Renforcer l’enseignement fondamental

En mai 2024, le ministère congolais de l’Enseignement primaire secondaire et technique et l’Unesco avait publié un rapport qui a fait froid. Qui a donné de la stupeur, tant le système éducatif congolais est, selon ce rapport, au rabais et mérite, tant soit peu, une cure de jouvence pour redresser ce secteur vital pour l’avenir d’un pays.

Selon ce Rapport dont les souvenirs nous reviennent encore, il a été proposé au pouvoir USN un diagnostic de l’état actuel des enseignements fondamentaux en République démocratique du Congo et recense les mesures essentielles à adopter pour améliorer les perspectives éducatives de tous les élèves du pays.

Il ressort que le taux d’achèvement de l’école primaire est passé de 32 % en 2000 à 71 % en 2020. Les enfants assimilent mieux les connaissances lorsqu’ils peuvent les acquérir dans leur propre langue et, à cet égard, des mesures ont été prises pour améliorer les compétences linguistiques des élèves, notamment en élaborant une feuille de route nationale pour la lecture. Il ajoute que les stratégies qui associent les parents à la gestion des écoles se sont avérées efficaces pour optimiser les conditions d’enseignement.

Le rapport Pleins Feux souligne la nécessité de poursuivre la réforme sur la gratuité de l’enseignement de base pour progresser vers la scolarisation universelle dans le primaire. Une nouvelle analyse semble également indiquer qu’il n’y a jamais, auparavant, eu autant d’enfants qui terminent l’école primaire en République démocratique du Congo

Le rapport recommande par ailleurs de renforcer l’investissement dans l’éducation, ce qui permettra de transformer le système éducatif et de former les enseignants en s’assurant que ces derniers disposent de ressources pédagogiques. Les écoles devraient également avoir à leur disposition des manuels scolaires.




Construction d’un port à Lupatapata dans le Kasaï-Oriental: Mukoko Samba porteur du plaidoyer des autorités provinciales 

Le « pèlerinage » du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a permis aux habitants de la cité de Kansenga, dans le territoire de Lupatapata, au Kasaï-Oriental, de pousser un ouf de soulagement. Cela, après le plaidoyer fait par Jean-Paul Mbuebua Kapo, gouvernement de province auprès du Patron de l’Economie Nationale.

En mission dans le Grand Kasaï, Daniel Mukoko Samba a été prié de porter la voix auprès du Gouvernement pour la construction du port de Kansenga qu’il a visité, en compagnie de sa délégation, lors de son séjour de plus de dix jours dans le Grand Kasaï. Une fois ce port réhabilité, cette infrastructure-clé pourra révolutionner l’économie régionale, en facilitant l’accès aux marchés pour les populations locales.

Grâce à l’engagement de Jean-Paul Mbueba Kapo, Kansenga qui ne figurait pas initialement dans l’agenda du Ministre, est désormais au cœur des discussions pour mettre en lumière, des projets essentiels pour le développement économique du Kasaï Oriental, une région souvent confrontée à des défis d’infrastructures.

 

Exploitation des voies fluviales

Devant le Ministre de l’Economie Nationale, Jean-Paul Mbuebua Kapo a souligné l’importance stratégique de l’exploitation des voies fluviales, en complément des infrastructures routières. Le futur port de Kansenga, qui serait relié à Mbuji-Mayi, a-t-il dit, « pourrait réduire significativement les coûts des marchandises comme le ciment et les matériaux de construction, bénéficiant non seulement à la ville, mais aussi aux provinces voisines ».

Impressionné par cette démarche, Daniel Mukoko Samba a salué la clairvoyance du Gouverneur, reconnaissant l’importance d’une telle infrastructure pour renforcer l’économie locale. Il a également pris l’engagement de faire part de cette requête aux autorités nationales, en vue de concrétiser ce projet.

Car, en effet, ce port pourrait, non seulement transformer le quotidien des habitants de Mbuji-Mayi, mais aussi, ouvrir la voie à un développement durable dans toute la région et inaugurer une nouvelle ère de prospérité pour la province.

Willy Kilapi




Élection de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme: Opportunité, responsabilité et défi pour la Rdc

C’est une victoire diplomatique et politique que la République Démocratique du Congo a engrangée depuis le mercredi 9 octobre, aux Nations Unies, après son élection Conseil des Droits de l’homme des Nations-Unies. 172 voix sur 190 votants se sont prononcés en faveur du pays de Félix Tshisekedi à Genève, siège de cette institution des Nations Unies. Ce qui traduit un large soutien de la Communauté internationale pour la RDC.

Ainsi, aux côtés des autres pays africains tels que le Bénin, le Kenya, l’Éthiopie faisant partie de groupe Afrique ans ce scrutin, la République Démocratique du Congo y siégera à partir du 1er janvier prochain et ce pour un mandat de 3 ans, soit de 2025 à 2027.

Cette élection aura été le résultat d’un travail ardu abattu par la République Démocratique du Congo qui a mobilisé les pays membres de ce Conseil en général et les pays africains en particulier pour obtenir leur confiance à travers leur vote.

A travers cette élection, la RDC aura désormais une voix délibérative au sein de l’Institution et lui permettra de participer activement aux travaux du Conseil pour la promotion et la protection des droits de l’homme à l’échelle mondiale.

 

Une élection sur fond de polémique

L’élection de la République Démocratique du Congo au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies est intervenue sur fond de polémique, tant à l’interne qu’à l’externe, au sujet de respect et de la promotion des droits de l’homme.

D’un côté, l’opposition et certains acteurs de la société civile s’étaient opposés catégoriquement à ce que la RDC figure parmi les pays membres de Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, d’autant plus qu’il ne respecte pas les droits de l’homme.

Pour illustrer leurs positions, ils ont fait allusion à la répression violente de leurs manifestations, les interpellations et arrestations arbitraires des manifestants et des journalistes, les conditions inhumaines des détenus dans les maisons carcérales, la présence des cachots clandestins. « Autant de faits qui empêchent la RDC d’être dans cette Institution onusienne », notent-ils.

Les opposants Franck Diongo et Jean-Claude Vuemba, tous deux exilés politiques, avaient dernièrement tenté de perturber les travaux préparatoires de Conseil en prélude de vote de la candidature de la RDC.

Leurs points de vue avaient été soutenus par l’Ong internationale Human Rights Watch qui avait condamné les autorités congolaises pour avoir sévèrement réprimé les membres des partis d’opposition, les militants de la Société civile et les journalistes, tout au long de la période de l’élection présidentielle de 2023.

« Nous avons des préoccupations à Human Rights Watch aux côtés des Congolais, de mouvements citoyens, de membres de la société civile et des journalistes sur une répression croissante sur les droits civils et politiques », déclare Carine Kaneza Nantulya, la directrice adjointe de la division Afrique à Human Rights Watch.

 

Une opportunité, une responsabilité et un défi pour la RDC

Nombreuses réactions ont été enregistrées juste après l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme aux nations unies.

Du côté du pouvoir, le ministre de la Communication et des Médias et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, s’est félicité de ce qu’il a qualifié d’une « avancée diplomatique » de la RDC, fruits d’une diplomatie agissante imprimée par Félix Tshisekedi, depuis son avènement à la tête du pays en 2019.

Selon lui, cette élection confirme le virage que le pays devra amorcer avec le Président de le République, Félix Tshisekedi pour tout ce qui concerne les droits de l’homme. «  Nous allons continuer à poursuivre le combat pour tout ce qui se passe dans l’Est du pays. Nous serons très regardant sur tout ce qui concerne les droits de l’homme au monde et la Rdc sera mis en avant », a déclaré Patrick Muyaya.

Pour sa part, Georges Kapiamba de l’ACAJ, il s’agit là d’une interpellation du pouvoir public congolais dans le cadre de la promotion et la protection des droits de l’homme.

«  Nous allons observer comment le pouvoir public va se comporter pour améliorer davantage la situation des droits de l’homme » a prévenu le président de l’ONG Accès à la Justice (ACAJ).

De son côté, Annie Modi, défenseure des droits de l’homme et secrétaire exécutive de l’ONG Afya Maman, estime que le monde entier va désormais se tourner vers la RDC, observer et vérifier si elle mérite cette place. Elle a invité les autorités congolaises à mesurer la portée de cette élection au sein des systèmes des nations unies.

Quoiqu’il en soit, l’élection de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu est une opportunité de faire entendre davantage sa voix, au sujet de la violation des droits de l’homme, dans sa partie Est et faire connaître ses préoccupations et, enfin, obtenir de la Communauté internationale, un soutien technique et diplomatique dans la recherche de la paix et de la sécurité en RDC, insiste-t-on.

RSK




Décès d’Alexandra Lumbayi au Canada : Le couple présidentiel exprime son soutien à la famille de la défunte 

Ce jeudi à la Cité de l’Union africaine, le couple présidentiel s’est entretenu avec les parents d’Alexandra Diengo Lumbayi, jeune étudiante congolaise retrouvée morte au Québec, au Canada.

Accompagnés de Mme Chantal Yelu Mulop, coordonnatrice du service spécialisé de la Présidence en charge de la jeunesse, la lutte contre les violences sexuelles et la traite des personnes, les parents de la jeune Alexandra ont reçu le soutien du Chef de l’État et de la distinguée première dame.

« Le Président de la République s’est engagé à soutenir la famille durant cette dure épreuve, en attendant le dénouement des enquêtes en cours au Canada », a fait savoir Mme Mulop.

La Coordonnatrice Chantal Yelu Mulop a confié à la presse présidentielle que « le gouvernement a entamé des démarches pour permettre à la famille de se rendre au Canada dans le but de rapatrier le corps de la défunte ».

Déclarée morte après avoir été repêchée, le mardi 08 octobre 2024 dans la marina de l’île Saint-Quentin, dans la ville de trois-rivières, au Québec, Alexandra Diengo Lumbayi était âgée de 21 ans. Elle était régulièrement inscrite à l’Université de Québec.




L’Asbl « face à l’enfant » indignée suite au décès des élèves Rayan Badila Soki de l’école Sévigné et Russel Elongo du collège Boboto

L’Asbl pour la promotion et la défense des droits de l’enfant, « face à l’enfant », tient à exprimer son indignation à la suite des décès des élèves Rayan Badila Soki de l’école Sévigné et Elongo Russel du collège Boboto, survenu à Kinshasa, respectivement le 11 septembre 2024 à la suite d’un meurtre commis par son camarade et par auto pendaison , le lundi 30 septembre 2024.

Dans un communiqué signé par Michael Manzambi, Coordonnateur de l’Asbl, tout en reconnaissant le caractère pénible de ces pertes, interpelle les parents autant que les enseignants au contrôle systématique des enfants, lorsqu’ils sont à l’école ou à la maison, de leurs jeux, de ceux avec lesquels ils sont et de leurs activités. Beaucoup plus celui de leurs sacs afin de savoir ce qu’ils apportent à l’école ou emporte de l’école.

En outre, l’accent doit être mis aussi sur le quotidien de la famille : les actes, les paroles, les commentaires, les programmes télévisés, l’usage du numérique, les attitudes, …. Ainsi que la moralité des enseignants qui sont appelés à être des exemples autant que les parents, par leurs faits et gestes.

Face à l’enfant saisit cette occasion pour solliciter des ministères de l’Epst, du Genre, famille et enfants ainsi que des affaires sociales, l’organisation des états généraux des comités des parents et des responsables des écoles du Congo, autour de la question de la question de l’éducation de l’enfant pris dans son ensemble, tout en considérant bien évidemment celle de la responsabilité civile des parents et enseignants ainsi que la sécurité des enfants à l’école, à la maison et sur le parcours entre l’école et la mais

on.




Au stade des Martyrs : Tshisekedi assiste à la victoire des Léopards contre les Taifa Stars de la Tanzanie

Depuis la tribune présidentielle du stade des martyrs de la Pentecôte, le Chef de l’État a assisté ce jeudi à la victoire (1-0) des Léopards football de la République démocratique du Congo (RDC) sur les Taïfa stars de la Tanzanie. Ce match comptait pour la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025.

Le but congolais est un auto-but du défenseur tanzanien Clément Mzize à la 53è minute de la partie. Avec 9 points à l’issue des trois matchs, la RDC occupe la 1ère place de son groupe H et maximise ses chances de qualification.

Pour le prochain match prévu pour le mardi 15 octobre 2024 en Tanzanie contre les mêmes adversaires, un résultat nul serait suffisant pour qualifier le 11 national congolais à la Can 2025 au Maroc.




Réaction après tirage : Lamine Ndiaye passe le groupe A au peigne fin

Pour la phase de groupes de la Ligue des Champions, le TPM a été fixé sur ses adversaires du groupe A. Des retrouvailles au menu pour des matchs qui s’annoncent tous déterminants. Les Corbeaux vont lancer cette étape à domicile et la termineront toujours à Kamalondo où il faudrait amasser tous les points.

Architecte technique du TPM, le coach Lamine NDIAYE a analysé les atouts de ses futurs adversaires.

Un groupe avec des clubs huppés

Ce sont des équipes que nous connaissons pour les avoir déjà rencontrées. Je connais Al Hilal que j’ai eu à entraîner.

Young Africans, il y a deux ans, était dans le même groupe que le TPM. Le MC Alger est un vieux club que tout le monde connaît en Algérie et qui a toujours possédé une grande équipe.

Même s’il y a souvent de petits problèmes qui retardent leur développement, si ces clubs sont à ce niveau, ça veut dire qu’ils ont retrouvé leur réussite d’antan. C’est une compétition dans laquelle, il y a des équipes championnes et vice-championnes de leur pays. Ça signifie qu’il y a beaucoup de qualité. Plus tu avances, plus ça devient compliqué.

Faire le plein à domicile

L’année dernière, nous avons commencé à l’extérieur, avec une défaite, cela ne nous a pas empêché de nous qualifier. Commencer à la maison veut dire, vouloir faire le plein de points. Ce sont de bonnes équipes qui ne vont pas venir ici en victimes désignées. Bien au contraire, ça donnera des matchs âprement disputés.

Les équipes se tiennent, sauf peut-être Al Ahly. Sinon, tout le monde peut battre tout le monde. Il faut se préparer en conséquence. Avec l’appui de notre public, nous voulons faire le plein à domicile parce que ça aide beaucoup.

Qualité et ferveur chez les adversaires

Young Africans est en pleine progression depuis trois ans. La preuve, ils sont venus taper le TPM ici. Ça veut tout simplement dire qu’il y a beaucoup de qualité et qu’ils cherchent à aller de l’avant

Al Hilal, on ne le présente pas. Dans un passé récent, il faisait partie des tops clubs africains. Malgré la situation du pays qui a forcé l’équipe à l’exile en Mauritanie.

Par rapport à l’année dernière, Al Hilal joue le championnat mauritanien, ce qui lui donne les matchs de compétition dans les jambes même s’ils ne sont pas chez eux. Ça ne doit être une situation facile à gérer.

C’est toujours difficile de jouer en Algérie. Ils ont de fervents supporters qui font beaucoup de bruit dans le stade.




Reprise des élections législatives et provinciales à Masimanimba et Yakoma: La CENI lance la formation des Coordonnateurs, Points focaux et Cartographes

« C’est pour bientôt », avait annoncé Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), à l’issue de l’audience accordée à la délégation du bureau qu’il a conduite le 25 septembre 2024 par le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe.

C’est maintenant chose faite avec la publication le 2 octobre 2024 du calendrier réaménagé de la reprise des élections législatives et provinciales dans les deux circonscriptions de Masimanimba et de Yakoma.

Pour dérouler ce calendrier ainsi que le chronogramme opérationnel qui s’y rattache, la CENI organise du 9 au 10 octobre, au siège de la Centrale électorale, une formation des formateurs électoraux, essentiellement des cadres et agents de l’organe de gestion des élections.

Cette formation concerne 25 participants dont les Coordonnateurs des opérations, les Points focaux opérationnels, les Cartographes et les Facilitateurs.

L’objectif visé est de doter les participants des connaissances théoriques et pratiques sur les termes de référence sur la reprise des élections législatives et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba dans la province du Kwilu et de Yakoma dans le Nord-Ubangi.

La CENI s’active à réussir de manière exemplaire l’organisation de ces scrutins prévus le 15 décembre 2024.

Pour rappel, la CENI par sa décision n° 037/CENI/AP/2024 du 2 octobre 2024, a publié le calendrier réaménagé de la reprise des élections des députés nationaux et provinciaux dans les circonscriptions électorales de Masimanimba dans la province du Kwilu et de Yakoma dans la province du Nord-Ubangi. En effet, la CENI avait, par sa décision n° 001/CENI/AP/2024 du 05 janvier 2024, annulé les élections législatives nationales et provinciales dans ces deux circonscriptions électorales pour fraude, corruption, vandalisme du matériel électoral, incitation à la violence et détention illégale des Dispositifs Electroniques de Vote (DEV).

Le Directeur du recrutement et de la formation, Jean-Pierre Makakabo, donne ici quelques détails de la session.




Au Palais de Bourbon à Paris: Tête-à-tête entre Vital Kamerhe et son homologue français Yaël Braun-Pivet 

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe séjourne à Paris la Capitale Française pour une visite de travail.

Le jeudi 10 Octobre, à la tête d’une importante délégation des Députés Nationaux, dont le Rapporteur Jacques Djoli. Le Speaker de la Chambre basse du Parlement, a eu un tête-à-tête avec son Homologue Français Yaël Braun-Pivet qui était également accompagnée des Députés Nationaux Français dont, le Président de la Commission Relations Extérieures Bruno Fucks et le Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale Française Damien Chamussy.

Plusieurs questions ont été évoquées au cours de leurs échanges, notamment celles liées à la vision stratégique commune, au partenariat rénové dans le domaine économique entre les deux Nations, à la nécessité d’une intervention humanitaire française au profit de la population meurtrie des Provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, à la réhabilitation des relations parlementaires et à la Constitution des groupes d’amitié et de travail entre les deux Assemblées Nationales.

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a martelé sur la place de choix que doit occuper la République Démocratique du Congo (RDC), dans le concert des Pays francophones au regard de sa démographie en croissance permanente. Pour Vital Kamerhe, cette place exige une considération particulière de la France. Ainsi, il a suggéré que la partie française puisse s’impliquer dans la recherche de la paix dans la sous régions des grands lacs en prenant en compte que c’est la RDC qui est le Pays agressé et le Rwanda le Pays agresseur.

La chambre basse du parlement Congolais a appelé la France à soutenir le processus de Luanda afin d’arriver à un apaisement dans la sous-région des grands lacs pour ramener la paix et de lancer les Pays de cette région dans la dynamique de la coopération économique pour le développement de l’Afrique.

Sur cette question Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée Nationale Française, a réitéré la position de son Pays la France, sur le principe de l’intangibilité des frontières, un droit dont doit jouir la République Démocratique du Congo autant que tout autre Pays.

Concernant la diplomatie parlementaire, Yaël Braun-Pivet a salué la redynamisation de la coopération parlementaire entre les parlements des deux Pays, un créneau qu’elle partage avec son homologue Congolais Vital Kamerhe. Les deux Présidents des Assemblées Nationales de la RDC et de la France, se sont convenus sur la mise en place prochainement des groupes d’amitié entre les Députés Nationaux Congolais et Français afin de permettre aux pouvoirs exécutifs de leurs Pays respectifs de profiter pleinement de la diplomatie parlementaire pour améliorer leur coopération bilatérale.

La coopération économique figurait aussi au menu des échanges qu’ont eu les deux Personnalités. Le Président de l’Assemblée Nationale Congolaise Vital Kamerhe a soulevé le fait que la France soit absente dans le concert des investisseurs en République Démocratique du Congo alors qu’avec sa croissance démographique évaluée à 13%, la population Congolaise offre une opportunité pour les Entreprises françaises. Des pistes de solution ont été évoquées entre les deux chambres pour une amélioration du climat des affaires en République Démocratique du Congo.

Pour finir, le Président Vital Kamerhe a appelé la France à apporter une assistance humanitaire à la population du Nord-Kivu et de l’Ituri victime de cette guerre d’agression injuste imposée par le Rwanda.

Yaël Braun-Pivet a profité de cette rencontre pour inviter son collègue de la République Démocratique du Congo Vital Kamerhe, à prendre part à l’Assemblée parlementaire francophone qui se tiendra à Paris en juillet 2025.




Célébration à Washington du partenariat “fructueux et de longue date” entre le Maroc et le FMI et la Banque mondiale

Le partenariat fructueux, qui lie de longue date le Maroc au Fonds Monétaire international (FMI) et au Groupe de la Banque mondiale, a été célébré mercredi soir, à l’occasion d’une cérémonie à l’initiative de l’ambassade du Royaume à Washington, marquant le 1er anniversaire de la tenue, à Marrakech, des assemblées annuelles des deux institutions financières internationales.

Dans une allocution lors de cette cérémonie, en présence des administrateurs et de hauts responsables des deux institutions, dont la directrice générale adjointe du FMI, Gita Gopinath et le directeur exécutif de la Banque mondiale, Syed Tauqir Hussain Shah, l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Youssef Amrani s’est félicité du “formidable succès” de ces assemblées, qui traduit le “partenariat de longue date” entre le Maroc et les institutions de Bretton Woods.

L’organisation d’une manifestation mondiale de cette ampleur en décembre 2023 à Marrakech, peu de temps après le tremblement de terre tragique qui avait frappé la région d’Al Haouz, reflète la reconnaissance internationale de la détermination et la résilience du Maroc et une indication du niveau de confiance dont jouit le Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sur les plans politique et économique, a indiqué M. Amrani.

Se réjouissant de la “coopération fructueuse” avec les deux institutions financières, qui soutiennent la dynamique de développement économique et sociale au Maroc, l’ambassadeur a souligné le rôle du FMI et du Groupe de la Banque mondiale dans l’élaboration des politiques économiques et leur contribution à l’avancement du développement dans le monde.

Le diplomate a, par ailleurs, salué les progrès réalisés pour améliorer la représentation des pays du Sud au sein du FMI, citant la décision d’octroyer à l’Afrique un troisième siège au Conseil d’administration du Fonds, ce qui est à même de contribuer, a-t-il dit, à remédier à l’écart croissant de richesse entre pays nantis et pays en développement.

Intervenant à cette occasion, Mme Gopinath a fait part des remerciements et de la reconnaissance du Fonds monétaire international au Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour l’organisation distinguée des assemblées de Marrakech, soulignant qu’elles ont été “les meilleures jamais tenues en dehors de Washington”.

Abondant dans le même sens, M. Hussain Shah s’est dit “impressionné” par l’organisation de ce conclave qui a réuni plusieurs milliers de participants, quelques semaines seulement après le séisme qui a frappé la région d’Al-Haouz, rendant hommage à la capacité du Maroc d’organiser avec succès de tels événements de haut niveau.

Les Assemblées annuelles du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale ont réuni environ 14.000 participants représentant 189 délégations, dont des ministres des finances et du développement, de hauts responsables des deux institutions financières mondiales, des gouverneurs de banques centrales, des parlementaires, des responsables du secteur privé, ainsi que des représentants des organisations de la société civile et des universitaires.