Face à la CJUE, des eurodéputés lancent: «Notre interlocuteur, c’est Rabat, pas des miliciens au service de l’Algérie»

À la suite de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne de confirmer l’annulation des accords de pêche et agricole qui reliaient l’UE au Maroc, les groupes de droite au sein du Parlement européen y voient une énième attaque à l’intégrité territoriale du Maroc, fomentée par le régime d’Alger, marionnettiste des séparatistes du Polisario.

Décriée dès les premières heures suivant son annonce, le 4 octobre, par Thierry Mariani, eurodéputé français du groupe Patriotes pour l’Europe, la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), confirmant l’annulation des accords de pêche et agricole qui reliaient l’UE au Maroc, a également été très critiquée par d’autres groupes de droite au sein du Parlement européen.

C’est le cas du groupe Conservateurs et réformistes européens (ECR), qui s’est exprimé par la voix de ses eurodéputés français Nicolas Bay et Guillaume Peltier. Ceux-ci ont choisi le truchement d’une vidéo publiée sur les réseaux sociaux pour exprimer leur position, avec un titre qui ne laisse aucune place à l’équivoque: «Le Sahara occidental est marocain».

Si «les grandes puissances en conviennent et l’histoire abonde en preuves de la chose (la marocanité du Sahara)», alors «le séparatisme terroriste de ceux qui le contestent devrait suffire à les écarter de toute reconnaissance institutionnelle», jugent-ils. Or, «c’est pourtant en leur faveur que la Cour de justice européenne a tranché le vendredi 4 octobre».

Pire, dénonce Guillaume Peltier, «la Cour de justice affirme que les Sahraouis bénéficieraient davantage de leur prise en otage par les fanatiques du Front Polisario que de l’aubaine économique que représente pour eux un partenariat économique avec l’Europe. Et ce, alors que le Front Polisario détourne depuis des années, avec la complicité d’Alger, l’aide humanitaire européenne pour la revendre, acheter des armes et poursuivre sa guérilla terroriste».

Et Nicolas Bay de rappeler que «le gouvernement francophobe d’Alger a d’ailleurs sablé le champagne et félicité la Cour pour cette décision». Ainsi, conclut-il, «l’Algérie prouve encore une fois qu’elle est bien le grand argentier des mouvements qui voudraient attenter à l’intégrité territoriale du Maroc». Une chose demeure immuable aux yeux de l’eurodéputé: «Notre interlocuteur, c’est Rabat, pas les miliciens du Front Polisario au service de l’Algérie».

Par Zineb Ibnouzahir




« La spoliation du patrimoine immobilier de l’Etat et des particuliers, une menace pour la stabilité sociale en Rdc » (Tribune d’Armel Langanda)

L’environnement congolais fait face à un phénomène des temps modernes : la spoliation des biens immobiliers de l’Etat et ceux des particuliers. Une pratique qui fragilise la situation sociale des Congolais. Dans cette tribune, plusieurs réformes doivent être opérées afin de réglementer les secteurs de l’Urbanisme et de la Justice.

Les actes de spoliation des biens immobiliers et d’escroquerie en République démocratique du Congo compromettent tous les efforts fournis par le gouvernement pour instaurer la stabilité sociale. Plusieurs réseaux maffieux où opèrent des spoliateurs de tous acabits étendent chaque jour leur influence. Depuis 2021 jusqu’à ce jour, plusieurs faits de spoliations sont rapportés à travers l’étendue du territoire national. Avec l’arrivée du nouveau ministre d’Etat, ministre de la Justice, Constant Mutamba, plusieurs particuliers sont remis dans leur droit après avoir été victimes de confiscation de leurs biens immobiliers par une certaine catégorie de personnes qui se recrutent parmi les puissants du régime ou les épaules galonnées de l’armée et de la police.

La situation est bien plus critique au regard des plaintes et réclamations enregistrées chaque jour qui passe par le ministère de la Justice et Garde des sceaux. A la manœuvre, ce sont les généraux, colonels, hommes politiques qui font la loi. Ces derniers n’agissent pas seuls. C’est souvent en complicité avec le corps judiciaire et quelques agents du ministère de l’Urbanisme et Habitat.

L’Etat congolais, 1ère victime

En 2022, le Secrétaire général à l’Urbanisme et Habitat, Adolphe Mabulena, avait été arrêté et déféré devant le parquet de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe. Il avait été cité dans les enquêtes menées par l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC). Adolphe Mabulena avait été poursuivi pour faits de corruption et spoliation des maisons de l’Etat.

Le ministre de l’Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu, a même dressé un constat amer, après avoir fait la ronde du pays pour évaluer le patrimoine de l’Etat. Il a constaté que ceux qui sont sensés prêcher par l’exemple et faire respecter les lois sont les premiers qui se lancent, depuis plusieurs années, dans la spoliation du site de Kimbondo dans la commune de Mont Ngafula, à Kinshasa. Avec les 149 villas appartenant au domaine privé de l’Etat, mais aujourd’hui morcelés et vendues comme des biens sans maître. Le ministre affirme par ailleurs que l’État a perdu plus de la moitié de son patrimoine sur l’étendue du territoire national.

« Les spoliateurs ne sont pas de citoyens. On y trouve malheureusement des autorités politico-administratives, même militaires dans la plupart des cas », a-t-il précisé, en ajoutant que cela rend difficile la récupération de ces biens.

Les citoyens congolais victimes

En plus des actes de spoliations dont sont victimes les particuliers, on note également les violences et le trafic d’influence des spoliateurs profitant de leur position sociale : politique, militaire, policier, corps judicaire ou familles nanties. Toutes ces personnalités font obstacle à la distribution équitable de la justice dans le pays, à cause des influences et interférences qui jouent en leur faveur, surtout elles ont pour contradicteurs, un sans-voix.

Le peuple congolais vit une misère incroyable depuis plus de 10 ans. Cela est dû à l’absence d’un plan de sortie de crise efficace. La corruption bat son plein dans tous les secteurs de la vie sociale. Chacun travaille avant tout pour sa famille biologique et politique. Nulle part les intérêts du peuple sont considérés comme une priorité. Comme cela ne suffisait pas, la spoliation des biens immobiliers des particuliers, vient enfoncer le clou de la misère du peuple congolais.

L’église pas épargnée

L’église catholique n’est pas épargnée par le phénomène spoliation. L’église regorge de plusieurs sites à travers le pays et qui sont ciblés par le groupe de spoliateurs. Plusieurs dénonciations ont été faites par le Cardinal Fridolin Ambongo. Dans ses différentes interventions, le prélat a bien spécifié qu’il y a un groupe de prédateurs, malheureusement qui sont en en situation de pouvoir et, généralement, ce sont des généraux, des colonels ou magistrats et quelques hauts cadres politiciens qui sont à la base de tout.

« Ils ont formé un groupe de malfaiteurs et leur travail tous les jours comme des vautours, comme des rapaces en train de chercher les terrains d’autrui à occuper », avait-il fait mention. Jusqu’à ce jour, l’église est toujours menacée par des tierces personnes réclamant ses portions de terre. C’est encore une grosse difficulté pour l’église qui a toujours milité pour le bien-être social. Des écoles, hôpitaux, centres d’hébergement pour les sans-abris, lieu de loisir pour enfants et tant d’autre sont à ce jour pris de force.

Protéger le peuple

Le plus grand perdant dans cette affaire de spoliation des biens immobiliers, c’est le peuple congolais. Le ministère de la Justice devra se pencher activement sur cette affaire qui déstabilise déjà plusieurs familles. Il y en a qui sont en justice pour le faux procès fabriqués de toutes pièces, avec pour objectif de récupérer illégalement des parcelles. Pourquoi ne pas instituer une commission d’enquête permanente au niveau du ministère de l’Urbanisme et Habitat afin de contrôler tout mouvement lié à la vente ou construction des bâtiments sur toute l’étendue du territoire national ?

La révision de l’appareil judiciaire congolais devra être une priorité pour le ministre de la Justice. La corruption continue de battre son plein au sein de l’appareil judiciaire. La mise en place d’une commission nationale mixte chargée d’enquêter sur les pratiques maffieuses et les dérives judiciaires a été mal interprétée par les magistrats regroupés au sein du Syndicat autonome des magistrats du Congo (Synamac). Ils ont qualifié le discours du ministre de populisme, alors que ce dernier est dans une démarche tout à fait normale qui a pour objectif de traquer tous ceux qui s’adonnent à la corruption.




RDC : Un nouveau Léopards rejoint la tanière (officiel)

Après sa victoire contre la Tanzanie (1-0) jeudi à l’occasion de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025, la RD Congo fait face à un nouveau forfait avant le match retour.

 

Mardi, Timothy Fayulu ne figurera pas sur la feuille de match à Dar Es Salam. Remplaçant jeudi, comme Lionel Mpasi, alors que Dimitry Bertaud a été reconduit dans le but des Léopards, le gardien du FC Sion a été contraint de déclarer forfait sur blessure, a annoncé la Fédération congolaise de football (Fecofa) vendredi soir.

 

Un nouveau venu chez les Léopards

 

Pour le remplacer, le local Efonge Liyongo Brudel (Maniema Union) a été appelé en renfort. Le portier de 25 ans s’est mis en évidence cette saison en Ligue des champions africaine (3 clean sheets en 3 matchs) et il glane ainsi sa première convocation en A après avoir fréquenté les U23.

 

Après le défenseur Axel Tuanzebe, remplacé par Peter Kioso, et l’ailier Chadrack Akolo, il s’agit du 3e forfait dans la liste du sélectionneur Sébastien Desabre. Vainqueurs de leurs trois premiers matches, les Congolais seront officiellement qualifiés pour la phase finale en cas de nouveau succès.

 

 

 

 

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Le Roi Mohammed VI préside l’ouverture de la 1ère session de la 4ème année législative de la 11ème Législature

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a présidé, vendredi en fin d’après-midi à Rabat, l’ouverture de la première session de la quatrième année législative de la 11ème Législature.

A Son arrivée au siège du Parlement, Sa Majesté le Roi a salué les couleurs nationales au son de l’hymne national, avant de passer en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs.

Le Souverain a ensuite été salué par M. Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des Représentants, M. Enaam Mayara, président de la Chambre des Conseillers, M. Mohammed Yacoubi, Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, gouverneur de la préfecture de Rabat, ainsi que par les secrétaires généraux des deux Chambres du Parlement.

Avant de gagner la tribune officielle, Sa Majesté le Roi a tenu à saluer de Ses mains, du haut du balcon du Parlement, la foule enthousiaste des citoyens venus exprimer leurs marques de fidélité et de loyalisme à l’Auguste personne du Souverain et leur indéfectible attachement au Glorieux Trône Alaouite.

Après lecture de versets du Saint Coran, Sa Majesté le Roi a prononcé un discours devant les membres des deux Chambres du Parlement, dans lequel le Souverain a évoqué les derniers développements de l’affaire du Sahara Marocain, “considérée par tous les Marocains comme leur première Cause nationale”.

Sa Majesté le Roi S’est félicité, à cette occasion, de la position de la République Française, qui soutient la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara et qui appuie l’Initiative d’autonomie dans le cadre de l’intégrité territoriale marocaine, comme seule base pour le règlement de ce conflit régional artificiel.

Cette évolution positive, qui fait prévaloir le bon droit et la légitimité par la reconnaissance des droits historiques du Maroc, est portée par un grand pays, doté du statut de membre permanent au Conseil de Sécurité et reconnu comme un acteur influent de la scène internationale, a assuré le Souverain.

Elle vient appuyer les efforts déployés dans le cadre des Nations Unies pour asseoir les fondements d’un processus politique devant conduire à un règlement définitif de cette question dans le cadre de la souveraineté marocaine, a poursuivi Sa Majesté le Roi.

Le Souverain S’est également félicité de la reconnaissance de pays influents, également membres permanents au Conseil de sécurité comme les Etats-Unis d’Amérique et la France, ainsi que de la position de l’Espagne amie qui connaît bien les ressorts cachés de cette affaire, et dont la position a une forte résonance politique et historique. “Il en va de même pour la plupart des pays de l’Union Européenne”, a soutenu Sa Majesté le Roi.

“Nous sommes également fier des positions des pays arabes et africains frères qui soutiennent de façon très claire et responsable l’intégrité territoriale du Royaume, et plus particulièrement ceux qui ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla”, a ajouté Sa Majesté le Roi.

Le Souverain a saisi cette occasion pour affirmer que “la prochaine étape exige de tous un surcroît de mobilisation et de vigilance pour conforter durablement la position de notre pays, et il importe de continuer à plaider la justesse de notre Cause et à contrecarrer les manœuvres des adversaires”.

A cet égard, les fondamentaux de la position du Maroc doivent être expliqués au petit nombre de pays qui continuent de prendre à contre-pied la logique du droit et de dénier les faits de l’Histoire, a relevé Sa Majesté le Roi, soulignant qu’il faut, corrélativement, s’employer à les convaincre de la légitimité de la Marocanité du Sahara à grand renfort de preuves et d’arguments juridiques, politiques, historiques et spirituels.

Cette démarche exige de mutualiser les efforts de toutes les institutions et les instances nationales officielles, partisanes et civiles et de renforcer leur coordination, de manière à conférer l’efficacité nécessaire à leur action et à leurs mobilisations, a fait observer le Souverain.

Sa Majesté le Roi a appelé, à ce titre, les deux Chambres du Parlement à plus de coordination à ce sujet, en mettant en place des structures internes adaptées, dotées de profils qualifiés et en appliquant les critères de compétence et de spécialisation dans le choix des délégations, aussi bien à l’occasion des rencontres bilatérales que lors de la participation à des forums régionaux et internationaux.

Le Souverain a réaffirmé que “le Maroc restera constamment ferme sur sa position et fidèle à l’esprit d’ouverture sur son environnement maghrébin et régional, contribuant ainsi au développement commun des peuples de la région, à leur sécurité et à leur stabilité”.

Par la suite, Sa Majesté le Roi, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a reçu M. Rachid Talbi Alami, qui a présenté au Souverain le bilan des travaux de la Chambre des Représentants au titre de l’année législative 2023-2024, ainsi que d’autres publications de la Chambre.

Sa Majesté le Roi, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a également reçu M. Enaam Mayara, qui a présenté au Souverain plusieurs publications portant sur le bilan des travaux de la Chambre des Conseillers au titre de l’année législative 2023-2024.

Accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, le Souverain a, par la suite, reçu M. Mustapha Baitas, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, qui a présenté à Sa Majesté le Roi le bilan de l’action du gouvernement dans ses relations avec le Parlement au titre de la troisième année législative de la 11ème Législature.

Sa Majesté le Roi a ensuite présidé une réception organisée en l’honneur des membres des Chambres des Représentants et des Conseillers à l’occasion de l’ouverture de la première session de la quatrième année législative de la 11ème Législature.




Sahara Marocain: Sa Majesté le Roi appelle à un surcroît de mobilisation et de vigilance pour conforter durablement la position du Royaume

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à un surcroît de mobilisation et de vigilance pour conforter durablement la position du Royaume sur la question du Sahara marocain, soulignant l’impératif de continuer à plaider la justesse de la cause nationale et à contrecarrer les manœuvres des adversaires.

“La prochaine étape exige de tous un surcroît de mobilisation et de vigilance pour conforter durablement la position de notre pays, et il importe de continuer à plaider la justesse de notre Cause et à contrecarrer les manœuvres des adversaires”, a affirmé Sa Majesté le Roi dans un discours adressé au parlement à l’occasion de l’ouverture de la première session de la 4ème année législative de la 11ème Législature.

En effet, et dans le cadre de l’évolution positive que connaît la question du Sahara marocain, marquée par la reconnaissance des droits historiques du Maroc par des pays influents, pour ne citer que les Etats-Unis d’Amérique, la France, et l’Espagne, le Souverain a souligné que les fondamentaux de la position du Royaume sur cette question “doivent être expliqués au petit nombre de pays qui continuent de prendre à contre-pied la logique du droit et de dénier les faits de l’Histoire”.

“Corrélativement, il faut s’employer à les convaincre de la légitimité de la Marocanité du Sahara à grand renfort de preuves et d’arguments juridiques, politiques, historiques et spirituels”, a insisté Sa Majesté le Roi, rappelant qu’Il avait affirmé, dès Son Accession au Trône, Sa ferme intention de passer de la phase de gestion proprement dite à une dynamique de changement se déployant à l’intérieur comme à l’extérieur et couvrant tous les volets du dossier.

Cette démarche, a souligné le Souverain, “exige de mutualiser les efforts de toutes les institutions et les instances nationales officielles, partisanes et civiles et de renforcer leur coordination, de manière à conférer l’efficacité nécessaire à leur action et à leurs mobilisations”.

Rappelant le rôle agissant de la diplomatie partisane et parlementaire pour recueillir davantage de reconnaissances en faveur de la Marocanité du Sahara et pour élargir l’appui à l’Initiative d’autonomie, en tant que seule solution à ce conflit régional, Sa Majesté le Roi a plaidé pour plus de coordination entre les deux Chambres du Parlement à ce sujet.

A cet égard, le Souverain a appelé l’institution législative à mettre en place des structures internes adaptées, dotées de profils qualifiés, en appliquant les critères de compétence et de spécialisation dans le choix des délégations, aussi bien à l’occasion des rencontres bilatérales que lors de la participation à des forums régionaux et internationaux.

Sa Majesté le Roi, qui a rappelé qu’Il avait également appelé à sortir de l’approche purement réactive en faveur d’une logique de prise d’initiative, de fermeté et de proactivité, a mis en exergue l’action déterminée et sereine menée pendant des années par tous les moyens disponibles, et en dépit d’un contexte international difficile et complexe, afin de mettre en évidence “la justesse de la position de notre pays et faire valoir nos droits historiques légitimes sur notre Sahara”.

“Aujourd’hui, Dieu soit loué, la Vérité, qui finit toujours par supplanter toute autre considération, s’est révélée avec éclat car les Causes justes triomphent inévitablement”, a soutenu le Souverain.

Sa Majesté le Roi a réaffirmé également que “le Maroc restera constamment ferme sur sa position et fidèle à l’esprit d’ouverture sur son environnement maghrébin et régional, contribuant ainsi au développement commun des peuples de la région, à leur sécurité et à leur stabilité”.




Sa Majesté le Roi souligne la dynamique positive que connaît l’affaire du Sahara Marocain et le soutien apporté à l’Initiative d’autonomie

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a souligné, vendredi, la dynamique positive que connaît l’affaire du Sahara Marocain, considérée par tous les Marocains comme leur première cause nationale, et le soutien apporté à l’Initiative d’autonomie par plusieurs pays influents.

“Voilà donc la République Française qui soutient la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara et qui appuie l’Initiative d’autonomie dans le cadre de l’intégrité territoriale marocaine, comme seule base pour le règlement de ce conflit régional artificiel”, a affirmé Sa Majesté le Roi dans un discours adressé au parlement à l’occasion de l’ouverture de la première session de la 4ème année législative de la 11ème Législature.

A cette occasion, le Souverain a exprimé, en Son Nom personnel et au nom du peuple marocain, Ses plus vifs remerciements et Sa profonde gratitude à la France et à Son Excellence le Président Emmanuel Macron pour ce soutien franc à la Marocanité du Sahara.

Cette évolution positive qui fait prévaloir le bon droit et la légitimité par la reconnaissance des droits historiques du Maroc, a soutenu Sa Majesté le Roi, est portée par un grand pays, doté du statut de membre permanent au Conseil de Sécurité et reconnu comme un acteur influent de la scène internationale.

“Bien plus, la France possède une connaissance pointue de la nature et des soubassements de ce conflit régional”, a relevé le Souverain, notant que cette évolution vient appuyer les efforts déployés dans le cadre des Nations Unies pour asseoir les fondements d’un processus politique devant conduire à un règlement définitif de cette question dans le cadre de la souveraineté marocaine.

La position française s’inscrit dans l’esprit de la dynamique positive que connaît l’affaire du Sahara Marocain et qui a vocation à confirmer la souveraineté intangible du Maroc sur son territoire et à élargir le soutien apporté à l’Initiative d’autonomie, a souligné Sa Majesté le Roi.

Dans ce contexte, le Souverain s’est félicité de la reconnaissance de pays influents, également membres permanents au Conseil de sécurité comme les Etats-Unis d’Amérique et la France, ainsi que des positions des pays arabes et africains frères qui soutiennent de façon très claire et responsable l’intégrité territoriale du Royaume, et plus particulièrement ceux qui ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla.

En parallèle, l’Initiative d’autonomie, seule base pour parvenir à un règlement définitif du conflit dans le cadre de la souveraineté du Maroc, bénéficie du vaste soutien d’un nombre croissant de pays du monde entier, a soutenu le Souverain, citant l’Espagne amie qui connaît bien les ressorts cachés de cette affaire, et dont la position a une forte résonance politique et historique. “Il en va de même pour la plupart des pays de l’Union Européenne”, a dit Sa Majesté le Roi.

Le Souverain a saisi cette occasion pour exprimer à tous ces amis et partenaires, “Notre considération pour leurs positions favorables à la première Cause du Maroc”, tout en remerciant aussi tous les pays qui traitent, économiquement et sous forme d’investissements, avec les Provinces sud du Royaume comme partie intégrante du territoire national.

Ces pays accompagnent ainsi la dynamique de développement social, économique et culturel qui est à l’œuvre au Sahara marocain, et confortent sa position d’axe de communication et d’échange entre le Maroc et sa profondeur africaine, a précisé Sa Majesté le Roi.

“Ils placent aussi le Sahara marocain au cœur des initiatives continentales stratégiques que Nous avons lancées, comme le projet de gazoduc Maroc-Nigeria et le Processus des Etats Atlantiques Africains, ainsi que l’Initiative engagée pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique”, a affirmé le Souverain.

Sa Majesté le Roi a aussi souligné que les acquis réalisés dans la perspective de clore ce dossier et le développement socio-économique que connaissent les Provinces du Sud ont été rendus possibles grâce à l’élan de solidarité de l’ensemble des Marocains et à la faveur de leurs efforts concertés pour consolider l’unité nationale et l’intégrité territoriale.

A ce propos, le Souverain a salué les efforts déployés par la diplomatie nationale, les différentes institutions concernées, les forces vives de la Nation et par tous les Marocains au patriotisme sincère et authentique, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, pour défendre les intérêts légitimes de leur Patrie et déjouer les machinations des ennemis.

Sa Majesté le Roi a adressé également Ses remerciements et l’expression de Sa considération “à nos fils du Sahara pour leur loyauté indéfectible à l’égard de leur patrie, leur attachement inébranlable à leurs symboles sacrés, religieux et nationaux et pour leurs sacrifices en vue de préserver l’intégrité territoriale du Royaume et sa stabilité”.




SM le Roi adresse un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 4ème année législative de la 11ème Législature (texte intégral)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a adressé, vendredi, un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 4ème année législative de la 11ème Législature.

Voici le texte intégral du Discours Royal :

“Louange à Dieu,

Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.

Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,

Il M’est agréable, en ouverture de la présente année législative, de M’adresser à vous, et, à travers votre assemblée, aux différentes instances, aux diverses institutions, ainsi qu’à la communauté des citoyens, pour évoquer les derniers développements de l’affaire du Sahara Marocain, considérée par tous les Marocains comme leur première Cause nationale.

S’agissant de la question de notre intégrité territoriale, J’avais affirmé, dès Mon Accession au Trône, notre ferme intention de passer de la phase de gestion proprement dite à une dynamique de changement se déployant à l’intérieur comme à l’extérieur et couvrant tous les volets du dossier.

En la matière, J’avais également appelé à sortir de l’approche purement réactive en faveur d’une logique de prise d’initiative, de fermeté et de proactivité.

Partant de ce postulat, et à la faveur d’une vision claire, Nous avons mené pendant des années une action déterminée et sereine afin que, par tous les moyens disponibles, et en dépit d’un contexte international difficile et complexe, Nous puissions mettre en évidence la justesse de la position de notre pays et faire valoir nos droits historiques légitimes sur notre Sahara.

Aujourd’hui, Dieu soit loué, la Vérité, qui finit toujours par supplanter toute autre considération, s’est révélée avec éclat car les Causes justes triomphent inévitablement.

Dieu a dit : “La vérité est venue et le mensonge a péri. Le mensonge est toujours destiné à périr”. Véridique est la parole de Dieu.

Voilà donc la République Française qui soutient la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara et qui appuie l’Initiative d’autonomie dans le cadre de l’intégrité territoriale marocaine, comme seule base pour le règlement de ce conflit régional artificiel.

A cette occasion, J’exprime, en Mon Nom personnel et au nom du peuple marocain, Mes plus vifs remerciements et Ma profonde gratitude à la France et à Son Excellence le Président Emmanuel Macron pour ce soutien franc à la Marocanité du Sahara.

Cette évolution positive, qui fait prévaloir le bon droit et la légitimité par la reconnaissance des droits historiques du Maroc, est portée par un grand pays, doté du statut de membre permanent au Conseil de Sécurité et reconnu comme un acteur influent de la scène internationale.

Bien plus, la France possède une connaissance pointue de la nature et des soubassements de ce conflit régional.

Cette évolution vient appuyer les efforts déployés dans le cadre des Nations Unies pour asseoir les fondements d’un processus politique devant conduire à un règlement définitif de cette question dans le cadre de la souveraineté marocaine.

Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,

La position française s’inscrit dans l’esprit de la dynamique positive que connaît l’affaire du Sahara Marocain et qui a vocation à confirmer la souveraineté intangible du Maroc sur son territoire, à élargir le soutien apporté à l’Initiative d’autonomie.

De fait, avec l’aide de Dieu, Nous avons réussi à obtenir la reconnaissance de pays influents, également membres permanents au Conseil de sécurité comme les Etats-Unis d’Amérique et la France.

Nous sommes également fier des positions des pays arabes et africains frères qui soutiennent de façon très claire et responsable l’intégrité territoriale du Royaume, et plus particulièrement ceux qui ont ouvert des consulats à Laâyoune et Dakhla.

En parallèle, l’Initiative d’autonomie, seule base pour parvenir à un règlement définitif du conflit dans le cadre de la souveraineté du Maroc, bénéficie du vaste soutien d’un nombre croissant de pays du monde entier.

Citons l’Espagne amie qui connaît bien les ressorts cachés de cette affaire, et dont la position a une forte résonance politique et historique. Il en va de même pour la plupart des pays de l’Union Européenne.

A tous ces amis et partenaires, il Nous plaît d’exprimer notre considération pour leurs positions favorables à la première Cause du Maroc.

Nous remercions aussi tous les pays qui traitent, économiquement et sous forme d’investissements, avec les Provinces sud du Royaume comme partie intégrante du territoire national.

Ils accompagnent ainsi la dynamique de développement social, économique et culturel qui est à l’œuvre au Sahara marocain, et confortent sa position d’axe de communication et d’échange entre le Maroc et sa profondeur africaine.

Ils placent aussi le Sahara marocain au cœur des initiatives continentales stratégiques que Nous avons lancées, comme le projet de gazoduc Maroc-Nigeria et le Processus des Etats Atlantiques Africains, ainsi que l’Initiative engagée pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique.

 

Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,

Nonobstant tout ce qui a été réalisé, la prochaine étape exige de tous un surcroît de mobilisation et de vigilance pour conforter durablement la position de notre pays, et il importe de continuer à plaider la justesse de notre Cause et à contrecarrer les manœuvres des adversaires.

A cet égard, les fondamentaux de la position du Maroc doivent être expliqués au petit nombre de pays qui continuent de prendre à contre-pied la logique du droit et de dénier les faits de l’Histoire. Corrélativement, il faut s’employer à les convaincre de la légitimité de la Marocanité du Sahara à grand renfort de preuves et d’arguments juridiques, politiques, historiques et spirituels.

 

Cette démarche exige de mutualiser les efforts de toutes les institutions et les instances nationales officielles, partisanes et civiles et de renforcer leur coordination, de manière à conférer l’efficacité nécessaire à leur action et à leurs mobilisations.

Vous êtes au fait, honorables parlementaires, du rôle agissant qui revient à la diplomatie partisane et parlementaire pour recueillir davantage de reconnaissances en faveur de la Marocanité du Sahara et pour élargir l’appui à l’Initiative d’autonomie, en tant que seule solution à ce conflit régional.

Aussi, Nous appelons à plus de coordination entre les deux chambres du Parlement à ce sujet, en mettant en place des structures internes adaptées, dotées de profils qualifiés et en appliquant les critères de compétence et de spécialisation dans le choix des délégations, aussi bien à l’occasion des rencontres bilatérales que lors de la participation à des forums régionaux et internationaux.

Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,

Les acquis que Nous avons réalisés dans la perspective de clore ce dossier et le développement socio-économique que connaissent nos Provinces du Sud, ont été rendus possibles grâce à l’élan de solidarité de l’ensemble des Marocains et à la faveur de leurs efforts concertés pour consolider l’unité nationale et l’intégrité territoriale.

A ce propos, Nous tenons à saluer les efforts déployés par la diplomatie nationale, les différentes institutions concernées, les forces vives de la Nation et par tous les Marocains au patriotisme sincère et authentique, à l’intérieur du pays comme à l’étranger, pour défendre les intérêts légitimes de leur Patrie et déjouer les machinations des ennemis.

En outre, Nous adressons Nos remerciements et l’expression de Notre considération à nos fils du Sahara pour leur loyauté indéfectible à l’égard de leur patrie, leur attachement inébranlable à leurs symboles sacrés, religieux et nationaux et pour leurs sacrifices en vue de préserver l’intégrité territoriale du Royaume et sa stabilité.

En conclusion, Nous réaffirmons que le Maroc restera constamment ferme sur sa position et fidèle à l’esprit d’ouverture sur son environnement maghrébin et régional, contribuant ainsi au développement commun des peuples de la région, à leur sécurité et à leur stabilité.

Le Très-Haut a dit : “Ô vous qui croyez ! Si vous faites triompher la Cause d’Allah, Il vous fera triompher et raffermira vos pas”. Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.




CAN 2025 (Q) : la Guinée décolle

Dernier de son groupe avec un zéro point avant le coup d’envoi, la Guinée a décroché sa première victoire, ce samedi au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, à Abidjan en Côte d’Ivoire, pour la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Pour la première depuis le retour de Michel Dussuyer sur le banc, le Syli National s’est imposé sur le score sans appel de 4-1 grâce à un Serhou Guirassy de gala, auteur d’un triplé notamment.

Comme un signe prémonitoire, l’avant-centre du Borussia Dortmund s’échappait dès la 6e minute de jeu dans le dos de la défense adverse, qui allait payer un lourd tribut de son mauvais alignement tout le long de la partie. Néanmoins, le gardien Said Habtamu anticipait parfaitement et sortait dans les pieds de l’attaquant, alors beaucoup trop court. La deuxième tentative dix minutes plus tard était synonyme de sanction.

Car sur un copié-collé, l’ancien Rennais se faisait faucher à la limite de la surface de réparation et se voyait accorder un penalty pour le coup discutable. Puisque, selon toute vraisemblance, la faute avait été commise juste à l’entrée de la surface. Comble de l’incompréhension, le dernier défenseur était sanctionné d’un carton jaune orangé au lieu d’un rouge.

Le show Serhou Guirassy

Quoi qu’il en soit, cela n’empêchait pas le numéro 9 de se faire justice et de transformer la sentence, ouvrant ainsi le score pour les siens avec une célébration à la Harry Kane à la clé (1-0, 17e). C’était le début du festival Guirassy. En effet, après deux nouveaux avertissements, à la 28e et à la 35e où il passait miraculeusement au travers d’un centre de la droite, gêné par un partenaire puis décroisait trop sa tête sur un centre de la gauche, le natif d’Arles frappait à nouveau suite à un appel toujours bien senti dans le dos de la défense éthiopienne.

Avec Seydouba Cissé à la passe cette fois, le Borussen ajustait Habtamu dans la surface d’un plat du pied, faisant ainsi le break pour le Syli National (2-0, 37e). Juste avant la pause, rebelote, ou presque : François Kamano délivrait un amour de ballon plein axe pour le triplé de son avant-centre, lequel signait pour le coup sa 8e réalisation sur ses 7 derniers matches. Tout bonnement sensationnel.

Le golazo de Seydouba Cissé, l’Ethiopie sauve l’honneur

La Guinée rentrait ainsi à la pause dans un confort au tableau d’affichage. Insuffisant pour lui faire baisser le pied au retour des vestiaires. Trois minutes après la reprise en effet, Seydouba Cissé se la jouait Guirassy en piégeant à son tour la défense des Walyas dans son dos, mais en catapultant une frappe en première intention sous la barre d’Habtamu (4-0, 48e).

Littéralement asphyxiée jusque-là, l’Ethiopie se rebiffait après coup. Avec effet quasi-immédiat. Car si deux minutes plus tard, Chernet Gugsa manquait l’immanquable en se ratant devant le but vide sur une passe en retrait de la droite (50e), Kenean Markneh sauvait l’honneur en repoussant dans le but vide le cuir au second poteau à la suite d’une repousse de Moussa Camara (4-1, 53e). Dans la foulée, les Walyas croyaient le ciel leur tomber sur la tête suite à une intervention jugée trop irrégulière de la part de l’arbitre, mais ce dernier annulait au finsih l’expulsion du buteur éthiopien (54e).

Entré en jeu à la place de Guirassy, Mohamed Bayo manquait, lui, d’inscrire son nom à la fête en fin de match, sur un tir repoussé par Habtamu à la 78e puis sur une reprise manquée à la réception d’un centre au cordeau depuis la gauche (86e). Entre-temps, les Ethiopiens passaient très proche du 4-2 en voyant une reprise de la tête échouer sur la transversale (79e).

Après deux revers d’entrée, la Guinée empoche ses trois premiers points et double son adversaire du soir en chipant la troisième place. En cas d’un nouveau succès mardi prochain combiné à une contre-performance de la Tanzanie, Guirassy et les siens monteront à la deuxième place, virtuellement qualificative à la CAN 2025.

 

ST




Kongo Central : Le Pont Ngomamba à nouveau en service à Tshiela  ch4

Abandonné depuis 2019 par manque des moyens financiers, le Pont Ngomamba dans le Territoire de Tshiela a été inauguré ce samedi 12 octobre 2024 par le Ministre Provincial des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), Jacques Mombo.

Les travaux de réhabilitation de cet ouvrage ont été redémarrés par le gouvernement provincial, grâce à la volonté politique du gouverneur de la province du Kongo Central, Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, en vue de faciliter le développement de la province de Mfumu Kimbangu en général, mais de cette partie du pays en particulier. Ce Pont a été remis à la population qui est appelée a en faire bon usage.

 

 

 

Mboshi




Religion : Ce 12 octobre 2024, l’église Kimbanguiste commémore le 73 ans de la mort du prophète Simon Kimbangu

L’église Kimbanguiste commémore ce 12 octobre 2024, le 73 ème anniversaire de la mort du prophète Simon Kimbangu. Pour la théologie Kimbaguiste, Simon Kimbagu est l’incarnation du Saint-Esprit promis par Jésus-Christ à ses disciples. Né le 12 septembre 1887 au village Nkamba, au Congo-Belge (actuelle République Démocratique du Congo), le Prophète Simon Kimbagu a été décédé le 12 octobre 1951 à Elisabethville (actuel Lubumbashi), à l’époque du Congo Belge. Prédicateur, prophète et fondateur du Kimbanguisme, depuis le 6 avril 1921 à Nkamba, dans la province du Kongo Central.

Dans ses prédictions, le prophète noir réputé à l’époque a plusieurs fois prédit l’indépendance du Congo et la constitution du Royaume Kongo.

Le gouvernement colonial par le biais des missionnaires catholiques et protestants, ont fait arrêter Simon Kimbagu accompagné de ses plus proches fidèles, en septembre 1921.

Chrétien de son état, le prophète noir s’est converti au baptisme en 1951 et devient ainsi catéchiste avant de recevoir la vision divine, celle d’aller prêcher et guérir les malades.

Il a opéré beaucoup de miracles, notamment, la guérison des malades et la résurrection des morts.

 

Il ya lieu de signaler aussi que le jour de sa mort, le même 12 octobre1951, fut né aussi son petit-fils, Simon Kimbangu Kiangani, l’actuel représentant légal de l’église Kimbanguiste à travers le monde. Comme pour dire que les Kimbaguistes célèbrent un double événement.

 

 

Mboshi