Thinasonke Mbuli (University of Western Cape) : “On doit saisir cette opportunité des deux mains”

Thinasonke Mbuli, l’entraîneure de l’UWC s’est entretenue avec CAFOnline.com. La Sud-africaine est ravie de participer à sa première Ligue des Champions Féminine de la CAF. Selon elle, cette compétition est une belle vitrine pour montrer les talents de ses joueuses

Thinasonke Mbuli, l’entraîneure de l’University of Western Cape (UWC), voit en la prochaine Ligue des Champions Féminine de la CAF une occasion unique aux joueuses de démontrer leurs talents et d’évoluer professionnellement.

Mbuli, qui a mené l’équipe universitaire à sa première victoire dans le tournoi COSAFA de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, souligne que les joueuses « doivent profiter de cette chance pleinement, car c’est la plus importante compétition de clubs féminins en Afrique ».

Dans cette interview exclusive accordée à CAFOnline, Mbuli, entraîneure adjointe de Banyana Banyana, évoque ses réflexions sur l’entraînement au sein d’un club universitaire et souligne l’importance pour son équipe de réussir sur le plan académique.

Coach, félicitations pour la qualification à la Ligue des Champions Féminine de la CAF, que pensez-vous de cet accomplissement ?

C’est une réalisation exceptionnelle pour l’équipe et l’université, qui est la première à atteindre cet exploit. Je considère cela comme l’un de nos plus grands succès en tant que club. Participer au tournoi COSAFA était déjà une belle expérience, mais se qualifier pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF, la plus prestigieuse des compétitions de clubs féminins en Afrique, est un souhait partagé par tous. Nous sommes donc ravis d’avoir enfin concrétisé notre rêve, qui a toujours été notre but.

La saison précédente a été une réussite, malgré la perte du championnat à seulement quatre matchs de la fin. Cela prouve que nous avons travaillé dur pour triompher dans la ligue. L’opportunité que nous avons eue était comme un cadeau du ciel, et c’est ce que j’ai partagé avec les joueuses. J’espère qu’elles sauront saisir cette chance avec détermination.

Au commencement de la saison, était-ce l’un des objectifs que vous vous étiez fixés ?

Au cours des trois dernières saisons, nous avons observé les qualifications pour le COSAFA en espérant y participer. Ainsi, même durant notre entraînement de pré-saison, nous avions prévu de prendre part à ce tournoi. En général, nous disputons environ 40 matches par saison, incluant les rencontres de championnat, le football universitaire et les championnats de l’USSA. Cependant, la préparation de cette saison visait à organiser 60 matchs, incluant le COSAFA. Cela faisait donc partie intégrante de notre stratégie, et lorsque nous avons réussi à nous qualifier, nous étions ravis, ce qui nous a permis d’être compétitifs. Même après avoir perdu le premier match, nous avons dû rappeler aux joueuses qu’elles étaient là où elles souhaitaient être, ce qui nous a poussé à revenir et à gagner.

Quelle est l’importance pour l’équipe d’exceller lors de cette saison face aux meilleurs clubs d’Afrique ?

Je crois qu’il est essentiel pour nous de bien nous préparer. C’est la première fois que nous participons à ce tournoi, et nous ne voulons pas y aller simplement pour faire acte de présence. Nous avons observé les bénéfices que ce tournoi a apportés à d’autres joueuses d’autres équipes. C’est une compétition de haut niveau et une occasion pour les joueuses de se faire remarquer. Je rappelle aux athlètes que peu d’entre elles auront l’opportunité de représenter l’équipe nationale, donc à ce stade, si elles excellents, cela attirera des recruteurs, et qui sait ce qui pourrait en découler, elles pourraient décrocher une meilleure opportunité. Si une joueuse a la chance d’obtenir une meilleure offre, nous ne l’empêcherons pas de partir, nous l’accepterons et la soutiendrons. Bien que nous souhaitions réussir en tant que club, il est également important de respecter les ambitions individuelles des joueuses, et notre rôle est de les aider à réaliser leurs aspirations tout en mettant en avant le niveau de notre football à travers l’Afrique.

En quoi votre expérience avec l’équipe nationale est-elle bénéfique pour le tournoi, et quelle importance cela revêt-il pour l’équipe ?

Mon parcours avec l’équipe nationale pourrait être bénéfique, mais il est important de noter que le football en club diffère de celui au niveau international. Nous allons nous appuyer sur l’expérience des joueuses ayant participé à l’équipe nationale et ayant évolué en dehors de la région COSAFA, car elles ont une compréhension des matchs à travers diverses régions d’Afrique. En ce sens, leur vécu sera précieux pour bien préparer notre mental.

En plus des compétences individuelles, la Ligue des Champions Féminine requiert une grande résilience mentale. Quelles stratégies envisagez-vous d’adopter avec votre équipe pour développer cette qualité ?

Il est indéniable qu’évoluer en Afrique exige à la fois une grande force mentale et une bonne condition physique. Au cours des qualifications du COSAFA, nos joueuses, qui ont des tailles modestes, ont été mises à l’épreuve physiquement. Bien que la taille ne soit pas un facteur déterminant dans le football, cette évaluation physique nous a permis de travailler sur notre atout principal : la possession du ballon, ce qui a très bien réussi à notre équipe.

Nous avons également l’opportunité d’être dans une université, ce qui nous donne accès à des psychologues du sport. Étant donné que nous ne pouvons pas tout gérer seuls en tant qu’entraîneurs, il est essentiel d’avoir des assistants, ce qui nous permet de solliciter d’autres domaines de l’université pour obtenir leur soutien, notamment en collaborant avec les psychologues du sport présents sur le campus.

Étant donné que la majorité des joueuses sont des étudiantes, quelles solutions envisagez-vous pour concilier le football et les études ?

Il est très difficile de parvenir à un équilibre entre les deux, et j’espère réellement que le tournoi aura lieu après les examens, étant donné qu’octobre/novembre est la période des examens, et nous ne voulons pas que les joueuses aient à les reporter. J’espère vraiment que les dates seront fixées après la période d’examen.

Ce fut une situation complexe, mais nous sommes fiers d’avoir douze diplômées au sein de notre équipe, et je suis certain que nous en aurons encore plus l’année prochaine, malgré les difficiles défis que cela représente. Au bout du compte, nous sommes une équipe universitaire et l’éducation est au cœur de notre mission. En tant qu’équipe technique, nous essayons également de leur offrir des journées de repos pour qu’elles puissent se concentrer sur leur formation. De plus, nous avons un département qui aide nos joueuses, veille sur leurs résultats académiques, et met en avant celles qui éprouvent des difficultés.

Pour conclure, l’University of Western Cape se distingue dans le football, tant pour les hommes que pour les femmes. Quel est le facteur de cette réussite ?

Je crois que nous avons eu la chance de conserver la même équipe depuis le lancement de la ligue en 2019, et même celles qui ont terminé leurs études en cours de route sont revenues pour poursuivre leur maîtrise et continuent de jouer à nos côtés.

La constitution d’une équipe nécessite environ quatre ans, et nous avons eu la chance de réaliser cette démarche.

En tant qu’entraîneure d’une équipe universitaire, je considère l’éducation comme essentielle. Remporter des trophées n’a pas de sens si les études ne sont pas une réussite. Ainsi, même si je me réjouis de nos victoires, ma satisfaction est d’autant plus grande quand elles réussissent sur le plan académique.




Au bout du bout, les Corbeaux arrachent le nul

Pour son premier match du championnat national, le TPM a été accroché (1-1) par l’AS Malole dans son stade ce samedi 5 octobre. Le promu a joué son va-tout, ouvrant le score à la 5ème minute sur une frappe flottante qui a surpris Baggio Siadi et tout le monde. Un but signé Abondo Lisika.

Les Corbeaux ont ensuite pris le jeu en main, se procurant un paquet d’occasions. Kabwit, Traore, Keita et Ngimbi ne réussissaient pas à battre le gardien Nkie Kasonda auteur de plusieurs arrêts de classe.

La solution est venue du banc de touche. Jean Diouf, en véritable supersub, a placé une frappe à ras de sol, prenant le portier à contre-pied. Un coaching payant de Lamine Ndiaye.

Le TPM démarre la Ligue 1 par un match nul. On espérait mieux …

Les buts :

5e 0-1. But de Malole à la surprise générale. Lourde frappe flottante de Abondo Lisika qui laisse Baggio Siadi pantois

90e+4 1-1. Égalisation de Jean Diouf sur une frappe à ras de gazon après le décalage de Oscar Kabwit




Kasaï : La campagne agricole saison A 2024-2025 lancée officiellement par le gouverneur à Kamuesha.

Le Gouverneur de la province du Kasaï, maître Crispin Mukendi lancé officiellement la campagne agricole saison A à Kamuesha, une grande agglomération située dans le territoire de Tshikapa, à plus au moins 89 kilomètres du centre-ville de Tshikapa.

Le patron de l’exécutif provincial a profité de cette occasion pour échanger avec plusieurs couches de la population, notamment, les chefs coutumiers, les notables, les jeunes et les femmes du coin.

C’est au stade de Kamuesha que s’est déroulée cette cérémonie en présence de plusieurs personnalités tant militaires que civiles, responsables des partis politiques, des membres de la société civile, dans une ambiance conviviale.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre d’une relance agricole axée sur la «revanche du sol sur le sous-sol» et aussi combattre la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans la province, comme l’a déclaré le gouverneur, avant de demander à sa population de s’approprier l’agriculture et d’ouvrir au moins un champ pour couvrir ses besoins alimentaires.

Remerciant le gouverneur Crispin pour sa vision de lutter contre la faim et permettre à la population d’avoir une alimentation équilibrée, le ministre de l’agriculture, Jacob Pembe Longo a indiqué que deux volets entrent en jeu dans la sensibilisation à savoir, «la production et l’utilisation (dynamique agricole, gestion des récoltes et statistiques) des produits agricoles et la commercialisation (réglementation du commerce des produits

agricoles, accessibilité des routes et stockage)» .

Le ministre a promis de faire le suivis auprès des partenaires et bénéficiaires des produits agricoles pour une relance agricole adaptée aux besoins de la population du Kasaï.

Signalons que cette campagne agricole devra donner des bons résultats pour répondre à ses objectifs.

 

 

Jean-Luc Bakampenda




La BCC retire l’agrément de la Messagerie financière « LUMEY FILS SARL »

Dans Avis au public parvenu à notre rédaction, la Banque Centrale du Congo informe le public qu’en application des dispositions des articles 58 et 59 de l’instruction administrative n°006, modification n°2 du 26 juillet 2023, portant réglementation de l’activité des Messageries financières, elle procède ce jour au retrait d’agrément de la Messagerie financière « LUMEY FILS SARL », dont le siège social était situé dans la ville de Kinshasa, au numéro 75, Avenue Kodia, quartier Kayolo, dans la commune de Kimbanseke.

La même source de poursuivre que cette décision entraine la radiation de ladite institution de la liste des Messageries financières agréées opérant en République démocratique du Congo. « En conséquence, l’Autorité de régulation et de contrôle invite le public, pour sa sécurité dans les opérations de transfert des fonds, à ne plus s’adresser à cette Messagerie financière désormais dissoute », indique l’Avis au public.

Les autorités judiciaires, la Direction de la surveillance des intermédiaires financiers ainsi que les Directions provinciales et Agences autonomes de la Banque Centrale du Congo sont chargées du suivi de l’application stricte de cette décision.




Beni : Ouverture d’une audience en flagrance contre 3 militaires FARDC poursuivis pour vol en main armée   

Trois (3)présumés bandits accusés d’avoir cambriolé dans un shop numérique au quartier Malepe, la soirée du jeudi 03 Octobre comparaissent en flagrance depuis ce Vendredi au tribunal militaire, garnison de Beni. La première journée a été consacrée à l’identification de ces 3 prévenus essentiellement des militaires FARDC.

 

A en croire maître Philémon Ndambiwandambi de la partie civile, ces prévenus sont poursuivis pour association des malfaiteurs, la dissipation des munitions de geurre, violation des consignes et le vol en main armée.

 

Pour lui, ces audiences serviront d’exemple pour d’autres semeurs des troubles.

 

Un des jeunes de Malepe qui a vécu la scène avant d’alerter les services de sécurité, salut la promptitude avec laquelle les services de sécurité sont intervenus pour immobiliser ces bandits armés. Il encourage cependant d’autres jeunes de demeurer vigilants pour parer à toute éventualité.

 

Rappelons que lors de leur sale besogne, ces malfrats ont emporté une somme d’argent évaluée à plus de mille dollars américains. Avant de s’en fuir, ces porteurs d’armes ont décidé de crépiter certains coups des balles à l’air.

 

 

 

 

 

Alain Wayire depuis Beni




Irumu : 5 civils tués dans une nouvelle attaque des ADF à Otomabere 

Une nouvelle incursion des combattants ADF a été déplorée la nuit du jeudi à ce vendredi 04 octobre au village Otomabere en chefferie de Walese Vonkutu en territoire d’irumu dans la province de l’Ituri.

 

Le bilan provisoire de cette violence rebelle fait état de 5 civils tués dont, 3 hommes, une femme et un bébé. Ce bilan est certifié par le coordinateur de la convention pour le respect de droits humains, CRDH, antenne d’Irumu, qui déplore cette perte en vies humaines.

 

Néanmoins, Christophe Munyanderu félicite les éléments de la force conjointe FARDC- UPDF qui sont vite intervenus afin de limiter les dégâts.

 

Cet activiste des droits de l’homme appelle la coordination des opérations Ushuja de prendre des mesures nécessaires afin de traquer sans pardon, ces terroristes ADF qui tuent des paisibles populations.

 

 

 

Alain Wayire depuis Beni




DGRK : Eddy Bitalo prend les commandes

Nommé par Arrêté N°SC/0101/CAB/GVK/DBL/2024 du 27 septembre 2024 M. le Gouverneur de la Ville Daniel Bumba, M. Bitalo Eddy est désormais Directeur Général de la DGRK, il sera secondé par 2 Directeurs Généraux Adjoints, l’un, M. Kabongo Joseph, chargé des questions techniques, et l’autre, M. Mukendi Tshiashala Tyty , chargé des questions financières & administratives; telle est la nouvelle configuration voulue par l’exécutif provincial.

Une cérémonie de remise et reprise a été présidée ce vendredi 04 octobre 2024 au siège de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, par le Secrétaire Exécutif, M. Luba Elie en présence des Membres du cabinet de Ministère provincial des Finances et Economie, des Membres du Comité des Directions de la DGRK ainsi que quelques Cadres et Agents de cette régie provinciale financière.

A cet effet, le DG intérimaire Kakala Bahongela Rudy, dans son mot, a sollicité au gouvernement provincial un accompagnement à la nouvelle équipe dirigeante de la DGRK pour bien mener la mission qui leur est confiée, avant de révéler quelques stratégies de travail au nouveau Directeur Général de la DGRK.

Pour sa part , le Directeur Général entrant M. Bitalo, a remercié le Gouverneur Daniel Bumba pour le choix porté à sa modeste personne.

Cet expert en fiscalité sollicite en outre l’accompagnement de tous, pour relever la pente de cette régie financière de la capitale . Il a promis la mise en place d’un plan d’urgence de redressement de la DGRK dans les prochains jours, telle que sollicitée par le DG intérimaire.

Retenons que Le DG Bitalo sera secondé par deux adjoints. À savoir : Joseph Kabongo Makasa et Tyty Mukendi Tshiashala.

Plein succès à cette nouvelle équipe composée des Experts et Chevronnés en fiscalité.

DCE




Le Royaume du Maroc pas concerné par la décision de la Cour de justice de l’Union Européenne

Le Royaume du Maroc ne se considère aucunement concerné par la décision de la Cour de justice de l’Union Européenne rendue, vendredi, concernant les accords agricole et de pêche, le Maroc n’ayant participé à aucune des phases de cette procédure.

Le Maroc n’est pas partie à cette affaire, qui concerne l’Union européenne d’une part, et le “polisario” soutenu par l’Algérie d’autre part, le Maroc n’a participé à aucune des phases de cette procédure et, par conséquent, ne se considère aucunement concerné par la décision.

Pour autant, le contenu de cette décision contient des errements juridiques évidents et des erreurs de fait suspectes. Ceci dénote au mieux d’une méconnaissance totale des réalités du dossier, sinon d’un parti pris politique flagrant.

Dans cet élan, la Cour s’est même permise de se substituer aux organes onusiens compétents et de contredire leurs positions et approches bien établies. D’ailleurs, la Haute Cour britannique avait, sur une affaire en tout point similaire, fait preuve de plus de discernement, d’impartialité et de maitrise juridique.

Le Maroc exige à ce que le Conseil, la Commission européenne et les Etats membres de l’UE, prennent les mesures nécessaires pour respecter leurs engagements internationaux, préserver les acquis du partenariat et apporter au Royaume la sécurité juridique dont il a légitimement droit, en tant que partenaire de l’UE sur plusieurs enjeux stratégiques.

Dans ce contexte, le Maroc réitère sa position constante de ne souscrire à aucun accord ou instrument juridique qui ne respecte pas son intégrité territoriale et son unité nationale




Décision de la CJUE concernant les accords agricole et de pêche: le Maroc «nullement concerné»

Le Royaume du Maroc ne se considère aucunement concerné par la décision de la Cour de justice de l’Union Européenne rendue, vendredi, concernant les accords agricole et de pêche, affirme le ministère des Affaires étrangères, soulignant que le Royaume n’a participé à aucune des phases de cette procédure.

«Le Maroc n’est pas partie à cette affaire, qui concerne l’Union européenne d’une part, et le Polisario soutenu par l’Algérie d’autre part. Le Maroc n’a participé à aucune des phases de cette procédure et, par conséquent, ne se considère aucunement concerné par la décision», précise le ministère dans un communiqué.

Pour autant, poursuit la même source, «le contenu de cette décision contient des errements juridiques évidents et des erreurs de fait suspectes», ajoutant que «ceci dénote au mieux d’une méconnaissance totale des réalités du dossier, sinon d’un parti pris politique flagrant».

Dans cet élan, soutient le ministère, «la Cour s’est même permise de se substituer aux organes onusiens compétents et de contredire leurs positions et approches bien établies. D’ailleurs, la Haute Cour britannique avait, sur une affaire en tout point similaire, fait preuve de plus de discernement, d’impartialité et de maitrise juridique».

Selon le communiqué, «le Maroc exige à ce que le Conseil, la Commission européenne et les Etats membres de l’UE, prennent les mesures nécessaires pour respecter leurs engagements internationaux, préserver les acquis du partenariat et apporter au Royaume la sécurité juridique dont il a légitimement droit, en tant que partenaire de l’UE sur plusieurs enjeux stratégiques».

Dans ce contexte, conclut la même source, « le Maroc réitère sa position constante de ne souscrire à aucun accord ou instrument juridique qui ne respecte pas son intégrité territoriale et son unité nationale ».

Par Le360 (avec MAP)




Le Fonds monétaire international, le Groupe de la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé renforcent leur coopération pour améliorer la préparation aux pandémies

Les dirigeants du Fonds monétaire international (FMI), du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont adopté des principes généraux de coopération pour améliorer la préparation aux pandémies. Cette coopération permettra de renforcer l’aide apportée aux pays pour la prévention et l’identification des risques pour la santé publique et la riposte, grâce au fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité (FFRD) du FMI, à l’aide financière et technique du GBM et à l’expertise technique et aux capacités de l’OMS sur le terrain. À travers le FFRD, les pays membres éligibles pourront avoir accès à des financements à long terme, à des taux d’intérêt peu élevés, pour mener des réformes visant à affronter les problèmes structurels qui menacent leur stabilité économique, comme les pandémies, et à accroître la capacité de réaction de leurs systèmes de santé.

Conformément à leurs missions et à leurs politiques respectives, le FMI, le GBM et l’OMS mobiliseront leur expertise pour améliorer la préparation des pays membres aux pandémies en s’appuyant sur la synergie et la complémentarité des études et des opérations menées par chaque institution dans les pays concernés. Cette collaboration viendra renforcer la conception et la formulation de réformes efficaces de l’action publique, des institutions et de la gestion budgétaire, avec le soutien de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) du FMI, les réformes de l’action publique et les investissements appuyés par le GBM, et l’aide technique et opérationnelle apportée par l’OMS. La consolidation du dispositif de préparation aux pandémies des pays membres leur permettra également d’œuvrer à une plus grande résilience de leurs systèmes de santé et de réagir plus efficacement en cas d’urgence sanitaire.

En vertu des principes généraux de coordination :

L’OMS et le GBM resteront les chefs de file concernant les politiques de développement en rapport avec la santé et, avec d’autres banques multilatérales de développement et le fonds de lutte contre les pandémies, pour les investissements dans des projets spécifiques de préparation aux pandémies. Le financement du FFRD ne sera pas affecté à des projets spécifiques.

Les réformes liées à la préparation aux pandémies, soutenues par des accords au titre de la FRD, se fonderont sur les données et analyses disponibles, ainsi que sur la collaboration opérationnelle entre l’OMS, le GBM et les autorités des pays concernés.

Ces mesures de réforme s’appuieront sur le domaine d’expertise de chaque institution. Les programmes soutenus par la FRD seront axés sur des aspects macro-critiques relevant de l’expertise du FMI. Ils viendront compléter les actions menées par le GBM et l’OMS afin de tirer le meilleur parti possible des ressources financières et de l’expertise technique mises à la disposition des pays. Les réformes dans le cadre des programmes appuyés par la FRD peuvent inclure des actions destinées à mieux préparer les systèmes financiers et de santé aux futures urgences sanitaires.

Grâce à cette coopération renforcée entre le FMI, le GBM et l’OMS, les trois institutions pourront mieux accompagner les pays dans leur préparation aux pandémies.

Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, a fait la déclaration suivante : « Le renforcement de la collaboration avec le Groupe de la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé permettra à nos trois institutions de conjuguer nos compétences respectives et d’en tirer le meilleur parti afin d’aider nos pays membres à être mieux préparés aux pandémies et à avoir des systèmes de santé plus résilients. Le fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité du FMI permet aux États membres éligibles d’accéder à un financement à long terme et abordable pour relever les défis structurels qui menacent leur stabilité macroéconomique ».

« La pandémie de COVID-19 a mis en évidence la nécessité de trouver de nouvelles sources de financement pour renforcer les systèmes de santé et les rendre plus performants dans la prévention et la détection des épidémies et des pandémies, ainsi que dans la riposte et la résistance », a affirmé le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « L’OMS est fière de collaborer avec le FMI et la Banque mondiale au déblocage des financements du fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité et d’aider les pays à les consacrer à rendre le monde plus sûr ».

« Nous devons nous préparer vigoureusement à la prochaine crise sanitaire mondiale, de sorte qu’au moment de la bataille – et nous savons que ce moment viendra – nous disposerons d’un personnel de santé qui pourra être rapidement déployé face à une crise, de laboratoires qui pourront rapidement multiplier les tests, et d’une capacité de pointe qui pourra être sollicitée », a déclaré Ajay Banga, Président du Groupe de la Banque mondiale. « Cette collaboration plus poussée nous permet d’aider les pays à mieux se préparer et réagir aux menaces pour la santé publique ».