Et soudain, la Constitution ayant permis au régime Udps/Usn de réaliser un premier mandat positif devint… mauvaise !

Dire que c’est à la même loi fondamentale que Félix Tshisekedi doit son accession à la magistrature suprême…

 

Ça vole vraiment bas, mais alors trop bas

L’auriez-vous remarqué ? Ces temps derniers, la communication politique des Tshisekedistes est focalisée sur la révision ou le changement de la Constitution. Des jeunes préparés à la va-vite sont largués sur le terrain médiatique, principalement les réseaux sociaux via YouTube à invité (e) unique, avec pour mission première de diaboliser ce texte présenté comme un produit de l’étranger. Pour être précis, des Rwandais. Pour être plus précis, des Tutsis. Sa vocation, à les croire, est d’empêcher la paix et le développement en RDC du fait du pillage systématique des ressources naturelles. Plusieurs articles sont ciblés. Cas des 96 et 217. Evoqué aussi l’article 218 pour justifier l’initiative présidentielle de préconiser la re-visitation de la Constitution. Seulement voilà, ça vole bas, mais vraiment trop bas. Et voici comment !*

Resté rivé au Parti-Etat

Première précision à s’imposer : toute Constitution est révisable, changeable. C’est clairement indiqué aux articles 218 et 219. S’il n’y a rien à redire au sujet de l’initiative reconnue concurremment au Président de la République, au Gouvernement, à l’Assemblée nationale, au Sénat et à une fraction du peuple, il y a toutefois une exception formulée à l’article 219 : la révision ne se fait pas pendant l’état de guerre, l’état d’urgence ou l’état de siège.

Les interventions des communicateurs de l’Udps sur les chaînes YouTube donnent froid au dos. C’est le cas de celui qui en appelle à la révision de l’alinéa 2 de l’article 96 selon lequel _«Le mandat du Président de la République est également incompatible avec toute responsabilité au sein d’un parti politique_». Il justifie cette révision par le fait d’avoir entendu les parties en crise au sein de l’Udps en appeler à l’arbitrage de la Haute Autorité de Référence. Évidemment, ce combattant est resté rivé au Parti-Etat !

C’est le même communicateur qui réclame la suppression de l’article 217 ainsi libellé _«La République Démocratique du Congo peut conclure des traités ou des accords d’association ou de communauté comportant un abandon partiel de souveraineté en vue de promouvoir l’unité africaine_». Bien entendu, il ne sait même pas que le législateur n’a pas utilisé le verbe «devoir» mais «pouvoir». Du reste, cette disposition figurait déjà dans l’article 69 de la première Constitution de la 2ème République promulguée le 24 juin 1967. Son énoncé est : _«En vue de promouvoir l’unité africaine, la République peut conclure des traités et accords d’association comportant abandon partiel de sa souveraineté_». Parmi les rédacteurs de cette Constitution, Dr Étienne Tshisekedi !

Et là, ce n’est pas honnête

Le nec plus ultra, c’est Augustin Kabuya qui va se l’offrir. A l’occasion de sa matinée politique du 1er octobre 2024, il a déclaré ceci : _«En 2006 nous, l’UDPS, n’étions pas d’accord avec cette constitution. On avait même fait une promesse à notre peuple, qu’une fois arrivé au pouvoir, nous reviendrons sur la constitution. La population nous a fait confiance, elle nous a amenés au pouvoir, qu’est-ce que nous allons faire ? Nous allons aussi respecter notre parole !_». Il a fait exprès d’oublier que jusqu’en 2018, l’Udps s’opposait à toute tentative de révision de la même Constitution. Pas plus tard qu’en août 2023, il a fait rabattre le caquet au Pr Isidore Ndaywel pour avoir préconisé cette révision !

Le premier argument évoqué par Augustin Kabuya a de quoi provoquer l’hilarité. Il considère que des 5 ans prévus dans la Constitution pour un mandat, 3 seulement sont consacrés à la gestion de la Chose publique. Dans son entendement, on perd la première année à mettre en place des institutions ainsi qu’à explorer le terrain (preuve qu’on critique le Pouvoir en place sans solution de rechange) et on perd aussi la cinquième année à préparer les élections à venir.

Pourtant, il est censé savoir que la Constitution ne fixe aucune date pour la programmation, ni pour la tenue des élections. Cette responsabilité relève exclusivement de la Ceni obligée de se conformer à la loi électorale.

Ainsi, on ne peut pas s’en prendre à la Constitution lorsque les élus du 20 au 26 décembre ont été investis le premier un mois après (Président de la République), les autres trois mois ou six mois après pour cause de contentieux électoraux.

Pour bon nombre, l’installation a été retardée pour cause de manque de financement assuré le Gouvernement. Encore qu’en l’espèce, à plus de 90 %, les candidats – élus et non élus – étaient de l’Usn sous pilotage de l’Udps.

En clair, s’il voulait vraiment réduire au minimum le temps de la mise en place du nouvel ordre institutionnel, le leadership se serait pris autrement. On pourrait déduire du retard enregistré qu’il a été plutôt consciemment planifié pour préparer l’homme de la rue à soutenir la révision ou le changement de la Constitution. Et là, ce n’est pas honnête. Pas du tout honnête.

On ne peut tout de même pas indexé la Constitution

La gestion du temps dans un mandat est une question de volonté. Rien n’indique que plus on a du temps, plus on est en mesure de réaliser les promesses. En une minute, on peut prendre une décision qui peut sauver ou détruire un État, une entreprise, une famille, un corps.

Dans cette logique, on ne peut pas attribuer à la Constitution les difficultés de fourniture en eau et en électricité, encore moins l’accès hypothétique à l’école ou à la santé, On ne peut pas indexer la Constitution quand on ne sait pas organiser la voirie urbaine et le transport public pendant que les autorités provinciales (cas de Kinshasa) et les responsables de Transco sont tous de la coalition présidentielle, situation caractérisant le quotidien des Congolais.

L’hilarité, c’est encore lorsque Augustin Kabuya exclut du mandat quinquennal la 5ème année au motif d’être électorale. C’est comme si, selon sa compréhension des choses, la 5ème année les institutions se mettent en congé. C’est l’occasion de lui rappeler qu’en 2023, Félix Tshisekedi avait travaillé pleinement en tant que Chef de l’État du mois de janvier au mois de décembre. C’est seulement pendant la campagne électorale d’un mois (19 novembre au 18 décembre) qu’il n’a pas convoqué un conseil des ministres, ni promulgué une loi ou une ordonnance, ni même effectué un voyage à l’étranger.

C’est curieux qu’au cours de ce débat, les communicateurs du régime Udps/Usn ne mettent pas l’accent sur articles décisifs comme le 70 (rétablissement du second tour évoqué par Félix Tshisekedi dans son premier discours sur l’état de la Nation en décembre 2019) et le 175 relatif à la rétention à la source des 40 % des recettes budgétaires à caractère national.

Façon de prophétiser sur lui-même !

Pendant qu’on y est, on est en droit de se demander à quoi rime cette précipitation soudaine de réviser ou de changer la Constitution.

Après les 10 ans du double quinquennat de Félix Tshisekedi obligé de devenir sénateur à vie, l’Udps – laisse-t-on entendre – se pencherait pour le septennat (7 ans). Soit 14 ans en cas de double mandat. Plus en cas de nombre de mandats illimités.

Là aussi, c’est à croire que pour ce parti, la préoccupation première est de se rapprocher des 32 ans de Mobutu ou de dépasser les 22 ans des Kabila ; les 10 ans de Félix Tshisekedi se révélant insignifiants pour une lutte politique de 37 ans…

On ne peut pas ne pas terminer cette chronique sans rappeler les propos de Félix Tshisekedi en rapport avec les mandats. Il s’était une fois demandé comment une personne normale peut chercher à exercer un troisième mandat pendant que la charge des deux premiers est susceptible de le rapprocher des maladies cardiovasculaires.

Au fait, ce qu’on va devoir retenir de lui, c’est qu’il a une faculté inouïe de faire des projections sur les autres, mais en réalité pour sa propre personne.

Ainsi, toutes ses vidéos actuellement en rediffusion pour justifier son “Touch’Pas à la Constitution” d’hier reposent sur les mêmes arguments qui le rattrapent !

Son tour de force, c’est cette impression qu’il donne de ne pas se sentir concerné…

Prochainement :

Référendum : tout rejet par les urnes signifierait fin automatique du mandat du régime Udps/Usn !

Omer Nsongo die Lema




Chine : La surpopulation de la Chine est devenue un atout de son développement économique (Analyste)

La démographie Chinoise fait de fois peur à de nombreux dirigeants du monde qui s’interroge sur la réussite de sa gestion quotidienne. Mais dans l’Empire du milieu, le sujet ne préoccupe pas l’autorité en dépit de l’accroissement du nombre de la population qui aujourd’hui, est estimé à 1 milliard 400 millions d’habitants.

 

Pourquoi la surpopulation de la n’a pas été un fardeau ?

 

Alors que la Chine était pauvre, la surpopulation constituait une peur dans le chef des autorités politiques qui avaient jadis, adopté la politique de “l’enfant unique” afin de bien contrôler cette masse de plus en plus grandissante.

 

Selon le professeur Ding Yifan, chercheur au centre Chinois des recherches du conseil des Affaires d’Etat pour le développement et vice-président de l’association Chinoise d’études de l’économie mondiale, les autorités de l’époque craignaient qu’une augmentation démographique de la Chine dépasse sa capacité de production industrielle.

 

Il renseigne que la surpopulation a cessé d’être un casse-tête pour les dirigeants Chinois, à la suite de la libéralisation productrice. Ce qui était jadis vu comme un problème, constituait désormais une source humaine importante pour “promouvoir le développement, l’innovation technologique” car, indique le professeur Ding Yifan, le nombre de la population définit aussi la dimension du marché.

 

“La Chine s’est fait rattrapée par l’Inde mais la Chine pendant très très longtemps, était le pays le plus peuplé. Lorsque la Chine était le pays le plus peuplé du monde, son marché potentiel et réel est devenu un atout de son développement économique” note-t-il.

 

Le professeur Ding Yifan précise aussi qu’il y avait depuis plus de deux mille ans, un système de gestion de la population géante en Chine. Il était question de diviser la population à de petites unités qui étaient ensuite chargées de veiller les unes sur les autres.

 

“C’est ce genre de système qui crée une espèce de hiérarchie sociale en Chine. Ça date de plus de trois mille ans ou quatre mille ans”, a fait savoir le professeur Ding Yifan.

 

Cela a pour mérite, selon ce spécialiste de la Chine, de permettre à l’Empire du milieu de bien gérer sa population, de lui fournir de l’assistance nécessaire. C’est grâce à cette structure de la population que la Chine a été le premier pays à avoir éliminé la pauvreté absolue, rappelle-t-il.

 

Derick Katola depuis Beijing capitale de la Chine




Félix Tshisekedi assiste à l’ouverture de la 1ère session extraordinaire du Conseil Supérieur de la Cour des comptes 

En présence du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le président du Conseil Supérieur de la Cour des Comptes a ouvert, ce lundi au Fleuve Congo Hôtel, la toute première session extraordinaire de cet organe chargé de la gestion de la carrière des hauts magistrats de cette même cour.

Conformément à la loi organique de 2018, l’Assemblée générale extraordinaire de la Cour des comptes convoquée pour la première fois va statuer sur quatre matières à savoir : le recrutement des magistrats de la Cour des comptes ; la célébration du départ des magistrats mis à la retraite par les ordonnances présidentielles du 27 juin 2022 et la mise à la retraite des magistrats ayant atteint l’âge de 70 ans ainsi que la promotion des hauts magistrats.

Dans son discours inaugural, le Président du Conseil supérieur de la Cour des comptes, et premier président de la Cour des comptes Jimmy Munganga, a salué la « volonté du Chef de l’État de soutenir la fonction contrôle en RDC et de préserver les acquis dans le domaine de la lutte contre la corruption et les antivaleurs qu’elle traîne derrière : détournement, favoritisme, fraude, criminalité organisée, blanchiment des capitaux et financement du terrorisme ».

Les projets des décisions issues de ces travaux seront coulés sous forme de recommandations ou résolutions qui seront transmis à l’Assemblée Nationale pour avis consultatif avant d’être promulgués par le Chef de l’Etat sur ordonnance.

Créée en 1987, la Cour des Comptes a pour mission le contrôle de gestion des finances de l’État, des biens publics ainsi que les comptes des provinces, des entités territoriales décentralisées ainsi que des organismes publics.

Restée longtemps en léthargie, la Cour des comptes a retrouvé ses marques en 2022 grâce à l’implication du Chef de l’État Félix Tshisekedi qui a donné tous les moyens d’action à cette institution de contrôle des finances publiques.

Par sa présence à cette session, le Président de la République a voulu marquer son appui aux institutions chargées de l’assainissement des finances publiques.

A l’instar de l’Inspection générale des finances (IGF), la Cour des Comptes est un pilier de la bonne gouvernance.




Conférence de Hambourg : Judith Suminwa pour le développement durable

La Première Ministre Judith Suminwa participe, ce lundi 7 octobre, à la Conférence sur le développement durable de Hambourg (HSC) en Allemagne. Cette conférence présidée par le Chancelier allemand Olaf Scholz connaît la participation d’une importante délégation de Chefs d’États et hauts dignitaires de plusieurs pays.

La participation de la Première Ministre est dans la droite ligne des engagements du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi en matière de développement et de paix durable. La Cheffe du Gouvernement de la RDC – pays solution à la crise climatique – envisage des partenariats économiques dans le secteur de l’énergie verte.

“Je suis venue représenter le Président de la République dans cette conférence qui concerne le développement durable. C’est une première conférence qu’organise l’Allemagne à Hambourg, une ville économique. Il s’agit pour les Allemands de pouvoir renforcer leurs relations économiques avec l’Afrique particulièrement dans le domaine de l’énergie verte. Comme vous le savez, l’Afrique détient la majorité de forêts et particulièrement la RDC représente près de 60%. L’Afrique détient également un certain nombre de minerais stratégiques comme le cobalt, retrouvé en RDC, où il est produit à plus de 60%. Le cobalt et le lithium sont très utilisés dans la production des batteries. Ce sont des éléments qui ont une importance capitale pour l’Union européenne et particulièrement l’Allemagne. Il y a possibilité de discuter et de voir comment développer des partenariats d’un point de vue économique et commercial. C’est ce qui explique la grande représentation des pays africains tant aux niveaux de chefs d’États que de chefs des gouvernements”, a déclaré Judith Suminwa, la veille du début de la Conférence de Hambourg.

Cette conférence sert également de cadre de réflexion sur la mise en place d’une nouvelle architecture financière internationale pour contribuer plus efficacement à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Un des moments forts de cette conférence sera la signature du Protocole d’Accord sur la Protection des Forêts, dans le cadre de l’Initiative des Forêts de l’Afrique Centrale (CAFI). Cette coalition de bailleurs de fonds et de six partenaires africains, dont la République Démocratique du Congo, vise à soutenir les investissements sur le terrain tout en offrant une plateforme de dialogue politique de haut niveau. En tant que géant forestier de la région subsaharienne, la RDC joue un rôle crucial dans la lutte contre la déforestation et la promotion d’un développement durable respectueux de l’environnement.

Judith Suminwa Tuluka interviendra dans les panels “Forum du futur” et “L’Architecture Financière Internationale Équitable”, soulignant l’engagement de son Gouvernement envers le développement et la paix durable.

Notons que le HSC vise à renforcer le rôle et la responsabilité du secteur privé dans les nouvelles alliances pour le développement durable. Cette conférence est une initiative du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de la Fondation Michael Otto et de la Ville hanséatique libre de Hambourg.




Goma : AREP commémore l’an 2 de sa création 

C’est dans une ambiance festive qu’a été célébrée à Goma au Nord-Kivu, cette deuxième bougie du parti politique Agissons pour la république (AREP), cher au ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, après sa création le 08 Octobre 2022.

A cette occasion, la représentation fédérale de cette formation politique de l’union sacrée de la nation au Nord-Kivu a pris un moment considérable non seulement pour honorer ce nouveau-né de deux ans avec des résultats probants et remarquables aux dernières échéances électorales, mais aussi immortaliser ces deux ans de lutte et de poursuite acharnée des ambitions politiques.

Tous les cadres et membres sympathisants de ce parti cher au sénateur Guy Loando étaient réunis autour d’un gâteau d’anniversaire et une bouteille de champagne en signe de réjouissance et convivialité. L’homme le plus heureux au cours de cette célébration de deux ans de vie du parti politique AREP, c’est le secrétaire exécutif national en charge des affaires humanitaires et solidarité nationale.

Sous un ton ferme, Patrick l’Ange Olombe a dénoncé l’activisme des groupes armés qui conduit à des atrocités sans pareil poussant ainsi plusieurs compatriotes à l’errance surtout la guerre d’agression de la RDC à travers la province du Nord-Kivu plusieurs décennies durant. En dépit de ces contraintes tant sécuritaires, humanitaires que politiques et socio-économiques, ce cadre de l’AREP parle d’un bilan positif.

« Pour les deux ans, l’AREP s’est bien comporté comparativement à d’autres partis plus âgés que nous. Et ça, vous pouvez le voir à travers la moisson lorsqu’il a été abondante avec autant de députés nationaux, des provinciaux, des gouverneurs et vice-gouverneurs et des ministres.

Pour un parti qui vient de naître, ce bilan est largement positif », a précisé Patrick l’Ange Olombe. Pour sa part, Olivier Baseme, président fédéral de ce parti cher à Guy Loando a précisé que deux ans ce n’est qu’un petit pas afin d’atteindre le rayonnement politique ainsi que consolider les acquis et la vision prospective et émergente du fondateur de ce parti qui n’est autre que Guy Loando Mboyo.

« Deux ans de prise de conscience pour l’avenir et non deux ans d’adieu. Que celui qui n’a pas encore commencé à parler de AREP à ses voisins, qu’il commence déjà à le faire », a-t-il indiqué.

Rappelons qu’en termes des statistiques électorales lors des échéances passées depuis sa création, au sein du parti politique AREP, on dénombre 8 ministres nationaux, un ministre d’État, un sénateur, 37 députés provinciaux ainsi que des gouverneurs des provinces sans pour autant compter des mandataires des entreprises vu son poids politique.

Marty Dacruz Olemba




Budget : Bientôt la signature d’un Décret qui fixe les règles relatives à la gestion électronique ou dématérialisée des marchés publics

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté au Conseil, pour examen et adoption, le Projet de Décret relatif à la gestion électronique des marchés publics en République Démocratique du Congo.

En effet, en dépit des avancées significatives enregistrées ces dix dernières années dans la réforme de la commande publique en République Démocratique du Congo, la mise en application de la règlementation en la matière souffre de quelques faiblesses dont l’une des principales est le traitement manuel des dossiers des marchés publics.

Cette situation fait peser des risques énormes de corruption et ne garantit pas la traçabilité, la transparence et l’exhaustivité des informations dans la gestion de la commande publique.

Le projet de Décret présenté a donc pour objectif de fixer les règles relatives à la gestion électronique ou dématérialisée des marchés publics, et de constituer une réponse aux menaces sus-évoquées. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Décret.




ARE obligée de délivrer un Certificat de conformité de la Centrale Hydro-électrique de Busanga

Au regard du différend qui opposait l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité (ARE) à SYCOHYDRO au sujet de la délivrance du Certificat de conformité de la Centrale Hydro-électrique de Busanga, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a sollicité auprès du Gouvernement d’instruire à ce Régulateur d’octroyer un Certificat de conformité définitif conformément à la loi et de ne percevoir aucune taxe indue à cet effet. Ceci pour permettre à SYCOHYDRO de mettre en exécution le Plan de développement de la centrale.

Il a annoncé qu’un séminaire de renfoncement de capacités sera organisé au profit des animateurs de l’ARE pour leur permettre de s’enrichir de l’expérience des autres régulateurs sur le règlement des différends.

Le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a enfin proposé au Gouvernement de mettre à disposition les fonds nécessaires pour favoriser le bon fonctionnement de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité (ARE). Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté.




Au Conseil des ministres : la Ministère du Genre, Famille et Enfant présente deux notes d’information

La Ministre du Genre, Famille et Enfant a présenté au Conseil deux notes d’information relatives à : (i) l’adoption de la stratégie nationale et promotion de la Masculinité positive ; (ii) l’institutionnalisation et commémoration de la Journée nationale de la Masculinité positive.

Concernant la première Note d’information, elle a indiqué que son Ministère, à travers la Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive, a procédé à l’élaboration de la Stratégie Nationale de Promotion de la Masculinité Positive, qui constitue le seul cadre de référence fédérateur pour tous les acteurs qui travaillent sur cette thématique dans le pays.

Cette stratégie fixe les principes de base et détermine les actions à mener pour obtenir non seulement l’engagement des hommes et garçons, mais également une transformation et un changement profond des mentalités devant conduire à l’élimination des stéréotypes de supériorité de l’homme et d’infantilisation de la femme.

Elle a pour vocation de matérialiser la volonté politique du Chef de l’Etat, Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Champion de la Masculinité Positive et Champion He for She qui a fait de la promotion des droits et protection de la femme une de ses priorités.

La Ministre du Genre, Famille et Enfant a précisé que la Stratégie Nationale de Promotion de la Masculinité Positive est assortie d’un plan d’action qui reprend les différentes activités à mener dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie pour une période de cinq ans. Sa mise en œuvre effective nécessite l’accompagnement du Gouvernement. Elle a invité le Gouvernement à s’approprier cette stratégie.

Quant à la deuxième note d’information, la Ministre du Genre, Famille et Enfant a proposé l’institutionnalisation et commémoration d’une Journée nationale de la Masculinité positive pour chaque 06 février, date à laquelle le Président de la République a été plébiscité par ses pairs de l’Union Africaine, Champion Africain du Programme de la Masculinité Positive, lorsqu’il exerçait le mandat de Président en exercice de l’Union Africaine.

Il est question, a-t-elle précisé, de matérialiser les engagements de la Déclaration de Kinshasa et l’appel à l’action des Chefs d’Etats de l’Union Africaine sur la Masculinité Positive et d’inciter les hommes et les garçons à s’engager dans la Promotion des formes positives de la Masculinité dans notre pays.

Prenant acte de ces deux notes d’information, le Conseil a recommandé leur approfondissement au niveau de la Commission interministérielle compétente avant leur adoption à sa prochaine réunion.




Nécessité de l’implication de l’Etat dans la sélection des acheteurs de la production de Kamoa Copper SA 

Le Ministre du Portefeuille a, dans une note d’information, fait état de la nécessité de l’implication de l’Etat Congolais dans la sélection des acheteurs de la production de Kamoa Copper SA.

L’Etat-Actionnaire devrait être plus engagé dans la rentabilisation de ses investissements et sa présence devrait être déterminante dans les actions des entreprises pour lesquelles il est minoritaire.

Dans l’état actuel, le risque d’une maîtrise insuffisante est considérable aussi bien pour les chiffres d’affaires réalisés par ces entreprises que les charges engagées par ces dernières, avec des conséquences évidentes sur leur contribution dans le Budget de l’Etat par le biais des impôts et taxes, que pour la hauteur des dividendes dont l’Etat est bénéficiaire.

Pour toutes ces raisons, et pour le cas d’espèce de Kamoa Copper SA, l’Etat doit s’impliquer afin de pouvoir garantir la crédibilité du processus d’appel d’offres organisé, et d’avoir la certitude que tout processus futur de sélection d’acheteurs permette à Kamoa Copper SA de recevoir des offres compétitives et d’obtenir les meilleures conditions possibles pour la vente de ses produits.




Du 11 au 12 Novembre en Azerbaïdjan : La Rdc va participer à la COP29

Au nom de la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et `Développement Durable en mission, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a informé le Conseil de la participation de notre pays à la 29ème session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique (COP29) à Baku, en Azerbaïdjan du 11 au 12 novembre 2024.

Pour la République Démocratique du Congo, la COP29 est une opportunité supplémentaire de consolider notre leadership régional et international sur les questions climatiques et forestières, a-t-elle souligné.

Il a mis un accent particulier sur le fait que lors de ces assises, notre pays poursuivra son combat dont le but ultime est de faire bénéficier notre peuple en général, et nos communautés forestières et peuples autochtones en particulier, des dividendes dus aux services écosystémiques que rendent nos forêts, nos tourbières, nos mangroves à l’humanité tout entière.