A l’occasion de 10 ans du massacre de la population: La ville de Beni dit : «  Plus jamais de massacres de la population civile par les Adf »

Les activités socio-économiques étaient paralysées, hier mardi 15 octobre 2024, dans la ville de Béni, située dans la province du Nord-Kivu. Pour cause, cette journée a été décrétée « journée sans activités » en hommage aux milliers des victimes des massacres perpétrés par les rebelles ougandais des Adf dans la région de Beni, Butembo et Lubero et une partie de l’Ituri. Une initiative des coordinations de la Société civile, de la Dynamique des Femmes et des mouvements citoyens qui sont les plus affectés de l’activisme des Adf.

Tout a commencé par une procession à laquelle ont pris part toutes les couches de la population partie de la mairie et dont le point de chute était le stade Ngadi, dans la commune de Rwenzori, en ville de Béni. Un culte œcuménique y a été célébré.

Le choix du stade Ngadi n’est pas fortuit. Car, c’est dans ce quartier, au Nord de la ville de Béni où s’est perpétré le tout premier massacre en 2014.

Ce jour-là, 36 civils avaient été tués sauvagement par ces rebelles Ougandais.

Pour ce qui est de la cérémonie, plusieurs personnalités, mouvements associatifs et les notables de la région ont répondu présents à l’appel de la société civile pour rendre un hommage mérité aux victimes de ces atrocités.

Ils ont payé le prix …

Le maire de la ville, Jacob Nyofondo, commissaire supérieur principal, a rendu un vibrant hommage à ces hommes et femmes, ainsi que ces enfants qui ont payé le prix de l’insécurité dans la région.

Il a demandé à la population de soutenir les efforts du Président de la République de pacifier cette partie du territoire national.

Pour Zawadi Kasija, une habitante de Beni, cette célébration rappelle toutes les actions et événements malheureux de Ngadi avant de solliciter une assistance du gouvernement de la République.

Au cours de cette cérémonie, le coordonnateur urbain de la société civile, Pépin Kavota, a saisi cette occasion pour plaider en faveur de la construction d’un mémorial en hommage à toutes les victimes des affres de guerre à travers le pays. «Nous voulons l’érection d’un mémorial de toutes les victimes de la région. Pas seulement de Beni ou Ngadi, mais du territoire de Beni, du territoire de Lubero de la ville de Beni et Butembo et même une partie de l’ituri et de Mambasa. Parce que les ADF continuent à distribuer la mort dans toutes ces entités. « Nous avons l’obligation de nous liguer étant que jeunes pour barrer la route aux ennemis de la paix et d’être derrière nos autorités. Nous avons tant pleuré», a déclaré Pépin Kavota.

Alors que les habitants de Béni pleure ses morts, un appel est lancé aux autorités pour mettre fin aux multiples tueries dont est victime cette population.

Placée sous le thème « Mémorial dans la vie des hommes », cette commémoration s’est voulue un hommage aux vies perdues et un appel à la mémoire collective et à la solidarité. Cette action illustre la volonté de la population de se mobiliser pour la paix et la justice dans la paix.

Depuis 2014, la société civile a dénombré plus de 17 000 civils tués par les Adf dans la province du Nord-Kivu qui est sous état de siège depuis 2021.

RSK




Le prix de l’or reste stable, les investisseurs attendant un nouvel élan 

Le prix de l’or est resté stable mardi, les investisseurs attendant de nouvelles informations sur la position de la Réserve fédérale sur les réductions des taux d’intérêt américains pour donner une nouvelle orientation au prix du lingot. L’or au comptant s’est maintenu à 2 646,64 $ l’once, à 3h19 GMT. Les prix ont atteint un record de 2 685,42 $ le mois dernier. Les contrats à terme sur l’or américain ont baissé de 0,1% à 2 663,10 $.

« Les prix de l’or ont été étonnamment résistants, refusant de succomber à un dollar américain plus fort et à des rendements du Trésor plus élevés », a déclaré Yeap Jun Rong, stratège de marché chez IG. Les élections américaines pourraient accroître la demande d’or en tant que protection contre l’incertitude, tandis que les réductions attendues des taux de la Fed, probablement par tranches de 25 points de base, pourraient pousser les prix à un niveau record, visant les 2 800 dollars d’ici la fin de l’année », a-t-il ajouté.

Le dollar américain a atteint un pic de plus de deux mois lors de la session précédente, rendant le lingot plus cher pour les détenteurs d’autres devises. Le rendement de référence à 10 ans a également augmenté.

 

Prudence sur les réductions

Le gouverneur de la Fed, Christopher Waller, a appelé à plus de prudence sur les réductions de taux d’intérêt à venir. Alors que le président de la Fed Bank of Minneapolis, Neel Kashkari, a déclaré que d’autres réductions de taux sont à venir pour la banque centrale américaine alors que l’objectif d’inflation de 2 % est en vue.

Selon l’outil FedWatch du CME, les marchés considèrent qu’il y a 87 % de chances que les taux soient réduits de 25 points de base en novembre. La baisse des taux d’intérêt renforce l’intérêt de détenir des lingots à rendement nul. Les investisseurs garderont un œil sur les ventes au détail américaines, les données de la production industrielle et les demandes hebdomadaires d’allocations de chômage qui seront publiées plus tard dans la semaine.

Les banques centrales restent de fervents acheteurs d’or pour diversifier leurs réserves pour des raisons financières ou stratégiques, ont déclaré les représentants de trois banques centrales lors de la conférence annuelle de la London Bullion Market Association.

L’argent au comptant est resté stable à 31,14 dollars l’once. Le platine a baissé de 0,3 % à 989,95 dollars et le palladium a perdu près de 1 % à 1 020,50 dollars.

Ailleurs, la Chine pourrait lever 850 milliards de dollars supplémentaires à partir d’obligations spéciales du Trésor sur trois ans pour aider à soutenir une économie en perte de vitesse par le biais d’une relance budgétaire accrue, a rapporté Caixin Global.

Willy K, avec

Zonebourse




75ème session du Comité Exécutif du programme du HCR: La Rdc pour l’éradication de l’apatridie

Du haut de la tribune des Nations Unies à Genève en Suisse, le 4ème intervenant, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani Lukoo a porté haut et fort la voix de la République Démocratique du Congo, lundi 14 octobre devant les dirigeants de près de cents Etats du monde, au cours de la 75ème session du comité exécutif du programme du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. Il a de ce fait demandé l’éradication de l’apatridie comme plusieurs pays du monde, et privilégie l’adoption du plan national de lutte contre l’apatridie.

Le pays de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va cependant adhérer aux conventions des nations unies de 1954 et 1961 relatives à l’apatridie et va par la suite lancer le processus pour la ratification du protocole à la charte Africaine sur le droit à la nationalité pour faire disparaître l’apatridie en Afrique.

Au-delà de la position du gouvernement Congolais par rapport à l’apatridie, l’envoyé de la RDC a dans son speech évoqué la situation relative aux déplacements forcés et massifs de la population à l’intérieur tout à l’extérieur du pays.

Jacquemain Shabani parle de près de 7,3millions de déplacés essentiellement dans l’Est de la RDC, et 1million et demi ont trouvé asile à l’extérieur du pays à cause des conflits armés et guerre d’agression dont est victime la RDC par certains pays voisins prédateurs des ressources naturelles et minières que regorge la Rdcongo.

D’où cet appel du gouvernement congolais à la communauté internationale de s’investir conséquemment à ses côtés pour stopper les causes endogènes et exogènes de cette crise.

Le patron de la sécurité a également plaidé pour que le HCR accorde une attention particulière aux 525 réfugiés présents sur le territoire congolais. Jacquemain Shabani a en outre salué les efforts inlassables et constants fournis par le HCR pour répondre aux défis de protection internationale des personnes déplacés de force.

Bernetel Makambo




Thérèse Sombo à Africa Alive 2024 de Havard University : Une plus-value apportée à l’ESU de la RDC

L’Afrique était à l’honneur à l’université Harvard, à Boston (USA) où, du 11 au 13 octobre, le Center for the Study of African Societies and Economies (CSASE) accueille l’Africa Alive! 2024.

Présente à ces assises, la Ministre de l’ESU, Professeure Marie-Thérèse Sombo trouve en cette rencontre des intelligences africaines, une plus-value pour son secteur et revient sur ce que la RDC gagne à participer à ce genre d’événements : ” … c’est un moment extrêmement important pouvant nous servir d’échange et de la mobilité des enseignants et étudiants qui sont en post Doc et Master ici aux États-Unis, parce qu’il y a possibilité de récupérer les cerveaux qui sont allés ailleurs et revenir se mettre au service de notre pays” a-t-elle confié au micro de notre confrère Christian Lusakueno.

Africa Alive est un rassemblement d’anciens étudiants africains de cette prestigieuse université Harvard et des étudiants passionnés par l’avenir de l’Afrique.

Leaders du droit, des affaires, de la finance, de la santé, des politiques publiques et de la technologie se retrouvent tout ce week-end dans des ateliers pour « faciliter les conversations centrées sur le développement de l’Afrique ».

Au programme de ces 3 jours, des débats approfondis, des conférences de haut niveau données par des pionniers de gouvernements et de l’industrie venus du continent, « avec des opportunités d’engager un réseau dynamique de leaders d’opinion ayant des idées transformatrices pour réaliser les priorités du continent », indique l’université.

La première ministre de la RDC y était attendue mais, parce qu’elle présentera lundi à l’assemblée nationale à Kinshasa, le projet de budget 2025, elle s’est fait représenter par les ministres de l’ESU Marie-Thérèse Sombo, de l’industrie Julien Paluku et de la communication et médias, Patrick Muyaya.

Bernetel Makambo




Des sorciers économiques

Tous les ingrédients sont réunis pour conduire la Plèbe à une révolte contre l’autorité établie. Tant, les appétits gloutons des certains opérateurs économiques, loin de s’enfiler sur du réel, se greffent désormais à la boulimie financière et à la gloutonnerie économique. Et, c’est dans le secteur pétrolier que ces gloutons économiques et financiers ont choisi d’étrangler le Gouvernement, en le prenant à la gorge.

En effet, sous peu, déjà le 02 octobre 2024, le ministère de l’Economie Nationale avait tôt fait de procéder à la baisse des prix des carburants à la pompe. Cette révision à la baisse, soit de 13%, s’inscrivait dans une stratégie globale de réduction du coût de la vie et de l’amélioration du bien-être de la population congolaise. Une des réformes-phares du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka, vision impulsée par le Chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

A son annonce, la réforme, en soi, avait été saluée par l’ensemble de la population congolaise, dans le sens que c’est une première de voir les prix du carburant baisser que d’augmenter.

Malheureusement pour la Plèbe, « Petit Peuple », vivant en dessous de la moyenne, la voracité et la gloutonnerie des certains opérateurs économiques, plongés dans les anciennes pratiques, ont tôt fait de stranguler cette réforme. Avançant des motifs farfelus et pas du tout convaincants, ils ont décidé de créer la surenchère ; la rareté, partant la mise de leur clé sous le paillasson dans les stations-service. Où, on aperçoit désormais des longues files d’attente devant certaines pompes pour ceux qui vendent au moins.

D’autres, par contre, évoquant des risques pour l’approvisionnement et les pertes potentielles pour les sociétés pétrolières qui leur appartiennent, ont carrément décidé de ne plus vendre, plongés, eux, dans l’affairisme béat, démontrant des théories économiques déconnectées des priorités nationales.

Se refusant de poser clairement le problème pour des solutions idoines, ils ont choisi de faire sécher leurs stations-service en vue de créer une surchauffe, une rareté qui obligerait les conducteurs à augmenter leurs tarifs du transport en commun, en lieu et place de les baisser. Les conséquences directes influeront notoirement, sur les prix de biens de consommation de première nécessité alors que l’opinion attend une baisse déjà annoncée par le Gouvernement depuis début septembre et dont le décret y afférent se fait toujours attendre.

Comme on peut bien le constater, la RDC est truffée de certaines personnes qui militent pour son statu quo. Statu quo qui militerait en faveur d’un soulèvement social, tant des apprentis-sorciers, aussi bien politiques qu’économico-financiers tanguent solidement leurs appétits gloutons, aussi longtemps qu’ils touchent la corde. Une corde déjà usée par le social, le politique et avec cette horde des pétroliers qui bradent l’économie du pays. Des sorciers économiques qui conciliabules nuits et jours pour que la RDC tombe plus bas encore. Trop bas même.

Nous, qui sommes nés au village, appelons ces genres des personnages : sorciers. En fait, ils sont, pour la Plèbe, des sorciers économiques. De part leurs pratiques. Un peu comme l’autruche.

Willy Kilapi




Lutte contre Mpox et prise en charge: Le Coordonnateur national du COUSP en visite dans les différents centres 

Le coordonnateur national du Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP), le professeur Christian Ngandu, était en visite d’inspection dans les différents centres de traitement de Mpox (CTMpox) ou de prise en charge dans la ville de Kinshasa. C’était le samedi dernier.

L’objectif de cette visite était de suivre et palper du doigt comment se déroulent sur le terrain les activités de la riposte contre la Mpox. Selon l’Institut national de Santé publique (INSP), cette visite tombe à point nommé du fait qu’elle a pu recadrer et donner la vraie version du fait, contrairement aux fausses informations véhiculées sur la mauvaise prise en charge des malades Mpox.

Le coordonnateur national du COUSP a donné les orientations claires sur l’amélioration de l’organisation des services, le rendu des résultats et de la létalité au CTMpox de Masina et Vijana.

Rappelons que depuis le samedi 05 octobre dernier, le Gouvernement congolais avait lancé officiellement la campagne de vaccination contre cette épidémie, qui est une maladie virale. Elle peut déclencher une éruption cutanée douloureuse, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre. Le virus se transmet d’une personne à l’autre par contact étroit. En RDC, elle vit depuis 1970 de manière endémique.

Cependant, depuis l’année 2021 jusqu’à ce jour, le cas n’a cessé d’augmenter, et au début de cette année, jusqu’à la semaine épidémiologique, 39 un cumul de 30.596 cas suspect et 5602 cas confirmés ont été notifiés dans le pays.

La Mpox a été déclarée comme une urgence santé publique pays, Urgence africaine de santé publique par Africa CDC et en août 2024, l’épidémie de Mpox a été de nouveau déclarée une urgence de santé publique de portée internationale par le Directeur général de l’OMS.

Prince Yassa

 




Nouveau cadre de coopération 2025-2029: L’UNICEF sollicite l’implication de tous 

Le bureau du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en République Démocratique du Congo sollicite l’implication de tous les partenaires à son nouveau cadre de coopération pour la période 2025-2029. C’est ce qu’avait émis son représentant, le10 octobre 2024, lors de la célébration de 60 ans d’existence de cette Agence des Nations Unies.

D’après le représentant, l’UNICEF, ce nouveau programme, qui est une traduction des aspirations des enfants et des communautés, aligné sur le plan national stratégique de développement, vise à accélérer l’atteinte des résultats pour les enfants grâce à des stratégies transformationnelles au niveau communautaire, provincial et national avec une attention particulière aux communautés les plus vulnérables.

Pour ce faire, l’UNICEF invite le gouvernement congolais de maintenir son engagement en faveur des enfants, de renforcer les politiques publiques dans ce domaine, de promouvoir l’accès aux services sociaux de bases dans les zones humanitaires avec l’appui de la communauté internationale, et de continuer les négociations pour un accord de paix durable.

« Aux partenaires d’augmenter leur soutien financier et technique ainsi que leur plaidoyer aux services des enfants de la RDC. A la société civile de continuer à mobiliser les communautés et à défendre les droits des enfants. Aux jeunes et enfants d’avoir confiance en vous, de rester engagés, soyez des acteurs du changement dans un avenir meilleur », a déclaré Grant Leaity, lors de cette grande soirée hautement en couleurs, organisée sous une belle et lumineuse paillotte, érigée pour la circonstance dans l’enceinte de l’Académie des Beaux-Arts devant un public très select.

C’était une ambiance bon enfant qui offrait un sentiment, non seulement festif, mais plus interpellateur, quant à l’avenir après une minutieuse évaluation de ses 60 ans. C’est ce qu’a souligné le représentant.

« Les 60 dernières années ont été marquées par des progrès considérables, mais le chemin reste encore long. Ensemble, nous pouvons construire un Congo où chaque enfant a les mêmes chances de grandir en bonne santé, d’apprendre et de réaliser son plein potentiel ».

 

Des progrès en 60 ans

Pendant plus de 60 ans, aux côtés du Gouvernement congolais, le Bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance a affirmé avoir contribué à la création d’un environnement favorable aux droits de l’enfant.

Selon son représentant, le travail de son agence a rendu possible des progrès remarquables pour les enfants au cours des dernières décennies. Il en veut pour preuve, entre 2007 et 2024, selon les enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) : le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est passé de 148 pour 1000 naissances vivantes à 92 pour 1000 naissances vivantes, soit une baisse de 56 points. Aussi, le taux d’allaitement maternel exclusif est passé de 36% à 53 %.

Dans le secteur de l’éducation, le taux brut de scolarisation au primaire est passé de 62% en 2001 à 112% en 2021.« Chaque année, l’UNICEF apporte son soutien à près d’un million de personnes, dont 580,000 enfants affectées par les conflits armés et des catastrophes naturelles à travers la distribution des articles ménagers essentiels », a indiqué le représentant de l’UNICEF en Rdc.

Il a précisé que sur cette liste de progrès, que pendant les 12 dernières années, 14.6 millions d’enfants ont été enregistrés à l’état civil, soit une moyenne de plus de 1.2 millions d’enfants par an sur 3.9 millions de naissances attendues. Et pendant la même période, poursuit-il, plus de 1.5 millions d’enfants victimes de violences ont bénéficié de services de protection et de prise en charge. Aussi, plus de 7,8 personnes utilisent à ce jour la plate-forme U-Report-faisant de la RDC le premier au monde en termes de nombre d’utilisateurs.

 

En effet, pour l’UNICEF, toutes ces réalisations sont le fruit d’un travail acharné mené en collaboration avec le gouvernement, la société civile, de nombreux partenaires et autres acteurs et surtout en partenariat avec les communautés.

 

Encore des défis

Malgré ces progrès, cette Agence des Nations Unies est consciente que de nombreux défis persistent encore dans plusieurs domaines notamment dans les domaines de la vaccination, de la nutrition, de la protection et de l’éducation.

En effet, a renseigné Grant Leaity, en 2023, où seuls 21% des enfants de 12 à 23 mois étaient complètement vaccinés contre 31% en 2007, soit un recul de 10 points. Aussi, le retard de croissance en 2023 est de 45% contre 46% en 2007.

« Ces défis sont exacerbés par un contexte marqué par la récurrence des conflits armés et les déplacements massifs de population et d’enfants qui en résultent, les effets du changement climatique telles que les inondations et les glissements de terrain », a-t-il fait savoir.

En plus de cela, la République Démocratique du Congo fait encore face aux épidémies d’Ebola, de Cholera, de rougeole et plus récemment Mpox.

 

Des ambassadeurs UNICEF à l’honneur

Ils étaient au nombre de quatre sur ce podium lumineux, eux qui portent la noble mission de l’UNICEF à travers le monde afin de venir en aide à ces enfants malnutris, malades, sans éducations …. Victimes des affres de la guerre… Leur engagement vaut de l’or.

« Je tiens à remercier l’Unicef (…) Aujourd’hui je me sens profondément liée à cet engagement, qui me pousse à grandir et à aller toujours plus loin », a déclaré Didi Stone Olomide, l’une des ambassadrices de l’UNICEF.

Même motivation aussi pour l’artiste-musicien Pascal Lokwa Kanza, qui de toute évidence, est allé des mots à la guitare. Deux bels morceaux de son riche répertoire ont été fredonnés par son groupe d’accompagnement de Kinshasa. C’était difficile de se retenir.

 

Des témoignages éloquents de la part des retraités

Trois grands anciens retraités, qui ont su donner les meilleurs d’eux-mêmes pendant plus de 20 ans pour certains, 15 ans pour d’autres, ont édifié l’assistance avec des moments forts de souvenirs pour la cause de l’humanité.

L’ancienne responsable de la Communication de l’UNICEF, Mme Bibiane Ambongo, s’était encore souvenue de ces grandes réalisations de son ancien employeur. Elle a relaté que «  parmi les grandes réalisations que nous avons pues atteindre à l’UNICEF, je pense notamment aux campagnes de vaccination contre la polio, je pense aussi aux campagnes de masse pour l’éducation ; je me rappelle que c’était en 2003 lorsque nous lancions cette campagne dénommée « toutes les filles à l’école ». Et ça été aussi pour moi l’occasion de rencontrer nos vedettes nationales… J’ai eu à travailler avec une bonne dizaine de représentants (…) ».

Si l’occasion n’a pas été donnée pour le dire tout haut lors de cette soirée, il faudra alors le préciser ici que cette dame, reconnue pour sa simplicité, a concouru à la création du Réseau des journalistes « Amis de l’Enfant » (RJAE).

Soulignons cette fête s’était déroulée en présence du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, de la ministre du Genre, Famille et Enfant et de plusieurs représentants des autres agences des Nations unies et des partenaires au développement et des délégués de la société civile.

Prince Yassa




Redressement des entreprises publiques:  La recette de Jean-Lucien Busa sur la table

« Comment faire du Portefeuille de l’Etat l’épine dorsale de l’économie Congolaise ?» C’est la question qui a été au centre d’un briefing de presse organisé, lundi 14 octobre, par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement. L’invité de marque n’était autre que le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa, qui a, dans ses mots luminaires, donné le bon entendement sur son ministère.

D’entrée de jeu, Jean-Lucien Bussa a expliqué que le ministère du Portefeuille gère ce pan de l’économie gérée par l’Etat. « C’est là où l’Etat est actionnaire. Il y a des entreprises publiques et les sociétés d’économie mixte où l’Etat est partenaire avec les privés. Il gère aussi les participations directes, sans oublier des concessions. C’est le ministère du Portefeuille qui prend en charge l’administration et la gestion des entreprises de l’Etat. Sous d’autres cieux », dit-il, il s’appelle le ministère des Entreprises de l’Etat.

A ce jour, on compte 29 entreprises publiques et plus de 89 entreprises d’économie mixte ou de participation. C’est pour cette raison qu’il faut replacer ces entreprises au cœur de l’économie. Elles couvrent plusieurs secteurs : mines, hydrocarbures, transport, service, financier, tourisme, etc. Soit autant d’entreprises et services qui sont sous la responsabilité de l’Etat.

 

De l’état des lieux

A son avènement à la tête du ministère du Portefeuille, Jean-Lucien Busa dit avoir commencé par des consultations documentaires et des mandataires. « J’ai noté un manque de performance des entreprises de l’Etat, la quasi-totalité a réalisé des résultats négatifs suite à la mauvaise gouvernance et une gestion peu orthodoxe, des investissements stratégiques ne sont pas à la place qu’il faut, les charges d’exploitation sont très élevées, les dettes sont énormes, malgré que le patrimoine et le potentiel sont immense », dit-il.

A l’en croire, « il suffit que la gouvernance soit améliorée, que la gestion axée sur les résultats soit au rendez-vous ». Et d’ajouter que « beaucoup ont une trésorerie plombée par des saisies intempestives. Il était de notre devoir de prendre le taureau par les cornes pour protéger ces entreprises ».

Au sujet de la disparité des rémunérations, le ministre du Portefeuille a expliqué que le texte légaux et réglementaires qui organisent l’administration des entreprises ne sont pas respectés. « Il y a des entreprises où le PCA se confond à l’organe ; il veut gérer au quotidien en lieu et place du directeur général. Il y a des cas où le directeur général adjoint n’a pas de place. Je constate que depuis que je suis là, la plupart de dirigeants passent le temps à se disputer. Preuve qu’il y a un déficit criant de management de risque. J’ai fait une note circulaire pour que chacun respecte ses frontières et j’ai donné le contenu à la fonction de Directeur général. On a constaté que le cœur du métier n’était pas prioritaire », dit-il.

Au sujet des mandataires publics, M. Jean-Lucien Busa dit avoir observé que sur 3 exercices, les résultats des entreprises publiques sont négatifs, mais les rémunérations sont en contradiction avec les résultats. Il n’est pas normal que les moyens de l’entreprise soient concentrés entre 9 et 10 personnes, insiste le ministre.

« Quelle est la contribution des entreprises du portefeuille de l’Etat dans l’amélioration de la croissance de l’économie ? Quelle est la contribution des entreprises au budget de l’Etat ? », se demande le ministre, qui pense que « nous avons pris des mesures pour réparer cet état de choses. De même, des décrets ont été proposés sur le profile et la rémunération des mandataires ».

 

Quid de la politisation des entreprises publiques

« Comment mettre fin à la politisation des entreprises publiques ? Quelles entreprises publiques s’en sortent mieux que les autres ? ».

De l’avis du ministre du Portefeuille, on a voulu régler le problème de politisation par le recrutement méritocratique. Celui qui veut devenir mandataire doit avoir une expérience professionnelle de 5 ans. Pour un licencié, l’expérience est de 7 ans et pour un gradué, c’est 10 ans.

« Nous acceptons des compétences transférables. Désormais, sur 9 membres qui compose le conseil d’administration, le 1/3 doit venir de la RTNC. Cette fois-ci, il est décidé, dans chaque Conseil d’administration, on doit avoir au moins une femme ».

Le ministre du Portefeuille a annoncé que le Gouvernement a décidé d’avoir une politique générale des entreprises publiques.

Cette politique met en exergue la gouvernance, la production, les ressources humaines… D’ailleurs, tous les Directeurs généraux, lors de la présentation de leurs budgets, doivent inclure les éléments sur la politique générale des entreprises publiques.

Jean-Lucien Busa pense enfin que le portefeuille de l’Etat est le pan de l’économie appartenant aux Congolais.

Les défis ne sont pas insurmontables. « Nous allons continuer à travailler sur l’amélioration de la gouvernance, la gestion stratégique et des risques. Nous allons donner de la place au contrôle, la rentabilisation, faire en sorte que les patrimoines de l’Etat dont dispose les entreprises ne soit pas spolié », a conclu le ministre du Portefeuille.

 

JMNK




Le Gouvernement salue la réactivation par la CPI des enquêtes sur les crimes commis dans l’Est de la Rdc 

Le Gouvernement de la République a pris connaissance de la déclaration du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), Monsieur Karim A.A. Khan KC relative à la réactivation des enquêtes dans la situation en République Démocratique du Congo (RDC).

Le Gouvernement de la République salue la décision du Procureur de la Cour qui marque une avancée significative en matière de lutte contre l’impunité en RDC. Elle fonde un nouvel espoir pour les victimes des crimes graves commis dans l’Est et sur l’ensemble du territoire national.

Cette étape importante est franchie grâce à l’engagement et aux efforts du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la quête de la paix et de la justice pour toutes les victimes des crimes graves et autres atrocités commis particulièrement dans l’ l’Est de la RDC.

Ces enquêtes qui porteront en priorité sur les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022 s’étendront à ceux commis sur l’ensemble du territoire de la RDC depuis le 1er juillet 2002.

Elles ne se limiteront pas à des parties en conflit en particulier, ou à des membres de groupes spécifiques, mais s’intéresseront à tous les auteurs présumés ayant commis des crimes relevant du Statut de Rome.

Le Gouvernement, sous la conduite de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, s’engage, à travers le Ministère de la Justice et Garde des Sceaux, à collaborer et à coopérer avec le Bureau du Procureur en vue de lui faciliter le plein exercice de son mandat tel qu’envisagé et ce, en conformité avec les règles pertinentes et les principes fondamentaux de la CPI ainsi que le mémorandum d’entente conclu en juin 2023.

Cette réactivation des enquêtes est une suite logique des initiatives salvatrices prises par le Président de la République dans le cadre du front judicaire, aux côtés des fronts militaires, diplomatique, économique et médiatique.




Crimes commis en RDC depuis janvier 2022: La CPI réactive les enquêtes

La guerre que mène la République Démocratique du Congo sur le front judiciaire, au sujet des atrocités et autres crimes commis par les différents groupes armés locaux et étrangers ainsi que son voisin le Rwanda, continue à marquer des points.

En effet, après l’affaire portée à la Cour de Justice de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est contre le Rwanda, prise du reste en délibéré, c’est au tour de la haute Cour Pénale Internationale de prendre une décision.

Celle-ci va soulager, pense-t-on, les autorités congolaises en général et le Peuple Congolais en particulier. Il s’agit de la réactivation, par la Cour Pénale Internationale, des enquêtes sur les crimes et autres atrocités commis en République Démocratique du Congo depuis janvier 2022.

Le procureur de cette haute Cour internationale, Karim K. AA. Khan KC, l’a signifié au Gouvernement congolais à travers le ministre d’État à la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba. « Aujourd’hui, j’aimerais annoncer ma décision de réactiver nos enquêtes en République Démocratique du Congo. Ces enquêtes porteront, en priorité, sur les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis janvier 2022 », a indiqué Karim A A. Khan KC.

 

Renvoi sur renvoi

Pour Karim A A, les autorités congolaises ont, à deux reprises, saisi son Bureau de renvois, aux fins d’initier des enquêtes sur leur territoire. Le premier renvoi a été soumis le 3 mars 2004 et porté sur des crimes présumés relevant du Statut de Rome commis sur l’ensemble du territoire congolais depuis le 1er juillet 2002.

« En juin 2004, mon Bureau a ouvert une enquête sur la situation en RDC. Le Gouvernement de la RDC a soumis un second renvoi le 23 mai 2023, concernant des crimes présumés commis dans la province du Nord-Kivu par des membres de différents groupes et Forces Armés depuis le 1er janvier 2022 », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Au cours des derniers mois, mon Bureau a évalué, à titre préliminaire, si les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis janvier 2022 sont suffisamment liés à la portée de la situation faisant l’objet d’une enquête déjà ouverte en RDC ». À en croire le procureur de la Cpi, cette évaluation est arrivé à son terme.

« J’ai déterminé que les derniers épisodes de violence dans la province du Nord-Kivu sont liés à des schémas récurrents de violence et d’hostilités, qui sévissent dans la région depuis au moins le 1er juillet 2002, date à laquelle la Cour a commencé à exercer sa compétence en RDC. Par conséquent, tous les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022 relèveraient de l’enquête en cours ouverte en juin 2004 », précise Karim AA. Khan KC.

Le Procureur de la CPI tient à rappeler que leurs enquêtes dans la province du Nord-Kivu ne vont pas se limiter à des parties au conflit en particulier, ou à des membres de groupes spécifiques. « Mon bureau examinera, de manière globale, indépendante, et impartiale, la responsabilité de tous les auteurs présumés ayant commis des crimes relevant du Statut de Rome. Aussi, mon Bureau accordera une attention particulière au principe de complémentarité et recherchera la collaboration et la coopération des autorités nationales et de celles de tous les acteurs pertinents, en vue d’assurer une justice efficace pour les victimes des crimes en question », a-t-il déclaré.

Le Mémorandum d’entente conclu en juin 2023, entre le Bureau du Procureur de la CPI et la RDC, et la récente mission de mise en œuvre de cet instrument, conduite par le Procureur adjoint, Mame Mandiaye Niang, ont fourni un cadre renforcé de collaboration et de dialogue, alors que nous définissons une approche à deux voies, marquée par la vigilance et le partenariat, avec une enquête en cours, d’une part, et des efforts pour soutenir la justice nationale, d’autre part.

Comme rappelé dans la Politique générale du Bureau relative à la complémentarité et à la coopération, la fin des cycles d’impunité en RDC ne peut être envisagée que par des efforts conjoints de la RDC, du bureau de la CPI, et de la Communauté internationale dans son ensemble, en faveur de la Justice pénale.

« Notre objectif ultime est une stratégie de Justice transitionnelle à long terme, durable et viable en RDC, que la CPI et la Communauté internationale peuvent, à la fois, soutenir et s’en inspirer. Je salue, à cet effet, la décision prise par les autorités congolaises de mettre en place un comité de pilotage, pour travailler à l’établissement d’une Cour pénale spéciale pour la RDC », a dit le procureur de la CPI.

Satisfecit du Gouvernement congolais

En réaction à la décision de la Cour Pénale Internationale, le Gouvernement congolais l’a qualifié d’une avancée dans le volet judiciaire au sujet des actions menées contre l’agression rwandaise.

A en croire le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, la position de la CPI est une réponse à la stratégie du gouvernement congolais de sanctionner tous les crimes commis dans la partie Est du pays.

« Nous parlons beaucoup du front judiciaire dans notre stratégie contre l’agression rwandaise dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Vous avez vu que le Président de la République avait reçu en 2023, le procureur de la CPI et donc c’est dans le cadre de ces efforts diplomatiques entre autres, on pourra avoir des enquêtes parce que nous ne voulions plus que tous ceux qui ont commis des crimes dans l’Est de la République Démocratique du Congo qui qu’ils soient puissent rester impunis », a déclaré Patrick Muyaya lors du briefing presse co-animé lundi dernier avec son collègue de portefeuille, Jean Lucien Busa.

« Si vous regardez l’action de la CPI en RDC, elle s’était beaucoup focalisée sur l’Ituri. Aujourd’hui, il faut considérer que c’est une avancée majeure pour nous parce qu’il est hors de question que ce climat d’impunité puisse continuer dans un contexte général de répétition », a averti le ministre Muyaya.

RSK