mais le ministre a nommé cinq à la place de six. Le sixième, c’est la participation syndicale. Raison pour laquelle nous demandons au ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, de respecter son arrêté tout en nommant un délégué syndical dans le Conseil d’administration. C’est ca, un Etat des droits », a déclaré Jean-Fidèle Boyoo.

Et de conclure en ces termes: « Nous félicitons les nominés tout en leur demandant de lutter contre les antivaleurs, de gérer correctement cette institution. Nous ne voulons pas le tribalisme, pas de détournement. Tous les syndicats sont là pour veiller au bon fonctionnement de cette institution conformément au vouloir du peuple congolais ».

Prince Yassa




Kasai : Raisa Malu lance officiellement la rentrée scolaire 2024-2025 dans la ville de Tshikapa ce lundi

Dans la ville de Tshikapa depuis samedi, la ministre nationale de l’éducation a officiellement lancé l’ouverture de l’année scolaire 2024-2024 à l’Institut Tshikunga devant un échantillon d’élèves et quelques responsables de l’enseignement dans la province du Kasaï.

“Chers élèves, nous croyons à vous, l’avenir de la RDC est vous, allez y étudier pour votre avenir pour la société congolaise, votre réussite sera le résultat de vos efforts de chaque jour, le secret de votre réussite est la discipline”, a déclaré Madame la ministre Raisa Malu dans son message aux élèves.

 

Après lancement, la ministre de l’éducation a visité quelques écoles de la commune de Dibumba 1 et 2.

 

 

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Nord Kivu : Un incendie s’est déclaré dans une école à Bantangi-Mbau dans le territoire de Beni.

S’était aux petites heures de la matinée de ce dimanche 1er septembre qu’un incendie d’une origine inconnue s’est déclaré à l’institut Mabasele, un établissement scolaire de Mavivi, localité du groupement de Bantangi-Mbau dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, faisant un important dégât matériel. Informés de cet incident, les casques bleus de la Brigade d’intervention de la MONUSCO (FIB) et l’unité anti-incendie de la Mission Onusienne basée à Beni au se sont dépêchés sur le lieu du sinistre avec l’aide de quelques jeunes, et ont réussi à maitriser le feu.

 

Luc Matabishi Belungu, le 2e rapporteur de la société civile du Groupement de Bantangi-Mbau, qui salue cette intervention rapide des casques bleus de la MONUSCO, a précisé que cet incident n’a pas causé des pertes en vies humaines, en revanche, les dégâts matériels sont importants. Notamment, le mobilier scolaire (c’est-à-dire les bancs, tableaux, chaises et tables en bois), “la charpente et le plafond de deux salles de classe sont partis en fumée avant l’arrivée de la MONUSCO, dont nous saluons une fois encore la prompte intervention”, renseigne un membre de la société civile locale.

 

A noter que l’institut Mabasele de Mavivi compte environ 200 élèves, qui devraient reprendre le chemin de l’école ce lundi 2 septembre. Face à cette situation, la société civile lance un appel pour la réhabilitation rapide de cette école.

 

«Deux salles de classe sur les dix que compte l’Institut ont été incendiées. Nous lançons un S.O.S. au gouvernement de nous aider rapidement à remplacer le mobilier parti en fumée et à réhabiliter les deux salles incendiées », a déclaré Luc Matabishi Belungu.

 

 

 

Osk




Lutte contre le Mpox : l’OMS préconise un accès rapide aux tests et invite les fabricants à procéder à un examen d’urgence

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) préconise un accès rapide aux tests de diagnostic mpox (variole simienne) et invite les fabricants de soumettre une manifestation d’intérêt pour l’inscription sur la liste des utilisations d’urgence (EUL). C’est ce qu’indique une dépêche de cette agence onusienne, publiée ce vendredi.

La demande d’expression d’intérêt par les fabricants est le dernier développement en date de ces discussions, précise l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui rappelle discuter régulièrement avec les fabricants de la nécessité de disposer de diagnostics efficaces, en particulier dans les pays en développement.

Le dépistage est essentiel pour que les personnes puissent bénéficier d’un traitement et de soins le plus tôt possible et pour empêcher la propagation du virus. Depuis 2022, l’OMS a fourni environ 150.000 tests de diagnostic dans le monde, dont plus d’un quart au continent africain.

Dans les semaines à venir, l’agence onusienne fournira 30.000 tests supplémentaires aux pays africains.

Avec pas moins de 1000 cas suspects signalés dans la seule République démocratique du Congo cette semaine, la demande de tests de diagnostic est en hausse. Dans ce pays fortement touché, l’OMS a collaboré avec ses partenaires pour renforcer les capacités de diagnostic afin de faire face à la recrudescence des cas.

L’importance des tests PCR

Depuis mai 2024, six laboratoires supplémentaires ont été équipés pour diagnostiquer le mpox, ce qui a permis de décentraliser les capacités de dépistage des grandes villes vers les provinces touchées.

Deux de ces laboratoires se trouvent dans le Sud-Kivu et ont été sélectionnés pour répondre à l’épidémie de la nouvelle souche virale, appelée Ib. Grâce à ces efforts, les taux de dépistage se sont considérablement améliorés dans le pays, avec quatre fois plus d’échantillons testés en 2024 qu’en 2023.

Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré le 14 août 2024 que la recrudescence du mpox en RDC et dans un nombre croissant de pays d’Afrique constitue une urgence de santé publique de portée internationale.

La détection de l’ADN viral par PCR (amplification en chaîne par polymérase) est l’étalon-or pour le diagnostic de la variole simienne. Elle permet de détecter l’ADN du virus dans des échantillons prélevés sur des lésions cutanées, telles que le liquide ou les croûtes des vésicules ou des pustules.

Les tests sanguins ne sont pas recommandés pour le diagnostic de routine et les méthodes de détection des anticorps peuvent être utilisées pour la classification rétrospective des cas, mais pas pour le diagnostic.

Même initiative avec les fabricants de vaccins

Il est urgent d’élargir l’accès aux services de diagnostic, car les tests sont essentiels pour prendre des mesures cruciales telles que le renforcement des capacités des laboratoires, l’amélioration des enquêtes sur les cas, la recherche des contacts, la collecte de données de surveillance et l’établissement de rapports en temps opportun. Selon l’OMS, l’ensemble de ces mesures aide les pays à identifier les chaînes de transmission, à détecter rapidement les cas, à prévenir la propagation et à surveiller le virus en temps réel.

A noter que l’OMS avait invité également le 9 août dernier les fabricants de vaccins contre le mpox à soumettre leur dossier pour une évaluation d’urgence. Elle demandait aux fabricants de soumettre des données garantissant que les vaccins sont sûrs, efficaces, de qualité garantie et adaptés aux populations cibles.

Prince Yassa




Lutte contre le Mpox : La Banque mondiale dote la Rdc de 105 tonnes de médicaments

La Banque mondiale a doté la République démocratique du Congo de 105 tonnes de médicaments dans le cadre du projet REDISSE (Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest). C’est ce qu’a annoncé hier le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale.

«  Ravi de vous annoncer qu’hier, jeudi 29 aout, nous avons reçu une dotation de 105 tonnes de médicaments, fournie par la Banque mondiale dans le cadre du projet REDISSE, en réponse à une demande formulée par la Coordination des Urgences de Santé Publique (COUSP). Cette contribution permettra de couvrir les besoins de plus de 15.000 patients, assurant ainsi une prise en charge de plus de 80 % des cas de Mpox recensés à ce jour. Je tiens également à souligner que pour garantir un accès équitable aux soins pour toutes et tous, le traitement des personnes atteintes de Mpox reste entièrement gratuit », a déclaré le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba, lors de la réception de ces produits des mains du Docteur Michel Mavudi, spécialiste principal en santé et gestionnaire des projets au bureau de la Banque mondiale en Rdc.

Rappelons qu’en plus de la Banque mondiale, la République démocratique du Congo attend plusieurs autres dotations, dont notamment les doses de vaccins contre cette épidémie, promises par le Royaume de Belgique, le Japon et les Etats unis.

Selon le gouvernement congolais, le pays a besoin d’environ 3 500 000 doses pour la vaccination.

Prince Yassa




Professeur José Mangalu : «  Il faut la volonté politique pour l’organisation du deuxième recensement de la population 

« Pour ce qui concerne le recensement, c’est un problème de volonté politique essentiellement, parce que techniquement le Bureau central de recensement est là… Si la volonté politique avait accompagné le désir d’avoir un deuxième recensement de la population, on l’aurait eu (…) », a déclaré le professeur José Mangalu de l’Ecole des Sciences de la population et du développement à l’Université de Kinshasa, lors de la célébration de la «  Journée mondiale de la Population », organisée par le bureau Pays du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en Rdc.

D’après ce démographe de formation, le pays a organisé son dernier recensement il y a 40 ans. Alors que selon les recommandations internationales, l’idéal est d’en organiser tous les dix ans. Et donc, s’il y avait cette volonté politique, la République démocratique du Congo serait à son 4è recensement de la population et de l’habitat. Malheureusement, 40 ans après, tout est au point mort, sauf techniquement. Or, la technique seule ne suffit pas face à un état de la population qui augmente.

« Nous avons une population qui augmente. Donc sans partie, vers les années 1950,  nous étions autour de 13 millions d’habitants maintenant on est au-delà de 100 millions. La population  a été multipliée environ par 8. C’est une population à légère dominance féminine. Il y a 51 % de femmes contre 41% d’hommes. La population est essentiellement jeune, parce que près de 48% de la population a moins de 15 ans. Nous avons une fécondité qui est encore élevée mais qui baisse. Elle s’établit aujourd’hui autour de 5,5 enfants par femme. L’espérance de vie est faible. C’est autour de 52 ans que les Congolais meurent en moyenne », a fait savoir le professeur José Mangalu visiblement un peu abattu. C’était avant d’appeler de tous ses vœux à l’organisation de ce deuxième recensement pour lequel d’ailleurs, les partenaires sont prêts à aider le pays. C’est ce qu’avait dit le représentant résident de l’UNFPA en Rdc, Monsieur Mady Biaye, lors de cette commémoration de cette journée qui avait coïncidé avec le lancement du Rapport sur l’état de la population mondiale 2024, avec pour thème : «  Exploiter le pouvoir des données inclusives pour un avenir résilient et équitable pour tous ».

«  (…) le recensement nous fournit les données qui permettent la planification, aussi qui permettent aux décideurs d’asseoir leurs politiques. Alors, l’absence de recensement  fait justement en sorte que la plupart des décisions, des programmes que nous élaborons  ne reposent pas sur les données probantes. Ce qui fait qu’on n’aura pas les résultats escomptés », avait remarqué ce professeur des Sciences de la population et du Développement à l’Université de Kinshasa.

Plusieurs recommandations avaient sanctionné cette journée, qui devra interpeller le gouvernement congolais à se rattraper par rapport au retard accumulé. Il s’agissait entre autre de:

«  Mettre en place un système statistique. Il faut que le pays s’appuie sur les statistiques, instaurer une culture statistique auprès des dirigeants et urgemment organiser le recensement de la population en  améliorant aussi les services de l’Etat civil ».

Prince Yassa




Soutenir le leadership du Rwanda sur la RDC ôte toute crédibilité aux Congolais !

Une telle affirmation rend Paul Kagame plus crédible auprès de la communauté internationale que tout autre chef d’Etat congolais…Un penseur disait qu’à force de parler du mal de quelqu’un, on finit par rendre attractif l’intéressé. Pendant qu’on croit le bannir de la société, on lui procure plutôt l’attention de tout le monde. C’est le cas des Congolais qui voient Paul Kagame partout. “C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle”, dit du reste Luc 6:45. On ne peut pas être à l’aise devant un auditoire et parler aisément des choses sérieuses sans en avoir la conviction. Car, la conviction, c’est d’abord une affaire du cœur…

Sous les fourches caudines

Pourquoi cette interpellation ? Un libre-penseur congolais, réputé pour son nationalisme pur et dur, a entrepris une croisade étrange dans plusieurs tribunes au pays. Il passe le chef d’Etat rwandais pour régent (on peut même lire gérant) de l’État congolais depuis une trentaine d’années.

Certes, dans le développement de son argument, il se limite aux 4 ans de Laurent-Désiré Kabila et aux 18 ans de Joseph Kabila. Soit 22 ans. Mais, en affirmant la présence, dans les institutions actuelles, des mêmes intellectuels sélectionnés par Paul Kagame pour soutenir les prédécesseurs de Félix Tshisekedi, c’est que les 6 ans du régime Udps/Usn sont également concernés.

Ainsi, pour ne les avoir pas éliminés des institutions dont il assure le bon fonctionnement (selon l’article 69 de la Constitution), Félix Tshisekedi est passé lui aussi sous les fourches caudines de son homologue rwandais, peut-on déduire en toute logique !

Après tout, affirme le libre-penseur, la Constitution de 2006, celle à laquelle l’Udps doit son accession au pouvoir en 2018 et sa conservation de celui-ci en 2023, est l’œuvre de Paul Kagame, selon ses affirmations !

A partir de cet instant, tout esprit éveillé doit bien en tirer comme conséquence que la “déconstruction” en cours de l’Etat congolais obéit à un plan conçu au Rwanda.

Ainsi, la dégradation en cours de la situation politique, diplomatique, sécuritaire, judiciaire, monétaire, financière, industrielle, commerciale, sociale etc. est l’oeuvre de Kigali et non de Kinshasa.

Exit Washington et Paris, exit Londres et New York, exit Bruxelles ex-métropole et double siège de l’Union européenne et de l’Otan !

Ça, c’est l’injure suprême pour le Congo

Quand les choses (voulues sérieuses) sont présentées avec tant d’assurance, c’est qu’on dit subtilement aux Congolais de ne rien espérer des dirigeants “intellectuels” congolais ayant servi Mobutu, Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi au cours de ces trois dernières décennies, au motif d’avoir pour guide Paul Kagame !

Dans cette logique, il faut être naïf pour espérer un ressaisissement qui préserve l’intégrité territoriale ! On contraire, il n’est meilleur stratagème que celui-là pour suggestionner à certaines communautés congolaises le rejet pur et simple de la “régence” d’un Congo sous le leadership “rwandaïsé”. L’option pourrait être l’autodétermination, entendez la fameuse balkanisation dont on parle depuis 64 ans.

“Faire de la prose sans le savoir”, comme cela transparaît dans les éléments de langage exploités par le compatriote nationaliste pur et dur, est en soi un exercice trop risqué par ces temps d’incertitude. Car toute personne sensée en est consciente : le Rwanda de Paul Kagame n’a ni les ressources humaines, ni les ressources financières et matérielles lui permettant de soutenir au même moment des organisations insurrectionnelles et les régimes congolais !

Considérer que cela est possible revient à reconnaître que ce qui se passe à l’Est (cycle répétitif des guerres) et à l’Ouest (Pouvoir fragilisé par ce cycle) n’est que jeu d’intérêts dans des enjeux connus des initiés fabriqués par Paul Kagame. Bonne raison pour un débat de clarification…

En effet, le Congolais lambda a le droit de comprendre comment le chef de l’État rwandais :

-d’un côté, fait faire aux Congolais des guerres en RDC en soutenant des mouvements qualifiés de “terroristes” (M23/AFC) et,

-de l’autre côté, conseille ses relais congolais (intellectuels auprès de ses ex-homologues et son actuel homologue) de combattre ces ” hors-la-loi ” !

Ça, c’est l’injure suprême pour le Congo.

Temps de changer de narratif

Soutenir que le Rwanda dirige le Congo ôte effectivement toute crédibilité au pays et, malheureusement, justifie le silence de la communauté internationale convaincue que le problème en Afrique centrale, en Afrique australe et en Afrique orientale, bref en Afrique, c’est la RDC !

Avec une telle déduction, on a le choix entre remonter ce pays (et redevenir tôt ou tard le même problème) ou le démonter carrément, de façon à tarir la source de déstabilisation de la région ou de la sous-région. Ce sont des hypothèses crédibles.

En déclarant voir Paul Kagame partout au Congo et au monde en train de comploter contre la RDC pendant qu’on ne voit pas Kinshasa mettre ses grosses ressources humaines et naturelles à profit pour le faire taire à jamais, on finit par l’ériger en Tarzan pendant qu’on veut le réduire à Godzilla…

Il est plus que temps de changer de narratif, et cela ne peut être positif qu’au travers du dialogue !

De grâce, qu’on ne vienne pas dire aux Congolais que les Rwandais vont empêcher les Congolais de se retrouver.

S’il y a empêchement, ce sera de la responsabilité des Congolais seuls appelés à savoir que chaque acte qu’ils posent requiert l’obligation de réaliser si c’est dans l’intérêt ou non du Congo. Surtout quand il s’agit d’actes d’Etat. Voire d’actes pour l’Etat. Cas de la croisade du libre-penseur, nationaliste pur et dur, mais dont l’accoutrement choisi pour la circonstance fait ajouter “fermement engagé à une cause partisane connue”.

Ne suivez pas mon regard !

Omer Nsongo die Lema