Bruxelles «est fermement déterminé à préserver l’ensemble des volets du partenariat UE-Maroc», déclare la Commission européenne

La Commission européenne (CE) a affirmé, ce vendredi qu’elle œuvrait de continuer à renforcer la «relation privilégiée» qu’elle entretient avec le Maroc, après que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a annulé ce jour les accords commerciaux entre l’UE et ce pays.

«La Commission examine actuellement avec attention le contenu de l’arrêt ; dans ce cadre, nous relevons que la CJUE maintient la validité de l’accord sur les produits agricoles pour une durée supplémentaire de 12 mois», a déclaré la porte-parole Nabila Massrali lors du point de presse quotidien de la Commission, citée par des médias espagnols.

Elle a précisé que Bruxelles «est fermement déterminé à préserver et à continuer de consolider la relation privilégiée avec Rabat dans l’ensemble des volets du partenariat UE-Maroc, conformément aux principes du ‘pacta sunt servanda’ (le respect des engagements).»




Avant-première de la pièce théâtrale et musicale “Kinshasa 100 ans de 1923 à nos jours” 

L’ASBL belgo-congolaise Soleil Levant et ses partenaires ont le plaisir d’annoncer l’avant-première de la pièce théâtrale et musicale “Kinshasa 100 ans de 1923 à nos jours”, un projet inédit célébrant le centenaire de la plus grande capitale francophone au monde, Kinshasa. Cet événement exceptionnel se tiendra le 8 octobre 2024 et promet d’être un moment fort des festivités du centenaire.

Selon un communiqué de presse du 4 octobre 2024 parvenu à notre rédaction, ce spectacle unique en son genre met en avant le caractère inclusif et la diversité culturelle de Kinshasa. Co-écrit et porté sur scène par des élèves du Lycée Kabambare, dont certaines sont albinos, et accompagné par un groupe musical composé de jeunes étudiants malvoyants de l’Institut National des Arts et Spectacles, cette représentation est une véritable ode à l’inclusion et à la diversité.

Il nous revient que l’idée originale de cette pièce revient à Félix Caleb Djamany, avec une mise en scène signée Kalala Jean-Pierre et Alexandre Kasanji. Le directeur artistique, Gabriel Wadigesila, a su insuffler une dimension pédagogique, éducative et historique à ce projet. “Kinshasa 100 ans de 1923 à nos jours” retrace l’évolution de la ville depuis sa fondation en 1923 jusqu’à aujourd’hui, offrant au public une plongée fascinante dans l’histoire et la culture de Kinshasa.

Soutien du Gouverneur de Kinshasa

Le projet bénéficie du soutien enthousiaste du Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Monsieur Daniel Bumba. Son appui s’inscrit dans sa vision de promouvoir la culture et de soutenir les initiatives qui mettent en lumière la richesse culturelle de Kinshasa. “Ce projet est une célébration de notre histoire et de notre diversité. Il est essentiel de soutenir de telles initiatives qui renforcent notre identité culturelle,” a déclaré le Gouverneur Bumba.

C’est au regard de tout ce qui précède que les organisateurs invitent les journalistes, blogueurs et autres acteurs des médias à assister à la conférence de presse qui se tiendra le 7 octobre 2024 à 14h00, au Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa. Cette conférence sera l’occasion de rencontrer les créateurs du projet, les artistes et les soutiens institutionnels, et de découvrir en avant-première les coulisses de cette production exceptionnelle.




Reçu par la Vice-ministre Gracia Yamba Kazadi : Didier Larroque donne des clarifications sur la question de vols groupés de Mayotte   

Visite ce vendredi 04 octobre au Ministère des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, du 1er Conseiller de l’Ambassade de France en RDC.

Didier Larroque est venu échanger avec la Vice-ministre Gracia Yamba Kazadi autour d’une question cruciale concernant les congolais de la diaspora française, particulièrement ceux et celles vivant à Mayotte.

Un archipel de l’océan indien situé entre Madagascar et la côte du Mozambique, comptant plus de 300.000 habitants, qui constitue une région française.

Pendant que le sommet de la Francophonie s’ouvre à Villers-Cotterêts en France avec la Présence remarquée du Chef de l’Etat, une question de vols groupés de ressortissants congolais de Mayotte vers la RDC, évoquée par le Ministre français de l’intérieur, Bruno Retailleau, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale française fait la une de certains médias.

Une opération avec pour objectif de reconduire des étrangers en situation irrégulière à Mayotte vers la République Démocratique du Congo.

Il est observé que le département français qui compte un peu plus de 300.000 habitants à ce jour, reçoit de nombreux migrants et/ou exilés depuis ces dernières années, y compris des ressortissants de la RDC.

Il était donc important de clarifier la situation et apaiser le questionnement désordonné de certains analystes qui évoquent des mobiles non-fondés.

« Ces vols de retour se situent dans le cadre d’un accord signé entre les deux pays, le 17 avril 2022, qui s’appelle le mémorandum d’entente, qui a été signé entre la Direction Générale de Migration et le Ministère des Affaires intérieures en France… », a déclaré Didier Larroque.

Le diplomate a également précisé que ces vols de retour sont organisés, après identification par les agents de la DGM à Mayotte des ressortissants congolais.

A en croire ses propos, plusieurs d’entre eux ont été identifiés et prennent place dans ces vols de retour.

Une situation bien maîtrisée et régulière, à l’image de la collaboration exemplaire existante, qui n’est pas susceptible d’entacher les relations entre les pays d’Emmanuel Macron et de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, que le 1er Conseiller de l’ambassade française qualifie de fortes, confiantes et profondes.




En réunion avec les présidents des groupes parlementaires, Vital Kamerhe insiste sur la mise en place des commissions permanentes 

De retour au Pays après un court séjour en Côte-d’Ivoire où il était l’invité d’honneur à l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée Nationale de cette nation Africaine.

Le Professeur Vital Kamerhe a aussitôt réuni autour de lui le jeudi 03 Septembre les Présidents des groupes parlementaires qui se sont constitués au sein de l’Assemblée Nationale.

Au cours de cette rencontre, le Speaker de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe accompagné du Rapporteur Jacques Djoli, a échangé avec ses hôtes sur la nécessité de la mise en place des 10 commissions permanentes de l’Assemblée Nationale afin de permettre aux Représentants du Peuple de débuter avec les Travaux au-delà des plénières.

Le Rapporteur Jacques Djoli, a dans son compte rendu salué la tenue de cette réunion convoquée par le Président de l’Assemblée Nationale car elle a abouti à une conclusion sur les principes qui vont aider la représentation nationale à structurer ces commissions permanentes qui sont des Organes techniques et de travail de la Chambre basse du parlement

«Tous les principes sont acquis, les orientations sont données, les accords obtenus de part et d’autre, les concessions sont faites et je crois que dans un bref délai il y’aura une plénière conformément à l’article 47 de notre règlement intérieur. Au cours de cette plénière nous allons procéder à la présentation de ces différents groupes parlementaires et leurs bureaux. Et en même temps, à la répartition par la plénière, qui va donc valider les membres de différentes commissions techniques», a-t-il annoncé

Au Rapporteur Djoli de préciser:

«L’Assemblée Nationale est issue d’un scrutin de type proportionnel. Il y a à la fois fragmentation des forces mais ces forces se retrouvent autour des groupes parlementaires. Dans la mise en place des bureaux il faut prendre en compte tous ces éléments. À la fois des éléments de l’arithmétique mais aussi de la sociologie politique pour trouver l’équilibre», a-t-il conclu

Rappelons que, les Groupes Parlementaires et les Commissions permanentes de l’Assemblée Nationale, étant formés pour une durée de 5 ans, il était donc d’une importance capitale pour le bureau Kamerhe d’avoir un consensus ainsi que l’accord de tous pour cheminer sereinement pendant ces 5 années.




Les dirigeants mondiaux félicitent la République populaire de Chine à l’occasion du 75e anniversaire de sa fondation

Les dirigeants de la France, de l’Afrique du Sud, du Pakistan et de divers autres pays ont récemment envoyé des messages ou des lettres de félicitations au président chinois Xi Jinping, qui est également Secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), à l’occasion du 75e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine (RPC).

Le président français Emmanuel Macron a déclaré que 2024 marquait à la fois le 75e anniversaire de la fondation de la RPC et le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Chine, dont la visite d’Etat de M. Xi en France en mai a constitué un moment fort.

Le président français a indiqué que la France était disposée à maintenir la dynamique positive du développement de leurs relations bilatérales, à promouvoir le dialogue Europe-Chine, à rechercher des domaines d’intérêt commun, à faire progresser la paix mondiale et à relever conjointement les grands défis de notre époque comme le changement climatique.

Cyril Ramaphosa, président sud-africain et leader du parti du Congrès national africain (ANC), a quant à lui déclaré que son pays se réjouissait de continuer à renforcer sa coopération à tous les niveaux avec la Chine, et soutenait celle-ci dans son rôle de leader sur la scène mondiale.

Le président pakistanais Asif Ali Zardari a déclaré que la Chine parviendrait certainement à accomplir le grand renouveau de la nation chinoise. Le Pakistan sera toujours un ami digne de confiance, un frère inébranlable et un partenaire fiable pour la Chine.

Le roi de Thaïlande Maha Vajiralongkorn a déclaré que la Thaïlande était disposée à travailler de concert avec la Chine pour promouvoir une coopération mutuellement profitable dans divers domaines, mieux servir les intérêts des deux peuples et contribuer à la paix et au développement mondiaux.

Le roi de Malaisie Ibrahim Sultan Iskandar a déclaré que son pays était disposé à coopérer et à travailler main dans la main avec la Chine pour atteindre leurs objectifs communs.

Le président maldivien Mohamed Muizzu a déclaré que les Maldives défendaient fermement le principe d’une seule Chine, et estimaient que les relations entre les Maldives et la Chine continueraient à se développer et à prospérer.

Le président kirghiz Sadyr Japarov a indiqué que le partenariat stratégique global pour une nouvelle ère Chine-Kirghizistan avait atteint un niveau sans précédent. Le Kirghizistan est disposé à travailler avec la Chine pour mettre en œuvre efficacement leurs importants consensus de vues, consolider leurs relations d’amitié et de bon voisinage et élargir leur coopération mutuellement profitable.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que l’amitié entre l’Iran et la Chine avait résisté à l’épreuve du temps. L’Iran est disposé à travailler avec la Chine pour continuer à faire progresser leur partenariat stratégique global.

La présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan a affirmé que la Tanzanie s’était engagée à mettre pleinement en œuvre les résultats du sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), en approfondissant notamment l’amitié et la coopération à toute épreuve nouées dans divers domaines entre les deux pays.

Le président des Seychelles Wavel Ramkalawan a rappelé que la Chine avait proposé une série d’initiatives de coopération d’une grande importance en termes de gouvernance mondiale, de multilatéralisme et de collaboration internationale, apportant ainsi de grandes contributions à la prospérité partagée, au développement durable et à la paix à long terme.

Le président polonais Andrzej Duda a indiqué que la Pologne et la Chine entretenaient depuis longtemps des relations étroites, stables et productives, qui avaient permis d’obtenir de nombreux résultats en matière de coopération. La Pologne est disposée à continuer à renforcer ses échanges de haut niveau avec la Chine afin d’insuffler un nouvel élan au développement de leurs relations bilatérales.

Le président finlandais Alexander Stubb a déclaré que la Finlande entretenait une amitié de longue date avec la Chine, et était prête à renforcer leur coopération amicale dans divers domaines. La Finlande souhaite prospérité et bien-être au peuple chinois.

La présidente hondurienne Xiomara Castro a indiqué que depuis que le Honduras et la Chine avaient établi des relations diplomatiques, les deux parties avaient noué une coopération productive, qui a permis de lancer le Honduras sur une voie de développement positive. Le Honduras continuera à approfondir ses relations avec la Chine en adhérant au principe d’une seule Chine.

Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a adressé ses plus chaleureuses félicitations à la Chine, notant que l’ONU était disposée à célébrer cette importante occasion avec le peuple chinois, ainsi qu’à approfondir la solidarité et la coopération pour faire progresser les objectifs de développement durable et bâtir un avenir meilleur pour le peuple chinois et les peuples du monde entier.

Ont également envoyé des messages de félicitations à M. Xi :

Le sultan du Brunei Haji Sir Hassanal Bolkiah ;

le président mongol Ukhnaagiin Khürelsükh ;

le président népalais Ram Chandra Poudel ;

le président sri-lankais Anura Kumara Dissanayaka ;

la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili ;

le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev ;

le président arménien Vahagn Khatchatourian ;

le président des Emirats arabes unis Cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyane ;

le roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al Khalifa ;

le président algérien Abdelmadjid Tebboune ;

le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa ;

le président ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo ;

le président guinéen Mamady Doumbouya ;

le président angolais João Lourenço ;

le président togolais Faure Gnassingbé ;

le président malawite Lazarus Chakwera ;

le président autrichien Alexander Van der Bellen ;

le président croate Zoran Milanovic ;

la présidente slovène Natasa Pirc Musar ;

le président chypriote Nikos Christodoulides ;

le président du Vanuatu Nikenike Vurobaravu ;

le président du Nicaragua Daniel Ortega et la vice-présidente Rosario Murillo ;

le Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe Patrice Trovoada ;

le roi Abdallah II de Jordanie ;

le sultan d’Oman Haïtham ben Tarek Al Saïd ;

le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani ;

le président du Conseil de la présidence libyenne Mohamed al-Menfi ;

la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde ;

le président djiboutien Ismail Omar Guelleh ;

le président camerounais Paul Biya ;

le président érythréen Isaias Afwerki ;

le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ;

 

le président de Madagascar Andry Rajoelina ;

le président ivoirien Alassane Ouattara ;

le président béninois Patrice Talon ;

le président de la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe, Carlos Vila Nova ;

le président de transition du Burkina Faso, Ibrahim Traoré ;

le président ukrainien Volodymyr Zelensky ;

la présidente moldave Maia Sandu ;

le roi Willem-Alexander des Pays-Bas ;

la présidente islandaise Halla Tomasdottir ;

le président de la République dominicaine Luis Abinader ;

la présidente de Trinité-et-Tobago Christine Kangaloo ;

le président guyanais Irfaan Ali ;

le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif ;

le vice-président et Premier ministre des Emirats arabes unis, Cheikh Mohammed ben Rashid Al Maktoum, émir de Dubaï ;

le prince héritier et Premier ministre de Bahreïn, Salmane ben Hamad Al Khalifa ;

le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan ;

le Premier ministre néo-zélandais Christopher Luxon ;

le Premier ministre jamaïcain Andrew Holness ;

Le conseiller en chef du gouvernement par intérim du Bangladesh Muhammad Yunus ;

Le premier président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev ;

Le président du parti Belaya Rus de Biélorussie Oleg Romanov ;

Le président du Parti libéral-démocrate de Biélorussie Oleg Gaïdoukevitch ;

Le président du Parti africain de l’indépendance du Cap-Vert Rui Semedo ;

Le fondateur et président exécutif du Forum économique mondial Klaus Schwab.




Les contraintes commerciales étouffantes des Etats-Unis (COMMENTAIRE)

La stratégie agressive de Washington pour contenir la Chine est intrinsèquement contraignante. Et ses répercussions s’étendent au-delà de la Chine, car Washington perdra avec ses alliés non seulement dans le non-libre-échange mais aussi dans le protectionnisme.

Les tactiques de Washington impliquent souvent des menaces subtiles et des incitations économiques, créant un environnement toxique dans lequel les pays se sentent obligés de se conformer aux exigences américaines.

Toutefois, certains alliés des Etats-Unis ont pris conscience que la coercition américaine les a piégés dans un dilemme avec lequel “l’Amérique d’abord” prend systématiquement le pas sur leurs intérêts, sapant leurs libertés commerciales et leur autonomie stratégique.

Les récents commentaires du ministre néerlandais des Affaires économiques, Dirk Beljaarts, ont mis en évidence une frustration croissante face à la pression américaine sur les restrictions visant la Chine sur le commerce des semi-conducteurs.

“Les Chinois sont un partenaire commercial important, tout comme les Etats-Unis et de nombreux autres pays dans le monde”, a-t-il déclaré lors de sa récente visite aux Etats-Unis. “Nous avons notre propre économie à sauvegarder et nous devons veiller à ce que nos entreprises puissent faire des affaires aussi librement que possible.”

Ses remarques reflètent le mécontentement croissant des alliés des Etats-Unis, qui sont gênés par la mainmise croissante de Washington sur la circulation des technologies dans le monde, en particulier lorsque de nombreux pays sont en proie à des difficultés dans une économie internationale morose.

Le cas du géant néerlandais ASML illustre bien ce problème. ASML, entreprise technologique la plus valorisée d’Europe, avec une capitalisation boursière d’environ 240 milliards d’euros (267 milliards de dollars), est désormais soumise à des contrôles à l’exportation imposés par les Etats-Unis qui menacent ses possibilités commerciales et l’avance technologique de l’Europe.

Il n’est donc pas étonnant que Peter Wennink, l’ancien PDG d’ASML, ait récemment qualifié la guerre commerciale des puces électroniques menée par Washington de “fondamentalement non fondée sur des faits ou des données, mais sur une idéologie”.

Alors que les Etats-Unis font presque tout ce qu’ils peuvent pour marginaliser la Chine afin de maintenir leur domination mondiale, leurs alliés portent le poids de ces manœuvres musclées.

Washington a promulgué des lois radicales telles que le “CHIPS and Science Act” et a invoqué le “Foreign Direct Product Rule”, obligeant les entreprises du monde entier – à condition qu’elles utilisent ne serait-ce qu’un minimum de technologie d’origine américaine – à réduire leurs engagements avec la Chine. Dans ce contexte, les ventes mondiales de semi-conducteurs ont chuté de 8,2% en 2023 par rapport à l’année précédente, selon l’Association de l’industrie des semi-conducteurs (Semiconductor Industry Association).

Alors que Washington présente ces mesures protectionnistes comme essentielles pour sa sécurité nationale, ses alliés les perçoivent de plus en plus comme des attaques contre leurs droits à un commerce équitable et à une indépendance économique.

Dans une interview accordée en mars à Nikkei Asia, le ministre japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie de l’époque, Ken Saito, a démenti tout projet d’extension des contrôles sur les puces électroniques, déclarant qu’il avait été “pris au dépourvu” par les pressions exercées par Washington. L’industrie japonaise des semi-conducteurs, qui a subi un coup dur lors de la guerre commerciale des années 1980 avec les Etats-Unis, s’efforce aujourd’hui de retrouver son ancienne position et se méfie donc des retombées potentielles de l’abandon du vaste marché chinois.

En tant que membre fondateur de l’Organisation mondiale du commerce, les Etats-Unis ont longtemps prétendu être les champions du libre-échange. Cependant, leurs actions unilatérales – en particulier l’utilisation de la section 301, relique de la guerre froide – servent à politiser et à militariser les questions commerciales, violant de manière flagrante les règles commerciales multilatérales.

Malgré une large opposition, le gouvernement américain a récemment décidé d’augmenter les droits de douane sur les importations chinoises, en particulier sur les véhicules électriques (VE), les cellules solaires, les batteries de VE et autres produits associés.

Soulignant que “Tesla est tout à fait compétitif sur le marché chinois, sans droits de douane et sans soutien différentiel”, le PDG de Tesla, Elon Musk, a critiqué les prélèvements comme étant “des choses qui entravent la liberté d’échange ou qui faussent le marché”.

Washington contraint une nouvelle fois ses alliés à s’aligner sur ses politiques restrictives en matière de VE, entravant ainsi leur capacité à poursuivre des relations commerciales bénéfiques. En forçant les pays à choisir un camp, Washington sape leur souveraineté et limite la liberté de leurs entreprises de fonctionner selon leurs besoins.

Selon un article de Barron’s, les dirigeants de l’industrie automobile mondiale estiment que près d’un quart de leurs bénéfices pourrait être menacé par des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement d’ici à dix ans, si les tendances de la guerre commerciale se maintiennent.

Alors que les pays sont aux prises avec un Washington toujours plus coercitif, certains réalisent de plus en plus que leur autonomie est compromise par le maintien de la domination américaine.

Comme l’a déploré le législateur néerlandais Laurens Dassen, “nous envoyons un signal clair au monde : L’exportation de nos produits peut cesser si un pays contrarie les Etats-Unis”.

Dans un monde interconnecté, une économie mondiale saine repose sur les partenariats, sur la coopération et la capacité des nations à maintenir leurs propres intérêts légitimes. Les politiques coercitives de Washington ne mettent pas seulement en péril sa crédibilité, mais menacent également les libertés fondamentales de tous les pays souverains.

En poursuivant sur la voie de la contrainte économique, Washington s’isole davantage et s’éloigne de ses alliés, tout en sapant les principes du commerce équitable et de la collaboration qu’il prétend défendre. Une telle stratégie est vouée à l’échec dans un monde qui se nourrit d’interconnexions et de respect mutuel.




Près de deux tiers des Allemands envisagent d’acheter une voiture chinoise (sondage)

Près de deux tiers des personnes interrogées dans le cadre d’une enquête ont déclaré qu’elles envisageraient d’acheter une voiture chinoise, ont rapporté vendredi les médias allemands.

Jusqu’à 59% des personnes interrogées par l’Automobile Club allemand (ADAC) en Allemagne ont indiqué que l’achat d’une voiture chinoise était une option pour eux, selon un rapport de l’émission Tagesschau de la chaîne publique allemande ARD.

La volonté d’acheter des voitures chinoises est encore plus forte chez les jeunes. Parmi les personnes âgées de 30 à 39 ans, 74% ont montré de l’intérêt pour les voitures chinoises et parmi les personnes âgées de 18 à 29 ans, cette proportion s’élève à 72%.

D’après l’enquête, le caractère abordable joue un rôle important dans la considération de ceux qui envisagent d’acheter une voiture chinoise.

Les voitures de marques chinoises ont montré un haut niveau de sécurité lors des tests de collision EURO NCAP, le programme officiel d’évaluation des nouvelles voitures en Europe. Sur la base des tests effectués sur 13 modèles différents de Chine et d’Europe au cours des trois dernières années, l’ADAC a conclu en avril que “les constructeurs automobiles chinois se sont considérablement améliorés et peuvent désormais rivaliser avec les marques établies”.




L’OMS approuve le premier test de diagnostic du virus mpox pour l’utilisation en situation d’urgence

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré vendredi avoir approuvé le premier test de diagnostic du virus du mpox, marquant une étape importante dans l’élargissement de l’accès mondial aux tests de dépistage.

Cette homologation intervient alors que l’Afrique reste confrontée à des capacités de dépistage limitées, qui ont favorisé la propagation du virus. Plus de 30.000 cas suspects de mpox ont été signalés sur le continent en 2024, les plus touchés étant la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi et le Nigeria.

En RDC, seuls 37% des cas suspects ont été testés cette année, selon l’Agence mondiale de la santé.

Le test, appelé “Alinity m MPXV test”, renforcera la possibilité de diagnostic dans les pays confrontés à l’apparition de mpox, où la rapidité et la précision des tests sont cruciales.

Le test Alinity m MPXV est un test PCR en temps réel conçu pour détecter l’ADN du virus mpox à partir de prélèvements sur des lésions cutanées humaines, ce qui permet aux laboratoires et aux agents de santé de confirmer rapidement les cas.

“Ce premier test de diagnostic du virus mpox inscrit sur la liste des procédures d’utilisation en cas d’urgence, représente une étape importante dans l’accroissement de la disponibilité des dépistages dans les pays touchés”, a déclaré Yukiko Nakatani, sous-directrice générale de l’OMS chargée de l’accès aux médicaments et aux produits de santé.




Felix Tshisekedi assiste à la cérémonie d’ouverture du 19e sommet de la Francophonie 

Après le tête-à-tête ce matin au Palais de l’Élysée avec son homologue Emmanuel Macron, le Chef de l’État a assisté à la cérémonie officielle d’ouverture du 19ème Sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts au nord de Paris.

Cette cérémonie protocolaire a été marquée par les discours du Président Macron et de la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) Louise Mushikiwabo ainsi que la passation de témoin de la présidence tournante de l’OIF entre la France (entrante) et la Tunisie (sortante).

Dans leurs prises de parole respectives, le Président français et la Secrétaire générale de l’OIF sont revenus sur les valeurs collectives que partagent les pays membres de la Francophonie en dehors de la langue française.

Ce soir les invités de marque prendront part à un dîner officiel à l’Élysée et ce samedi, la suite du Sommet sera consacrée aux travaux à huis-clos. Ce sera l’occasion pour le Président Tshisekedi de faire passer le message de la République Démocratique du Congo (RDC) à tous ses homologues de la Francophonie.




Naufrage à Goma : Jean-Claude Baende présente ses condoléances

Ce vendredi 4 octobre 2024, le cabinet de l’Honorable Rapporteur Adjoint du Sénat, Jean-Claude Baende, a publié un communiqué dans lequel l’acteur politique, membre du bureau du Sénat, a adressé ses sincères condoléances aux familles des victimes du naufrage tragique survenu sur le Lac Kivu.

Dans ce message, Jean-Claude Baende a exprimé sa profonde compassion envers les familles endeuillées et toutes les personnes touchées par cette catastrophe. Il a également exhorté les autorités compétentes à mener des enquêtes afin d’établir les responsabilités liées à cet incident dramatique.

Didier Mbongomingi