Fidèle Nsenga appelle à l’unité et à l’ordre au sein de la jeunesse Katangaise

Dans un message publié sur son compte Twitter, Fidèle Nsenga, coordonnateur du courant de pensée au sein de la jeunesse katangaise dénommé “Dynamique des Jeunes Katangais Vivants à Kinshasa”, a exprimé son opinion sur la nécessité d’instaurer l’ordre et l’unité au sein de la Jeunesse Katangaise. Selon lui, cela ne peut être réalisé qu’avec l’implication totale de la Fondation Katangaise et de la Communauté Katangaise.

Joint par notre rédaction, Fidèle Nsenga a renchéri en affirmant que tant que l’ordre ne sera pas rétabli au sein de la jeunesse katangaise, il sera inutile pour ceux qui prétendent être Président de la jeunesse katangaise de compter sur l’accompagnement des jeunes katangais vivant à Kinshasa. “Nous ne nous sentons pas concernés par le rififi qui se passe à Lubumbashi, causé d’une part par un Président ayant une certaine légitimité mais inactif et sans comité depuis une année, malgré le soutien de la communauté lors de son installation, et d’autre part par un assoiffé de pouvoir prêt à tout pour satisfaire ses intérêts personnels, nageant dans l’illégalité totale”, a-t-il déclaré.

En attendant l’implication des deux structures habilitées susmentionnées, la Dynamique des Jeunes Katangais confirme la tenue de son café de réflexion le samedi 26 octobre 2024 à Kinshasa. Les objectifs de cette rencontre incluent : Créer un lien de collaboration entre la Fondation Katangaise, la Communauté Katangaise, la notabilité katangaise et les structures d’encadrement des jeunes vivant au Katanga.

Établir clairement les revendications des jeunes leaders katangais vivant à Kinshasa ; Dégager un plan d’activités.

Notons que depuis trois semaines, cette dynamique des jeunes katangais vivant à Kinshasa plaide toujours pour la discipline, l’ordre et l’unité des jeunes katangais de tous horizons.

Didier Mbongomingi




RTNC: Un nouveau Studio pour la présentation des journaux télévisés

Le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe a procédé à l’inauguration du nouveau studio de présentation des journaux télévisés de la Radio télévision nationale congolaise, ce mardi 15 octobre 2024 en début d’après-midi, à Kinshasa.

De ce fait, il s’est prêté à un test devant une journaliste de cette télévision publique. Notons qu’à partir de ce soir, toutes les éditions se dérouleront dans ce nouveau et beau cadre de la RTNC. Satisfait, le ministre Muyaya n’a pas caché ses impressions. Il a félicité et encouragé le conseil d’administration et la direction générale pour cette réalisation. Il veut que d’autres studios soit érigés pour d’autres types de programmes à la télévision nationale à Kinshasa et en provinces.

“Le studio du JT, ce n’est pas ce qui a été franchi parce nous sommes dans une dynamique de modernisation. Plus les jours passent, nous franchissons les pas. Je considère qu’aujourd’hui, un pas de plus a été franchi. Ce n’est pas seulement le studio phare du journal télévisé qui est modernisé. C’est aussi d’autres programmes. C’est aussi d’autres studios qui seront modernisés pour nous permettre de nous mettre au même diapason que les autres télévisions du monde”, a dit le ministre Patrick Muyaya.

Il sied de noter que ce studio du journal télévisé réhabilité à la RTNC, est baptisé au nom du célèbre journaliste et présentateur des JT, Jean-Pierre Kasangana Mbengu connu pour son professionnalisme et sa technicité dans la présentation du journal télévisé.

“De toutes façons, au-delà de toutes vos émotions, vous m’aviez vu verser les larmes et consorts. J’ose croire que c’est une manière d’honorer non seulement la personne de Kasangana, mais aussi c’est honorer toute une génération. Une génération qui inclut le Fuasa Tombwisa, Dimandja Wembi et consorts.

Au fait, je ne vois pas ma propre personne. Je vois tout un groupe, tout un collectif des journalistes qui sont entrés ici très très jeunes. Ils étaient très jeunes et voilà aujourd’hui, nous avons tout. Juste pour me répéter. Je dirai que c’est un symbole, mais mon choix, ma désignation…, est un choix et je m’en félicite. Je félicite toutes les initiatives qui se sont coalisées pour porter leurs choix sur ma modeste personne”, a déclarél Jean-Pierre Kasangana Mbengu.

Signalons que ce couronnement coïncide avec ses 40 ans de carrìère. Il a profité pour lancer un message à tous les jeunes congolais qui aimeraient bien embrasser le métier de journalisme.

“Qu’ils espèrent travailler sur notre modèle, mais il n’y a pas de modèle parfait. Car, nous aussi avions fait des fautes graves et nous avions été sanctionnés, mais je reviens sur le sens de la responsabilité. C’est une charge terrible, mais il faut de la responsabilité”, a-t-il insisté.

À la même occasion, le ministre a visité un entrepôt de nouveaux équipements de retransmission de ce média public audiovisuel, à savoir, deux faisceaux numérique radio-télé, un faisceau numérique radio et autres. La directrice générale Sylvie Elenge a informé le ministre Muyaya de l’arrivée des autres équipements au premier trimestre 2025.




Julien Paluku et Marie-Chantal Nijimbere cogitent sur le renforcement des échanges commerciaux 

Les Gouvernements congolais et burundais s’engagent à renforcer la mise en œuvre de l’accord commercial bilatéral signé en 2022 pour faciliter les échanges commerciaux entre la République Démocratique du Congo et le Burundi.

Cet engagement a été pris au cours d’une réunion stratégique ce mardi à Kinshasa entre le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya et la Ministre burundaise du Commerce et Industrie, Marie-Chantal Nijimbere.

Ces deux personnalités ont insisté l’accélération des travaux de construction des infrastructures publiques dont les marchés, postes frontaliers et ports le long de leurs frontières communes, et cela,dans le cadre du projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la région des Grands-Lacs-PFCI financé par la Banque Mondiale.

C’était l’occasion pour le Ministre du Commerce Extérieur de rassurer le Gouvernement burundais que la série des mesures gouvernementales interdisant l’importation temporaire de quelques produits dont les bières et boissons gazeuses pour sauvegarder les industries congolaises ne concernent pas les produits d’origine burundaise, et ce, conformément à l’accord commercial bilatéral qui lie ces deux pays voisins a conclu Julien Paluku Kahongya.

De son côté, la Ministre burundaise du Commerce et Industrie a salué cette coopération commerciale et en a profité pour remettre officiellement l’invitation à son collègue de la RDC pour participer le 31 octobre prochain à Bujumbura au sommet des Chefs d’État et de Gouvernement des pays membres du Marché Commun de l’ Afrique Orientale et Australe (COMESA) qui va traiter plusieurs sujets dont celui du Régime Commercial Simplifié-RECOS .

Signalons qu’à cette occasion, le Burundi a sollicité l’appui de la RDC pour sa réintégration dans l’AGOA, car le forum AGOA 2025 sera organisé en juillet prochain à Kinshasa.




Clôture de la réunion du Comité régional de coordination du projet de facilitation du commerce et intégration dans la Région des Grands-Lacs 

Faciliter davantage le commerce transfrontalier dans le cadre de l’accord commercial signé en 2022 entre la République Démocratique du Congo, et ce, en faveur de petits commerçants et de toute la population; mais également accélérer

les travaux de construction des infrastructures dont les postes frontières à arrêt unique, marchés et ports financés par la Banque Mondiale le long des frontières communes de ces deux pays voisins; voilà les retombées phares de la réunion du comité régional de coordination pour le Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la Région des GRANDS-LACS (PFCIGL) qui a tiré ses rideaux ce mardi à Kinshasa.

La République Démocratique du Congo vient de rendre opérationnel depuis ce 15 octobre 2024, le Régime Commercial Simplifié (RECOS) a annoncé son Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya en clôturant ces travaux de deux jours

De son côté, la Ministre burundaise du Commerce, Industrie, Transports et Tourisme, Marie-Chantal Nijimbere a salué les assurances de la RDC en ce qui concerne la série des mesures interdisant l’importation temporaire de quelques produits pour sauvegarder ses industries qui ne concernent pas les produits d’origine burundaise

C’était l’occasion pour la Banque Mondiale de réitérer ses engagements pour accélérer l’exécution de ces différents projets.

Signalons que le Secrétaire Exécutif Adjoint en charge des programmes au niveau du secrétariat du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), Ambassadeur Docteur Mohamed Kadah a déclaré que cette réunion a permis à ces deux pays d’évaluer leurs engagements sur le démantèlement tarifaire.




Autonomisation de la femme : TFM forme près de 200 femmes en gestion organisationnelle des associations

Dans le cadre de son engagement envers l’émancipation des femmes rurales, Tenke Fungurume Mining (TFM) a organisé, fin septembre, une formation dédiée à huit associations féminines d’épargne et de crédit œuvrant dans sa concession. Ce programme, animé par le Réseau pour l’autonomisation de la femme (REPAFE), a permis à 192 femmes de la commune de Fungurume et la chefferie des Bayeke de renforcer leurs compétences en gestion organisationnelle des associations, et résolution des conflits. Cette formation fait partie du projet d’appui aux initiatives économiques des femmes organisées en coopérative, une rubrique du cahier des charges de TFM.

Wilfried Kyambwa, formateur du jour de REPAFE a mis en avant l’importance de cette initiative : « Cette première formation pour les bénéficiaires vise à assurer l’existence et la solidité des fondements de ces associations, en travaillant sur leur structuration, fonctionnement, ainsi que la gestion des conflits. »

Cette formation technique survient à la suite de l’approbation récente des plans d’affaires desdites associations par TFM et les comités de développement locaux de Fungurume et de la chefferie des Bayeke. Ces approbations sont un aboutissement d’une série de formations en entrepreneuriat lancée en 2022 en collaboration avec REPAFE visant à autonomiser les associations dans la création d’activités génératrices de revenus durables.

Le responsable des programmes agricoles et développement économique à TFM, Modeste Mujinga, a souligné la portée de cette initiative. « Nous sommes impressionnés par le potentiel entrepreneurial de ces femmes. Ces associations ont bénéficié du soutien de TFM, depuis le début jusqu’à la rédaction de leurs plans d’affaires et leur approbation. Il s’agissait également de leur fournir un accompagnement comprenant plusieurs sessions de formation avec REPAFE, telles que celles auxquelles ont participé les 192 femmes », a déclaré Mujinga. « Nous espérons que toutes les formations prévues dans le cadre de l’initiative de développement économique des femmes permettront aux projets sélectionnés d’aboutir à des résultats satisfaisants », a-t-il ajouté.

Modeste Mujinga a ensuite précisé que les financements des plans d’affaires sont actuellement en cours d’allocation à chaque groupe pour permettre de concrétiser leurs projets.

Les bénéficiaires de cette formation n’ont pas manqué d’exprimer leur gratitude et leur satisfaction. Issues d’horizons divers, ces femmes ont vu leur perspective et leurs compétences s’élargir à travers les ateliers.

Miriam Nongo, membre de l’association Bon Berger, qui se consacre à l’élevage et la transformation des poulets, a participé aux séances de formation. Elle a partagé son expérience : « Nous avons appris à gérer les ressources, mais aussi à comprendre le cadre juridique des associations et les documents légaux nécessaires. Cela est essentiel pour obtenir des résultats positifs dans le travail que nous souhaitons accomplir au sein de nos associations respectives. Je remercie TFM et le formateur qu’ils ont fait venir pour nous encadrer, en nous faisant passer d’une simple association à une organisation structurée, avec de grandes perspectives de croissance. »

Josephine Kayembe, présidente de l’Association des Producteurs Maraîchers (APM), a également exprimé sa satisfaction : « Cette formation a été très bénéfique pour nous. Elle nous a apporté des connaissances et renforcé nos capacités de leadership. La formation a mis l’accent sur l’importance de l’unité au sein des associations et la capacité à gérer les conflits. Nous avons commencé en tant que petite association avec peu de connaissances. Aujourd’hui, notre rêve en tant qu’association est d’augmenter notre production et de grandir au point de marquer l’histoire de Fungurume. »

Cette formation est la deuxième d’une série de 13 sessions programmées par REPAFE. L’objectif est de doter ces associations des capacités nécessaires pour qu’elles puissent fonctionner pleinement et devenir indépendantes du soutien de TFM.

TFM continue de se positionner comme un acteur clé dans la promotion du développement durable en République Démocratique du Congo, en particulier en soutenant des initiatives qui renforcent l’indépendance économique des femmes.