Payement des jetons de présence pour 262 experts: Nicolas Kazadi non concerné

D’abord les faits, rien que les faits : le 15 février 2023, l’IGF publie son rapport final sur les investigations menées par ses experts sur l’exécution du contrat sino-congolais par la Sicomines, contrat signé en 2008. La réaction de l’ambassade de la Chine en RDC frôle l’incident diplomatique. Sage, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi propose la mise sur pied d’une commission tripartite comprenant les officiels (gouvernement et cabinet de la Présidence de la République), le GEC (Groupement des Entreprises Chinoises actionnaire majoritaire dans la Sicomines) et Société civile. But : trouver une solution consensuelle au problème posé. Du 24 au 28 mai 2023, le Président Félix Tshisekedi effectue sa première visite officielle en Chine où il est très bien accueilli par son homologue chinois Xi Jinping.

 

 

Pendant que tout le monde s’attend à un clash à propos de l’initiative de re-visitation du contrat sino-congolais, Félix Tshisekedi fait preuve d’une finesse diplomatique ayant surpris même ses proches collaborateurs.

Ainsi, la Commission mise sur pied va fonctionner calmement, à l’abri de tout soupçon, de toute pression.

Le 14 mars 2024, en sa présence, les trois parties signent l’Avenant n°5 consacrant la fin des négociations au sein de la Commission placée, pour rappel, sous l’autorité de son Directeur de cabinet.

L’information la plus intéressante pour la RDC, c’est l’accord pour le financement, à hauteur de USD 7 milliards, des Routes nationales visant l’interconnexion des provinces. Ministre d’État chargé des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro parle même de 5.000 km de RN à aménager.

Six mois après, en ce mois de septembre 2024, éclate le scandale des jetons de présence. Mieux trois scandales dans une même affaire.

 

L’IGF n’a qu’à publier la liste nominative des bénéficiaires

 

En toute logique, c’est au Gouvernement congolais de prendre en charge le paiement de ces jetons dès lors que la révision a été faite à son initiative, et non à celle de la Sicomines, soit-elle une société de droit congolais et ayant parmi ses actionnaires la Gécamines, société d’Etat à 100 % congolais. A la limite, la ponction devait s’opérer sur les dividendes de la celle-ci.

Or, la Commission a fait prendre à la Sicomines le payement total des jetons de présence, soit USD 28 millions, à distribuer aux 262 experts. Premier scandale.

Deuxième scandale : dans sa tentative de se tirer d’affaire, l’IGF commence par nier le montant de USD 30 millions versé par la Sicomines mais plutôt USD 28 millions. Ce qui est vrai.

Seulement voilà : elle reconnaît que cette somme est défalquée des USD 7 milliards « générés par le processus de revisitation du contrat chinois ».

Ainsi, l’enveloppe négociée dans l’Avenant n’est pas que pour les Routes. Elle commence à être ponctuée pour d’autres besoins. Précédent vraiment fâcheux.

Troisième scandale, l’IGF affirme : « Après 9 mois des travaux et 32 réunions à la Présidence de la République, la Commission a rendu son rapport au Président de la République, faisant état de la récupération de 7 milliards de dollars pour la RDC… Au vu du résultat, la Haute Hiérarchie a ordonné que les jetons de présence à prélever sur les 7 milliards de dollars soient payés à tous les membres pour les 9 mois de travail et 32 réunions tenues. L’IGF (Inspection Générale des Finances) a été choisie pour procéder à ce payement. Au total, 28 millions de dollars ont été payés à 262 personnes pour le travail abattu durant cette période ».

Pourtant, en sa qualité de conseiller du Chef de l’Etat en matière des finances publiques, l’IGF – on vient de le relever – savait qu’il ne revenait pas à la Sicomines, qu’elle a livrée des années durant à la vindicte populaire, à prendre en charge des frais ayant tout d’une « amende » qui ne dit pas son nom.

Mais, elle n’est surtout pas sans savoir que la « Haute Hiérarchie » à laquelle elle fait allusion est le Président de la République. L’animateur de cette Institution n’a pas constitutionnellement compétence d’engager l’Etat dans une telle opération.

Il fallait trouver une autre formule pour ne pas l’exposer.

En plus, la distribution des jetons de présence aux 262 experts révèle une injustice flagrante en ce que la majorité a perçu des sommes modiques et dérisoires, la grosse part ayant été distribuée à des services n’ayant rien à voir avec les ministères et les services plénipotentiaires.

L’IGF n’a qu’à publier la liste nominative des bénéficiaires avec les parts individuelles pour convaincre l’opinion de son sens de justice distributive.

 

Et ça, c’est le résultat de l’expertise de l’IGF

 

On peut ajouter un quatrième scandale : en faisant payer à la Sicomines des jetons de présence pour des séances de travail menées en toute logique au détriment de cette entreprise, l’IGF porte un coup dur au climat des affaires auquel Félix Tshisekedi accorde un intérêt soutenu.

En effet, les investisseurs, nationaux et étrangers, sont comme avisés qu’en cas de contrôle, ils seront obligés d’assurer les frais d’exécution des missions que l’IGF ou un autre service aura à ordonner.

Pourtant, au cours des travaux en commission, le ministère des Finances, le ministère des Mines et la DGI (Direction Générale des Impôts) ont émis des réserves avant la signature de l’avenant du fait d’avoir constaté que les conclusions de la renégociation de la Convention Sicomines n’ont pas résolu les déséquilibres. Notamment le manque à gagner occasionné par les exonérations fiscales totales non quantifiées ni évaluées accordées à cette entreprise.

Faut-il d’ailleurs relever que le ministre Nicolas Kazadi a systématiquement été écarté des discussions alors que la question portait sur les finances publiques.

Les échos recueillis des experts font état de son emprise sur le déroulement des négociations. Ce service s’est, en effet, substitué aux ministères concernés (Finances, Budget, Mines, Infrastructures) tout comme de la BCC, violant délibérément la loi qui ne lui reconnaît pas cette compétence.

Chercher à détourner sur Nicolas Kazadi l’attention de l’opinion sur ses propres dérives a également tout d’un scandale ! Car la vérité unique est qu’au départ, l’affaire Sicomines avait été très mal engagée par l’IGF. On se souvient de la réclamation d’un redressement fiscal de USD 20 milliards qu’elle n’a pas obtenu.

Prétendre avoir récupéré 7 milliards USD d’un montant non indiqué a quelque chose de surprenant. Ce qu’elle ne dit pas, primo, c’est que ce montant va se consommer sur une période d’au moins deux décennies (20 ans). Ce d’autant plus que chaque année, la RDC ne recevra en moyenne que 324 millions de dollars américains. En 2028, au terme du second mandat, on n’en sera qu’autour de 1,500 milliard s’il faut compter le double prévu pour 2024 !

Ce que l’IGF ne dit pas, secundo, c’est que la perception de ce montant est soumise au prix du cuivre sur le marché international. Si le cours dépasse USD 8.000 la tonne, l’enveloppe est percevable. Au cas où le cours est en deçà, la RDC en recevra évidemment mois.

Et ça, c’est le résultat de l’expertise de l’IGF.

L’autre dirait la face visible de l’iceberg !

 

B.K




Kambove Mining SAS se dévoile à travers une journée porte ouverte 

Ce 30 septembre 2024, Kambove Mining SAS (KMS) a organisé sa troisième édition des journées portes ouvertes pour célébrer son troisième anniversaire depuis le lancement de sa production.

Cette journée commémorative a connu la présence du représentant du ministre du Portefeuille, du ministre provincial des Mines et Hydrocarbures du Haut-Katanga, de l’Administrateur du territoire de Kambove, du Directeur général adjoint de la Gécamines ainsi que des Administrateurs de la Gécamines. Quelques chercheurs chinois et congolais avaient également pris part à cette journée.

Crée depuis 2017, KMS a organisé successivement trois journées porte ouverte (2022, 2023 et 2024), M. Wang Shugao, Président du Conseil d’Administration de KMS a remercié les partenaires pour le soutien, l’accompagnement, le respect et la conformité aux lois de la RDC ainsi qu’à l’observance des US et coutume des communautés locales.

Le partage de résultat favorise le renforcement de développement socio-économique des communautés riveraines et soutien également la coopération sino-congolaise

Sous le thème : « coopération gagnant-gagnant, construction et partage communs », cette journée a commencé par la cérémonie traditionnelle de bénédiction, par les autorités coutumières de la Chefferie de Basanga.

La particularité de cette 3ème édition est son innovation, par la ténue d’une conférence académique, au cours de laquelle, les experts ont édifié les participants sur l’historique du projet KMS, son évolution et ses défis.

Le professeur Emérite Dibwe, en sa qualité d’historien, a fait une présentation riche sur le lien entre l’industrialisation et les migrations dans l’espace Haut-Katanga.

Prenant la parole, le représentant de la chefferie de Basanga, sa majesté Pemba Moto Kyala Mathieu, a remercié l’équipe dirigeante de KMS qui est une jeune entreprise en âge, mais géante, compte tenu de ses réalisations qui font d’elle championne dans l’accomplissement de l’exercice de sa responsabilité sociale. A son actif, le forage d’un puits à l’école Kitulizo dans la quartier Mikuba, la construction d’un poste de santé à Kashengeneke, le don de 250 bancs à l’institut Kiwewe, la construction de toilettes publique au niveau du marché, la fourniture des intrants agricoles, l’aménagement du terrain de basket et volley-ball, la liste est loin d’être exhaustive.

Il a salué la loyauté des autorités de KMS dans le respect des US et coutumes des communautés locales.

De la visite guidée

Après les différents discours, l’équipe dirigeante de Kambove Mining SAS a convié les invités à une visite guidée des installations de la société. En allant du bâtiment administratif, les invités ont visité tour à tour l’atelier de Broyage, l’atelier de lixiviation, l’atelier d’extraction et de dépôt électrolytique. Les visiteurs ont été émerveillés par la capacité technologique et l’apport de robot pour le défeuillage de cuivre.

Après la visite, les invités étaient repartis en deux groupes : le premier a participé à la conférence académique qui est une innovation spécifique à cette troisième édition des journées porte-ouverte. Sous le thème «  échange entre spécialiste et universitaires sino-congolais pour enrichir les expériences ». Deux intervenants ont édifié l’auditoire par leurs riches expériences :

M. Monga, Directeur général adjoint de la Gécamines, il est expert des questions des mines et géologie. Il a partagé son expérience sur la réflexion géologique sur l’historique du projet Kambove Mining qui est unique en son genre où la Gécamines commercialise ses 45% au lieu d’attendre les dividendes. Lancement de la conférence académique par Monsieur Wang Shugao, PCA de KMS

La région de Katanga était faiblement peuplée

Le Directeur général adjoint de la Gécamines appelle la partie congolaise à soutenir ce projet qui emploie 10.000 travailleurs dont 85% composé des congolais.

Le professeur Emérite Dibwe Dia Mwembu, à son tour, a axé son intervention sur : « La copperbelt katangaise : Industrialisation, migration et formation d’une communauté multiraciale et multiculturelle »

Il a souligné qu’au départ, la région de Katanga était faiblement peuplée à cause des guerres de conquête, des épidémies de déplacement de la population vers la Zambie. Considérée au début comme dévoreuse de la population à cause de taux élevé de morbidité et de mortalité, l’industrialisation a rendu le Katanga multiracial et multiculturel. A cause de son industrialisation cet espace a attiré beaucoup de races et cultures d’origines diverses, concentrées autour de Lubumbashi, Kambove, Kipushi, Likasi, Kakanda et Kolwezi.

Le second groupe quant à lui, a assisté à la réunion d’échanges réunissant l’équipe dirigeante de KMS autour des autorités étatiques, coutumières ainsi que des représentants de travailleurs.

Jack Masangu, Directeur général adjoint chargé des finances s’est appesanti sur le Forum de la Coopération sino-Africaine, en ces termes :

« Lors du Forum sur la Coopération sino-africaine tenu à Pékin en début septembre, le président chinois a proposé de rehausser les relations sino-africaines à une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle et de porter au niveau stratégique les relations bilatérales entre la RDC et la Chine. Nous avons un rôle crucial à jouer dans la modernisation socio-économique de la République démocratique du Congo. Ensemble, nous sommes des moteurs clés dune page dorée de coopération fructueuse entre la République Démocratique du Congo et la République Populaire de Chine, tout en contribuant à la construction d’une communauté aux valeurs d’excellence entre nos deux peuples”.

Pour lier l’utile à l’agréable, un buffet a été servi aux invités suivi d’un match amical de football entre les jeunes congolais et les jeunes chinois.

Liliane Ahumbo




19èmeSommet de la Francophonie: La Rdc obtient des points

Le centre international de Villiers, situé à Paris, en France, a abrité, du 4 au 5 octobre 2024, les travaux de 19ème Sommet de la Francophonie.

Placé sous le thème : «  Créer, innover et entreprendre en français », ces assises auxquelles plusieurs Chefs d’État et des Gouvernements francophones ont pris part, comme à l’accoutumée, avait pour objectif, outre la promotion de la langue française, la mobilisation des pays francophones face à la révolution numérique et la montée en puissance de l’intelligence artificielle.

La République Démocratique du Congo, en sa qualité de premier pays francophone au monde, a pris part activement à ce rendez-vous, à travers son Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, à la tête d’une forte délégation.

Deux jours durant, les participants ont passé en revue la situation politique, économique, sociale et culturelle des pays francophones en y apportant des solutions face aux problèmes qui les caractérisent. Allusion faite à la République Démocratique du Congo, au Liban, à l’Ukraine et au Proche- Orient, pour ne citer que ceux- là.

Incident diplomatique entre la France et la RDC

Alors que tout a bien commencé avec la poignée de mains entre le Président Félix Tshisekedi et la secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, la rwandaise Louise Mushikiwabo, d’une part et de l’autre, le Président Tshisekedi et son homologue français, Emmanuel Macron accompagné de son épouse Brigitte Macron, il a fallu attendre lors des discours d’ouverture pour que les choses se gâtent pour la République Démocratique du Congo.

En effet, dans leurs adresses, Emmanuel Macron et Louise Mushikiwabo ont carrément zappé la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo, de surcroît le premier pays francophone au monde. Les deux personnalités hôtes du Sommet se sont plus penchés sur la situation en Ukraine, au Liban et au Proche-0rient, comme si rien ne se passait dans l’Est de la République Démocratique du Congo, à défaut d’être un fait divers ou un non-événement.

Dans son discours d’ouverture, Emmanuel Macron a présenté la Francophonie comme un «espace d’influence » dont les membres doivent porter ensemble une diplomatie qui défende partout la souveraineté et l’intégrité territoriale, « sans double standards », et ce de l’Ukraine au Liban, ainsi qu’au Proche Orient. «  Nous nous tenons aux côtés du peuple ami libanais, aujourd’hui bousculé dans sa souveraineté et sa paix »,a déclaré le Président Français. Et d’ajouter : « Nous ne pouvons qu’exprimer notre plus vive préoccupation face à l’escalade dangereuse dont est le théâtre depuis quelques jours le Liban frère. L’obstination de l’occupant à persister dans sa folie meurtrière, qui risque à tout moment d’enliser l’ensemble de la région dans une hécatombe sans nom, ne doit pas nous laisser indifférents. La communauté internationale, les nations, éprises de paix et de coexistence pacifique, sont appelées à agir prestement au risque d’un embrasement général aux retombées imprévisibles. Nous espérons qu’à cet égard, l’OIF puisse à l’instar des autres organisations internationales et régionales exprimer une position pour ce qui est de l’urgence de décréter un cessez-le-feu immédiat au Moyen-Orient et de la nécessité de réaliser une paix équitable et durable dans l’ensemble de la région ».

Même attitude pour Louise Mushikiwabo qui a également soutenu le peuple Libanais en ces termes : « Notre cœur est avec le Liban ». Tous deux n’ont fait aucune allusion à la RDC qui est agressée par son voisin le Rwanda, son voisin et dont l’une de ses filles occupe le prestigieux poste de Secrétaire général de cette organisation. Exaspéré par cette attitude qui frise non seulement le mépris vis-à-vis du Peuple Congolais mais aussi la complicité de la France à l’égard de pays de Paul Kagame , le Président Tshisekedi a décidé de ne pas participer aux travaux à huis clos de haut niveau consacré aux Chefs d’Etat et des Gouvernements prévus le dernier jour de sommet. Ceci en signe de protestation contre le peu d’intérêt accordé dans ce sommet à la situation sécuritaire en RDC, premier pays francophone, aussi bien dans les discours officiels que dans le programme des activités dont celui du huis clos de samedi, jour de clôture des travaux. Et plus tard, le Président de République démocratique du Congo décidera de participer à la clôture des travaux même si il les a quittés plus tôt que prévu.

Quand Emmanuel Macron se rattrape

Comme le veut la tradition, la clôture des travaux du sommet est marquée par une conférence de presse au cours de laquelle les organisateurs se livrent aux questions de la presse. C’est ici où le Président hôte s’est rattrapé en répondant à une question lui posée par un confrère de magazine Jeune Afrique sur l’absence de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo dans son discours d’ouverture. A en croire Emmanuel Macron, cette question avait été déjà abordée avec les deux chefs d’État de manière séparée et voilà pourquoi il a préféré martelé sur une autre situation préoccupante, celle qui sévit au Liban et au Proche Orient. « J’ai passé une heure et demie en tête-à-tête avec le président Tshisekedi hier, et une heure et demie avec le président Kagame ce matin. La France et la Francophonie restent mobilisées pour résoudre cette crise qui affecte gravement la RDC. Nous condamnons fermement les violences perpétrées par les groupes armés et les atteintes à la souveraineté de la RDC », a indiqué Emmanuel Macron en précisant que l’absence de référence à ce conflit dans son discours d’ouverture ne reflétait en aucun cas un manque d’engagement.

Président français a également insisté sur l’importance de la médiation menée par l’Angola dans ce conflit dans le cadre de processus de Luanda piloté par l’union africaine, affirmant que son pays soutient pleinement ce processus. « Nous encourageons la RDC et le Rwanda à parvenir à un accord, et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) peut jouer un rôle de soutien dans ces efforts régionaux. » Réitérant son vœu de parvenir à la désescalade entre les deux pays, Emmanuel Macron a déclaré que la France appelle au « retrait du M23 et des troupes rwandaises » ainsi qu’au « démantèlement des FDLR et de tous les groupes armés en RDC », tout en appelant à « l’arrêt des discours de haine » et à la « reprise d’un processus politique inclusif avec le M23 et toutes les composantes politiques pour parvenir au chemin de la paix». Concernant la tripartite RDC – Rwanda- France qui était prévue en marge des assises de Villiers – Cotterêts, Macron a indiqué que cela n’était plus possible car la situation demeurait tendue entre les deux Etats belligérants. Toutefois il a insisté sur le fait que « des efforts des deux côtés » sont nécessaires pour une avancée. « Le cessez-le-feu en place montre des signes d’amélioration par rapport aux mois précédents. Le président français a conclu en réitérant que la France reste attachée à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de tous les États, y compris la RDC, et qu’il n’y a « aucun double standard » dans la diplomatie française.

Condamnation de la violation de la souveraineté de la Rdc et soutien aux efforts de paix

Dans une résolution adoptée à l’issue des travaux de 19ème sommet de la francophonie, les participants ont exprimé leur profonde préoccupation face à la dégradation continue de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC. Ils ont dénoncé les violences contre les populations civiles, les institutions nationales et les missions internationales présentes dans le pays, telles que la MONUSCO et la SAMIR », tout en appelant au respect du droit international humanitaire. Le sommet a également condamné toutes les interventions militaires étrangères non autorisées sur le territoire congolais, exigeant le retrait immédiat de ces forces, une référence implicite au Rwanda, bien que cette mention n’ait pas été validée par Kigali. Les participants ont réitéré leur soutien aux négociations de paix en cours, notamment les processus de Luanda et de Nairobi, sous l’égide de l’Union africaine. Les chefs d’État et de Gouvernement et ont réaffirmé leur attachement au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC, tout en exprimant leur solidarité au peuple congolais. Ils ont condamné l’utilisation systématique du viol comme arme de guerre, le recrutement d’enfants-soldats et l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC.

RSK

 

 

 




Un nouveau rapport met en évidence les progrès et les défis de la lutte contre les MTN dans les pays francophones

Un nouveau rapport publié ce jour dévoile la toute première évaluation du fardeau des maladies tropicales négligées (MTN) dans les pays francophones soulignant les progrès significatifs accomplis ainsi que les défis qui restent à relever. Ce rapport appelle à un engagement politique renouvelé, à une collaboration transfrontalière renforcée et à une mobilisation accrue des ressources pour accélérer les progrès dans la lutte contre ces maladies.

Lancé en marge du XIXè  Sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le rapport vise à renforcer les efforts de plaidoyer au sein des pays francophones et à sensibiliser au fardeau considérable que représentent les MTN pour ces États. Il dresse également un bilan des progrès et des défis depuis l’adoption de la résolution de 2018 de l’OIF sur les MTN, exhortant les pays francophones à renouveler leurs engagements en vue d’éliminer ces maladies.

Les MTN sont un groupe de maladies évitables et traitables qui causent des souffrances incommensurables à certaines des populations les plus vulnérables de la planète. Elles peuvent provoquer des handicaps sévères, des malformations et des décès, entraver la croissance économique et coûter des milliards de dollars en perte de productivité chaque année. Parmi plus de 1,6 milliard de personnes exposées au risque de MTN à travers le monde, un pourcentage important réside dans les pays francophones, en particulier en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est.

« Aujourd’hui, il est plus qu’essentiel que nous travaillons ensemble dans une approche intersectorielle et dans le cadre du concept ‘one health – une seule santé’ », a déclaré le Professeur Benjamin I. B. Hounkpatin, Ministre de la Santé du Bénin.

« En unissant nos forces, nous pouvons écrire le chapitre final de l’histoire des maladies tropicales négligées d’ici à 2030, et le monde francophone a l’opportunité de montrer la voie, car notre diversité et notre solidarité sont nos atouts. Agissons maintenant pour un avenir libéré des MTN », a t-il ajouté.

Le rapport fait état des progrès réalisés depuis la résolution de 2018 de l’OIF sur les MTN, où 57 États membres se sont engagés à promouvoir et à renforcer la lutte pour l’élimination des MTN dans les pays francophones. Il met en lumière les réussites, notamment des études de cas sur plusieurs pays ayant récemment éliminé une MTN, et souligne la nécessité d’un financement accru et innovant pour soutenir les programmes de contrôle et d’élimination, ainsi que l’intégration des activités liées aux MTN dans d’autres stratégies en matière de santé.

Le rapport, lancé en marge du 19e Sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), estime que 211 millions de personnes dans les pays francophones ont besoin d’interventions contre les MTN, soit une baisse de 23,3 % par rapport à 2010, année où 275 millions de personnes avaient besoin  d’interventions. Ce chiffre est à comparer aux 1,62 milliard de personnes dans le monde qui en avait besoin en 2022, soit une baisse de 26 % par rapport aux 2,19 millions de personnes en 2010. La feuille de route 2021-2030 de l’Organisation mondiale de la santé pour les MTN vise à réduire de 90 % le nombre de personnes nécessitant une intervention d’ici à 2030 et à faire en sorte que 100 pays aient éliminé au moins une MTN.

Les défis émergents sont également abordés, entre autres la manière dont le changement climatique expose de nouvelles régions au risque de MTN et modifie les schémas de  transmission, rendant ainsi les maladies plus difficiles à combattre. Le rapport insiste sur l’importance d’adapter les stratégies pour faire face à ces menaces en constante évolution.

« Tandis que nous nous efforçons d’atteindre les cibles définies dans la feuille de route de l’OMS pour les MTN 2021-2030 et l’objectif de développement durable 3, nous devons impérativement intensifier nos efforts », indique le Dr Isatou Touray, directrice exécutive de Uniting to Combat NTDs. Avant d’ajouter ceci: « Renforcer la collaboration transfrontalière et intensifier la mobilisation des ressources sont des éléments indispensables pour lutter plus efficacement contre les MTN».

Ce rapport constitue une ressource essentielle pour les décideurs politiques, les partenaires, les donateurs et les communautés francophones, afin de garantir que les MTN restent une priorité dans l’agenda mondial. En travaillant ensemble et en engageant les ressources nécessaires, les pays francophones peuvent mener une action collective pour améliorer la santé et la qualité de vie de millions de personnes dans le monde.

« En finir avec le fardeau des maladies tropicales négligées est primordial pour réduire la pauvreté et les inégalités dans le monde, ce qui profite à la fois aux pays francophones et à la communauté mondiale dans son ensemble », déclare le Dr Ibrahima Socé Fall, directeur du programme mondial de l’OMS visant à éliminer les maladies tropicales négligées. C’était avant d’interpeller dans ce sens: « Ce rapport souligne l’urgence d’un engagement politique renouvelé et d’une action collaborative. Il est temps de s’unir, d’agir et d’éliminer les MTN ».

Prince Yassa




La Rdc a lancé sa campagne de vaccination contre l’épidémie de Mpox

La République démocratique du Congo a lancé ce samedi, 05 octobre 2024, à Goma dans la province du Nord-Kivu, la campagne de vaccination contre l’épidémie de Mpox, qui touche malheureusement 23 de ses 26 provinces.

D’après le Directeur de cabinet du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Romain Muboyayi, qui a lancé cette campagne, depuis l’année 2021 jusqu’à ce jour, le cas n’a cessé d’augmenter.

« Depuis le début de l’année 2024 jusqu’à la semaine épidémiologique 39 un cumul de 30.596 cas suspect et 5602 cas confirmés ont été notifiés dans le pays et 1365 suspects ; 369 cas confirmée et 2 décès, soit une létalité de 0.5% ont été notifié au Nord-Kivu. Dans la stratégie de réponse aux flambées des cas de Mpox mise en place, il est prévu la vaccination réactive pour contribuer à la réduction de la morbidité et mortalité liées à cette maladie », a-t-il indiqué en présence du Directeur général de l’Institut national de Santé publique (INSP), le docteur Dieudonné Mwamba, du Coordonnateur du Centre d’opération d’urgence de santé publique (COUSP), le professeur Christian Ngandu, et de plusieurs partenaires nationaux, et internationaux, représentés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Selon le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, il s’agira d’utiliser deux doses de MVA-BN chez les adultes, et une dose de LC16 chez les enfants âgés de moins de 18 ans.

Cette riposte vaccinale se déroulera pendant dix jours durant ce mois d’octobre et novembre 2024 dans toutes les zones du bloc 1 ainsi qu’en janvier et février 2025 pour celles du bloc 2.

Le Directeur de cabinet s’est réjoui de la mise en place par l’Institut national de Santé publique (INSP) du Centre des opérations d’urgences de santé publique (COUSP)  et du Système de gestion des incidents Mpox (SGI), qui permettent aujourd’hui de coordonner toutes les interventions de la riposte.

Le médecin Directeur de la Zone de santé de la ville de Goma, le Docteur Jeanine Muhindo, a ouvert la balle en recevant sa première dose de ce vaccin. Elle était suivie de la déléguée du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).

Hier lors de son point de presse, animé conjointement avec le Directeur général de l’Institut national de Santé publique, le Docteur Dieudonné Mwamba, le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba avait fait savoir que cette campagne va privilégier d’abord les adultes. Il s’agira d’abord de ceux qui sont en contact direct avec les malades, les prestataires des soins et ceux souffrant des maladies chroniques.

Rappelons que le pays dispose déjà de 265.000 doses de vaccin, données par l’Union européenne et le Gouvernement des Etats unis d’Amérique, et attend une promesse ferme du royaume du Japon ainsi que de plusieurs autres partenaires. «  Parce qu’il en faudra encore plus par rapport au nombre de la population. Parce que les besoins sont beaucoup plus importants », avait indiqué le ministre de la Santé publique, le Docteur Roger Kamba. C’était avant de rappeler qu’à ce jour, le pays a déjà enregistré plus ou moins 31.000 cas de Mpox et 988 décès depuis le début de l’année.

Enfin, soulignons que la  République démocratique du Congo connait deux types de virus qui circulent. Il s’agit du virus de type 1 A présent dans les zones péri-forestières, et le type 1 B évoluant dans la partie Est du pays.

Prince Yassa




Tribune libre: Quand la voix du président Tshisekedi se fait entendre au sommet de la Francophonie

Le 19me Sommet de la Francophonie de Paris a vécu! Il a été historique pour les Congolais. Instrument du néocolonialisme français agonisant, ce Sommet a dévoilé son cote hypocrisie et perfidie. Et qui pouvait s’attendre au contraire?

La France officielle a démontré qu’elle n’a jamais été avec la République Démocratique du Congo dans son cœur. Le Président Emmanuel Macron l’a si bien prouvé, n’a fait que confirmer cette vérité connue de tous que certains compatriotes vendus de longue de date et traîtres patentés n’ont jamais voulu dénoncer!

Au cours de la cérémonie solennelle d’ouverture, toujours couverte par la presse mondiale pour un retentissement international, le Président français a délibérément occulté l’agression rwandaise contre la République Démocratique du Congo. Qui l’eût cru!

Le Grand Congo de Patrice-Lumumba oublié et humilié au profit d’un « point noir » difficilement localisable sur la carte de l’Afrique et ayant pour nom le Rwanda c’est inimaginable, c’est difficile à gérer. C’est inacceptable.

Incident diplomatique entièrement consommé. La France qui a bu le calice jusqu’à la lie n’a même pas de gêne. Couverte de honte, la France commet une autre faute diplomatique grave en classant l’agression rwandaise dans le divers, dans le lot d’agressions bénignes éparpillées à travers le monde. Ridicule. Quel mépris à l’égard des millions des victimes congolaises innocemment fauchées pour maintenir le mieux-être des Français et le leadership de la France dans le monde!

Qui oubliera que la France a toujours envié notre pays depuis l’idyllique droit de préemption qu’aurait passé Pierre Savorgnan de Brazza avec le Roi Makoko sur le vaste territoire situé sur la rive gauche du majestueux fleuve Congo?

Ignorer la République Démocratique du Congo et l’agression dont elle est victime c’est confirmer urbi et orbi que le complot contre notre pays est international. C’est attester l’ignoble thèse de balkanisation mijotée dans les obscures officines américaines en vue de faire main basse sur d’innombrables richesses que regorge notre pays.

Qui doutera encore des intentions malveillantes de la France à l’endroit de la République Démocratique du Congo? Personne!

Comme dirait l’autre, le vaste complot contre le Grand Congo a échoué et échouera toujours.

Cette fois-ci, grâce à la vigilance patriotique du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Notre Président de la République qui a juré, la main sur le cœur, qu’aucun millimètre du sol congolais ne sera jamais cédé, a tenu sa parole, sa promesse. Son refus catégorique d’assister à huis clos, à ce dîner des “cons”, qui consacrerait, comme d’habitude, le Président français en fonction comme le “Roi” de la Communauté francophone mondiale, est un acte héroïque que nous devons tous applaudir, tous souligner.

Le fils de l’Intraitable Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba a fait honneur à notre pays. Personne n’a le droit de jouer avec notre pays et de faire danser le Grand Congo. C’est un message fort à l’endroit de tous ces rêveurs qui pensent qu’ils continueront éternellement de se moquer de la République Démocratique du Congo et des Congolais. Cette époque est déjà révolue.

 

La France le sait très bien. Son rôle d’hégémon, elle le jouera ailleurs. Faut-il rappeler même qu’elle n’en a ni vision ni moyens? Seule l’ambition ne suffit.

Au fait, qu’a gagné la République Démocratique du Congo depuis son adhésion à cette Francophonie? Rien. Qui peut aujourd’hui brandir le tableau des réalisations des pays d’expression française dans notre pays? La “Francophonie” n’a de sens que pour la France qui en tire profit. Et non pour notre Peuple.

Cette preuve de manque de considération de la part de la France officielle vis-à-vis du Grand Congo doit nous interpeler. Surtout en ce moment où le monde occidental incarné par l’impérialisme, fauteur de troubles et du désordre mondial, se meurt lentement mais sûrement au profit du nouvel ordre mondial multipolaire qui pointe à l’horizon.

Et, dans l’entretemps, aucune voix du côté de la classe politique congolaise, toutes tendances confondues. Les agents de l’impérialisme disséminés dans les partis de l’Union Sacrée de la Nation et de l’opposition ont pris le profil bas. Ces quémandeurs des postes dans les chancelleries des pays impérialistes se sont tus. Quelle classe politique inconsciente, antipatriotique et pourrie !

Le Président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, vous avez bien fait. Vous avez bien joué votre rôle de Protecteur de la Nation congolaise en danger. Nos Ancêtres et nous les Vivants, nous vous en sommes reconnaissants.

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Président National de l’UDS




Lamine Ndiaye : “Un match nul mérité”

Face à une équipe de Malole regroupée en bloc, le TPM a évité le piège avec une égalisation de Jean DIOUF dans la dernière minute du temps additionnel, sur un décalage de Oscar KABWIT.

Voici l’analyse globale du match par le coach Lamine NDIAYE.

Notre manque de justesse

Sur leur seul tir du match, ils ont marqué. Nous, nous avons manqué de justesse et de discernement. Avec un peu plus de lucidité, nous aurions pu nous faciliter la tâche. Nous nous sommes compliqués tous seuls. Les passes n’étaient pas ajustées. Sur l’ensemble du match, c’est un nul mérité.

Toutes les équipes qui jouent contre nous, jouent le match de leur vie. Peut-être qu’après, au prochain match, elles vont exploser. C’est un championnat, il y a encore des matchs. Nous avons raté notre entrée. Ce résultat va réveiller les garçons. Certains étaient dans un certain confort.

Pour que Kabwit soit un grand

Quand il fera preuve de discernement. Quand il faut frapper, quand il faut passer et temporiser, ça sera un grand joueur. Les grands joueurs, c’est savoir jouer juste et au bon moment. Il a encore beaucoup de travail devant lui.

Nous jouons dans 10 jours à Kalemie. Il faut se réveiller. Il y a ceux qui roupillent encore. Heureux pour nous d’avoir fait ce match nul.

Nous avions envie de bien débuter le championnat, chez nous en plus. Malheureusement, c’est un match nul heureux. Les garçons qui sont entrés ont apporté quelque chose. Je ne sais pas si c’est eux que nous donnerons confiance prochainement. Le championnat est encore long, ce n’est que le début, nous allons continuer de travailler.

Rien ne sera facile

Tous les adversaires sont prenables mais il faut se rendre le match facile en faisant ce qu’il faut. Ce n’était pas le cas. Sur le plan technique, il y avait beaucoup de déchets. Sur le plan de l’engagement, certains garçons n’étaient pas à fond. Pour gagner des matchs, il faut que tout le monde soit à son meilleur niveau.




Le message d’anniversaire de l’UDS au président Vladimir Poutine

Ce lundi 07 octobre 2024, le Président de la Fédération de Russie, monsieur Vladimir POUTINE, fête son 72me anniversaire.

À cette occasion, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, vient de lui adresser un message de vœux d’anniversaire par le biais de son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi.

Ci-dessous, le texte intégral dudit message:

MESSAGE DE L’UDS AU PRÉSIDENT VLADIMIR POUTINE

Excellence Monsieur le Président,

Au nom des Camarades de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, et au mien propre, je vous présente mes meilleurs vœux à l’occasion du 72ème anniversaire de Votre naissance.

Je vous fais part de mon admiration personnelle de Votre leadership responsable et patriotique depuis votre avènement à la tête de la Fédération de Russie qui a comblé dignement la vacance créée par la disparition de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, URSS, qui nous avait fait rêver dans notre jeunesse.

Votre dynamisme irréprochable au service du Peuple multinational russe sans discrimination aucune est à la fois le modèle et le bel exemple à suivre.

Sous Votre direction, la Fédération de Russie est devenue l’une des grandes puissances mondiales qui force respect et admiration.

En ce jour d’anniversaire, je Vous présente mes vœux de longue vie et de bonne santé pour poursuivre Votre travail qui profitera à l’humanité tout entière.

Très haute considération.

Fait à Kinshasa, le 7 Octobre 2024.

LE PRÉSIDENT NATIONAL DE L’UDS,

Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI

Sénateur honoraire

Chaque jour qui passe démontre le dynamisme de l’UDS dans la mouvance anti-impérialiste mondiale.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp