‘’La Fondation Vodacom annonce la publication des codes des candidats retenus pour les tests de la Bourse EXETAT’’ 

La Fondation Vodacom exprime sa gratitude envers tous les candidats ayant manifesté leur intérêt en souscrivant à la Bourse Vodacom Exetat.

Parmi les 117 000 candidats enregistrés, 20 476 ont été sélectionnés pour passer le test simultanément dans toutes les provinces de la RDC.

Les candidats sont invités à consulter les codes des candidats retenus en cliquant sur le lien suivant : https://vodacomcongo.blogspot.com/2024/10/bourse-vodacom-exetat-2023-2024si.html

Les candidats dont les codes figurent sur la liste doivent fournir les informations supplémentaires en remplissant le formulaire disponible sur le site avant le 9 octobre en utilisant le lien suivant : https://forms.office.com/e/B7C0eTp6dk.

Pour toute question ou information supplémentaire, veuillez contacter notre service client au 1111. La Fondation Vodacom souhaite bonne chance à tous les candidats !

A propos de la Fondation Vodacom

La Fondation Vodacom est une association sans but lucratif (ASBL) autonome, en charge des œuvres sociales entrant dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise de Vodacom Congo.

Elle entend contribuer au bien-être social du peuple congolais à travers des actions sociales dans les domaines clés tels que l’éducation, la santé et l’inclusion pour tous.

En effet, depuis plus de deux décennies, la Fondation Vodacom œuvre en République Démocratique du Congo au travers de multiples initiatives sur le territoire national

La Fondation Vodacom Congo a lancé en 2022 son projet-phare dénommé ” Les 12 élans de cœur » qui consiste en un ensemble d’activités sociales réalisées sur douze mois pour améliorer les conditions des vies grâce à la technologie !

Parmi ses nombreuses réalisations en faveur de la population, figurent notamment les programmes suivants :

Alerte rouge : un programme ayant pour but de répondre aux besoins des déplacés vivant dans les camps des réfugiés.

JE SUIS CAP : un projet lancé en collaboration avec VISA, visant l’autonomisation et la réinsertion sociale des femmes vivant avec un handicap.

Les programmes de bourses d’études qui consistent à octroyer spécifiquement la Bourse EXETAT, permettant aux finalistes du secondaire d’accéder à l’enseignement supérieur en prenant en charge les frais de scolarité et la BOURSE VODAEDUC, intégrée cette année en faveur des élèves du primaire et secondaire.

Les classes numériques, installées à travers le pays en collaborations avec les écoles locales,

La mise en ligne des portails d’information gratuits, à savoir VODAEDUC, CONNECTU et Mum & Baby, et bien plus encore.




Zoom Afrique : Pourquoi les paiements mobiles émergent rapidement en Afrique ? (Par Xu Jiatong)

Dans les rues et les ruelles du Kenya, des hôtels de luxe aux petits commerces de rue, le logo vert de M-Pesa, un système de transfert d’argent par téléphone mobile, est presque omniprésent. Dans de nombreuses stations touristiques ou lieux de vacances, on peut même voir des pancartes indiquant “No Cash”.

Le paiement numérique devient de plus en plus populaire sur le continent africain. Selon Statista, une base de données mondiale, en 2023, 17% des consommateurs africains utilisent des services de paiement numérique tous les jours, et 48% le font chaque semaine. Aujourd’hui, dans de nombreuses parties du continent, on peut sortir sans porte-monnaie, simplement avec un téléphone portable.

Selon le “Rapport sur l’économie numérique en Afrique 2020” publié conjointement par la Société Financière Internationale, une entité du Groupe de la Banque mondiale, et Google, l’économie internétique africaine devrait atteindre 180 milliards de dollars d’ici 2025, soit 5,2% du produit intérieur brut (PIB) du continent africain, et 712 milliards de dollars d’ici 2050, représentant 8,5% du PIB.

Le paiement numérique, en tant qu’élément important de cette économie, présente alors un potentiel inestimable. D’après Statista, le volume des transactions du marché des paiements numériques africains atteindra 195,5 milliards de dollars en 2024 et devrait croître encore à 314,8 milliards de dollars en 2028, avec un taux de croissance annuel composé de 12,65%. Ce taux de croissance, exceptionnel à l’échelle mondiale, montre le fort potentiel du marché des paiements numériques en Afrique, dont le développement rapide est dû à une combinaison de facteurs.

Tout d’abord, le nombre d’utilisateurs de smartphones augmente rapidement en Afrique, créant une base solide pour les paiements numériques. Ensuite, les infrastructures bancaires africaines sont relativement faibles, et de nombreuses régions manquent de services financiers traditionnels, ce qui rend les paiements numériques plus pratiques et efficaces. De plus, la pénétration du mobile Internet continue d’augmenter, soutenant la généralisation des paiements numériques sur le continent.

Pour beaucoup d’Africains, posséder un téléphone est plus facile que d’avoir un compte bancaire. Ainsi, le paiement mobile, avec son seuil d’accès très peu élevé, est devenu le moyen de paiement privilégié sur le marché africain. Son fonctionnement est simple : les consommateurs déposent de l’argent sur un compte lié à leur numéro de téléphone, ce qui leur permet d’envoyer et de recevoir des fonds facilement et en toute sécurité grâce à un code PIN. Ce mode de paiement est à la fois rapide, pratique et économique, notamment pour les virements transfrontaliers.

La monnaie mobile a la plus forte croissance en Afrique

Selon le rapport 2024 Etat de l’industrie de l’argent mobile de la GSMA, l’Afrique demeure la région avec la plus grande et la plus rapide croissance du secteur de la monnaie mobile à l’échelle mondiale. En 2023, le nombre de comptes de monnaie mobile en Afrique s’élevait à 856 millions, représentant 49% des comptes inscrits à travers le monde, et 136 millions de nouveaux comptes ont été ouverts, soit plus de 70% de la croissance totale mondiale.

M-Pesa, qui signifie “monnaie mobile” en swahili, est lancé par la société de télécommunications Safaricom du Kenya en 2007. En tant que l’une des plus grandes plateformes de monnaie mobile africaines, son succès au Kenya a fait du pays un leader d’inclusivité financière en Afrique subsaharienne. Selon les données de l’Autorité des communications du Kenya, en mars 2024, le nombre d’utilisateurs de monnaie mobile au Kenya atteignait 38,7 millions, représentant 75% de la population totale. Parmi eux, M-Pesa détenait une part de marché de 94,9%.

Depuis 2012, le géant de télécommunication chinois Huawei a collaboré avec l’entreprise pour fournir des solutions techniques, aider à la mise à niveau du système et apporter de nouveaux produits et services à l’Afrique.

Avec un simple téléphone portable, il suffit d’entrer quelques chiffres pour effectuer des virements, des paiements et des achats. Ce mode de paiement est très populaire localement et a évolué en une plateforme intégrée offrant divers services financiers tels que dépôts, virements, paiements, crédits et gestion financière. Il s’est déjà développé dans sept pays africains et est devenu le leader du paiement mobile sur le continent.

Des applications de paiement mobile telles que M-Pesa sont très répandues en Afrique. Le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 200 millions d’habitants, a vu près de 80% de ses transactions de paiement en temps réel réalisées par mobile en 2020. En Afrique du Sud, SnapScan et Zapper se trouvent partout dans les restaurants, hôtels, parkings et centres commerciaux.

Coup de pouce de la Chine

Les entreprises chinoises ont joué un rôle important sur ce marché, en favorisant la généralisation et le développement du paiement numérique africain.

PalmPay, une jeune entreprise de paiement mobile financée par des capitaux chinois, a choisi le Nigeria pour commencer. Au cours de la dernière année, les utilisateurs actifs de PalmPay ont augmenté de cinq fois pour atteindre 25 millions, et la société envisage d’étendre ses activités au Kenya, à l’Ouganda et à la Tanzanie.

“Nous sommes en train de créer une super application”, a déclaré Shika Nwosu, directeur exécutif de PalmPay. M. Nwosu affirme que les Nigerians peuvent gérer environ 80% de leur vie financière via l’application PalmPay sur leur téléphone.

Outre la commodité de ses modes de paiement, l’application peut offrir un ensemble de services. Les utilisateurs peuvent payer leurs factures énergétiques, recharger leur compte téléphonique, effectuer des virements bancaires et emprunter et recevoir des fonds.

Grâce à la généralisation des smartphones et aux avancées des technologies Internet, le marché du paiement numérique en Afrique devrait continuer d’être marqué par une expansion rapide, apportant une nouvelle vitalité au développement économique du continent.




L’Egypte appelle à la désescalade et à la retenue pour éviter une guerre régionale

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty s’est entretenu mardi avec le Premier ministre libanais Najib Mikati, soulignant la nécessité de faire preuve de retenue pour prévenir une guerre régionale potentielle face à l’escalade des attaques israéliennes.

Selon le ministère égyptien des Affaires étrangères, M. Abdelatty a prévenu qu’un tel conflit pourrait avoir des “répercussions dangereuses” sur la stabilité régionale.

Il a informé M. Mikati des efforts déployés par l’Egypte pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat et a souligné l’importance de donner aux institutions libanaises, en particulier à l’armée, les moyens de maintenir la stabilité.

M. Abdelatty a assuré M. Mikati que l’Egypte continuerait à fournir un soutien politique et humanitaire au Liban et a exhorté toutes les parties à s’unir pour élire un président afin de résoudre la “crise de la vacance présidentielle”.

Plus tôt dans la journée de mardi, M. Abdelatty a également discuté de la situation avec le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, réitérant les appels à l’intensification des efforts pour éviter un conflit régional.

Depuis le 23 septembre, Israël a lancé une campagne aérienne intensive sur le Liban, baptisée “Flèches du Nord”, marquant une escalade significative avec le Hezbollah.

Les échanges transfrontaliers entre le Hezbollah et Israël, qui ont débuté le 8 octobre 2023, ont suscité des inquiétudes quant à l’éventualité d’un conflit plus vaste dans le contexte du conflit entre le Hamas et Israël à Gaza.




Israël désigne de nouvelles villes frontalières comme “zones militaires” dans un contexte d’élargissement de ses opérations au Liban

L’armée israélienne a désigné quatre villes supplémentaires près de la frontière libanaise “zones militaires fermées”, signalant un élargissement potentiel de ses opérations terrestres.

Dans un communiqué, l’armée a déclaré que cette décision faisait suite à “une évaluation de la situation”, et s’appliquait aux zones de Rosh HaNikra, Shlomi, Hanita et Arab al-Aramshe. A partir de lundi à 22H00 heure locale (19H00 GMT), l’entrée dans ces zones sera interdite.

Cette annonce intervient peu après que le porte-parole de l’armée Avichai Adraee a appelé les civils libanais à évacuer la région côtière située entre la rivière Awali, au nord de Sidon, et Rosh HaNikra, avertissant d’une action militaire imminente d’Israël dans la région.




Tunisie/présidentielle : le président sortant Kaïs Saïed réélu dès le premier tour (préliminaires)

Le président sortant, Kaïs Saïed, a remporté l’élection présidentielle du 6 octobre courant avec 90,69% des suffrages, a annoncé, lundi soir, l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE).

Lors d’une conférence de presse au centre médiatique des élections à Tunis, le chef de l’ISIE, Farouk Bouasker a annoncé la victoire de Kaïs Saïed qui a bénéficié de 2.438.954 votes favorables parmi un total de 9.753.217 électeurs inscrits sur le registre électoral.

Il s’agit des résultats préliminaires du scrutin présidentiel. Dans trois jours, s’il n’y aura pas de recours, ce résultat sera officiel et définitif. Sinon, les résultats définitifs seront dévoilés au plus tard le 9 novembre prochain.

Quant au candidat, Ayachi Zammel, il a remporté 7,35% des suffrages et Zouhair Maghzaoui, troisième candidat, avec 1,97%.

Le taux de participation général, selon les résultats préliminaires, est de l’ordre de 28,8%.

Parmi un total de 9.753.217 électeurs, quelques 2.808.548 Tunisiens ont voté lors de ce scrutin présidentiel : les votes déclarés sont de l’ordre de 2.689.408 et les bulletins annulés de 84.953. De plus, 34.187 bulletins blancs ont été enregistrés.

D’après l’ISIE, suite à cette annonce et conformément à l’article 144 du Code électoral, les résultats seront affichés dans ses locaux et publiés sur son site officiel, accompagnés de copies de tous les procès-verbaux de dépouillement des bureaux de vote.

Sur l’ensemble des trois jours qui viennent, l’ISIE pourrait anticiper le calendrier électoral et annoncer les résultats définitifs de l’élection présidentielle si jamais aucun recours ne se soumettra aux autorités judiciaires compétentes.

Dans le cas contraire (présence de recours), l’instance électorale attendra les différents verdicts et aura un ultimatum jusqu’au 9 novembre pour annoncer officiellement les résultats définitifs de la présidentielle.

D’un autre côté, Wajdi Hamdi, membre du bureau exécutif de “Chahed” (Témoin), l’une des associations locales spécialisées dans l’observation des élections, a fait remarquer, ce lundi, que certaines infractions ont été détectées, durant la journée du scrutin, “à moins que ces infractions n’ont pas eu de conséquences directes et néfastes sur le déroulement ni sur les résultats du scrutin”.




Éliminatoires de la CAN 2025 : Les chiffres avant la troisième journée

Alors que la route vers la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies, Maroc 2025 continue, la troisième journée promet de livrer des rencontres passionnantes à travers le continent.

Avec des équipes en compétition pour la qualification, les enjeux sont plus élevés que jamais alors que 48 équipes entreront en action à partir de jeudi dans leur quête pour se qualifier pour la compétition phare du football africain.

Voici les faits et chiffres clés avant les matchs à venir.

Namibie – Zimbabwe (10 octobre 2024)

La Namibie a perdu ses trois derniers matchs de qualification pour la CAN, tandis qu’elle a concédé au moins un but dans 12 de ses 13 derniers matchs (4 victoires, 2 nuls, 7 défaites).

Le Zimbabwe a fait match nul lors de ses deux qualifications pour la CAN en 2024 (0-0), plus de matchs nuls sans but que lors de ses 28 précédents matchs de qualification combinés (1).

Khama Billiat, du Zimbabwe, a été impliqué dans plus de tirs (12 — 5 tirs, 7 occasions créées) sans enregistrer de but ni d’assistance que tout autre joueur lors des qualifications pour la CAN 2025 jusqu’à présent.

Cap-Vert – Botswana (10 octobre 2024)

Un seul des 10 derniers matchs de qualification pour la CAN du Cap-Vert s’est terminé par un match nul (6 victoires, 3 défaites), c’était contre l’Eswatini en mars 2023 (0-0).

Le Botswana n’a remporté que deux de ses 22 derniers matchs de qualification pour la CAN (3 nuls, 17 défaites). Ces victoires ont été contre la Zambie en novembre 2020 (1-0) et la Libye en juin 2022 (1-0).

Le recordman de sélections et meilleur buteur du Cap-Vert, Ryan Mendes, n’a eu que deux tirs lors de cette phase de qualification pour la CAN ; il a trouvé le chemin des filets avec les deux tentatives.

Burkina Faso – Burundi (10 octobre 2024)

 

Le Burkina Faso n’a perdu qu’un seul de ses 15 derniers matchs de qualification pour la CAN (8 victoires, 6 nuls), leur seule défaite durant cette période étant contre le Cap-Vert en juin 2023 (1-3).

Le Burundi a alterné entre défaite et victoire lors de ses cinq derniers matchs de qualification pour la CAN, perdant 1-0 contre le Sénégal lors de leur dernier match.

Seules quatre équipes ont eu moins de tirs que le Burundi (15) dans les qualifications pour la CAN 2025 jusqu’à présent, mais bien qu’ils aient marqué trois buts, seules l’Ouganda (28,6 %) et l’Égypte (28 %) ont un meilleur taux de conversion des tirs que le Burundi (20 %).

Algérie – Togo (10 octobre 2024)

L’Algérie est invaincue lors de ses 16 derniers matchs de qualification pour la CAN (12 victoires, 4 nuls). Leur dernière défaite remonte à octobre 2018 contre le Bénin (0-1), et ils n’ont pas perdu à domicile dans la compétition depuis juin 2007 (0-2 contre la Guinée).

Le Togo est invaincu lors de ses cinq derniers matchs de qualification pour la CAN (2 victoires, 3 nuls), les trois derniers matchs ayant produit 11 buts (une moyenne de 3,7 par match).

Amine Gouiri de l’Algérie a marqué trois buts lors de ses quatre derniers matchs internationaux, dont deux lors de ses deux derniers matchs de qualification pour la CAN.

RD Congo – Tanzanie (10 octobre 2024)

La RD Congo a remporté chacun de ses six derniers matchs de qualification pour la CAN sans encaisser de but, leur dernière défaite remontant à juin 2022 contre le Soudan (1-2).

La Tanzanie est invaincue lors de ses quatre derniers matchs de qualification pour la CAN (2 victoires, 2 nuls), ces quatre matchs ayant produit seulement quatre buts (3 pour, 1 contre).

Fiston Mayele de la RD Congo a marqué trois buts lors de ses quatre derniers matchs de qualification pour la CAN, tous dans les 15 dernières minutes du match.

Madagascar – Gambie (11 octobre 2024)

Madagascar est sans victoire lors de ses 12 derniers matchs de qualification pour la CAN (6 nuls, 6 défaites), leur dernière victoire remontant à novembre 2019 (6-2 contre le Niger). Ils n’ont marqué que deux buts lors de leurs 10 derniers matchs de qualification.

La Gambie a perdu sept de ses neuf derniers matchs toutes compétitions confondues (1 victoire, 1 nul), leur seule victoire étant contre les Seychelles en juin dernier (5-1). Leurs cinq derniers matchs ont produit 21 buts (11 pour, 10 contre), une moyenne de 4,2 par match.

Seul Carlos Baleba du Cameroun (10) a réalisé plus de dribbles que Yankuba Minteh de la Gambie (8) lors des deux premières journées des qualifications pour la CAN 2025.

Tunisie – Comores (11 octobre 2024)

La Tunisie a remporté ses 16 derniers matchs de qualification pour la CAN sur son sol. La dernière équipe à éviter la défaite contre elle était la Sierra Leone en octobre 2012 (0-0).

Les Comores sont invaincus lors de leurs quatre derniers matchs de qualification pour la CAN (1 victoire, 3 nuls), chacun des trois derniers se terminant par un score de 1-1.

Youssef M’Changama des Comores n’a eu que deux tirs cadrés lors de ces qualifications pour la CAN mais a marqué avec les deux tentatives. Les deux buts ont été marqués de l’extérieur de la surface, y compris un coup franc direct contre la Gambie lors de la première journée.

Gabon – Lesotho (11 octobre 2024)

Le Gabon a perdu quatre de ses cinq derniers matchs de qualification pour la CAN mais a remporté son dernier match, battant la République Centrafricaine 2-0 en septembre.

Lesotho n’a remporté qu’un seul de ses 17 derniers matchs de qualification pour la CAN (6 nuls, 10 défaites), leur victoire ayant eu lieu contre les Seychelles en mars 2022 (3-1). Ils ont perdu chacun de leurs six derniers matchs dans la compétition.

Pierre-Emerick Aubameyang a marqué lors de chacun de ses trois derniers matchs pour le Gabon. Il tentera de marquer lors d’un quatrième match international consécutif pour la première fois de sa carrière.

Égypte – Mauritanie (11 octobre 2024)

L’Égypte est le meilleur buteur après les deux premières journées des qualifications pour la CAN 2025, inscrivant sept buts (sans en encaisser), avec six joueurs différents marquant. Trézéguét est le seul joueur à avoir marqué plus d’une fois pour l’Égypte.

L’Égypte a remporté chacun de ses six derniers matchs de qualification pour la CAN (16 buts pour, 1 contre). Au total, ils n’ont perdu qu’un seul de leurs 19 derniers matchs de qualification pour la CAN (14 victoires, 4 nuls), cette défaite ayant eu lieu contre l’Éthiopie en juin 2022.

La Mauritanie n’a remporté que deux de ses 14 derniers matchs toutes compétitions confondues (3 nuls, 9 défaites). Leurs victoires étaient contre l’Algérie à la CAN (1-0) et contre le Botswana lors des qualifications pour la CAN en septembre (1-0).

Bénin – Rwanda (11 octobre 2024)

Le Bénin n’a remporté que deux de ses 11 derniers matchs de qualification pour la CAN (3 nuls, 6 défaites), avec des victoires contre le Rwanda en mars 2023 (3-0) et la Libye en septembre 2024 (2-1).

Le Rwanda n’a remporté qu’un seul de ses 22 derniers matchs de qualification pour la CAN, cette victoire ayant eu lieu contre le Mozambique en mars 2021 (1-0). Depuis 2020, 67 % de ses matchs de qualification pour la CAN se sont terminés par un match nul (8 sur 12).

Steve Mounié du Bénin a disputé 28 duels aériens et en a remporté 16 de plus que tout autre joueur lors des qualifications pour la CAN 2025 jusqu’à présent.

Nigeria – Libye (11 octobre 2024)

Le Nigeria a remporté 14 de ses 19 derniers matchs de qualification pour la CAN, ne perdant qu’une seule fois (0-1 contre la Guinée-Bissau en mars 2023).

Les deux précédents affrontements du Nigeria et de la Libye lors des qualifications pour la CAN ont produit un total de neuf buts, le Nigeria remportant les deux rencontres en octobre 2018 (4-0 et 3-2).

Victor Osimhen du Nigeria a marqué 16 buts lors des trois dernières éditions des qualifications pour la CAN, plus que tout autre joueur.




Éliminatoires de la CAN CAF: Zoom sur le troisième acte

À l’approche de la troisième journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 CAF TotalEnergies, l’excitation monte parmi les 48 équipes nationales en compétition.

Au cours des prochains jours, les équipes s’affronteront dans une série de matchs cruciaux pour se qualifier au tournoi de football majeur d’Afrique. Avec 24 rencontres programmées, chaque match jouera un rôle essentiel dans la détermination des équipes qui obtiendront leur place pour le Maroc en 2025.

Voici un aperçu des confrontations dans chaque groupe :

Groupe A

La Tunisie est en tête du Groupe A avec deux victoires en deux matchs et cherchera à maintenir son parcours parfait contre les Comores, qui cherchent désespérément leurs premiers points. Madagascar et la Gambie, toutes deux sans points, sont sous pression pour obtenir des victoires essentielles lors de leur confrontation. Les prochains matchs pourraient redéfinir la dynamique de ce groupe, notamment pour ceux qui luttent pour rester en course.

Rencontres : Madagascar vs Gambie, Tunisie vs Comores

Groupe B

Le Maroc s’impose comme l’équipe à battre dans le Groupe B, avec deux victoires convaincantes. Ils affronteront la République centrafricaine, déterminée à garder ses espoirs de qualification en vie. Le Gabon et le Lesotho, tous deux encore à la recherche de leurs premiers points, se disputeront une rencontre cruciale qui pourrait avoir des répercussions significatives sur leurs chances de qualification. Cette journée promet d’être décisive, alors que les équipes tentent de tracer leur chemin vers la phase finale.

Rencontres: Gabon vs Lesotho, Maroc vs République centrafricaine

Groupe C

L’Égypte continue de dominer le Groupe C, ayant remporté ses deux matchs avec brio. Ils seront testés par la Mauritanie, solide deuxième du groupe, qui devra donner le meilleur d’elle-même pour défier les Pharaons. Le Cap-Vert et le Botswana sont impatients de prouver leur valeur et doivent capitaliser sur leurs prochains matchs pour progresser. Attendez-vous à des affrontements intenses, chaque équipe luttant pour des points cruciaux.

Rencontres : Cap-Vert vs Botswana, Égypte vs Mauritanie

Groupe D

Le Nigeria reste le leader du Groupe D avec des performances solides, tandis que le Bénin le suit de près en deuxième position. Le match contre la Libye offre au Nigeria une chance de consolider sa position, tandis que le Rwanda cherche désespérément sa première victoire face au Bénin. Les enjeux sont élevés alors que les équipes cherchent à se positionner dans les deux premières places pour assurer leur qualification pour le Maroc.

Rencontres : Nigeria vs Libye, Bénin vs Rwanda

Groupe E

L’Algérie est en tête du Groupe E avec deux victoires convaincantes et visera à poursuivre sur cette lancée face au Togo. La Guinée équatoriale et le Libéria, tous deux en quête de stabilité, s’affrontent dans un match crucial pour leur avenir en qualification. La pression monte pour toutes les équipes, chaque point étant vital dans la course à la qualification.

Rencontres : Algérie vs Togo, Guinée équatoriale vs Libéria

Groupe F

L’Angola mène la charge dans le Groupe F avec un parcours parfait jusqu’à présent. Ils chercheront à prolonger leur série de victoires contre le Niger, qui est désespéré de récolter des points. Le Soudan, deuxième du groupe, affrontera le Ghana dans un match prometteur. Alors que les équipes se battent pour se positionner, la tension est palpable avec chaque match ayant le potentiel de remanier le classement du groupe.

Rencontres : Ghana vs Soudan, Angola vs Niger

Groupe G

La Côte d’Ivoire se tient solidement en tête du Groupe G avec deux victoires et se prépare à affronter la Sierra Leone, qui cherche ses premiers points. La Zambie, à ses trousses, affrontera le Tchad, espérant consolider sa propre position. Cette journée de matchs représente une opportunité cruciale pour les équipes moins bien classées de s’affirmer et de maintenir leurs espoirs de qualification.

Rencontres : Côte d’Ivoire vs Sierra Leone, Zambie vs Tchad

Groupe H

La RD Congo mène actuellement le Groupe H avec deux victoires, mais la Tanzanie représente un défi de taille alors qu’elle tente de réduire l’écart. L’Éthiopie et la Guinée sont en quête de points et chercheront à saisir les occasions dans leurs matchs respectifs. La compétitivité de ce groupe s’intensifie, promettant des affrontements passionnants.

Rencontres : RD Congo vs Tanzanie, Guinée vs Éthiopie

Groupe I

Les solides performances du Mali le placent en tête du Groupe I, tandis que le Mozambique occupe la deuxième place. La Guinée-Bissau et le Swaziland, toujours sans points, ressentent la pression de faire leurs preuves. Avec des matchs cruciaux à l’horizon, chaque point compte pour les équipes cherchant à se qualifier.

Rencontres : Mozambique vs Eswatini, Mali vs Guinée-Bissau

Groupe J

Le Cameroun est en tête du Groupe J, démontrant sa force dans les qualifications, tandis que le Kenya suit de près en deuxième place. La Namibie a un besoin urgent de points et affrontera le Zimbabwe dans un défi de taille. La dynamique de ce groupe évolue alors que les équipes se battent pour la suprématie et une chance de se qualifier.

Rencontres : Cameroun vs Kenya, Namibie vs Zimbabwe

Groupe K

L’Ouganda et l’Afrique du Sud mènent tous deux dans le Groupe K. Ils se préparent pour des matchs cruciaux qui détermineront leurs positions dans la course à la qualification. Le Congo et le Soudan du Sud cherchent à marquer les esprits et doivent réaliser de bonnes performances pour maintenir leurs espoirs en vie.

Rencontres : Ouganda vs Soudan du Sud, Afrique du Sud vs Congo

Groupe L

Le Burkina Faso et le Sénégal sont à égalité en tête du Groupe L, tous deux ayant montré de solides performances jusqu’à présent. Ces équipes chercheront à obtenir des victoires pour maintenir leurs positions, tandis que le Malawi cherche désespérément ses premiers points. Ce groupe s’annonce comme le théâtre d’une compétition intense alors que la bataille pour la qualification s’intensifie.

Rencontres : Burkina Faso vs Burundi, Sénégal vs Malawi




La phase de groupes fixée: Les Corbeaux héritent de Young Africans, MC Alger et Al Hilal

Les deux derniers mois de l’année 2024 s’annoncent décisifs pour le TPM. Au terme du tirage au sort effectué ce lundi 7 octobre 2024 au Caire en Egypte, les Corbeaux sont logés dans le groupe A.

Dans les doigts du capitaine de la sélection guinéenne de football et de l’Egyptien Ahmed FATHI, les adversaires suivants sont sortis pour accompagner le TPM dans ce groupe : les Tanzaniens de Young Africans avec sa colonie de Congolais, les Soudanais de Al Hilal SC dirigé par Florent IBENGE qui jouera ses matchs à Nouakchott à cause de la guerre au Soudan et les Algériens du Mouloudia Club d’Alger. Des matchs au Nord, à l’Est et à l’Ouest pour des déplacements qui ne seront certainement pas aisés.

Des retrouvailles dans les airs. Petit historique de récentes confrontations

En Ligue des Champions

– Face au MC Alger

17.07.2018 : 1-0 à Kamalondo en faveur des Corbeaux

27.07.2018 : 1-1 à Alger

– Face à Al Hilal Omdurman

09.04.2021 : 2-1 à Kamalondo

24.02.2021 : 0-0 au Soudan

En Coupe de la Confédération, face à Young Africans

02.04.2023 : 0-1, défaite à Kamalondo

19.02.2023 : 3-1, défaite à Dar-es-Salaam




Problématique constitutionnelle : Le Prof Esambo ne dit pas vrai (Pius Romain Rolland)

La problématique de la révision de certaines dispositions constitutionnelles et/ou de doter la République Démocratique du Congo d’une nouvelle Loi fondamentale suscite débat tant politique que scientifique au sein des états-majors politiques que dans les milieux académiques. L’UDPS qui s’est battue pour l’instauration de la démocratie et l’Etat de droit devient elle-même le bourreau des Congolais de vouloir marcher sur la loi fondamentale dans le seul but de s’éterniser au pouvoir rien que pour le pouvoir. Cette problématique suscite énervement et colère au sein de la population, mais également au sein des certains états-majors des partis politiques qui estiment que la Constitution ne constitue pas un blocage à la gouvernance de l’administration de Félix Antoine Tshilombo, plutôt la République Démocratique du Congo se trouve orpheline d’hommes capables de respecter la loi fondamentale et de la mettre en pratique.

Qui doit-on croire au sujet de la loi fondamentale, la loi mère qui régente la vie institutionnelle et politique de la République Démocratique du Congo ?

Plusieurs savants se sont illustrés qui, selon leur entendement pensent que ses propos constituent la parole d’évangile. Curieusement, trois des éminents professeurs ont jurés devant les étudiants et à travers une émission sur Top Congo, que la Constitution du 18 février 2005 est la meilleure que la Rdc n’ait jamais connue. Cette affirmation faisait suite à la lutte acharnée de l’opposition d’hier incarnée par l’UDPS, laquelle lutte était de barrer la route à toute révision ou changement de la Constitution plus précisément les articles intangibles.

L’on se souvient des images qui circulent dans des réseaux sociaux qui attestent la hargne de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi alors, Secrétaire national en charge des relations extérieures de l’UDPS. Cette lutte contre la révision et/ou changement de la Constitution était suivi des injures et dénigrements contre l’ancien Président de la République, à savoir Joseph Kabila. Ce dernier accusé à tort de vouloir changer la Constitution alors que lors de son avant dernier discours au Parlement en deux chambres réunies en Congrès, Joseph Kabila avait été plus clair : « Quant à ceux qui se préoccupent de mon avenir politique, la Constitution a tout réglé », avait-il dit, et quelque part lors de son point de presse à la rotonde du Palais de la Nation, à la question de notre consœur européenne de savoir si le Président de la République serait-il candidat aux prochaines élections, Joseph Kabila répondit : Qui a la Constitution ici, veillez la remettre à notre petite sœur. Les propos de Joseph Kabila ont affirmé son intention de respecter la Constitution dans toutes ses dispositions notamment, sur la durée de mandat après avoir été élu deux fois.

Curieusement, au sein des états-majors des partis politiques membres du Rassemblement d’Étienne Tshisekedi, l’on n’avait pas cessé de l’accuser injustement de vouloir toucher à la Constitution ce, en raison d’une réflexion scientifique d’un des membres influent de son administration à l’époque, à savoir Evariste Boshab Mabunj Mabileng, aujourd’hui Tshilombiste jusqu’à la moelle épinière. Ce professeur avait été attaqué frontalement dans les médias interposés par ceux qui, aujourd’hui prétendent qu’il faut toucher à la loi fondamentale.

Les avis de trois professeurs

Revenons sur les propos des trois éminents professeurs à savoir André Mbata, Jean Louis Esambo Kangashe et Jacques Ndoji. Le 18 février 2023, ils ont affirmé haut et fort que cette constitution est la meilleure pour plusieurs raisons notamment : elle consacre le droit de l’homme, le respect et la sacralité de la vie, le pluralisme politique et syndical, la parité entre l’homme et la femme, le droit de l’homme et la forme de l’Etat puis la limitation des mandats du Chef de l’Etat. Pour tout dire, elle est la meilleure au monde, avait affirmé André Mbata.

La question à laquelle l’opinion s’interroge est celle de savoir : à quel moment la Constitution du 18 février 2006 a cessé d’être la meilleure pour devenir la pire à toucher par ceux qui l’ont défendue hier?

Plusieurs réponses nous parviennent mais peu convaincantes. La première ce qu’elle est l’œuvre de belligérants, lesquels belligérants sont tous membres de l’union sacrée. Faux arguments.

La deuxième réponse ce que, la Constitution a consacré une partie de notre territoire aux Rwandais. Argument fabriqué dans le laboratoire de l’UDPS se fondant sur l’article 217. Conséquence de la gratuité d’enseignement sans qualité d’enseignement. Troisième réponse qui nous intéresse est celle du Professeur Esambo. L’actuel patron du Conseil National de Sécurité affirme dans un tweet nous parvenu à la rédaction que l’actuelle Constitution a été rédigée par 21 personnes, dont 18 étrangers avec 3 congolais.

A ce propos, le débat devient intéressant lorsqu’un professeur d’universités qui rédige, corrige les travaux des mémoires ignorants que le rédacteur fait toujours référence aux autres auteurs qui l’ont précédé.

Affirmez pince sans rire, que la loi fondamentale a été rédigée par les étrangers pour celui qui a été membre de la Cour Constitutionnelle devant siéger sur la constitutionnalité de nos lois, est une insulte au peuple congolais. L’une des prérogatives de la Cour Constitutionnelle est de veiller à la protection de la Loi fondamentale. Comment celui qui a été à cette Cours puisse cracher ainsi sans qu’il ne soit mis en justice pour outrage à la Loi fondamentale ?

Comme toute œuvre humaine, notre Constitution n’est pas parfaite certes, elle est perfectible. S’il faut la changer, trouvez des raisons valables et convaincantes pour le faire, sinon cessez de mentir qu’elle a été rédigée par des étrangers.

A ce sujet, comme les politiciens imparfaits veulent rédiger une loi parfaite ? Il faudrait dans ce cas confier la rédaction de la prochaine constitution à Dieu Tout Puissant, car lui seul est parfait.

Pour rétablir la vérité dans son contexte. L’avant-projet de la Constitution du 18 février 2006 est l’œuvre du Sénat congolais de la transition. La Commission constitutionnelle avait pour membres : le Bâtonnier Kilima et Me Kosi qui avait siégé à Simi Simi, dans l’actuelle province de la Tshopo, à Kisangani.

Le projet de la Constitution soumis au référendum fut rédigé par l’Assemblée nationale de la transition dirigée par le MLC Olivier Kamitatu et la Commission Politique Administrative et Juridique qui avait apprêté le texte fut dirigée par le défunt Charles Mwando Nsimba, à l’époque membre de l’opposition contre Joseph Kabila et Mme Marie Bapu de la société civile.

Parmi les membres actifs, il y avait Me Toussaint Ekombe Mpetshi, Feu Nkanga Boongo, Christophe Lutundula Pene Apala Pene, Aimé Sessanga Ipungu (père de Delly Sessanga) Me Mangoma, le Bâtonnier Matadi Nenga, Franck Diongo M et Moïse Nyarugabo. Que des juristes congolais au sein de l’Assemblée nationale qui se réunissaient au Grand Hôtel de Kinshasa. J’y étais logé pendant 11 mois dans la chambre 214 où je tenais le Journal Liberté de Mova Sakanyi sous la direction de Jean Pierre Eale.

Au nombre des congolais réunis à Simi Simi, au Sénat, à l’assemblée nationale et au Grand Hôtel de Kinshasa pour rédiger la Constitution, le nombre de trois n’est pas correct.

C’est logique et normal que nous ayons des experts ou une expertise étrangère dans la rédaction de la loi fondamentale, cela ne lui enlève en rien le caractère national de son appartenance congolaise. Il est vrai que Bob KABAMBA, Professeur Mampuya, Jean Louis ESAMBO avaient été reçu comme experts à l’époque.

Cette thèse de dire que la Constitution a été rédigée par 18 étrangers dont 3 congolais n’est pas vraie car, la réaction de l’un de co-rédacteur de la Constitution en vigueur à savoir Toussaint Ekombe Mpetshi dont l’on se souvient de sa prise de bec avec Franck Diongo sur certaines dispositions, il reconnaît que les dispositions transitoires de ladite constitution ont été ajoutées par lui à la Commission PAJ et dit reconnaître certaines dispositions proposées par lui.

Dire que cette Constitution a été rédigée par les étrangers est une insulte et un mensonge grotesque en ce que, le régime actuel travaille sur le mensonge et la désinformation, c’est l’opium du peuple.

Les rédacteurs ont bénéficié du concours de Bob Kabamba et Jean Louis Esambo

Quant à l’acharnement sur l’article 217 de la Constitution très mal compris par les membres de l’UDPS et tous ceux qui l’emboîtent aveuglement le pas. Cette matière apparaît pour la première fois à l’article 69 de la Constitution du 24 juin 1967, dite Constitution de la Nsele.

Cette disposition de l’article 69 dispose : En vue de promouvoir l’unité africaine, la République peut conclure des traités et accords d’association comportant abandon partiel de sa souveraineté. Cette disposition fait suite ou jonction à l’article 215 qui dispose : Les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l’autre partie.

La question est de savoir qui signe et négocie ces traités et accords internationaux ? L’article 213 de la Constitution répond à cette question.

Cet article a été repris lors de différentes modifications de la constitution de 1967 aux articles 77 de la constitution du 15/8/1974, article 108 de la constitution du 15/2/1978, article 109 de la constitution du 15/11/1980.

Si l’UDPS qui tenait aux acquis de la Conférence Nationale Souveraine d’où Étienne Tshisekedi leur mentor avait tiré sa légitimité, la constitution adoptée par la Conférence Nationale Souveraine reprenait la disposition à l’article 108.

L’acte constitutionnel harmonisé adopté par le conclave politique après la Conférence Nationale Souveraine reprenait la disposition à l’article 122. L’acte constitutionnel de la transition adopté par le HCR-PT le 9/4/1994 (parlement dirigé par Monseigneur Monsengwo) reprend la matière à l’article 115.

Le constituant parle des traités et accords d’association comportant abandon partiel de souveraineté. Ça signifie que certains domaines, la République peut accepter de ne plus exercer ses attributs et pouvoirs régaliens et de laisser une organisation internationale les exercer.

Nous savons, par exemple, que battre la monnaie et émettre du papier monnaie, juger, légiférer, autoriser l’entrée sur le territoire national ou la sortie dudit territoire sont les attributs de la souveraineté. Mais la République peut abandonner l’exercice de ces compétences à une organisation internationale.

Ainsi en matière commerciale, en adhérant au traité Ohada, la République Démocratique du Congo accepte la juridiction de la Cour commune de justice et d’arbitrage d’Abidjan en matière de pourvoir en cassation.

La Cour de cassation de la République Démocratique du Congo n’est plus compétente en cette matière. Il y a abandon de sa souveraineté. Le parlement congolais ne légifère plus en matière commerciale. La République Démocratique du Congo se soumet aux Actes uniformes de l’Ohada. Nous pouvons faire comme certains pays africains ou européens en matière de monnaie. Nous pouvons adhérer à une zone monétaire et abandonner le franc congolais pour le franc CFA par exemple. Nous pouvons aussi toujours sur pied de cet article 217, confier la délivrance des visas d’entrée sur notre territoire à une sorte d’espace Schengen comme certains pays de l’Afrique de l’ouest. Pensez donc aux pays européens avec l’Euro, avec les visas Schengen, avec la suppression de barrières douanières. Énumération exemplative.

C’est d’ailleurs l’idée qui a présidé à l’adhésion de la République Démocratique du Congo à l’East African community et l’on se souvient des propos choquant du Président de la République Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi qui disait : ça ne sert à rien de se battre pour les portions de terres, nous sommes dans un seul pays, l’East Afrian Community, entendu Communauté des pays de l’Afrique de l’Est.

Et donc, vouloir toucher la Constitution sous prétexte de les articles 9, 51 et 217, c’est avoir la bouche pleine et le cerveau vide car, la souveraineté est le plein pouvoir; le pays est composé des communautés, des groupes vulnérables tels que les personnes âgés et personnes vivants avec handicap et les minorités tels que les pygmées.

Réduire les minorités aux rwandais est un handicap intellectuel car, la République Démocratique du Congo dispose de tous les peuples d’Afrique qui ont choisi le Congo comme seconde patrie.

Que devons-nous retenir de l’UDPS ?

Les 13 parlementaires frondeurs du Mouvement Populaire de la Révolution qui créèrent l’UDPS, dans leur fameuse lettre de 52 pages ils s’étaient opposés à l’hyper-présidentialisation, au mandat présidentiel de 7 ans, ils avaient appelé au fédéralisme, ils se sont inspirés de la constitution de Luluabourg du 01er Août 1964 qui instituait 26 provinces.

Et lors de la Conférence nationale Souveraine de 1991 à 1992, dans le projet de la constitution que le professeur Marcel Lihau avait dirigé la Commission spéciale chargée d’élaborer la dite constitution, on avait projeté 26 provinces avec la forte décentralisation constitutionnelle et le parlementarisme comme système politique de gestion.

L’ex président français Jacques Chirac avait initié la réforme constitutionnelle avec référendum en plein mandat la réduction de 7ans à 5 ans. Voilà un homme d’état et non un politicien. Car un homme d’état est celui qui pense génération future tandis qu’un politicien pense élection et pouvoir; dixit Winston Churchill.

Vouloir s’accrocher et s’éterniser au pouvoir par ceux-là qui ont fait de la démocratie leur champ de bataille, est une aberration totale et aliénation politique de considérer l’homme politique démagogue à qui l’on ne peut jamais fonder espoir ni croire car, ce qu’il dit la journée est le contraire de ce qu’il dit la nuit.

Mieux vaut quitter les choses avant que les choses ne vous quittent. Le pouvoir use et son exercice est fatiguant.

En somme, la Constitution du 18 février 2006 est l’ensemble de la Constitution du 01 Août 1964, du 24 juin 1967 dans ses différentes révisions, l’acte constitutionnel harmonisé après la CNS, L’acte constitutionnel adopté du HCR-PT etc.

Le 13e anniversaire de la Constitution méritait d’être célébré non seulement à cause de ce qu’elle est, mais aussi parce qu’elle intervient après que le régime ait échoué dans ses dernières tentatives tendant à la réviser afin d’obtenir un 3e mandat présidentiel pourtant interdit par l’article 220. Il coïncide avec l’alternance démocratique considérée comme l’une des préoccupations majeures ayant présidé à l’organisation des institutions, avait dit André Mbata.

Dire le contraire est un crime. Nous gardons à l’esprit : Ne touche pas à ma Constitution.

Pius Romain Rolland




KIM JONG UN: « _Nous ne tolérerons pas la rupture de l’équilibre des forces dans la Péninsule coréenne_ !

L’Université KIM JONG UN de Défense Nationale (sise dans la banlieue de Pyongyang, Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR) ayant fait un apport particulier au renforcement du potentiel d’autodéfense de la RPDC en faisant briller son histoire et ses traditions en tant que centre d’enseignement sci-tech de défense nationale du Pays sur un long trajet de la Révolution coréenne visant à réaliser la grande œuvre d’accroissement de la puissance économico-militaire de l’Etat est en fête, avec fierté, de son 60ème anniversaire.

 

KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR).

a visité ladite Université, temple suprême de la formation de compétences du secteur des sci-tech de défense nationale de Juché (philosophie politique ou idéologie directrice éternelle de la RPDC, NDLR) pour en féliciter le personnel enseignant et administratif et les étudiants, surtout avec son discours historique en souvenir de sa visite de congratulations (lundi 07/10/2024).

 

La Rédaction se contente de n’en présenter que les 3 parties dudit discours en intégralité dont;

  • l’introduction
  • la situation de la Péninsule coréenne
  • la conclusion:

 

Camarades!

Cette Université née avec une mission des plus sacrées et justes et devenue depuis célèbre par ses exploits sans pareils accomplis devant la Patrie et la Révolution et ses réussites d’établissement scolaire, fête aujourd’hui solennellement son 60ème anniversaire. La célébration de ce temple appelé à former les défenseurs armés convaincus et compétents du PTC et de la Révolution, de cette école suprême des sci-tech de défense nationale de notre RPDC, soutien sûr de notre œuvre historique de richesse nationale et de puissance militaire, est la source d’une grande joie de notre PTC et de notre Peuple et un événement heureux pour tout le Pays.

 

Au nom du Comité Central (CC) du PTC et de notre Gouvernement ainsi que de l’ensemble des forces armées de notre RPDC, je vous félicite chaleureusement, vous tous, enseignants, chercheurs, cadres et étudiants ici présents, qui débordez de la fierté sans égale et du sens de la dignité de vous attacher au développement perpétuel de l’industrie de défense nationale, symbole de la force de la RPDC et de la gloire de son invincibilité. De même, mes chaleureux remerciements vont aux épouses des enseignants, elles qui se donnent tant de peine pour aider ceux-ci dans leur rôle de support de la grandeur et du prestige de cette école sacrée; mes vifs remerciements vont, aussi, aux parents qui ont accepté de placer leurs chers fils et filles près de la 1ère ligne de défense de la Patrie et de la Révolution.

Camarades!

L’Université en tant que bastion stratégique, non seulement, a déterminé les glorieux passé et présent de notre industrie révolutionnaire, rempart solide d’une puissance digne de respect et d’indépendance, mais aussi prépare une victoire éternelle. Elle équivaut à un âpre champ de bataille, loin d’être une simple école.

 

Les ennemis auxquels vous avez affaire, c’est une force anticommuniste invétérée qui n’abandonnera pas, jusqu’à sa fin, ses hostilités à l’égard de notre RPDC, une force d’agression impérialiste fière du haut développement de sa science et de sa technologie militaires et de son industrie de guerre et de l’histoire séculaire de ses guerres (114 au total pendant 225 ans, NDLR). Le meneur de l’agression qui se cramponne à l’anticommunisme et à la guerre et ses valets:

  • se démènent, follement, d’autant plus qu’ils sentent approcher leur fin
  • se précipiteront dans la guerre jusqu’à l’épuisement complet de leur force.

C’est naturel! C’est évident quand on pense à ce qu’ont fait, ce 1er octobre, les dirigeants de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner; DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner plusieurs fois la RPDC comme ennemi №1: d’où la condamnation des millions de leurs manifestants locaux, NDLR): ils ont organisé, pour la soi-disant Journée de l’Armée Nationale, les festivités où ils ont lu les phrases hideuses et superficielles, témoignant de la façon de penser anormale.

 

Ce Gouvernement fantoche, attribuant une signification particulière à la mise sur pied du Commandement Stratégique promue comme «tâche essentielle de l’Administration gouvernementale», a déclaré en appuyant, qu’«enfin», ses «forces militaires traditionnelles de pointe et les capacités de dissuasion élargie des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845: les dommages dus aux actes criminels contre la RPDC s’estiment à plus de 78.203,704 milliards de $US depuis le 08/09/1945 jusqu’ici, NDLR) ont été unifiées». Il a:

  • mis sur pied un Commandement Stratégique, qui n’est que de nom, en faisant appel aux armes nucléaires de son maître, en l’absence de toute arme stratégique digne de ce nom, pour le qualifier de «troupe d’élite» et de «renforcement maximal des forces de défense nationale»
  • fini, pire encore, par reconnaître par lui-même ce qu’il a fait pour aggraver, de façon préméditée, la tension dans la Région de complicité avec son maître en s’arrêtant longuement sur l’entrée en ROK, après une quarantaine d’années d’absence, d’un sous-marin stratégique sophistiqué (d’attaque à propulsion nucléaire USS Vermont SSN-792 de classe Virginia Block IV, NDLR) et le 1er atterrissage d’un bombardier stratégique (Rockwell B-1B Lancer à long rayon d’action et à géométrie variable, NDLR) des USA dans son Pays.

L’allocution commémorative marquée de la vantardise sentie nécessaire à cause de l’obsession de son infériorité de force et de sa conscience maladive d’être victime de notre Etat se ramène, en fin de compte, à l’expression de son intention stupide de maintenir l’équilibre de force avec nous en s’appuyant sur l’Alliance ROK-USA dégénérée en un bloc militaire basé sur les armes nucléaires.

 

Je le dis, car vous devez savoir, au juste, ce qu’est l’ennemi. Dans son allocution, YOON Suk Yeol (20ème Pt. de la ROK depuis le 10/05/2022, NDLR) a tenu, délibérément, des propos déplacés, superficiels et ignobles sur l’extermination du Régime de notre RPDC. Evident qu’il est complètement atteint d’une confiance aveugle dans la «force» de son suzerain US. Comme vous avez pu le voir dans les médias, j’ai exprimé, il y a quelques jours (02/10/2024), mon avis et ma prise de position à cet égard.

 

Un homme politique averti devrait, au lieu de lancer les paroles téméraires inutiles au sujet de la sécurité du Pays et du Peuple, se préoccuper vers une gestion de la situation favorable à la prévention d’un conflit militaire plutôt que vers la confrontation et l’opposition à l’égard d’un Pays nucléarisé. C’est que c’est un choix absolument juste et une démarche utile pour la sécurité de son Pays. C’est la qualité et l’habilité nécessaires à un homme politique chevronné.

 

Mais, quelle a été la voix qui s’est faite entendre à Séoul (Capitale de la ROK, NDLR)? Ledit homme a parlé d’une riposte écrasante de la force militaire de son Pays aux portes du Pays nucléarisé. Que pourrait, donc, dire le monde à propos de ce spectacle? Un cran rare ou un général patriote illustre? Même si un général sans rival jamais vu dans la longue histoire apparaîtrait, il ne pourrait proposer le secret d’annuler la différence entre les armes nucléaires et celles conventionnelles. Alors, j’ai dit qu’il risque d’être soupçonné d’anormalité.

 

Si la ROK veut vivre en sécurité, elle devrait faire en sorte que nous n’ayons pas à employer nos forces militaires. Voilà, c’est si simple. Il suffirait de s’abstenir de nous toucher n’importe quand et de faire une «démonstration de force». Il paraît qu’il manque, à Séoul, un homme apte à faire une chose aussi simple. Pour être franc, nous n’avons aucune intention d’attaquer la ROK. Cette pensée me fait horreur et je n’ai pas envie de me trouver face à face avec pareils hommes.

 

Jadis, nous avions parlé souvent de la libération de la moitié Sud (de la Péninsule coréenne, NDLR) et d’une réunification (la 1ère unification a été réalisée en 918 en faveur du Royaume Coryo ayant existé jusqu’en 1392, NDLR) par la force des armes. Mais, nous n’y avons plus aucun intérêt maintenant et depuis notre déclaration (15/01/2024, NDLR) de l’existence de 2 Etats, nous ne pensons plus à ce Pays. Mais le hic, c’est qu’ils touchent à nous n’importe quand.

 

Depuis peu, nous sommes obligés de suivre, de près, l’évolution des événements dans les environs de notre Pays. La campagne belliqueuse et les provocations, auxquelles se livrent, frénétiquement, les impérialistes US et leurs fantoches en s’appliquant à accroître les forces armées après avoir changé l’Alliance ROK-USA en une alliance basée sur les armes nucléaires, en proie à l’ambition absurde d’annuler, prétendument, les menaces venant d’un tel, comportent le danger de rompre l’équilibre des forces dans la Péninsule coréenne. Ils prétendent que leur accroissement des armements et leurs activités militaires sont légitimes et ont un caractère défensif, tandis que nos activités dans ce domaine s’avèrent pleines de menaces et provocatrices. Cette façon de penser illogique et anormale des USA et de leurs subalternes équivaut à celle d’un voleur qui crie au voleur. Autrement dit, ils posent la question «qui fait?» et non «quoi faire?» selon leur raisonnement bancal. Nous n’admettons pas cette logique qui, d’ailleurs, ne peut entraver jamais la croissance de notre force.

 

La rupture de l’équilibre des forces stratégiques dans la Péninsule coréenne équivaut à la guerre. C’est la raison pour laquelle notre logique en matière d’édification de la défense nationale autonome selon laquelle nous devons disposer d’une force physique capable de gérer la situation en dissuadant les ennemis en permanence est infaillible et légitime. Nous ferons des progrès plus rapides encore vers une Superpuissance militaire, une Puissance nucléaire. En ce moment, alors que l’alliance militaire ROK-USA a changé complètement en alliance nucléaire, comme le proclament les fantoches eux-mêmes, l’attitude de notre Etat à l’égard des armes nucléaires doit être achevée encore plus et infiniment.

 

A propos, ce 4 octobre, le porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU nous a «demandé de baisser le niveau de la rhétorique». Il est incertain que pareille demande a été aussi transmise à Séoul. Mais, je tiens à profiter de cette occasion pour souligner encore une fois que le monde doit entendre, clairement, ma parole. A chaque fois, pour préciser notre position concernant l’emploi de la force militaire, j’ai mis invariablement en avant le «si» conditionnel. C’est dans le respect de ce «si» conditionnel que notre Constitution (socialiste adoptée en 1972 pour être amendée une dizaine de fois, NDLR) lancera un Ordre strict à notre Armée Populaire de Corée (APC). Si les ennemis tentent d’employer leurs forces armées contre notre Etat, celles de notre RPDC n’hésiteront pas à recourir à tous leurs moyens d’attaque: l’emploi des armes nucléaires ne sera pas exclu. Je vais souligner encore une fois que, dans cette situation, l’espoir de la subsistance sera vain et que la fortune et même une quelconque «protection de Dieu» ne pourront aider au sort de la ROK. Cela ne concerne pas un niveau rhétorique dont parle l’ONU, mais c’est un avertissement explicite sur la conduite.

 

Nous faisons face au plus grand détenteur d’armes nucléaires du monde et à ses marionnettes les plus perverses qui cherchent à employer ces armes en commun. Dans cette conjoncture, notre vision, notre option et notre décision ne peuvent nullement changer. Les ennemis ne doivent pas agir à la légère: ils doivent se persuader qu’ils auront à payer cher s’ils considèrent notre avertissement comme aussi superficiel que les propos fanfarons qu’ils ont l’habitude de tenir. Ils subiront un coup plus sévère et plus fatal.

 

La force absolue que nous possédons s’acquitte, de façon responsable et effectivement, de sa mission de dissuasion et de défense de la paix. Nul ne peut se permettre de choisir l’emploi des forces militaires contre la RPDC, et le conflit entre les forces militaires de sa partie contre l’autre. Cependant, plus les ennemis s’escriment à atteindre la supériorité de force au moyen de l’«alliance nucléaire» et à renverser la situation stratégique, plus nous devons opérer des bonds successifs dans les sciences et l’industrie de défense nationale et accroître, infiniment, notre force de dissuasion pour l’autodéfense.

 

Notre PTC et le Gouvernement de notre RPDC ne toléreront pas le moins du monde la rupture de l’équilibre des forces dans la Péninsule coréenne. Nous devons neutraliser, grâce à la suprématie absolue de notre potentiel sci-tech de défense nationale de Juché, les actions militaires téméraires de nature d’agression des impérialistes. Rien ne peut l’emporter sur la force des armes de Juché empreintes de la force des idées révolutionnaires et de l’esprit de résistance à outrance; c’est avec cette force que nous devons édifier un monde nouveau, exempt de guerre, d’hégémonie et d’injustice. L’Université doit poursuivre ses efforts responsables et pleins d’abnégation, jusqu’à l’accomplissement de cette mission importante et de cette œuvre juste assignées à nous par l’Epoque et l’histoire.

La pertinence et la valeur de la politique de notre PTC en matière de défense nationale et d’enseignement à la coréenne doivent se refléter dans le prestige et la réputation de l’Université; l’honneur, digne de talents scientifiques rouges, de créer en toute circonstance ce qu’exige notre Révolution doit revenir aux diplômés de l’Université.

 

Vous tous, étudiants de l’Université qui êtes appelés à accomplir, jusqu’au bout, la Révolution avec notre PTC! Vous, qui passez vos précieuses années scolaires en uniforme militaire révolutionnaire, en vivant des jours remplis d’un vif sentiment de votre mission et d’ardeur patriotique, devez:

  • retenir que le résultat de vos études reflète votre foi révolutionnaire et votre dévouement patriotique
  • vous appliquer aux études et aux recherches pour vous préparer à devenir les piliers de l’avenir de la science de défense nationale de Juché et de l’industrie de guerre
  • ne jamais oublier que le nom d’étudiant de l’Université doit équivaloir au nom de modèle des jeunes étudiants de la RPDC, acquis à l’idée que la fidélité à la Patrie et à la Révolution passe avant sa propre vie et doté de la force créatrice comme les dernières acquisitions sci-tech du domaine de sa spécialité.

C’est la résolution et la volonté inébranlables du CC du PTC que de transformer l’Université en sanctuaire suprême qui forme, sans cesse, des talents révolutionnaires et d’inventeurs d’ordre mondial à même de représenter l’avenir de notre industrie de guerre et de notre science de défense nationale, en centre de recherche en science de défense nationale influent et réputé, pour garantir une sécurité, une puissance et une prospérité éternelle de notre Patrie.

 

Tout convaincu que l’ensemble des camarades enseignants et chercheurs, des étudiants et des diplômés de l’Université, conscients des attentes du PTC, de la Patrie et du Peuple, manifesteront, à travers leur noblesse révolutionnaire, leur promotion pédagogique, leurs réussites scolaires et leurs créations remarquables, la puissance suprême de cette industrie révolutionnaire, je vous adresse, de nouveau, mes félicitations chaleureuses et mon pieux respect à l’occasion de la fête des soldats révolutionnaires fidèles à notre PTC, des authentiques patriotes.

Rappel

L’Académie des Sciences de Défense Nationale de la RPDC a procédé, le lendemain (mardi 08/10/2024), à un tir d’essai d’obus de lance-roquettes multiples contrôlables de calibre 240mm en cours de production dans les entreprises de l’industrie de défense nationale relevant du Comité de la 2ème Economie Nationale. Le tir dessai:

  • visait à reconfirmer la précision de frappe des obus de lance-roquettes multiples contrôlables à une portée maximale de 67km, tout en vérifiant la fiabilité du système de tir automatique
  • a été observé par KIM Jong Sik, 1er Directeur adjoint de département du CC du PTC, et KIM Yo Jong, Directrice adjointe de département du CC du PTC, ainsi que KIM Yong Hwan, Président de l’Académie des Sciences de Défense Nationale.