Naufrage au Nord-Kivu : La Monusco exprimé sa solidarité aux peuples congolais en général et aux victimes en particulier 

La Cheffe de la Monusco, Bintou Keita a réaffirmé sa solidarité et celle de la mission Onusienne vis-à-vis de la RDC, à la suite du naufrage tragique du bateau Merveille de Dieu. La Monusco se dit mobilisée aux côtés des autorités congolaises pour apporter soutien et réconfort aux populations durement éprouvées.

 

« C’est avec une profonde tristesse que j’adresse mes plus sincères condoléances à toutes les familles touchées aujourd’hui par le naufrage tragique du bateau “Merveille de Dieu” sur le Lac Kivu. En cette période difficile, mes pensées vont aux victimes et à leurs proches », a écrit Bintou Keita sur son compte X.

 

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu qui a établi un bilan provisoire de ce drame, promet que les recherches se poursuivent. Plus de 20 morts, des disparus et des rescapés, tel est le bilan provisoire de ce naufrage survenu au lac Kivu le jeudi 03 octobre 2024, dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

 

 

 

 

 

 

Mboshi




Une forte délégation de l’Union Africaine à Kinshasa pour évaluer la situation humanitaire 

Evaluer la situation humanitaire en République Démocratique du Congo, c’est la mission confiée à une délégation de l’Union africaine(UA) arrivée à Kinshasa.

Elle a été reçue, ce mardi 03 octobre 2024, par la Vice-ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Gracia Yamba Kazadi.

A la tête de la délégation, M. Ennio Maes, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Ethiopie et Représentant permanent auprès de l’UA et la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), une organisation d’Etats de l’Union Africaine pour un développement économique mutuel entre les Etats.

Il était accompagné du Chargé de Programme à la Division des Affaires Humanitaires, Oscar Safari, de l’Assistante de Programme à la Division des Affaires Humanitaires, Martha Yitayew et du deuxième Conseiller à l’ambassade de la RDC en Ethiopie et Représentant permanent auprès de l’Union Africaine et de la CEA, Arsène Monga Kasongo.

Cette rencontre a été ponctuée par des échanges fructueux qui ont mis en lumière les contours de la situation difficile que traverse l’Est de la RDC.

L’émissaire de l’Union Africaine a tenu à transmette le message de compassion et de solidarité de l’UA à l’ensemble de la population congolaise par le truchement des autorités nationales avec en tête, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, tout en saluant les efforts que ces dernières conjuguent pour mettre fin à cette guerre injuste.

Pour l’émissaire de l’Union Africaine, ce message de solidarité à l’endroit de la RDC, pays stratégique au cœur du continent, revêt une dimension africaine.

Aucun pays du continent de la région ni du continent ne saurait rester insensible à ce génocide qui dure depuis des décennies et qui engendre des pertes énormes en vies humaines et de nombreuses populations déplacées et dans des conditions inimaginables.

Rappelons que la RDC assumera la présidence d l’Union Africaine au mois de novembre prochain, il est impérieux de mettre ce mandat à profit pour trouver des solutions pérennes au conflit dans l’Est de la RDC.

Le Quotidien




Diplomatie parlementaire : Kinshasa et Ankara renforcent leur coopération

Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde a accordé, ce jeudi, 04 octobre 2024, une audience à l’Ambassadeur de la Turquie en RDC. Les échanges entre Murat Ülkû et Sama Lukonde ont porté sur le renforcement de la coopération entre leurs pays respectifs dans le cadre de la diplomatie parlementaire.

Le diplomate turc, qui s’est confié à la presse, à la fin de leur entretien, affirme être venu en visite de courtoisie chez le numéro 1 du Sénat congolais, mais qu’il était également porteur d’un message de félicitations et d’encouragement du président de la Grande Assemblée nationale turque à son homologue congolais.

Et de souligner que pour avoir dirigé la Primature, Sama Lukonde maîtrise bien les dossiers relatifs à la coopération entre la RDC et la Turquie. Ce qui le place dans une position d’interlocuteur privilégié et valable pour le renforcement voulu de cette coopération.

« Je viens de rendre une visite de courtoisie à l’honorable président Sama Lukonde. C’était une occasion de lui transmettre les félicitations et les meilleurs vœux du président de la grande Assemblée nationale de Turquie », a-t-il déclaré.

Il sied de signaler qu’au cours de la même journée, qui n’a pas été du tout repos pour lui, le héraut de la Chambre haute du parlement a aussi échangé avec le sénateur Jean Bamanisa Saïdi. Ce dernier est venu, en sa qualité de président du Comité organisateur, présenté au président du Sénat, les recommandations de la 8ème édition du Salon du Développement des Villes, dénommé “Expo-béton”, organisé du 09 au 12 Septembre à Kinshasa et du 14 au 20 Septembre 2024 au Kongo Central, autour du thème “Révolution urbaine : des solutions durables du Corridor Ouest pour Kinshasa et Kongo Central”.

Au nombre de ces recommandations figure le Programme de développement des villes (PDV), l’équivalent, pour les villes, du PDL-145 Territoires. Le sénateur Jean Bamanisa a rappelé, devant la presse, que dans le cadre des travaux de la 6ème édition de l’Expo béton, auxquels Sama Lukonde avait participé, à l’époque en tant que chef du gouvernement, il était question des réformes sur la structure politique et administrative de Kinshasa. C’est pourquoi les recommandations de la 8ème édition suggèrent que ce programme soit porté par le Sénat. Et les organisateurs comptent sur Jean-Michel Sama Lukonde pour mener des réformes nécessaires au niveau législatif pour une révolution urbaine et des solutions durables, spécialement pour le Corridor Ouest (Kinshasa et Kongo Central). Ils reconnaissent qu’alors premier ministre, Sama avait porté, avec brio, le PDL-145 T et souhaiteraient que ces deux programmes aillent en parallèle.

Le Quotidien




Princeton University: Martin Fayulu s’engage pour un nouveau leadership pour la Rdc

« Je fais la politique pour changer les choses. Car actuellement en RDC, il n’y a pas un politicien visionnaire qui peut changer les choses », a déclaré Martin Fayulu, lors d’une conférence animée récemment à l’Université Princeton dans l’État de New Jersey aux États-Unis d’Amérique, où il séjourne avec une délégation composée des quelques cadres de sa formation politique.

Profitant de son séjour au pays de l’oncle Sam, l’opposant au régime de Félix Tshisekedi et président du parti politique « Engagement pour la Citoyenneté et le Développement » a saisi la balle au bond pour parler et expliquer à l’opinion internationale, le sens de son combat politique et surtout la vision et aussi l’importance des valeurs et éthiques en leadership politique.

Au regard des multiples problèmes qui frappent la RDC son pays, Martin Fayulu Madidi estime que le grand Congo mérite les hommes forts et intègrent pour amener la RDC au sommet comme d’autres nations du monde.

Pour lui, le leadership reste le grand problème qui est à la base du manque de décollage du pays de Lumumba. « Je l’avais déjà dit, un politicien, c’est celui qui change les choses », a-t-il souligné.

Le président de l’Ecide qui a aussi évoqué le sujet de sa foi chrétienne, pense que cela ne peut pas être un obstacle pour un homme ou un autre pratiquant à faire la politique. L’essentiel, c’est de rester dans ce qui est idéal « la politique, ce n’est pas seulement pour les païens, mais aussi pour les chrétiens. Voilà pourquoi j’ai choisi d’entrer en politique en RDC pour changer les choses comme chrétiens », a-t-il ajouté.

Rétablissement de la paix

Dans ses différentes conférences animées aux USA, l’opposant Martin Fayulu Madidi a encore réaffirmé sa volonté de voir tous les fils et filles de la RDC face à la situation socio-économique et sécuritaire à s’engager dans le schéma d’un dialogue de paix et de cohésion nationale qu’il a préconisé il y a quelques jours.

Pour lui, la population de la République démocratique du Congo est en train de s’habituer à l’inacceptable notamment des viols, des enlèvements et les tueries avant de soutenir que la République démocratique du Congo a besoin de l’aide des autres pays du monde pour rétablir la paix, notamment dans sa partie Est.

A noter que le président du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement continue à animer plusieurs autres conférences aux USA dans différents Etats où il aborde les différents sujets liés avec la situation socio-économique et sécuritaire de la RDC et du nouveau leadership à mener pour une politique forte a la tête du pays .

Osk




Dialogue politique: Tshisekedi déboute Martin Fayulu 

L’idée commençait déjà à prendre corps dans l’opinion congolaise après qu’elle ait été lancée par l’opposant Martin Fayulu, avant d’être relayée par l’Eglise catholique, l’Eglise protestante (ECC), d’autres acteurs politiques et la société civile. Il s’agit de l’appel au dialogue national pour juguler la crise sous toutes ses formes en République Démocratique du Congo.

En effet, pour ces derniers, il est nécessaire pour les filles et fils du pays se mettent ensemble et se parlent en vue de trouver des solutions aux problèmes qui minent le pays et favoriser l’unité nationale et le développement du pays. Par le truchement du président national de l’ECC, André Bokundoa Bo Likabe, le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege et les autres organisations ont épousé l’idée en mobilisant l’opinion nationale sur ce qu’ils ont qualifié « de remède à la crise congolaise ».

A l’opposé, un autre camp, notamment le Front Commun pour le Congo (FCC) a refusé toute idée de dialogue, étant donné que le pays dispose de toutes les Institutions qui fonctionnent normalement et qui sont mieux placées pour sa crise en charge et la juguler.

Un autre camp, à l’instar d’Adolphe Muzito, était un peu dubitatif en posant des préalables avant de donner son avis sur l’initiative de Martin Fayulu. Ces préalables étaient constitués d’un questionnement auquel il attendait des réponses pour se prononcer.

Cependant, du côté de l’Union Sacrée de la Nation, aucune réaction officielle n’était enregistrée, en réponse à l’initiative de leader de Lamuka et les autres, malgré les réactions disparates entendues çà et là, dans le sens de s’opposer à cette démarche.

 

Tshisekedi déboute Fayulu, Denis Mukwege, la CENCO et l’ECC

 

Depuis que l’idée de la convocation d’un dialogue au pays pour juguler la crise au pays lancée par Martin Fayulu, le Président de la République était resté silencieux comme une carpe, sans se prononcer sur la question. Il a fallu attendre son déplacement en Hongrie pour avoir sa position, non pas devant le peuple hongrois, mais devant la communauté congolaise vivant en Hongrie.

Félix Tshisekedi n’est pas allé par quatre chemins pour rejeter la proposition de Martin Fayulu et consorts sur le dialogue. « Je ne suis pas à l’origine de cette initiative parce que pour moi, le pays n’est pas dans une crise politique qui chercherait à obtenir le dialogue qui va aboutir à des arrangements et qui va mettre le pays entre parenthèse. Nous ne voyons pas vraiment la nécessité ni l’urgence » a déclaré Félix Tshisekedi.

Cependant, il a rassuré la diaspora congolaise de la Hongrie de sa disponibilité à échanger en toute sérénité avec tout Congolais préoccupé par cette question mais pas en raison d’une quelconque crise politique. « Moi, comme toujours envers mes compatriotes, j’ai les mains tendues pour parler avec quiconque le voudrait. C’est pour dire que ce débat ne concerne ni ma personne, ni ma famille politique. Il n’y a pas une telle initiative qui soit en chantier », a conclu le Président de la République, Félix Tshisekedi.

Cette déclaration vient donc clore le débat autour de la convocation du dialogue préconisé par Martin Fayulu et consorts. Car tous étaient unanimes que c’est le Chef de l’Etat lui-même, en tant que garant du bon fonctionnement des Institutions, devrait convoquer ce dialogue mais confier sa médiation ou ses bons offices aux hommes de Dieu ou aux confessions religieuses.

RSK