Lutte contre Mpox et prise en charge: Le Coordonnateur national du COUSP en visite dans les différents centres 

Le coordonnateur national du Centre des opérations d’urgence en santé publique (COUSP), le professeur Christian Ngandu, était en visite d’inspection dans les différents centres de traitement de Mpox (CTMpox) ou de prise en charge dans la ville de Kinshasa. C’était le samedi dernier.

L’objectif de cette visite était de suivre et palper du doigt comment se déroulent sur le terrain les activités de la riposte contre la Mpox. Selon l’Institut national de Santé publique (INSP), cette visite tombe à point nommé du fait qu’elle a pu recadrer et donner la vraie version du fait, contrairement aux fausses informations véhiculées sur la mauvaise prise en charge des malades Mpox.

Le coordonnateur national du COUSP a donné les orientations claires sur l’amélioration de l’organisation des services, le rendu des résultats et de la létalité au CTMpox de Masina et Vijana.

Rappelons que depuis le samedi 05 octobre dernier, le Gouvernement congolais avait lancé officiellement la campagne de vaccination contre cette épidémie, qui est une maladie virale. Elle peut déclencher une éruption cutanée douloureuse, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre. Le virus se transmet d’une personne à l’autre par contact étroit. En RDC, elle vit depuis 1970 de manière endémique.

Cependant, depuis l’année 2021 jusqu’à ce jour, le cas n’a cessé d’augmenter, et au début de cette année, jusqu’à la semaine épidémiologique, 39 un cumul de 30.596 cas suspect et 5602 cas confirmés ont été notifiés dans le pays.

La Mpox a été déclarée comme une urgence santé publique pays, Urgence africaine de santé publique par Africa CDC et en août 2024, l’épidémie de Mpox a été de nouveau déclarée une urgence de santé publique de portée internationale par le Directeur général de l’OMS.

Prince Yassa

 




Nouveau cadre de coopération 2025-2029: L’UNICEF sollicite l’implication de tous 

Le bureau du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en République Démocratique du Congo sollicite l’implication de tous les partenaires à son nouveau cadre de coopération pour la période 2025-2029. C’est ce qu’avait émis son représentant, le10 octobre 2024, lors de la célébration de 60 ans d’existence de cette Agence des Nations Unies.

D’après le représentant, l’UNICEF, ce nouveau programme, qui est une traduction des aspirations des enfants et des communautés, aligné sur le plan national stratégique de développement, vise à accélérer l’atteinte des résultats pour les enfants grâce à des stratégies transformationnelles au niveau communautaire, provincial et national avec une attention particulière aux communautés les plus vulnérables.

Pour ce faire, l’UNICEF invite le gouvernement congolais de maintenir son engagement en faveur des enfants, de renforcer les politiques publiques dans ce domaine, de promouvoir l’accès aux services sociaux de bases dans les zones humanitaires avec l’appui de la communauté internationale, et de continuer les négociations pour un accord de paix durable.

« Aux partenaires d’augmenter leur soutien financier et technique ainsi que leur plaidoyer aux services des enfants de la RDC. A la société civile de continuer à mobiliser les communautés et à défendre les droits des enfants. Aux jeunes et enfants d’avoir confiance en vous, de rester engagés, soyez des acteurs du changement dans un avenir meilleur », a déclaré Grant Leaity, lors de cette grande soirée hautement en couleurs, organisée sous une belle et lumineuse paillotte, érigée pour la circonstance dans l’enceinte de l’Académie des Beaux-Arts devant un public très select.

C’était une ambiance bon enfant qui offrait un sentiment, non seulement festif, mais plus interpellateur, quant à l’avenir après une minutieuse évaluation de ses 60 ans. C’est ce qu’a souligné le représentant.

« Les 60 dernières années ont été marquées par des progrès considérables, mais le chemin reste encore long. Ensemble, nous pouvons construire un Congo où chaque enfant a les mêmes chances de grandir en bonne santé, d’apprendre et de réaliser son plein potentiel ».

 

Des progrès en 60 ans

Pendant plus de 60 ans, aux côtés du Gouvernement congolais, le Bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance a affirmé avoir contribué à la création d’un environnement favorable aux droits de l’enfant.

Selon son représentant, le travail de son agence a rendu possible des progrès remarquables pour les enfants au cours des dernières décennies. Il en veut pour preuve, entre 2007 et 2024, selon les enquêtes Démographiques et de Santé (EDS) : le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est passé de 148 pour 1000 naissances vivantes à 92 pour 1000 naissances vivantes, soit une baisse de 56 points. Aussi, le taux d’allaitement maternel exclusif est passé de 36% à 53 %.

Dans le secteur de l’éducation, le taux brut de scolarisation au primaire est passé de 62% en 2001 à 112% en 2021.« Chaque année, l’UNICEF apporte son soutien à près d’un million de personnes, dont 580,000 enfants affectées par les conflits armés et des catastrophes naturelles à travers la distribution des articles ménagers essentiels », a indiqué le représentant de l’UNICEF en Rdc.

Il a précisé que sur cette liste de progrès, que pendant les 12 dernières années, 14.6 millions d’enfants ont été enregistrés à l’état civil, soit une moyenne de plus de 1.2 millions d’enfants par an sur 3.9 millions de naissances attendues. Et pendant la même période, poursuit-il, plus de 1.5 millions d’enfants victimes de violences ont bénéficié de services de protection et de prise en charge. Aussi, plus de 7,8 personnes utilisent à ce jour la plate-forme U-Report-faisant de la RDC le premier au monde en termes de nombre d’utilisateurs.

 

En effet, pour l’UNICEF, toutes ces réalisations sont le fruit d’un travail acharné mené en collaboration avec le gouvernement, la société civile, de nombreux partenaires et autres acteurs et surtout en partenariat avec les communautés.

 

Encore des défis

Malgré ces progrès, cette Agence des Nations Unies est consciente que de nombreux défis persistent encore dans plusieurs domaines notamment dans les domaines de la vaccination, de la nutrition, de la protection et de l’éducation.

En effet, a renseigné Grant Leaity, en 2023, où seuls 21% des enfants de 12 à 23 mois étaient complètement vaccinés contre 31% en 2007, soit un recul de 10 points. Aussi, le retard de croissance en 2023 est de 45% contre 46% en 2007.

« Ces défis sont exacerbés par un contexte marqué par la récurrence des conflits armés et les déplacements massifs de population et d’enfants qui en résultent, les effets du changement climatique telles que les inondations et les glissements de terrain », a-t-il fait savoir.

En plus de cela, la République Démocratique du Congo fait encore face aux épidémies d’Ebola, de Cholera, de rougeole et plus récemment Mpox.

 

Des ambassadeurs UNICEF à l’honneur

Ils étaient au nombre de quatre sur ce podium lumineux, eux qui portent la noble mission de l’UNICEF à travers le monde afin de venir en aide à ces enfants malnutris, malades, sans éducations …. Victimes des affres de la guerre… Leur engagement vaut de l’or.

« Je tiens à remercier l’Unicef (…) Aujourd’hui je me sens profondément liée à cet engagement, qui me pousse à grandir et à aller toujours plus loin », a déclaré Didi Stone Olomide, l’une des ambassadrices de l’UNICEF.

Même motivation aussi pour l’artiste-musicien Pascal Lokwa Kanza, qui de toute évidence, est allé des mots à la guitare. Deux bels morceaux de son riche répertoire ont été fredonnés par son groupe d’accompagnement de Kinshasa. C’était difficile de se retenir.

 

Des témoignages éloquents de la part des retraités

Trois grands anciens retraités, qui ont su donner les meilleurs d’eux-mêmes pendant plus de 20 ans pour certains, 15 ans pour d’autres, ont édifié l’assistance avec des moments forts de souvenirs pour la cause de l’humanité.

L’ancienne responsable de la Communication de l’UNICEF, Mme Bibiane Ambongo, s’était encore souvenue de ces grandes réalisations de son ancien employeur. Elle a relaté que «  parmi les grandes réalisations que nous avons pues atteindre à l’UNICEF, je pense notamment aux campagnes de vaccination contre la polio, je pense aussi aux campagnes de masse pour l’éducation ; je me rappelle que c’était en 2003 lorsque nous lancions cette campagne dénommée « toutes les filles à l’école ». Et ça été aussi pour moi l’occasion de rencontrer nos vedettes nationales… J’ai eu à travailler avec une bonne dizaine de représentants (…) ».

Si l’occasion n’a pas été donnée pour le dire tout haut lors de cette soirée, il faudra alors le préciser ici que cette dame, reconnue pour sa simplicité, a concouru à la création du Réseau des journalistes « Amis de l’Enfant » (RJAE).

Soulignons cette fête s’était déroulée en présence du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, de la ministre du Genre, Famille et Enfant et de plusieurs représentants des autres agences des Nations unies et des partenaires au développement et des délégués de la société civile.

Prince Yassa




Redressement des entreprises publiques:  La recette de Jean-Lucien Busa sur la table

« Comment faire du Portefeuille de l’Etat l’épine dorsale de l’économie Congolaise ?» C’est la question qui a été au centre d’un briefing de presse organisé, lundi 14 octobre, par Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement. L’invité de marque n’était autre que le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa, qui a, dans ses mots luminaires, donné le bon entendement sur son ministère.

D’entrée de jeu, Jean-Lucien Bussa a expliqué que le ministère du Portefeuille gère ce pan de l’économie gérée par l’Etat. « C’est là où l’Etat est actionnaire. Il y a des entreprises publiques et les sociétés d’économie mixte où l’Etat est partenaire avec les privés. Il gère aussi les participations directes, sans oublier des concessions. C’est le ministère du Portefeuille qui prend en charge l’administration et la gestion des entreprises de l’Etat. Sous d’autres cieux », dit-il, il s’appelle le ministère des Entreprises de l’Etat.

A ce jour, on compte 29 entreprises publiques et plus de 89 entreprises d’économie mixte ou de participation. C’est pour cette raison qu’il faut replacer ces entreprises au cœur de l’économie. Elles couvrent plusieurs secteurs : mines, hydrocarbures, transport, service, financier, tourisme, etc. Soit autant d’entreprises et services qui sont sous la responsabilité de l’Etat.

 

De l’état des lieux

A son avènement à la tête du ministère du Portefeuille, Jean-Lucien Busa dit avoir commencé par des consultations documentaires et des mandataires. « J’ai noté un manque de performance des entreprises de l’Etat, la quasi-totalité a réalisé des résultats négatifs suite à la mauvaise gouvernance et une gestion peu orthodoxe, des investissements stratégiques ne sont pas à la place qu’il faut, les charges d’exploitation sont très élevées, les dettes sont énormes, malgré que le patrimoine et le potentiel sont immense », dit-il.

A l’en croire, « il suffit que la gouvernance soit améliorée, que la gestion axée sur les résultats soit au rendez-vous ». Et d’ajouter que « beaucoup ont une trésorerie plombée par des saisies intempestives. Il était de notre devoir de prendre le taureau par les cornes pour protéger ces entreprises ».

Au sujet de la disparité des rémunérations, le ministre du Portefeuille a expliqué que le texte légaux et réglementaires qui organisent l’administration des entreprises ne sont pas respectés. « Il y a des entreprises où le PCA se confond à l’organe ; il veut gérer au quotidien en lieu et place du directeur général. Il y a des cas où le directeur général adjoint n’a pas de place. Je constate que depuis que je suis là, la plupart de dirigeants passent le temps à se disputer. Preuve qu’il y a un déficit criant de management de risque. J’ai fait une note circulaire pour que chacun respecte ses frontières et j’ai donné le contenu à la fonction de Directeur général. On a constaté que le cœur du métier n’était pas prioritaire », dit-il.

Au sujet des mandataires publics, M. Jean-Lucien Busa dit avoir observé que sur 3 exercices, les résultats des entreprises publiques sont négatifs, mais les rémunérations sont en contradiction avec les résultats. Il n’est pas normal que les moyens de l’entreprise soient concentrés entre 9 et 10 personnes, insiste le ministre.

« Quelle est la contribution des entreprises du portefeuille de l’Etat dans l’amélioration de la croissance de l’économie ? Quelle est la contribution des entreprises au budget de l’Etat ? », se demande le ministre, qui pense que « nous avons pris des mesures pour réparer cet état de choses. De même, des décrets ont été proposés sur le profile et la rémunération des mandataires ».

 

Quid de la politisation des entreprises publiques

« Comment mettre fin à la politisation des entreprises publiques ? Quelles entreprises publiques s’en sortent mieux que les autres ? ».

De l’avis du ministre du Portefeuille, on a voulu régler le problème de politisation par le recrutement méritocratique. Celui qui veut devenir mandataire doit avoir une expérience professionnelle de 5 ans. Pour un licencié, l’expérience est de 7 ans et pour un gradué, c’est 10 ans.

« Nous acceptons des compétences transférables. Désormais, sur 9 membres qui compose le conseil d’administration, le 1/3 doit venir de la RTNC. Cette fois-ci, il est décidé, dans chaque Conseil d’administration, on doit avoir au moins une femme ».

Le ministre du Portefeuille a annoncé que le Gouvernement a décidé d’avoir une politique générale des entreprises publiques.

Cette politique met en exergue la gouvernance, la production, les ressources humaines… D’ailleurs, tous les Directeurs généraux, lors de la présentation de leurs budgets, doivent inclure les éléments sur la politique générale des entreprises publiques.

Jean-Lucien Busa pense enfin que le portefeuille de l’Etat est le pan de l’économie appartenant aux Congolais.

Les défis ne sont pas insurmontables. « Nous allons continuer à travailler sur l’amélioration de la gouvernance, la gestion stratégique et des risques. Nous allons donner de la place au contrôle, la rentabilisation, faire en sorte que les patrimoines de l’Etat dont dispose les entreprises ne soit pas spolié », a conclu le ministre du Portefeuille.

 

JMNK




Le Gouvernement salue la réactivation par la CPI des enquêtes sur les crimes commis dans l’Est de la Rdc 

Le Gouvernement de la République a pris connaissance de la déclaration du Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), Monsieur Karim A.A. Khan KC relative à la réactivation des enquêtes dans la situation en République Démocratique du Congo (RDC).

Le Gouvernement de la République salue la décision du Procureur de la Cour qui marque une avancée significative en matière de lutte contre l’impunité en RDC. Elle fonde un nouvel espoir pour les victimes des crimes graves commis dans l’Est et sur l’ensemble du territoire national.

Cette étape importante est franchie grâce à l’engagement et aux efforts du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la quête de la paix et de la justice pour toutes les victimes des crimes graves et autres atrocités commis particulièrement dans l’ l’Est de la RDC.

Ces enquêtes qui porteront en priorité sur les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022 s’étendront à ceux commis sur l’ensemble du territoire de la RDC depuis le 1er juillet 2002.

Elles ne se limiteront pas à des parties en conflit en particulier, ou à des membres de groupes spécifiques, mais s’intéresseront à tous les auteurs présumés ayant commis des crimes relevant du Statut de Rome.

Le Gouvernement, sous la conduite de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, s’engage, à travers le Ministère de la Justice et Garde des Sceaux, à collaborer et à coopérer avec le Bureau du Procureur en vue de lui faciliter le plein exercice de son mandat tel qu’envisagé et ce, en conformité avec les règles pertinentes et les principes fondamentaux de la CPI ainsi que le mémorandum d’entente conclu en juin 2023.

Cette réactivation des enquêtes est une suite logique des initiatives salvatrices prises par le Président de la République dans le cadre du front judicaire, aux côtés des fronts militaires, diplomatique, économique et médiatique.




Crimes commis en RDC depuis janvier 2022: La CPI réactive les enquêtes

La guerre que mène la République Démocratique du Congo sur le front judiciaire, au sujet des atrocités et autres crimes commis par les différents groupes armés locaux et étrangers ainsi que son voisin le Rwanda, continue à marquer des points.

En effet, après l’affaire portée à la Cour de Justice de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est contre le Rwanda, prise du reste en délibéré, c’est au tour de la haute Cour Pénale Internationale de prendre une décision.

Celle-ci va soulager, pense-t-on, les autorités congolaises en général et le Peuple Congolais en particulier. Il s’agit de la réactivation, par la Cour Pénale Internationale, des enquêtes sur les crimes et autres atrocités commis en République Démocratique du Congo depuis janvier 2022.

Le procureur de cette haute Cour internationale, Karim K. AA. Khan KC, l’a signifié au Gouvernement congolais à travers le ministre d’État à la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba. « Aujourd’hui, j’aimerais annoncer ma décision de réactiver nos enquêtes en République Démocratique du Congo. Ces enquêtes porteront, en priorité, sur les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis janvier 2022 », a indiqué Karim A A. Khan KC.

 

Renvoi sur renvoi

Pour Karim A A, les autorités congolaises ont, à deux reprises, saisi son Bureau de renvois, aux fins d’initier des enquêtes sur leur territoire. Le premier renvoi a été soumis le 3 mars 2004 et porté sur des crimes présumés relevant du Statut de Rome commis sur l’ensemble du territoire congolais depuis le 1er juillet 2002.

« En juin 2004, mon Bureau a ouvert une enquête sur la situation en RDC. Le Gouvernement de la RDC a soumis un second renvoi le 23 mai 2023, concernant des crimes présumés commis dans la province du Nord-Kivu par des membres de différents groupes et Forces Armés depuis le 1er janvier 2022 », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Au cours des derniers mois, mon Bureau a évalué, à titre préliminaire, si les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis janvier 2022 sont suffisamment liés à la portée de la situation faisant l’objet d’une enquête déjà ouverte en RDC ». À en croire le procureur de la Cpi, cette évaluation est arrivé à son terme.

« J’ai déterminé que les derniers épisodes de violence dans la province du Nord-Kivu sont liés à des schémas récurrents de violence et d’hostilités, qui sévissent dans la région depuis au moins le 1er juillet 2002, date à laquelle la Cour a commencé à exercer sa compétence en RDC. Par conséquent, tous les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis le 1er janvier 2022 relèveraient de l’enquête en cours ouverte en juin 2004 », précise Karim AA. Khan KC.

Le Procureur de la CPI tient à rappeler que leurs enquêtes dans la province du Nord-Kivu ne vont pas se limiter à des parties au conflit en particulier, ou à des membres de groupes spécifiques. « Mon bureau examinera, de manière globale, indépendante, et impartiale, la responsabilité de tous les auteurs présumés ayant commis des crimes relevant du Statut de Rome. Aussi, mon Bureau accordera une attention particulière au principe de complémentarité et recherchera la collaboration et la coopération des autorités nationales et de celles de tous les acteurs pertinents, en vue d’assurer une justice efficace pour les victimes des crimes en question », a-t-il déclaré.

Le Mémorandum d’entente conclu en juin 2023, entre le Bureau du Procureur de la CPI et la RDC, et la récente mission de mise en œuvre de cet instrument, conduite par le Procureur adjoint, Mame Mandiaye Niang, ont fourni un cadre renforcé de collaboration et de dialogue, alors que nous définissons une approche à deux voies, marquée par la vigilance et le partenariat, avec une enquête en cours, d’une part, et des efforts pour soutenir la justice nationale, d’autre part.

Comme rappelé dans la Politique générale du Bureau relative à la complémentarité et à la coopération, la fin des cycles d’impunité en RDC ne peut être envisagée que par des efforts conjoints de la RDC, du bureau de la CPI, et de la Communauté internationale dans son ensemble, en faveur de la Justice pénale.

« Notre objectif ultime est une stratégie de Justice transitionnelle à long terme, durable et viable en RDC, que la CPI et la Communauté internationale peuvent, à la fois, soutenir et s’en inspirer. Je salue, à cet effet, la décision prise par les autorités congolaises de mettre en place un comité de pilotage, pour travailler à l’établissement d’une Cour pénale spéciale pour la RDC », a dit le procureur de la CPI.

Satisfecit du Gouvernement congolais

En réaction à la décision de la Cour Pénale Internationale, le Gouvernement congolais l’a qualifié d’une avancée dans le volet judiciaire au sujet des actions menées contre l’agression rwandaise.

A en croire le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, la position de la CPI est une réponse à la stratégie du gouvernement congolais de sanctionner tous les crimes commis dans la partie Est du pays.

« Nous parlons beaucoup du front judiciaire dans notre stratégie contre l’agression rwandaise dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Vous avez vu que le Président de la République avait reçu en 2023, le procureur de la CPI et donc c’est dans le cadre de ces efforts diplomatiques entre autres, on pourra avoir des enquêtes parce que nous ne voulions plus que tous ceux qui ont commis des crimes dans l’Est de la République Démocratique du Congo qui qu’ils soient puissent rester impunis », a déclaré Patrick Muyaya lors du briefing presse co-animé lundi dernier avec son collègue de portefeuille, Jean Lucien Busa.

« Si vous regardez l’action de la CPI en RDC, elle s’était beaucoup focalisée sur l’Ituri. Aujourd’hui, il faut considérer que c’est une avancée majeure pour nous parce qu’il est hors de question que ce climat d’impunité puisse continuer dans un contexte général de répétition », a averti le ministre Muyaya.

RSK




Organisation des élections en Rdc: Le PACONEC recommande la tenue des états généraux 

Pendant 2 jours, soit du 3 au 4 octobre 2024, le Projet d’Appui à la Coalition pour l’Observation Nationale des Elections (PACONEC) a organisé un atelier de partage des recommandations des missions d’observation électorales Regard Citoyen et ECC/CENCO, formulées à l’issue des élections du 20 décembre 2023 en vue de les consolider.

Selon une note d’information publiée à cet effet, il a été question de rapprocher les recommandations relatives aux différentes constatations communes et de discuter celles spécifiques à chacune des deux Missions d’Observation Electorales (MOE).

Comme on peut bien s’en rendre compte, ces recommandations s’adressent au Président de la République, au Parlement, au Gouvernement, à la CENI, aux partis politiques et aux Cours et tribunaux afin d’améliorer les prochaines élections.

Au Président de la République, les plateformes recommandent, entre autres, l’exercice effectif et intégral de ses attributions lui conférées par l’article 69 de la Constitution ; la tenue des états généraux sur l’organisation des élections en RDC, etc.

Au Gouvernement, CENCO/ECC et Regard Citoyen recommandent la planification dès maintenant du prochain processus électoral ; l’accélération de l’octroi de la carte d’identité aux citoyens congolais, l’application de la loi sur le financement des partis politiques, etc.

A la CENI, le MOEs Regard Citoyen et CENCO/ECC recommandent le respect strict des procédures légales de transmission des résultats, des dispositions légales portant sur ces données ouvertes afin de permettre à d’autres parties prenantes d’évaluer si les opérations y afférentes ont été menées avec précision et honnêteté, etc.

Aux cours et tribunaux, les deux Missions demandent que soit pris un arrêt de principe sur la notion d’erreurs matérielles afin d’éviter, à l’avenir, les protestations autour de cette question ; d’enquêter sur ces cas et d’en tirer les conséquences chaque fois que de besoin.

Les recommandations issues des 2 missions d’observation électorales seront mutualisées avec celles d’autres missions citoyennes afin de mener un plaidoyer cohérent et solide sur des reformes consensuelles portées par toute la société civile congolaise, pour l’amélioration du processus électoral prochain.

Quelques responsables des plateformes constituant les MOEs CENCO/ECC et Regard Citoyen, les points focaux et les experts juristes des 6 plateformes du PACONEC ont pris part à cet atelier.

Pour rappel, le Projet d’Appui à la Coalition Nationale des Elections au Congo (PACONEC) est mis en œuvre par Democracy Reporting International (DRI) et financé par l’Union européenne.

JMNK




Au cours d’une matinée politique à la Cité de Maluku: Ralliement d’un pléthore de nouveaux adhérents à l’UCO

Dimanche 13 octobre 2024 restera gravée dans les annales de l’Union Congolaise (UCO), parti politique cher au président national, Daniel Mukoko Samba. Cette date fera désormais chorus avec les activités à venir de l’UCO qui a convaincu plus de 5.000 nouveaux adhérents Kinois qui n’ont pas hésité à répondre présent à la rentrée politique organisée à Maluku cité, commune de Maluku, à Kinshasa.

Plus qu’une foule compacte, l’on pouvait à peine faire deux pas pour parler à son voisin, tant la foule, venue très nombreuse, s’est ralliée aux idéaux de l’Union Congolaise (UCO) pour faire désormais route ensemble, sous la conduite de son président national, Daniel Mukoko Samba.

En effet, après sa participation massive aux dernières élections générales de décembre 2023, l’appel lancé par Clinton Bamana, Directeur de Cabinet du Président National de l’Union Congolais, a encore trouvé du répondant. Des militantes et militants ayant investi trop tôt l’aire du meeting, ne voulaient pas tout laisser et rien faire passer : adhésion ou non ! C’est qui fait que sur place, plus de 5.000 nouveaux adhérents ont signé leurs actes d’engagement.

 

S’approprier des réformes du Gouvernement

Dans son mot de circonstance, Clinton Bamana a, au nom de l’initiateur du Parti, le Professeur Daniel Mukoko Samba, appelé ces nouveaux membres de l’UCO à s’approprier les mesures urgentes prises récemment par le Gouvernement contre la vie chère, dont les premiers résultats sont palpables à travers la révision à la baisse des prix du litre du carburant à la pompe.

« L’Union Congolaise est une formation politique qui a comme cheval de bataille, l’amélioration des conditions de vie des Congolais, comme stipulé dans le deuxième engagement du Programme quinquennal du Président de la République, Félix Tshisekedi », a expliqué Clinton Bamana.

Pour l’orateur de cette rentrée politique, en tant que parti politique nationaliste et réformiste, l’Union Congolaise est créée pour réaliser le grand projet de construction de la Nation congolaise et se réclame du nationalisme participatif de PPF, entendu comme la construction de la Nation congolaise qui doit devenir l’unité fondamentale de la vie sociale, en lieu et place de la tribu ou de l’ethnie. « C’est dans la recherche d’un développement basé sur la connaissance de son propre pays, de la richesse de sa faune et de sa flore, de la diversité de ses paysages et de ses peuples, que l’Union congolaise veut bâtir un autre Congo jouant pleinement son rôle de puissance régionale », a-t-il enseigné.

L’occasion faisant le larron, Clinton Bamana échangé avec la population de Maluku pour qu’elle comprenne les efforts considérables qui sont consentis par le Gouvernement de la République, en ce qui concerne leurs intérêts les plus pressants. Il s’agit notamment, de la protection et de l’amélioration de leur pouvoir d’achat. Et d’ajouter qu’il était « nécessaire pour nous de venir, ce jour, parler avec la population pour qu’il se rende compte que le travail s’est fait et que les résultats sont là. Le prix du carburant à la pompe a baissé », a-t-il expliqué.

Clinton Bamana n’a pas manqué de se féliciter de la vague d’adhésions enregistrées au sein de la formation politique initiée par le Professeur Daniel Mukoko Samba.

« Le peuple est conscient qu’en réalité, dans ce pays, nous avons des acteurs politiques qui défendent des conventions qui sont celles de la population. Aujourd’hui, l’Union Congolaise se positionne comme cette formation politique qui rencontre les aspirations du peuple, compte tenu des efforts et de l’amour qu’affiche le Professeur Daniel Mukoko Samba, Autorité morale du parti, à mettre en place des politiques qui permettent à la population de pousser un ouf de soulagement. Ce peuple lui a donné un message fort en adhérant dans son parti politique et lui a dit que nous sommes avec toi, nous allons te soutenir, nous allons t’accompagner », a indiqué le Directeur de cabinet du président national de l’UCO quelques temps après cette manifestation.

Il sied de rappeler que cette formation politique est sociétaire de l’Union Sacrée de la Nation, la famille politique du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

L’UCO s’est engagé à œuvrer pour assurer la dignité de l’être humain, sans aucune discrimination de genre, d’ethnie, de race, de religion. Il pense indispensable pour le fonctionnement harmonieux et efficace de la société, d’agir avec humanisme et de porter une attention particulière à la nature et inscrit ses actions dans une vision à long terme et intégrons le respect de l’environnement dans l’ensemble de ses choix, explique-t-on.

Willy Kilapi




ONU/Sahara: Le Sénégal réitère son soutien à la souveraineté “totale” du Maroc et au plan d’autonomie

Le Sénégal a réaffirmé, à New York, sa reconnaissance de la souveraineté totale du Maroc sur son Sahara, ainsi que son soutien constant à l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume pour clore définitivement ce différend régional.

“Le Sénégal voudrait réaffirmer sans ambiguïté sa reconnaissance de la souveraineté totale du Royaume du Maroc sur le Sahara”, a souligné, lundi, le représentant du Sénégal devant les membres de la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Il a relevé que cette position est matérialisée sur le terrain par une forte présence de ressortissants sénégalais dans les provinces du Sud du Royaume et par l’installation depuis avril 2021 d’un consulat général à Dakhla.

Le diplomate sénégalais a, en outre, réitéré le soutien “constant” de son pays à l’Initiative marocaine d’autonomie que le Conseil de sécurité de l’ONU qualifie de sérieuse et crédible dans ses résolutions successives depuis 2007.

Soutenue par plus de 100 Etats membres de l’ONU, cette initiative est consolidée par les réalisations substantielles du Maroc en matière des droits de l’Homme notamment le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Dakhla et Laâyoune, saluées par le Conseil de sécurité dans sa résolution 2703, a noté l’intervenant.

Et d’ajouter que le plan d’autonomie est également consolidé par les investissements et les projets mis en œuvre par le Royaume dans le cadre du nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud, contribuant ainsi à l’autonomisation des populations et à l’amélioration de l’indice de développement humain dans la région.

Le diplomate sénégalais a, de même, réaffirmé le “soutien total” de son pays à toute “initiative allant dans le sens du bien-être des populations du Sahara marocain et de l’intégrité et la continuité du territoire du Royaume du Maroc”.

Il a par ailleurs salué le plein respect du cessez-le-feu par le Maroc ainsi que sa coopération constante avec la MINURSO, appelant les parties à une meilleure collaboration avec les entités onusiennes notamment le HCR et le PAM pour une prise en charge optimale des droits des populations des camps de Tindouf, en l’occurrence leur liberté d’expression et d’association et l’accès à l’aide humanitaire internationale qui leur est destinée.

Le diplomate a, par la même occasion, salué les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, visant à faciliter la relance du processus politique sous les auspices exclusifs des Nations Unies.

Il a appelé les acteurs principaux de ce différend régional à plus d’engagement pour parvenir à une solution politique réaliste et durable, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes adoptées par le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale de l’ONU.




Le peuple marocain célèbre mercredi le 49ème anniversaire de l’annonce de la glorieuse Marche Verte

Le peuple marocain célèbre mercredi le 49ème anniversaire de l’annonce par Feu SM le Roi Hassan II, que Dieu l’entoure de Son infinie miséricorde, de la glorieuse Marche Verte, une étape phare dans le processus du parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc et de récupération des provinces du Sud du Royaume.

Cette Marche pacifique, unique en son genre, avait suscité un élan patriotique inégalé et constitue, à juste titre, l’un des événements les plus marquants dans l’épopée de l’indépendance et la glorieuse lutte de libération du joug du colonialisme.

C’est, en effet, le 16 octobre 1975 que Feu SM Hassan II avait annoncé cette grande marche populaire qui a abouti à la libération des provinces du Sud, et ce juste après la confirmation par la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye de l’existence de liens juridiques et d’allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies.

Dans son avis du 16 octobre, la CIJ a jugé que le Sahara n’a jamais été “terra nullius” et qu’il y avait des “liens juridiques d’allégeance” entre ce territoire et le Royaume du Maroc.

“Le monde entier a reconnu que le Sahara était en notre possession depuis très longtemps, le monde entier a reconnu qu’il existait des liens entre le Maroc et le Sahara qui n’ont été altérés que par le colonisateur”, avait indiqué le regretté Souverain, soulignant qu’”il ne nous reste donc qu’à entreprendre une marche pacifique du Nord au Sud pour nous rendre au Sahara et renouer avec nos frères”.

Environ 350.000 volontaires, hommes et femmes, venant des quatre coins du Royaume, ont répondu de manière spontanée à l’appel lancé par Feu SM le Roi Hassan II. Ils se sont dirigés en toute assiduité et sérénité vers les provinces du Sud, hissant en toute confiance le drapeau national dans le ciel de ce territoire qui fait partie intégrante du Maroc.

Inscrite en lettres d’or dans l’Histoire du Royaume, la Marche Verte illustre parfaitement le lien fort et indéfectible entre le Trône Alaouite et le peuple marocain qui, au fil des années, n’a eu de cesse de confirmer son attachement inébranlable aux symboles sacrés de la Nation et son patriotisme sincère quand il s’agit de défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du Royaume.

Dans Son discours adressé au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 4ème année législative de la 11ème Législature, SM le Roi Mohammed VI avait souligné que les acquis réalisés dans la perspective de clore le dossier du Sahara marocain et le développement socio-économique que connaissent les Provinces du Sud, “ont été rendus possibles grâce à l’élan de solidarité de l’ensemble des Marocains et à la faveur de leurs efforts concertés pour consolider l’unité nationale et l’intégrité territoriale”.

Le Souverain a toutefois appelé, dans Son discours, à un surcroît de mobilisation et de vigilance “pour conforter durablement la position de notre pays, et il importe de continuer à plaider la justesse de notre Cause et à contrecarrer les manœuvres des adversaires”.

En fait, grâce à une logique de prise d’initiative, de fermeté et de pro-activité, le Maroc a pu, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, engranger de grandes victoires diplomatiques, mettant en évidence la justesse de la position du Royaume et faisant valoir ses droits historiques légitimes et intangibles sur son Sahara.

Les soutiens francs exprimés par les Etats-Unis, la France, l’Espagne et la plupart des pays de l’Union Européenne à l’Initiative d’autonomie comme seule base pour le règlement de ce conflit régional artificiel, l’appui clair et responsable de pays arabes et africains frères à l’intégrité territoriale du Royaume et à sa souveraineté nationale, ainsi que l’ouverture de consulats d’une trentaine de pays dans les villes de Dakhla et de Laâyoune confortent cette évolution positive de l’affaire du Sahara marocain.

La commémoration du 49ème anniversaire de l’annonce de la Marche Verte est une nouvelle occasion renouvelée pour le peuple marocain afin de réaffirmer sa mobilisation constante derrière SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, afin de défendre l’intégrité territoriale du Royaume et ses intérêts suprêmes.




Eliminatoires CAN-2025 (4è journée/Gr.B) : Le Maroc corrige la Centrafrique (4-0)

La sélection marocaine de football s’est imposée face à son homologue centrafricaine par 4 buts à 0, mardi soir au stade d’Honneur d’Oujda, en match de la 4è journée du groupe B des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025).

L’équipe nationale, qui n’a fait qu’une bouchée du même adversaire, samedi dernier, lors de la 3è journée (5-0), avait en ligne de mire de rééditer la même performance.

Peu de changements ont été effectués par le sélectionneur national Walid Regragui. Dans la cage, Munir El Kajoui a remplacé Yassine Bouno, tandis que Youssef En-Nesyri a été aligné d’entrée.

Le début de cette rencontre a été moins reluisant que la première partie du match de samedi dernier. Les Centrafricains, qui recevaient à Oujda faute de stade homologué en Centrafrique pour accueillir ce genre de compétition, ont entamé la partie avec de nouvelles intentions afin de stopper l’enthousiasme des nationaux. Pour y parvenir, ils ont tenté de défendre leur zone tout en recourant parfois à des interventions rugueuses, dont ont été victimes les attaquants marocains, notamment Abdessamad Ezzalzouli et Azzeddine Ounahi.

La République centrafricaine, 3e du groupe avec une seule victoire face au Lesotho, début septembre (3-1), ne s’est jamais qualifiée à une phase finale de la CAN. Malgré la victoire du Gabon face au Lesotho (2-0) cet après-midi, elle peut toujours espérer décrocher le sésame de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations prévue au Maroc en 2025.

Les occasions que les attaquants Marocains se sont procurées n’ont pas pu être concrétisées, face au bloc imposé par les Centrafricains.

Il a fallu attendre la 34è minute pour voir les filets du gardien centrafricain enfin trembler. Le milieu de terrain de l’AS Monaco, Eliesse Ben Seghir, a trouvé le montant sur une sublime reprise de volée du pied droit suite à un centre de Sofiane Rahimi. A la réception, il frappe à nouveau et trompe la vigilance du gardien Geoffrey Lembet.

Trois minutes plus tard, Ben Seghir inscrit son premier doublé en sélection d’une belle frappe croisée qui finit dans le petit filet.

Après avoir fait l’essentiel en première période avec le minimum d’effort, les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont continué à asseoir leur supériorité lors du second acte. Leur tâche a été rendue plus facile après le pénalty obtenu par Sofiane Rahimi. En-Neseyri n’a pas tremblé pour inscrire son nom parmi les buteurs de cette rencontre (50è).

A la 66è minute, Ezzalzouli a inscrit le 4è but du Maroc, suite à un centre de Rahimi qui glisse dans la surface.

Les changements opérés par Regragui ont insufflé une nouvelle dynamique à la ligne offensive marocaine, les jeunes entrants, à l’image de Osama Sahraoui et Reda Belahyane, ont tenté de s’illustrer dans les derniers instants afin d’espérer gagner leur place au sein de l’équipe nationale.

Grâce à cette victoire, le Maroc conforte sa place en tête du groupe B avec 12 points obtenus en quatre victoires, devançant le Gabon qui compte 7 unités. La Centrafrique est troisième avec 3 points, alors que le Lesotho ferme la marche avec un seul point.

Lors de la 5è journée, le Maroc se déplacera au Gabon, le 11 novembre prochain, alors que le Lesotho accueillera la République Centrafricaine.