Tanganyika : Julien Paluku et Christian Kitungwa se concertent sur la dérogation pour l’importation des bières et boissons gazeuses 

Les dérogations seront accordées gratuitement aux opérateurs économiques basés dans la province du Tanganyika pour importer de nouveau les bières et boissons gazeuses dans la cette partie du pays, et ce, conformément à l’article 3 de l’arrêté du Ministre du Commerce Extérieur portant mesures de suspension temporaire de ces produits en RDC qui stipule qu’en cas nécessité d’approvisionnement dans les parties du territoire national où les consommateurs ont un accès difficile aux produits locaux, les opérateurs économiques peuvent bénéficier d’une dérogation d’importation.

C’est la réponse du Ministre Julien Paluku Kahongya au Gouverneur du Tanganyika, Christian Kitungwa Muteba venu plaider pour la cause des importateurs des bières et boissons basés dans sa province.

En ce qui concerne le prix d’un sac de ciment gris produit sur place dans le Tanganyika qui coûte un peu cher, or vendu à Bukavu et en Tanzanie à un prix bas , le Ministre du Commerce a rassuré son hôte que le Gouvernement va s’y pencher dans l’urgence pour ainsi régler cette situation.

Le Gouverneur, Christian Kitungwa Muteba se réjouit des réponses du Ministre du Commerce Extérieur

« Nous avons voulu rencontrer le ministre du Commerce extérieur pour lui remercier pour la récente mesure d’importation des boissons gazeuses. Nous avons discuté sur les difficultés qui sont les nôtres, il a été très réceptif connaissant la situation dans la province de Tanganyika. Nous n’avons pas d’unités de production locale. Donc, la réponse est très claire et que les importateurs vont saisir le ministre et la réponse sera très positive. Il a souligné que cette mesure n’est pas à marchander avec de l’argent. Pour la province de Tanganyika qui n’a pas d’unités de production, la procédure veut que les importateurs saisissent le ministre qui va répondre positivement », indique-t-il.

Et d’ajouter que nous avons également discuté du prix du ciment à Kalemie. Le ciment coute cher à Kalemie qu’en Tanzanie.

A cette occasion, le Ministre Julien Paluku Kahongya a demandé à l’Autorité provinciale d’aller sensibiliser les opérateurs économiques de créer leurs propres unités de production pour ainsi réduire les importations qui favorisent la fuite des capitaux tout en ajoutant que la série de mesures gouvernementales interdisant l’importation temporaire de quelques produits a pour objectif de sauvegarder les industries locales et les emplois qu’elles créent.




Lualaba : Jean-Lucien Busa visite les installations de Kamoa Cooper SA  

M. Jean-Lucien Busa, ministre du Portefeuille qui a la charge et la politique du gouvernement a présidé une réunion technique composée de représentants de l’actionnaire de l’Etat. La réunion était axée entre autres sur l’actionnariat de l’Etat dans l’économie mixte, conduire et assurer le suivi de la politique gouvernementale dans le domaine de l’actionnariat dans les sociétés d’économie mixte dans lequel l’Etat est actionnaire.

C’est dans ce cadre que le ministre Jean-Lucien Busa a effectué une descente dans le siège de Kamoa Cooper SA situé dans la province du Lualaba où ladite société de l’Etat est actionnaire à 20 %, exploite le cuivre dans la grande mine de Kakula et construit une fonderie moderne, la plus moderne, la plus grande d’Afrique.

Pour rappel, Kamoa Cooper a produit en 2023, 440 000 tonne de cuivre et a permis par sa production de positionner la RDC comme troisième pays producteur du cuivre dans le monde.

La réunion tenue par le ministre du Portefeuille représentant de l’Etat actionnaire était axée sur deux points à savoir, la demande du gouvernement à réaliser un processus transparent d’analyse des offres présentées par les clients potentiels en vue de l’achat de la production du cuivre Kamoa Cooper SA.

Il était important pour les deux parties de s’assurer de la sélection des meilleures offres. Cette réunion a permis de sélectionner deux entreprises présentant les meilleurs offres que les deux parties ont choisi pour cette opération de vente, étant donné que ces dernières ont présenté les meilleurs offres.

Le ministre du Portefeuille a mis sur la table la question relative aux échanges des biens et services entre les sociétés du Portefeuille de l’Etat dont Kamoa fait partie intégrante. À ces propos, les deux parties se sont mises d’accord sur les facilités des entreprises du Portefeuille de l’Etat de s’accrocher les avantages mutuels. C’est dans le respect de principe de la concurrence et de transparence.

Enfin, les 2 parties ont convenues de conjuguer les efforts pour améliorer l’offre énergétique de la qualité de fourniture de l’énergie électrique. Il s’en est suivi la visite du ministre dans les mines souterraines, à l’usine du cuivre, et au chantier de la fonderie. Il y a lieu de noter avec satisfaction que la politique de renforcement de partenariat et de préférence commerciale réciproque dans les entreprises du Groupe du Portefeuille commence à porter des fruits.




Ceni : Bientôt l’organisation des élections à Yakoma et Masimanimba

Dans le cadre du rapprochement entre la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et l’Assemblée Nationale, le Bureau de la CENI a sollicité et obtenu des échanges avec le Bureau de la chambre basse du parlement de la présente législature pour une première prise de contact depuis son installation.

C’est dans ce cadre qu’une forte délégation de la CENI conduite par son Président Denis Kadima a eu une séance de travail avec le Speaker de la chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe accompagné de l’Honorable Rapporteur Adjointe Dominique Munongo Inamizi le mercredi 25 Septembre.

Ensemble ,ils ont évoqué toutes les questions liées au processus électoral inachevé à ce jour faute de moyen comme l’a précisé Denis Kadima.

Les animateurs de la CENI ont premièrement présenté les réalisations de cette Institution d’appui à la démocratie contenues dans leur rapport annuel récemment publié avant de soulever, les multiples préoccupations liées au fonctionnement de la CENI et celles des questions du financement du reste du processus électorale.

Denis Kadima ,a déclaré qu’avec l’appui du Gouvernement, tout était fin prêt pour organiser les élections d’abord à Yakoma et Masimanimba avant de poursuivre avec le cas spécifique de Masisi et Rutshuru.

«Nous sommes prêts pour organiser les élections à Yakoma et Masimanimba. Nous attendons les dernières réglages avec le Gouvernement ensuite les dates seront communiquées», a déclaré Denis Kadima.

Le Président de l’Assemblée Nationale a tenu à Préciser que le cas des Conseillers Communaux évolue bien au niveau du Gouvernement pour leur prise en charge mais qu’il est important que la CENI puisse avoir les moyens pour parachever le reste du processus afin de lever l’équivoque de la dichotomie observée actuellement dans différentes municipalités.




EGC prépare des mesures ciblées et plus strictes en ce qui concerne l’exploitation et la commercialisation des produits miniers critiques

EGC réaffirme son engagement total envers des pratiques rigoureusement éthiques, transparentes et responsables dans l’exploitation artisanale du cobalt, conformément aux engagements pris par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC). Depuis sa création, EGC s’efforce de formaliser l’exploitation artisanale du cobalt pour générer des opportunités économiques durables au profit des communautés locales.

Selon un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, EGC tient à rappeler les initiatives déjà mises en œuvre, après un dialogue avec toutes les parties prenantes, notamment à travers la création de sites pilotes servant de base à un modèle de mine artisanale éthique et responsable. En parallèle, des projets de développement communautaire sont mis en œuvre dans les zones riveraines des sites pilotes, visant à améliorer les conditions de vie des populations locales.

Ces projets, servant de pilotes pour une généralisation sur l’ensemble du territoire, permettent : la formalisation du secteur artisanal pour offrir des conditions de travail dignes et sûres ; La mise en œuvre d’un système de traçabilité pour assurer une chaîne d’approvisionnement transparente et conforme aux normes éthiques internationales

Ces efforts, mis en œuvre en toute transparence et déployés avec le Gouvernement de la République et l’ensemble des parties prenantes nationales et internationales telles que Cobalt For Development, le Fair Cobalt Alliance, la Société civile et les acteurs locaux, permettent des avancées rapides et concrètes. Notre approche collaborative vis-à-vis du Département américain du Travail, avec qui nous travaillons dans le cadre du programme avec Elevate sur la traçabilité mais aussi toutes les autres parties prenantes internationales, reste de mise pour démontrer et documenter nos actions et nos ambitions.

Des mesures ciblées et plus strictes sont en préparation en ce qui concerne l’exploitation et la commercialisation des produits miniers critiques. En outre, le renforcement du dispositif règlementaire relatif aux minerais stratégiques est en cours d’élaboration suite à l’opérationnalisation de l’Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS). Une approche coercitive, en étroite collaboration avec le Ministère des Mines, à l’égard de tout écart aux dispositions légales en vigueur en RDC, tant sur l’artisanat minier que sur l’industriel, permettra de garantir une exploitation conforme aux normes internationales notamment en matière des droits de l’Homme.

À propos de EGC

Entreprise Générale du Cobalt (EGC) est une entreprise publique en République Démocratique du Congo, créée en 2019 en tant que filiale de la Gécamines. EGC a reçu un mandat de l’État pour rationaliser le secteur de l’exploitation minière artisanale et améliorer la régulation et le contrôle de la production de cobalt et d’autres minéraux stratégiques en RDC. En raison de la position de leader de la RDC en tant que producteur de cobalt, EGC joue un rôle crucial sur le marché mondial de ce métal essentiel pour la transition énergétique et les technologies de pointe.




DGRK : Le DG intérimaire Ruddy Kakala Bahongela prend ses fonctions   

Il s’est tenu ce mercredi 25 septembre dans la salle des réunions de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, la cérémonie d’installation du Directeur Général intérimaire de l’administration fiscale de la capitale, Ruddy Kakala Bahongela , consécutivement à la lettre du 24 septembre de Mme la Ministre provinciale, Yvette Tembo Kulemfuka .

Cette cérémonie d’installation du Directeur Général ad intérim de la DGRK s’est déroulée en présence des Membres du cabinet de la ministre provincial des Finances & Economie ainsi que des différents Cadres et Agents de l’administration fiscale provinciale.

Prenant la parole, le Directeur Général intérimaire, Ruddy Kakala Bahongela a d’abord rappelé la principale mission de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, celle de collecter des recettes urbaines, afin de doter le gouvernement provincial les moyens de sa politique.

Donc, nous devons mettre en tête que nous sommes là, pour mettre en place des stratégies et exécuter des actions pour la mobilisation des recettes urbaines, a déclaré le nouveau patron de l’administration fiscale de la Ville de Kinshasa.

Ruddy Kakala Bahongela a plaidé pour la participation de tous les Agents et Cadres de la DGRK dans la mobilisation des recettes. ” Vous êtes les acteurs principaux dans la chaîne de mobilisation des recettes. Donc, sans votre implication, il n’y aura pas de mobilisation des recettes dans la Ville de Kinshasa… ”

Durant sa période d’intérim, Ruddy Kakala Bahongela compte sur l’éthique professionnelle et la compétence professionnelle de tous les Agents et Cadres de l’administration fiscale de la capitale. Il a donc, invité les Agents et Cadres au strict respect du code de bonne conduite de l’Agent public de l’Etat.

Le nouveau Directeur Général intérimaire de la DGRK annonce une réunion dans les prochaines heures avec tous les Directeurs, pour tabler notamment sur la question de la paie de la prime de mobilisation des Agents et Cadres de l’administration fiscale de la capitale qui accuse un retard.

Ruddy Kakala Bahongela a par ailleurs invité l’ensemble du personnel de se préparer déjà pour l’échéance du mois d’octobre. Il les a, par la même occasion, invités à la discipline et à la ponctualité au travail.

Pour terminer ses propos, Ruddy Kakala Bahongela annonce ses premières décisions dans les prochaines heures.

A titre de rappel, Ruddy Kakala Bahongela a été nommé Directeur Général intérimaire, le 24 septembre par la Ministre provinciale des Finances, Yvette Tembo Kulemfuka. Il remplace à ce poste, Michée Musaka Mayelenkay, suspendu par l’autorité de tutelle.




Kinshasa : Le directeur général intérimaire de la DGRK Ruddy Kakala installé ce mercredi   

Un directeur général intérimaire à la tête de la DGRK. Il s’agit du Directeur de Contrôle et de l’Ordonnancement des recettes non fiscales de la DGRK, Kakala Bahongela Ruddy installé ce mercredi 24 septembre 2024.

Il joue l’intérim de Michée Musaka, directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK) suspendu par la

ministre provinciale des finances et économie Yvette Tembo.

Le directeur général intérimaire qui a remercié la ministre provinciale des Finances pour ce choix porté en sa personne, promet de travailler pour le bien de cette régie financière de la capitale.

Tout juste après son installation, le nouveau directeur général intérimaire de la DGRK a échangé avec le personnel de cette régie financière a qui il a résumé sa vision pendant son moment d’intérim axé notamment sur L’éthique professionnelle et la compétence professionnelle.

Kakala Bahongela Ruddy, Promet en outre de relever la pente avec la mobilisation accrue des recettes, tel que lui a été recommandé par la ministre provinciale des Finances.

 

 

Jonsard Mikanda




Emam Ashour (Al Ahly) : “Nous savons ce qui nous devons faire pour remporter cette Supercoupe”

Emam Ashour s’est entretenu avec CafOnline.com. L’Égyptien vise le trophée avec les vainqueurs de la Ligue des Champions d’Afrique. Le milieu de terrain parle de la transmission entre les différentes génération de joueurs à Al Ahly.

Emam Ashour, la star du club d’Al Ahly, a déclaré que lui et ses coéquipiers sont pleinement concentrés et prêts pour la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, où ils affronteront leur rival historique, le Zamalek, le vendredi 27 septembre, à la Kingdom Arena à Riyad, en Arabie Saoudite.

Lors d’une interview exclusive accordée à CAFonline.com, Emam Ashour a déclaré être extrêmement motivé à décrocher le titre de la Supercoupe d’Afrique, Total Energies, un trophée qui lui a échappé lors de sa première apparition la saison passée, suite à la défaite d’Al Ahly contre l’usm Alger.

CAFonline.com : La Supercoupe de la CAF TotalEnergies 2024 approche à grands pas, et le match contre le Zamalek se tiendra dans quelques jours. Comment progressez-vous dans vos préparatifs pour cette rencontre ?

Emam Ashour : Naturellement, l’ensemble des joueurs se concentre sur les préparatifs et se dit prêt pour la rencontre de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies. Chacun est au fait de ce qui lui incombe, et nous nous aidons mutuellement. Inshallah, nous parviendrons à ramener le trophée de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies.

Comment percevez-vous le match contre notre concurrent historique, le Zamalek ?

Bien entendu, ces compétitions sont toujours intenses, et j’aspire à ce que nous remportions la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, avec la grâce de Dieu.

D’après vous, quels sont les aspects cruciaux pour s’imposer lors de ce derby égyptien ?

Les joueurs doivent rester solidaires tout au long de ce match et nous comptons certainement sur le soutien de nos supporters. Inshallah, nous triompherons en finale de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies.

Que représente pour vous, en tant que joueur, le fait de gagner la Supercoupe de la TotalEnergies ?

J’ai pris part à la dernière édition de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, ce qui représentait ma première expérience dans cette compétition. Malheureusement, je n’ai pas pu décrocher ce titre, car ce n’était pas le tour d’Al Ahly. Actuellement, toute notre équipe se concentre sur la victoire contre Zamalek, et nous nous entraînons avec sérieux. Si tout se passe bien, nous allons jouer un excellent match et obtenir la victoire.

Vous avez excellé la saison précédente avec Al Ahly dans plusieurs compétitions. Qu’est-ce qui explique votre performance exceptionnelle ?

Bien sûr, jouer pour Al Ahly entouré de grands footballeurs qui aident à votre rapide intégration dans l’équipe fait toute la différence. Je ne me sens pas comme un étranger, car ces joueurs me donnent l’impression d’être ici depuis mon enfance, ce qui est essentiel pour un joueur de football.

Un dernier mot pour les supporters d’Al Ahly avant la Supercoupe de la CAF TotalEnergies ?

Il est indéniable que nous comptons sur l’appui de nos supporters d’Al Ahly lors de cette Supercoupe de la CAF TotalEnergies, et nous espérons qu’ils nous accompagneront comme toujours. Inshallah, nous fêterons tous ensemble à la fin de la rencontre.




Soutenue par l’UA et la SADC : La Rdc candidate au poste de membre non-permanent pour la période 2026-2027

Au nom de l’ensemble des pays africains, Félix Tshisedi a réitéré la requête de création de deux sièges permanents au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour les pays africains. En tant que principal décideur au sein de l’ONU, cet organe doit intégrer des représentants africains parmi ses membres permanents avec toutes les prérogatives leur reconnus, notamment le droit de veto pour garantir une juste représentation géographique.

Il s’agit là d’une question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître. Nous, Africains, tenons cette exigence avec la plus grande détermination.

« Enfin, je ne saurais conclure sans rappeler qu’après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, la République Démocratique du Congo se porte à nouveau candidate, soutenue par l’Union Africaine et par la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), au poste de membre non-permanent pour la période 2026-2027, lors des élections qui se tiendront à New York en juin 2025 », indique-t-il.

La République Démocratique du Congo a déjà occupé cette fonction entre 1982-1983 et 1990-1991, périodes durant lesquelles elle a œuvré à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique et dans le monde.

Une fois élue, la République Démocratique du Congo entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découlent. Mon pays sollicite donc le soutien de tous les États membres en vue de son élection.

En ces temps où le multilatéralisme est mis à l’épreuve, la République Démocratique du Congo réaffirme son engagement indéfectible envers la communauté internationale, prête à assumer avec honneur et responsabilité la mission de forger un avenir où la coopération et la paix prévalent sur le conflit et la division.

Nelson Mandela a dit, je cite : « Aucun de nous agissant seul ne peut atteindre le succès ». Fin de citation. Ainsi, nous tendons la main à chacun de vous, partenaires de longue date et nouveaux alliés, pour écrire ensemble ce chapitre crucial de notre histoire collective. Ensemble, faisons de notre monde un lieu où chaque nation, grande ou petite, peut prospérer dans la dignité et la sécurité.




« L’ONU doit prouver sa capacité à s’adapter aux évolutions contemporaines et à les surmonter de manière efficace et responsable » (F. Tshisekedi)

Dans son discours à la tribune de a 79ème session ordinaire de l’Assemblée générale, le président de la Rdc, Félix Tshisekedi, n’a pas manqué également d’aborder la question cruciale de la parité homme-femme.

« Bien que la participation égale des femmes et des hommes à la vie politique soit internationalement reconnue, il subsiste dans la pratique, un fossé entre l’égalité juridique et la réalité dans l’exercice du pouvoir. Les préoccupations des femmes méritent d’être intégrées dans les décisions majeures qui touchent notre société », reconnait-il.

En République Démocratique du Congo, explique-t-il, nous sommes déterminés à changer les mentalités pour surmonter les barrières sociétales qui freinent l’épanouissement des femmes. Il est essentiel d’impliquer les hommes dans ce processus afin de transformer la dynamique sociale et de valoriser leur rôle dans le succès des femmes.

Au niveau national, la Constitution congolaise consacre la parité. Aussi, le gouvernement a mis en place une stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre, axée sur la prévention, la protection et la réparation des victimes. Cette stratégie se traduit par le Fonds national de réparation pour les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (le FONAREV). La législation en cours vise à garantir cette protection.

Il convient de souligner les progrès significatifs réalisés en matière de participation des femmes à la prise de décision, avec la nomination, pour la première fois de notre Histoire, d’une femme comme Première Ministre et Cheffe de Gouvernement.

« Nous assistons également à une présence accrue de femmes dans les instances gouvernementales ainsi que dans le Parlement et le système judiciaire, illustrée par la nomination des femmes au poste de Premier Président du Conseil d’Etat et à la tête de la Banque Centrale du Congo », soutien-t-il.

Pour lui, de cet élan de progrès, il est impératif que la communauté internationale, sous l’égide des Nations Unies, continue d’accompagner ces dynamiques en se réinventant face aux défis du monde actuel.

Pour maintenir la confiance de la communauté internationale, l’Organisation des Nations Unies doit prouver sa capacité à s’adapter aux évolutions contemporaines et à les surmonter de manière efficace et responsable.

Il est impératif de redynamiser le multilatéralisme par des réformes ciblées de la Charte des Nations Unies, touchant des questions clés telles que le Conseil de sécurité, le droit de veto, le chapitre VII et le recours à la force. Néanmoins, cela ne suffira pas. La coordination et la coopération entre les différentes institutions et agences des Nations Unies doivent également être renforcées. De nombreux enjeux globaux sont souvent abordés de manière redondante dans différents forums, parfois sous des angles contradictoires, tandis que d’autres problématiques restent entièrement négligées, chaque bureaucratie internationale cherchant à défendre son existence propre.




Face à un défi énergétique majeur : Tshisekedi appelle à la coopération internationale pour développer les technologies et infrastructures nécessaires

Le monde fait face à un défi énergétique majeur. Les systèmes basés sur des combustibles fossiles sont responsables d’importantes émissions de gaz à effet de serre, exacerbant le changement climatique. Sans efforts concertés pour promouvoir les énergies renouvelables, nous risquerions de faire face à davantage de crises graves, telles que des conditions météorologiques extrêmes et des conflits liés aux ressources naturelles, comme nous l’observons déjà.

La République Démocratique du Congo dispose de ressources abondantes, y compris des minéraux essentiels tels que le cobalt, le lithium, le nickel et le graphite, qui peuvent faciliter une transition énergétique durable.

« Nous appelons à la coopération internationale pour développer les technologies et infrastructures nécessaires. Notre vision est de transformer l’exploitation de nos ressources en levier pour un développement durable et inclusif, tout en améliorant l’éducation, la santé et les infrastructures. L’inclusion sociale est au centre de notre stratégie, garantissant une répartition équitable des bénéfices du progrès », mentionne-t-il dans son discours.

En nous investissant dans la lutte contre le changement climatique et en contribuant aux Objectifs de Développement Durable, la République Démocratique du Congo est prête à jouer un rôle clé dans la transformation des systèmes énergétiques mond

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