CAN 2025 : Voici les 13 probables qualifiés dont la Rdc dès la 4e journée

Alors que la 3e journée des éliminatoires s’est achevée ce samedi. Les 13 premières sélections qualifiées sur le terrain pour la Coupe d’Afrique des nations 2025 pourraient être connues lors de la 4e journée, qui se disputera entre dimanche et mardi.

Rappelons que le Maroc est, lui, déjà qualifié en tant que pays-hôte pour la phase finale de la CAN 2025 qui aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Un total de 24 sélections participeront au tournoi. Voici les 13 équipes qui peuvent d’ores et déjà assurer leur billet.

Egypte (Groupe C)

Pays le plus titré dans l’histoire de la CAN (7 sacres), les Pharaons ont enchaîné une troisième victoire vendredi contre la Mauritanie (2-0). Mohamed Salah et sa bande seront qualifiés en cas de nouveau succès mardi à Nouakchott.

Nigeria et Bénin (Groupe D)

Le Nigeria et le Bénin ont fait le break en tête du groupe D en reléguant le Rwanda, 3e, respectivement à 5 et 4 points. Si les Guépards s’imposent à nouveau mardi à Kigali et que les Super Eagles en font de même en Libye, le suspense sera déjà éteint dans cette rencontre.

 

Algérie (Groupe E)

 

 

En cartonnant le Togo 5-1, l’Algérie a enchaîné une troisième victoire consécutive et fait un pas de plus vers la qualification. Un succès lundi à Lomé scellerait la qualification des champions d’Afrique 2019. Un nul pourrait même suffire si dans le même temps le Liberia ne bat pas la Guinée Equatoriale.

 

 

Angola (Groupe F)

 

 

Quart de finaliste de la dernière édition, l’Angola a enregistré sa troisième victoire de rang vendredi contre le Niger (2-0). Un nouveau succès mardi à l’extérieur validerait la qualification des Palancas Negras. Un nul peut même suffire si le Ghana ne bat pas le Soudan la veille.

 

 

Côte d’Ivoire (Groupe G)

 

 

Bourreaux de la Sierra Leone vendredi (4-1), les Eléphants ont fait le plein eux aussi. En cas de nouvelle victoire mardi à l’extérieur, le tenant aura déjà validé son billet. Un match nul est également susceptible de faire l’affaire, à condition que le Tchad ne batte pas la Zambie.

 

 

RD Congo (Groupe H)

 

La RD Congo a battu la Tanzanie 1-0 jeudi pour s’assurer une troisième victoire de rang. S’ils battent à nouveau les Taifas Stars mardi à Dar Es Salam, les Léopards auront leur billet en poche.

 

 

 

Mali (Groupe I)

 

 

Contrairement à d’autres équipes, le Mali a déjà lâché deux points en route mais sa victoire de vendredi contre la Guinée Bissau (1-0) lui ouvre de belles perspectives. Les Aigles seront en effet assurés d’être au rendez-vous s’ils s’imposent à nouveau lundi à Bissau et que l’Eswatini ne bat pas le Mozambique dans le même temps

 

 

Cameroun (Groupe J)

 

 

D’humeur offensive vendredi contre le Kenya (4-1), le Cameroun s’est imposé comme le patron de sa poule. Une nouvelle victoire mardi contre les Harambee Stars entérinerait la qualification des Lions Indomptables.

 

 

Ouganda et Afrique du Sud (Groupe K)

 

Le duo de tête Ouganda-Afrique du Sud a repoussé le Congo, 3e, à 4 longueurs, et le Soudan du Sud à 7 unités. Une victoire combinée des Bafana Bafana contre le Congo et des Cranes face au Soudan du Sud plierait définitivement ce groupe K mardi.

 

 

Burkina Faso et Sénégal (Groupe L)

 

  1. Avec 4 points d’avance sur le Burundi et 7 sur le Malawi, c’est peu dire que le Burkina Faso et le Sénégal entrevoient déjà la qualification. Si le Burkina Faso bat à nouveau le Burundi, il validera sa présence au Maroc et offrira la possibilité au Sénégal d’en faire de même en cas de nouvelle victoire.

 

 

 

ST




Egypte : Un pharaon quitte le rassemblement, Salah rentre (officiel)

La star de l’équipe d’Egypte, Mohamed Salah, a quitté le rassemblement des Pharaons après la victoire contre la Mauritanie (2-0) samedi.

Buteur samedi soir au stade international du Caire, dans le cadre du match aller de la double confrontation avec la Mauritanie pour les troisième et quatrième journées des éliminatoires de la CAN 2025, Mohamed Salah ne jouera pas la manche retour à Nouakchott mardi prochain.

En effet, le capitaine emblématique des Pharaons (101 sélections, 58 buts) a été laissé au repos.

 

L’information annoncée par KingFut ce samedi a été confirmée quelques heures plus tard par Liverpool, lequel a officialisé le retour précoce de son ailier de 32 ans sur les bords de la Mersey. Selon KingFut, le gaucher a discuté avec son sélectionneur Hossam Hassan. Les deux hommes ont ainsi convenu de libérer le joueur de la prochaine opposition face aux Mourabitounes.

 

 

Une saison sous le signe du renouveau avec Liverpool

 

 

Solide leader du groupe C avec 9 points pris sur 9, l’Egypte est quasi-qualifiée pour la phase finale de la CAN 2025. En effet un résultat nul suffira aux coéquipiers d’Omar Marmoush pour faire partie de la vague des premiers qualifiés au tournoi à deux journées de la fin des éliminatoires, possiblement en compagnie de l’Algérie, de la Côte d’Ivoire, la RDC ou encore du Maroc. Si tant est qu’ils décrochent le point qui suffira à leur bonheur.

 

Mo Salah reprendra la compétition le 20 octobre prochain à l’occasion du choc contre Chelsea comptant pour la huitième journée de Premier League. Ce début de saison est placé sous le signe de la renaissance pour le principal intéressé, leader de PL avec les Reds après une saison 2023-2024 vierge de titres, et qui est devenu, le 2 octobre dernier, l’unique meilleur buteur africain de l’histoire de la Ligue des champions.

 

 

 

 

ST




Kinshasa : Vers la fin du vagabondage et mendicité sur les artères principales, la police se met au travail dès ce lundi.

L’opération a été lancée par le commissaire provincial de la police dans la commune de Gombe. C’est après la première réunion de commandement qu’il a présidé après sa réhabilitation ce vendredi.

Le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a fait savoir que cette opération sera couplée par le durcissement de la lutte contre l’incivisme routier.

 

Au sujet du problème de manque d’effectif des policiers, le numéro un de la police à Kinshasa a instruit aux commandants de retirer leurs éléments en détachement illégal.

 

Désormais, chaque bulletin de service devra être paraphé par le commandant du groupe PI-HP et signé par le commissaire provincial de la police.

 

Outre les questions liées à la sécurité de la ville de Kinshasa, cette réunion a également porté sur les instructions de travail données aux différents chefs d’unité, notamment l’intensification des patrouilles régulières, organisées et ciblées.

 

Mais il faut du changement dans le comportement des policiers parce qu’ils ont une mission à accomplir. C’est la sécurité de la population et des biens.

 

«Pour la réussite de cette mission, le policier doit se connaître par rapport à ce qui lui est demandé. Mais celà nécessite aussi une interaction. Donc donner son apport pour aboutir à un même bon résultat », a déclaré le commissaire divisionnaire adjoint Kilimbalimba.

 

Les agissements de la police de circulation routière (PCR) ont aussi été évoqués au cours de cette réunion. Des fourrières seront disposées à travers la ville de Kinshasa pour arrêter et garder tous les véhicules dont les chauffeurs vont violer le code de la route. Des unités spécialisées vont s’occuper de ce travail.

 

 

 

 

Osée Kalombo




Nord-Kivu : La société civile annonce une marche pacifique le mardi prochain pour soutenir les efforts des FARDC.

Selon les organisateurs, cette marche pacifique et populaire qui va se dérouler à travers toute la province du Nord-Kivu, a comme objectif de soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC et exiger les opérations offensives contre la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda et dire non à toute forme de négociation avec les M23/RDF.

 

Cependant, en ville de Butembo, c’est une marche pacifique annoncée par la coordination des mouvements citoyens et des groupes de pression.

 

Dans sa communication, le conseil urbain de la jeunesse, qui a annoncé cette manifestation estime que le mobile ultime est de porter haut la voix des habitants de cette partie du pays, victimes des atrocités de la guerre.

 

Cette marche partira du rond-point Takenga pour le camp militaire de Rughenda, avant de chuter à la mairie où une déclaration sera lue devant le maire policier de Butembo.

 

La coordination invite ainsi les habitants à sécher toutes les activités ce jour tout en gardant une pensée pieuse aux victimes de la guerre imposée par les groupes armés tant locaux qu’étrangers depuis plus d’une décennie.

 

 

 

 

 

Osk




Nord-Kivu : Un groupe de présumés criminels et plusieurs munitions des guerres dans le filet de la police.

C’est le résultat d’un bouclage réalisé par les services de sécurité mené dans la ville de Goma. Une opération dénommée ‹‹Road bloc››, qui a permis au service de l’ordre à mettre la main aux dix (10) présumés criminels minus d’armes à feu dont, une arme Pkm et 2 armes Ak et plusieurs munitions de guerre.

Ils ont été présentés devant la presse ce samedi 12 octobre 2024 par le maire de Goma, le Commissaire Supérieur Principal Kapend Kamand Faustin.

Selon l’autorité urbaine, parmi ces présumés bandits présentés, la plupart sont des militaires déjà mis à la disposition de l’auditaire militaire garnison de Goma.

Des civils à mains armées, une bande des Kidnappeurs dont une femme arrêtée après avoir kidnappé un enfant de 6 ans au quartier Ndosho, un jeune garçon accusé d’avoir kidnappé une élève et un voleur de véhicules, ont été également présentés.

 

“Nous avions organisé des opérations de Road bloc, en fouillant les véhicules dans les différents carrefours de la ville de Goma, le résultat est positif. Il y a des armes saisies qui devraient être au front. Nous félicitons nos services et c’est chaque semaine que nous démantelons les réseaux”, a précisé le Maire.

 

Et d’ajouter, ,”les autres criminels ont trouvé un autre mode opératoire en utilisant les fanions des magistrats dans les véhicules et les taxi, pour le laisser passer. Ils se font passer à des magistrats pour voler, cambrioler et faire les braquages. Le maire demande au procureur de réglementer la fabrication de ces fanions pour éviter de vivre les événements malheureux.

 

Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Goma, le magistrat Paluku Kitambala Pascal précise que ces fanions sont utilisés par les magistrats dans leurs véhicules privés. Il met en garde tout celui qui sera appréhendé en train d’utiliser les fanions sans cette qualité des magistrats pour chercher à mener des activités criminelles en ville.

 

“Les services de sécurité sont à pied d’œuvre pour démanteler d’autres réseaux mafieux”, a indiqué le Procureur.

 

 

Osk




« Le chemin vers 2030 et au-delà dépendra de l’efficacité des partenariats » (L’ambassadeur Nkengasong)

Dans son mot de la fin, l’ambassadeur Nkengasong a expliqué que sa conclusion est que le chemin vers 2030 et au-delà dépendra de l’efficacité des partenariats. Comme je l’ai décrit, le concept de durabilité consiste à savoir comment nous atteindrons 2030 et comment nous projetterons au-delà de 2030 pour que chaque personne vivant avec le VIH/sida continue à bénéficier de soins de qualité. Et il n’y a que quatre choses que nous devons faire : nous devons sensibiliser les politiques ; nous devons développer et adapter nos programmes ; nous devons assurer un financement durable ; et surtout, nous devons établir des partenariats.

Il a souligné que l’un des partenariats que j’ai toujours considérés comme essentiel pour nous galvaniser est le partenariat avec la presse, de sorte que vous êtes l’interface entre ce que nous faisons et le grand public. Je pense donc que nous – je compte sur vous pour continuer à traduire les bons messages afin que le VIH ne soit pas perçu comme une maladie oubliée. J’ai dit à maintes reprises que vous êtes peut-être fatigués du VIH, mais que le VIH n’est pas fatigué de nous. Nos jeunes sont plus vulnérables. Je pense que nous devons simplement ne pas oublier que le VIH existe. Ce n’est pas une maladie du passé, c’est une maladie d’aujourd’hui. Mais la presse et les médias ont un rôle essentiel à jouer dans ce domaine, dans cette perspective.




L’Ambassadeur Nkengasong : « Il y a donc tant de lacunes que le continent doit combler »

« Vous avez été directeur du CDC Afrique pendant la COVID. Quelle est votre expérience des systèmes de santé africains, des gouvernements et de la réponse à la pandémie ? » A cette question, l’Ambassadeur Nkengasong pense qu’il y a beaucoup de travail à faire en Afrique en partenariat pour continuer à renforcer les systèmes de santé publique et faciliter la prestation de soins de santé en tant que (inaudible).

Il y a plusieurs choses dans des domaines d’intérêt que le PEPFAR a fournies au cours des 21 dernières années qui ont aidé à combler ces lacunes, en particulier dans les domaines de la main-d’œuvre, du renforcement des institutions, du renforcement des réseaux et du travail avec le secteur privé. Ce sont tous des domaines sur lesquels le continent doit continuer à s’appuyer pour promouvoir l’accès à des soins de santé de qualité pour la population, ce qui est si important pour son propre développement.

L’Agenda 23 ne réussira – l’Agenda 2063 ne réussira que si l’on facilite réellement la prestation des soins de santé. Le PEPFAR a été le partenaire clé et le restera alors que nous progressons avec les pays. Nous ne nous contentons pas de prévenir et de traiter le VIH, nous renforçons également les systèmes qui sont nécessaires pour que le traitement du VIH et la prévention des infections soient économiques en termes de coût.

Il y a donc tant de lacunes que le continent doit combler, mais avec des partenaires dont les États-Unis sont très fiers. Comme je l’ai indiqué précédemment, nous avons investi 110 milliards de dollars sur ce continent pour financer la lutte contre le VIH/sida. Une grande partie de cette somme a servi à renforcer les infrastructures nécessaires et nous a permis d’arriver là où nous sommes aujourd’hui. Une fois encore, je me réjouis d’un partenariat très efficace avec les pays d’Afrique avec lesquels nous travaillons pour mettre un terme à cette lutte et, je l’espère, déclarer une génération libérée du VIH/sida dans les six prochaines années environ.




Nécessité de supprimer ces barrières structurelles qui favorisent la discrimination

Quelques questions quelque peu liées ont été posées. La première vient de Joyce Namugambe de Msnews en Ouganda, qui est celle de savoir : « Comment pouvons-nous aider les personnes vivant avec le VIH à le dire et s’exprimer en toute confiance ? » La seconde question, posée par Byamukama Alozious, de Mama FM en Ouganda, est la suivante : « Qu’en est-il de la stigmatisation accrue des patients séropositifs en Ouganda ? »

Pour l’Ambassadeur Nkengasong, les deux questions sont liées. Je pense qu’il faut tout d’abord reconnaître les progrès que nous avons accomplis dans la déstigmatisation du VIH. Nous devons également reconnaître que certaines pratiques qui ont eu cours et continuent d’avoir cours sur le continent – la loi anti-homosexualité en Ouganda – ne permettent pas aux gens de parler librement de leur sexualité et, bien sûr, dissuadent et font obstacle à la lutte contre le VIH/sida. Nous devons donc supprimer ces barrières structurelles qui favorisent la discrimination, la stigmatisation et l’aliénation, en particulier dans des groupes tels que les LGBTQI – les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et d’autres. Je pense que c’est très important. Cela fait également partie des défis que nous rencontrons dans le domaine du traitement.

Il s’agit donc d’une responsabilité collective, une responsabilité morale de ne pas stigmatiser, criminaliser et discriminer les personnes vivant avec le VIH/sida. Nous ne discriminons pas, nous ne stigmatisons pas les personnes souffrant d’hypertension, de diabète, de maladies cardiovasculaires ou de cancer, alors pourquoi devrions-nous faire de la ségrégation ou de la discrimination à l’égard des personnes atteintes d’une maladie qui peut être guérie. Et même si la maladie n’avait pas de remède, il est de notre responsabilité de faire preuve de compassion, d’attention, de compréhension et de soutien à l’égard de toute personne vivant avec le VIH/sida. Le traitement existe. Personne ne devrait mourir du VIH/sida – à ce stade de la lutte contre le VIH/sida – car nous disposons de traitements très efficaces. Personne, et je dis bien absolument personne, ne devrait mourir du VIH/sida à notre époque.




La science et de l’innovation au secours de la lutte contre le VIH/sida

Un autre journaliste Kenyan, John Muchangi, qui écrit pour The Star, a voulu savoir : « Quel est le plan du PEPFAR pour promouvoir l’accès à la thérapie antirétrovirale injectable à longue durée d’action et au nouveau produit injectable »– « la prophylaxie pr­é-exposition lenacapavir en Afrique ? »

Non, c’est bien ça, Johann. Nous pensons que les nouveaux développements survenus ces deux derniers mois, c’est-à-dire les résultats d’études menées en Afrique, montrent que l’administration de médicaments injectables préventifs à longue durée d’action peut limiter l’apparition de nouvelles infections de près de 100 %, s’ils sont administrés deux fois par an. C’est le cas du lenacapavir, produit par Gilead. Cela nous semble très prometteur.

« Nous avons des conversations très actives avec les dirigeants de Gilead. Nous nous sommes rencontrés à deux reprises lors de l’Assemblée générale des Nations unies et, la semaine prochaine déjà, nous nous réunirons à nouveau avec le Fonds mondial et la Fondation Gates – Bill et Melinda Gates – pour discuter des questions de tarification et d’accès. Nous pensons que cela pourrait changer la donne si nous l’utilisions de manière très ciblée, en identifiant véritablement la population ou la sous-population à risque, et si nous allons vraiment sur place pour administrer les médicaments à grande échelle et de manière cohérente. Car n’oubliez pas que vous devez utiliser ces médicaments ou ces injections deux fois par an pour le reste de votre vie. Nous sommes optimistes et pensons que nous parviendrons à un terrain d’entente – en termes de volumes et de prix – afin de pouvoir traduire ces nouvelles évolutions, les développements scientifiques, en programmes, des laboratoires de recherche à l’administration aux personnes qui en ont besoin, comme nous le disons.

Vous disposez également, à l’heure où nous parlons, d’une prophylaxie pré-exposition orale et injectable à longue durée d’action produite par ViiV, une société qui produit – la société que vous avez mentionnée. Mais cette intervention est administrée tous les deux mois.

Encore une fois, cela montre le pouvoir de la science et de l’innovation dans la lutte contre le VIH/sida. Qui sait, dans les années à venir, si nous avons la chance de bénéficier de la science, d’un investissement continu dans la science, nous pourrons peut-être disposer d’une prophylaxie pré-exposition à longue durée d’action qui ne sera administrée qu’une fois par an. Encore une fois, nous sommes très enthousiastes quant aux nouveaux développements du lenacapavir, injectable tous les six mois, mais nous avons encore du travail à faire pour que le prix en soit vraiment abordable, oui.




« Il reste encore beaucoup à faire pour remédier aux inégalités s’agissant des enfants »

C’est ce que pense l’Ambassadeur Nkengasong, qui répondait à la question de Lilys Njeru, du Nation Media Group, un très grand journal kenyan, qui s’est questionné sur : « Un récent rapport publié par l’ONUSIDA montre que des progrès significatifs ont été réalisés au Kenya. Le nombre de personnes recevant un traitement a presque doublé. Cependant, les enfants sont toujours à la traîne en termes d’accès au traitement. » Elle donne ensuite quelques chiffres. « Pourriez-vous commenter le phénomène du retard des enfants en termes d’accès au traitement ? »

Pour l’Ambassadeur Nkengasong, la situation du retard en ce qui concerne les enfants est préoccupante et devrait l’être pour tous ceux qui se sentent concernés. Si l’on pense aux inégalités en matière de santé mondiale et de santé publique, à l’accès des enfants aux traitements et à la poursuite de la suppression de la charge virale chez les enfants, c’est vraiment quelque chose que nous devrions tous prendre au sérieux, et le PEPFAR en fait une priorité. Le PEPFAR a annoncé l’année dernière une initiative spéciale intitulée « accouchement sans risque et bébés en bonne santé ». Il s’agit d’une initiative de 40 millions de dollars qui vise à renforcer, à continuer à renforcer nos partenariats pour combler les écarts que vous venez de mentionner.

Et ce n’est pas seulement le cas au Kenya. Nous le constatons partout dans le monde, dans tous les pays aidés par le PEPFAR, et nous travaillons avec l’ONUSIDA, le Fonds mondial et d’autres partenaires pour lancer une alliance de lutte contre le VIH/sida chez les enfants. La question clé est toujours la suivante : où sont les enfants ? Où les trouvons-nous ? Comment les atteindre ? Et comment s’assurer qu’ils restent sous traitement une fois qu’ils l’ont commencé ? Et surtout, il faut s’attaquer aux problèmes de la stigmatisation liée à l’identification des enfants et s’assurer qu’ils restent sous traitement. Quel type de régime devrions-nous avoir qui soit facile à utiliser pour les enfants, et ce pour leur vie entière ? Nous avons fait des progrès, mais il reste encore beaucoup à faire pour remédier aux inégalités s’agissant des enfants.