Mobilisation sous la pluie à Bukavu pour réclamer l’accès à l’eau potable 

Sous une pluie battante, les habitants du quartier CAHI de Bukavu ont manifesté leur mécontentement mercredi en brandissant des banderoles appelant à un accès à l’eau potable.

Ils dénonçaient la précarité de leurs conditions sanitaires, soulignant l’augmentation des risques de violences sexuelles, la contrainte à la migration et les décès prématurés liés à des maladies telles que le choléra, la fièvre typhoïde et les hépatites.

“Malgré la situation critique et l’absence d’eau potable dans certains quartiers de Bukavu depuis un certain temps, la REGIDESO continue de facturer ses clients sans fournir le service adéquat”, a lâche laconiquement un habitant très remonté.

Cette situation a poussé les habitants à se mobiliser et à demander des actions concrètes de la part de l’entreprise publique chargée de la distribution d’eau dans la région.

En somme, cette mobilisation sous la pluie à Bukavu montre la détermination des habitants à se battre pour un accès à l’eau potable, essentiel à leur santé et leur bien-être. Il est urgent que des solutions concrètes soient mises en place pour répondre à leurs revendications légitimes.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Face à Pascal Beveraggi: ECOBANK Rdc condamnée

Siégeant en matière pénale au premier degré, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe a condamné in solidum la Banque Ecobank RDC SA et certains de ses dirigeants pour abus de confiance, au paiement de 5.500.000 USD de dommages et intérêts à la société NB Mining Africa SA. Le Tribunal condamne en même temps les nommés Mungimur Essang Thelly Alain-Serge et Sengo Mambu Nzuzi Auguste, respectivement directeur juridique et directeur des opérations, à trois mois de prison ferme pour abus de confiance.

Ce jugement a été rendu le 1er octobre 2024 à Kinshasa. Il fait suite à la plainte déposée par les sociétés NB Mining Africa SA et Octavia Limited. Le jugement rendu par le TGI condamne les accusés et la banque pour avoir frauduleusement détourné, au préjudice de la société NB Mining Africa SA, le 09 novembre 2020, la somme de 5.152.059,045 USD logée dans les livres de la société Ecobank RDC SA. Les mêmes dirigeants d’Ecobank étaient poursuivis pour avoir effectué un retrait d’espèces de 500.000 USD, montant supérieur au seuil autorisé.

Historique

Le groupe émirati Octavia et sa société opérationnelle NB Mining Africa en RDC appartiennent à l’homme d’affaires français Pascal Beveraggi. Ces sociétés sont en conflit avec la société mauricienne Astalia appartenant à l’homme politique congolais Moïse Katumbi. Octavia et NB Mining Africa accusent Astalia d’avoir procédé à la saisie frauduleuse de ses actifs en RDC. Depuis août 2020 et le jugement inique rendu par défaut par le Tribunal de commerce de Kolwezi, la société Astalia a procédé à la saisie des actifs de NB Mining et d’Octavia.

Lutte pour la Justice en RDC : Le Combat de Pascal Beveraggi pour la Vérité

Depuis plusieurs années, la République Démocratique du Congo (RDC) est le théâtre d’affrontements politiques et économiques intenses, mettant en lumière des pratiques opaques et des tentatives de déstabilisation orchestrées par certains acteurs influents. L’affaire opposant Pascal Beveraggi, homme d’affaires français propriétaire du groupe Octavia basé aux Émirats arabes unis et de sa société opérationnelle NB Mining Africa, à l’entreprise mauricienne Astalia, appartenant à l’homme politique Moïse Katumbi, en est un exemple éloquent.

La bataille juridique : un combat de longue haleine

Malgré les attaques répétées visant à entraver ses activités, Pascal Beveraggi n’a jamais abandonné sa quête de justice. Depuis août 2020, NB Mining Africa a fait face à une série d’actions judiciaires et de manœuvres politiques destinées à saisir ses actifs de manière illégitime. Ces actions, engageant des acteurs locaux puissants, démontrent une volonté claire de s’approprier, par tous les moyens, les ressources d’une entreprise prospère, mais surtout, d’un homme déterminé à respecter les règles du droit.

Cette semaine, la décision du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, qui a condamné Ecobank RDC à payer 5,5 millions de dollars de dommages et intérêts à NB Mining Africa pour

abus de confiance à l’égard de sa cliente, marque une victoire significative pour Beveraggi et ses sociétés. Cette condamnation est le résultat de plusieurs années de procès acharnés et prouve que, malgré les obstacles, la vérité finit toujours par triompher.

Ecobank RDC : Condamnée pour abus de confiance

Le jugement du 5 octobre 2024 souligne les agissements frauduleux d’Ecobank. Cette banque panafricaine, l’une des principales banques de la place en RDC, a été condamnée avec ses dirigeants in solidum pour abus de confiance à l’égard de la société NB Mining Africa, pour avoir illégalement détourné l’argent de sa cliente. Ce verdict met en lumière les réseaux de complicité qui gangrènent l’économie congolaise. Mais il met également en avant le courage de ceux qui, comme cet opérateur économique, osent affronter un système corrompu pour défendre leurs droits.

Les défis persistent : une lutte pour la transparence

Toutefois, malgré cette avancée, la restitution des actifs spoliés reste un défi de taille. La corruption et les influences politiques locales continuent de freiner l’application des décisions de justice, laissant planer un doute sur la capacité du système judiciaire congolais à se libérer des pressions exercées par des individus puissants. Astalia, avec le soutien de ses alliés locaux, persiste dans ses tentatives pour saper l’autorité judiciaire et faire obstacle à la vérité.

Pourtant, Beveraggi ne faiblit pas. « Nous continuerons à nous battre pour que justice soit faite, non seulement pour NB Mining Africa, mais aussi pour montrer qu’il est possible de mener des affaires en RDC tout en respectant les lois », déclare-t-il avec conviction.

Un espoir pour les entreprises en RDC

L’affaire de Pascal Beveraggi et NB Mining Africa révèle les difficultés auxquelles les opérateurs économiques sont confrontés en RDC, un pays où l’application des lois reste un défi majeur. Mais elle montre aussi qu’avec détermination, il est possible d’obtenir justice. Pour Pascal Beveraggi, ce n’est pas seulement une bataille pour ses 2000 salariés et ses actifs, mais aussi un combat pour le respect des règles et des droits fondamentaux dans un environnement qui en a cruellement besoin.

La décision rendue contre Ecobank et ses dirigeants est une première, compte tenu de la gravité des faits pour lesquels ils ont été condamnés. Quatre ans jour pour jour après ce détournement de fonds opéré par Ecobank au détriment de sa cliente NB Mining Africa, la justice congolaise vient sévèrement de rappeler le droit.

Les déboires d’Ecobank ne sont probablement pas arrivés à leurs termes, car le parquet général de Kinshasa vient d’interjeter appel de la condamnation, estimant que la sanction infligée aux prévenus doit être alourdie, pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison ferme conformément à l’article 95 du code pénal.

Le Quotidien




Kinshasa : Quelques maisons communales bénéficient des meubles fabriqués par le service national

Au total, 15 maisons communales sur 24 que compte la ville de Kinshasa, ont reçues des meubles composés notamment des chaises, tables, armoires et fauteuils fabriqués par le service national, l’œuvre particulière des ex Kuluna convertis en bâtisseurs. Ce lot important a pour mission d’équiper les bureaux administratifs de ces municipalités de la ville province de Kinshasa, siège des institutions nationales de la République Démocratique du Congo.

La cérémonie de la remise officielle de ce lot des meubles a été organisée le mercredi 09 octobre 2024, en présence du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, maître Jacquemain Shabani Lukoo.

 

Dans son mot de circonstance, le commandant du service national, le général major Kasongo Kabwik a fait savoir que cette œuvre est le fruit d’un travail de transformation profonde des ex bandits urbains, après 2 ans de formation et d’initiations à des travaux d’intérêt public réalisés à Kaniama Kasese.

 

Après l’avoir réceptionné, le VPM Shabani les a immédiatement transféré au gouverneur de la ville de Kinshasa, au profit des maisons communales bénéficiaires.

 

“Cet acte traduit la vision du Chef de l’Etat qui a redynamisé le service national”, a fait savoir le patron de la territoriale congolaise.

 

Le travail du service national va faciliter le travail des forces de la défenses et de sécurité, particulièrement les policiers, qui seront des moins en moins appelés à faire face aux ex Kuluna devenus bâtisseurs.

 

 

 

 

Mboshi




RDC : L’Inspection générale de la police nationale congolaise dotée des 4 Jeeps par Jacquemain Shabani 

Dans le cadre d’améliorer les conditions de travail des hommes en uniforme, l’Inspection Générale de la Police Nationale Congolaise a réceptionné quatre Jeeps pimpants neuves. C’est le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières qui a remis les clés de ces engins roulants de marque Toyota type Land- Cruiser à l’Inspecteur Général de la Police, Patience Mushid Yav. La cérémonie a eu lieu ce jeudi 10 octobre 2024 à l’immeuble de la territoriale.

 

Ces véhicules ont pour objectif, de faciliter la mobilité des inspecteurs afin de travailler avec professionnalisme et remplir loyalement leur mission. Dans son mot, l’Inspecteur Général de le PNC, a salué la détermination et la volonté du patron de la sécurité et de la territoriale, celle de redynamiser ce service de sécurité et d’enquêtes pendant sa gestion.

 

Patience Mushidi Yav a sollicité en outre l’accompagnement du VPM Shabani dans la redynamisation de l’administration de l’Inspection Générale de la Police. Il s’agit entre autre de la demande liée à la permutation des chefs d’antennes, la dotation des motos et l’octroi d’espace pour la construction du siège de l’IG, et même du centre hospitalier.

 

Le VPM Shabani Lukoo a, pour sa part, salué la matérialisation de ce projet qui est à sa première phase. Il a par cette occasion martelé sur l’importance de la mission de l’Inspection Générale, qui n’est pas très visible dans l’exercice du travail.

Cette dotation qui intervient 12 ans après, traduit la détermination du gouvernement à travers le Ministère de l’Intérieur d’équiper la police pour un travail de terrain avec des résultats palpables.

 

 

Mboshi




L’Ukraine tient à renforcer ses relations diplomatiques avec la Rdc  

Après l’ouverture récente de son ambassade à Kinshasa, le pays de Volodymyr Zelensky compte garder les relations avec la RDC à la bonne température. C’est la raison d’être de la visite, jeudi 10 octobre 2024, du chargé d’Affaires de l’Ambassade d’Ukraine en RDC, Rodion Semeniuk.

Au regard des similitudes dans les crises sécuritaires dans les deux pays, l’Ukraine estime que le renforcement des relations bilatérales est un atout. De nombreuses autres questions relatives à la coopération bilatérale ont été évoquées ainsi que d’éventuelles visites et cadres d’échanges entre Kiev et Kinshasa.

Les discussions ont également planché sur l’intérêt de quelques projets, notamment économiques et humanitaires, susceptibles de les enrichir mutuellement et de manière complémentaire, sur la scène internationale avec un rayonnement certain sur l’Afrique et l’Europe.

JMNK




L’UE soutient la stabilisation de la situation dans l’Est de la RDC

Sans surprise, les échanges entre la Vice-ministre Gracia Yamba Kazadi et le Haut Représentant de l’Union Européenne dans la région des Grands Lacs ont tourné autour de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Ensemble, ils ont passé en revue les contours du mandat du Représentant spécial de l’UE ainsi que de l’évolution de la situation humanitaire particulièrement, qui se dégrade chaque jour qui passe, dans la partie orientale suite à la guerre imposée par le Rwanda. Johan Borgstam soutient que l’Union Européenne reste attentive à cette question cruciale et est pleinement engagée pour une amélioration de la situation.

« Ça aussi été une opportunité pour moi d’échanger sur le contenu de mon mandat et la Vice-ministre a eu la gentillesse de m’expliquer et de m’informer de ce qui se passe dans l’Est de la République Démocratique du Congo, au sujet de la terrible situation humanitaire. De mon côté, j’ai souligné le soutien de l’Union Européenne dans le renforcement des efforts pour créer et maintenir la stabilité de la région ainsi dans le processus de Luanda et sur ceux de Nairobi. »

Rappelons à ce sujet que le processus de Luanda est, à ce jour, le seul cadre officiel et dédié au dialogue entre la RDC et le Rwanda.

Pour fixer les esprits et dissiper tous les malentendus entretenus ces derniers jours autour de la question, la Ministre d’Etat aux Affaires Etrangères, Coopération internationale et Francophonie s’est exprimée, il y a 48 heures, au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Thérèse Kayikwamba Wagner a relevé les trois principaux obstacles à ce processus, que la RDC impute à l’agresseur rwandais.




L’Espagne déterminée à coopérer avec la RDC

Carmen Diez Orejas, Ambassadeur d’Espagne en République Démocratique du Congo, était en visite de courtoisie, mercredi 09 octobre 2024, chez la Vice-ministre aux Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie. Il s’est agi d’une première rencontre officielle en bilatéral.

Le Royaume d’Espagne est disposé à appuyer les efforts du gouvernement congolais dans la prospérité et la stabilisation du pays. Selon la diplomate espagnole, le souhait est de renforcer la coopération dans plusieurs domaines ainsi que de multiplier les échanges et les visites entre les deux pays.

« On a parlé du renforcement des relations économiques et commerciales, mais aussi des relations de coopération culturelle et de la promotion de l’Espagnol. On a également échangé les informations sur plusieurs projets qu’on a ensemble et qu’on pourrait être capables de développer dans l’avenir», a-t-elle souligné.




Membre du Conseil des droits de l’homme de 2025-2028: La Rdc prend cinq grands engagements

Dans un communiqué signé par la Cellule de communication du ministère des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, la République Démocratique du Congo tient à exprimer sa sincère gratitude à tous les Etats membres qui ont soutenu sa candidature et elle s’engage à contribuer de manière significative à l’avancement de l’agenda des droits humains.

« L’entrée de la République Démocratique du Congo au Conseil des Droits de l’Homme offre une belle opportunité de poursuivre sa collaboration de longue date avec le Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme ainsi qu’avec les autres partenaires qui accompagnent ses efforts dans l’amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays, et de renforcer le respect des droits fondamentaux, lutter contre les discriminations, promouvoir l’égalité des genres et défendre les droits des minorités », indique le même texte.

Le mandat du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies

Créé en 2006 par l’Assemblée générale, le Conseil des Droits de l’Homme est le principal organe intergouvernemental des Nations Unies traitant de la question des Droits de l’Homme, il est chargé de renforcer la promotion et la protection des Droits de l’Homme dans le monde.

Le Conseil, composé de 47 États membres, met à disposition un forum multilatéral afin de lutter contre les violations des droits de l’homme dans différents pays. Il fait face aux différentes situations d’urgence en matière de Droits de l’Homme et formule des recommandations pour les faire respecter sur le terrain.

La République Démocratique du Congo au Conseil des Droits de l’Homme

Fort de sa première expérience, la République Démocratique du Congo entend réaffirmer son engagement en faveur des buts et principes de la Charte des Nations Unies, du droit international, y compris la justice économique, et la protection du droit à un environnement sain, conformément au Pacte du Futur adopté le 22 septembre 2024.

La République Démocratique du Congo entend également réaffirmer son attachement, envers un ordre international fondé sur l’Etat de droit et les droits de l’homme, lesquels constituent l’assise indispensable d’un monde plus pacifique, plus prospère et plus juste.

La République Démocratique du Congo est prête à jouer sa partition sur la scène internationale, comme un pays partenaire engagé pour la protection et la défense des droits humains partout dans le monde.

La République Démocratique du Congo s’engage à partager son expérience sur les questions des droits de l’homme, en rapport avec les changements climatiques, les conflits armés, les industries extractives, ainsi que la justice transitionnelle

Renforcer la protection des civils

Les engagements de la RDC en matière de la promotion et de la protection des droits humains sont nombreux et variés. Mais, dans le cadre du 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme célébré en décembre 2023, la RDC a solennellement pris les cinq grands engagements suivants :

1. Mettre tout en œuvre pour réduire les cas de violences contre les femmes et les filles et poursuivre la mise en œuvre des engagements pris au niveau continental dans le cadre de la masculinité positive.

2. Faire du droit au développement une réalité à travers des politiques et mesures législatives dans divers domaines, y compris dans le secteur des industries extractives, pour lever les obstacles au développement et assurer la durabilité environnementale. Également, matérialiser la réalisation des droits des personnes vivant avec un handicap ou le VIH/SIDA, ainsi que celles atteintes d’albinisme et les peuples autochtones pygmées, par des mesures concrètes dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle, de l’habitat, de la santé, de l’emploi et de l’accès à la justice.

3. Renforcer la protection des civils grâce à une police de proximité et une armée républicaine respectueuse des droits de l’homme ainsi qu’à travers des mécanismes efficients de redevabilité tels que l’auditorat militaire et l’inspection générale de la police et Renforcer également la lutte contre l’impunité à tous les niveaux y compris par le recours à l’expertise médico-légale; aussi bien pour les abus et violations des droits civils et politiques que pour le droit au développement et les droits économiques, sociaux et culturels; à travers des cours et tribunaux indépendants et disposant des ressources humaines et matériels répondant aux besoins des populations congolaises.

4. Promouvoir la justice transitionnelle à travers la mise en œuvre de la politique nationale de justice transitionnelle sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo et soutenir activement la redynamisation de l’Entité de liaison des Droits Humains qui est l’unique cadre de concertation et de collaboration impliquant les acteurs nationaux et internationaux œuvrant dans la promotion et la protection des Droits de l’Homme.

5. Renforcer l’espace civique à travers la protection des droits des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes et l’appui aux organisations et associations communautaires engagées dans l’inclusion, la lutte contre les discours de haine et toutes les formes de discrimination, et la participation des femmes et des jeunes dans les initiatives visant la promotion de la paix, de la cohésion sociale, le développement local et la protection de l’environnement en RDC.

Le Quotidien




Gazoduc Nigeria-Maroc : la CEDEAO en conclave à Lagos pour la validation de l’Accord des États hôtes

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) organise, du 8 au 11 octobre à Lagos au Nigeria, un atelier régional destiné à l’examen et la validation de l’Accord des États hôtes (HGA-Host Government Agreement).

Cet atelier, qui s’inscrit dans le cadre du projet du Gazoduc Nigeria-Maroc, initié par le roi Mohammed VI et l’ancien président nigérian, Muhammadu Buhari, et soutenu par l’actuel président, Bola Tinubu, fait suite aux divers rounds de négociations des dispositions de l’Accord intergouvernemental (IGA) et de l’Accord de gouvernement hôte (HGA), tenus à Rabat, Marrakech et Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Organisé en partenariat avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC), en charge du développement du projet, l’atelier connaît la participation de l’ensemble des États traversés, les départements ministériels et les compagnies pétrolières nationales, au niveau des experts des treize pays traversés.

Cet atelier vise à finaliser le projet d’Accord des États hôtes (HGA – Host Government Agreement), qui sera signé entre chacun des pays et la société du projet.

«La présence des experts et des représentants de l’ensemble des pays traversés montre une nouvelle fois, leur volonté et leur engagement à contribuer à l’exécution et à la réalisation d’un projet aussi stratégique et aussi structurant que le Gazoduc africain atlantique (Nigeria-Maroc)», a souligné le représentant de l’ONHYM, relevant que ce «projet phare, qui symbolise la pertinence de la coopération Sud-Sud, va contribuer au développement économique et social notamment, à travers le développement de différentes industries de la région».

Par Le360 (avec MAP)




Projet TRANSFORME : lancement officiel du Concours de plans d’affaires 

Dans le cadre du projet TRANSFORME soutenu par la Banque mondiale, le Concours de plans d’affaires (COPA TRANSFOME) a été officiellement lancé, mardi dernier, à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Au même moment, un atelier national de présentation et validation des critères d’éligibilité ainsi que de sélection pour le projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et la mise à niveau des Petites et moyennes entreprises (PME) a été également ouvert par le directeur de cabinet du ministre de l’Industrie.

L’objectif de COPA TRANSFORME est de soutenir l’entrepreneuriat des Petites et moyennes entreprises, en particulier des femmes dans les villes de Kinshasa, Kananga, Mbuji-Mayi, Bukavu, Goma, Bunia et le corridor Kasangulu-Muanda, comprenant les localités de Kasangulu, Kisantu, Mbanza-Ngungu, Kimpese, Matadi, Boma et Muanda.

« Cet événement marque une étape cruciale dans notre démarche collective pour soutenir et dynamiser l’écosystème des Petites et moyennes entreprises (PME) dans notre pays. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie nationale de développement des PME, le gouvernement a sollicité et obtenu de l’Association internationale de développement (IDA) un crédit et don pour financer le projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et mise à niveau des Petites et moyennes entreprises pour la transformation économique et l’emploi en RDC. L’objectif de développement de ce projet est d’améliorer la croissance et la création d’emplois des micros petites et moyennes entreprises nouvelles et insistantes, en particulier celles appartenant à des femmes dans les 7 villes des projets. Le projet devrait permettre d’atteindre l’objectif de développement en s’attaquant à trois contraintes critiques pour les emplois du secteur privé et la transformation économique, à savoir la capacité des entreprises, l’accès au financement et l’environnement des affaires», a déclaré, dans son allocution, le Coordonnateur national du projet TRANSFORME RDC, Alexis Mangala Ngongo.

Zouhou Karray, représentante de la Banque mondiale, a, quant à elle, invité tous ceux qui sont impliqués dans la mise en œuvre, à consommer sans modération toutes les synergies offertes par le projet.

« La Banque mondiale est très contente d’atteindre ce jalon important de relancement de COPA. Il est un moment important pour la mise en œuvre des activités sous la composante du projet TRANSFORME RDC. Maintenant, il y a un travail. Les entrepreneurs nous attendent tous sur le terrain. J’espère qu’on donnera une satisfaction à ces attentes-là. Le COPA délivre un paquet d’assistance technique et financière. Cette assistance technique et financière est dans plusieurs niveaux pour les différentes catégories des bénéficiaires. J’invite donc tous ceux qui sont impliqués dans la mise en œuvre à consommer sans modération toutes les synergies offertes par ce projet», a-t-elle encouragé.

Le projet TRANSFORME RDC dont la gestion est confiée à une Unité de coordination de projet (UCP), déploie des activités de soutien direct aux entreprises et d’autres pour le renforcement de l’écosystème entrepreneurial articulées.

Ces activités sont structurées en quatre composantes opérationnelles, dont les Concours de plans d’affaires (COPA Transforme). Ces concours sont mis en œuvre par un consortium regroupant Deloitte (RDC), I&F Entrepreneuriat (RDC) et Kivu Entrepreneurs (RDC).

Quid des missions confiées au consortium

Les missions confiées au consortium sont les suivantes : Renforcer les capacités entrepreneuriales de nouvelles entreprises et des PME établies à travers une combinaison d’interventions financières et non-financières afin d’accélérer leur croissance et leur performance ;

Accélérer la croissance d’entrepreneurs à fort potentiel et intégrés aux chaînes de valeurs locales en vue de renforcer la transformation de l’économie congolaise ; Contribuer à l’emploi et à la stabilité des populations les plus vulnérables, en particulier les femmes;

Accompagner les institutions financières partenaires pour assurer l’adéquation de leur offre et produits aux PME bénéficiaires et renforcer les structures d’appui et fournisseurs de services de développement des PME à travers un transfert de compétences pour renforcer durablement l’écosystème.

Les entreprises ciblées dans ce projet doivent opérer dans les secteurs productifs (industrie légère, transformation et conditionnement, agroalimentaire, services à forte valeur ajoutée, entrepreneuriat social). Organisés sur une période de 3 ans allant de septembre 2024 à juin 2027, les Concours de plans d’affaires permettront d’accompagner 800 PME et 3050 nouvelles entreprises. Avec un objectif de 60% de femmes parmi les lauréats et une attention particulière portée aux enjeux de résilience climatique, les Concours des plans d’affaires s’inscrivent également dans une logique d’inclusion et de préservation de l’environnement.

Le projet offre aux bénéficiaires un accompagnement technique articulé de 3 axes (parcours de formations collectives, coaching sur mesure selon les besoins et mise en réseau) afin de favoriser l’investissement et la création d’emplois. Il y aura aussi une assistance financière définie en fonction des besoins de chaque PME et destinée à financer l’acquisition de matériels ou de services de développement d’entreprises visant à optimiser leur productivité. Les Concours de plans d’affaires (https://copa.transforme.cd pour plus de détails) seront déployés en 3 cohortes selon le calendrier prévisionnel de sélection ci-dessous :

1ère cohorte de PME établies à partir de novembre 2024 ; 2 cohortes nouvelles entreprises: la première à partir du premier trimestre 2025 et la deuxième à partir du second trimestre 2025.

Raphaël Kwazi/Cp