M. Hilale: L’Initiative marocaine d’autonomie, une solution qui se projette dans l’avenir, la position de l’Algérie ferrée dans une vision passéiste

L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a affirmé, mercredi à New York, que l’Initiative marocaine d’autonomie présentée par le Royaume pour clore définitivement le différend régional sur le Sahara marocain est une solution qui se projette dans l’avenir, alors que la position de l’Algérie est ferrée dans une vision passéiste.

“En présentant cette Initiative au Conseil de sécurité en 2007, le Maroc a fait l’audacieux pari d’une solution négociée non imposée. Une solution inclusive non partisane. Une solution projetée vers l’avenir et non ferrée dans une vision passéiste”, a souligné M. Hilale devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU.

Il a relevé que les principes et valeurs ayant présidé au Pacte pour l’avenir adopté récemment par les Etats membres de l’ONU prônent un monde plus pacifique, plus juste et plus durable et expriment la détermination collective non seulement à résoudre les conflits existants, mais aussi à construire des sociétés résilientes, capables de vivre en paix et de relever collectivement les défis futurs.

Ces principes et valeurs sont ceux-là même que le Royaume du Maroc a fait siens pour le règlement du différend autour de son Sahara, sur la base de l’Initiative marocaine d’autonomie, a fait valoir l’ambassadeur, notant que cette Initiative “représente un choix autant stratégique qu’irréfragable, qui se trouve aujourd’hui consacré tant par l’esprit que la lettre du +Pacte pour l’avenir+”, particulièrement ses principes suivants:

+Premièrement : Le Pacte rappelle le rôle des Nations Unies dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales

Le Royaume ne conçoit pas de règlement de la question du Sahara marocain en dehors du cadre de l’Organisation des Nations Unies et de son Conseil de sécurité, a fait observer l’ambassadeur, rappelant que le Maroc a de tout temps réaffirmé sa pleine adhésion au processus politique, mené sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations Unies avec la facilitation de son Envoyé personnel.

Il a toutefois déploré que depuis trois ans, ce processus politique se trouve malheureusement entravé par l’Algérie qui refuse de s’y réengager en sa qualité de partie principale, et ce malgré les appels répétés du Secrétaire général, des résolutions du Conseil de sécurité et des efforts de l’Envoyé personnel.

+Deuxièmement : Le Pacte consacre la poursuite et l’application de mesures pour promouvoir la paix et la sécurité internationales

M. Hilale a fait remarquer que le Maroc a toujours fait preuve de bonne volonté et appelé à un dialogue sincère et cordial avec l’Algérie pour le règlement de ce différend qu’elle a créé de toute pièce, expliquant que cette politique de la main tendue constamment réitérée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI émane de la volonté sincère du Souverain de créer un environnement de paix, de sécurité et de concorde dans la région.

Cependant, a relevé le diplomate, ces appels sont restés sans réponse puisque l’Algérie persiste dans son hostilité à l’encontre de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et attise la tension par son proxy, le groupe armé séparatiste « polisario ».

+Troisièmement : Le Pacte réaffirme l’attachement à la diplomatie préventive, au règlement pacifique des différends et à l’importance du dialogue entre les États

L’ambassadeur a indiqué que l’engagement du Maroc dans ce cadre s’est déjà reflété dans la soumission, en 2007, de l’Initiative marocaine d’autonomie, en réponse à l’appel du Conseil de sécurité, soulignant que cette initiative est considérée par le Conseil comme « sérieuse et crédible » dans ses 20 dernières résolutions.

Il a toutefois signalé que l’Algérie refuse, regrettablement depuis trois ans, de reprendre sa place autour de la table ronde. “Ce qui porte atteinte au principe du règlement pacifique des différends, paralyse le processus politique pour la résolution de la question du Sahara marocain, bloque les efforts des Nations Unies et condamne les populations séquestrées dans les camps de Tindouf à vivre dans des conditions inhumaines, sans aucune perspective d’avenir”, a averti l’ambassadeur.

+Quatrièmement : Le Pacte souligne l’engagement à adopter une approche de coordination et la mise en œuvre de politiques qui préservent les besoins et les intérêts des générations futures

Devant les membres de la Commission, M. Hilale a précisé que l’Initiative marocaine d’autonomie “propose une gouvernance démocratique locale substantielle, et ce, grâce à une large dévolution des pouvoirs pour une plus grande participation de la population locale à la prise de décision politique. Ce qui est conforme aux principes du Pacte, qui visent à renforcer les communautés locales et à veiller à ce que la gouvernance soit exercée par la population locale et réponde à ses besoins et aspirations”.

“Ce n’est malheureusement pas le cas des camps de Tindouf, où les populations séquestrées sont prises en otage par un groupe armé séparatiste, avec la complicité de l’Algérie, les privant ainsi de regagner leur mère patrie, le Maroc afin de participer à la vie politique, économique et sociale des provinces sahariennes”, a-t-il déploré.

+Cinquièmement : Le Pacte appelle à la participation et la représentation des femmes et des jeunes dans la vie politique et économique

Au Sahara marocain, a noté le diplomate, les femmes et les jeunes jouent un rôle central dans la société et jouissent d’un taux de participation politique élevé, y compris dans la gestion des affaires locales à travers des organes législatifs, exécutifs et judiciaires. Ils ont contribué à l’élaboration de l’Initiative marocaine d’autonomie, ainsi qu’aux tables rondes du processus politique.

“A l’opposé, leurs frères et sœurs dans les camps de Tindouf sont victimes de la captation de leur enfance et leur jeunesse par l’Algérie qui les enrôle dans les milices armés du +polisario+, et ce, en violation du droit international et des principes de Paris”, a fustigé l’ambassadeur, ajoutant que l’Algérie a substitué les camps d’entraînement et d’endoctrinement aux écoles et à l’éducation.

+Sixièmement : Le Pacte insiste sur le renforcement des efforts visant à assurer l’accès à la justice pour tous

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU a noté que l’Initiative marocaine d’autonomie prévoit plusieurs mécanismes de justice, visant à établir un cadre juridique et judiciaire adapté, notamment la création de tribunaux locaux, favorisant ainsi un accès plus direct et équitable à la justice.

“Pour sa part, l’Algérie a, en violation du droit international, dévolu sa souveraineté, y compris ses pouvoirs juridictionnels dans les camps de Tindouf au +polisario+, comme cela a été relevé par le Comité des droits de l’Homme”, a dénoncé M. Hilale.

+Septièmement : Le Pacte appuie la mise en œuvre de politiques économiques, sociales et environnementales

Sur ce point, l’ambassadeur a expliqué que la solution sur la base de l’Initiative marocaine d’autonomie “a le potentiel de renforcer la croissance et le développement économique au Sahara marocain, à travers des initiatives économiques répondant aux besoins de la population locale, particulièrement grâce au Nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud, initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Ce qui a conduit à la création d’emplois et à l’amélioration du niveau de vie”.

Cependant, les 40000 personnes des camps de Tindouf, vivent dans une situation de précarité absolue, aggravée par une dépendance depuis 50 ans de l’assistance humanitaire internationale, systématiquement détournée par le groupe armé séparatiste « polisario », a encore déploré M. Hilale.

+Huitièmement : Le Pacte soutient la mise en place d’institutions pour défendre les droits de l’Homme et les libertés fondamentales

Sur cet aspect, l’Initiative marocaine d’autonomie apporte toutes les garanties pour le respect et la promotion des droits de l’Homme, notamment la représentation locale; l’inclusivité dans la prise de décision, l’indépendance du système judiciaire; et la promotion des droits socio-économiques, ainsi que la préservation de l’identité culturelle hassanie, a fait savoir l’ambassadeur.

Il a, par ailleurs, alerté sur les conditions dans les camps de Tindouf qui “sont une prison à ciel ouvert, où les pires exactions sont commises en toute impunité à l’encontre de ces populations qui sont privées de leurs droits les plus élémentaires. Même les mécanismes de traités des droits de l’Homme sont interdits de visite”.

+Neuvièmement : Le Pacte promeut l’intégration et la coopération régionales

En droite ligne avec le «Pacte pour l’avenir», l’Initiative marocaine d’autonomie ambitionne de ramener la paix à la région, en consolidant le bon voisinage, en renforçant la stabilité, en favorisant la coopération bilatérale, en créant les conditions de développement et en établissant une intégration sous-régionale et régionale, a indiqué le diplomate, notant que l’Algérie, pour sa part, agit à contre-courant du Pacte, en fermant les frontières, hébergeant et armant un groupe séparatiste armé, imposant le visa, condamnant l’Union du Maghreb arabe à l’immobilisme, et privant ainsi les pays de la région d’un immense potentiel de coopération pour relever les défis, notamment sécuritaires, qui menacent l’Afrique du Nord.

MAP




Le Nigeria brille de mille feux pour son entrée en lice au Mondial féminin U-17  

Mercredi, le Nigeria a entamé sa campagne au Mondial féminin U-17 , en République dominicaine, en s’imposant de manière convaincante face à la Nouvelle-Zélande, avec un score final de 4-1. Cette victoire, acquise à l’Estadio Cibao à Santiago, témoigne de la puissance et de la détermination des Flamingos.

Dès le coup d’envoi, le Nigeria a pris le contrôle du jeu, mettant immédiatement la défense néo-zélandaise sous pression. L’attaque nigériane, orchestrée par Abidemi Moshood, Taiwo Adegoke et Opeyemi Abdulwahab, a créé de nombreuses occasions. Le Nigeria ouvre rapidement le score dès la 2e minute grâce à Abidemi Moshood, qui conclut une action rapide avec un tir précis.

À la 13e minute, Taiwo Adegoke double la mise avec une frappe puissante, profitant d’une hésitation de la défense. Les Flamingos continuent à dominer le match, et à la 28e minute, Opeyemi Abdulwahab inscrit le troisième but, en reprenant un centre parfaitement dosé pour faire 3-0.

En seconde période, le Nigeria maintient la pression, et Taiwo Afolabi ajoute un quatrième but à la 55e minute, en déviant un tir depuis l’extérieur de la surface. Bien que le Nigeria semble en contrôle, la Nouvelle-Zélande ne baisse pas les bras et réussit à réduire le score à la 60e minute grâce à Aimee Saxon, qui marque sur un coup franc astucieusement exécuté.

Le Nigeria a terminé le match avec une domination manifeste, affichant un total de 30 tirs, dont 15 cadrés. Cette performance impressionnante lance parfaitement la campagne du Nigeria, qui aspire à aller loin dans ce tournoi.




Ngouye Sarr (Aigles de la Médina) : “Nous sommes entrées dans l’histoire du Sénégal”

Ngouye Sarr, la capitaine des Aigles de la Médina, s’est entretenue avec Cafonline.com. Pionnières, les Sénégalaises comptent jouer les trouble-fête lors de cette Ligue des Champions Féminine de la CAF. Elle a reçu de son père, ancien international sénégalais, des mots de fierté pour sa participation à ce tournoi.

Dans le monde du football, Ngouye Sarr a grandi avec une forte influence. Fille d’Amadou Moustapha Sarr, ancien international sénégalais, elle se distingue en tant que défenseure des Aigles de la Médina avec un héritage impressionnant.

À seulement 25 ans, elle, qui a continuellement gravi les échelons du football féminin au Sénégal, devra, en tant que capitaine, guider les Aigles de la Médina lors de leur première participation à la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

Entre détermination, excitation, passion et ambition, la Sénégalaise a accepté de répondre aux questions de Cafonline.com.

Que ressentez-vous à l’idée de participer pour la première fois à la Ligue des Champions de la CAF ?

Au nom des Aigles de la Médina, je souhaite remercier l’ensemble du personnel et des dirigeants qui ont œuvré sans relâche pour que nous puissions atteindre ce résultat. Pour nous, en tant que joueuses, la Ligue des Champions Féminine de la CAF représente une opportunité de nous mesurer aux meilleures équipes du continent, de nous challenger, d’aller au-delà de notre personne et surtout nous voulons hisser haut les couleurs de notre patrie, le Sénégal qui sera représenté pour la première fois dans cette prestigieuse compétition.

Pendant les éliminatoires, à quel moment avez-vous réalisé que la qualification pour la Ligue des Champions Féminine était à votre portée cette année ?

 

L’objectif que notre entraîneur, Mbayang Thiam, avait clairement annoncé était de corriger l’absence d’une équipe sénégalaise parmi le gotha des clubs féminins du continent. Avec une coach aussi persuasive et dotée d’une approche tactique affinée, il nous a été facile de suivre le plan, ce que nous avons effectivement réalisé. De plus, nous avons abordé ce tournoi de l’UFOA A avec une grande confiance, et notre solidarité a contribué à notre succès

Comment avez-vous fêté votre qualification ? Comment a-t-elle été perçue au Sénégal ? Qui avez-vous appelé en premier lorsque vous avez été qualifiés ?

La célébration de cette victoire s’est faite en présence de l’ensemble de l’équipe. Quand je mentionne l’équipe, je parle aussi des joueuses, du staff, des dirigeants et sans oublier nos fidèles supporters. Ce fut un instant de pur bonheur. Mon père (ndlr : Amadou Moustapha Sarr, ancien international sénégalais) a été la première personne à qui j’ai appelé, il m’a dit qu’il était très content et fier de mes accomplissements.

Que représente cette compétition, la Ligue des Champions Féminine de la CAF, pour vous ?

Cela représente énormément pour nous. Nous allons participer à la Ligue des Champions Féminine afin de mettre en avant nos talents et de valoriser notre terroir footballistique. C’est également une source de fierté, car nous sommes les premières Sénégalaises à participer à ce tournoi, marquant ainsi une étape importante dans l’histoire du football national et continental. Le football féminin au Sénégal occupe désormais une position significative dans le paysage du football africain.

Quelles seront les ambitions des Aigles de la Médina dans cette Ligue des Champions Féminine de la CAF ?

Il est évident que la tâche ne sera pas simple. Néanmoins, nous sommes animées par l’ambition, la motivation et la détermination, et personne ne peut nous imposer de limites face à l’impossible.




Miguel Kashal paye 30% des dettes à trois établissements publics   

Résolument engagé à servir la cause de l’émergence d’une vraie classe moyenne congolaise selon la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi et en accord avec le ministère de tutelle, le Directeur général de l’ARSP Miguel Kashal a payé du coup 30% des arriérés des allocations existants depuis 2020 envers trois établissements publics partenaires à savoir le FOGEC, l’ANADEC et l’APOCEM . Ces dettes existant plusieurs années avant sa nomination seront apurées dans les meilleurs délais. Ce qui confirme encore une fois de plus la qualité de meilleur manager lui conférée récemment à New York par le magazine américain FORBES.

La cérémonie de remise des ordres de paiement aux établissements concernés a eu lieu en présence du ministre de l’Industrie et Développement des Petites et Moyennes entreprises Louis Watum Kabamba, qui a encouragé les responsables des établissements publics bénéficiaires de ce geste de l’ARSP à travailler d’arrache-pied pour obtenir les résultats attendus. Car, a-t-il souligné: “c’est la seule chose qui nous unit ici”.

Juste après la cérémonie, le Directeur général de l’ARSP Miguel Kashal a annoncé que cette action d’apurement des dettes existant même bien avant sa nomination s’inscrit dans l’objectif principal de doter les établissements du système entrepreneurial des moyens de leur politique afin de réaliser la vision du chef de l’Etat.

« Nous venons non seulement de signer le protocole d’accord du compte séquestre qui sera mis en place dès aujourd’hui, mais aussi vous avez vu que l’ARSP venait de s’acquitter des 30% des dettes envers les structures de 2020 à 2024 et nous espérons que nous allons tout faire pour pouvoir apurer», a-t-il promis.

Et d’ajouter que : « Ce qui est plus important est qu’ensemble nous regardons dans la même direction du président de la République chef de l’État. Vous avez vu que le ministre a coordonné ces assises jusqu’à ce que nous avons abouti aujourd’hui au bon résultat. Nous sommes des sociétés sœurs afin de pouvoir matérialiser la vision du président de la République.  Nous devons rendre efficace le système entrepreneurial. L’ARSP, l’ANADEC et l’APOCEM constituent un corps du système entrepreneurial sous la coordination du Ministère de tutelle. Nous sommes déterminés à réaliser la vision du chef de l’Etat dans notre pays».

Ce geste du DG de l’ARSP marque sa ferme volonté de résoudre les problèmes structurels y compris les dettes trouvées au sein de l’établissement même plus de deux années avant sa nomination.

Le Quotidien




Le tirage au sort de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 se déroulera à Salé, au Maroc, ce vendredi 18 octobre .  

La Confédération Africaine de Football a révélé que le tirage au sort de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, qui se déroulera au Maroc cette année, aura lieu au Complexe Mohamed VI à Salé, ce vendredi 18 octobre 2024.

L’événement débutera à 12h00, heure locale (11h00 GMT) et sera retransmis en direct sur les plateformes numériques de la CAF ainsi que sur des réseaux partenaires, incluant CAF TV, la chaîne YouTube officielle de la CAF.

La phase finale de la compétition se déroulera du 9 au 23 novembre 2024, au Maroc.

La quatrième édition du tournoi verra la participation de cinq nouveaux clubs, parmi lesquels les Aigles de la Médina (Sénégal), EDO Queens (Nigeria), University of Western Cape (Afrique du Sud), Tutankhamun (Égypte) et Commercial Bank of Ethiopia FC (Éthiopie).

Les participants réguliers incluent les Mamelodi Sundowns, deux fois championnes d’Afrique du Sud, les championnes 2022 et hôtes ASFAR du Maroc, ainsi que le TP Mazembe de la RD Congo, qui fait son retour après avoir manqué la dernière édition en Côte d’Ivoire.

Dans le but d’apporter une dimension historique et inspirante à l’événement, Fatiha Laasiri, ancienne joueuse de l’ASFAR et actuelle coach assistante de l’équipe nationale féminine U-23 du Maroc, participera au tirage au sort en tant qu’assistante. Pionnière du football féminin au Maroc, Laasiri est reconnue pour son apport à l’évolution de ce sport et sert de modèle aux jeunes footballeuses à travers l’Afrique.

Détails de l’événement :

Date : Vendredi 18 octobre 2024

Heure : 12h00 (heure locale du Maroc) – 11h00 GMT

Lieu : Complexe Mohamed VI, Salé, Maroc

Invitée spéciale : Fatiha Laasiri, Ancienne joueuse de l’ASFAR et entraineur adjointe de l’équipe nationale féminine U

-23 du Maroc




Badamassi, Keita, Diouf et Zemanga : retour en vue

Au lendemain du nul face à Tanganyika, les Corbeaux sont restés à Kalemie en attendant leur retour à Lubumbashi d’ici 48 heures. Voici le point sur les absents.

Présent à Kalemie mais absent au match, Jean Barthélemy Diouf qui souffrait d’une crise de paludisme se remet progressivement. Sozé Zemanga qui n’avait pas effectué le déplacement suite à une légère blessure à la cheville droite a bien repris à Lubumbashi. Ibrahima Keita et Ousseini Badamassi, retenus en sélection avec la Mauritanie et le Niger, sont attendus à Lubumbashi le vendredi pour le premier et jeudi pour deuxième.

Pour le derby du dimanche 20 octobre, le coach Lamine Ndiaye pourra compter sur tous les éléments qui étaient absents ces derniers jours.

Ce mercredi matin à Kalemie, les Corbeaux ont décrassé avec au menu du tennis ballon. Ce jeudi 17, la séance est prévue à 10h00 au Stade Joseph Kabila. Le derby se prépare avec beaucoup de confiance malgré les deux nuls de l’entame.




Modernisation et le renouvellement de l’outil de travail: Voici les mandataires publics qui appliquent ĺa vision du chef de l’Etat

L’on se rappelle que le mercredi 24 juillet 2024, les mandataires des entreprises publiques du ressort du ministère du Portefeuille ont signé le contrat de mandat au cours d’une cérémonie organisée à Kinshasa.

L’objectif visé par la signature du contrat de mandat entre l’Etat congolais comme actionnaire et l’ensemble des mandataires publics dans les entreprises du portefeuille, est d’améliorer la gouvernance et la gestion du patrimoine de ces sociétés pour des résultats performants. Ce, conformément à l’article 17 de la loi n°08/010 du 17 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du portefeuille de l’Etat.

Composé de 23 articles, le document signé fixe la durée du mandat et détermine les droits et obligations de chaque partie contractante. Dès lors, le mandataire devra rendre compte de l’exécution de son mandat dans les formes et délais prévus par les statuts et à chaque fois que le mandat le requiert. Il y a également l’obligation de faire preuve d’une gestion transparente, orthodoxe et axée sur le résultat.

Ce contrat vise à replacer les entreprises du portefeuille au cœur du développement économique et social du pays.

Cependant, avant même la signature de ce contrat, quelques mandataires avaient pris à cœur les responsabilités qui leur incombent, en gérant de manière transparente les maigres recettes à leur disposition. Ce qui leur permet de renouveler l’outil de travail, de redynamiser tous les départements des sociétés placées sous leur responsabilité, d’améliorer tant soit peu les conditions de vie et de travail du personnel, instaurant ainsi la paix sociale C’est ce que révèle le sondage effectué du 15 août au 15 octobre 2024 par notre Institut d’analyses sociopolitiques à travers le territoire national. Les quelques mandataires qui tirent leur épingle du jeu sont les suivants:

Martin Lukusa, 85%

Nommé en 2022 à titre intérimaire par le ministre du Portefeuille, puis confirmé dans ses fonctions de Directeur général de l’Office national des transports –ONATRA- en 2023, par le président de la République, Martin Lukusa, fils maison, savait où mettre les pieds pour relancer le travail dans cet établissement public tombé dans une totale léthargie. C’est ainsi que sans tarder, il s’est mis à poser des actes qui lui attirent l’estime des autorités et la sympathie du personnel qui voit un espoir à l’horizon. Au nombre de ses principales réalisations, l’on peut mentionner la relance du trafic fluvial entre Kinshasa et les villes de l’intérieur du pays, l’amélioration de la traversée vers Brazzaville, la relance du trafic ferroviaire entre Kinshasa-Matadi, la réhabilitation des quais 1 et 2 au port de Matadi avec le concours des investisseurs internationaux, l’acquisition de trois canots rapides pour servir au transport fluvial entre Maluku et Kinshasa, la modernisation du port de Matadi, un enjeu majeur pour le développement économique de la région, la relance des travaux de réhabilitation de la voie ferroviaire du train urbain, l’obtention de l’assistance du chef de l’Etat pour l’envoi en retraite d’un grand nombre d’agents en fin de carrière, la construction de nouveaux bateaux pour renforcer le trafic fluvial, etc. Toutes ces réalisations ont été faites sur fonds propres découlant de la gestion rigoureuse des recettes de l’Onatra.

Bertin Budimu Tshisekedi, 81%

Le Directeur général du Fonds de promotion de l’industrie-FPI-, a laissé entendre que plus de 80 projets pour un total d’USD 115 613 259 ont été financés en 2023 sur toute l’étendue du pays. Certains de ces projets ont connu un début de réalisation, tandis que d’autres ont augmenté leurs capacités de production dans plusieurs secteurs d’activités notamment l’agro-industrie, la sous-traitance minière et la logistique. Comparée à 2022 dont l’enveloppe de financement était de USD 50 350 662, l’année 2023 a connu une augmentation de 129,61%. Les interventions sont donc passées du simple au double. L’année 2023 a été une année de grands défis et des enjeux au Fonds de promotion de l’industrie.   En 2023, le document de la politique de financement du FPI adopté par la Direction générale présente les grands principes autour desquels s’articulent les activités de financement des projets par voie des crédits, des subventions et de prise des participations. Parmi les financements, il y a lieu de citer entre autres : L’implantation d’une unité de production des sacs en polypropylène à Lubumbashi dans le Haut-Katanga destinés au conditionnement du ciment et des produits alimentaires et miniers ; la relance d’une importante sucrerie  au Sud-Kivu; le financement d’une entreprise de recyclage des huiles usées, des batteries, des barres de fer et d’une unité de production des câbles électriques en cuivre à Lubumbashi dans le Haut-Katanga ; le renforcement des capacités de production des fermes avicoles au Kasaï oriental ; l’implantation d’une huilerie et d’une unité de production de biocarburant dans la province du Kwilu à Bulungu à Vanga ; le financement de la campagne agricole 2023-2024 dans le Haut-Katanga et dans le Lualaba et l’implantation d’un port sec à Likasi. Comparée à 2022 qui disposait d’une enveloppe de financement de USD 50 350 662, l’année 2023 a connu une augmentation de 129,61%. Les interventions du FPI sont ainsi doublées.

Sur plan social, on note entre autres, la répartition équitable de la prime, la suppression des intérêts de 2% sur les prêts sociaux, l’allocation, pour la première fois, des frais scolaires et l’engagement de la direction générale pour la viabilisation des sites destinés aux agents à Kinshasa et en provinces en vue de la construction des logements.

Victor Tumba, 78%

Le Directeur général de l’Office des voiries et drainage –OVD- a enregistré des réalisations incontestables en 2023. Ces résultats ont été obtenus grâce à différentes sources de financement. Ces sources comprennent la loi des finances, qui demeure la principale et la plus importante source de financement, le Fonds national d’entretien routier –FONER-, ainsi que les partenaires techniques et financiers, parmi lesquels figurent des institutions telles que la Banque Mondiale et la Banque africaine de Développement. Ces réalisations et travaux en cours ont démontré l’ampleur et l’efficacité des investissements dans le secteur des infrastructures. À Kinshasa, des travaux de curage ont été entrepris, tandis que la 14ème Rue Limete a fait l’objet d’améliorations notables. De plus, la construction de la route Zamba-Ngangi, reliant Nzolana à LBK, ainsi que les travaux en cours sur l’avenue Colonel Mpia dans la commune de Ngaliema, illustrent l’engagement continu de l’OVD dans l’amélioration des infrastructures routières de la capitale. Dans les provinces, l’OVD a lutté contre plusieurs érosions qui menaçaient la population. Des travaux de stabilisation ont été entrepris, notamment sur les sites de l’érosion Mamu Carmel, SNCC, Ika, et Katshi. À Mbuji-Mayi, plusieurs érosions telles que Bobo, Hollandais, Lubanjila, et Mbala Tshitolo, ont été maîtrisées, apportant un soulagement à la population après des décennies de menace. De même, à Lisala, dans la province de la Mongala, et dans d’autres régions telles que Tshuapa et le Nord-Ubangi, l’OVD a fait face à des défis liés aux infrastructures routières.

Enfin, dans la province de l’Équateur, des progrès significatifs ont été réalisés sur l’avenue de la Révolution, avec l’asphaltage de près de 50% d’une route de 7 kilomètres reliant l’aéroport.

Victor Tumba Tshikela incarne l’excellence et l’engagement au service du peuple congolais.

Jeannot Kikangala Ngoyi, 74%

Le Directeur général a dernièrement dressé un bilan des réalisations à la tête de l’Office des routes depuis son installation en septembre 2022. Il a notamment cité la réception définitive du pont Nyemba à Kalemie; la réhabilitation sur fonds propres du pont Lume à Beni-Kasindi; le suivi du projet d’acquisition sur financement du gouvernement central de 104 ponts modulaires, la lutte antiérosive dans plusieurs coins de la République; la mise à flot du bac Zongo qui relie la ville de Gemena à celle de Zongo et la République Centrafricaine via Bangui; le suivi des travaux en régies dans les cadre du Programme d’entretien routier à travers différentes provinces du pays,  la réhabilitation des routes en terre battue dans l’espace du grand Bandundu sur financement du trésor public; le renforcement de la collaboration avec les partenaires, l’amélioration des conditions sociales du personnel.

Bernard Kabese Musangu, 70%

À la tête des douanes de notre pays, Bernard Kabese Musangu, un douanier chevronné, a réussi à redynamiser cette régie financière. Dès sa nomination, il s’est imposé comme un leader déterminé et visionnaire. Grâce à ses compétences managériales, le Directeur général a entrepris des réformes structurelles majeures qui ont permis de remettre cette institution sur les rails. Sous sa direction, la DGDA est devenue un modèle d’efficacité en Afrique, classée aujourd’hui parmi les meilleures administrations douanières du continent. Sur le plan national, elle est désormais le numéro un des régies financières en termes de maximisation des recettes, jouant ainsi un rôle important dans la réalisation des objectifs financiers du gouvernement. Dans sa vision, le DG Kabese met un accent particulier sur la formation continue des agents et leur renforcement des capacités, un dialogue social ouvert et constructif avec les syndicats, et l’amélioration des conditions de travail. Cette approche participative et inclusive a renforcé la motivation et la performance des agents, contribuant à une augmentation significative des recettes douanières et au renflouement des caisses du Trésor public.

Fabien Mutomb Kan-Kato, 69%

Fabien Mutomb Kan-kato, Directeur général de la société nationale des chemins de fer du Congo –SNCC- a procédé au lancement des trains et wagons du Service national-SN. Il en a profité pour indiquer des avancées enregistrées à la société nationale des chemins de fer du Congo. Il a aussi doté la coordination d’exploitation adjointe de Bukavu d’un camion-citerne de 5000 litres. Cette dotation s’inscrit dans le cadre des dispositions prises pour assurer dans les meilleures conditions la relance du trafic lacustre sur le lac Kivu avec 4 vedettes. Il y a également la réhabilitation du quai au port de Bukavu, la construction de la salle d’attente Vip à Goma, le recrutement de 17 candidats capitaines de bateaux suivi de leur formation au Centre de formation marine de la SNCC. à Kalemie, la dotation des agents en nouvel équipement de travail. il a laissé entendre qu’à ce jour, la SNCC dessert 12 de 26 provinces: le Haut-Katanga, le Lualaba, le Haut-Lomami, le Lomami, le Tanganyika, le Maniema, la Tshopo, le Kasaï, le Kasaï Oriental, le Kasaï Central, le Sud Kivu et le Nord Kivu. Elle exploite également un vaste réseau multimodal comprenant la voie ferrée sur 3.641 km dont 858 km de voie électrifiée, la voie lacustre sur 1.531 km, la voie fluviale sur 700 km. Le trafic exploité par la SNCC SA est segmenté en quatre principaux produits à savoir: le trafic à l’exportation, le trafic à l’importation, le trafic intérieur et le trafic voyageurs et bagages.

Fabrice Lusinde, 65%

Après avoir réussi le concours au poste de Directeur général de la Snel, lancé par le COPIREP, en février 2022, Fabrice Lusinde compte de notables réalisations. Au niveau du service à la clientèle, il y a eu le développement d’une application « Snel&Moi » pour dématérialiser la facturation et le paiement, et améliorer la qualité du service, en plus de monitorer la courbe de charge (consommation réelle d’électricité de chaque client). Il a aussi institué le monitoring des différents projets d’investissement et la gestion de crises. Fabrice Lusinde a aussi mis en place une coordination des actions de réparation aux ateliers GCM et de remise en service des turbines de la centrale de la Tshopo à Kisangani. On met à son actif l’élaboration d’un programme de reconstitution des pièces de rechange et des pièces d’assurance.

Concernant la bonne gouvernance et le management de la société, on note le travail en parfaite collaboration avec l’Inspection générale des finances lors de sa mission d’encadrement des dépenses. D’autres réalisations  du Dg Lusinde portent sur la mise en œuvre du processus de régularisation des journaliers et du plan de rajeunissement de la classe dirigeante de la Snel (cadres de direction et cadres de collaboration). Il a assuré le paiement régulier (avant le 25 du mois) des salaires en augmentation. La Snel paie également avec régularité les impôts et taxes (avant le 15 du mois), alors que la ville de Kisangani connaissait un déficit criant en fourniture d’électricité, Fabrice Lusinde, a redonné le sourire aux habitants de cette ville qui l’a vu grandir. Les matériaux pour la réhabilitation du Groupe 1 de la turbine de la Centrale hydroélectrique de la Tshopo (construit en 1954 sous la colonisation belge) ont finalement été acheminés à Kisangani, ainsi que les pièces en reconditionnement du Groupe 3 de la même centrale.

David Tshilumba Mutombo, 62%

Le Directeur général de la Régideso a fait des progrès remarquables en ajoutant 10 millions de Congolais qui ont accès à l’eau potable. Il y a aussi des projets exécutés dans l’augmentation de la capacité de production de la Regideso qui est passée de plus d’un million de mètre cube d’eau par jour à près de 1.450.000 mètres cubes the hh hvv v vv vvvhy V6v hvv d’eau par jour. La population desservie passe de 26 millions de congolais en eau potable à 36 millions en 2023, le progrès digital de la Régideso avec le paiement de facture en ligne.

William Kazumba, 61%

Le Directeur général a permis à l’Ogefrem de réaliser le parc à bois de Boma, le parc à véhicules de Boma, le port sec de Kasumbalesa, l’Observatoire national des transports de la RDC, la Bourse de transport de la RDC, le Centre de documentation numérique sur le transport de la RDC, le nouveau système de suivi des cargaisons, la signature par les directeurs des contrats de gestion et de performance.

Blandine Kawanda, 60%

Nommée le 14 juin 2023, Madame Blandine Kawanda met tout en œuvre pour remettre la Congolaise des voies maritimes sur les rails.

Grâce au sérieux qui la caractérise et à l’ardeur au travail qui fait partie de sa personnalité, tous les fléaux et manquement qu’elle a trouvé et qui empêchaient la CVM de remplir ses missions disparaissent peu à peu. A tel point que l’espoir commence à renaître à la CVM. Les faits ci-après, repris en termes de réalisations: ayant trouvé des arriérés de 29 mois, elle a réussi à diminuer à six mois, tout en payant régulièrement les agents et cadres à date échue, c’est-à-dire avant le 25 de chaque mois, elle a réussi à organiser le système médical tout en dotant régulièrement le centre médical des médicaments, elle paie des cotisations sociales de la CVM à la CNSS. Concernant les équipements, elle a amélioré la maintenance des outils de travail.

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