La Chine exige la libération de M. Wang Xianglong, DG de l’entreprise Good Time Steel Congo Investment SARL, arrêté par le Colonel John Tshibangu 

L’Ambassade de la République Populaire de Chine en République Démocratique du Congo présente ses compliments au Ministère des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie de la République Démocratique du Congo et tient à porter à sa connaissance ce qui suit:

Le 30 septembre 2024, des militaires conduits par un Colonel nommé John Tshibangu ont pénétré dans l’entreprise Good Time Steel Congo Investment SARL, située à Kolwezi, qu’ils ont accusé de stockage illégal de munitions, sans aucune preuve convaincante. Lesdits militaires ont amené 3 Chinois avec eux (parmi lesquels M. Wang Xianglong, D.G. de l’entreprise chinoise), et ont demandé à l’entreprise de payer 100.000 USD contre leur mise en liberté. Malgré les efforts, l’entreprise a perdu complètement le contact avec ces 3 personnes depuis une semaine.

La partie chinoise proteste vivement contre cette arrestation et séquestration qui vont à l’encontre des lois et violent les droits fondamentaux des citoyens chinois. L’Ambassade de Chine demande une explication sur ceci et une reprise de contact par M. Wang Xianglong avec l’Ambassade de Chine sur son numéro consulaire (+243 851474669). Elle souhaite que les droits de communication des 3 citoyens chinois avec l’extérieur soient garantis, et que leur dossier soit traité de manière juste et impartial.

En attendant une suite prompte et favorable, l’Ambassade de Chine en RDC saisit cette occasion pour renouveler au Ministère congolais des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie les assurances de sa très haute considération.




Des cadres de l’ANAPEX formés en gestion des compétences

Les cadres de l’ANAPEX ont terminé avec satisfaction le lundi 30 septembre 2024 à Kinshasa la formation sur la gestion des compétences. Une session organisée sur initiative de la Direction Générale avec l’appui du centre de formation INADOF.

Pendant 5 jours, les participants ont appris les notions modernes liées à la compétence, limitée autre fois par le savoir et le savoir-faire, mais aujourd’hui étendue jusqu’au savoir être.

Les participants, très satisfaits, ont plaidé pour que la formation soit continue car ils sont appelés à un meilleur leadership vis-à-vis de leurs subalternes. Cela permettra aussi d’améliorer le rendement vis-à-vis des missions de l’ANAPEX.

Le formateur a loué l’implication, l’interaction, le dynamisme et l’intérêt de chaque participant, invitant chacun à affronter les pressions et l’urgence de travail et surtout à relayer les notions acquises auprès de leurs collaborateurs.

La fin de la session a été marquée par la remise des brevets de participation aux bénéficiaires.




Pour une 2ème année consécutive, la BCC a réalisé un résultat positif totalisant 250,5 milliards de CDF, après celui de 316,6 milliards enregistré en 2022

C’est conformément à la Loi organique n°18/027 du 13 décembre 2018 portant organisation et fonctionnement de la Banque Centrale du Congo, que la Gouverneure de la Banque centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi a transmis au président de la République, le Rapport annuel 2023 de l’Institut d’émission.

Outre l’introduction sur l’environnement tant national qu’international, ce Rapport comprend trois grandes parties. La première partie pose le diagnostic de l’économie nationale. La deuxième partie passe en revue les politiques conjoncturelles et structurelles mises en œuvre en 2023 et présente les perspectives. La troisième partie est consacrée à la situation administrative et aux activités de la Banque Centrale du Congo en tant qu’entreprise.

« En 2023, l’économie mondiale a été marquée par le ralentissement de l’activité, avec un taux de croissance du PIB réel de 3,2 % contre 3,5 % en 2022. Cette évolution a résulté de la décélération de la demande mondiale, attestée par la baisse des prix internationaux des produits de base », indique la n°1 de la BCC, qui ajoute que s’agissant de l’inflation, elle a ralenti à 6,8 % venant de 8,7 % en 2022, suite au resserrement de la politique monétaire par les grandes banques centrales.

Au plan interne, l’économie nationale s’est ressentie des effets du ralentissement de l’économie mondiale. La croissance économique s’est située à 8,6 % en 2023 venant de 8,9 % l’année précédente, en raison de faibles performances de la demande mondiale des produits miniers. Le taux d’inflation, sous l’effet des chocs tant internes qu’externes, s’est établi à 23,8 % contre 13,1 % une année plus tôt.

Au niveau des finances publiques, la situation intégrée des opérations financières des administrations publiques a dégagé un excédent représentant 3,2 % du PIB contre celui de 2,0 % en 2022. Les efforts de mobilisation des recettes intérieures se sont poursuivis dans l’optique d’élargir l’assiette fiscale au regard du potentiel dont dispose le pays. Quant aux dépenses à caractère social, le Gouvernement a inscrit dans son programme la poursuite de la gratuité de l’enseignement primaire et la couverture santé universelle.

En ce qui concerne les relations économiques extérieures, il a été noté un ralentissement du rythme d’accroissement du volume des échanges des biens avec le reste du monde, induit par la contraction des cours des matières premières. Cette évolution a eu pour conséquences, notamment une augmentation du déficit courant et des besoins de financement de l’économie nationale. Les pressions ainsi observées en termes de sortie des capitaux se sont traduites par un recul de l’offre des devises et une accélération de la dépréciation de la monnaie nationale.

Une politique restrictive

Sur le plan monétaire, la Banque Centrale du Congo a mené une politique monétaire restrictive dans le but de lutter contre la résurgence des pressions observées, tant sur le marché des biens et services que sur celui des changes. La base monétaire s’est accrue de 19,4 %, en léger dépassement de la hausse prévue de 18,5 %. Par contre, l’offre de monnaie hors provisions et dépôts en devises a progressé de 14,3 % alors qu’il était prévu un accroissement de 17,2 %.

S’agissant des perspectives 2024, l’intensification des incertitudes liées à la persistance des tensions géopolitiques et à la fragmentation géoéconomique risque de continuer à peser sur l’évolution économique mondiale. Au plan interne, l’activité économique congolaise devrait ralentir à 4,7 % en 2024, à la suite de la décélération de la croissance des industries extractives, en dépit de la performance du secteur hors mines.

En ce qui concerne les activités de la Banque Centrale du Congo, conformément aux exigences et pratiques en la matière, les états financiers de l’Institut d’Emission ont été audités et certifiés par le cabinet d’audit « Ernst & Young ». Ces états financiers indiquent que les comptes annuels de l’exercice 2023 se sont clôturés avec un total bilantaire de 20.661,9 milliards de CDF contre 15.346,2 milliards au 31 décembre 2022. Ainsi, pour une deuxième année consécutive, la BCC a réalisé un résultat positif totalisant 250,5 milliards de CDF, après celui de 316,6 milliards enregistré en 2022.

Je Vous prie d’agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute et respectueuse considération.




RDC : Le bureau du sénat rend les derniers hommages à l’épouse de leur collègue Claude Bossio Wa Bossio

Une forte délégation des sénateurs conduite par les membres du bureau de cette institution a rendu les derniers hommages ce mercredi 09 octobre 2024, à la défunte femme du sénateur Claude Bossio Wa Bossio décédée depuis le 27 septembre dernier au centre CMK de Kinshasa.

L’exposition de la dépouille mortelle de Madame Stéphanie Bossio Obesa a eu lieu à l’espace Ave Maria dans la commune de Kasa-vubu, avant son inhumation à la nécropole entre terre et ciel.

Plusieurs sénateurs, députés nationaux et quelques personnalités politiques et administratives du pays ont pris part à ces obsèques.

 

Mboshi




Moyen-Orient : M. Bourita réitère les fondamentaux de la position du Maroc tels que définis par SM le Roi et souligne que les attaques contre le SG de l’ONU et des Chefs d’Etat étrangers sont condamnables

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a réitéré, mardi à Rabat, les fondamentaux de la position du Royaume du Maroc concernant le Moyen-Orient tels que définis par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods.

“La position du Maroc est très claire et définie par SM le Roi Mohammed VI à plusieurs reprises”, a-t-il précisé lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le président du gouvernement régional des Iles Canaries, Fernando Clavijo, rappelant que le Royaume appelle à sortir de la logique de la gestion de crise vers celle de l’établissement de paramètres pour une solution durable.

Dans ce sens, il a affirmé que le Maroc est pour une solution à deux Etats, avec un Etat palestinien sur les frontières de juin 1967 ayant Jérusalem-Est comme capitale.

Pour M. Bourita, “il ne faut pas laisser les extrémistes des deux côtés contrôler l’agenda au Moyen-Orient et il est temps que des acteurs constructifs reprennent la main et l’initiative pour que la région ne soit pas prise en otage par les extrémistes de tous bords”.

Insistant sur le caractère fondamental de la protection des civils conformément à l’éthique, au droit international et aux préceptes des religions, il a ajouté que les attaques contre ces civils sont condamnables.

M. Bourita a, en outre, mis en garde contre l’élargissement du cercle du conflit au Liban qui est porteur de dangers et d’instabilité pour toute la région.

“Il est temps qu’il y ait une mobilisation et que les organes des Nations Unies assument pleinement leurs responsabilités pour arrêter les attaques contre le peuple palestinien”, a-t-il soutenu, réaffirmant que le Maroc dénonce les attaques contre les écoles, les hôpitaux et les milliers de femmes et d’enfants pris pour cibles par les attaques israéliennes, sans oublier l’interdiction de l’accè des aides humanitaires et la politique visant à “affamer” les Palestiniens sur leurs territoires.

 

Ces actes sont condamnables par le Maroc, dont le Souverain, SM le Roi Mohammed VI, est le Président du Comité Al Qods, a dit M. Bourita.

De même, a-t-il relevé, le Royaume du Maroc condamne les propos déplacés et les attaques contre le Secrétaire général des Nations Unies et des chefs d’Etat étrangers, soulignant que le Maroc dénonce ces attaques contre des bonnes volontés qui ne cherchent qu’à trouver des issues.

“Ces attaques ne participent pas à la désescalade ou à la recherche de solutions rapides à ce conflit”, a-t-il estimé, ajoutant que les initiatives peuvent être discutées, acceptées ou rejetées dans un cadre de respect au statut des Chefs d’Etat. Il a aussi fait remarquer que l’instabilité au Moyen Orient “nourrit la haine et les extrémistes et représente un facteur qui nourrit le terrorisme”.

“Toutes les bonnes volontés et toutes les propositions sont à examiner de manière constructive”, a-t-il poursuivi, notant que les prendre ou les rejeter sont des décisions souveraines qui doivent être prises dans le cadre du respect mutuel.




Sahara: L’Arabie Saoudite réitère son soutien à l’initiative d’autonomie et à l’intégrité territoriale du Maroc

L’Arabie Saoudite a réitéré, à New York, son soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour résoudre définitivement le différend régional sur le Sahara, dans le cadre de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Intervenant devant la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU, le représentant d’Arabie Saoudite a souligné que son pays “réaffirme l’appui à l’initiative d’autonomie au Sahara marocain dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale, en tant que solution conforme au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU”.

Il a en outre indiqué que l’Arabie Saoudite rejette toute atteinte aux intérêts suprêmes du Royaume du Maroc, ainsi qu’à son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale.

Le diplomate a, de même, exprimé le soutien de son pays aux efforts déployés par le Maroc en vue de parvenir à une solution politique réaliste à la question du Sahara marocain, basée sur le compromis et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et sous la supervision du Secrétaire général des Nations Unies.




Décision de la CJUE: «Ce qui s’est passé au Luxembourg est un non-événement», affirme Nasser Bourita

Le Maroc ne se considère aucunement concerné par la décision de la Cour de justice de l’Union européenne, rendue le vendredi 4 octobre, concernant les accords agricole et de pêche. Pour Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, «ce qui s’est passé au Luxembourg est un non-événement» et «un coup d’épée dans l’eau». Verbatim.

En réaction à la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) concernant les accords Maroc-UE en matière de pêche et d’agriculture, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a qualifié l’arrêt de «non-événement». Selon lui, cet arrêt «est sans impact ni sur le dossier ni sur sa dynamique. C’est un coup d’épée dans l’eau». Des déclarations faites lors d’une conférence de presse tenue en marge de sa rencontre, ce mardi 8 octobre, avec Fernando Clavijo, président du gouvernement de la communauté autonome des îles Canaries.

«Comme indiqué dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères, nous n’allons pas commenter le contenu, étant donné qu’il ne nous concerne pas. Le Maroc n’est pas partie à cette affaire. Mais je vais commenter certaines conséquences, en particulier sur deux points: d’une part, la question du Sahara marocain, et d’autre part, les relations commerciales avec l’Union européenne», a indiqué le ministre.

Nasser Bourita a ensuite rappelé que la question du Sahara marocain est traitée sous les auspices de l’ONU, et non au sein d’instances régionales. «Concernant le Sahara marocain, ce qui s’est passé au Luxembourg est un non-événement. La question du Sahara est discutée au Conseil de sécurité des Nations unies. C’est là et uniquement là qu’elle doit être discutée et pas dans un autre espace. Nul ne peut usurper la compétence des organes des Nations unies. Cette question a son espace qui est le Conseil de sécurité. Elle ne relève pas d’une cour régionale», a-t-il martelé.

«Il est d’ailleurs curieux que les juges, au moins six d’entre eux, y compris, semble-t-il, le président de la Cour, aient rendu leur décision le 4 octobre, alors que leur mandat s’est achevé le 6 octobre. Cela soulève certaines interrogations», a souligné Nasser Bourita.

Ce dernier a également mis l’accent sur la forte dynamique liée à la souveraineté marocaine sur le Sahara. «La dynamique est claire. À ce jour, 19 pays de l’Union européenne ont réaffirmé leur soutien à cette position. Des pays importants, comme l’Espagne, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Hongrie, la République tchèque et l’Autriche, ont confirmé cela. La présence de nombreux consulats dans la région en est également une preuve concrète», a-t-il poursuivi.

«Un coup d’épée dans l’eau»

Pour Nasser Bourira, ce qui s’est passé au Luxembourg n’a eu aucun écho là où la question du Sahara est véritablement débattue. Pour lui, cette décision n’a aucun impact, ni sur le fond du dossier ni sur la dynamique en cours, et n’est en fin de compte qu’«un coup d’épée dans l’eau».

S’agissant des relations commerciales avec l’Union européenne, Nasser Bourita a mis en lumière l’engagement renouvelé des responsables européens en faveur du partenariat stratégique avec le Maroc. Il a notamment évoqué les déclarations de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, qui ont confirmé que l’UE maintenait son engagement à renforcer ses liens avec le Royaume, conformément au principe «pacta sunt servanda». En outre, le Parlement européen a rejeté, hier lundi 7 octobre, toute tentative de débattre de la décision de la CJUE, illustrant ainsi son soutien politique clair à Rabat.

Cette décision concerne au premier abord les pays de l’UE et c’est à eux de trouver le moyen et la solution d’y faire face, a conclu Nasser Bourita. Et de préciser que le Royaume du Maroc ne peut adhérer à un partenariat qui porte atteinte à la souveraineté nationale et à l’intégrité territoriale.

Par Hajar Kharroubi et Khalil Essalak




Assemblée nationale: Vital Kamerhe informé de l’insécurité qui s’observe le long de la frontière du Kongo-Central avec l’Angola  

Le Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe a conféré le mardi 08 Octobre avec une délégation du Caucus des Députés Nationaux de la Province du Kongo-central conduite par la Vice-présidente, l’Honorable Marie-Josée Nyongo.

Au menu de leurs échanges figurait, l’insécurité devenue quasi permanente dans différentes contrées du Kongo-central. Considérée jadis comme havre de paix, la terre du Prophète Simon Kimbangu est minée ces derniers temps par la recrudescence de la criminalité urbaine et l’insécurité qui s’observe le long de ses frontières avec l’Angola.

« Nous avons parlé en profondeur avec le Président de l’Assemblée Nationale, et nous avons appris qu’une piste de solution a déjà été tracée pour résoudre le problème d’insécurité dans notre Province »a indiqué d’entrée de jeu la Députée Nationale Marie-Josée Nyongo.

Pour la vice-présidente du Caucus des Députés Nationaux du Kongo-central, il faudrait qu’on s’y penche rapidement parce qu’a-t-elle affirmé au moment où tous les efforts sont tournés vers la partie Est de la République Démocratique du Congo, il n’est pas bon d’être surpris de l’autre côté de l’Ouest du Pays, où la sécurité des personnes et de leurs biens est mise en mal.

« Parmi les contrées touchées par la recrudescence de l’insécurité, il y a la notamment Kimvula, Tshela, Lukula, Mbanza-Ngungu et la Ville de Madadi », a dit la vice-présidente du Caucus des Députés Nationaux du Kongo-central

Le Président de l’Assemblée Nationale très attentif aux doléances de ces Elus du Peuple a pris à bras le corps ce dossier afin de trouver les solutions idoines quant à ce.

Abordant d’une autre part la question de l’incident malheureux survenu le lundi 07 Octobre dernier dans la Ville de Matadi où la Police Nationale Congolaise(PNC), a réprimé avec violence une manifestation à laquelle prenaient principalement part active des élèves au sujet de la grève des Enseignants, la Députée Nationale Marie Josée Nyongo a sollicité l’implication du Président de la Chambre basse du Parlement pour qu’une solution en faveur des victimes soit trouvée.




Conférence de Hambourg: La Côte d’Ivoire et la Rdc décident de renforcer leurs liens de coopération

En marge de la clôture de la conférence de Hambourg en Allemagne sur le développement durable, le Premier Ministre de la Côte d’Ivoire, Robert Beugré Mambé, a rencontré son homologue de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka. En présence de l’ambassadeur de la RDC en Allemagne, ce tête-à-tête a marqué une étape importante dans le renforcement des liens économiques et financiers entre ces deux nations africaines.

Les discussions ont porté sur plusieurs axes stratégiques, notamment la gestion des infrastructures, les énergies renouvelables et la création de chaînes de valeur dans les secteurs culturels et agro-alimentaires. Ces thématiques ne sont pas seulement d’actualité, elles répondent également à des enjeux cruciaux pour le développement durable de ces pays.

La Côte d’Ivoire, avec son dynamisme économique et son expertise dans la gestion des infrastructures, pourrait apporter un soutien précieux à la RDC, qui cherche à moderniser ses équipements et à développer ses ressources. Parallèlement, la République Démocratique du Congo, riche en ressources naturelles, offre des opportunités inestimables pour la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur des matières premières.

Les échanges d’expériences entre les deux pays ont été également au cœur de cette rencontre. En partageant leurs connaissances et leurs bonnes pratiques, ils peuvent améliorer leur inter connectivité et favoriser une croissance mutuellement bénéfique. La coopération dans le domaine des énergies renouvelables, par exemple, pourrait non seulement répondre aux besoins énergétiques croissants de la RDC, mais aussi contribuer à la transition énergétique de la Côte d’Ivoire.

Les industries culturelles et agro-alimentaires représentent d’autres secteurs prometteurs pour cette collaboration. En créant des chaînes de valeur, les deux pays pourraient stimuler l’emploi, renforcer leur souveraineté alimentaire et promouvoir la richesse de leur patrimoine culturel.

Cette rencontre à Hambourg marque ainsi une volonté politique forte de renforcer les liens entre la Côte d’Ivoire et la RDC. Dans un contexte mondial où les défis économiques et environnementaux sont de plus en plus pressants, ces discussions pourraient ouvrir la voie à des projets concrets et à une coopération durable, bénéfique pour les populations des deux pays.

Il sied de souligner que l’avenir du monde en matière de développement durable repose en grande partie sur les ressources inestimables de la République Démocratique du Congo. Avec ses vastes réserves de minéraux verts, ses forêts vierges qui agissent comme des puits de carbone, et sa formidable capacité hydroélectrique, la RDC se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique et la transition énergétique mondiale. La Côte d’Ivoire, consciente de cette réalité, reconnaît l’importance de s’engager avec la RDC pour bâtir un avenir durable.




Le Liban est au bord d’une guerre totale, avertit le secrétaire général de l’ONU

Le Liban est “au bord d’une guerre totale”, mais il est encore temps de l’arrêter, a déclaré mardi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

Le Liban est “au bord d’une guerre totale”, mais il est encore temps de l’arrêter, a déclaré mardi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

S’adressant aux journalistes au siège de l’ONU à New York, M. Guterres a indiqué que le Moyen-Orient était “une poudrière dans laquelle de nombreuses parties tiennent une allumette”.

“Je mets en garde depuis des mois contre les risques de propagation du conflit”, a déclaré le secrétaire général, ajoutant que la situation en Cisjordanie occupée était en train de “déborder” et que les attaques contre le Liban menaçaient toute la région.

Au cours des derniers jours, les échanges de tirs entre le Hezbollah et d’autres groupes au Liban et les forces de défense israéliennes se sont intensifiés de part et d’autre de la Ligne bleue, au mépris total des Résolutions 1701 et 1559 du Conseil de sécurité, a-t-il souligné.

M. Guterres a noté que les frappes massives d’Israël au Liban, y compris à Beyrouth, avaient tué plus de 2.000 personnes au cours de l’année écoulée – et 1.500 rien qu’au cours des deux dernières semaines. Les attaques du Hezbollah et d’autres groupes au sud de la Ligne bleue ont quant à elles tué au moins 49 personnes au cours de l’année écoulée. Les autorités libanaises ont en outre signalé que plus de 1 million de personnes avaient été déplacées à l’intérieur du Liban et que 300.000 autres avaient fui vers la Syrie, tandis que plus de 60.000 personnes ont été déplacées dans le nord d’Israël.