La liberté d’expression en Rdc (Bettens Ntumba)

La liberté d’expression est un outil indispensable de la démocratie, un droit universel et fondamental à tous les citoyens permettant de dénoncer les abus, les injustices sociales, la mauvaise gouvernance, etc.

 

La liberté d’expression est garantie par la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à son article 23 et les instruments juridiques internationaux des droits de l’homme ratifiés par la République démocratique du Congo.

La liberté d’expression consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.

Tout homme est libre de parler, d’écrire, d’exprimer, de publier sa pensée, sous réserve de ne pas porter atteinte aux bonne mœurs, à la réputation d’autrui et à la sécurité.

La liberté d’expression n’est pas synonyme de tout dire.

L’exercice de la limite de la liberté d’expression est encadré par le code pénal et numérique congolais qui obligent les citoyens au respect de droit des uns et des autres, à défaut, c’est la poursuite pénale.

Cela est prévu d’un autre pays.

A titre indicatif, en France au mois de septembre 2024, deux femmes ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris d’avoir dit la première dame française Brigitte Macron est transgenre.

Curieusement, un acteur politique (majorité et opposition) ou un membre de la société civile (confessions religieuses, journaliste etc.) est poursuivi pour l’infraction liée à l’expression (diffamation ou imputable dommageable, injure), devient l’infraction politique or il s’agit de l’infraction de droit commun. Tout est politisé en RDC.

Les autorités dirigeantes doivent éviter la simulation d’infraction ou l’infraction fantaisiste liée à l’expression en vue de museler les citoyens à ne pas dénoncer des abus du pouvoir.

Le combat d’idées n’est pas un combat des fauves mais plutôt un combat des idées intelligibles et constructives.

Les presses écrites et audiovisuelles ainsi que l’avènement des réseaux sociaux(Facebook, tick tok twitter, watts app, Instagram etc.),la classe politique (pouvoir et opposition) et les composantes de la société civile(les médias, confessions religieuses, association des droits de l’homme, culturelles, intellectuelles, caritative ) ont fait les instruments de communication un lieu de règlement des comptes, des dépravations des mœurs, des divisions, des injures, des diffamations, incitation à la haine tribale, des faux bruits, des manipulations, des populismes, des messages roses, des chansons et images obscènes, promesses fallacieuses et désunion.

Sur ce, presque toute la couche sociale a perdu les repères, les valeurs et les vertus.

Cette mentalité légendaire incomprise de la liberté d’expression est hantée dans le subconscient de la population congolaise.

D’ailleurs, certains ont transformé les noms ethniques à l’injure tels que MULUBA, MUYAKA, MUSWALI etc.

Cette pratique malsaine et incomprise de la liberté d’expression ne pas de naturelle à favoriser la cohésion nationale, l’éducation civique et patriotique, la sécurité et la paix sociale.

Curieusement, la plupart des intelligentsias congolaises (professeurs, juristes, économistes, acteurs politiques etc.) qui sont des élites du pays, sont plongées dans la déviation de la liberté d’expression.

La liberté d’expression dans les réseaux sociaux est crucifiée voire même assassinée suite au manque d’intolérance des congolais et de la classe politique.

 

En sous d’autres cieux, la nouvelle technologie des réseaux sociaux est utilisée quotidiennement pour raison d’ordre scientifique, académique, éducatif, patriotique, civique, culturelle, sportif en bref pour le développement du pays.

La liberté d’expression incomprise ne doit pas être pratiquée pour la survie ou le repositionnement politique.

Certes, l’opposition et la société civile dénoncent les abus du pouvoir sur la mauvaise gouvernance au respect de la loi et en évitant des propos qui portent atteinte à l’honneur et à la dignité des dirigeants vice versa.

La mauvaise pratique actuelle, qui amènent les acteurs politiques opposition comme majorité au pouvoir dans la frasque politique, y compris même certains membres de la société civile.

Quant aux dirigeants doivent privilégier la liberté d’expression liée au débat d’idées en évitant la pensée unique ou un seul son de cloche pour ne pas museler l’opposition.

En somme, la liberté d’expression est le fruit de sacrifice suprême, trop de sang coulé pendant le combat de la démocratie et de l’État de droit sous l’égide du patriarche de la démocratie Etienne Tshisekedi.

Cette liberté d’expression doit être protégée, sécurisée et surtout être utilisée conformément à l’éthique, a la moralité et au respect de droit des uns et des autres.

Les congolais doivent avoir conscience du danger qui guette le destin de notre pays sur le réseau social, c’est le moment de réagir rapidement à cet enlisement de plus en plus profond.

C’est les vraies élites intellectuelles qui doivent relever ces défis car ils détiennent le savoir ayant la meilleure faculté d’analyse et d’appréciation des faits et savaient différencier la vérité et manipulation ainsi que la réalité et la fiction. Les autorités dirigeantes doivent prendre des mesures drastiques pour empêcher ces fléaux.




Clôture du Forum Africa Alive 2024 à l’Université d’Harvard : Le satisfecit de Julien Paluku

Très fier d’avoir élevé la République Démocratique du Congo au Forum Africa Alive 2024 à l’Université d’Harvard, incubateur de grandes intelligences américaines basée à Boston; la délégation gouvernementale composée de Julien Paluku Kahongya, Patrick Muyaya Katembwe et Marie-Thérèse Sombo, respectivement Ministre du Commerce Extérieur, Ministre de la Communication et Médias et Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a bien vendue les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo dans différents domaines dont le commerce, l’agro-business, l’industrie des batteries et véhicules électriques, les infrastructures, l’énergie et le tourisme.

Cette équipe a défendu les intérêts de la RDC à la conférence-débat sur l’avenir de l’Afrique co-animée par la Présidente Honoraire de l’Éthiopie, Sahle Work Zewde et des éminents Professeurs de l’Université d’Harvard.

Ce même exercice a été au rendez-vous au dîner d’affaires organisé par la Directrice de l’Agence Américaine pour le Commerce et le Développement, Enoch T Ebong.

La diplomatie commerciale et économique menée va aider la RDC à attirer plus d’investissements américains a expliqué le Ministre du Commerce Extérieur

Avec le club d’étudiants africains d’Harvard Business School, le Ministre Julien Paluku Kahongya entouré de l’Ambassadrice de l’Ouganda et de la Chargée d’affaires de l’ambassade du Madagascar aux États-Unis d’Amérique les a appelé de mettre en contribution les intelligences acquises à Harvard au profit de leurs pays respectifs.

Ousman Sacko, porte-parole de ces étudiants salue cette interpellation.

Pour tirer profit de l’AGOA, la RDC est en train de mettre en place des stratégies dont l’accompagnement des entrepreneurs a fait savoir le Ministre du Commerce Extérieur au cours d’une réunion avec jeunes femmes entrepreneures congolaises bénéficiaires d’une bourse à Harvard pour améliorer la gouvernance de leurs entreprises.




Le projet de facilitation du commerce et intégration des Grands lac au centre d’une réunion à Kinshasa   

Le projet de facilitation du commerce et intégration des grands Lac entre la RDC et le Burundi n’est plus un rêve, plutôt, une réalité.

La première réunion du comité régional de coordination a eu lieu ce lundi 14 octobre à Kinshasa. Une rencontre à laquelle ont pris part le représentant de la banque mondiale, le secrétaire général du COMESA, la Ministre burundaise du commerce et de l’industrie mais aussi, le ministre congolais de l’urbanisme et habitant faisant l’intérim du ministre du commerce extérieur Julien Paluku qui prend part au forum Africa Alive aux USA.

Ce projet vise à construire des infrastructures routières pour faciliter l’échange commercial entre les deux pays afin de résoudre les doléances du bien-être du peuple congolais et burundais.

Dans son mot d’ouverture, le ministre de l’urbanisme et habitat Crispin Mbadu a évoqué les défis à révéler à travers ce projet.

De son côté, la ministre burundaise du Commerce et de l’industrie a salué l’amitié qui existe entre les deux pays avant de préciser l’objectif de ce projet.

Si d’un côté le secrétariat du COMESA promet de soutenir les deux pays dans le transport frontalier, de l’autre, la banque mondiale appelle la RDC et le Burundi à travailler ensemble pour faciliter l’avancement de travaux afin de donner à la population ce qui leur a été promis.

Notons que le 31 octobre 2024, il se tiendra au Burundi précisément à Bujumbura, la 1ere réunion des chefs d’état du COMESA.




Voici la recette de Jean-Lucien Busa pour redresser les entreprises du Portefeuille

Le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe et son collègue du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba ont organisé un Briefing Spécial, ce lundi 14 octobre 2024 dans la salle de la Presse RTNC3.

Au menu des échanges avec la presse, « Comment faire du portefeuille de l’Etat l’épine dorsale de l’économie Congolaise ?».

Dans son mot d’introduction, le patron du Portefeuille a d’abord fait un diagnostic du portefeuille de l’Etat : Dans quel état se trouvent ces entreprises ? Quelle thérapie proposer ? Quel profil pour les mandataires de l’Etat? Et enfin, la disparité dans les rémunérations de mandataire de l’Etat.

Jean-Lucien Busa a d’abord défini le ministère du Portefeuille comme étant celui qui gère certaines entreprises d’économie détenue par l’Etat donc où l’Etat est actionnaire. On y distingue les entreprises publiques où l’Etat est actionnaire majoritaire et des entreprises à économie mixte où l’Etat est partenaire avec un ou plusieurs actionnaires. Le ministère du Portefeuille gère aussi les participations directes. Il gère également des concessions.

Ce ministère s’occupe ainsi de la gestion et l’administration des entreprises du Portefeuille de l’État. Dans la panoplie d’entreprises du Portefeuille de l’Etat, 29 sont des entreprises publiques et plus 89 entreprises d’économie mixte où il y a une participation indirecte de l’Etat. Ces entreprises couvrent plusieurs secteurs tels que les mines, hydrocarbures, transport, financier, tourisme, ….

En terme de diagnostic, Jean-Lucien Bussa note un problème de manque de performance dans l’ensemble de ces entreprises. Selon les statistiques de trois dernières années, la quasi-totalité de ces entreprises ont enregistré des résultats négatifs. Cela se reflète par une gouvernance acceptable, mais en même temps une gestion moins orthodoxe non axé sur le résultat.

Autre constat, les investissements stratégiques ne sont pas à la place qu’il faut. Très peu d’investissements stratégiques ne sont liés au corps du métier du taux d’exploitation de ces entreprises. Ainsi, les dettes sociales sont énormes : dette fiscale, dette financière.

On note aussi que beaucoup de ces entreprises sont plombées à cause de jugements iniques et de saisies intempestives de comptes et du patrimoine. Les textes qui gèrent ces entreprises de l’État ne sont pas respectés. Il y a un déficit criant du management

Une lumière à côté de ce tableau sombre, on note en même temps que le patrimoine de ces entreprises est immense. Au-delà de ces difficultés, ce potentiel peut être exploré et exploité, il suffit que la gouvernance soit améliorée, que la gestion axée sur le résultat soit mise en place et que les investissements stratégiques soient menées.

Face à ces difficultés, le patron du Portefeuille a pris de mesures drastiques pour renverser la tendance.




60ᵉ anniversaire du martyre de la bienheureuse Anuarite : La Première ministre promet de s’impliquer   

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce lundi 14 octobre 2024 en son cabinet de travail, la délégation des notables de la Province du Haut-Uélé, conduite par Monseigneur Donatien Nshole.

Cette délégation est venue solliciter l’accompagnement du Gouvernement dans les préparatifs du 60ème anniversaire du martyre de la Sœur Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta.

« Nous sommes venus voir madame la Première Ministre pour partager avec elle le cahier des charges de nos préoccupations par rapport aux pèlerinages que nous voulons faire en suivant les pas d’Anuarite. De Kisangani, Wamba et Isiro. Il y a aussi le défi de la construction de grands sanctuaires en mémoire d’Anuarite », a fait savoir Mgr Donatien Nshole.

L’évêque a également précisé que les activités commémoratives de la Bienheureuse Anuarite sont prévues du mardi 26 novembre au mardi 3 décembre 2024 à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé.

« C’est un grand événement pour l’Église catholique, mais aussi pour la Nation congolaise. Parce que les valeurs défendues par Anuarite, ce sont des valeurs que l’humanité doit promouvoir », a-t-il poursuivi.

La Première Ministre a rassuré la délégation de son implication en mettant en place, dans une bref délai, un comité pour la bonne exécution des préparatifs, particulièrement la construction du sanctuaire à Isiro.

Fille de l’Eglise, Judith Suminwa a, en outre, réitéré la disponibilité de son gouvernement à accompagner l’Eglise catholique et promet d’être présente physiquement le jour de la cérémonie commémorative.

Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta, assassinée le 1ᵉʳ décembre 1964, a été béatifiée le 15 août 1985 par le Pape Jean-Paul II. Depuis, l’Eglise catholique de la RDC la célèbre le 1er décembre de chaque année comme “martyre de pureté.”




Josep Borrell réaffirme l’’’immense valeur’’ que l’UE accorde au partenariat stratégique avec le Maroc

Le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, a réaffirmé, lundi, l’’’immense valeur’’ que l’UE accorde au partenariat stratégique avec le Maroc.

‘’Les 27 souhaitent approfondir le partenariat liant le Maroc et l’UE, qui est un partenariat de longue portée, de longue durée, très dense et approfondi’’, a déclaré le Haut représentant de l’UE, qui présentait, lors d’une conférence de presse, les conclusions du Conseil Affaires étrangères de l’UE, tenu à Luxembourg.

‘’Nous avons noué des relations amicales et une coopération à plusieurs facettes avec le Maroc, et nous souhaitons la poursuivre et la renforcer durant les mois à venir’’, a-t-il assuré, ajoutant que les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont pris note des arrêts de la Cour de justice de l’UE sur les accords de pêche et agricole UE-Maroc.

Le chef de la diplomatie de l’UE a réitéré à cet égard le contenu de la déclaration conjointe, avec la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ayant réaffirmé l’engagement du bloc européen en faveur davantage de préservation et de renforcement des relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines, conformément au principe “pacta sunt servanda”.

‘’En étroite collaboration avec le Maroc, l’UE souhaite renforcer ces relations et préserver ce partenariat dans tous les domaines’’, a-t-il conclu.




A Genève en Suisse : Sama Lukonde porte haut la voix de la Rdc à la 149ème Assemblée de l’Union inter- Parlementaire

À la tête d’une délégation composée du Premier vice-président de l’Assemblée nationale, de deux sénateurs et de quelques députés nationaux, le Président de la chambre haute du

Parlement, l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde représente la République démocratique du Congo à la 149ème Assemblée de l’Union interparlementaire et réunions connexes qui se tiennent du 13 au 17 octobre 2024, à Genève, capitale de la Suisse. Ces assises sont centrées sur le thème : “Exploiter la Science, la technologie et l’innovation pour un avenir plus pacifique et durable”.

Jean-Michel Sama Lukonde a, au nom du Chef de l’État, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, exprimé l’intérêt que revêt la bonne utilisation et les services bénéfiques de la science, des nouvelles technologies et les innovations pour tous les pays du monde, car elles font partie intégrante de l’humanité et constituent le moteur de développement durable si on en fait usage positif pour ne viser que le bien-être social et l’amélioration des conditions de vie de populations.

Pour Sama Lukonde, le thème au centre de ces travaux est d’un intérêt réel et plus particulier pour la République démocratique du Congo pays qui regorge plusieurs minerais critiques et stratégiques recherchés dans les innovations technologiques.

‘La science, la technologie et l’innovation offrent à nos États les capacités et les opportunités de coopération mutuellement avantageuses. Elles contribuent également à la création des richesses pour le bien de l’humanité et la consolidation de la paix. Bien plus, l’intelligence artificielle qui, de nos jours, est en train de révolutionner le monde, est le produit de la science et de la technologie et l’innovation spécialement dans la diversification de l’économie en relation avec l’observation sur l’emploi des jeunes et la sécurité”, a indiqué le numéro 1 du Sénat.

Jean-Michel Sama Lukonde a révélé à l’assistance quelques avancées enregistrées en RDC dans le domaine de la science et de l’innovation technologique.

“C’est pourquoi, en vue de contribuer à la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation, plusieurs initiatives ont été prises en République démocratique du Congo tant au niveau du Gouvernement que du Parlement depuis l’avènement au pouvoir de son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République. Au niveau du Gouvernement, il y a lieu de signaler la création du fonds national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. L’institution du Forum du génie scientifique congolais organisé chaque année, la création du Ministère du Numérique, la conclusion de plusieurs accords de partenariat portant sur la chaîne des valeurs des minerais stratégiques notamment avec la Zambie pour la production des batteries électriques. Mon pays reste ouvert à un tel partenariat avec tout autre pays intéressé”, a-t-il indiqué.

Pour le speaker de la chambre des sages, le Parlement de la République démocratique du Congo, travaille depuis longtemps sur les politiques et le cadre juridique des questions relatives à la science, la technologie et aux innovations. C’est ainsi qu’il a adopté plusieurs textes de Loi notamment le code du numérique.

Le speaker du Sénat, Sama Lukonde n’a pas non plus manqué de faire mention de la RDC qui, malgré ses nombreuses ressources naturelles, dont les minerais critiques et stratégiques indispensables à l’innovation technologique, est victime d’une guerre d’agression lui imposée par ses voisins, principalement le Rwanda, en vue de créer des pillages et l’exploitation illicite de ses ressources. Pour Sama Lukonde, ceci freine l’envol de ce grand pays et l’empêche de tirer profit de ses minerais critiques très prisés dans la science, les nouvelles technologies et les innovations à travers le monde.

“Cette situation qui dure depuis plus de trente ans et qui constitue aujourd’hui une menace à la paix et à la sécurité internationale, plombe les efforts de la RDC à jouer pleinement son rôle dans la construction d’un monde plus pacifique, car partout au monde, le progrès n’est possible que là où il y a la paix”, a martelé Sama Lukonde.

Il faut, par ailleurs, souligner que le Président de la Chambre des sages de la RDC a réussi à inscrire aux points des urgences de cette assemblée parlementaire internationale, la résolution de la RDC sur les questions sécuritaires et humanitaires dans sa partie Est et a obtenu en même temps l’appui de la majorité des parlementaires présents à ces assises qui veulent, eux aussi, la paix durable en RDC.

Il sied d’indiquer que l’UIP est une organisation mondiale des parlements dont le siège se trouve à Genève. C’est un forum de dialogue, de coopération et d’actions parlementaires. Elle promeut la démocratie et aide les parlements et les parlementaires à travers le monde à remplir leur mandat.”




Intervention de l’Honorable Président du Sénat à la 149e Assemblée de l’Union interparlementaire

Madame la Présidente ;

Mesdames et Messieurs les Présidents des parlements et les Chefs des délégations

Mesdames et Messieurs les parlementaires ;

Mesdames et Messieurs en vos titres et qualités respectifs ;

 

Permettez-moi, au nom de la délégation du Parlement de la République Démocratique du Congo (RDC) de transmettre les chaleureuses salutations du peuple congolais et celles de Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République, Chef de l’État à la 149ème session de l’Assemblée générale de l’Union Interparlementaire (UIP) qui se tient ici à Genève.

 

C’est un honneur pour ma délégation de prendre part à cette session qui a pour thème : « Exploiter la science, la technologie et l’innovation pour un avenir plus pacifique et durable ».

 

Ce thème présente un intérêt réel et particulier pour la RDC, mon pays.

 

En effet, exploitées à bon escient, la science, la technologie et l’innovation, constituent le moteur de transformation structurelle de nos économies en vue de leur intégration pour la construction d’un monde prospère, plus solidaire et pacifique.

 

Par ailleurs, la science, la technologie et l’innovation offrent à nos États les capacités et les opportunités de coopération mutuellement avantageuses. Elles contribuent également à la création des richesses pour le bien de l’humanité et à la consolidation de la paix.

 

Bien plus, l’’intelligence artificielle qui de nos jours est en train de révolutionner le monde est le produit de la science, de la technologie et de l’innovation.

Spécialement dans la diversification de l’économie en relation avec l’observation sur l’emploi des jeunes er la sécurité.

C’est pourquoi, en vue de contribuer à la promotion de la science, la technologie et l’innovation, plusieurs initiatives ont été prises en RDC tant au niveau du Gouvernement que du Parlement depuis l’avènement au pouvoir de Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République.

Au niveau du Gouvernement il y a lieu de signaler :

la création du Fonds national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique,

l’institution du Forum du génie scientifique congolais organisé chaque année,

la création du ministère du numérique,

la conclusion de plusieurs accords de partenariat portant sur la chaine de valeurs des minerais stratégiques notamment avec la Zambie sur la production des batteries électriques.

Mon pays reste ouvert à un tel partenariat avec tout autre pays intéressé.

 

 

Le Parlement de la République Démocratique du Congo travaille depuis longtemps sur les politiques et les cadres juridiques des questions relatives à la science, aux nouvelles technologies et aux innovations. C’est ainsi qu’il a adopté lors de la dernière législature plusieurs textes de loi notamment le Code du numérique.

 

Quant à l’’intelligence artificielle, elle requiert pour son développement les minerais stratégiques tels que le coltan, le niobium, le cuivre, le lithium, le cobalt… La RDC, mon pays est l’un de plus grands producteurs au monde de ces ressources

 

En dépit de ces atouts et de sa détermination à servir le progrès de la science, la RDC n’est pas en mesure d’apporter, comme elle le souhaite, sa contribution au développement de l’intelligence artificielle à cause de l’agression, du pillage et de l’exploitation illégale de ses ressources naturelles dont elle est l’objet de la part de certains pays voisins en particulier le Rwanda.

 

Cette situation qui dure depuis plus de trente ans et qui constitue aujourd’hui une menace à la paix et à la sécurité internationale empêche également mon pays de jouer pleinement son rôle dans la construction d’un monde plus pacifique. En effet, partout au monde, le progrès n’est possible que là où il y a la paix et la sécurité.

 

 

 

C’est la raison pour laquelle ma délégation a proposé au titre de point d’urgence l’examen de « la situation sécuritaire et humanitaire à l’Est de la RDC ». Nous sollicitons le soutien de tous les délégués des parlements du monde à cette 149ème assemblée générale de l’Union Interparlementaire et l’adoption à l’unanimité de la résolution subséquente.

 

Nous espérons que les représentants légitimes des peuples du monde ne garderont plus silence sur cette situation de plus catastrophique qui sévit dans mon pays,

 

Madame la Présidente ;

Mesdames et messieurs les Présidents des parlements et chefs des délégations

Mesdames et Messieurs les parlementaires ;

 

Je voudrais vous exprimer à l’avance les remerciements de la délégation de la République Démocratique du Congo pour l’attention que vous daignerez porter à ce

projet de résolution.

Je vous remercie.

 




En RDC : La Banque mondiale a mobilisé près de 7,3 milliards USD dans la mise en œuvre de 22 projets en cours d’exécution 

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a échangé, ce lundi 14 octobre 2024 à la Primature, avec la délégation de la Banque Mondiale conduite par Mme Anna Bjerde, Directrice générale des Opérations. Le partenariat entre la République démocratique du Congo et la Banque Mondiale a été passé au peigne fin, au cours de cet entretien.

L’institution de Bretton Woods a disponibilisé près de 7,3 milliards USD dans la mise en œuvre de 22 projets en cours d’exécution en RDC. Judith Suminwa et Anna Bjerde se sont également appesanties sur la possibilité d’accélérer les investissements de cette institution financière internationale en vue de l’obtention des résultats rapides.

“Nous avons eu une excellente réunion avec Mme la Première Ministre de la RDC. Nous avons discuté sur notre partenariat fructueux. La Banque Mondiale est en train de mettre en œuvre 22 projets en RDC. Il y a environ 7,3 milliards $ à investir. Et nous avons la possibilité d’accélérer ces investissements pour obtenir des résultats rapides”, a déclaré Mme Anna Bjerde.

Contribution du secteur privé pour la création d’emplois

Par ailleurs, la Première Ministre et ses hôtes ont aussi tablé sur la nécessité de rendre l’économie de la République démocratique du Congo capable de créer plusieurs emplois.

“Nous avons également parlé de domaines prioritaires pour l’avenir. On a évoqué la croissance inclusive pour créer de l’emploi pour la population, particulièrement les jeunes. Il y a des opportunités qui vont permettre de créer des emplois ou des valeurs ajoutées autour des opportunités industrielles comme les secteurs des mines et de l’énergie. Le secteur privé doit jouer un rôle clé pour créer des emplois”, a dit Anna Bjerde.

Dans la même veine, elles ont également tablé sur les questions environnementales ainsi que l’amélioration du climat des affaires afin de favoriser les investissements en RDC.

Ressources hydrauliques de la RDC, opportunités pour l’Afrique

Dans le menu des sujets évoqués au cours de cet entretien figurent des questions énergétiques. La Banque Mondiale veut s’impliquer dans la baisse de la fracture énergétique en RDC.

“Nous avons aussi évoqué les efforts que nous voulons faire pour accroître l’énergie au pays. Il y a de nombreuses opportunités à saisir dans le secteur énergétique en recourant aux mini-réseaux ou à l’énergie hors-réseau. Grâce à la forte ressource hydraulique de la RDC, il y a des pays qui pourront être bénéficiaires. Ces pays vont servir d’opportunités pour l’exploitation de l’électricité”, a fait savoir Anna Bjerde.

Par ailleurs, la visite de l’équipe de la Banque Mondiale à Goma a également été évoquée au cours de cet entretien. Selon la Banque Mondiale, il est important d’appuyer la population de l’Est de la RDC en leur fournissant des services de base et en assurant leur sécurité.

Parmi les projets portés par la Banque Mondiale en RDC, il y a notamment le programme d’accès aux services d’eau et d’assainissement (PASEA); le projet pour la restauration des forêts et des savanes; le Projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine à Kinshasa; le Projet d’Autonomisation des femmes entrepreneurs, et mise à niveau des petites et moyennes entreprises pour la transformation économique et l’emploi (TRANSFORME RDC).

Notons que la Banque Mondiale contribue à la lutte contre la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie de la population de la République démocratique du Congo par le biais de l’éducation, de l’énergie, de la santé et d’autres services sociaux. Et le Gouvernement Suminwa fait de l’accès à ces services sociaux de base l’un des piliers majeurs de son Plan d’actions (Pilier 4)




Révision de la Constitution : Augustin Kabuya doublement désavoué !

« J’ai vu quelqu’un qui n’a pas qualité publier une note ; l’UDPS va se prononcer sur ce dossier», a déclaré Deo Bizibu, clouant au pilori Augustin Kabuya… Pour Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, le Gouvernement a d’autres priorités que la révision de la Constitution !

Sale dimanche 13 octobre 2024 pour le secrétaire général statutaire et président national non statutaire de l’Udps, Augustin Kabuya. En quelques heures d’après d’après-midi, tout s’est effondré sous ses pieds. En effet, peu après avoir réuni les présidents fédéraux, sectionnaires et cellulaires avec pour instruction «d’entamer une campagne de conscientisation sur le bien-fondé de la révision constitutionnelle», il a vu deux coups de marteau lui être assénés respectivement par l’autre aile de l’Udps (qui lui conteste le pouvoir d’engager le parti), mais aussi par le Gouvernement. De quoi susciter un ouf de soulagement au sein de l’Union sacrée de la nation…

Au seul congrès la compétence

Le premier marteau est dans le compte X.com de Pascal Mulegwa de Rfi publié le dimanche 13 octobre 2024 à 20h46. En voici le contenu intégral : «Révision constitutionnelle : Le parti présidentiel (UDPS) n’a pas encore levé l’option. Deo Bizibu affirme que ‘la position du parti sera connue après consultation avec toutes les structures’. Il pique : ‘j’ai vu quelqu’un qui n’a pas qualité (Augustin Kabuya) publié une note, l’UDPS va se prononcer sur ce dossier».

Deuxième marteau est dans le compte X.com de Freddy Tshiyoyo à 21h36. «RDC : Pour Patrick Muyaya porte-parole du gouvernement congolais, la réforme constitutionnelle n’est pas encore à l’ordre du jour. ‘Si pareille initiative est prise, nous communiquerons de la manière la plus transparente possible. Pour le moment ce qui nous préoccupe, c’est la mise en œuvre de 6 engagements du Président de la République pour l’amélioration du pouvoir d’achat des Congolais’. Le Ministre de la communication et médias était l’invité de Rfi».

Ce qui est connu de l’opinion avertie, c’est que jusqu’au 1er octobre 2024, date d’annonce de la « prophétie d’Etienne Tshisekedi », rien n’a été dit d’une réunion de l’un des trois organes nationaux du parti identifiés à l’article 15 des statuts en vigueur, en l’occurrence le Congrès, la Présidence et la Convention Démocratique du Parti (CDP).

 

L’aveu d’une fuite en avant !

Comment comprendre alors qu’un parti organisé se réfère non pas aux textes qui le régissent mais à une «prophétie» pour la matière la plus importante qui soit dans la gestion politique, à savoir la Constitution !

Au regard de ce qui précède, la priorité a consisté à identifier la personne morale ou physique ayant largué sur le public cette grenade vraiment mal dégoupillée appelée «révision de la Constitution», et encore à un moment où le pays est fragile aux plans politique, diplomatique, sécuritaire, économique et social !

Il est maintenant clair que c’est Augustin Kabuya qui, malheureusement, a choisi la mauvaise voie pour rebondir : attribuer à feu Etienne Tshisekedi la paternité de l’initiative au lieu de se référer aux statuts du parti.

Déduction à tirer facilement : hier à l’Opposition champion toutes catégories du respect des textes, aujourd’hui au Pouvoir champion toutes catégories du non-respect des textes, l’Udps a ouvert un front que rien ne peut justifier si ce n’est l’aveu d’une fuite en avant!

Et comment !

“Ça aussi, c’est la constitution” !

Comme relevé dans la dernière livraison : sans même toucher à la Constitution, Félix Tshisekedi a aujourd’hui tous les atouts entre ses mains. Il dispose de l’Assemblée nationale, du Sénat, du Gouvernement et des Cours et Tribunaux en plus des organisations d’appui à la Démocratie : Céni, Csac, Cndh. Même l’Administration publique (Territoriale, Diplomatie, Magistrature, Armée, Police, Renseignements, Portefeuille) lui est soumise.

En toute logique, il n’a que faire de la révision de la loi fondamentale, un brûlot pouvant l’amener à subir le sort d’Icare.

Et comme les Congolais sont devenus hypercréatifs, chaque image choquante sur les réseaux sociaux s’accompagne désormais de l’interrogation «Ça aussi, c’est la Constitution ?» ! Ainsi, nids de poule dans les artères de Kinshasa, arriérés des salaires, cohabitation difficile entre policiers et Wewa, embouteillages, écroulement des résidences ou d’un mur de parcelle, évasion en prisons, entassement des bouteilles en plastique dans les caniveaux n’ont plus comme justificatif que «Révision de la Constitution».

De quoi tourner en dérision une initiative pourtant…constitutionnelle.

Premier devoir de redevabilité

Pourtant, la population qui a élu son président de la République à 73 % – score jamais réalisé en RDC en période de démocratie (1960-1965 d’abord et 2006-2023 ensuite) – attend Félix Tshisekedi sur le terrain de ses propres promesses de campagne. Cas, pour le second mandat, de la création de 6,4 millions d’emplois jusqu’en 2028. La jeunesse de l’Udps en général, celle de la RDC en particulier (formule à maintenir), attend de la première année un premier devoir de redevabilité.

Du prochain discours sur l’état de la Nation (au plus tard le 15 décembre prochain, dans deux mois), elle espère apprendre que sur la moyenne de 1,280 million l’an, la première année du second et dernier mandat, plus ou moins 100.000 combattants ont trouvé un job !

Or là, on a l’impression de basculer du slogan «Félix, Papa alobaki le Peuple D’Abord» au slogan «Félix, Papa alobi, Révision de la Constitution D’Abord».

Cette référence systémique à Étienne Tshisekedi, décédé en 2017, finira par suggestionner aux Congolais qu’ils n’ont pas un Chef d’Etat en chair et en os, mais à une réincarnation du père dans le fils, une sorte de «Papa m’a dit !”.

Bien entendu, Augustin Kabuya ne saura jamais saisir cette dimension spirituelle. Il est dans la logique de trouver en Félix Tshisekedi plus le fils de son père que le Président de la République Démocratique du Congo.

Ça enlève au Congo toutes les considérations auxquelles il a droit.

Probablement qu’au sein de l’Udps, de l’Union sacrée de la nation et du Gouvernement, on a vite fait de circonscrire cette évidence, si bien qu’il aura suffi un quart de la journée dominicale du 13 octobre 2024 pour qu’aussitôt lancée, la campagne de sensibilisation la révision constitutionnelle fasse naufrage !

Omer Nsongo die Lema