Bientôt le début des préparatifs de la vaccination contre le MPox à Kinshasa

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a passé en revue la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo et fait le point des actions de riposte en cours.

A propos du Mpox, il est revenu sur la campagne vaccinale qui a bien débuté le 05 octobre 2024 au Nord-Kivu et le 06 octobre 2024 au Sud-Kivu, la poursuite du lancement dans les neuf (09) provinces restantes, les préparatifs de la vaccination contre le MPox à Kinshasa.

S’agissant du Choléra, toutes les actions menées dans le cadre du plan de riposte se poursuivent. C’est le cas d’évoquer la prise en charge gratuite des cas dans les centres de traitement, l’investigation de cas et le prélèvement des échantillons dans les zones de santé touchées.

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a terminé sa présentation par informer le Conseil de l’introduction, à partir du 4ème trimestre de l’année en cours, du Vaccin Antipaludéen dans notre pays, conformément à la stratégie technique mondiale d’élimination du paludisme d’ici 2030.

Ce vaccin R21-Matrix-M sera administré aux enfants de 6 à 24 mois à partir du 29 octobre 2024 dans le Kongo Central, province pilote, avant de s’étendre dans d’autres provinces par aire géographique.




Les FARDC en alerte pour faire face à toute posture de l’agresseur rwandais dans le Nord-Kivu

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a présenté la situation opérationnelle et sécuritaire, particulièrement dans la partie Est du pays.

Il a fait savoir que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont restées en alerte pour faire face à toute posture de l’agresseur de notre pays dans le Nord-Kivu, aux activités des groupes armés actifs dans quelques zones des provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu ainsi qu’à la menace des éleveurs transhumants Mbororo d’origine centrafricaine, tchadienne et soudanaise dans les provinces du Bas et du Haut-Uélé.




Gestion des éleveurs étrangers dits « Mbororo » : La Rdc appelée à lever des options conséquente 

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national. L’état d’esprit de la population a été marqué par : La satisfaction populaire consécutive à l’élection de la République Démocratique du Congo comme membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour un mandat de trois ans ; Les émotions et réactions en sens divers pendant les obsèques des victimes du naufrage du Bateau MV Merdi, le 09 octobre 2024 à Goma ; La satisfaction de la population à la suite de la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe et leur impact sur le pouvoir d’achat.

Dans un deuxième volet de son rapport, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières s’est focalisé sur la problématique de la gestion des éleveurs étrangers dits « Mbororo » sur le territoire national principalement dans les provinces de Bas et Haut-Uélé, à la recherche de l’espace vital, suite aux effets du changement climatique dans la partie Nord de l’Afrique.

Cette question, a-t-il précisé, requiert du Gouvernement la levée d’options conséquentes sur cette question préoccupante. Les Ministères en charge de l’Intérieur, de l’Agriculture, de l’Environnement ainsi que celui de la Pêche et l’Elevage œuvrent à analyser les aspects de la question pour, dans un premier temps, définir un cadre et mettre en place une Commission d’identification, en associant les services de sécurité.




Judith Suminwa salue le dynamisme de la diplomatie impulsée par le président de la République 

Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement a tenu, au nom du Gouvernement, à saluer, une nouvelle fois, le dynamisme de notre diplomatie, tel qu’impulsé par le Président de la République, Chef de l’Etat permettant à notre pays de siéger aujourd’hui au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour les deux ans à venir, soit de 2025 à 2027.

Rappelant notre propre responsabilité, en matière des droits de l’homme, à cet effet, elle a attiré l’attention des Ministères concernés, notamment ceux de la Justice et celui des Droits Humains, sur la nécessité d’accompagner avec responsabilité notre mandat au sein du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.

La Première Ministre a terminé son intervention en faisant la restitution au Conseil de sa participation à la Conférence internationale sur le développement durable, qui s’est déroulée à Hambourg, en Allemagne, les 07 et 08 octobre 2024 où elle a représenté le Président de la République, Chef de l’Etat.

En marge de la conférence, elle a eu des échanges bilatéraux constructifs notamment avec le Chancelier Allemand OLAF Scholz, la Ministre fédérale allemande de la Coopération économique et du développement Svenja Schulz, la Directrice générale du Fonds Monétaire International Kristalina Georgieva et l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement Achim Steiner.




Nations Unies, Hongrie et Sommet de la Francophonie : Tshisekedi encourage les ministres à poursuivre les efforts diplomatiques entamés

Dans un premier temps, le Président de la République est revenu sur sa participation, du 19 au 26 septembre 2024, à la 79ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New-York aux Etats-Unis d’Amérique sous le thème : « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour faire progresser la paix, le développement durable et la dignité humaine pour les générations futures ».

Les rencontres bilatérales qu’il a eues, en marge de la Session, ont ouvert des perspectives de coopération dans divers domaines essentiels tels que l’économie, la technologie et la santé.

Les membres du Gouvernement concernés par ces dossiers ont été instruits à poursuivre les efforts diplomatiques pour accentuer la mobilisation internationale en faveur de la paix dans notre pays, tout en exploitant aussi les opportunités de coopération offertes lors des rencontres bilatérales. Le Gouvernement a été ainsi engagé à s’y appliquer sous encadrement de la Première Ministre.

Abordant le chapitre de sa visite officielle effectuée, du 29 septembre au 1er octobre 2024, en République de Hongrie, à l’invitation de son Homologue M. Tamàs Sulyok, le Président de la République a salué le développement des relations bilatérales entre notre pays.

Compte tenu de l’expérience de la République de la Hongrie en la matière et de la volonté politique manifestée au plus haut niveau, le Président de la République a engagé les membres du Gouvernement qui l’ont accompagné à prendre, sous la coordination de la Première Ministre, des initiatives concrètes pour capitaliser au mieux les opportunités offertes par le Gouvernement Hongrois, dont celle d’ouvrir une Mission diplomatique de la RDC à Budapest. Le rapport y relatif est attendu dans les trois (03) mois.

Par ailleurs, le Président de la République a évoqué sa participation au 19ème Sommet de la Francophonie organisé en France du 4 au 5 octobre 2024. Ce sommet était axé sous le thème : « créer, innover et entreprendre en français ».

En outre, il s’est appesanti sur le tête-à-tête qu’il a eu, en marge du Sommet avec le Président de la République française sur quelques questions importantes, notamment celles concernant l’Est de notre pays et celles qui concernent aussi la coopération entre la République Démocratique du Congo et la France.




Nécessité de parachever l’exécution des recommandations de la Table-Ronde sur l’état de siège proclamé en Ituri et au Nord-Kivu    

Le Président de la République a rappelé le chemin parcouru depuis l’instauration de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Il a aussi rappelé son message à la nation du 12 octobre 2023 où il s’était prononcé sur l’avenir de l’état de siège en optant pour la mise en œuvre d’un dispositif transitoire graduel au terme duquel ce régime exceptionnel devrait connaitre sa fin.

 

Ce dispositif transitoire, a-t-il insisté, devait consister au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui étaient déjà sécurisées et sous contrôle des Forces armées de la République Démocratique du Congo.

Ceci entrainait la levée des restrictions constitutionnelles des citoyens, notamment la libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu, la liberté de manifestations pacifiques et de réunions.

De ce fait, le Président de la République a invité la Première Ministre à engager à nouveau le Gouvernement dans l’évaluation et la mise en œuvre complète des mesures d’assouplissement édictées et par conséquent, assurer la scolarité aisée des enfants et créer un environnement favorable au développement économique et à l’entrepreneuriat, en mettant en exergue les mesures d’assouplissement fiscales déjà prises consécutivement à l’option levée lors de la septième réunion du Conseil des Ministres du 26 juillet 2024, de soutenir les entreprises opérant dans les provinces sous état de siège.

Un rapport d’exécution de la présente instruction est à produire dans les trente jours, afin que soient prises des décisions idoines concernant cette partie de la République qui nous est chère.




Félix Tshisekedi préoccupé par des cas de naufrage

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshiesekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la dix-septième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 11 octobre 2024.

Le Président de la République est préoccupé par des cas de naufrage qui sont couramment enregistrés durant les trois dernières années sur le fleuve Congo et ses affluents voire sur certains lacs du pays. Le dernier cas est celui du chavirement, le jeudi 03 octobre 2024 d’une embarcation qui a causé la mort et la disparition de nos compatriotes dans le Lac Kivu.

A ce sujet, il a tenu à réitérer toute sa compassion aux familles éprouvées et à prêter son oreille attentive à cette douleur qu’elles ressentent.

Le Gouvernement a été invité, sous le leadership de la Première Ministre, à ne ménager aucun effort et surtout à accompagner les familles qui traversent ce terrible drame.

Subsidiairement à ses instructions données à la suite de ce drame, répercutées par la Première Ministre lors de la précédente réunion du Conseil des Ministres, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a été chargé de prendre des initiatives en vue du renforcement des capacités de tous les Services étatiques notamment le Commissariat fluvial, ainsi que les services en charge des patrouilles fluviales qui interviennent dans la sécurité de navigation fluviale et lacustre.

Outre l’initiative déjà prise par le Gouvernement pour la prise en charge des rescapés du naufrage pré rappelé, la Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité a été chargée d’encadrer toutes les interventions humanitaires faites en faveur des victimes et ce, en sauvegardant leur dignité. Il sied par ailleurs de mener un contrôle rigoureux afin d’établir les responsabilités à tous les niveaux et que les mesures idoines soient prises.

Le Président de la République a encore rappelé son instruction sur la lutte contre les ports clandestins qui sont aussi un vecteur de ce genre de fléau que nous connaissons sur ces voies tant lacustres que fluviales. Il a insisté sur les mécanismes de supervision efficaces de toutes les étapes de construction des embarcations et baleinières mais aussi de suivi technique régulier par les Experts qualifiés et bien formés du Ministère des Transports. Un rapport est attendu à la prochaine réunion du Conseil des Ministres.




La BCC encourage l’implémentation de réformes visant à soutenir la productivité 

La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, intervenant en tant qu’invitée, a informé le Conseil de développements de la conjoncture économique à l’échelle nationale et les perspectives. En effet, la croissance économique devrait demeurer résiliente. Il est attendu un taux de croissance de 5,3 % pour l’année 2024, tiré notamment par le secteur extractif.

Sur le marché des biens et services, le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à 0,11 % contre 0,10% la semaine précédente. En cumul annuel, il s’est situé à 9,99 % contre 18,23 % à la même période en 2023.

Les taux de change sont restés globalement stables. Ils se sont établis à 2.851,68 CDF et 2.866,91 CDF le dollar américain, respectivement à l’indicatif et au parallèle, soit des dépréciations hebdomadaires de 0,2 % et 0,1 %.

Evoquant les facteurs explicatifs de l’évolution de la conjoncture intérieure, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a précisé que cette dernière est soutenue par la mise en œuvre des politiques conjoncturelles restrictives, sur fond d’une bonne coordination.

L’implémentation de réformes visant à soutenir la productivité et à favoriser une croissance solide, durable et inclusive va se poursuivre sans relâche.

Il sera question de faire face aux risques pesant sur l’économie internationale notamment l’intensification des tensions géopolitiques au Proche et Moyen-Orient ainsi que la persistance de la guerre en Ukraine qui pourraient perturber les chaînes d’approvisionnement et exacerber les pressions inflationnistes.




Au conseil des ministres: Doudou Fuamba présente trois projets de loi de ratification 

Le Ministre des Finances a soumis au Conseil, pour examen et adoption, trois (03) textes suivant : Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi n°24/014 du 08 juillet 2024 autorisant la ratification des Accords de prêt conclus le 25 mars entre le Gouvernement et le Fonds Africain de Développement (FAD), ainsi que le Fonds d’Appui à la Transition (FAT) au titre du Projet d’Appui à la Gouvernance et au Développement des Compétences en soutien au Programme de Transformation de l’Agriculture (PAGDC-PTA) ;

Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi autorisant la ratification de la Convention de crédit conclue le 24 novembre 2023, entre la République Démocratique du Congo et GEMCORP CAPITAL MANAGEMENT ;

Projet de Loi autorisant la ratification de deux Accords de prêt du 28 septembre 2024 conclus entre la République Démocratique du Congo et la Banque Africaine de Développement (BAD) au titre du financement du Projet d’Appui au Développement des chaines de valeur en soutien au Programme de Transformation de l’Agriculture (PADCV-PTA) d’un montant global de 197 millions d’unités de comptes.




Grève des enseignants:  Doudou Fwamba décante la situation 

Il n’y aura plus d’année blanche dans le secteur de l’Enseignement primaire technique et professionnel comme le prédisait certaines mauvaises langues. Il nous revient que le ministre des Finances, Doudou Fuamba vient de décanter ce dossier qui a fait couler beaucoup d’encres et salives. C’est ce lundi que le dossier des enseignants sera transféré à la Banque centrale du Congo pour paiement.

«Le dossier des enseignants a atterri samedi 12 octobre à 16h sur la table du ministre. Il l’a aussitôt traité et signé. Le lundi 14 octobre, il sera transféré à la Banque Centrale du Congo pour paiement», a assuré dimanche une source proche du dossier, précisant que «le ministre des Finances n’est pas à la base du blocage de la paie du barème des enseignants à l’idée d’amplifier la grève. C’est de l’intoxication de mauvais goût venant des manipulateurs». Et ce, contrairement aux ennemis de la République, dont l’objectif est tout simplement de pousser les enseignants à radicaliser la grève, afin que l’année blanche s’en suive.

«L’argentier national est lui-même signataire de ce barème. Il ne peut en aucun cas bloquer l’exécution de ce barème, qui est en engagement du gouvernement avec les enseignants via le banc syndical…», a-t-on ajouté.

Signalons qu’un protocole d’accord a été conclu dernièrement entre le gouvernement et le banc syndical, pour l’amélioration des conditions de travail et de salaire du personnel enseignant.

Désormais, avec cette solution trouvée, les enfants peuvent pousser un ouf de soulagement, surtout que les cours reprendront incessamment. Les pourfendeurs de la gratuité de l’enseignement de base attendront encore longtemps, parce que le Gouvernement n’est pas prêt à abandonner cette réforme majeure et obligation constitutionnelle par excellence

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JMNK