Membre du Conseil des droits de l’homme de 2025-2028: La Rdc prend cinq grands engagements

Dans un communiqué signé par la Cellule de communication du ministère des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, la République Démocratique du Congo tient à exprimer sa sincère gratitude à tous les Etats membres qui ont soutenu sa candidature et elle s’engage à contribuer de manière significative à l’avancement de l’agenda des droits humains.

« L’entrée de la République Démocratique du Congo au Conseil des Droits de l’Homme offre une belle opportunité de poursuivre sa collaboration de longue date avec le Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme ainsi qu’avec les autres partenaires qui accompagnent ses efforts dans l’amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays, et de renforcer le respect des droits fondamentaux, lutter contre les discriminations, promouvoir l’égalité des genres et défendre les droits des minorités », indique le même texte.

Le mandat du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies

Créé en 2006 par l’Assemblée générale, le Conseil des Droits de l’Homme est le principal organe intergouvernemental des Nations Unies traitant de la question des Droits de l’Homme, il est chargé de renforcer la promotion et la protection des Droits de l’Homme dans le monde.

Le Conseil, composé de 47 États membres, met à disposition un forum multilatéral afin de lutter contre les violations des droits de l’homme dans différents pays. Il fait face aux différentes situations d’urgence en matière de Droits de l’Homme et formule des recommandations pour les faire respecter sur le terrain.

La République Démocratique du Congo au Conseil des Droits de l’Homme

Fort de sa première expérience, la République Démocratique du Congo entend réaffirmer son engagement en faveur des buts et principes de la Charte des Nations Unies, du droit international, y compris la justice économique, et la protection du droit à un environnement sain, conformément au Pacte du Futur adopté le 22 septembre 2024.

La République Démocratique du Congo entend également réaffirmer son attachement, envers un ordre international fondé sur l’Etat de droit et les droits de l’homme, lesquels constituent l’assise indispensable d’un monde plus pacifique, plus prospère et plus juste.

La République Démocratique du Congo est prête à jouer sa partition sur la scène internationale, comme un pays partenaire engagé pour la protection et la défense des droits humains partout dans le monde.

La République Démocratique du Congo s’engage à partager son expérience sur les questions des droits de l’homme, en rapport avec les changements climatiques, les conflits armés, les industries extractives, ainsi que la justice transitionnelle

Renforcer la protection des civils

Les engagements de la RDC en matière de la promotion et de la protection des droits humains sont nombreux et variés. Mais, dans le cadre du 75ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme célébré en décembre 2023, la RDC a solennellement pris les cinq grands engagements suivants :

1. Mettre tout en œuvre pour réduire les cas de violences contre les femmes et les filles et poursuivre la mise en œuvre des engagements pris au niveau continental dans le cadre de la masculinité positive.

2. Faire du droit au développement une réalité à travers des politiques et mesures législatives dans divers domaines, y compris dans le secteur des industries extractives, pour lever les obstacles au développement et assurer la durabilité environnementale. Également, matérialiser la réalisation des droits des personnes vivant avec un handicap ou le VIH/SIDA, ainsi que celles atteintes d’albinisme et les peuples autochtones pygmées, par des mesures concrètes dans le domaine de l’éducation et de la formation professionnelle, de l’habitat, de la santé, de l’emploi et de l’accès à la justice.

3. Renforcer la protection des civils grâce à une police de proximité et une armée républicaine respectueuse des droits de l’homme ainsi qu’à travers des mécanismes efficients de redevabilité tels que l’auditorat militaire et l’inspection générale de la police et Renforcer également la lutte contre l’impunité à tous les niveaux y compris par le recours à l’expertise médico-légale; aussi bien pour les abus et violations des droits civils et politiques que pour le droit au développement et les droits économiques, sociaux et culturels; à travers des cours et tribunaux indépendants et disposant des ressources humaines et matériels répondant aux besoins des populations congolaises.

4. Promouvoir la justice transitionnelle à travers la mise en œuvre de la politique nationale de justice transitionnelle sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo et soutenir activement la redynamisation de l’Entité de liaison des Droits Humains qui est l’unique cadre de concertation et de collaboration impliquant les acteurs nationaux et internationaux œuvrant dans la promotion et la protection des Droits de l’Homme.

5. Renforcer l’espace civique à travers la protection des droits des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes et l’appui aux organisations et associations communautaires engagées dans l’inclusion, la lutte contre les discours de haine et toutes les formes de discrimination, et la participation des femmes et des jeunes dans les initiatives visant la promotion de la paix, de la cohésion sociale, le développement local et la protection de l’environnement en RDC.

Le Quotidien




Gazoduc Nigeria-Maroc : la CEDEAO en conclave à Lagos pour la validation de l’Accord des États hôtes

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) organise, du 8 au 11 octobre à Lagos au Nigeria, un atelier régional destiné à l’examen et la validation de l’Accord des États hôtes (HGA-Host Government Agreement).

Cet atelier, qui s’inscrit dans le cadre du projet du Gazoduc Nigeria-Maroc, initié par le roi Mohammed VI et l’ancien président nigérian, Muhammadu Buhari, et soutenu par l’actuel président, Bola Tinubu, fait suite aux divers rounds de négociations des dispositions de l’Accord intergouvernemental (IGA) et de l’Accord de gouvernement hôte (HGA), tenus à Rabat, Marrakech et Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Organisé en partenariat avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC), en charge du développement du projet, l’atelier connaît la participation de l’ensemble des États traversés, les départements ministériels et les compagnies pétrolières nationales, au niveau des experts des treize pays traversés.

Cet atelier vise à finaliser le projet d’Accord des États hôtes (HGA – Host Government Agreement), qui sera signé entre chacun des pays et la société du projet.

«La présence des experts et des représentants de l’ensemble des pays traversés montre une nouvelle fois, leur volonté et leur engagement à contribuer à l’exécution et à la réalisation d’un projet aussi stratégique et aussi structurant que le Gazoduc africain atlantique (Nigeria-Maroc)», a souligné le représentant de l’ONHYM, relevant que ce «projet phare, qui symbolise la pertinence de la coopération Sud-Sud, va contribuer au développement économique et social notamment, à travers le développement de différentes industries de la région».

Par Le360 (avec MAP)




Projet TRANSFORME : lancement officiel du Concours de plans d’affaires 

Dans le cadre du projet TRANSFORME soutenu par la Banque mondiale, le Concours de plans d’affaires (COPA TRANSFOME) a été officiellement lancé, mardi dernier, à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Au même moment, un atelier national de présentation et validation des critères d’éligibilité ainsi que de sélection pour le projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et la mise à niveau des Petites et moyennes entreprises (PME) a été également ouvert par le directeur de cabinet du ministre de l’Industrie.

L’objectif de COPA TRANSFORME est de soutenir l’entrepreneuriat des Petites et moyennes entreprises, en particulier des femmes dans les villes de Kinshasa, Kananga, Mbuji-Mayi, Bukavu, Goma, Bunia et le corridor Kasangulu-Muanda, comprenant les localités de Kasangulu, Kisantu, Mbanza-Ngungu, Kimpese, Matadi, Boma et Muanda.

« Cet événement marque une étape cruciale dans notre démarche collective pour soutenir et dynamiser l’écosystème des Petites et moyennes entreprises (PME) dans notre pays. En effet, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie nationale de développement des PME, le gouvernement a sollicité et obtenu de l’Association internationale de développement (IDA) un crédit et don pour financer le projet d’autonomisation des femmes entrepreneures et mise à niveau des Petites et moyennes entreprises pour la transformation économique et l’emploi en RDC. L’objectif de développement de ce projet est d’améliorer la croissance et la création d’emplois des micros petites et moyennes entreprises nouvelles et insistantes, en particulier celles appartenant à des femmes dans les 7 villes des projets. Le projet devrait permettre d’atteindre l’objectif de développement en s’attaquant à trois contraintes critiques pour les emplois du secteur privé et la transformation économique, à savoir la capacité des entreprises, l’accès au financement et l’environnement des affaires», a déclaré, dans son allocution, le Coordonnateur national du projet TRANSFORME RDC, Alexis Mangala Ngongo.

Zouhou Karray, représentante de la Banque mondiale, a, quant à elle, invité tous ceux qui sont impliqués dans la mise en œuvre, à consommer sans modération toutes les synergies offertes par le projet.

« La Banque mondiale est très contente d’atteindre ce jalon important de relancement de COPA. Il est un moment important pour la mise en œuvre des activités sous la composante du projet TRANSFORME RDC. Maintenant, il y a un travail. Les entrepreneurs nous attendent tous sur le terrain. J’espère qu’on donnera une satisfaction à ces attentes-là. Le COPA délivre un paquet d’assistance technique et financière. Cette assistance technique et financière est dans plusieurs niveaux pour les différentes catégories des bénéficiaires. J’invite donc tous ceux qui sont impliqués dans la mise en œuvre à consommer sans modération toutes les synergies offertes par ce projet», a-t-elle encouragé.

Le projet TRANSFORME RDC dont la gestion est confiée à une Unité de coordination de projet (UCP), déploie des activités de soutien direct aux entreprises et d’autres pour le renforcement de l’écosystème entrepreneurial articulées.

Ces activités sont structurées en quatre composantes opérationnelles, dont les Concours de plans d’affaires (COPA Transforme). Ces concours sont mis en œuvre par un consortium regroupant Deloitte (RDC), I&F Entrepreneuriat (RDC) et Kivu Entrepreneurs (RDC).

Quid des missions confiées au consortium

Les missions confiées au consortium sont les suivantes : Renforcer les capacités entrepreneuriales de nouvelles entreprises et des PME établies à travers une combinaison d’interventions financières et non-financières afin d’accélérer leur croissance et leur performance ;

Accélérer la croissance d’entrepreneurs à fort potentiel et intégrés aux chaînes de valeurs locales en vue de renforcer la transformation de l’économie congolaise ; Contribuer à l’emploi et à la stabilité des populations les plus vulnérables, en particulier les femmes;

Accompagner les institutions financières partenaires pour assurer l’adéquation de leur offre et produits aux PME bénéficiaires et renforcer les structures d’appui et fournisseurs de services de développement des PME à travers un transfert de compétences pour renforcer durablement l’écosystème.

Les entreprises ciblées dans ce projet doivent opérer dans les secteurs productifs (industrie légère, transformation et conditionnement, agroalimentaire, services à forte valeur ajoutée, entrepreneuriat social). Organisés sur une période de 3 ans allant de septembre 2024 à juin 2027, les Concours de plans d’affaires permettront d’accompagner 800 PME et 3050 nouvelles entreprises. Avec un objectif de 60% de femmes parmi les lauréats et une attention particulière portée aux enjeux de résilience climatique, les Concours des plans d’affaires s’inscrivent également dans une logique d’inclusion et de préservation de l’environnement.

Le projet offre aux bénéficiaires un accompagnement technique articulé de 3 axes (parcours de formations collectives, coaching sur mesure selon les besoins et mise en réseau) afin de favoriser l’investissement et la création d’emplois. Il y aura aussi une assistance financière définie en fonction des besoins de chaque PME et destinée à financer l’acquisition de matériels ou de services de développement d’entreprises visant à optimiser leur productivité. Les Concours de plans d’affaires (https://copa.transforme.cd pour plus de détails) seront déployés en 3 cohortes selon le calendrier prévisionnel de sélection ci-dessous :

1ère cohorte de PME établies à partir de novembre 2024 ; 2 cohortes nouvelles entreprises: la première à partir du premier trimestre 2025 et la deuxième à partir du second trimestre 2025.

Raphaël Kwazi/Cp




Des dons du Service National aux communes de Kinshasa 

Après quelques écoles et institutions d’enseignement supérieur et universitaire, le Service National vient de voler au secours des maisons communales de Kinshasa. La cérémonie s’est déroulée à l’esplanade du bâtiment de la Territoriale, mercredi 8 octobre, dans la commune de Lingwala. C’était en présence du Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemin Shabani.

Au total, 15 parmi les 24 ont bénéficié d’un premier lot des meubles du bureau. Il s’agit des communes de Ngaliema, N’sele, Lingwala,Kalamu Bandalungwa,Kimbanseke, Ngaba, Makala, Bumbu, Matete, Ngiri Ngiri pour ne citer que celles-là.

Ces meubles sont constitués des armoires, des tables, des chaises et des fauteuils sortis fraîchement de l’atelier de menuiserie de Service national situé dans la commune de la N’sele.

Instructions

A cet effet, le commandant du Service national, le Général-major, Jean-Pierre Kasongo Kabwit, a saisi cette occasion pour brosser, à l’intention de l’assistance, les différentes réalisations de cette structure rattachée à la Présidence de la République.

« A la suite des instructions fermes du Chef de l’État et Commandant suprême de doter les communes de la ville de Kinshasa en meubles, le Service National a procédé à cette remise qui témoigne de son souci à faire en sorte que la Territoriale travaille aussi dans des bonnes conditions », a dit le Général-major Kasongo. C’est pourquoi, des chaises, des tables, des armoires, sans oublier les fauteuils pour les bureaux des bourgmestres ont constitué cette dotation qui va leur permettre d’améliorer leurs conditions de travail. Surtout lorsque l’on sait que les maisons communales éprouvent de sérieuses difficultés pour leur fonctionnement, car dépourvus des meubles des bureaux.

Pour ce qui concerne le lot de ces communes, le Vice-Premier de l’Intérieur, a, à son tour, procédé á une remise symbolique aux bourgmestres des communes de la ville-province de Kinshasa.

Quant aux bénéficiaires directs de cette dotation, ils ne sont pas restés indifférents face à ce geste, qui arrive pour la première fois, depuis l’existence du Service national en RDC.

« Nous travaillons dans des très mauvaises conditions. Nous manquons des meubles dans nos différents bureaux. Mais ce que nous venons de recevoir, va améliorer les conditions de travail des fonctionnaires de l’État dans nos différentes communes», a déclaré Papy Ngaliema, bourgmestre de la commune de N’djili, visiblement satisfait de geste posé par le service national.

Peu avant de procéder à la remise symbolique de ces dons aux bourgmestres, le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur a apprécié à sa juste valeur, le geste posé par le Service national.

Jacquemain Shabani a salué la volonté politique du Président de la République, Félix Tshisekedi d’avoir cru en la transformation de ces jeunes désœuvrés pour les rendre utiles à la société.

Appelés  « Jeunes bâtisseurs de la Nation », ils furent autrefois bandits urbains, communément surnommés «  Kuluna ».

Après leur formation au Centre Mzee Laurent-Désiré Kabila, à Kanyama Kasese, dans la province de Haut Lomami, ils ont été réintégrés dans la vie sociale où ils exercent divers métiers.

Rappelons que le Service National prévoit, dans un avenir proche, de doter la Magistrature civile et militaire ainsi que les États-majors de l’Armée, des équipements pour l’amélioration de leurs conditions de travail.

RSK




Élection de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme: Opportunité, responsabilité et défi pour la Rdc

C’est une victoire diplomatique et politique que la République Démocratique du Congo a engrangée depuis le mercredi 9 octobre, aux Nations Unies, après son élection Conseil des Droits de l’homme des Nations-Unies. 172 voix sur 190 votants se sont prononcés en faveur du pays de Félix Tshisekedi à Genève, siège de cette institution des Nations Unies. Ce qui traduit un large soutien de la Communauté internationale pour la RDC.

Ainsi, aux côtés des autres pays africains tels que le Bénin, le Kenya, l’Éthiopie faisant partie de groupe Afrique ans ce scrutin, la République Démocratique du Congo y siégera à partir du 1er janvier prochain et ce pour un mandat de 3 ans, soit de 2025 à 2027.

Cette élection aura été le résultat d’un travail ardu abattu par la République Démocratique du Congo qui a mobilisé les pays membres de ce Conseil en général et les pays africains en particulier pour obtenir leur confiance à travers leur vote.

A travers cette élection, la RDC aura désormais une voix délibérative au sein de l’Institution et lui permettra de participer activement aux travaux du Conseil pour la promotion et la protection des droits de l’homme à l’échelle mondiale.

 

Une élection sur fond de polémique

L’élection de la République Démocratique du Congo au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies est intervenue sur fond de polémique, tant à l’interne qu’à l’externe, au sujet de respect et de la promotion des droits de l’homme.

D’un côté, l’opposition et certains acteurs de la société civile s’étaient opposés catégoriquement à ce que la RDC figure parmi les pays membres de Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, d’autant plus qu’il ne respecte pas les droits de l’homme.

Pour illustrer leurs positions, ils ont fait allusion à la répression violente de leurs manifestations, les interpellations et arrestations arbitraires des manifestants et des journalistes, les conditions inhumaines des détenus dans les maisons carcérales, la présence des cachots clandestins. « Autant de faits qui empêchent la RDC d’être dans cette Institution onusienne », notent-ils.

Les opposants Franck Diongo et Jean-Claude Vuemba, tous deux exilés politiques, avaient dernièrement tenté de perturber les travaux préparatoires de Conseil en prélude de vote de la candidature de la RDC.

Leurs points de vue avaient été soutenus par l’Ong internationale Human Rights Watch qui avait condamné les autorités congolaises pour avoir sévèrement réprimé les membres des partis d’opposition, les militants de la Société civile et les journalistes, tout au long de la période de l’élection présidentielle de 2023.

« Nous avons des préoccupations à Human Rights Watch aux côtés des Congolais, de mouvements citoyens, de membres de la société civile et des journalistes sur une répression croissante sur les droits civils et politiques », déclare Carine Kaneza Nantulya, la directrice adjointe de la division Afrique à Human Rights Watch.

 

Une opportunité, une responsabilité et un défi pour la RDC

Nombreuses réactions ont été enregistrées juste après l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme aux nations unies.

Du côté du pouvoir, le ministre de la Communication et des Médias et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, s’est félicité de ce qu’il a qualifié d’une « avancée diplomatique » de la RDC, fruits d’une diplomatie agissante imprimée par Félix Tshisekedi, depuis son avènement à la tête du pays en 2019.

Selon lui, cette élection confirme le virage que le pays devra amorcer avec le Président de le République, Félix Tshisekedi pour tout ce qui concerne les droits de l’homme. «  Nous allons continuer à poursuivre le combat pour tout ce qui se passe dans l’Est du pays. Nous serons très regardant sur tout ce qui concerne les droits de l’homme au monde et la Rdc sera mis en avant », a déclaré Patrick Muyaya.

Pour sa part, Georges Kapiamba de l’ACAJ, il s’agit là d’une interpellation du pouvoir public congolais dans le cadre de la promotion et la protection des droits de l’homme.

«  Nous allons observer comment le pouvoir public va se comporter pour améliorer davantage la situation des droits de l’homme » a prévenu le président de l’ONG Accès à la Justice (ACAJ).

De son côté, Annie Modi, défenseure des droits de l’homme et secrétaire exécutive de l’ONG Afya Maman, estime que le monde entier va désormais se tourner vers la RDC, observer et vérifier si elle mérite cette place. Elle a invité les autorités congolaises à mesurer la portée de cette élection au sein des systèmes des nations unies.

Quoiqu’il en soit, l’élection de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu est une opportunité de faire entendre davantage sa voix, au sujet de la violation des droits de l’homme, dans sa partie Est et faire connaître ses préoccupations et, enfin, obtenir de la Communauté internationale, un soutien technique et diplomatique dans la recherche de la paix et de la sécurité en RDC, insiste-t-on.

RSK




Renforcer l’enseignement fondamental

En mai 2024, le ministère congolais de l’Enseignement primaire secondaire et technique et l’Unesco avait publié un rapport qui a fait froid. Qui a donné de la stupeur, tant le système éducatif congolais est, selon ce rapport, au rabais et mérite, tant soit peu, une cure de jouvence pour redresser ce secteur vital pour l’avenir d’un pays.

Selon ce Rapport dont les souvenirs nous reviennent encore, il a été proposé au pouvoir USN un diagnostic de l’état actuel des enseignements fondamentaux en République démocratique du Congo et recense les mesures essentielles à adopter pour améliorer les perspectives éducatives de tous les élèves du pays.

Il ressort que le taux d’achèvement de l’école primaire est passé de 32 % en 2000 à 71 % en 2020. Les enfants assimilent mieux les connaissances lorsqu’ils peuvent les acquérir dans leur propre langue et, à cet égard, des mesures ont été prises pour améliorer les compétences linguistiques des élèves, notamment en élaborant une feuille de route nationale pour la lecture. Il ajoute que les stratégies qui associent les parents à la gestion des écoles se sont avérées efficaces pour optimiser les conditions d’enseignement.

Le rapport Pleins Feux souligne la nécessité de poursuivre la réforme sur la gratuité de l’enseignement de base pour progresser vers la scolarisation universelle dans le primaire. Une nouvelle analyse semble également indiquer qu’il n’y a jamais, auparavant, eu autant d’enfants qui terminent l’école primaire en République démocratique du Congo

Le rapport recommande par ailleurs de renforcer l’investissement dans l’éducation, ce qui permettra de transformer le système éducatif et de former les enseignants en s’assurant que ces derniers disposent de ressources pédagogiques. Les écoles devraient également avoir à leur disposition des manuels scolaires.




Construction d’un port à Lupatapata dans le Kasaï-Oriental: Mukoko Samba porteur du plaidoyer des autorités provinciales 

Le « pèlerinage » du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a permis aux habitants de la cité de Kansenga, dans le territoire de Lupatapata, au Kasaï-Oriental, de pousser un ouf de soulagement. Cela, après le plaidoyer fait par Jean-Paul Mbuebua Kapo, gouvernement de province auprès du Patron de l’Economie Nationale.

En mission dans le Grand Kasaï, Daniel Mukoko Samba a été prié de porter la voix auprès du Gouvernement pour la construction du port de Kansenga qu’il a visité, en compagnie de sa délégation, lors de son séjour de plus de dix jours dans le Grand Kasaï. Une fois ce port réhabilité, cette infrastructure-clé pourra révolutionner l’économie régionale, en facilitant l’accès aux marchés pour les populations locales.

Grâce à l’engagement de Jean-Paul Mbueba Kapo, Kansenga qui ne figurait pas initialement dans l’agenda du Ministre, est désormais au cœur des discussions pour mettre en lumière, des projets essentiels pour le développement économique du Kasaï Oriental, une région souvent confrontée à des défis d’infrastructures.

 

Exploitation des voies fluviales

Devant le Ministre de l’Economie Nationale, Jean-Paul Mbuebua Kapo a souligné l’importance stratégique de l’exploitation des voies fluviales, en complément des infrastructures routières. Le futur port de Kansenga, qui serait relié à Mbuji-Mayi, a-t-il dit, « pourrait réduire significativement les coûts des marchandises comme le ciment et les matériaux de construction, bénéficiant non seulement à la ville, mais aussi aux provinces voisines ».

Impressionné par cette démarche, Daniel Mukoko Samba a salué la clairvoyance du Gouverneur, reconnaissant l’importance d’une telle infrastructure pour renforcer l’économie locale. Il a également pris l’engagement de faire part de cette requête aux autorités nationales, en vue de concrétiser ce projet.

Car, en effet, ce port pourrait, non seulement transformer le quotidien des habitants de Mbuji-Mayi, mais aussi, ouvrir la voie à un développement durable dans toute la région et inaugurer une nouvelle ère de prospérité pour la province.

Willy Kilapi




Élection de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme: Opportunité, responsabilité et défi pour la Rdc

C’est une victoire diplomatique et politique que la République Démocratique du Congo a engrangée depuis le mercredi 9 octobre, aux Nations Unies, après son élection Conseil des Droits de l’homme des Nations-Unies. 172 voix sur 190 votants se sont prononcés en faveur du pays de Félix Tshisekedi à Genève, siège de cette institution des Nations Unies. Ce qui traduit un large soutien de la Communauté internationale pour la RDC.

Ainsi, aux côtés des autres pays africains tels que le Bénin, le Kenya, l’Éthiopie faisant partie de groupe Afrique ans ce scrutin, la République Démocratique du Congo y siégera à partir du 1er janvier prochain et ce pour un mandat de 3 ans, soit de 2025 à 2027.

Cette élection aura été le résultat d’un travail ardu abattu par la République Démocratique du Congo qui a mobilisé les pays membres de ce Conseil en général et les pays africains en particulier pour obtenir leur confiance à travers leur vote.

A travers cette élection, la RDC aura désormais une voix délibérative au sein de l’Institution et lui permettra de participer activement aux travaux du Conseil pour la promotion et la protection des droits de l’homme à l’échelle mondiale.

 

Une élection sur fond de polémique

L’élection de la République Démocratique du Congo au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies est intervenue sur fond de polémique, tant à l’interne qu’à l’externe, au sujet de respect et de la promotion des droits de l’homme.

D’un côté, l’opposition et certains acteurs de la société civile s’étaient opposés catégoriquement à ce que la RDC figure parmi les pays membres de Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, d’autant plus qu’il ne respecte pas les droits de l’homme.

Pour illustrer leurs positions, ils ont fait allusion à la répression violente de leurs manifestations, les interpellations et arrestations arbitraires des manifestants et des journalistes, les conditions inhumaines des détenus dans les maisons carcérales, la présence des cachots clandestins. « Autant de faits qui empêchent la RDC d’être dans cette Institution onusienne », notent-ils.

Les opposants Franck Diongo et Jean-Claude Vuemba, tous deux exilés politiques, avaient dernièrement tenté de perturber les travaux préparatoires de Conseil en prélude de vote de la candidature de la RDC.

Leurs points de vue avaient été soutenus par l’Ong internationale Human Rights Watch qui avait condamné les autorités congolaises pour avoir sévèrement réprimé les membres des partis d’opposition, les militants de la Société civile et les journalistes, tout au long de la période de l’élection présidentielle de 2023.

« Nous avons des préoccupations à Human Rights Watch aux côtés des Congolais, de mouvements citoyens, de membres de la société civile et des journalistes sur une répression croissante sur les droits civils et politiques », déclare Carine Kaneza Nantulya, la directrice adjointe de la division Afrique à Human Rights Watch.

 

Une opportunité, une responsabilité et un défi pour la RDC

Nombreuses réactions ont été enregistrées juste après l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme aux nations unies.

Du côté du pouvoir, le ministre de la Communication et des Médias et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, s’est félicité de ce qu’il a qualifié d’une « avancée diplomatique » de la RDC, fruits d’une diplomatie agissante imprimée par Félix Tshisekedi, depuis son avènement à la tête du pays en 2019.

Selon lui, cette élection confirme le virage que le pays devra amorcer avec le Président de le République, Félix Tshisekedi pour tout ce qui concerne les droits de l’homme. «  Nous allons continuer à poursuivre le combat pour tout ce qui se passe dans l’Est du pays. Nous serons très regardant sur tout ce qui concerne les droits de l’homme au monde et la Rdc sera mis en avant », a déclaré Patrick Muyaya.

Pour sa part, Georges Kapiamba de l’ACAJ, il s’agit là d’une interpellation du pouvoir public congolais dans le cadre de la promotion et la protection des droits de l’homme.

«  Nous allons observer comment le pouvoir public va se comporter pour améliorer davantage la situation des droits de l’homme » a prévenu le président de l’ONG Accès à la Justice (ACAJ).

De son côté, Annie Modi, défenseure des droits de l’homme et secrétaire exécutive de l’ONG Afya Maman, estime que le monde entier va désormais se tourner vers la RDC, observer et vérifier si elle mérite cette place. Elle a invité les autorités congolaises à mesurer la portée de cette élection au sein des systèmes des nations unies.

Quoiqu’il en soit, l’élection de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu est une opportunité de faire entendre davantage sa voix, au sujet de la violation des droits de l’homme, dans sa partie Est et faire connaître ses préoccupations et, enfin, obtenir de la Communauté internationale, un soutien technique et diplomatique dans la recherche de la paix et de la sécurité en RDC, insiste-t-on.

RSK




Décès d’Alexandra Lumbayi au Canada : Le couple présidentiel exprime son soutien à la famille de la défunte 

Ce jeudi à la Cité de l’Union africaine, le couple présidentiel s’est entretenu avec les parents d’Alexandra Diengo Lumbayi, jeune étudiante congolaise retrouvée morte au Québec, au Canada.

Accompagnés de Mme Chantal Yelu Mulop, coordonnatrice du service spécialisé de la Présidence en charge de la jeunesse, la lutte contre les violences sexuelles et la traite des personnes, les parents de la jeune Alexandra ont reçu le soutien du Chef de l’État et de la distinguée première dame.

« Le Président de la République s’est engagé à soutenir la famille durant cette dure épreuve, en attendant le dénouement des enquêtes en cours au Canada », a fait savoir Mme Mulop.

La Coordonnatrice Chantal Yelu Mulop a confié à la presse présidentielle que « le gouvernement a entamé des démarches pour permettre à la famille de se rendre au Canada dans le but de rapatrier le corps de la défunte ».

Déclarée morte après avoir été repêchée, le mardi 08 octobre 2024 dans la marina de l’île Saint-Quentin, dans la ville de trois-rivières, au Québec, Alexandra Diengo Lumbayi était âgée de 21 ans. Elle était régulièrement inscrite à l’Université de Québec.




L’Asbl « face à l’enfant » indignée suite au décès des élèves Rayan Badila Soki de l’école Sévigné et Russel Elongo du collège Boboto

L’Asbl pour la promotion et la défense des droits de l’enfant, « face à l’enfant », tient à exprimer son indignation à la suite des décès des élèves Rayan Badila Soki de l’école Sévigné et Elongo Russel du collège Boboto, survenu à Kinshasa, respectivement le 11 septembre 2024 à la suite d’un meurtre commis par son camarade et par auto pendaison , le lundi 30 septembre 2024.

Dans un communiqué signé par Michael Manzambi, Coordonnateur de l’Asbl, tout en reconnaissant le caractère pénible de ces pertes, interpelle les parents autant que les enseignants au contrôle systématique des enfants, lorsqu’ils sont à l’école ou à la maison, de leurs jeux, de ceux avec lesquels ils sont et de leurs activités. Beaucoup plus celui de leurs sacs afin de savoir ce qu’ils apportent à l’école ou emporte de l’école.

En outre, l’accent doit être mis aussi sur le quotidien de la famille : les actes, les paroles, les commentaires, les programmes télévisés, l’usage du numérique, les attitudes, …. Ainsi que la moralité des enseignants qui sont appelés à être des exemples autant que les parents, par leurs faits et gestes.

Face à l’enfant saisit cette occasion pour solliciter des ministères de l’Epst, du Genre, famille et enfants ainsi que des affaires sociales, l’organisation des états généraux des comités des parents et des responsables des écoles du Congo, autour de la question de la question de l’éducation de l’enfant pris dans son ensemble, tout en considérant bien évidemment celle de la responsabilité civile des parents et enseignants ainsi que la sécurité des enfants à l’école, à la maison et sur le parcours entre l’école et la mais

on.