En prévision de 70 ans d’existence de Matete: Notables et doyens sportifs en réunion préparatoire

La salle polyvalente de la maison communale de Matete a servi de cadre à une importante réunion d’échange et réflexion sur la manière de célébrer les 70 ans d’existence de la commune urbaine de Matete.

Etaient conviés à cette réunion, les notables et doyens sportifs de Matete. L’échange a été très enrichissant et l’on a retenu l’intervention de l’honorable DEPS Malungeni, de Mme le bourgmestre honoraire et la synthèse du Coordonnateur Kudia Félix qui a assuré la police de débat.

Pour l’intervention de l’honorable DEPS Malungeni, cette activité est une nième activité pour Matete. Et de renchérir : ‘’On a déjà fait. Il n’y a aucune nouveauté. Y a plus de gens de notre génération dans la salle. Quand je suis né, Matete était déjà là. Toutes les réalités, on connait. Mais le changement n’intervient pas. Que faire ? Dans pareilles accises, les autorités concernées devaient être là. C’est déjà une anomalie. On a parlé d’insécurité mais ici, la Police Nationale Congolaise n’est pas là. On devait inviter le Commandant de la PNC. Je ne vois pas quoi dire parce qu’on connait l’histoire. Cette commune est détruite. Toutes les avenues de Matete, on voit la violation de l’emprise publique. Tout cela au su et vu de tout le monde. Qu’est-ce que nous en faisons ? Nuisance sonore que faisons-nous ? Est-ce que les recommandations issues de nos réflexions seront appliquées ? A l’époque, les autorités avaient reçues ces recommandations, qu’ont-elles faites ? Nous ne pouvons rien faire. Les concernés vont-elles résoudre ce problème ? Si on ne fait pas attention, Matete va disparaître tant qu’il n’y aura pas une solution en amont, on aura toujours de problème. Ce sont les autorités qui ne réagissent pas. On ne doit pas se fatiguer. On a du chagrin comme Matete se détruit. Ce que nous pouvons faire, on peut résoudre le problème. Le changement doit provenir de nous-même. A l’époque, le service d’hygiène était là, mais aujourd’hui. Tout cela dépend de l’Etat. Je suis content de cette activité d’échanges. Que ceux qui ont la signature soient interpellés et fassent quelque chose dans la commune de Matete. Si vous avez un mot à dire (NDLR allusion à ceux qui avaient une parcelle d’autorité), il faut agir. Mais tous avaient oublié Matete. Les Députés peuvent parler, mais ceux qui doivent agir, c’est l’exécutif. Je trouve que Matete est abandonné. Si on a quelqu’un au-dessus, on a la facilité de résoudre le problème’’.

Le bourgmestre honoraire a évoqué le problème de morcellement des parcelles, tout part à la voie publique. Dans les avenues principales, les résidents ont dirigé les tuyaux vers les routes et il y a trop de saletés. Beaucoup de maladies liées à la saleté. Il faut faire un lobbying pour que les desiderata aillent à l’Hôtel de ville. Elle invite les chefs de quartiers à sensibiliser le reste de la population. Et elle a terminé pour dire que les résidents de Matete soient en collaboration avec le bourgmestre qui, à son tour devra être en collaboration avec le gouverneur. Et elle conclut : on doit innover avec l’appui du gouverneur. Je crois qu’on peut faire quelque chose de bon’’.

Faisant la synthèse, le coordonnateur Kudia Félix retient l’absence de la volonté politique. Les politiciens viennent pour diviser. Raison pour laquelle la population doit être soudée. Absence de lobbying. On peut créer un fort lobbying si on est uni. L’espoir est plus fort que la peur. Le bourgmestre, c’est notre travailleur, on doit lui dire des choses. On va lui écrire de lettres. On doit s’attendre et être unis’’ a-t-il conclu.

Antoine Bolia




Education : L’Exécutif provincial du Sud-Kivu mobilise les acteurs pour la reprise des cours lundi

Le mercredi 9 octobre 2024, Mme Catherine Cijanga Balemba, Ministre Provinciale de l’Éducation, a convoqué les gestionnaires d’écoles et les inspecteurs scolaires du Sud-Kivu pour trouver une solution à la grève persistante des enseignants.

Lors de cette réunion, la ministre a rappelé l’engagement du Gouverneur de province, le Professeur Jean-Jacques PURUSI SADIKI, à soutenir le système éducatif provincial, notamment en proposant un soutien financier complémentaire pour assurer le paiement des salaires des enseignants.

La ministre a également annoncé que des mesures seront prises pour contrôler les absences non justifiées des enseignants, considérées comme des désertions, à travers un contrôle physique systématique effectué par le DINACOPE.

Reprise des cours et soutien financier

À l’issue de la réunion, il a été décidé à l’unanimité que les cours reprendront le lundi 14 octobre 2024 dans toute la province du Sud-Kivu, en ligne avec la politique de gratuité de l’enseignement promue par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

De plus, le Directeur national du Fonds de Promotion pour l’Éducation et la Formation s’est engagé à soutenir les initiatives du gouvernement provincial dans le domaine de l’éducation.

Ainsi, la réunion et les décisions prises par la Ministre de l’Éducation et les acteurs du secteur éducatif laissent entrevoir une sortie de crise imminente et redonnent espoir à la communauté éducative du Sud-Kivu.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Naufrage du bateau MV MERDI : “Tous les corps qui doivent être inhumés au Sud-Kivu seront rapatriés vendredi 11 octobre” (Gouv. Purusi)

Suite au tragique naufrage du MV Merdi survenu le 3 octobre dernier, un compromis a été trouvé entre les autorités du Nord et Sud-Kivu et les familles des victimes. Ces dernières réclamaient avec insistance la possibilité de récupérer les corps de leurs proches pour leur offrir des obsèques dignes dans leur milieu d’origine.

Les familles des victimes se sont rassemblées mercredi 09 octobre matin devant la morgue de l’hôpital général de Goma, exprimant leur désir de pouvoir récupérer les corps de leurs proches pour leur offrir des funérailles conformes à leurs traditions et croyances.

Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a fait une déclaration devant les familles réunies à l’hôpital général de Goma dans laquelle il a annoncé que les familles pourront désormais récupérer les corps de leurs proches pour les enterrer dignement.

Il a même affirmé que “tous les corps qui doivent être inhumés au Sud-Kivu seront rapatriés vendredi  11 octobre, avec le financement du gouvernement provincial”.

« Il y a eu un processus d’identification des corps qui a déjà été amorcé, donc les corps qui sont sollicités par les familles sont certifiées appartenir aux familles en question. Je suis ravi de savoir que les familles sont soulagées de savoir qu’elles peuvent maintenant les récupérer pour aller les enterrer dignement parce qu’il y a certaines qui affirment avoir des moyens pour enterrer les leurs selon les rites, les traditions et la sensibilité familiale », a fait savoir le gouverneur du Sud-Kivu.

Et de renchérir :

“Les frais d’achat de cercueils, les frais de manipulation des corps, les de transport de ces corps sont déjà mobilisés”. De plus, un terrain a été mis à disposition à Minova pour l’inhumation des victimes dans un cimetière commun.

Promesses du gouvernement provincial pour soutenir les familles

Le gouverneur a déclaré que le gouvernement provincial prendra en charge tous les frais liés à l’inhumation des victimes, incluant l’achat des cercueils, la manipulation des corps et le transport jusqu’au lieu d’enterrement. Les familles pourront ainsi organiser des funérailles respectueuses de leurs croyances et traditions.

Grâce à cet accord, les familles des victimes du naufrage du MV Merdi pourront enfin récupérer les corps de leurs proches pour leur offrir un dernier hommage dans le respect de leurs coutumes. Le gouvernement provincial du Sud-Kivu s’est engagé à soutenir financièrement les familles dans cette épreuve difficile, afin de les accompagner au mieux dans le processus de deuil.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Mobilisation sous la pluie à Bukavu pour réclamer l’accès à l’eau potable 

Sous une pluie battante, les habitants du quartier CAHI de Bukavu ont manifesté leur mécontentement mercredi en brandissant des banderoles appelant à un accès à l’eau potable.

Ils dénonçaient la précarité de leurs conditions sanitaires, soulignant l’augmentation des risques de violences sexuelles, la contrainte à la migration et les décès prématurés liés à des maladies telles que le choléra, la fièvre typhoïde et les hépatites.

“Malgré la situation critique et l’absence d’eau potable dans certains quartiers de Bukavu depuis un certain temps, la REGIDESO continue de facturer ses clients sans fournir le service adéquat”, a lâche laconiquement un habitant très remonté.

Cette situation a poussé les habitants à se mobiliser et à demander des actions concrètes de la part de l’entreprise publique chargée de la distribution d’eau dans la région.

En somme, cette mobilisation sous la pluie à Bukavu montre la détermination des habitants à se battre pour un accès à l’eau potable, essentiel à leur santé et leur bien-être. Il est urgent que des solutions concrètes soient mises en place pour répondre à leurs revendications légitimes.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Face à Pascal Beveraggi: ECOBANK Rdc condamnée

Siégeant en matière pénale au premier degré, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe a condamné in solidum la Banque Ecobank RDC SA et certains de ses dirigeants pour abus de confiance, au paiement de 5.500.000 USD de dommages et intérêts à la société NB Mining Africa SA. Le Tribunal condamne en même temps les nommés Mungimur Essang Thelly Alain-Serge et Sengo Mambu Nzuzi Auguste, respectivement directeur juridique et directeur des opérations, à trois mois de prison ferme pour abus de confiance.

Ce jugement a été rendu le 1er octobre 2024 à Kinshasa. Il fait suite à la plainte déposée par les sociétés NB Mining Africa SA et Octavia Limited. Le jugement rendu par le TGI condamne les accusés et la banque pour avoir frauduleusement détourné, au préjudice de la société NB Mining Africa SA, le 09 novembre 2020, la somme de 5.152.059,045 USD logée dans les livres de la société Ecobank RDC SA. Les mêmes dirigeants d’Ecobank étaient poursuivis pour avoir effectué un retrait d’espèces de 500.000 USD, montant supérieur au seuil autorisé.

Historique

Le groupe émirati Octavia et sa société opérationnelle NB Mining Africa en RDC appartiennent à l’homme d’affaires français Pascal Beveraggi. Ces sociétés sont en conflit avec la société mauricienne Astalia appartenant à l’homme politique congolais Moïse Katumbi. Octavia et NB Mining Africa accusent Astalia d’avoir procédé à la saisie frauduleuse de ses actifs en RDC. Depuis août 2020 et le jugement inique rendu par défaut par le Tribunal de commerce de Kolwezi, la société Astalia a procédé à la saisie des actifs de NB Mining et d’Octavia.

Lutte pour la Justice en RDC : Le Combat de Pascal Beveraggi pour la Vérité

Depuis plusieurs années, la République Démocratique du Congo (RDC) est le théâtre d’affrontements politiques et économiques intenses, mettant en lumière des pratiques opaques et des tentatives de déstabilisation orchestrées par certains acteurs influents. L’affaire opposant Pascal Beveraggi, homme d’affaires français propriétaire du groupe Octavia basé aux Émirats arabes unis et de sa société opérationnelle NB Mining Africa, à l’entreprise mauricienne Astalia, appartenant à l’homme politique Moïse Katumbi, en est un exemple éloquent.

La bataille juridique : un combat de longue haleine

Malgré les attaques répétées visant à entraver ses activités, Pascal Beveraggi n’a jamais abandonné sa quête de justice. Depuis août 2020, NB Mining Africa a fait face à une série d’actions judiciaires et de manœuvres politiques destinées à saisir ses actifs de manière illégitime. Ces actions, engageant des acteurs locaux puissants, démontrent une volonté claire de s’approprier, par tous les moyens, les ressources d’une entreprise prospère, mais surtout, d’un homme déterminé à respecter les règles du droit.

Cette semaine, la décision du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, qui a condamné Ecobank RDC à payer 5,5 millions de dollars de dommages et intérêts à NB Mining Africa pour

abus de confiance à l’égard de sa cliente, marque une victoire significative pour Beveraggi et ses sociétés. Cette condamnation est le résultat de plusieurs années de procès acharnés et prouve que, malgré les obstacles, la vérité finit toujours par triompher.

Ecobank RDC : Condamnée pour abus de confiance

Le jugement du 5 octobre 2024 souligne les agissements frauduleux d’Ecobank. Cette banque panafricaine, l’une des principales banques de la place en RDC, a été condamnée avec ses dirigeants in solidum pour abus de confiance à l’égard de la société NB Mining Africa, pour avoir illégalement détourné l’argent de sa cliente. Ce verdict met en lumière les réseaux de complicité qui gangrènent l’économie congolaise. Mais il met également en avant le courage de ceux qui, comme cet opérateur économique, osent affronter un système corrompu pour défendre leurs droits.

Les défis persistent : une lutte pour la transparence

Toutefois, malgré cette avancée, la restitution des actifs spoliés reste un défi de taille. La corruption et les influences politiques locales continuent de freiner l’application des décisions de justice, laissant planer un doute sur la capacité du système judiciaire congolais à se libérer des pressions exercées par des individus puissants. Astalia, avec le soutien de ses alliés locaux, persiste dans ses tentatives pour saper l’autorité judiciaire et faire obstacle à la vérité.

Pourtant, Beveraggi ne faiblit pas. « Nous continuerons à nous battre pour que justice soit faite, non seulement pour NB Mining Africa, mais aussi pour montrer qu’il est possible de mener des affaires en RDC tout en respectant les lois », déclare-t-il avec conviction.

Un espoir pour les entreprises en RDC

L’affaire de Pascal Beveraggi et NB Mining Africa révèle les difficultés auxquelles les opérateurs économiques sont confrontés en RDC, un pays où l’application des lois reste un défi majeur. Mais elle montre aussi qu’avec détermination, il est possible d’obtenir justice. Pour Pascal Beveraggi, ce n’est pas seulement une bataille pour ses 2000 salariés et ses actifs, mais aussi un combat pour le respect des règles et des droits fondamentaux dans un environnement qui en a cruellement besoin.

La décision rendue contre Ecobank et ses dirigeants est une première, compte tenu de la gravité des faits pour lesquels ils ont été condamnés. Quatre ans jour pour jour après ce détournement de fonds opéré par Ecobank au détriment de sa cliente NB Mining Africa, la justice congolaise vient sévèrement de rappeler le droit.

Les déboires d’Ecobank ne sont probablement pas arrivés à leurs termes, car le parquet général de Kinshasa vient d’interjeter appel de la condamnation, estimant que la sanction infligée aux prévenus doit être alourdie, pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison ferme conformément à l’article 95 du code pénal.

Le Quotidien




Kinshasa : Quelques maisons communales bénéficient des meubles fabriqués par le service national

Au total, 15 maisons communales sur 24 que compte la ville de Kinshasa, ont reçues des meubles composés notamment des chaises, tables, armoires et fauteuils fabriqués par le service national, l’œuvre particulière des ex Kuluna convertis en bâtisseurs. Ce lot important a pour mission d’équiper les bureaux administratifs de ces municipalités de la ville province de Kinshasa, siège des institutions nationales de la République Démocratique du Congo.

La cérémonie de la remise officielle de ce lot des meubles a été organisée le mercredi 09 octobre 2024, en présence du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, maître Jacquemain Shabani Lukoo.

 

Dans son mot de circonstance, le commandant du service national, le général major Kasongo Kabwik a fait savoir que cette œuvre est le fruit d’un travail de transformation profonde des ex bandits urbains, après 2 ans de formation et d’initiations à des travaux d’intérêt public réalisés à Kaniama Kasese.

 

Après l’avoir réceptionné, le VPM Shabani les a immédiatement transféré au gouverneur de la ville de Kinshasa, au profit des maisons communales bénéficiaires.

 

“Cet acte traduit la vision du Chef de l’Etat qui a redynamisé le service national”, a fait savoir le patron de la territoriale congolaise.

 

Le travail du service national va faciliter le travail des forces de la défenses et de sécurité, particulièrement les policiers, qui seront des moins en moins appelés à faire face aux ex Kuluna devenus bâtisseurs.

 

 

 

 

Mboshi




RDC : L’Inspection générale de la police nationale congolaise dotée des 4 Jeeps par Jacquemain Shabani 

Dans le cadre d’améliorer les conditions de travail des hommes en uniforme, l’Inspection Générale de la Police Nationale Congolaise a réceptionné quatre Jeeps pimpants neuves. C’est le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières qui a remis les clés de ces engins roulants de marque Toyota type Land- Cruiser à l’Inspecteur Général de la Police, Patience Mushid Yav. La cérémonie a eu lieu ce jeudi 10 octobre 2024 à l’immeuble de la territoriale.

 

Ces véhicules ont pour objectif, de faciliter la mobilité des inspecteurs afin de travailler avec professionnalisme et remplir loyalement leur mission. Dans son mot, l’Inspecteur Général de le PNC, a salué la détermination et la volonté du patron de la sécurité et de la territoriale, celle de redynamiser ce service de sécurité et d’enquêtes pendant sa gestion.

 

Patience Mushidi Yav a sollicité en outre l’accompagnement du VPM Shabani dans la redynamisation de l’administration de l’Inspection Générale de la Police. Il s’agit entre autre de la demande liée à la permutation des chefs d’antennes, la dotation des motos et l’octroi d’espace pour la construction du siège de l’IG, et même du centre hospitalier.

 

Le VPM Shabani Lukoo a, pour sa part, salué la matérialisation de ce projet qui est à sa première phase. Il a par cette occasion martelé sur l’importance de la mission de l’Inspection Générale, qui n’est pas très visible dans l’exercice du travail.

Cette dotation qui intervient 12 ans après, traduit la détermination du gouvernement à travers le Ministère de l’Intérieur d’équiper la police pour un travail de terrain avec des résultats palpables.

 

 

Mboshi




L’Ukraine tient à renforcer ses relations diplomatiques avec la Rdc  

Après l’ouverture récente de son ambassade à Kinshasa, le pays de Volodymyr Zelensky compte garder les relations avec la RDC à la bonne température. C’est la raison d’être de la visite, jeudi 10 octobre 2024, du chargé d’Affaires de l’Ambassade d’Ukraine en RDC, Rodion Semeniuk.

Au regard des similitudes dans les crises sécuritaires dans les deux pays, l’Ukraine estime que le renforcement des relations bilatérales est un atout. De nombreuses autres questions relatives à la coopération bilatérale ont été évoquées ainsi que d’éventuelles visites et cadres d’échanges entre Kiev et Kinshasa.

Les discussions ont également planché sur l’intérêt de quelques projets, notamment économiques et humanitaires, susceptibles de les enrichir mutuellement et de manière complémentaire, sur la scène internationale avec un rayonnement certain sur l’Afrique et l’Europe.

JMNK




L’UE soutient la stabilisation de la situation dans l’Est de la RDC

Sans surprise, les échanges entre la Vice-ministre Gracia Yamba Kazadi et le Haut Représentant de l’Union Européenne dans la région des Grands Lacs ont tourné autour de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Ensemble, ils ont passé en revue les contours du mandat du Représentant spécial de l’UE ainsi que de l’évolution de la situation humanitaire particulièrement, qui se dégrade chaque jour qui passe, dans la partie orientale suite à la guerre imposée par le Rwanda. Johan Borgstam soutient que l’Union Européenne reste attentive à cette question cruciale et est pleinement engagée pour une amélioration de la situation.

« Ça aussi été une opportunité pour moi d’échanger sur le contenu de mon mandat et la Vice-ministre a eu la gentillesse de m’expliquer et de m’informer de ce qui se passe dans l’Est de la République Démocratique du Congo, au sujet de la terrible situation humanitaire. De mon côté, j’ai souligné le soutien de l’Union Européenne dans le renforcement des efforts pour créer et maintenir la stabilité de la région ainsi dans le processus de Luanda et sur ceux de Nairobi. »

Rappelons à ce sujet que le processus de Luanda est, à ce jour, le seul cadre officiel et dédié au dialogue entre la RDC et le Rwanda.

Pour fixer les esprits et dissiper tous les malentendus entretenus ces derniers jours autour de la question, la Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères, Coopération internationale et Francophonie s’est exprimée, il y a 48 heures, au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Thérèse Kayikwamba Wagner a relevé les trois principaux obstacles à ce processus, que la RDC impute à l’agresseur rwandais.




L’Espagne déterminée à coopérer avec la RDC

Carmen Diez Orejas, Ambassadeur d’Espagne en République Démocratique du Congo, était en visite de courtoisie, mercredi 09 octobre 2024, chez la Vice-ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie. Il s’est agi d’une première rencontre officielle en bilatéral.

Le Royaume d’Espagne est disposé à appuyer les efforts du gouvernement congolais dans la prospérité et la stabilisation du pays. Selon la diplomate espagnole, le souhait est de renforcer la coopération dans plusieurs domaines ainsi que de multiplier les échanges et les visites entre les deux pays.

« On a parlé du renforcement des relations économiques et commerciales, mais aussi des relations de coopération culturelle et de la promotion de l’Espagnol. On a également échangé les informations sur plusieurs projets qu’on a ensemble et qu’on pourrait être capables de développer dans l’avenir», a-t-elle souligné.